Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #22

Bonjour à tous, j’ai parlé avec Candice de la possibilité de qu’elle republie quelques messages, l’accueil a été plutôt positif. Comme toujours elle a tendance à se lancer précipitamment mais se lasse vite. Il faudra voir ce qu’elle va réellement faire.

Après la fin de la première partie de l’histoire actuelle je ne savais plus trop quoi faire, j’ai bien une idée mais comme c’est un jeu en cours ça aurait voulu dire écrire en quasi-direct. Si Candice prend ma place pour publier pendant quelques jours ça me permettra de me poser. J’ai vu qu’elle s’est créé un compte sur Tumblr, elle en a d’ailleurs profité pour me tacler. Lorsque j’ai rappelé ses posts de l’année dernière dans une publication précédente je me suis trompé dans les liens. Je ne suis pas une pro de l’informatique je le reconnais. Je vais aller rectifier.

Le sommaire de l’histoire actuelle est par là, vous n’allez pas comprendre si vous la prenez en cours.

* * *

J’ai fait la moue, « ma petite Emilie la situation t’a échappée », je n’avais rien vu venir et j’avais l’air bien conne. C’est aussi ça les relations humaines, l’autre qui ne réagit pas comme on le voudrait. Si je l’avais remarqué avant j’aurais pu lui mettre quelques gifles pour le déconcentrer, j’aurai attendu que ça passe en arrêtant de le stimuler. C’est un vrai problème qu’un soumis craque, « l’éjaculation c’est la mort du désir » pour reprendre une expression (je crois qu’elle vient de « Le Nouveau Désordre amoureux » de Pascal Bruckner et Alain Finkielkraut mais c’est à vérifier). Une fois l’objectif atteint la motivation cesse, il y a une période réfractaire pendant laquelle le soumis est apathique. Si je n’y prends pas garde en quelques minutes je peux passer d’un soumis très motivé à une larve dépressive. Le point positif c’est qu’étant jeune le temps de latence allait être plutôt court. Je ne veux pas être méchante mais s’il avait eu 20 ans de plus j’aurai dû arrêter la séance. La situation était figée, entre moi d’un côté qui étais en train de reconsidérer toute la situation et lui qui baissait la tête et n’osait pas bouger de peur d’aggraver les choses. Détournant le regard de la trainée blanche qu’il y avait sur le sol, presque les larmes aux yeux. J’ai commencé à retirer mon escarpin de son sexe.

– Mets ta main dessus, garde la contre le sol.

J’ai joint les pieds dans un claquement pour le faire sursauter. Si je voulais le remettre en selle il fallait que je provoque des poussées d’excitation.

– Tu n’as pas sali mes semelles c’est au moins ça. Il faut être positif dans la vie.

– Pardon mademoiselle.

– ah ? Pardon ? Tu me rassures, j’existe après tout. J’avais comme un doute. Et toi ça va ? Je suppose. Egal à toi-même. Toujours ton plaisir avant celui des autres. Après tout où est le problème ? C’est pas comme si le plaisir des femmes avait une quelconque importance.

– Je suis désolé mademoiselle.

– Je ne crois pas, non. Tu as peur des conséquences, pas honte de ton comportement. Dans un sens tu as raison. Tu peux avoir peur des conséquences. Dans cette réalité, parce que je pars du principe que tu viens d’un monde parallèle où ce que tu viens de faire ne nécessite pas une permission de ma part pour espérer rester en vie. Je disais donc, dans cette réalité j’ai une petite tendance, vraiment légère, à ne pas supporter que l’on prenne du plaisir sans que je passe d’abord.

Son sexe avait déjà commencé à regonfler, visiblement il était toujours excité par la situation. Je n’allais pas être obligée de l’envoyer 15 minutes au coin pour que ses hormones se remettent à le travailler.

– Alors je t’écoute, qu’a tu as dire pour ta défense ? Que viens-tu de faire ? Je t’écoute, allez confesses toi.

– Une bêtise.

– Soit plus précis.

– j’ai éjaculé sans permission

– Et c’est naturel ça aussi ? Comme tes tares ?

– Non, mademoiselle.

– Bien sûr que si. C’est naturel chez les animaux en rut, pas chez les êtres humains civilisés mais tu n’appartiens définitivement pas à cette catégorie.

Il se retenait de sangloter sous le poids de la culpabilité. Il venait de prouver par l’exemple mon raisonnement, il n’était pas capable de se contrôler. À sa décharge j’étais probablement la première femme autoritaire à lui faire face. C’est épanouissant de vivre ses fantasmes mais c’est aussi terrifiant, c’est l’inconnu, une sortie de la zone de confort. La première éjaculation sous la douleur est toujours un moment sensible. C’est très déstabilisant, il avait l’habitude de prendre du plaisir à regarder des vidéos mais techniquement son sexe était stimulé de manière agréable. S’imaginer souffrir et souffrir n’est pas la même chose. Prendre du plaisir sexuel à avoir mal est une incohérence difficile à vivre. Je peux en témoigner j’ai déjà eu un orgasme en recevant la canne anglaise. Après c’est fréquent mais pendant ça l’est beaucoup moins. Les vibrations dans cette zone, la chaleur qui se diffuse, en y repensant c’est fortement propice au déclenchement du plaisir. J’en pleurais, intérieurement je suppliais pour que mon châtiment s’arrête, je ne voulais pas que l’orgasme parte, ce n’était pas normal d’en avoir un à ce moment. J’ai essayé de me retenir, me contractant au maximum de ce que je pouvais. D’ailleurs contracter les fesses pendant la canne amplifie la douleur et l’onde de choc. En retour cela m’a davantage excité. C’est très perturbant comme expérience. Je ne la déconseille pas, mais difficile de s’y préparer à l’avance. Surtout quand on a une dominante sadique qui s’amuse à inspecter les replis de notre intimité quand elle voit l’excitation monter et qu’elle nous oblige à écarter les jambes pour la fin de la punition pour nous empêcher de nous retenir. Après coup j’avais envie de me faire toute petite, d’effacer ce qui venait de se passer plutôt que d’y faire face. Pour une femme c’est déjà déstabilisant alors pour un homme qui laisse une trace visible sur le sol c’est pire. Difficile de se mentir à soi-même, de se dire que rien ne s’est passé alors qu’il y a une marque par terre. Dans ce genre de situation on aurait davantage envie de se cacher que de voir notre faute exposée. Je ne parle même pas de l’aspect éjaculateur précoce, ne pas être capable de se contrôler, de se maitriser est un sujet sensible. C’est généralement mal vécu par un homme. Un vrai cocktail détonant. J’ai été prise de compassion en le voyant, me sentant obligée de le consoler. Je me suis accroupie à ses côté, le prenant par les épaules.

– Allez c’est pas si terrible.

– Pardon mademoiselle je ne sais pas ce qui m’a pris, je suis désolé, ça ne recommencera pas je vous le promets.

– Ça arrive, et ça re-arrivera aussi. On travaillera sur dessus pour réduire la fréquence. Et arrêtes de faire ce genre de promesse c’est irréalisable. Comment tu te sens ?

– Faible, mademoiselle, honteux. J’ai envie de disparaître. Tout ce que vous avez dit est vrai, mon corps ne réagit pas comme il le devrait. Je ne suis qu’un pervers qui a besoin d’être ré-éduquer par tous les moyens disponibles.

– Chut, chut. Tout va bien. Arrêtes de culpabiliser tout seul, tu me piques mon travail. Tu dois obéir à ce que je dis, pas le prendre pour toi.

– J’ai peur des conséquences.

– Quelles conséquences ?

– D’être puni, mademoiselle.

– Ce n’est pas la première fois que tu fais une bêtise tu sais, tu devrais commencer à t’y habituer. Ce qui s’est passé arrive de temps en temps, ce n’est pas grave. Tu vas être punis parce que c’est une bonne occasion mais c’est tout.

– Je sais, mademoiselle. Je n’arrêtais pas d’y penser.

J’ai pris son autre main dans la mienne

– C’est déjà bien, avant tu ne pensais aux conséquences de tes actes qu’après avoir agi.

– Ça n’a pas suffi, pourtant je savais ce que vous aviez dit.

– Qu’est-ce que je t’avais dit ?

– Que vous ne vouliez pas d’éjaculation sans permission. Sinon la punition était disproportionnée.

– Ah ça. Ça ne serra pas plaisant c’est sûr. Mais c’est vraiment ce que tu ressens ? Tu ne culpabilises pas pour ton acte mais juste pour les conséquences ?

– Je n’ai pas pu me contrôler. Ce n’est pas ma faute.

J’ai un peu haussé le ton.

– On a déjà parlé de ça, tu aurais pu apprendre à te contrôler mais tu ne l’as pas fait, tu assumes. Ta bêtise a été monumentale, la punition doit l’être aussi, tu t’attendais à quoi en te laissant aller, te prendre 2 baffes et que l’on n’en parle plus ?

– Non, mademoiselle, bien sûr, mais faire le tour du quartier en robe je ne peux pas c’est au-dessus de mes moyens.

– Je sais que tu es perdu. Laisses moi gérer la situation et tout ira bien, enfin on limitera les dégâts. N’ai aucune résistance et ça ira, ce n’est qu’un mauvais moment à passer. Tu es prêt, je repasse en mode domina ?

Il s’est remis à sangloter.

– Non, s’il vous plait mademoiselle

– Tu as fait une bêtise, tu le reconnais ?

– Oui, mademoiselle.

– Alors tu vas devoir assumer les conséquences. Ça va devoir arriver, tu vas te faire crier dessus pourquoi tu veux repousser l’échéance ?

– Je ne veux pas, j’ai peur, mademoiselle.

– C’est ça que tu ne comprends pas, tu n’as pas le choix, je vais te crier dessus tu ne pourras rien y faire, tu dois l’accepter. Allez on y va

Je me suis relevée, il a essayé de retenir ma main quand je l’ai lâché.

– Avant ça tu finis de te vider. Je ne veux plus rien dans tes sales couilles ça réduira les risques. Et souviens-toi bien de ce moment tu n’es pas prêt à connaitre ça de nouveau avant longtemps. L’abstinence forcée te fera du bien.

Il est resté immobile, je lui ai crié dessus.

– Putain ! C’est un ordre alors tu obéis. C’est quoi cette manie d’agir sans permission et de rester passif quand je te dis d’agir ? Ça ne te dérange pas de gicler sans permission comme un minable mais tu restes pétrifié comme un puceau devant son premier vagin quand tu en reçois l’ordre.

Il s’est mis à bouger sa main, il devait s’y faire, j’allais retourner le couteau dans la plaie jusqu’à ce qu’il soit dégouté de faire des cochonneries avec son sexe.

– Allez plus vite. Quoi que, fait comme tu le sens. Tu te connais mieux que moi sur ce point. Fait ce qui est le plus efficace pour que ça sorte. Au pire on fera à ma manière, mais je ne suis pas très fine, je me contente de donner des coups de pied dedans jusqu’à ce que ça sorte. Ça n’a jamais fonctionné correctement mais je suis persévérante, je pense que si mes victimes n’avaient pas fait un malaise ça aurait fini par marcher.

Du pur bluff vous vous en doutez je ne vais taper à ce point sur les parties d’un homme. Si cette perspective ne le motivait pas je ne sais pas ce qui aurait pu le faire. Je dois dire qu’un homme en train de faire ça est ridicule à regarder. Très pathétique, si ça leur fait du bien je comprends qu’ils s’abaissent à ça mais je n’en suis même pas sûre. Je veux dire, quand j’ai un orgasme je gesticule, je ne tiens pas en place, j’ai des spasmes dans tout le corps, c’est puissant. Quand je vois des hommes avoir un orgasme j’ai l’impression que ça leur fait à peine des chatouilles, que ça disparaissait en un clin d’oeil. C’est peut-être ma présence qui les intimide et qu’ils simulent.

– T’as fini de salir le sol ?

– Oui, mademoiselle.

J’ai fait quelques pas pour me remettre dans le rôle, j’ai recommencé à lui crier dessus.

– Tu te prends pour qui ? C’est quoi cette position ? Retourne à ta vraie place espèce de larve. Contre le sol tout de suite, tu fusionnes avec, je ne veux plus rien voir qui dépasse.

Il a sursauté à cause de mon changement de ton, il a obtempéré en un éclair

– Au ras du sol, c’est la seule place qui puisse t’être attribuée, et encore elle est trop bien pour toi. On va régler nos comptes. Qui est-ce qui a permis à un sale petit soumis merdique comme toi de salir mon sol avec tes déjections ?

– Pardon mademoiselle.

– Ne m’adresses plus la parole. Je ne veux plus que quoi que ce soit sorte de ton corps de minable. Tu prends déjà suffisamment de place.

J’ai marqué un temps de pause, un silence punitif, tapant du pied pour matérialiser mon impatience, j’attendais quelque chose qui ne venait pas.

– Mais tu es trop con ! Ça ne te viendrait même pas à l’idée de nettoyer tes saletés. Et ta langue elle sert à quoi ?

– Pardon mademoiselle.

Il a avancé jusqu’à avoir la tête au-dessus de son sperme, s’appuyant sur ses coudes. J’ai appuyé avec mon pied dans le creux des omoplates.

– Plus bas, là tu es encore trop haut.

Il avait le nez littéralement dedans. Je l’ai laissé mettre le premier coup de langue à son rythme, le premier contact d’un homme avec son sperme est toujours un moment particulier. Il y ait allé du bout de la langue. Quand j’ai estimé qu’il avait eu une phase de découverte assez longue j’ai appuyé plus fort sur son dos.

– Allez plus vite, lèches moi toi ça plus rapidement, je veux que le sol soit nickel.

Petite précision le sol avait été nettoyé avant, comme tous les instruments, il n’y avait aucune saleté particulière qu’il aurait pu ingérer. Il a manifesté son dégout en frissonnant

– Ça c’est bien les hommes, pensant nous honorer avec leur saleté, fantasmer à nous salir avec vos cochonneries. Il parait même que certains mettent ce truc sur le visage de leur partenaire, voire les force à l’avaler. Tu connais plus dégradant que ça ?

Lui dire ça alors qu’il était en train d’en avaler et qu’il en avait sur le visage était bien évidemment une humiliation supplémentaire.

– Non, mademoiselle.

– Ne sois pas si définitif, je suis sûre qu’en cherchant bien on trouvera quelque chose pour toi, quelque chose à ta hauteur. Continue de lécher, je ne veux plus voir la moindre trace de tes erreurs.

Une réflexion sur « Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #22 »

  1. Bonsoir Emilie, j’ai adoré celle-ci !!!! Que d’humour et de prise de conscience ! Pour lui comme pour vous ! Toutefois, si je peux me permettre, tout homme même hétéro a déjà goûté son sperme dès les premières éjaculations autour de douze treize ans ! Certains s’en souviennent et apprécient comme moi et d’autres font semblant d’oublier ou oublient vraiment mais tous y ont goûté croyez-moi, je connais bien les hommes j’en suis un !!!!

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