Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #15

Grrr, erreur du serveur au moment où je poste ce qui m’a fait perdre mon intro. Pas grave j’avais dis le plus important dans mon speech d’y hier. Je vais me contenter de vous redonner le lien vers le sommaire du récit. Bonne lecture !

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Il est toujours bon de leur rappeler leur rang. Leurs fantasmes méritent considération mais ils ne sont pas prioritaires sur ceux du dominant. Il y aurait beaucoup de nuances à apporter mais c’est le principe qu’il faut inculquer aux soumis dès le départ.

– Bon, maintenant que je me suis occupé de la discipline nous allons peut-être pouvoir en venir à la raison de ta présence ici. Tu t’en rappelles ?

– Non, mademoiselle.

J’ai soupiré de mécontentement.

– Tout ce que tu as retenu c’est que tu allais assouvir tes fantasmes. Tu n’as rien à faire de mes objectifs. Si tu te prétends soumis il va falloir changer d’attitude et faire attention à ce que je dis et en vitesse. Si je prends la peine de faire un effort, je te rappelle que je prends sur mon précieux temps pour m’adresser à un minable tel que toi, j’attends un minimum d’attention en retour.

– Pardon, mademoiselle. Je ne mérite pas les efforts que vous faites pour moi.

– Ça c’est le moins que l’on peut dire. Je disais donc après une discussion entre un futur soumis et sa domina il faut un minimum de pratique pour s’assurer que les deux parties se sont bien entendues. Rien ne ressemble moins à une cravache qu’une autre cravache. Certaines sont dures, d’autres totalement soft. Une domina peut savoir manier avec dextérité son instrument alors que le soumis était habitué à ne recevoir que des coups lights. Une même pratique peut varier entre domina. La notion de seuil de résistance à la douleur de départ n’est pas normalisé. 

– Bien sûr, mademoiselle.

– Oui c’est ça, « bien sûr ». Au moins l’un d’entre nous connaît son boulot et fait des efforts pour bien faire. L’autre devrait en prendre de la graine.

Il n’a pas riposté à la pique. J’aime rabaisser mes soumis, leur montrer que je ne suis pas dominatrice par hasard, que je suis l’autorité qui sait. Ça permet aussi de mieux gagner leur confiance.

– Une préférence pour le début ?

– Je préfère me laisser à votre expertise mademoiselle.

j’ai répondu sarcastiquement.

– Comme c’est original. Toujours autant de personnalité à ce que je vois.

J’ai attrapé un de ses tétons entre mes doigts, l’écrasant et le faisant rouler. Ce contact inattendu l’a mis mal à l’aise. Je l’ai serré plus fermement pour asseoir mon autorité. Il doit se faire à l’idée que son corps m’appartient et que je peux en disposer comme bon me chante.

– Ne regarde pas ton torse. Regarde droit devant, je sais ce que je fais, pas besoin que tu me surveilles.

Cet ordre était peut-être de trop. Le forcer à détourner le regard était certes une preuve de confiance mais comme justement nous étions dans une phase de premier contact j’aurai pu l’associer davantage au jeu. Je devais vouloir le punir des mauvaises réponses qu’il venait de me faire. Sur le moment je n’ai pas forcément conscience des motivations de mes actes.

– Qu’est-ce que tu penses de faire un peu de torture des seins ? 

– Pourquoi pas mademoiselle.

– Tu t’es déjà amusé avec ?

– Non, mademoiselle.

– Même pas une pince à linge pour savoir ce que ça faisait ? Tu n’as pas été curieux ? 

– Non, pardon mademoiselle.

Je ne comprendrais jamais les soumis qui ne veulent pas expérimenter leur fantasme avant de venir nous voir. C’est comme faire l’amour pour la première fois sans s’être jamais masturbé. C’est découvrir son corps et ses réactions. Un soumis ne peut pas tout expérimenter mais ça permet de se connaître. Une pince sur les seins, une claque sur les fesses. Ça permet de fixer les choses : est-ce que j’aime ou pas ?

Je suis allé fouiller dans un tiroir pour en sortir une poignée de pinces à linge en bois. J’en ai agité une devant lui.

– Toute simple, rien de provocateur, une banale petite pince toute gentille. Elle te tente ?

– Si ça vous fait plaisir de me voir avec, oui mademoiselle.

– Très bonne réponse mon grand, qu’est-ce que tu penses que ça va te faire ? 

– Me pincer, mademoiselle.

J’ai levé les yeux au ciel.

– Celle-là on me l’avait jamais faite ! Une pince à linge ça pince. Tu sais quoi, à partir de maintenant je vais t’appeler Simplet, un joli surnom qui te va comme un gant. Tu es d’accord avec ça ?

– Je n’ai pas à commenter vos décisions, mademoiselle.

– Tu vas donc répondre à ce surnom ?

– Oui, mademoiselle.

– Tu permets que je vérifie ça ?

Je suis allé à l’autre bout de la pièce. Je me suis mise en position autoritaire, bien droite, les pieds joints.

– Simplet ! Aux pieds !

Il s’est précipité pour se mettre à genoux devant moi. Il avait compris que lorsque je donne un ordre sèchement la réaction ne doit pas traîner.

– Simplet ! Sur le dos, les 4 pattes en l’air, la langue pendante.

Il a eu un moment d’hésitation devant le ridicule de ce que je lui demandais mais a obtempéré.

– C’est un brave toutou ça.

– Simplet ! À 4 pattes, abois !

Il a timidement aboyé puis m’a lancé un regard craintif ayant pris conscience qu’il avait mal fait.

– Plus fort, avec plus de conviction, tu es à mon service, tu dois toujours te donner à fond.

Je lui laissais une seconde chance, il savait que s’il échouait la punition n’en serait que plus sévère. Il a pris une inspiration avant de jouer le jeu. Sa seconde tentative a été bien meilleure je dois le reconnaitre. Je me suis penchée pour lui tapoter la joue.

– Brave bête. Pas très intelligente mais obéissante c’est déjà ça. Je me suis éloigné et j’ai lancé mon ordre suivant sans lui accorder un regard.

– Simplet ! Contre le mur, va reprendre ta position.

Il m’a dépassé sur le trajet et s’est mis contre le mur. Il anticipait que traîner les pieds n’était pas une bonne idée. Je me suis approchée vers lui l’air satisfaite. C’est un changement important que de renommer son soumis et le lui faire l’accepter. Ils ne se rebellent presque jamais à ce moment là mais c’est une partie importante de la transformation en un bon soumis.

– Je disais donc, Simplet, une pince ça va provoquer quoi quand elle va cruellement enserrer tes tétons ? 

– De la douleur, mademoiselle.

– Peut-être. La douleur est un vaste domaine avec ses subtilités. Prêt à découvrir à quelle variante tu as affaire ?

– Oui, merci mademoiselle. 

J’ai posé 4 pinces sur ses seins, 2 sur chaque téton de part et d’autre, pour bien enserrer l’aréole et les pousser vers l’avant.

– Avec les pinces tu as juste une petite douleur à la pose. Ce n’est pas si terrible. Par contre plus tu les gardes longtemps plus leur manipulation en devient douloureuse. Autrement dit, si j’ai envie de donner une pichenette dedans c’est ça qui te fera mal, pas les garder au repos. Après on peu varier les plaisirs, mettre une chaîne avec poids au bout et forcer le soumis à le faire se balancer pour garder une stimulation permanente. Ça c’est plutôt méchant comme utilisation mais nous savons tous les deux que les soumis ont parfois besoin d’être punis.

J’étais en train de lui présenter les instruments de ses futures tortures. C’est important, les outils sont une part entière de la relation. Il doit apprendre à les respecter, les craindre mais aussi les supporter. Chaque soumis à ses techniques pour augmenter son endurance et permettre au dominant de s’amuser un peu. C’est un vrai travail que supporter la douleur, un des nombreux devoirs des soumis. Refuser d’avoir mal serait être égoïste, ça serait comme un homme qui refuse les préliminaires avec une femme parce que ça ne lui apporte pas de plaisir personnellement. Le BDSM c’est à deux, il faut accepter que l’autre s’amuse. Moi, je ne l’ai jamais caché, c’est en infligeant de la douleur. Je sais être raisonnable mais il faut me donner un minimum je ne prends personne en traître.

– Tu as envie que je donne une pichenette dedans.

– J’ai peur mademoiselle.

– Ce n’est pas une réponse ça. Tu ne les portes que depuis quelques minutes, ça ne sera pas encore très douloureux. Les premières fois ça fait toujours peur. Prêt à perdre ta virginité avec les pinces ?

Il a acquiescé.

– Excité ?

– Un peu, mademoiselle.

– Ne le sois pas trop sinon je serais obligée de sévir.

– Bien mademoiselle.

Au niveau douleur j’étais réellement très bas, de vulgaires pinces à linge en bois, désolé de le dire mais c’est pour les gamins. Je le torturais un peu en mettant du temps à passer à l’acte. Je n’ai pas pu m’empêcher de le faire, c’était ma façon de prendre du plaisir.

– Ça te plairait de passer la soirée de samedi avec une chaîne aux seins ?

Il a répondu nerveusement.

– Pourquoi pas, mademoiselle.

– Tu as conscience qu’après une soirée entière sous pression tes tétons seraient ultra-sensibles. Que s’il me prenait l’envie de tirer dessus tu connaîtrais l’enfer ?

– Je n’y avais pas pensé, mademoiselle.

– Alors on le fait ?

– Si vous le jugez nécessaire je le ferais, mademoiselle.

– Tu n’as même pas encore perdu ta virginité aux pinces et tu te vois déjà comme un pro prêt à tous les défis.

– Si vous me jugez capable de le faire je le ferais.

J’ai souri, pour le récompenser de sa motivation j’allais mettre fin à son tourment et enfin passer au moment redouté. Il allait y passer de toute façon, le plus tôt serait le plus agréable. Avec mon index j’ai fait bouger une de ses pinces d’avant en arrière, il a accompagné le mouvement pour éviter d’avoir trop mal.

– Non ! Simplet reste sage ! Le dos contre le mur ne te rebelle pas. Si j’ai choisi de taquiner une pince ce n’est pas pour que tu bouges pour atténuer la douleur

– Pardon mademoiselle je suis désolé mais ça fait mal.

– Obéir ne fait pas mal ! C’est désobéir qui devient très douloureux tu le sais. En coopérant tu réduis ta souffrance. Il va falloir que ça rentre dans ta petite tête.

Il avait baissé les yeux et avait commencé à trembloter, il suffisait que je hausse le ton pour le rendre extrêmement docile, j’aime avoir cet effet. Je crois que son nouveau nom l’aidait à s’imaginer dans le rôle. Je n’en suis pas sûre il est difficile de faire la part des choses entre les différentes techniques que j’applique. J’ai recommencé mon geste, cette fois il s’est contraint à garder le dos collé au mur. J’ai continué mon petit jeu quelques minutes, pas en étant très sévère, un peu de douceur dans la découverte ne fait pas de mal. Je testais les instruments je ne le punissais pas.

À la fin j’ai quand même arraché deux des pinces. Je ne pouvais pas le materner éternellement, il devait savoir ce que ça pouvait faire. Ce n’était pas si sadique que ça, au bout de 5 minutes de port les tétons ne sont pas si sensible à la douleur, la surprise à surtout dû jouer dans le sursaut qu’il a eu. Il ne faut cependant pas sous-estimer l’effet du premier contact avec un accessoire, c’est des sensations nouvelles il ne faut pas l’oublier et rester sage. Un corps qui n’a pas connu la souffrance réagis plus fortement. J’ai repositionné les deux autres pour que chacune enserre bien la totalité de son aréole.

– Je vais faire un tour, je reviens dans 10 minutes, tu n’as pas intérêt à avoir bougé, n’oublies pas que tu es filmé.

En sortant je me suis retournée.

– Tant que tu y es, tu vas répéter en boucle et à haute voix « je m’appelle simplet et je suis un bon soumis »

– Oui, mademoiselle.

– Et fais-le avec conviction !

L’obéissance en dehors de la vue de sa dominante est une épreuve très particulière. Notre influence, notre aura, fait beaucoup à l’ambiance. C’est bien plus difficile de rester dans le personnage en solitaire. Ils sont seuls face à leur soumission. Je suis revenue au bout du temps imparti avec ordinateur portable sous le bras.

– Je suis allé chercher une veste et un café j’avais froid.

C’était une simple torture, étant nu il était plus mal loti que moi et je voulais le lui rappeler. Il suffit parfois de dire qu’il fait froid pour que les personnes présentes commence à le ressentir. Je vous rassure le thermomètre était là pour témoigner que ce n’était pas dangereux.

– Ça c’est bien passé pour toi ?

– Oui, merci mademoiselle.

– Je n’aurais pas de mauvaises surprises en regardant la vidéo ? De toute façon nous allons voir ça tout de suite. 

J’ai sorti la carte de la caméra, je l’ai branchée sur mon ordinateur. J’ai approché la table, je voulais qu’il se voit pendant 10 min, les mains sur la tête, des pinces aux seins en train de répéter une phrase débile. J’allais non seulement l’humilier en le mettant face à sa soumission mais également le faire partager mon rôle, celle de l’évaluatrice des bons comportements. Il allait devoir se juger et décider si une punition était méritée.

– Toujours rien à confesser avant que l’on regarde ?

Il a hésité avant de répondre.

– Non, mademoiselle.

– Tu n’’as pas l’air super convaincu, tu ne trouves pas ?

Il a relevé la tête, il semblait avoir trouvé une source de motivation.

– Si mademoiselle. Je n’ai rien à craindre j’ai obéis à votre ordre.

– Et tu as fait du zèle ? Parce que tu sais que c’est ce que j’attends d’un soumis.

Il a répondu timidement, sa motivation semblait s’être évaporée.

– Un peu, mademoiselle.

– Un peu ? Et je vais être un peu satisfaite ou un peu en colère ?

– J’étais fatigué mademoiselle, pardon mademoiselle.

– En 10 minutes à parler ? Je connaissais des mecs pas endurants mais toi tu remportes la palme.

– Pardon mademoiselle. 

– Quand on aura fini de regarder cette vidéo ça devrait faire dans les 20 minutes. 20 longues minutes avec des pinces aux seins. Tu as une idée de ce qui va se passer quand j’y toucherai ? Ça ne t’a pas motivé d’avoir peur des conséquences ? 

– Je n’y ai pas pensé mademoiselle.

J’ai lancé la vidéo. Je suis restée silencieuse pendant le visionnage. Il n’y a pas fait très attention au contenu, je crois qu’il était focalisé sur la barre de défilement. Il savait que quand elle arriverait à son terme des choses déplaisantes arriveraient.

4 réflexions sur « Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #15 »

  1. Bonsoir Emilie

    Peut être de tous vos posts , celui que je préfère, en tout cas ,sans doute, un de ceux qui m’ont fait adorer votre blog et le récit de simplet, tout est superbe dans ce post, je peux le lire, le relire , je ne m’en lasserai jamais. Vous êtes capable de nous faire ressentir,de nous faire vivre une scène comme personne.

    Mercie Emilie

  2. Bonjour Melle Emilie
    Dommage que ce post sur simplet soit le dernier. Quel plaisir et que de découvertes pour moi qui n’en suis pourtant pas à ma première soirée ni ma première Dominatrice.
    Voulant aller très loin dans l’addoration et la soumission, j’ai pris cette narration comme une bible de ressentis, d’apprentissages, de partages d’une Dominatrice sur ses relations à son soumis. Ma Maîtresse est assez proche de votre esprit même si les techniques d’approche et d’éducation divergent.
    Vraiment merci encore pour ce partage riche en émotion et en connaissance de ce milieu et de la relation D/s.
    Bien à vous .
    Malcom – soumis de Cassenoisette Dame Atissia.

    1. Bonjour,

      Le dernier ? Le récit de cette séance comprend 25 parties, et celui de la soirée d’après au moins autant. Ils n’ont pas été migré sur le site ?

      Emilie,

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