Récit de Noël 2015 partie 3 : cadeau de Noël bien mérité pour un galopin

Hello 🙂
J’avais dit que je ne ferais plus de post dépassants les 4000-4500 mots (soit 15 minutes de lecture pour un adulte moyen). Pari raté celui-ci en fait 5451. Pourtant j’ai essayé, plusieurs paragraphes ont sauté, j’ai même mis la fin du jeu dans le post suivant. Rien n’y a fait.
Ceci-dit j’espère qu’il vous plaira quand même 🙂

Dans les 2 parties précédentes du récit je vous avais présenté le soumis avec qui je partageais la session, Galopin, un adepte de la discipline à l’ancienne fantasmant à l’idée de se retrouver entre les mains d’une préceptrice prenant son métier très à coeur. Un rôle taillé sur mesure pour mes envies.
Pour entamer la session je l’avais fessé en travers de mes genoux à la brosse et à la main dans l’intention de le pousser à confesser qu’il avait besoin d’une discipline encore plus sévère. Ce qui n’était pas peu dire puisque je l’avais déjà prévenu qu’il recevrait la cane en fin de séance.
Comme prévu il avait reconnu qu’une intensification de nos relations était une bonne idée. J’ai le « coup de main » pour faire ce que je veux de mes soumis.
Cela faisait longtemps que j’étais au courant de ses envies de scénarios sur fond de « centre de redressement » mais j’avais refusé de commencer par eux. J’estime normal qu’une dominatrice et son soumis apprennent à se connaitre avant de passer aux choses sérieuses. Les soumis trouvent cette période toujours trop longue, elle est pourtant nécessaire. De toute façon ce n’est pas à eux de décider.


Il a plusieurs écoles sur les suites d’une fessée, certaines aiment envoyer les soumis au coin, je n’aime pas trop, c’est trop passif, pourtant je sais que c’est apprécié. À titre personnel je préfère leur infliger des lignes à copier, pour deux raisons. Déjà en les faisant s’asseoir je maintiens la pression sur leurs fesses meurtries ce qui permet d’associer cet inconfort à la phrase qu’ils écrivent. Ce qui est déjà bien. Mais la raison principale est qu’après une phase de châtiment corporel l’anti-douleur naturel du corps, les endorphines, se diffuse en grande quantité et procure une sensation de bien-être. Ce mélange de chaleur, douleur et plaisir permet un conditionnement efficace autour de la phrase qui est répétée.
Selon les soumis il faut bien choisir les mots, il faut nécessairement utiliser ceux constitutifs de leur fantasme, tout en leur permettant de se projeter sur une idée précise. Cette fois j’avais opté pour « Lorsque j’aurais fini ces lignes ma préceptrice m’infligera bien pire que la fessée que je viens de prendre », 50 fois. Je voulais qu’il voit la menace approcher, ligne après ligne. De quoi le troubler en mélangeant excitation et appréhension.
Il était en face de moi, assis sur sa chaise, le visage rouge sous l’émotion. J’avais avancé un pupitre, en réalité des tréteaux et une planche en bois, pour lui permettre de copier les lignes que je lui avais prescrites. Bien entendu il utilisait une plume (en métal) et un encrier, restons traditionnel.
De mon côté j’étais toujours sur le canapé et j’avais repris ma tasse de thé pour boire en silence tout en lisant un magazine. J’attendais qu’il vienne m’apporter sa punition pour inspection.
Ne croyez pas que faire des lignes est facile, bien au contraire, à la moindre lettre mal formée je hurle au travail bâclé et, souvent, une nouvelle fessée part. Une fois calmée je leur fais recommencer les lignes à zéro, avec un malus.
Une fois où Galopin m’avait particulièrement cherché je lui avais carrément administré un coup de cane par ligne mal écrite. Il avait sacrément regretté d’avoir fait exprès de laisser des fautes. C’est le jeu classique du chat et de la souris entre le garnement et sa gouvernante.
J’ai bien conscience que ce genre de supplice est énervant, c’est là tout l’amusement, le soumis doit prendre sur lui pour écrire parfaitement malgré la frustration. Je trouve particulièrement sadique de les forcer à s’appliquer sur un travail inutile. Sans parler du plaisir à déchirer chaque page devant leurs yeux une fois qu’ils ont fini.
