Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #34

Allez hop, encore un morceau du texte 🙂
Pour avoir eu des retours de soumis ayant lu le texte il parait que je dois vous prévenir qu’il est un peu dur à lire. Ils ont eu la même réaction pendant la lecture, se mettre une main entre les jambes pour se protéger par empathie avec ma victime. Personnellement je ne trouve pas que j’ai été si méchante, surtout avec ce qui va se passer après, mais les hommes sont de petites natures parfois.

(Sommaire de l’histoire en cours et lien vers celle de Candice)

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Nous avons continué de le supplicier pendant quelques minutes, jusqu’à ce que je sente qu’il ne puisse plus le supporter. Il a soupiré lorsque je me suis assise sur le canapé, comprenant que ses couilles allaient avoir un moment de répit. Il était toujours astreint à la vénération des pieds mais cette fois-ci c’était davantage dans une optique de récompense et tant qu’à faire c’était moi qu’il allait honorer.
— Sur le dos.
Il s’est retourné sans attendre.
— La tête contre la banquette.
Il a glissé sur le sol pour se mettre dans la position que je lui avais indiquée. Je lui ai posé une chaussure sur le visage et l’autre sur son torse, il a eu le bon réflexe de commencer à passer sa langue sur la semelle. Il a semblé apprécier sa place. J’ai profité de ce moment de calme pour reprendre mes discussions avec mes amies. J’ai alterné entre les deux semelles pour lui donner le change et que sa situation ne soit pas trop monotone.
Lorsque ce petit jeu a fini par me lasser j’ai mis mes pieds de chaque côté de sa tête, le regardant de haut.
— Tu aimes ça pas vrai ? Tu aimes lustrer les semelles de ta maitresse.
— Ouaf.
— Il te suffit d’un rien. Heureux sont les imbéciles.
Je me suis levée, mettant mes deux pieds sur ses abdos. Lorsque j’ai été sûre d’être stable j’ai avancé mon pied droit pour soulever sa queue.
— Elle est toujours fonctionnelle ?
Il a aboyé timidement en réponse, anticipant qu’une réponse positive pouvait signifier que j’allais me remettre à sa castration. J’ai appuyé sur ses bourses.
— Il en faut plus pour détraquer cette saloperie, c’est comme la mauvaise herbe. J’en prends note.
Pour le ballbusting il avait eu sa dose mais il y a d’autres jeux possibles impliquant le sexe d’un homme.
— Tu vas aller au bar me chercher un verre et prendre une gamelle d’eau pour toi. À ton retour je m’occuperais de ton restant de virilité.
Je suis descendue de lui puis je me suis penchée pour défaire le cadenas d’un de ses gants de contrainte.
— Exceptionnellement tu pourras marcher sur le chemin du retour. Ne considère pas que j’estime que tu es un être humain, c’est uniquement pour l’aspect pratique.
Il a filé au bar, au-delà de l’aspect service il y avait un côté sadique à le forcer à revenir sachant ce qu’il allait recevoir. C’est le condamné qui monte tout seul sur l’échafaud, une belle preuve de résignation à l’autorité.
À son retour il a eu la permission de laper dans sa gamelle d’eau, une façon pas très agréable de boire mais il n’avait pas le choix.
