Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #18

La journée avait mal commencée mais la chance vient de tourner 🙂 En truc génial vient de se présenter ce qui fait que je n’ai pas le temps de relire le post avant de l’envoyer. S’il y a des erreurs signalez-les moi je réagirai aussi vite que possible.

Les parties précédentes via ce lien.

Bonne lecture !

* * *

La perspective de faire des aller-retours entre les différents supplices ne l’enchantait pas c’est le moins que l’on puisse dire.

– Je ferais de mon mieux mademoiselle je vous le promets.

– Je vais retirer mon pied droit de ton torse et voir si tu as perdu cette lamentable tendance à le lever sans permission. À moins que tu préfères une autre tension d’entrainement ?

– Non, mademoiselle, merci, je vais réussir.

Être dominatrice d’un soumis c’est avoir la responsabilité de la relation, c’est devoir donner une direction, trouver un but à atteindre et motiver le soumis à l’atteindre. Contrairement au masochisme qui aligne des supplices, le dominant et le soumis pouvant discuter librement entre les jeux sauf décorum particulier, la soumission fait perdre son libre arbitre au soumis. Il faut lui proposer des épreuves difficiles mais qu’il peut réussir avec des efforts. Une dominatrice c’est comme un coach qui hurle sur ses athlètes. J’ai essayé d’être un peu encourageante.

– N’essayes pas d’aller au plus court. C’est un réflexe primitif. Si tu rates tu ne feras que rallonger ton supplice. Respires un bon coup.

Il a pris plusieurs inspirations profondes.

– Pas de regrets Simplet ?

– Non, mademoiselle.

J’ai retiré mon pied d’entre ses pectoraux, mes deux pieds étaient désormais sur son ventre de façon à garder une certaine pression propre à l’éduquer, il ne faudrait pas trop lui faciliter la tâche non plus, sans toutefois l’aider à se maintenir comme au début.

– Chut, sois sage et garde le dos bien contre le sol.

J’ai commencé à tirer doucement, je ne voulais pas le voir échouer, en tout cas lui laisser une chance de réussir.

– N’oublies pas pourquoi tu fais tout ça. Tu es un homme, je suis une femme. À cause de ton infériorité tu me dois une obéissance absolue. Je t’ai donné l’ordre de garder le dos contre le sol tu n’as pas le choix. Tu ne dois pas vouloir ce qui est mauvais pour toi, c’est stupide. Ton corps n’est là que pour me servir tu n’as pas le droit d’en disposer selon tes envies. Il faut que tu le comprennes et que tu l’acceptes. Il ne peut pas en être autrement, c’est une fatalité.

Il a répondu en serrant les dents.

– Merci mademoiselle.

Je l’ai amené au point de tension précédent, je voyais qu’il était au maximum de ce à quoi il pouvait résister, ses bras étaient tendus, ses doigts écartés pour rechercher une prise lui permettant de résister. C’était le moment de voir si je l’avais bien en main, si j’arrivais à le faire tenir un petit peu plus c’est que j’aurai réussi à le faire progresser. C’est dans l’adversité que je peux découvrir si une personne qui se prétend soumise l’est réellement.

– Restes sage c’est presque fini ça serait dommage de rater maintenant, un peu de courage.

– Oui mademoiselle.

J’ai tiré un peu plus et attendu quelques secondes.

– C’est bien Simplet.

J’ai replacé mon pied entre ses pectoraux pour l’aider à garder son torse collé contre le sol, pour le soulager un peu, pas tant de la douleur que de la perspective de se faire re-punir pour avoir craqué. J’associais la présence de mon pied contre son torse à un événement agréable, celui d’être aidé.

– Tu veux que l’on travaille un peu ta résistance à la douleur ? Tu veux que je t’amène un peu plus loin ? Tu sais qu’un soumis ne doit pas être seulement obéissant il doit être aussi endurant. Une princesse n’a que faire d’un soldat qui ne sait pas se battre. Un bon soumis doit être fort pour remporter des victoires au nom de sa dominante.

