Confession #2 : la découverte de tout un monde

conf2Hello 🙂

J’ai vu les sujets du bac philo et il y en a des sympathiques ^^ « Pourquoi chercher à se connaître soi-même ? ». Il y a beaucoup à dire.

Quoi qu’il en soit j’ai bien bossé ce week-end je vais pouvoir assurer 3 posts cette semaine ! Lundi, mercredi et vendredi. Il y a des trucs intéressants je vous l’annonce 🙂

Le sommaire de cette série de confessions se trouve ici.

Deuxième partie de mes débuts, il n’y aura pas trop d’action encore une fois, étant d’un naturel prudent j’ai mis du temps à passer à la pratique. Ne vous inquiétez pas mes premiers pas réels sont justes derrière.
Je vous avez laissé à l’étape où je mettais en mot mon fardeau pour essayer de le maitriser. Cette phase a été concomitante avec un événement important : la fac, mon indépendance, mon premier logement rien qu’à moi. Si j’ai pu prendre le risque de laisser trainer un journal intime avec des confessions aussi importantes c’est que je vivais seule. Je me suis rendu compte que chez mes parents j’avais toujours été sur la défensive. C’est épuisant d’avoir des secrets, je ne m’en étais pas rendu compte avant de connaitre l’indépendance. Pour m’épanouir j’ai besoin d’avoir mon propre territoire que je maitrise, même envahi par un homme je dois pouvoir y faire la loi. Avoir mon petit nid douillet n’est pas simplement une aide pour mettre en place mes fantasmes c’est un élément de mon équilibre mental.
Je suis retournée chez mes parents récemment pour quelques jours et j’avais un sentiment d’étouffement, le mot doit être trop fort, par moment je cherchais un espace à moi pour me sentir seule. Je ne suis pas asociale j’ai simplement besoin de calme pour me détendre. Je suis en train de penser que lorsque j’aurais des enfants je vais souffrir, je ne pense pas que faire du yoga suffira à assurer ma santé mentale. Chaque problème en son temps.
Je pouvais désormais me laisser aller à expérimenter sans craindre que la porte s’ouvre subitement et que je me retrouve grondée, à devoir donner des explications. Certains aiment l’excitation de risquer de se faire surprendre, pas moi. J’aime le contrôle sur la situation.
Ma liberté est allée de pair avec l’intensification des autopunitions, que j’accepte mes envies ne voulais pas dire que j’allais relâcher la discipline et devenir une paresseuse accro aux orgasmes.
Avant de me retrouver seule j’avais pensé plusieurs fois faire des recherches sur internet sur ce que je ressentais mais je m’étais retenue à cause de la peur de me faire prendre. C’était d’ailleurs une certitude, chercher des termes comme masochisme aurait laissé une trace sur le contrôle parental, je me serais ramassée une fessée dans la foulée et j’aurais été privé de loisirs pendant des mois.
Une fois seule j’ai pu trainer sur internet comme je le voulais et cela a eu un rôle important dans mon épanouissement. Pas tant dans la conception des fantasmes que dans leur acceptation. J’entends parfois dire qu’internet rend les gens pervers, plus extrêmes, modifiant les perceptions et les normes, ce n’a pas été mon ressenti. En surfant sur internet j’ai découvert que je n’étais pas si anormale et ça a été un grand soulagement, une bouffée d’air frais dont je rêvais depuis longtemps.
Il y a de tout sur internet, voire carrément n’importe quoi, de la vidéo soft où l’on voit bien qu’il n’y a même pas un consultant bdsm sur le plateau, aux actrices ratées qui débitent un texte sans conviction, se forçant à rire, surjouant les fessées. Voir une adulte mature en tenue de cheerleader hurlant à la mort après avoir pris une tape sur les fesses me laisse perplexe. J’ai vraiment du mal à comprendre je dois le reconnaitre. D’ailleurs ça me fait penser à un truc que j’ai vu récemment, je ne nommerais pas la personne, je faisais des recherches sur les jeux possibles à distance et je suis inévitablement tombée sur des vidéos de money-mistress. Dans la vidéo à laquelle je pense il y avait une fille face caméra débitant son texte, j’avais l’impression qu’elle lisait une feuille placée derrière. Avoir des trous de mémoire ça arrive à tout le monde mais quand ce n’est pas du direct il faut au moins avoir la politesse de refaire la prise, surtout sur une vidéo de moins de 5 min. C’est vraiment mépriser son public ou vouloir faire du volume que de publier ça. Même les grands acteurs font plusieurs prises avant de trouver le bon ton. Avoir l’air naturel à l’écran ce n’est pas évident. J’imagine sans mal qu’à certains endroits il y avait marqué sur la feuille « rire » vu la spontanéité du résultat. Il faut avouer qu’il y avait un côté comique, elle disait sa phrase puis jetais un coup d’oeil sur le côté puis se mettait à ricaner, dans le genre « à oui c’est là que je dois rire ». J’hésite à vous mettre le lien, je ne voudrais pas lui faire de la pub.