— Et fini bien ta gamelle si tu ne veux pas avoir de problèmes. Tu as obtenu un privilège ne sois pas dédaigneux.
Il n’a probablement vu que l’aspect dégradation mais j’anticipais un jeu de permission/interdiction d’aller aux toilettes pour plus tard. Une dominatrice doit toujours avoir un coup d’avance.
Quand il a eu fini je me suis levée pour l’attraper par la nuque.
— Alors tu as aimé ?
— Ouaf !
— Brave bête. Tu as envie de me faire plaisir ?
Les soumis n’aiment pas cette question, elle n’augure rien de bon pour eux. Il est évident qu’ils doivent répondre « oui » mais en même temps avoir le choix ne fait pas partie de leurs attributions.
— J’ai envie de jouer avec de la cire.
Je crois qu’il s’est préparé à ce qu’il y ait un piège, devinez quoi … il n’y en avait pas. J’avais juste envie de m’amuser avec des bougies. Il faut aussi savoir rester simple parfois.
J’ai attrapé une des bougies que j’avais à portée de main. Une bougie dans un pot de façon à accumuler une grande quantité de cire liquide.
Alors qu’il était encore à quatre pattes j’en ai laissé couler lentement sur son dos, sur les points hauts de façon à ce qu’elle s’écoule grâce à la gravité. Je trouve ce genre de pratique très sensuel, quand la cire glisse lentement le long des creux de l’anatomie et sur les flancs. Le soumis prend conscience de la forme de son corps. Pour lui ce n’est pas très dur à supporter, il y a certes « l’impact » initial qui chauffe mais c’est surtout des chatouilles à l’écoulement.
Plusieurs pots plus tard je l’ai préparé à la reprise des vraies hostilités. J’ai mis de la cire sur le haut de ses fesses pour qu’elle coule vers son sexe lui rappelant sa présence. Il s’est probablement souvenu de ma menace précédente de finir de le castrer, même si j’allais le faire attendre encore un peu chaque chose en son temps.
— Mets-toi à genoux, les mains dans le dos.
J’ai attrapé une cordelette, j’allais faire un peu de bondage, le mot est peut-être un peu trop fort, c’était beaucoup dire en réalité pour si peu de corde. J’ai entouré ses bourses et sa queue, faisant passer plusieurs brins dans son dos. Sa queue était désormais droite et collée contre son ventre. J’ai refait quelques tours en rajoutant une chandelle sur le long. Il m’avait regardé faire, intrigué par ce qui lui arrivait. Lorsque j’ai craqué l’allumette son regard a été attiré, j’ai pris tout mon temps pour allumer la mèche. Le cérémonial a dû lui plaire puisque j’ai constaté que sa queue prenait du volume. Comme elle avait été enserrée au repos cela formait des bourrelets autour des cordelettes. Je suis retournée m’asseoir, la machinerie était lancée il ne me restait plus qu’à observer le résultat. Il n’a fallu que quelques dizaines de secondes pour que la première goutte glisse le long du bâtonnet, terminant sa course sur ses bourses. Il a frémi, provoquant le départ de plusieurs autres gouttes le long de sa verge. C’était un chandelier version BDSM. Un bel objet de décoration pour une soirée, je le conseille. De mon côté j’étais passée à d’autres jeux avec les soumis de mes amies.