Le temps a défilé, au début Galopin est resté calme, un peu honteux des suites de sa fessée. De toute façon faire le malin après une déculottée n’est jamais conseillé. Cependant sa nature espiègle a vite resurgi et il s’est mis à gesticuler sur son siège. Si ses fesses le démangeaient qu’il se rassure j’allais me charger personnellement d’elles dans peu de temps.
Lorsqu’il a eu fini il a levé la main pour attirer mon attention.
— Vas mettre ton pupitre contre le mur et apporte-moi tes lignes.
— Bien madame la préceptrice.
Il a déplacé les tréteaux sans un bruit, comme un garnement intimidé qui ne veut plus se faire remarquer, c’était adorable. Il y avait cependant toujours cette espièglerie mal assumée dans le regard. La tentation de faire l’idiot était grande.
Il m’a tendu les pages, je les ai posées sur l’accoudoir à côté de moi.
— Détache la cane. Préventivement.
— Oui, madame.
Il s’est approché du présentoir à instruments et a doucement retiré la cane de son emplacement. Avec elle en main il ne faisait pas le fier. Il me l’a tendu, je l’ai prise et inspecté, m’amusant à la faire siffler dans l’air. J’aime faire manipuler les instruments aux soumis, surtout lorsqu’ils savent qu’ils vont finir par les recevoir. Avec la cane vous ne pouvez pas mettre beaucoup de coups donc il faut une mise en scène pour dramatiser. Je devais attendre que l’appréhension de Galopin soit maximale avant de l’administrer.
— Elle semble en forme.
Je lui ai redonné, mon manège semblait fonctionner, il était plus motivé que jamais pour rester sage. Le retour des bêtises serait pour plus tard.
— Assieds-toi.
Il s’est mis face à moi, la cane en travers des genoux, et j’ai pris les pages de lignes pour commencer ma lecture.
— J’espère que je ne vais pas être déçue.
Avec un gloussement nerveux il a répondu :
— Je l’espère aussi madame.
Ligne après ligne j’ai donc vérifié sa punition. Je prends toujours mon temps pour évaluer la qualité d’un travail, cela rajoute du suspens. Malheureusement il l’avait soigné. J’allais devoir trouver autre part une excuse pour le punir.
En relevant la tête je l’ai vu avachi sur sa chaise, je n’ai pu retenir un sourire. Il savait que je suis intraitable sur la posture lorsqu’il est avec moi. Je ne sais pas si cette provocation était consciente mais en tout cas j’allais m’en servir comme angle d’attaque pour la reprise des hostilités.
Je l’ai houspillé.
— Attention à ta posture !
Il a sursauté et s’est redressé, serrant pieds et genoux, mettant le dos droit et regardant devant lui. Je crois même qu’il s’était arrêté de respirer. Un frisson de discipline nécessaire pour le mettre dans le bon état d’esprit.
Veux-tu déjà revenir sur mes genoux ?
— Non madame la préceptrice.
— Alors comporte-toi bien ! Ce n’est pourtant pas si compliqué !
Je suis restée quelques instants à le fixer, comme si j’étais à la recherche de la moindre excuse à laquelle m’accrocher pour le punir. Il semblait fébrile, pas dans un mauvais sens. L’appréhension fait partie du charme des scénarios disciplinaires. Le soumis doit se sentir à la merci d’une autorité pseudo-bienveillante avec laquelle il doit coopérer pour ne pas aggraver sa situation.
J’ai posé ma tasse sur la table basse, signe que j’allais de nouveau m’occuper de lui. Il triturait ses doigts d’excitation. J’ai repris d’un ton calme.
— C’est plutôt un bon travail mon petit galopin.
Il a semblé soulagé.
— Merci madame, j’ai fait de mon mieux.
— As-tu enfin pris la mesure du pétrin dans lequel tu t’es mis ?
Il a répondu d’une voix tremblante :
— Oui, madame.
— Vas reposer la cane. Tu viens de gagner un court répit. J’espère que tu vas l’apprécier.
Il a acquiescé d’un signe de la tête et s’est levé pour reposer la cane. Il n’était vraiment pas pressé d’en arriver à cette étape même s’il reconnaissait qu’elle était irremplaçable dans son fantasme.
— Qu’as-tu retenu de la fessée que je t’ai généreusement administrée ?
Il a pris une inspiration.
— Déjà, madame, je vous voudrais vous remercier de m’avoir remis à ma place comme il le fallait. J’avais bien cherché cette fessée, merci de me l’avoir administré avec autant de …
Il s’est éclairci la gorge.
— … passion.
Il est vrai que je ne l’avais pas loupé, il n’avait qu’à pas me résister, c’était sa faute. J’ai répondu :
— Hum, j’ai bien peur d’avoir été trop gentille au contraire. Il faut dire que j’ai prévu une punition à la cane si sévère que je dois être devenu plus laxiste par compassion.
Il a baissé la tête, je l’attendais penser « surtout ne fait pas le con, si tu plaisantes ou la provoque tu vas te prendre la cane de suite ». Pourtant il devait en mourir d’envie, je le connais, il adore me chercher, et je prends un malin plaisir à le lui faire regretter à chaque fois. Il a un rapport ambigu face à l’autorité, voulant autant la vénérer que la provoquer.
— Te sens-tu mieux maintenant ?
— Oui, beaucoup madame, merci. Je crois que j’avais besoin de pleurer un bon coup pour faire le point.
Il m’a adressé un sourire bienveillant. Je suis restée hautaine.
Etait-il bien nécessaire de recourir à ces larmes pour quelque chose d’aussi simple ? Tu as été bien bête. C’est tout ce que j’ai à dire.
— J’ai l’impression d’être vraiment moi uniquement lorsque je suis sur vos genoux, madame.
— C’est pour ça que tu mets autant d’efforts à me désobéir ?
Il a baissé la tête pour camoufler un sourire.
Peut-être.
— Ce n’est pas un problème. Je vais monter l’intensité des corrections jusqu’au point où tu les craindras à nouveau. Il est temps de chasser ses idées malsaines de ta tête.
— Maintenant tout semble si idiot, madame. Je savais que j’avais besoin d’être corrigé. Il aurait été si simple de vous demander avant que cela ne dégénère. Maintenant je sais que je vais devoir encaisser les intérêts avec. Je ne sais pas ce qui m’a pris. Je lutte souvent contre ce qui me fait du bien.
— Je vois que ta langue a été déliée. C’est bien.
— Je suis soulagé d’un poids.
— Donc que veux-tu précisément ? Tu me le redis clairement ?
Il a eu un rire gêné.
— Je vais le regretter.
J’ai répondu sèchement :
— Ne me force pas à réutiliser la manière forte !
Il a gloussé, mi-amusé mi-anxieux.
— Justement. J’aimerais que vous soyez un peu plus autoritaire. Un petit peu plus.
J’ai croisé les bras.
Tu ne m’accuserais pas de faire les choses à moitié tout de même ?
— Non madame. J’apprécie beaucoup ce que vous faite pour moi. Et vos corrections sont à la hauteur. Mais je suis un cas difficile.
— Préférerais-tu que je te mette entre les mains d’un précepteur bien plus imposant que moi ? Un homme à poigne qui saurait te mater.
— Non ! Surtout pas madame. Avec un homme je serais bien plus rebelle. Face à une femme je me sens désarmé. Ce n’est pas pour rien que l’on représente la justice par une femme. Vous êtes la pureté incarnée et je ne veux répondre de mes actes que devant vous.
— Alors qu’est-ce qu’il ne va pas ? Je suis trop jeune ?
— Au contraire, l’humiliation n’en est que plus forte. Je me sens si bête de me faire remonter les bretelles par une jeune femme bien plus mature que moi. Je me sens si coupable face à votre perfection que jamais je n’égalerais. Vous êtes un exemple pour moi.
— Alors que pourrions-nous changer dans nos relations ?
— Vous ? Rien. Vous n’y êtes pour rien si je fais n’importe quoi. C’est entièrement ma faute, c’est moi qui vous bride en ne vous donnant pas les moyens de vous exprimer correctement. J’apprécie nos séances mais j’aimerais aller plus loin.
Je me suis penchée vers lui.
Utilise les mots qui te trottent dans la tête.
— Je voudrais, j’aimerais vous proposer de prendre davantage d’initiative avec moi. Je ne suis pas assez courageux pour venir par moi-même confesser mes fautes, je préférerais que vous preniez l’initiative.
Je me suis calée en arrière dans le canapé en croisant les bras.
— Tu veux dire davantage de boulot pour moi ? Tu n’aurais qu’à rester passif ?
Il a eu un rictus gêné.
— On peut dire ça. C’est surtout l’excitation d’être convoqué au bureau de la directrice sans avoir le moindre espace de liberté. Un échange total de pouvoir.
J’ai ricané.