Il s’est résigné à me donner la réponse que je voulais même si elle ne lui plaisait pas.

– Oui, merci mademoiselle.

J’ai déporté mon poids sur l’avant pour vraiment l’empêcher de craquer. J’ai monté le niveau de douleur d’un cran, pas vraiment très haut mais je voulais lui faire prendre conscience qu’il devait travailler sur sa résistance. Un soumis doit toujours avoir conscience qu’il existe une marge de progression sinon sa relation avec sa dominatrice est finie. C’est aussi pour ça que je n’aime pas les candidats qui viennent vers moi disant en substance « je suis un soumis parfait ». J’ai envie de pouvoir monter un projet avec eux pas simplement faire souffrir. Il a grimacé mais rien de bien méchant

– Bien je suis fière de toi

– Merci maitresse

Je n’ai pas relevé son erreur de terme.

– Et il se passe quoi quand je suis fière de toi simplet ?

– Ma vie est plus douce.

J’ai souris.

– Bonne réponse.

J’ai relâché la chainette. Je suis redescendue de son torse, me penchant pour lui enlever son bandeau.

– Regarde fixement le plafond, il ne faudrait pas que ton regard se perde ailleurs.

– Bien mademoiselle.

– Cet intermède étant fini on va peut-être pouvoir repasser au jeu de départ. Retourne contre le mur en vitesse mon petit Simplet.

J’ai pris tout mon temps pour le rejoindre, le laissant se reposer un peu sans me montrer trop gentille.

– Tu te souviens ce qui t’as couté ce bonus ?

– Oui, mademoiselle. Vous m’aviez donné l’ordre de garder le dos contre le mur, pendant que vous tiriez les pinces et j’ai volontairement été trop faible pour obéir, je suis désolé mademoiselle.

– On va recommencer, cette fois tu te rappelleras des règles ?

– Oui mademoiselle.

– De toute façon nous allons être vite fixés mon petit Simplet.

Je lui ai donné une pichenette de l’index sous le menton et j’ai fait glisser mon doigt de son cou jusqu’à son torse, harponnant la chainette au passage.

– Soit sage, garde bien le dos contre le mur, ne m’oblige pas à te rappeler ce qu’il arrive aux vilains garçons désobéissants.

Il a répondu de manière très anxieuse.

Oui mademoiselle.

J’avais une voix plutôt douce, j’essayais de m’associer à son épreuve, à le supporter dans son effort.

Tu peux le faire, je crois en tes capacités, ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

Il s’est bien comporté, il faisait réellement des efforts pour obéir. J’ai tendu mon bras pour garder la tension tout en me rapprochant du mur, j’ai inspecté l’espace qu’il y avait entre lui et la paroi, il luttait tant et plus pour éviter de me donner une raison de le punir davantage. J’ai posé mon autre main sur son torse pour l’aider à se maintenir pendant que j’intensifiais la douleur.

– Tu sais quoi ? J’ai envie de t’entendre me faire des compliments.

– Vous êtes parfaite mademoiselle.

J’ai tiré un peu plus fort.

– Mais encore ?

– Vous êtes tout ce que l’on peut rêver être, vous avez le charisme, l’indépendance, la beauté.

Pour l’encourager à parler j’ai relâché un peu la pression. J’avais pris le parti de ne pas lui expliquer les règles du jeu pour voir s’il était capable de les comprendre par lui-même. Plus il parlerait, plus je baisserais la tension sur ses pinces, inversement les silences me feraient repartir dans l’autre sens. Tous les jeux n’ont pas besoin d’être explicité, le soumis doit en permanence se demander ce que veux sa domina et l’exécuter.

– Vous êtes ferme dans votre éducation, merci mademoiselle, vous ne laissez rien passer, vous méritez que l’on se plie en 4 pour satisfaire vos désirs.

Alors que j’avais un peu relâché la tension il s’est cru permis d’arrêter, mauvaise idée, me sentir repartir l’a fait se remotiver.

– Vous êtes supérieure mais pas prétentieuse, vous mettez votre intelligence au service de l’éducation de minables inférieurs comme moi.