Je suis assez tolérante sur les fantasmes que je ne partage pas mais j’avoue que j’ai atteint une limite. Il y a vraiment des hommes qui se laissent avoir par ça ? Ne vous méprenez pas je n’ai rien contre les filles qui veulent se faire entretenir, je peux comprendre qu’une vie de princesse puisse donner envie, ce que je critique c’est le manque de naturel. Si vous n’êtes pas dominante n’essayez pas de l’être et cherchez un sugar-daddy. Vosu trouverez facilement des hommes pour vous entretenir si vous êtes mignonne. Vous n’avez pas besoin de réciter le dictionnaire des synonymes pour dire à quel point un homme est minable, c’est artificiel et en un coup d’oeil on remarque la supercherie.
Je me demande s’il ne s’agit pas d’une humiliation supplémentaire, que les hommes qui s’engagent là-dedans ne cherchent pas en réalité à se sentir minable en se soumettant à une fille pathétique. S’ils ne veulent pas être inférieur au zéro absolu. C’est une piste à creuser. Si vous faites partie de ces personnes je serais intéressée par un témoignage.
Tout ça pour dire qu’il y a vraiment de tout sur internet et pour revenir au sujet j’ai trouvé des vidéos qui m’ont choquées, dans le sens trop extrême. Vous allez trouver ça bizarre mais elles m’ont rassurées. Dans ma tête j’étais une anomalie, j’avais honte et je me comparais à certains monstres historiques. Je venais de découvrir que même moi j’avais des limites et qu’il y avait pire. Je venais de me rendre compte que je n’étais pas au sommet de la hiérarchie des déviants et que j’étais même plutôt classique. J’insiste pour vous faire comprendre le chamboulement mental que ça a été, tous mes repères ont volé en éclat. J’aurais rencontré des aliens que je n’aurais pas été aussi surprise. C’était ça de ne pas avoir de références, je m’imaginais le pire. J’ai été élevée dans un environnement « sain » en ce que j’ai été protégée des aspects les moins reluisants de la réalité, je n’ai pas découvert le porno à 10ans comme certains, mes accès à internet étaient relativement fermés et surveillés. En soi je suis d’accord, laisser un enfant se confronter lui-même à la réalité n’est pas une bonne solution mais cela implique que derrière il faut l’accompagner. Il ne faut laisser internet et la télé éduquer les enfants mais ne pas les éduquer du tout est pire. Sur le plan de la sexualité j’avais été seule, c’était en quelque sorte ignorer le problème. Je critique mais lorsque je devrai aborder le sujet avec mes enfants je ferai moins la maligne.
Découvrir certaines vidéos jeune m’aurait perturbée, c’est certain, mais d’un autre côté les découvrir à l’âge adulte m’a réconforté sur la normalité de ce que je ressentais.
À bien me rappeler c’est d’ailleurs ça qui m’a poussé à créer un blog, pour laisser une trace pour les nouvelles débutantes, pour qu’elles ne se retrouvent pas aussi seules que je l’ai été. À la base je voulais faire une sorte de mode d’emploi de base pour débuter, j’ai perdu cet objectif en route je pense. Ce blog est polymorphe il a évolué avec moi et réciproquement. Il faut dire que j’ai toujours eu plus de facilitées pour apprendre par l’exemple que grâce à des manuels.
Quoi qu’il en soit j’ai passé des nuits à parcourir le net, je me suis même mise à prendre des notes pour noter les bonnes idées, des idées simples mais qui m’avaient échappées, par exemple utiliser la cire des bougies, c’était si évident et pourtant … J’aurais pu y recourir plus jeune, ça ne laissait pas de traces tant sur le corps que dans mes affaires. Quoi de plus inoffensif que quelques bougies dans une chambre ?
En parcourant les catégories de récits et de vidéos j’ai commencé à délimiter ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas.
Même des vidéos plus extrêmes me fascinaient, je pense notamment à un site qui fait des vidéos de punitions à la cane anglaise très sérieuses (encore une fois je ne ferais pas de pub), il y avait un côté de voyeurisme, je regardais sans rien dire, médusée de ce que les actrices étaient capable de prendre. Je me demandais si mon petit corps frêle aurait été capable de supporter ça. J’avais presque envie de tester pour connaitre la réponse. C’était tout un nouveau monde et je voulais trouver les limites. Ces envies ne duraient que le temps d’un orgasme, lorsque la raison reprenait le dessus je me trouvais idiote d’y avoir pensé. En même temps je reconnaissais les mêmes actrices d’une vidéo à l’autre, leur corps n’était pas marqué d’une fois sur l’autre et elles se mettaient docilement en position ce qui me faisait dire que ce n’était pas si insurmontable. Pas pour une première expérience bien sûr mais à terme.
À cette étape je ne savais pas encore tout sur ce que j’aimais, j’avais simplement réduit le champ. J’aimais les scénarios de discipline pas les punitions avec un dominant à moitié nu c’était certain. Je séparais clairement stimulation sexuelle directe et jeux bdsm. Je voulais un cadre strict sans savoir ce que je préférais entre l’imposer ou le subir.