— Ce ne sont pas des mots qu’il faut prononcer à la légère.
J’ai répété lentement.
« échange total de pouvoir ». Tu sais ce que ces mots signifient ?
— Que je veux m’en remettre en totalité à votre sagesse.
— Je pensais plutôt que cela nécessite un haut niveau de confiance.
— Nous nous sommes vu plus d’une dizaine de fois et à chaque fois vous avez été parfaite. Sévère mais juste. En vous donnant tous les pouvoirs je sais que vous n’en abuserez pas.
Je suis partie en fou-rire. Il a corrigé.
Vous en abuserez, certes, mais c’est le prix à payer pour vraiment vivre mon fantasme à 100%. Pas juste faire des séances mais avoir l’impression que c’est un mode de vie. Devoir répondre de mes actes en permanence.
— Un mode de vie ? Tu penses être en mesure d’encaisser ?
— C’est ce que je veux, au moins une fois dans ma vie. Je sais que vous ne me laisserez aucun répit madame. Que vous ne me ferez aucun cadeau.
J’ai claqué des doigts.
Ça me fait penser que j’ai un cadeau pour toi.
— Avec tout mon respect madame je crois qu’après mon comportement ces derniers temps je ne le mérite pas. Vous êtes trop gentille.
J’ai souri avec malice.
— Au contraire, je suis certaine que tu le mérites. Vas l’ouvrir.
Il a semblé surpris un instant par ma réponse. Etant un habitué il a su reconnaitre derrière le masque de sévérité mon attitude amusée, celle que j’ai lorsque je prépare un mauvais coup. Il s’est néanmoins dirigé vers le pied du sapin pour chercher parmi les paquets celui à son nom. Il allait revenir avec lorsque je lui ai fait signe de rester sur place.
— Les enfants ouvrent les paquets au pied du sapin. Ils sont trop impatients. Assieds-toi par terre.
Il s’est agenouillé. Je lui ai dit :
Non, sur les fesses. N’essaye pas de m’arnaquer.
— Bien madame. On ne vous la fait pas à vous.
— Je ne te le fais pas dire.
Avec d’infinie précautions il a posé ses fesses sur le parquet, non sans faire une grimace. Lentement il a défait le paquet et ses yeux se sont mis à briller en découvrant ce qu’il y avait à l’intérieur.
Quelques mois auparavant il m’avait confié qu’un de ses fantasmes récurrents était que la menace parentale « si tu n’es pas sage tu auras un martinet à Noël » ne devienne réalité. Dans son imaginaire cela représentait davantage qu’une simple privation de cadeau, c’était la sanction d’une année de mauvaise conduite par le symbole d’une intensification de la discipline. En lui offrant un martinet je ne lui offrais pas l’objet, il l’aurait pu l’acheter lui-même, mais le symbole, la marque que plus rien ne serait comme avant. Certains offrent des coffrets pour des vacances, ou des chèques cadeaux, moi je lui offrais une année de déculottées régulières le tout emballé dans un papier cadeau rouge avec des oursons.
Je me suis levée et je suis allée le rejoindre.
— Tu vois ? Tu mérites parfaitement ce cadeau.
— Je ne sais pas quoi dire, il est magnifique.
Son émotion semblait sincère. Je crois qu’il m’aurait bien fait un câlin pour me remercier si nous n’avions pas été dans nos personnages.
— « Magnifique » ? Ne va pas trop vite. Pour l’instant il n’a que le potentiel. Il ne porte pas encore les traces de nombreuses utilisations sur des fessiers récalcitrants. C’est à la crainte qu’il inspire à ceux dont il a la charge que l’on mesure la beauté d’un martinet. Mais ne t’inquiète pas nous allons user ses lanières très vite.
J’avais opté pour un martinet classique, sans prétention autre que d’être efficace, manche ergonomique en bois, le milieu parcouru d’une bande de cuir pour ne pas glisser, cerclé de métal aux extrémités pour retenir 15 lanières. Chacune était en cuir lourd, d’une trentaine de centimètres avec le bout arrondi et un gros noeud menaçant 2cm avant l’extrémité. Simple, fonctionnel et sans fioritures, pas un martinet d’apparat mais bien le genre que l’on n’hésite pas à user sur les fesses des garnements.
Il a levé les yeux vers moi.
— Je vais le recevoir ?
J’ai rigolé.
C’est certain, il n’a pas une vocation décorative.
— Je voulais dire aujourd’hui.