Il commençait à manquer d’idées, c’est fou comme amplifier la douleur motive les soumis à parler.

– Vous êtes une vraie princesse qui à tous les droits sur la vie.

Il a dégluti.

– Une déesse telle que vous ne doit pas avoir de limites autres que celles qu’elle se fixe. Vous pouvez vous permettre d’exiger une totale dévotion de vos soumis. Vous êtes tellement parfaite que personne ne devrait pouvoir vous décevoir sans être condamné à vivre une éternité en enfer.

Sa dernière réplique m’avait fait rire, j’ai relâché la chainette.

Finalement tu commences à avoir de l’imagination, il suffisait de trouver comment te motiver. Je m’en souviendrai. Ceci dit, il faudra que tu prépares des compliments, tout ça c’était un peu brouillon. Ça te fera un petit travail supplémentaire à faire à la maison

– Bien sûr mademoiselle, pardon.

– Ce n’était pas trop mal, ton comportement s’améliore mon petit Simplet. Il faut juste te mettre les points sur les ‘i’ pour que tu comprennes les règles.

– Merci mademoiselle.

Il s’était visiblement retenu de dire quelque chose. Même si je semble avoir beaucoup de dédain pour mes soumis je suis en réalité très attentive à l’expression de leur visage. C’est que je les aime mes soumis.

– Tu as quelque chose à me dire ?

– Avec votre permission mademoiselle j’aimerai vous demander quelque chose.

– Vas-y.

– C’est un peu audacieux mais j’aimerai pouvoir vous remercier en embrassant vos chaussures.

Ça demande m’a fait sourire.

– Tu réclames des récompenses maintenant ?

– Pardon mademoiselle, c’était stupide je retire ce que j’ai demandé, ce n’est pas à moi d’exiger des récompenses, pardon.

– Je passe pour cette fois, juste parce que tu n’es pas encore vraiment fétichiste et que ça m’amuse de te le faire devenir.

J’ai claqué des doigts pour lui intimer l’ordre de commencer. Le fait de l’avoir forcé à me faire des compliments et à s’être humilié au passage lui avait visiblement donné des envies de se mettre à mes pieds, il devait penser que c’était sa place. Un bon comportement, peut-être un peu dur à comprendre. Il prenait du plaisir à me vénérer, à être sous le contrôle d’une personne supérieure qui allait le guider. Être soumis ne signifie pas uniquement être inférieur mais c’est aussi être protégé par le dominant. C’est plus complexe qu’il n’y parait, avec des obligations respectives et des récompenses pour les bons comportements. Quand un soumis sent que sa place est à mes pieds c’est que j’ai bien réussi à lui inculquer que j’étais supérieure. Je l’ai laissé faire quelques minutes avant de faire un pas en arrière pour lui signifier que c’était suffisant.

– Merci mademoiselle.

– Tu veux 5 minutes de pause pour te remettre de tes émotions ?

– Si vous le proposez mademoiselle.

– À genoux, cuisses écartées et mains derrière la tête, silence absolu et pas un cil qui bouge.

Je crois qu’il s’attendait à une ‘vraie’ pause mais il ne fallait pas qu’il rêve, je ne vais pas quitter mon rôle de dominatrice face à lui. Comme si nous pouvions discuter librement pendant 5 minutes et plaisanter sur la situation. Ça ne ferait que rendre la suite plus dure. Dans cette position il pourrait réfléchir à son comportement et reprendre son souffle. Il n’a pas eu envie de me demander la permission d’enlever les pinces qu’il avait toujours sur les seins. À part une punition il n’aurait d’ailleurs rien gagné à le demander je n’avais pas l’intention de lui accorder. Il n’y a même pas pensé, un débutant ne se projette pas assez. Porter les pinces n’est pas dur mais plus on les garde plus le retrait est douloureux. Il devait l’ignorer ou ne pas y penser.

Au bout de 5 minutes je suis revenue devant lui, je me suis penchée.

– Alors on y retourne ?

– A vos ordres, mademoiselle.

– Remets-toi sur le dos.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *