Discipline domestique 031 – Halloween 2014 – Partie 24 : esprit démoniaque à l’oeuvre

J’avais immobilisé mon homme dans le salon pour qu’il ne fasse pas de bêtises pendant que je prenais ma douche. Aurait-il pu en faire ? Je ne sais pas. Laisser seul un soumis sans sa cage de chasteté alors qu’il est sexuellement à cran est rarement une bonne idée. Après tout le rapport de force inhérent aux relations D/s implique que le soumis à l’obligation de désobéir à chaque fois qu’il ne se sent pas contraint de le faire ; c’est à moi, la dominante, qu’incombe la lourde tâche de le maintenir dans la crainte de ma cravache pour faire régner l’ordre. Il ne s’agit pas d’un mode de vie très sain en apparence je le conçois mais je vous rappelle que j’ai des envies d’infliger des punitions et que mon homme a envie d’en recevoir ; nous ne pourrions pas nous épanouir sans générer des situations où les châtiments sont la réponse, ils sont nécessaires à notre équilibre. Certaines personnes s’accommodent bien d’une demande « froide », une fessée sans raison juste pour se faire du bien, mais moi et mon homme avons besoin de la justifier par un jeu de rôle permanent. C’est notre façon de faire, elle n’est ni meilleure ni pire qu’une autre.

Une fois seule dans la salle de bain j’ai pris conscience que le début de matinée avait été intense et que je n’avais pas eu un instant à moi ; c’est du boulot de posséder un homme soumis vous n’avez pas idée ! D’un autre côté je cherchais bien les ennuis en le privant de son plaisir, le manque ne pouvait que l’obséder et influer négativement sur son comportement. Quoi qu’en disent les partisans de la chasteté masculine elle n’est pas une solution miracle, même si elle est reste un outil intéressant.
Le plus simple pour en finir avec ses insolences aurait été de le satisfaire mais ça il n’en était pas question ! Je ne veux pas posséder de soumis incapables de relever des défis, ils sont si ennuyants, donc même si j’avais une solution au problème à portée de main — je devrais plutôt dire que j’avais la clé de la solution autour du cou — j’avais encore pas mal de tourments à lui infliger avant d’envisager le libérer.
En passant sous la douche j’ai arrêté de penser à tout ça ; non pas que j’ai soudainement trouvé une solution miracle aux problèmes mais après le froid de l’extérieur la chaleur de la douche m’avait mise dans un état de transe où plus rien n’existait. En coulant le long de mon corps l’eau chaude avait effacé toutes mes hésitations, tous mes soucis, il n’y avait plus que l’instant présent. Qu’il est bon de prendre soin de soi, de quoi repartir d’un bon pied, il en faut parfois si peu pour se détendre.
Bien évidemment le plaisir a été suivi par la frustration de ne pas pouvoir rester sous l’eau chaude toute la journée. Heureusement une serviette chaude m’attendait à la sortie et, peu de temps après, le souffle du sèche-cheveux est venu me remettre dans mon état d’extase. Je sais qu’il est mauvais pour les cheveux de les exposer trop longtemps à la chaleur mais cela fait tellement de bien à mon humeur qu’il m’arrive d’en abuser.
D’un oeil distrait j’ai regardé le moniteur du baby-phone placé à côté du lavabo. J’utilise souvent ce genre d’appareil de vidéo-surveillance pour espionner ma victime pendant que je fais autre chose, notamment à cause de sa liaison asymétrique, je peux voir et entendre mon soumis mais pas l’inverse. J’en profite pour rappeler qu’il ne faut jamais laisser sans surveillance un soumis attaché pour d’évidentes raisons de sécurité.
Mon homme semblait serein malgré ce que je lui infligeais, la capacité des soumis à encaisser les pires supplices m’étonnera toujours. Non pas que je m’en plaigne, en tant que sadique c’est une qualité que j’apprécie chez mes partenaires.
Une fois rassurée je me suis remise à élaborer mes plans, cette alternance de froid et de chaud m’avait inspiré et j’allais prendre mon homme à son propre jeu en lui donnant ce qu’il voulait en apparence mais en le lui gâchant. J’adore faire des plans sur le long terme, je me sens comme une génie du crime, un être machiavélique. Je me doute que c’est beaucoup de mise en place pour peu de résultats mais chacun ses fantasmes. L’élaboration en elle-même est une source de plaisir.
Première étape, j’allais le faire baisser sa garde. Nous allions finir la période de chasteté en cours comme si de rien n’était ; surtout qu’Halloween était moins d’une semaine et qu’altérer mon plan aurait bouleversé trop d’éléments déjà en place. Pour éviter qu’il ne se méfie trop j’allais tout de même lui administrer une punition standard.
Deuxième étape, le rendre idiot, comprenez lui accorder une phase de sexualité intensive d’environ 2-3 semaines. Certes il allait râler en voyant se profiler le piège mais n’étant qu’un faible homme soumis (double pléonasme) il n’allait pas pouvoir résister ; et puis ce n’est pas comme s’il avait vraiment le choix, j’allais le forcer à se masturber matin et soir jusqu’à la jouissance, avec une option pour des jeux vanilles en soirée. Si vous voulez mettre un homme à genoux vous n’avez qu’à le priver de ce qu’il veut ou au contraire le lui donner à l’excès. À vrai dire je ne suis pas certaine qu’il y ait une situation avec moi où un soumis ne finit pas à terre, c’est un peu dans la description du job.
Troisième étape, le choc thermique. Une fois le plaisir redevenu une habitude j’allais l’en priver à nouveau. Les premiers jours allaient être infernaux, ceux suivants également, et c’est là que je comptais frapper le plus fort ; il allait s’en rappeler longtemps.
Ça n’a d’ailleurs pas manqué, début décembre, après 2 semaines de chasteté terribles je lui ai dit que j’envisageais d’exaucer son voeu en guise de cadeau de Noël. Evidemment dans un premier temps il a été intéressé puis a demandé de quel voeu je parlais. Lorsqu’il a compris que je faisais référence à l’allongement de ses périodes de chasteté, devinez quoi ? Il n’était plus très chaud. C’est donc avec un sarcasme non-dissimulé que je lui ai ressorti tout son argumentaire. Les rôles s’étaient inversés pour mon plus grand plaisir. Il m’avait fallu attendre 1 mois et demi pour avoir ma vengeance mais elle a eu un gout très agréable. Et si vous voulez le mot de la fin sachez qu’il a été privé de sa libération pour Noël mais qu’il y a eu droit pour le 1er de l’an après avoir promis de ne plus jamais insister (soit presque 6 semaines sans jouir après 3 semaines d’excès). Ses premiers orgasmes ont été rapides et douloureux je peux vous le garantir ; il faut du temps à un homme pour se remettre d’une période de privation. Le pire c’est que je crois qu’il a apprécié l’expérience.
D’une manière générale lorsqu’un soumis devient trop endurant à une pratique il est souvent utile de l’en priver pendant un temps pour le laisser reconstituer sa sensibilité. Ou dans le cas de la chasteté d’abuser du plaisir. Parce que si vous n’y faites pas attention avec le temps vous risquez de devoir monter en intensité dans vos pratiques ce qui les rend bien plus dangereuses. Sans un minimum de planification la relation dont vous avez la responsabilité ne tiendra jamais la distance. Evidemment faire une pause avec une pratique ne signifie pas mettre la soumission entre parenthèses, j’utilise d’autres moyens de punition, mon homme ne doit jamais oublier quelle est sa place.
Bien entendu les soumis ont rarement ce genre d’impératif en tête donc râlent si je ne leur « impose » pas leur jeu préféré pendant quelques semaines, ils sont de vrais enfants. Mais être dominant signifie assurer l’équilibre entre ce que les soumis veulent, ce qu’ils méritent et ce qu’ils peuvent subir.
Une fois séchée j’ai attrapé les habits que j’avais préparés. Désolé d’avance mais nous étions le weekend donc je n’avais rien pris d’extravagant, le confort avant l’originalité, la seule exception étant la lingerie puisque j’apprécie en porter ; pas pour l’exhiber, au contraire je préfère être la seule à savoir ce que je cache, cela me donne davantage de confiance en moi. J’ai donc mis un joli bustier noir et une culotte assortie que j’ai recouverts d’un pantalon noir et d’un pull en cachemire bleu marine.
Après m’être coiffée et maquillée je suis retournée dans le salon où mon homme m’attendait encore entravé. J’avais encore les ongles à rafraichir mais pourquoi le faire moi-même alors que j’avais un soumis sous la main ? De toute façon cela pouvait attendre l’après-midi, surtout que j’allais pouvoir le jouer comme une carte « récompense ». Encore fallait-il que mon homme fasse quelque chose pour le mériter ce qui, vu son état d’esprit versatile, n’était pas gagné.
Pendant un moment j’ai fait exprès de l’ignorer en allant jusqu’à lui marcher dessus comme si de rien n’était.
Après plusieurs minutes de ce cirque je me suis exclamée alors que j’avais les 2 pieds sur son ventre :
— Oh ! Pardon, je t’ai confondu avec une carpette.
Etant d’humeur joueuse il a répondu :
— Tu n’as pas à t’excuser, c’est moi qui suis en tort, je ressemble trop à une carpette donc faire la différence n’est pas évident.
— Ça ne te dérange pas que je reste là ?
— Pas le moins du monde.
J’ai posé une main sur un meuble adjacent, pour l’équilibre, puis j’ai fait voler une pantoufle sur le côté avant de poser un pied en travers de son visage. Mon intention était de l’énerver mais pour l’instant cela semblait lui plaire. Il faut dire que j’avais des chaussettes plutôt douces donc cela devait lui faire comme un massage. Surtout après les gifles qu’il s’était prises.
J’ai bougé mon pied pour jouer avec son nez puis j’ai glissé vers les yeux, il a commencé à réagir.
— Je t’énerve ?
— Non, jamais.
— Vraiment ?
Je me suis mise à lui donner de petits coups en travers du visage avec le plat du pied .
— Toujours pas ?
— Non, au contraire je suis au paradis.
J’ai recouvert sa bouche tout en utilisant mes orteils pour lui boucher le nez ; évidemment ce n’était pas parfaitement hermétique mais c’était une gêne amusante.
— Tout va bien ?
Il a hoché la tête en gémissant. J’ai retiré mon pied et il en a profité pour prendre une grande inspiration et dire :
— Bien sûr que ça va, il n’a rien de difficile à ça. Là tu sors de la douche donc tu sens le propre, il fallait le faire en rentrant du sport là ça aurait été plus marrant.
Je suis restée interloquée.
— Je rêve ou tu critiques ma façon de faire ?
Il a eu un moment d’hésitation, j’en ai profité pour me mettre de part et d’autre de sa tête, toujours debout, et bien que je ne portais pas de jupe je crois que l’angle de vue l’intéressait ; après tout il était un homme nu immobilisé sur le sol avec une femme en position de force au-dessus de lui, de quoi ravir le plus exigeant des soumis.
Il a dit en pesant ses mots :
— Je ne critique pas. Je constate. Pour t’aider.
— Ouais, et moi je vais t’aider à rester à ta place on va voir si tu apprécies.
Il a souri.
— Je crois que j’ai encore perdu une occasion de me taire.
— Je ne te le fais pas dire.
Je lui ai mis un collier et une laisse puis je l’ai détaché du reste de ses liens.
À peine l’avais-je libéré de son carcan qu’il a bondi, tendant la laisse à son maximum, pour ramasser la pantoufle que j’avais lancée sur le côté. Avant que j’ai pu comprendre ce qui se passait il me l’avait rapporté à mes pieds. Il semblait être plutôt fier de son action, il faut dire que la plupart des soumis sont passionnés dans ce qu’ils font. En récompense je lui ai laisse le privilège de la remettre à mon pied avant de le diriger vers la salle de bain.

La suite par ici…


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Week-end avec 3 soumis juin 2014 #43 : libération, nouvelle bêtise et dilatation

Hello 🙂

TL;DR : Nouveau mois, nouveau planning. Cette fois-ci je vais tester le rythme de 2 posts par semaine : le lundi et le vendredi. On verra bien si c’est mieux pour moi.

Version longue : Deuxième post de la semaine ! ! ! Suis-je malade ? Et non 😀
J’ai simplement trouvé un moyen de me motiver à respecter les délais.
Ceux qui suivent l’activité vidéo-ludique savent que Nintendo a sorti un jeu cette semaine, le genre totalement barré à base de tentacules et d’éclaboussure de … peinture … Vous vous attendiez à quoi ? 😛 Vous regardez trop de hentaï  … qui fait dire « mais c’est complètement débile comment on peut aimer jouer à ça ? ».
Il se trouve que les personnes qui essayent ont toutes la même réaction « c’est génial et addictif  ! » 🙂
Je n’échappe pas à la règle et je me sers de cette addiction pour me fixer des objectifs.
Donc temps que ça durera vous aurez les posts à l’heure !
Si ça vous intéresse la vidéo de présentation du jeu est par là

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Sommaire
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Pour commencer un résumé de la situation :

Je m’étais mise en tête d’initier mon plus jeune soumis au plaisir d’être sodomisé par sa dominante. Pour le préparer en douceur j’avais prévu tout un programme de travail anal. Mon idée était de le mettre en situation pour qu’il se fasse une idée plus précise de ses préférences, ce que je pourrais mettre à profit lors des séances suivantes.
J’avais ouvert le baptême par un lavement préparatoire et, pendant qu’il le retenait, je m’amusais avec mes autres soumis. Mon plan était trop parfait pour se dérouler comme prévu vous vous en doutez bien.
Après ma pause de milieu de journée je ressentais le besoin de chercher le conflit, non pas pour évacuer un stress mais au contraire le créer. Il est assez paradoxal de vouloir revenir à un état de tension supérieur après s’être reposé et pourtant j’ai souvent cette envie, j’alterne les phases de repos et celles où je cherche la violence.
Les soumis ont parfois du mal à appréhender le concept de violence « ex nihilo ». Pour eux la seule raison d’être brutal est de vouloir évacuer un stress, ils imaginent que nous autres dominatrices sommes frustrées et aigries, que nous avons besoin de nous venger des hommes pour une raison ou pour une autre.
La situation n’est pourtant pas si simple, l’envie de violence peut être purement d’origine sexuelle.
Pour donner une explication sommaire, il existe dans la psyché un mécanisme qui peut déplacer un conflit vers une représentation symbolique. La psychanalyse appelle ça un déplacement. Certains actes peuvent sembler paradoxaux ou sans fondement et pourtant être dans une chaine de cause/conséquence. Freud l’a décrit par l’exemple d’un garçon qui s’était mis à avoir peur des chevaux (ce qui était très handicapant à l’époque vu qu’il y en avait dans toutes les rues), le problème sous-jacent étant un conflit avec son père. La psyché n’ayant pu gérer l’attachement aux parents et leur rejet simultané il y avait eu un déplacement sur un symbole, dans ce cas précis les chevaux. Pour régler la phobie il fallait uniquement régler les problèmes familiaux.
Pour en revenir à mon envie de violence. Chez nous, les femmes, le comportement reproductif est influencé par deux mouvements primitifs contraires.
D’un côté la recherche active de partenaires, une partie de notre instinct voudrait nous pousser à être en permanence enceinte, question de survie de l’espèce. Les hommes ont la même envie, coucher à tout va.
Là où nous divergeons c’est sur la sélectivité des partenaires. Nous ne pouvons avoir des enfants que sur une relative courte période de notre vie, il nous faut donc consacrer notre précieux temps qu’aux mâles les plus optimaux.
Sur le plan instinctif nous sommes déchirées par une dualité entre quantité et qualité.
Si vous rajoutez par-dessus la tentative du conscient de limiter notre nombre d’enfants pour des raisons sociales vous obtenez un déséquilibre. Il n’est absolument pas naturel pour une femme de vouloir se limiter à 2 ou 3 enfants sur toute une vie, notre partie la plus primitive ne peut pas l’accepter.
Un des moyens que peut trouver la psyché pour gérer ce conflit est de satisfaire le désir de partenaire par la recherche d’un caractère associé à la gent masculine, en l’occurrence la brutalité. En étant violente je ferais en quelque sorte entrer en moi la masculinité dans un simulacre d’acte sexuel. Un palliatif suffisant pour satisfaire mon instinct.
Je m’approprierais symboliquement le sexe masculin en exprimant un de ses symboles.
Le sujet est intéressant, même si je suppose qu’il est trop technique pour passionner beaucoup de monde. En tout cas gardez en tête que ce n’est qu’une explication parmi d’autres, selon les personnes les réactions sont différentes, il ne faudrait surtout pas généraliser.
Tout ça pour dire que je peux vouloir être violente sans vouloir décharger un stress ou vouloir me venger des hommes. Au contraire il faut l’analyser comme une envie de prendre du plaisir avec le soumis. Simplement cette envie est déplacée sur un autre terrain.
Il n’est pas intuitif de voir un coup comme l’envie de fusionner avec l’autre et pourtant ça peut l’être. Il n’y a rien de négatif dans ma démarche.
Quoi qu’il en soit, à ce moment-là j’avais besoin de chercher de la violence physique et comme il faut le faire avant toute activité intense je m’étais échauffée en me faisant la main sur mon soumis le moins endurant, Chouchou.
N’y voyez pas une critique envers lui, je sais qu’il fait des efforts ce qu’il peut sur ce terrain, son utilité principale est ailleurs. Il sait satisfaire d’autres de mes envies. Simplement j’avais besoin d’une activité physique exigeante et je savais que seul Chétif allait pouvoir m’offrir ce que je recherchais.
La fessée basique avait néanmoins dégénérée en correction à la brosse après des confessions honteuses. Je l’avais « spécialement motivé » à me révéler des secrets pour l’humilier mais je ne m’étais pas attendu à si gros et j’avais dû agir en conséquence.
En faisant le bilan j’étais plutôt contente de notre échange même si je ne m’étais pas encore assez « remplie » de méchanceté. Je continue avec l’analogie sexuelle puisqu’elle est assez parlante. Mes envies de violences sont comme un réservoir à remplir, il faut que je fasse monter la jauge jusqu’à un certain niveau pour être satisfaite.

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Je me suis levée en pointant le sol.
— Chouchou, allonge-toi sur le ventre. Tu vas te masser les fesses avec vigueur. Et j’ai bien dit « avec vigueur », si tu les caresses je reprends la brosse pour d’apprendre la différence.
— Oui, maitresse. Tout ce que vous voulez.
Après une fessée à la brosse il est important de frotter les fesses du soumis une fois le sermon final délivré, non seulement pour lui faire mal mais surtout pour réduire les risques qu’il ait des bleus. En milieu de week-end il serait dommage d’avoir un soumis avec des fesses déjà trop marquées, je ne voudrais pas avoir à réfréner mes coups à cet endroit pour la suite des événements.
En temps normal je procède au malaxage moi-même mais cette fois-ci je n’avais ni l’envie ni le temps. Si je voulais passer à plus violent avec Chétif je devais le faire de suite, ensuite j’allais devoir concentrer mon attention sur la sodomie du Chiot et je ne pourrais plus. D’ailleurs pour sa sécurité il fallait mieux que j’en finisse avec ma phase « violente ».
J’ai regardé ma montre, cela faisait bientôt 15 minutes que je forçais le Chiot à lutter contre les contractions d’expulsion que lui infligeaient ses entrailles. Il avait été bien plus calme que la première fois, il ne m’avait pas dérangé pendant la deuxième phase de la fessée de Chouchou.
En le regardant de plus près j’ai constaté que son visage était contracté comme jamais et qu’il serrait les poings. En m’approchant de lui j’ai dit :
— Je vais finir par être satisfaite de ton comportement.
Il a répondu en grimaçant de souffrance.
— Merci maitresse.
Je me suis mise de côté pour m’amuser à soupeser son ventre du bout du pied.
— Il a l’air de bien faire son travail ce petit lavement.
— Oui, merci maitresse.
— Mets-toi debout.
Il s’est relevé lentement, mesurant tous ces gestes pour ne pas se laisser surprendre par une augmentation subite de pression. Je l’ai aidé en le prenant par l’épaule.
Etre debout semblait être une position très inconfortable pour lui. J’aurais bien utilisé l’expression « il avait l’air d’avoir un balai dans le cul » mais elle serait un peu trop ironique vu la situation. J’ai repris.
— Tu veux ma permission pour aller te libérer ?
Il a hoché la tête.
— Oui s’il vous plait maitresse.
Vu son expression constipée c’était un euphémisme de dire qu’il avait envie. Comme je ne fais jamais totalement ce que l’on attend de moi j’ai négocié :
— Je ne sais pas si je dois te la donner. Quel intérêt j’y trouverais ?
Il a immédiatement répondu :
— Qu’est-ce que vous voulez maitresse ?
J’ai avancé d’un pas pour être à la limite de le toucher et j’ai répondu sur un ton aggressif.
— Ce n’est pas comme ça que ça marche.
Il a dégluti en fermant les yeux, en l’état actuel des choses il était prêt à tout me donner pour obtenir la permission d’aller se soulager. Une larme a coulé le long de sa joue.
— Je vous présente mes excuses, maitresse. Je ne dois pas me montrer ingrat envers vous. Je devrais pourtant savoir que, même si je vous donne tout ce que je peux, ça ne suffira même pas à mériter votre dédain. Vous êtes si généreuse envers moi qu’il est insultant de vouloir négocier mes intérêts.
Il était adorable. J’ai mis mon index sur ses lèvres pour le faire taire.
— Shhhh c’est bientôt fini ne t’inquiète pas. Fais tout ce que je dis et tout ira bien.
Avoir un homme qui se décompose devant moi alors que je suis en position de force est tellement satisfaisant. Il était obligé de me supplier s’il voulait obtenir le sésame tant attendu et je pouvais dicter n’importe quelle condition. Si j’avais pu faire durer ce moment pendant des heures je l’aurais fait cependant il aurait été déraisonnable de le faire. Je ne devais pas tenter le diable.
Avec bienveillance je lui ai dit :
— Tu peux y aller.
Il a poussé un soupir de soulagement tel que j’aurais pu le confondre avec un orgasme. J’imaginais que la libération du lavement allait lui faire un bien fou. Après un tel traitement la vie allait lui paraitre bien plus belle.
— Merci maitresse.
Il s’est retourné, prêt à décamper.
Malgré ma décision de ne pas le torturer davantage je n’ai pu retenir une dernière envie. J’avais vraiment envie d’être méchante je ne pouvais m’en empêcher.
— Stop !
Il m’a regardé l’air inquiet. De la main je lui ai fait signe de revenir vers moi. J’ai pris un air mi-contrarié mi-amusé.
— Je suis gentille comme tout avec toi et c’est comme ça que tu me remercies ? Tu veux que je double le temps et le volume ? Parce que je le peux.
Il a répondu en regardant ses pieds.
— Euh, non maitresse. Je suis reconnaissant de tous les efforts que vous faites pour moi et de votre gentillesse. Je pensais vous avoir dit « merci » mais je n’ai pas dû assez articuler, pardon.
— Tu l’as dit. Ce n’est pas ça que tu as oublié. Tu crois qu’un simple merci peut suffire à rendre hommage à mon incommensurable bienveillance ?
— Non, bien sûr maitresse. Votre permission représente tellement pour moi que j’ai été submergé par l’émotion. Je n’ai pas l’esprit très clair en ce moment. Je vous présente mes excuses.
Il était en train de se demander dans quel pétrin il s’était mis. Il n’essayait même pas de discuter mes affirmations, il avait trop à perdre pour ça.
Prise d’un élan de compassion, ou de raison, je l’ai libéré de cette contrainte.
— Ça ira pour cette fois, embrasses mes pieds en me remerciant et je passerais sur ton attitude irrespectueuse.
— Merci, maitresse. Vous êtes trop gentille je ne vous mérite pas.
Il s’est mis à genoux devant moi pour honorer mes pieds.
— Merci, maitresse.
Après sa première tentative j’ai dit avec autorité :
— Plus long le baiser. Tu ne veux pas bâcler ton travail n’est-ce pas ? Parce que sinon ça va durer longtemps. Ce n’est pas moi qui en souffrirais le plus …
— Non, maitresse. Merci de me laisser une seconde chance.
Avec le stress les douleurs dans son ventre devaient s’amplifier, il savait que c’était le dernier obstacle avant le soulagement, il devait tenir bon. La coopération a l’excès était la seule porte de sortie à sa disposition.
Après avoir embrassé à nouveau mes pieds il a levé les yeux pour chercher mon approbation.
Je lui ai fait signe de la tête d’y aller ce qu’il n’a pas tardé à faire.
J’étais plutôt contente de lui, malgré son inexpérience il faisait de vrais efforts pour suivre mes directives même lorsque je me moquais de lui. J’apprécie les soumis discrets et efficaces.
Après avoir regardé le Chiot détaler en se tenant les fesses je me suis tournée vers Chouchou pour vérifier qu’il était toujours aussi volontaire pour malaxer ses fesses meurtries. J’ai été rassurée en constatant que c’était le cas, il enchainait grognements et gémissement mais n’avait arrêté de se masser malgré la douleur. Je devais l’avoir intimidé suffisamment pour le motiver à m’obéir.
Mon plan était clair je le savais, je devais passer à Chétif pour m’amuser avec des jeux plus intenses, pourtant il m’en fallait encore plus. À entendre Chouchou gémir je n’avais qu’une envie, participer. Je suis comme ça, si je peux faire mal il faut que je le fasse, je ne peux pas laisser les autres me remplacer, appelez ça de l’égoïsme. La douleur c’est moi et personne d’autre.
J’ai retiré mes sandales et je suis montée pieds nus sur son dos. Pour qu’il ne se méprenne pas sur mes intentions j’ai rapidement commenté :
— Ne te fais pas d’idées déplacées, ton misérable comportement ne t’a pas fait gagner le droit d’être récompensé par du trampling ne rêve pas. Tu es même très loin de l’avoir mérité. Je veux juste te rappeler ce que tu rates en étant un mauvais soumis.
— Bien, maitresse. La pire des sanctions est encore de vous voir déçue par mon comportement.
J’ai pris sa réponse comme une mise au défi de trouver pire comme punition.
Il a sursauté lorsque un de mes pieds a heurté ses mains, je venais de l’avancer sur ses fesses. D’un mouvement non-équivoque je lui ai fait comprendre que je voulais qu’elles dégagent. J’étais revenue sur ma décision, j’allais finalement m’occuper de ses fesses moi-même, qui plus est à l’aide de mes orteils.
J’ai fait signe à Chétif d’approcher pour qu’il me serve de point d’appui, je voulais pouvoir déplacer mon poids sur les fesses de Chouchou s’en avoir à me soucier de mon équilibre.
Le piétinement des fesses post-punition ne fait pas partie de mes habitudes mais j’avais eu une envie subite d’essayer, parfois il faut savoir écouter son instinct.
J’ai trouvé qu’il était plutôt sympathique de donner des coups de pieds dans des zones déjà bien marquées par la punition à la brosse, à chaque fois Chouchou grognait de déplaisir. Je mélangeais plaisir et douleur dans une nouvelle configuration et il semblait l’apprécier.
Alors que je révisais mentalement la suite du programme il m’a interrompu.
— Maitresse, je crois que je vais faire une bêtise si vous continuez.
Je suis restée interloquée quelques secondes, je n’avais pas anticipé que ce genre de pratique pouvait mener à l’orgasme. Je savais qu’il était fétichiste et qu’un massage de mes pieds nus sur ses fesses rougies allaient provoquer des sensations intéressantes mais pas qu’elles le seraient à ce point.
D’ailleurs j’en profite pour le rappeler, une cage de chasteté n’empêche pas de jouir, juste de bander sans avoir mal et de se masturber. Si le soumis est suffisamment excité il peut toujours atteindre l’extase par d’autres voies. Le plaisir c’est essentiellement dans la tête.
En temps normal j’aurais arrêté mes stimulations pour ne pas le faire fauter, il n’est pas bon qu’un soumis soit satisfait en plein milieu d’un jeu, il perd la motivation pour la suite, mais j’étais dans un état d’esprit « passionné » et je voulais jouer avec le feu.
— À vraiment ? Ne t’inquiète pas j’ai une solution simple à te proposer : tu te retiens.
Il a répondu avec une pointe de sarcasme dans la voix.
— Je ne suis pas sûr que ce soit possible, maitresse.
J’ai continué à jouer à l’idiote.
— C’est pourtant la solution qui concilie le mieux les objectifs : je m’amuse et tu ne prends pas de plaisir. C’est la meilleure solution pour moi donc elle est parfaite pour toi aussi. Ton confort ne va pas passer avant le mien non plus !
Pour le mettre davantage mal à l’aise j’ai rigolé avec naïveté. Je m’amusais comme une petite folle. Je n’arrêtais pas de me dire « encore une provocation tu arrêtes ! ». C’était si amusant d’imaginer l’inconfort qu’il avait à se retenir de jouir malgré l’envie. Il a continué d’implorer ma clémence.