— Pour l’année à venir tu ferais surtout mieux de lister les jours où tu ne le recevras pas. Ça sera plus rapide.
Après un haussement de sourcil provocateur je me suis dirigée vers le canapé, il m’a suivi. Avant de s’asseoir sur sa chaise il m’a tendu son martinet.
— Je vous le laisse madame ?
— Non, lorsque je ne m’en servirais pas tu le garderas. Tu devras prendre soin de lui. Ça sera la marque de ton respect envers la discipline. Je vérifierais son état régulièrement. Si tu n’en prends pas soin je ferais de même avec ton postérieur.
— Une bonne motivation assurément, madame.
— Penses-tu que je plaisante ?
— Non madame, je ne voulais rien sous-entendre de négatif. Bien au contraire. J’en prendrais soin comme la prunelle de mes yeux.
— Je l’espère pour toi. Et pour que je puisse être certaine que tu as la menace en tête en permanence tu m’enverras tous les matins, une photo de vous deux.
— Bien madame.
Je suis allée écrire au tableau noir. J’ai rayé « évaluation du comportement » et j’ai rajouté en dessous de « conséquences » 3 points : « nouvelles règles », « bonnes résolutions pour 2016 » et « châtiment corporel final 2015 ».
— Je garde la clôture des comptes pour 2015 pour la fin. Tu ne seras plus en état d’écouter après elle…
Cette annonce lui a fait de l’effet. C’était comme un compte à rebours. Je suis retournée m’asseoir avec un air satisfait pendant qu’il encaissait ma menace. Il jouait machinalement avec les lanières qu’il avait posées sur la longueur de ses genoux. Une part de lui devait regretter de m’avoir demandé de durcir la discipline mais maintenant c’était trop tard pour reculer, certains fantasmes demandent des efforts pour être réalisés.
Ayant dû vivre la scène des centaines de fois dans sa tête, il savait que j’allais devoir mettre les points sur les « i » pour marquer le coup. C’était comme à l’arrivée dans un pensionnat, le sermon initial dans le bureau de la directrice. Un moment important que je ne devais pas rater. Il devait avoir autant peur que je sois sévère que je ne le sois pas assez.
— Comme tu as dû le comprendre avec ton cadeau j’avais anticipé que l’année à venir allait nécessiter une discipline plus importante. J’ai le nez pour ce genre de choses. Dans certains cas désespérés comme le tien l’application de règles digne d’un pensionnat strict est nécessaire. Mais ce n’est que justice, tu n’as pas voulu de la carotte, tu auras le bâton. Rien de plus normal.
Je sentais qu’il avait au bout des lèvres l’envie de faire un commentaire « jusqu’à présent je ne recevais que des carottes ? Je ne veux même pas savoir ce qu’est le bâton alors ». Une plaisanterie qui m’aurait permis de répondre « tu vas vite le savoir ». Il était assez expérimenté pour ne pas me laisser des ouvertures de la sorte. J’ai poursuivi :
Comme désormais j’ai la totalité du pouvoir à ma disposition je vais faire plusieurs ajustements. Il est bien entendu que je ne veux pas entendre la moindre contestation. J’appliquerais à la lettre la règle du « plus on conteste, pire est la punition ». Ça sera la première règle qui vient s’ajouter à nos relations.
— Bien madame.
— Silence ! Deuxième règle, tu ne parles jamais sans ma permission.
— Pardon madame. Je ne recommencerais plus.
J’ai écarquillé les yeux.
— Tu te fous de moi ?
Il a baissé la tête sans rien dire. Je me suis levée d’un bon.
— Et quand je te pose une question tu réponds ! En position pour recevoir le martinet !
Il s’est levé et c’est presque automatiquement qu’il a défait ses bretelles pour baisser short et slip aux chevilles. Il n’a même pas cherché à résister. Je ne sais pas si c’était par soumission à mes ordres ou par envie de tâter son cadeau de Noël au plus tôt.
Comme il l’avait fait en début de séance il s’est s’agenouillé sur la chaise, le torse penché en avant côté dossier et les reins cambrés de façon à présenter ses fesses à la correction. Ses mains sont allées se croiser sur la nuque.
J’ai pu constater que ses fesses avaient à peine eu le temps de refroidir depuis la première fessée, qu’importe, je n’étais pas là pour lui faire des cadeaux. J’ai ramassé le martinet qu’il avait laissé entre ses jambes.