Dans cette position il a pu assister à la mise au supplice d’autres soumis. Je ne sais pas comment ils vivent le fait d’être spectateurs, s’ils sont jaloux ou soulagés que je me défoule sur un autre. Quoiqu’il en soit il a su rester sage.

Quand j’en ai eu fini avec les autres j’ai détaché l’installation.
— Remets-toi à quatre pattes.
J’ai écarté ses cuisses du bout du pied, m’asseyant sur son dos de façon à pouvoir prendre ses bourses à deux mains, séparant chaque testicule en la tirant d’un côté différent mes pouces creusant une démarcation au centre.
— Je t’ai promis de finir de te castrer, tu te souviens ?
Il a gémi pour montrer sa détresse. J’ai commencé à malaxer ses bourses en arborant un sourire sadique.
— Ça te fait du bien que je te fasse circuler le sang pas vrai ?
Il a de nouveau gémi, d’une façon plus aiguë cette fois.
— Tu vois elles n’ont pas eu assez mal pour comprendre la leçon.
J’ai retiré une de mes mains, serrant plus fort de l’autre pour bien tendre ses testicules à l’intérieur des bourses. De ma main libre j’ai commencé à pianoter sur la bosse. Je crois qu’à ce moment il a arrêté de respirer, redoutant ce qu’il voyait venir. Il avait d’ailleurs vu juste, il s’est pris une gifle sur ses testicules, puis une autre et ainsi de suite. Il mourrait d’envie de me désarçonner, il aurait pu, s’était tellement facile de se libérer de mon étreinte. C’était un petit rodéo bien amusant.
— Tu aimes ce que je te fais, pas vrai ? Tu aimes que je sois aussi gentille.
Il n’a rien dit.
— Je pourrais ne pas l’être tu sais. Je pourrais frapper avec la cravache.
J’ai senti le frisson qui a parcouru son corps, j’aime ce type de contact.
— Il suffirait que je ne me sente pas assez puissante pour que je le fasse. Le moindre signe de rébellion pourrait justifier ce type de représailles.
J’ai rigolé, il s’était figé sous ma menace, j’aime ressentir la puissance que j’ai sur mes soumis. Quand ils ont « sincèrement » envie d’être sage. Je lui ai mis une dernière claque avant de me relever.
— C’est bien. Tu t’es retenu cette fois.
La dernière fois que je lui avais torturé les couilles il n’avait pu retenir une éjaculation ce qui m’avait irrité.
— J’ai senti ta tension mais tu as résisté je suis satisfaite. Encore une série de jeu en chien et je te redonnerais le droit à la parole et le droit d’être considéré en soumis humain.
Je lui ai ébouriffé les cheveux.
— Continue comme ça et je ne serais peut-être pas la seule à passer une bonne soirée.
J’ai repris la cage de chasteté pour la verrouiller fermement. J’en avais fini avec ses couilles il n’était plus nécessaire qu’elles soient en liberté.
Nous sommes passées au centre de la salle pour avoir plus de place, moi, mes amies et plusieurs soumis.
— Pour terminer un jeu très facile. Autrement dit, interdiction de perdre. Vous allez faire des groupes de 2 et à tour de rôle vous allez devoir mimer deux chiens qui se reproduisent. Non seulement avec les mouvements des hanches mais aussi la langue qui pendouille et l’air ahuri. A chaque tour nous choisirons les meilleurs pour passer au niveau supérieur et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il n’en reste plus qu’un.
Nous avons toutes rigolé en anticipant le spectacle.
— Simplet tu commences en étant passif. Mets-toi au centre, lèves le cul, sois désirable.
Il a obtempéré sans difficulté, ce n’était pas la place la plus dure à jouer. Le premier soumis s’est avancé pour mimer une sodomie. C’était plutôt convaincant je dois le reconnaître. Il s’est fait applaudir par pas mal de monde autour de nous.
Une fois calmé nous leur avons fait inverser les places. Le moins que je puisse dire c’est que Simplet n’était pas motivé. À sa décharge ce n’est pas facile de s’humilier en public mais si ça l’était je n’aurais aucune raison de le récompenser pour le faire. J’étais silencieuse, les bras croisés, je crois que j’aggravais la situation en lui mettant la pression. Une de mes amies a pris les devants.
— Il n’a pas l’air d’avoir le cul en feu celui-là. Je crois que je peux arranger ça.
Elle s’est approchée de lui pour lui cravacher les fesses. Le seul résultat que ça a eu c’est qu’il s’est mis à accélérer le rythme, ce n’était pas ça le problème, je voulais qu’il s’humilie en ayant l’air idiot, son état actuel ne me suffisait pas. Sur-jouer n’est pas facile mais c’était sa mission et il était en train de la rater, en public. Rater une compétition en ayant tout donné ne me pose pas de problème. Se faire éliminer au premier tour s’en s’être battu c’est autre chose. Les soumis ont des limites et moi aussi. Les soumis ne supporteraient pas que je ne tienne pas compte des règles du jeu telles que définies avant et c’est réciproque. Je peux comprendre qu’un soumis ait des limites à la douleur, qu’il n’aime pas s’humilier mais ce n’était pas difficile. C’était un sacrifice minime pour me satisfaire. Même si formellement l’audience autour de lui se moquait de sa prestation c’était surtout mon autorité qui en prenait un coup. Les regards que nous échangions étaient sans ambiguïté, il était en train de m’énerver et je n’étais pas du genre à contenir ma frustration bien longtemps.

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