— Pitié maitresse. Je suis trop faible.
Je suis restée ferme sur mes positions comme une vraie peste capricieuse.
— Lorsque je donne un ordre, surtout lorsqu’il est aussi simple que ça, qu’est-ce que j’attends comme réponse ?
Il a répondu dans un soupir.
— À vos ordres, maitresse, qu’il en soit fait selon vos désirs.
Pour l’aider à retenir la leçon j’ai redoublé l’intensité du massage sur ses fesses. Son corps frissonnait tant et plus, il devait être si près de la bêtise. Le pouvoir que j’avais au bout des doigts, des orteils plutôt, était si fort, bien plus que ce que j’avais imaginé. J’avais la ferme intention de rajouter ce jeu à mes pratiques habituelles.
Pour l’humilier davantage je lui ai reproché son attitude.
— Si tu veux mon avis c’est ton abus du fétichisme qui te rend aussi faible. Heureusement que je vais mettre mon nez là-dedans. Ça te fera du bien. On travaillera pour trouver le point d’équilibre, celui où j’ai tous les avantages et où tu n’as rien.
Oui, j’ai une conception particulière de l’équilibre soumis/domina. Après tout ils ont déjà la chance de m’avoir je ne vais quand même faire des concessions supplémentaires ! (c’est de l’humour, pas ma position réelle, je préfère préciser).
Tout ce que vous voulez, maitresse, mais s’il vous plait arrêtez.
— De ? Je ne vois pas où est le problème. C’est toi qui dois arrêter de prendre du plaisir, pas moi qui dois arrêter quoi que ce soit. Ça serait un comble que j’ai à faire des efforts tout de même ! Quelque chose d’aussi insignifiant que le plaisir masculin n’est pas dur à contenir, arrête de te moquer de moi.
Allez dire ça un soumis contraint à la chasteté depuis des semaines … C’était si jouissif d’être cruelle.
Alors que je m’apprêtais à arrêter de le tourmenter son corps a été parcouru par une série de contractions. « Oups ! » Je n’avais pas de quoi être fière de moi, je n’étais pas plus capable de retenir mes envies que lui.
Au bord des larmes il s’est confondu en excuses. Au moins j’avais toujours le dessus, littéralement. Je me suis moquée de lui.
— Encore la preuve que tu n’es qu’un putain de sale pervers.
Entre deux sanglots il a dit.
— Pardon, maitresse. J’ai essayé, ce n’est pas ma faute.
J’ai donné un coup de pied supplémentaire sur ses fesses, il s’est repris.
— Pardon, maitresse, je voulais dire tout est ma faute. En totalité et uniquement ma faute.
Je suis descendue de son dos.
— Dis-moi tu les enchaines vraiment en ce moment.
— Je mérite d’être puni je le reconnais.
— Tu le seras, et sévèrement.
J’ai réfléchi un instant.
— La règle plate sur le sexe fera l’affaire. À pleine force sur le gland. Une cinquantaine de coups devrait avoir un effet éducatif suffisant. Et je ne demande même pas ton avis.
L’annonce de cette punition l’a refroidi, d’ailleurs moi aussi j’ai instantanément pensé à nouveau « oups », j’avais vu un peu gros. Pour ma défense j’avais été prise par l’euphorie du moment, et puis c’est lui qui avait fait la plus grosse bêtise ne me regardez pas comme ça !
Il fallait vraiment que je passe à Chétif, lui seul allait pouvoir combler mes envies.
Peu importe que ma menace soit disproportionnée, de toute façon je ne punis jamais l’éjaculation des soumis sur le moment, je les laisse récupérer pour qu’ils aient le temps de voir venir les ennuis, qu’ils puissent se morfondre dans leur culpabilité. Je n’aurais qu’à lui accorder une remise de peine plus tard en la faisant passer pour de la gentillesse, je pourrais même le faire remercier, ça serait marrant. Au pire je n’avais pas dit que la punition serait appliquée en une seule fois, j’allais pouvoir la découper pour la rendre réaliste.
Lui parlant toujours avec dédain j’ai rajouté :
— Reste-là. Dans ta saleté comme un porc. Quoi que, non, roule-toi dedans. Ramasse-la et étales-là sur ton corps. Tu ne mérites pas mieux. Espèce de gros dégoutant d’éjaculateur précoce.
— Merci, maitresse. Vous êtes trop bonne envers un minable comme moi.
— Je ne te le fais pas dire !
Le Chiot est revenu l’air soulagé, après 15 minutes de lavement vous voyez la vie sous un autre angle, il a marqué un temps d’arrêt en voyant Chouchou couvert par les marques de sa culpabilité. Il s’est avancé en se retenant de montrer sa propre satisfaction de peur d’être le prochain sur la liste.
Je lui ai fait signe d’approcher, une fois à portée j’ai attrapé sa cage, il a eu le réflexe d’essayer de reculer, je lui ai lancé un regard noir.
— N’essaye même pas de me priver de ce qui est à moi
Il a baissé les yeux et s’est avancé. J’ai inspecté sa cage, elle était propre, trop pour que ce soit honnête, il avait dû la nettoyer avant de revenir pour cacher l’excitation de la libération. Vu ce que je venais de faire à Chouchou une telle initiative avait été une bonne idée.
Je l’ai relâché.
Alors tu te sens mieux ?
— Oui, merci maitresse, je me sens libéré d’un poids, plus léger. Tout ça grâce à votre généreuse permission. Encore merci.
— Bien. Et ne t’inquiète pas j’ai un gros gode-ceinture prêt à venir combler la place qui s’est libéré.
Cette perspective l’a rendu nerveux. J’ai continué.
— Mais pas tout de suite. Il nous reste encore quelques étapes préparatoires. Tu es prêt ?
— Pour quoi ? Maitresse.
J’ai le fixé avec un air dubitatif.
— Tu as besoin de le savoir pour répondre ? Ça changera quoi à ta réponse ?
La question l’a embarrassé, il venait de se faire prendre en faute comme un bleu.
— Beh, euh. Pardon, maitresse. J’avais oublié que je ne dois pas poser de questions débiles et faire perdre du temps aux personnes qui me sont supérieures. Je vous présente mes excuses, c’est sorti tout seul.
J’ai gloussé à son choix de mot.
— Ironique non ? La leçon que je viens de te donner était justement que tu apprennes à te retenir.
J’ai pris sa cage en main pour serrer ses bourses avec force.
— Que ce soit devant…
Je l’ai relâché pour lui mettre une claque sur les fesses.
— Ou derrière…
Pour finir je lui ai mis une gifle qui lui a laissé une marque bien visible sur la joue.
— Ou encore en haut… La capacité à se contrôler fait partie des compétences que l’on attend d’un bon soumis.
Il a inspiré profondément avant de répondre en souriant.
— Je vais « retenir » la leçon cette fois, maitresse. Et … Je … Je ne vais pas manquer à une autre de mes obligations.
J’ai plissé les yeux, je ne voyais pas où il voulait en venir.
— Respecter sa dominante est important. Je dois vous obéir sans exiger que vous vous expliquiez, je l’ai bien compris. J’aimerais avoir la chance de vous prouver à quel point je vous respecte en assumant mon erreur. Est-ce que … Est-ce que je pourrais être puni pour la familiarité dont j’ai fait preuve ?
J’étais tout aussi surprise que contente. Je trouve adorable un soumis qui vient spontanément réclamer son dû après s’être mal conduit. À court terme cela peut vous paraitre débile de demander à être puni, je ne l’aurais même pas fait de mon propre chef, et pourtant il marquait des points. Je n’oublie pas ce genre de comportement.
J’ai dit :
— Mets-toi à genoux. Comme je sais que tu aimes bien ma main je vais te coller quelques gifles pour t’aider à expier ta culpabilité. Elles devraient te faire du bien.
Merci maitresse, je les ai bien méritées. Encore pardon de vous forcer à me punir.
— Je m’attendais à devoir le faire avec toi. Par contre je suis plutôt fâchée de devoir discipliner autant des soumis qui se prétendent expérimentés.
Chouchou n’osait même plus regarder dans ma direction, il avait compris que ma pique lui était adressée. Le Chiot, quant à lui, aurait dû se sentir flatté que je le présente en exemple de bon comportement mais il était trop occupé à redouter ma main pour faire attention à ce que je disais. Il la regardait se balancer avec inquiétude.
Il pouvait la craindre, je n’avais pas la moindre intention de le ménager, bien au contraire ! Dès la première gifle il en a eu la certitude.
J’avais apprécié qu’il se montre volontaire, cependant sa demande n’aurait pas eu de valeur si l’épreuve censée me prouver sa détermination n’était que trop facile. Je me devais de lui fournir une correction adéquate.
J’en rajoute, je ne lui ai mis qu’une petite vingtaine de claques, pas de quoi démolir un soumis même débutant.
Une fois la sentence appliquée je lui ai demandé :
— Ça va mieux.
Il a essuyé une larme qui lui coulait sur la joue.
— Oui, merci maitresse.
J’ai dit avec un grand sourire hypocrite :
— Tu es prêt pour la suite cette fois ?
Il a répondu « Oui. À 100 % », en essayant de sourire mais finissant en grimace. Je crois que les muscles de ses joues n’ont pas aimé être sollicité à ce moment-là.
— Je disais donc, le lavement était pour te préparer au strapon mais ce n’est pas encore suffisant. Tu as désormais de la place mais il va falloir agrandir le passage sinon je ne pourrais pas m’amuser. Tu es bien trop étroit pour ce que j’ai prévu de faire. On va devoir te dilater un peu.
Le terme a semblé lui faire peur, je rappelle qu’il découvrait ces jeux. Qu’il se rassure, je ne comptais pas lui faire du mal pour autant. Nous allions nous arrêter à un survol des possibilités. Selon ce qu’il aimerait nous approfondirions les pratiques lors des séances suivantes.
Pour le motiver à me suivre je l’ai provoqué :
— Ne fais pas la fillette, c’est une question d’égalité. Nous aussi nous subissons des rituels douloureux. Tu crois qu’une épilation du maillot est agréable ? Non. Pourtant nous la faisons ; nous assumons nos obligations. Toi tu es soumis, tu assumes les contraintes qui vont avec. L’équation est simple : un gode-ceinture doit être disproportionné sinon il n’est pas marrant donc tu dois accepter que ton cul soit capable de se dilater.
Il m’a regardé avec un air gêné.
— C’est … Honnête, maitresse, et surement moins douloureux que de ne pas le faire …
J’ai eu l’air surprise.
— Je n’ai pas à me fâcher pour obtenir ce que je veux ? C’est nouveau ça ! Tu es bien raisonnable dis-moi. Je vais finir par croire que tu as été une femme dans une vie antérieure …
Je crois qu’il a rougi, difficile à dire vu l’état de ces joues. Il a répondu :
— Si c’est le cas j’ai dû faire de vilaines choses pour être condamné à me réincarner en homme.
Il était adorable. Sur le moment j’aurais préféré qu’il me donne des raisons de le frapper mais il rentrait définitivement dans la catégorie des soumis à garder.
— Je ne veux même pas savoir.
J’ai fouillé dans le sac qui lui était destiné, j’ai sorti un truc informe noir relié à un tube souple et une poire en plastique. On aurait dit une ne sorte de brassard pour prendre la tension mais en plus petit.
— Ceci est un plug gonflable. Il sert à travailler le cul des soumis et le rendre utile à quelque chose.
Je me suis lancée dans une démonstration dans le vide.
— Dégonflé il rentre facilement dans le soumis. Tu l’enfonces bien puis tu le gonfles.
De mon autre main j’ai pressé à plusieurs reprises la poire de gonflage.
— Lorsque tu atteins le point d’inconfort tu attends que le corps s’habitue puis tu augmentes la pression encore, et ainsi de suite. Comme ça après quelques semaines tu pourras accepter des godes-ceintures d’une taille décente.
Il a semblé pensif, je crois qu’il comprenait que je ne plaisantais pas lorsque je lui avais montré ma collection de strapon plus tôt dans la journée. C’était vraiment des jouets utilisés pour sodomiser des soumis et pas simplement des accessoires de décoration pour faire peur. Tout ça devenait très réel. Il était encore trop novice pour eux mais il se voyait déjà y passer d’ici quelque temps.
J’ai de nouveau fouillé dans le sac pour en sortir un deuxième.
— Avant de partir je te laisserais celui-là, pour que tu puisses t’entrainer quotidiennement chez toi en préparation des jeux de la prochaine fois. À moins que tu ne sois pas un soumis dévoué et prévoyant ?
Si, maitresse. Je le ferais. Je veux faire tout ce que je peux pour vous être utile.
— Pour te « motiver » je t’ai choisi un modèle qui fait aussi des vibrations. Après quelques jours de chasteté tu comprendras mieux l’intérêt de ce détail.
J’ai reposé le second modèle pour reprendre le premier.
— Aujourd’hui on va donc te travailler un peu. Je mesurerais tes résultats et je les comparais à ceux de la prochaine fois. Parce que je ne te fais pas totalement confiance et je veux être sûre que tu t’améliores. Nous tiendrons à jour un tableau de tes mesures comme ça tu pourras voir tes progrès. Je ne te demande pas d’y aller vite, bien au contraire, mais il faut que ce soit régulier.
D’accord, maitresse. J’en ferais un peu tous les jours je le promets.
— Je te le mets ou tu préfères me montrer la dextérité avec laquelle tu t’enfonces des trucs dans le cul ?
Il a eu un sourire gêné en tendant la main. Je lui ai également donné un tube.
— Surtout n’hésites pas à mettre des tonnes de lubrifiant. Ça n’enlève rien aux sensations bien au contraire. Pas besoin d’être radin ça ne vaut pas cher. Tant pis si ça coule par terre, tu nettoieras après.
Il s’est accroupi et avec maladresse a tenté de se l’enfoncer dans les fesses, sans y arriver, ce qui m’a fait rire. J’ai mis ça sur le dos du stress. Ce qui ne m’a pas empêché de me moquer de lui.
— Tu n’arrives pas à trouver l’entrée ? C’est handicapant pour un homme de ne pas savoir viser les trous étroits … Non pas que désormais ta queue ait besoin de ce genre de compétence.
Il n’a pas su quoi répondre. Prise de pitié j’ai attrapé une paire de gants en plastique.
— En position de lavement. Ecarte les fesses avec tes mains.
J’ai remis une dose de lubrifiant sur le plug. Il en avait mis partout a un point difficilement concevable, on aurait dit un bébé apprenant à se servir d’une cuillère.
Avec l’index et le pouce j’ai écarté son sphincter et de l’autre main j’ai enfoncé le plug qui a glissé sans résistance. À l’état dégonflé ce genre de plug est très mince.
Voilà. Ce n’était pas si dur. Assieds-toi pour l’empêcher de ressortir lorsqu’il va se gonfler.
— Merci. Maitresse.
J’ai retiré mes gants et je lui ai donné la poire de gonflement.
— Vas-y. C’est toi qui dois déterminer le maximum que tu es capable d’encaisser pour l’instant. Doucement. Encore une fois ce n’est pas un concours de vitesse. Tu n’as rien à me prouver. Si tu te blesses tu prendras des mois de retard à cause des soins médicaux et crois-moi je te le ferais regretter. Alors ne tente rien d’idiot.
— Oui, maitresse.
— Trouve le premier point d’inconfort et restes-y.
Son expression était figée, toute son attention était déployée pour étudier ces nouvelles sensations et déterminer s’il les aimait. Il devait sentir le plastique se déplier et grossir en lui, repoussant les autres organes au passage.
Pour l’accompagner j’ai dit d’une voix douce :
— Dès que la pression redescend ou devient supportable tu regonfles un coup. Laisse bien ton cul s’habituer à sa nouvelle taille avant de l’agrandir encore un peu. Soit doux avec lui, je me réserve la violence.
Ma phrase n’a pas eu l’air de le rassurer, elle était ironique mais il a douté un instant.
Les plugs anaux gonflables sont très intéressants et apportent des sensations difficiles à reproduire d’une autre façon. Un gode n’est que rarement adapté aux limites du corps, surtout que nous prenons toujours une taille en dessous des capacités du soumis pour des raisons de sécurité. Avec un plug gonflable vous pouvez systématiquement atteindre le max sans danger, il prendra forcément la forme idéale pour plaire au soumis qui lui se sentira rempli.
Si le soumis a la pompe en main il ne risque pas de se blesser. Il peut se mettre à la frontière entre fortes stimulations et danger.
Sans oublier que la prostate et le point G masculin sont à portée, le plug appui dessus autant qu’il peut et les repousse même. Tout à fait le genre de jeu qui peut faire jouir un homme et c’était bien le résultat que je comptais atteindre en laissant le Chiot repartir avec. À terme je voulais qu’il remplace ses masturbations par cette méthode et qu’elle devienne sa seule source d’éjaculation régulière.
Imaginez l’humiliation qu’il ressentirait à être assis sur son plug anal gonflable et vibrant plusieurs fois par semaine, voyant sa queue en cage grossir sans pouvoir atteindre une taille acceptable et pourtant qui coulerait de plaisir. Après quelques mois de ce traitement il ne serait plus le même.
Je n’avais pas peur qu’il faute ce jour-là, le plaisir anal est difficile à accepter pour un homme. Avant de l’atteindre il allait devoir apprendre à se relaxer. Le travail serait dur mais la frustration amenée par la chasteté lui faciliterait la tâche.

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La suite lundi soir 🙂

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