J’ai fait quelques mouvements du poignet pour m’échauffer, je ne devais pas rater cette première flagellation. Que ce soit avec les personnes ou les instruments le premier contact influe grandement sur la totalité de la relation. S’il gardait un souvenir ardent de cette punition alors son martinet acquerrait une dimension symbolique plus forte.
J’imaginais les questions qui se bousculaient dans la tête de Galopin. Le martinet va-t-il me faire vraiment mal comme j’en ai envie ? Vais-je regretter mon choix ? Pire, va-t-il être décevant ? Ai-je fantasmé des années sur une pratique insipide ? Cela devait être obsédant. Heureusement pour lui j’allais rapidement lui fournir la réponse.
— Il est temps d’étrenner ce bébé.
Je me suis mise de côté et j’ai levé le bras. Les lanières se sont abattues sur ses fesses avec force et régularité. Elles rebondissaient sur la peau dans un bruit adorable. Qu’y a-t-il de plus beau que cette douce mélodie du cuir fendant l’air et rebondissant sur les fesses de garnements ? Je ne m’en lasserais jamais.
Pour ce premier contact je m’étais fixé un objectif d’au moins 500 coups, soit une dizaine de minutes. De quoi chauffer l’atmosphère. Le début s’est bien passé, le martinet met toujours du temps à produire un véritable effet. Après 5 minutes de punition silencieuse Galopin a commencé à grogner et gémir, le travail portait ses fruits, le moment adéquat pour lui faire la morale.
— Je pensais avoir affaire à un adulte capable de venir dès que besoin, mais non, le problème est plus profond. Tu as besoin d’une soumission à l’autorité. Qu’il en soit ainsi. Discipline stricte ce sera. Plus question de renoncer, tu es coincé pour au moins un an avec moi et « lui ».
J’ai donné une série d’une vingtaine de coups plus forts. Galopin s’est mis à respirer profondément et rapidement.
— Reste à savoir qui de nous deux tu vas le plus craindre. D’ailleurs il faudrait le baptiser. Qu’en dis-tu ? Comment aimerais-tu qu’il s’appelle ?
Entre un gémissement et un soupir il a répondu :
— Je crois que ce n’est pas « il » mais « elle », madame.
— Pourquoi pas. À quoi penses-tu ?
— Avez-vous un deuxième prénom madame ?
J’ai gloussé. Je dis souvent que les instruments sont des prolongements de moi-même mais je n’ai jamais poussé le vice jusqu’à les nommer comme moi. L’occasion était trop belle pour ne pas essayer.
Sakura.
— C’est très joli, nous pourrions choisir ça.
— « nous », tu comptes avoir une voie lors du choix ?
— Pardon madame, cela sera votre décision je m’excuse de mon insolence.
— Tsss, tu t’excuseras après avoir subi les conséquences.
Je me suis remise à frapper intensément avec le martinet, descendant progressivement sur les cuisses pour faire couiner Galopin un peu plus fort.
Si tu voulais conserver ton libre arbitre il ne fallait pas en abuser. Tu es le seul responsable de la situation. À prendre trop de mauvaises décisions tu as perdu tout pouvoir.
— Oui madame. C’est pour le mieux. Vous êtes tellement plus sages que moi.
— Tais-toi ! Je ne t’ai pas posé de question et je ne te demande pas d’approuver mes décisions. Tu obéis, point. Compris ?
— Oui, madame.
— Quelles sont les qualités de « Sakura » ?
Il a pris une inspiration.
Elle est piquante… Intransigeante… Belle… Sévère… Passionnée.
— Je sens que tu vas adorer passer une année avec elle. N’est-ce pas ?
— Plus d’une année j’espère.
— Ne surestime pas tes forces !
J’ai poursuivi la flagellation à cette intensité pendant 5 bonnes minutes avant de me calmer pour 5 nouvelles minutes « plus douces ». Les 10 minutes prévues s’approchaient désormais plutôt des 20. Le souvenir de ce premier contact allait être cuisant. Parfait.
Une fois satisfaite de ma prestation j’ai fait quelques pas en caressant les lanières du martinet, j’avais l’air d’être Blofeld dans James Bond avec son chat sur les genoux. Je partageais certainement son gout pour le contrôle absolu, les fesses et le haut des cuisses rouge vif de Galopin pouvait en témoigner.
— Ça devrait faire le cuir du martinet tu ne crois pas ?
En gémissant il a répondu.
— Ça va faire le mien en tout cas, madame.
Je lui ai mis une claque sur les fesses, mes doigts tapant sur la jonction avec les cuisses. Il a grogné énergiquement. Je me suis écriée :
Quel bébé tu fais ! Tu n’as pas honte ?
— J’ai l’impression que mes fesses ont doublé de volume, madame.
J’ai ricané.
C’est à peu près ça. Que penses-tu de ton cadeau de Noël ?
— Elle est sévère.
— Elle est adaptée, nuance. Et ne te plains pas. Ce n’est pas ma faute ou celle « Sakura » si tu t’infliges plus que tu ne peux supporter. Nous ne sommes que les instruments de la justice.
En terminant de tourner autour de lui j’ai pu constater l’état de son sexe, mon scénario lui faisait de l’effet quoi qu’il en dise, sa prestation de gamin qui avait trop mal n’était qu’une façade destinée à me manipuler. Il voulait surement voir si j’allais rester intransigeante malgré ses protestations. Il testait mes limites.
— Comme je disais avant que tu m’interrompes comme un malpropre, maintenant les règles vont changer.
Je me suis positionnée devant lui, les mains sur les hanches, droite, autoritaire, le martinet pendant le long de mes jambes.
— À partir de maintenant et pour l’année à venir ça sera discipline stricte. Je donne un ordre tu obéis immédiatement, sans question, sans délai, sans fioritures. Répète cette règle.
Il est resté sans voix un instant avant de dire :
Lorsque vous donnez un ordre j’obéis immédiatement sinon je serais puni.
— On va faire comme à l’école, tu vas le répéter encore une fois. Il faut bien que ça rentre.
— Lorsque vous donnez un ordre j’obéis sans contester ou je serais puni.
Il tremblait sous l’émotion.
J’ai besoin d’expliquer certains mots ou tu les comprends tous ?
— J’ai tout compris, madame.
— Même le mot « puni » ?
— Oui madame.
— Par sécurité je vais te répéter la définition.
Je suis passée derrière lui et je lui ai mis une claque magistrale sur les fesses qui l’a presque fait bondir au plafond.
Tu l’as mieux comprise cette fois ? Ou je répète encore une fois ?
— Ça va aller, merci madame.
Son visage était contracté, ses yeux larmoyants, ma main avait ravivé le brasier de ses fesses. Avec un sourire sadique j’ai répondu :
— Non, je ne crois pas. Et puis ne prenons pas de risques
Je lui ai mis une autre claque de l’autre côté. Ça semblait très douloureux, ça m’a fait rire. Avoir autant de pouvoir sur un soumis est enivrant.
— Ceci est un aperçu des méthodes d’enseignement que j’utiliserais désormais. Heureux ?
— Autant que possible madame.
Loin de me calmer j’ai repris en ponctuant ma réponse de claques sur ses fesses.
— Non ! Un… Galopin… Dans… Ton… Genre… Doit… Toujours… Répondre… Qu’il… Est… Heureux… Et… Bien… Traité…
Je suis repassée devant lui.
— Tu ne voudrais tout de même pas que l’on commence à se poser des questions sur mes méthodes éducatives n’est-il pas ?
— Non madame.
— Donc si on te demande si tu es heureux tu réponds ?
— Je suis heureux et bien traité.
— Bien !
J’étais contente de moi, je devais avoir l’air d’un vrai petit démon en jupon et corset. Il avait voulu mettre en scène son fantasme de vulnérabilité à l’autorité je ne faisais que lui donner satisfaction.
— Si je t’entends te plaindre je te donnerais de vraies raisons de le faire. Compris ?
— Oui, madame. Je ferais en sorte de ne jamais me plaindre de vos traitements.
J’ai tapé dans les mains, le claquement l’a fait sursauter.
— Trêve de théorie, place aux travaux pratiques. Voyons ce que tu as vraiment retenu. Debout !
Il ne semblait pas rassuré.
— Enlève complètement ton short et ton slip.
Jusque-là ils n’avaient été que baissés et attendaient aux chevilles.
— Tu voulais un échange total de pouvoir, tu vas l’avoir. Il y avait plein de choses que je voulais expérimenter avec toi. Tu n’as pas idée de ce que tu viens de déclencher.
Il a feint d’ignorer ma menace alors qu’il pliait ses vêtements et les posait sur la chaise.