D’ailleurs avant de passer au vif du sujet j’aimerais expliquer mon plaisir tel que je le conçois aujourd’hui. Il peut sembler un peu tardif de n’en parler que maintenant mais l’intérêt du début est universel, peu importe que vous ayez les mêmes fantasmes que moi ou pas vous pouvez comprendre le mal être que j’ai vécu avant d’accepter ce que j’étais.
Je suis donc dominante, un terme assez vague qui recouvre bien des réalités il faut bien le reconnaitre. Ma sexualité c’est au moins 3 blocs qui s’entrechoquent : le sadisme physique, la discipline/pouvoir et l’amour.
Pour les prendre dans l’ordre, le sadisme physique représente toutes mes envies les plus primitives, ce sont des pulsions. C’est une grande inconnue pour beaucoup, comment peut-on aimer faire souffrir les autres ? Déjà il faut virer « les autres ». Dans la définition même d’une perversion sexuelle il y a la considération de l’autre comme un objet nécessaire à la satisfaction sexuelle et non pas comme une personne. Cela n’exclut pas l’amour de son partenaire mais jamais en même temps que l’envie de lui faire mal. Je vous avez prévenu, il y a du monde dans ma tête tout est compartimenté. Je ne suis pas en train de dire que je ne considère pas l’autre comme un être humain en permanence, notre psyché fonctionne comme un conflit permanent entre les différents « blocs » et celui des pulsions sadique est égocentré au possible. Si je fais parfois mettre un masque au soumis, si je préfère punir durement ses fesses ou le dos c’est justement pour ne pas affronter son regard. Dans le cas contraire il y a fort à parier que l’empathie reprenne le dessus et c’est un vrai problème, j’ai besoin d’assouvir mes pulsions tout autant que j’ai besoin d’aimer. C’est un équilibre à trouver, si une débutante trouve plus difficile de gifler un soumis que de le fesser c’est normal.
J’ai une envie de posséder le corps de l’autre, lui interdire tout mouvement que je n’ai pas autorisé. En un mot j’aime la destruction. Un peu la même satisfaction que lorsque vous envoyez tout balader, que vous renversez quelque chose par colère, détruire à un potentiel libérateur énorme. J’aime voir les marques rouges s’intensifier coup après coup, sentir que ma victime est vulnérable et commence à s’effriter. Encore plus c’est la douleur du processus, taper sur quelqu’un qui ne ressentirait n’aurait pas mal ne m’amuserait pas. Un soumis qui manifesterait qu’il aime ce que je lui fais casserait mon trip. Il faut que j’ai au moins l’impression d’abuser de lui, il y a une part de jeu d’acteur de la part du soumis. C’est artificiel bien sûr, je sais que mes soumis aiment aussi avoir mal mais j’essaye d’en faire abstraction.
Je me sens forte à briser les gens, à être debout alors que les autres ont baissé les armes. Plus c’est violent plus le plaisir monte. Une fessée en travers de mes genoux peut me provoquer un orgasme alors même que mes zones érogènes ne sont pas stimulées. En ayant l’autre contre moi il devient une extension de mon corps, je ressens les impacts contre mes cuisses et dans mon bras. Lorsque je me puni toute seule j’ai la même réaction si ce n’est que je n’arrive pas à tenir la distance nécessaire à cause de la douleur, difficile de s’auto-infliger ça. C’est frustrant en ce que je n’arrive pas à aller jusqu’à l’orgasme seule de cette façon.
Monter dans les gammes de douleur est un problème, je sais que les soumis n’aiment pas les marques, d’ailleurs rien que médicalement cela signale que le corps arrive à ses limites. Je vous rappelle que je suis en train d’isoler les différentes composantes de mes envies, je suis en train de parler de la partie la plus primitive, celle qui ne doit jamais s’exprimer seule. Je parlerais plus tard de comment réussir à la satisfaire tout en restant dans l’acceptable.
C’est aussi pour ça que je n’aime pas les soumis qui gesticulent trop pendant les corrections, je préfère ceux qui restent stoïques pour que je puisse y aller sans culpabiliser.
Cela sert aussi au « bloc mental discipline », celui qui me fait me sentir en sécurité, j’aime avoir le pouvoir sur mon environnement, contrôler l’incontrôlable. Je me sens unique, forte. Si j’établis des règles strictes c’est pour m’apaiser, me rassurer en faisant en sorte que je n’ai pas de mauvaises surprises. J’ai peur de perdre le contrôle, c’est une angoisse très forte et j’ai de la satisfaction à dépasser cette peur. Plutôt que de donner une définition académique du fantasme de discipline je vais tenter de l’expliquer avec mon propre ressenti. Je n’ai pas envie de faire mal, enfin si, mais le pied total c’est de retourner le soumis dans tous les sens au point qu’il m’en demande plus que prévu initialement. Il y a une citation que j’ai entendue dans House of Cards, je ne sais pas de qui elle est, « tout est à propos du sexe sauf le sexe », c’est faire le lien entre le sexe et l’envie de pouvoir sur l’autre. Mon bdsm c’est ça, la recherche du pouvoir absolu. Je ne peux le sentir qu’en abusant de mes prérogatives, être une peste pour faire simple.
Même contre moi cet aspect est présent, lorsque je me fais une liste d’objectifs à atteindre avec des corrections en cas d’échec c’est le moyen de me forcer à me dépasser, à ne plus être simplement humaine mais viser la perfection. Ne vous y trompez pas je suis aussi exigeante envers moi-même qu’envers mes soumis.
Je n’aime pas la vision du bdsm qui est donné dans l’imaginaire collectif, la focalisation sur le plaisir sexuel, la douleur, le business. C’est oublier l’essentiel, la fascination envers la possession de l’autre. C’est refuser en apparence de faire des compromis. Ce qui me plait ce n’est pas tant voir l’autre dans mon piège que de l’y avoir fait rentrer volontairement. C’est passer en revue des soumis, lorsqu’ils sont alignés, nus, mains derrière la tête, contre le mur. Lorsque je marche lentement prête à dégainer ma cravache contre celui qui osera s’élever contre mon autorité. Je prends plaisir à constater que personne n’ose bouger un cil.
J’aime faire mal aux soumis mais ce que j’aime plus que tout c’est qu’ils me remercient pour ça, ou mieux qu’ils reconnaissent que c’était nécessaire. Prendre le pouvoir par la force m’amuserait moins, je veux sentir que mes soumis ont le choix et qu’ils préfèrent m’obéir. C’est la marque que j’ai une emprise très forte sur le mental. Il faut qu’ils m’obéissent parce que je suis l’autorité suprême et non pas par contrainte.
Dans ce bloc c’est encore mon égo qui est satisfait mais l’autre est déjà plus présent, plutôt comme il s’agit d’avoir du pouvoir sur lui il est nécessaire au fantasme sans être autonome.
D’ailleurs une erreur fréquente est de croire que le masochisme et le complémentaire du sadisme, ce n’est qu’une compatibilité. Ce ne sont pas les mêmes ressorts. Il y a certes une cohérence de fait, une symbiose possible l’un tirant partie de l’autre mais ce n’est pas une réciprocité en miroir.
Le masochisme est généralement considéré comme un jeu avec la pulsion de mort, une façon de l’affronter, faire face à ses peurs pour en sortir plus fort. Certains font du saut à l’élastique ou du saut en parachute ou tout autre sport extrême pour « se sentir vivant ». Le masochiste joue à se faire peur (et encore une fois il y a plusieurs composantes dans la tête d’un soumis). Certains apaisent la peur de l’inconnu en croyant en un dieu, d’autres préfèrent être sous la direction physique d’une déesse. Ce sont les mêmes ressorts, savoir que l’on a une place décidée par l’autorité suprême. En tout cas le temps d’un fantasme.
Dans un sens je me rapproche quand même du masochiste, lui veut se sentir vivant en se confrontant symboliquement à la mort et à la souffrance. Moi je me sens vivante quand je me prouve que j’ai le pouvoir d’infléchir sur le monde, que je ne suis pas si insignifiante. Nous cherchons tout deux une prise sur la vie.
Le troisième bloc composant mes envies est celui de l’amour, pour le coup l’autre y est a égalité avec moi. Peu importe ce que je dis ou je fais j’ai du respect pour mon partenaire et je fais attention à ce qu’il peut ressentir. Quand je vois qu’un jeu lui pèse je fais en sorte de ne pas le répéter. C’est ma responsabilité envers lui. J’ai besoin de l’autre, j’ai besoin de son regard, qu’il me montre que tout ce que j’aime n’est pas uniquement dans ma tête, qu’il partage et apprécie ce que je suis. J’ai besoin d’être aimée, d’être choisie. L’autre me libère d’un poids. J’ai peur d’être seule dans la vie, c’est cet aspect qui me permet de faire des compromis pour garder l’autre près de moi. J’ai besoin de quelqu’un pour remarquer quand je me fais belle, pour me rassurer quand je n’ai pas le moral. J’ai besoin du contact physique de l’autre.
C’est une approche assez simpliste, 3 blocs : destruction, reconstruction à mon image et partage avec l’autre. Vous les mélangez, vous en faites prédominer un à chaque moment et vous avez les clés pour me comprendre. Et oui cela signifie que par moment je néglige l’autre quand je le punis. C’est une nécessité et si je ne le faisais pas le bloc sadisme grossirais jusqu’à devenir incontrôlable. Je dois relâcher la pression par moment.
Cela explique aussi que je puisse avoir envie d’être soumise, avoir mal est libérateur et satisfait mon premier bloc mais pas le second, j’aime avoir le pouvoir pas le subir.
C’est aussi pour ça que me donner des règles et me punir toute seule m’attire, c’est un palliatif acceptable puisque les deux premiers blocs sont satisfait, ne manque que le 3eme.
Bien sûr à l’époque je n’avais pas la moindre compréhension de tout ça, j’étais même perdue à ne pas comprendre pourquoi mes envies variaient par moment.
Je pense que la réalité est encore plus complexe mais je m’arrête à ce niveau de compréhension. Il me suffit pour me comprendre et d’en tirer des conclusions pratiques. Il manque des nuances, fesser un soumis ou lui torturer les couilles ce n’est pas le même fantasme qui s’exprime, en tout cas il existe plusieurs facettes.


La suite directe est ici.

2 réflexions sur « Confession #2 : la découverte de tout un monde »

  1. Cher larbin, je n’ai pas tout lu de vous, mais je vais m’y mettre car vos textes sortent de l’ordinaire dans le domaine de la Domination Féminine (que j’adore). Ils font preuve d’une originalité certaine et possèdent un « ton » différent. Ils comportent certes des fautes de langue, mais infiniment moins que d’autres qui, de ce point de vue, sont de véritables et désespérants torchons, ce qui en dit long sur l’inculture actuelle du « Français de base ». Moi qui écris aussi sur le même thème (slavio63), je prends plaisir à vous lire, ce qui ne m’arrive hélas pas souvent. Bravo et merci. gyb

  2. Bonjour !
    Je découvre votre blog avec beaucoup d’excitations et d’émotions. J’ai actuellement 27 ans et je commence à peine à accepter mes « penchants ». j’ai encore énormément honte et j’ai passé finalement beaucoup de temps à refouler ces désirs, me considérant comme un monstre et à me detester pour vouloir infliger de tels choses à des personnes. M’infligeant, au final, des rapports plus « classiques » pour, à tout prix, conditionner mon cerveau et « fixer » ça.
    Bref, je tenais à vous remercier sincèrement, j’avais besoin de trouver ce genre de contenus sur internet, afin d’être un peu mieux ‘accompagnée’ et surtout moins seule.
    J’ai hâte de lire la suite, hâte de trouver mon « chemin » et à assumer ce qui m’attire.

    Léa.

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