— Sur un pied, une main sur la tête, avec l’autre pince-toi le nez et répète « par mes bêtises répétées j’ai perdu le droit d’avoir des revendications ».
Etant en territoire inconnu il a préféré mettre son côté rebelle de côté. La punition au martinet qu’il venait de recevoir devait aussi avoir aidé.
Par mes bêtises répétées j’ai perdu le droit d’avoir des revendications, madame.
— Tu vois, ce n’était pas si difficile d’être un bon garçon. Cependant tu comprends bien que nos travaux pratiques vont devoir aller plus loin. Cela te pose-t-il un problème ?
Il a souri avec inquiétude et a répondu :
— Non, madame. Par mes bêtises répétées j’ai perdu le droit d’avoir des revendications.
Il se croyait malin, en réalité c’était exactement la réponse que j’attendais. Je comptais bien lui faire répéter cette phrase à l’excès pour justifier mes abus.
— Passons donc à plus exigeant. Reste dans cette position et récite l’alphabet à l’envers.
Petite parenthèse, j’en suis totalement incapable, même sobre.
— Euh.
Je lui ai mis un coup de martinet sur les fesses.
— Non, le « e » n’est pas la dernière lettre de l’alphabet. Ça commence mal.
Il a ricané.
— C’est le « z », comme « zébré », madame
Un nouveau coup s’est abattu sur la cuisse du côté de la jambe sur laquelle il se tenait.
Arrête de faire le malin et récite ! Tu sais ce qu’il va t’arriver sinon ?
— Je vais encore tâter du martinet, madame.
— Exact. Je t’écoute.
— z, x.
— Faux.
Je lui ai mis une claque sur les fesses, il a un peu tremblé.
Garde bien la position.
— Bien madame. z, y, x, w, v, u, euh…
Je lui ai mis un coup de martinet dans la raie des fesses.
Encore raté. « e » est plus loin. Reprends à u.
— u, r, s, t, euh, t, s, r,
Cette fois-ci il a eu droit à une bonne vingtaine de coups de martinet.
Passe sur l’autre jambe… et reprends à z.
— Euh…
— Non !
Je lui ai mis une nouvelle claque sur les fesses qui a manqué de le déstabiliser.
— Arrête de mettre des « e » partout ou je m’énerve ! Compris ? Recommence au départ.
— C’est dur, madame.
J’ai claqué à nouveau ses fesses.
— Je connais le « c cédille » mais pas le « c dur ». Tu te trompes de langue.
Je n’ai réalisé que trop tard qu’un « c dur » existe en français mais il ne l’a pas relevé. En réalité il a surement dû avoir l’envie de me le dire mais je crois que « quelque chose » l’en a dissuadé. Il adore me haïr pour ce genre de jeu de pouvoir.
— z, y, x, w, v, u, t, s, r …
Il a marqué un temps d’arrêt pendant lequel il n’a rien dit, je crois qu’il se récitait l’alphabet à l’endroit dans sa tête, c’est ce que j’aurais fait
— q, p, o …
Ses réponses se sont espacées :
— n, m, l … k, j, i … h, g, f … « euh »
Il a ricané avant de poursuivre :
— d, c, b, a.
Il semblait plutôt content d’avoir réussi, il me lançait même des regards provocateurs, comme s’il m’avait prise à mon propre jeu. Son expérience aurait dû lui apprendre qu’il ne faut pas aiguillonner une peste, c’est mauvais pour la santé. Les soumis aiment prendre des risques plus ou moins volontairement. J’avoue cependant que j’étais un peu vexée qu’il ait réussi aussi vite mais rien de dramatique.
— Remet-toi sur les deux jambes.
Il a semblé content de retrouver la stabilité du sol.
— Es-tu fier de toi ?
— Oui madame.
— Qui ne le serait pas. Réussir une épreuve niveau « enfant de CP » est un fait d’arme dont on peut se vanter. Pour un homme c’est l’équivalent du prix Nobel non ? Rassure-toi la suite va être plus corsée.

La suite par ici.

Ainsi qu’un petit lien sur mon dossier sur le martinet si vous voulez en savoir davantage sur le maniement de ce merveilleux instrument 🙂

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2 réflexions sur « Récit de Noël 2015 partie 3 : cadeau de Noël bien mérité pour un galopin »

  1. Encore merci pour ce super récit clôturant l’année 2015 . J’ose vous souhaiter une bonne année 2016 ! Merci Mademoiselle Émilie !!!!

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