Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #42

Allez hop, post #41 de l’histoire (non, le prochain ne sera pas la réponse à la grande question sur la vie, l’univers et le reste, quoi que c’est un thème intéressant ^_^ si vous n’avez pas compris la référence et beh … cherchez là ^_^). Après avoir expédié la partie sur le jeu de la soubrette que je n’arrivais pas à rendre intéressant je reprend une narration plus classique. C’est plutôt une transition, la prochaine fois sera exclusivement de la punition et même une sacrée engueulade sans vouloir trahir les événements. Pour cette fois je reste dans de l’humiliation mais je trouve ça intéressant.

Comme toujours je vous rappelle :

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Les jeux d’interdiction/privation sont parfois mal compris par les dominants, je conçois aisément que forcer un soumis à rester immobile ou à lui faire faire une action stupide et répétitive tel que copier de nombreuses lignes n’est pas immédiatement érotique, cependant il faut prendre en compte l’effet dans une vision plus globale. En premier lieu c’est un moyen de faire baisser la tension ce qui n’est pas négligeable, pourtant s’arrêter à cet aspect n’est pas optimal. Ce type de jeu devient en effet vraiment intéressant lorsque vous le poussez à fond, lorsque le soumis doit réunir toute sa motivation pour continuer. Soit il craque, commence à bouger ou fait une pause et dans ce cas là vous avez le champ libre pour l’allumer. La situation est simple, il n’a pas respecté les règles il connait les conséquences et ne peut que s’en prendre à lui-même. Soit il est prêt à devenir très docile pour une levée de la punition. Il est ainsi important de capitaliser sur la valeur de cette permission, l’erreur serait de lui permettre de s’en sortir sans rien obtenir en retour. Cette explication vient peut-être un peu tôt puisque je ne vais justement pas en tirer profit immédiatement.

À ce moment là Simplet était penché en avant, les mains sur les genoux, servant de table depuis bien 15 minutes. Il ne se rendait pas compte qu’il était en train d’apprendre un autre aspect de la formation à la soumission, l’apprentissage de la docilité, la capacité à rester immobile tant que la permission n’a pas été donnée.

Il assistait à la punition d’autres soumis de façon à l’aider à se tenir tranquille. J’avais pris en compte qu’il débutait je ne voulais pas qu’il puisse oublier ce qu’il risquait à ne pas respecter les ordres. Les soumis débutant mésestiment les séances de groupe alors qu’elles sont pourtant très adaptées à l’apprentissage. Etre témoin de la punition d’autres soumis permet de maintenir une tension tout en laissant un espace conséquent entre les moments où chaque corps est impliqué. Avoir l’attention d’une domina rien que pour soi cela peut s’avérer très complexe à assumer, c’est reposant de savoir qu’un autre passe un mauvais quart d’heure, chacun son tour.

Etre en groupe sert également comme source supplémentaire de motivation, il y a une émulation, quand le premier passe il se dit « tout le monde me regarde je ne peux pas lâcher », les suivants quant à eux se disent « si les précédents l’ont fait je peux aussi ».

Pour en revenir aux jeux « énervants », mettez-vous dans sa peau, 15 minutes sans bouger et avec des talons qui vous font souffrir faute d’habitude d’en porter, sans parler à cause d’un bâillon, obligés de vous en remettre à votre partenaire. Que justement le-dit partenaire se mette à vous chercher, par exemple en donnant des coups de l’index sur le lobe de l’oreille. Imaginez la patience nécessaire pour se retenir, vous résistez mais vous finissez par grogner de mécontentement. Tout ce que vous obtenez en retour c’est :

— 5 minutes supplémentaires pour t’apprendre le respect (ou 200 lignes ou quoi que ce soit de supplémentaire).

Je vous l’ai dit, soit le soumis craque, soit il devient très docile ce qui sera l’occasion d’expérimenter de nouvelles choses ou tout simplement de vous faire plaisir.

J’aurais pu le pousser à bout pour voir sa résistance mais j’ai préféré procéder en deux temps, un premier où je le libérais assez tôt pour lui apprendre que bien se comporter permettait d’en finir plus rapidement, ensuite un deuxième temps où j’allais directement me servir de sa frustration. J’avais conscience qu’entre la position forcée, les talons, la cage de chasteté avec pointes et l’interdiction d’aller aux toilettes il était déjà bien gâté.

J’ai retiré les verres de son dos puis je lui ai mis une claque sur les fesses, non pas pour lui faire mal, au travers de sa jupe je ne pouvais pas faire grand-chose, simplement pour avoir son attention. Je lui ai désigné la porte du menton. Il s’est rapidement mis en place pour l’ouvrir, toujours en appuyant avec le menton même si ses mains étaient désormais libres, il ne devait pas vouloir prendre le risque de s’en servir sans avoir directement eu la permission. Je n’y avais pas pensé mais si ça l’avait travaillé tant mieux.

Nous nous sommes dirigés vers les toilettes, je me suis arrêtée devant la porte désignant celles pour femmes, il l’a ouverte pour me laisser entrer. Il est resté dans l’embrasure, respectant ce territoire interdit, n’osant même pas quitter le sol des yeux de peur de passer la frontière ne serait-ce que du regard. J’ai donné un coup de talon sur le sol pour lui faire comprendre que je voulais qu’il rentre, il a obéi tout penaud, il m’a amusé sans le vouloir. Je me suis appuyée contre la rangée d’éviers.

— Tu voulais ma permission pour aller aux toilettes c’est ça ?

Toujours bâillonné il a hoché la tête pour approuver.

— Vas-y je te regarde.

Je ne suis pas dans le trip scato/uro mais faire perdre au soumis un moment normalement intime me plait. Essayez de le faire sous le regard inquisiteur de votre partenaire et vous comprendrez où est l’humiliation. C’est se montrer sous son côté le plus ordinaire, insignifiant, animal. Je n’y avais pas pensé mais Candice m’a donné l’idée, elle l’a fait de manière systématique avec son homme au début de leur cohabitation pour le mater, qu’il comprenne que l’intimité est un luxe et que tout ce mérite même les choses les plus basiques. Elle a eu de bons résultats donc je lui ai piqué l’idée. C’est important de partager nos astuces.

Il s’est dirigé vers une des cabines, a baissé ses collants avant de s’asseoir.

Coinces ta jupe dans ta ceinture. Ecartes les cuisses en grand et mets les mains derrière la tête.

Il allait comprendre ce que l’expression aucune intimité signifiait. Je me suis rapprochée pour lui défaire son bâillon. Il s’est dégourdi la mâchoire.

Merci maitresse.

Il me semblait que tu avais envie ? Tu ne sembles pas pressé pourtant. C’était encore un de tes mensonges ?

Non maitresse, vous m’intimidez.

C’est ma faute ? Tu veux le prendre comme ça ?

Pardon maitresse je ne voulais pas dire ça.

Si tu es con au point de ne pas savoir faire ça ce n’est pas ma faute ! Je vais compter jusqu’à 5, si tu n’as pas commencé à ce moment-là tu n’auras plus d’autre occasion de toute la soirée. Compris ?

Oui merci maitresse.

J’ai eu du mal à rester sérieuse, lui mettre la pression n’allait rien arranger et c’était totalement mon intention. J’aime voir un soumis se noyer dans un verre d’eau. Ce genre de jeu rabaisse le soumis à un statut un peu infantile, c’est bon pour lui de faire le rapprochement entre autorité parentale, protection et soumission.

Dommage pour moi il a réussi à trouver « la volonté » nécessaire avant la fin du décompte. C’était mieux ainsi j’avais envie de jouer physiquement avec lui il se serait de toute façon lâché sous la douleur et comme je l’ai dit je n’aime pas salir les salles de jeu. Après avoir fini il s’est essuyé précautionneusement, le port de la cage rendant cette étape plus difficile puisqu’il faut inspecter chaque recoin. Je me suis moquée de lui pour la forme, pour ne pas rester inactive. J’avais été rejointe par d’autres maitresses qui n’étaient à la base pas venues pour ça mais qui profitaient de l’occasion. Alors qu’il finissait de se laver les mains je lui ai dit négligemment.

C’est dommage d’avoir oublié de me remercier. Il y aura des conséquences. Si tu ne trouves pas que mes permissions ont de la valeur nous allons voir ce qu’il arrive sans.

Pardon, merci maitresse. J’ai oublié de le dire mais je l’ai pensé.

Trop tard. Jusqu’à nouvel ordre si une gentillesse m’échappe tu te mets à genoux, tu embrasses chacun de mes pieds et tu me demandes poliment de te retirer cet avantage.

Bien maitresse.

Un jeu à retardement que je mettais en place l’air de rien. J’allais à plusieurs reprises faire exprès de lui donner des privilèges justes pour le plaisir de les voir les refuser. Sachant que s’il « oubliait » de les refuser il se ferait punir parce que moi je n’allais pas lâcher aussi facilement. Nous sommes sortis des toilettes sans un mot de plus. Sur le chemin du retour vers la pièce précédente je me suis arrêtée pour l’attendre.

Je ne te remets pas le bâillon mais tu n’as pas pour autant le droit de parler, compris ?

Il a fait la moue en s’agenouillant pour m’embrasser le bout des pieds.

Merci maitresse mais je ne mérite pas un tel privilège.

Il avait compris les règles. Je lui ai remis son bâillon. Je lui ai murmuré à l’oreille.

Quand je ne réagis pas à une bêtise ce n’est pas que je suis indifférente, c’est le signe que je suis hors de moi mais que je me contiens. Si nous n’avions pas été en public tu aurais déjà été en train de pleurer. Crois-moi ce moment viendra.

D’un geste brusque je l’ai serré d’un cran supplémentaire son bâillon.

La fin de soirée va être horrible pour toi, heureusement que j’ai des soumis maso sous la main ça m’apaisera un peu mais j’en garderais suffisamment pour toi. Pas de jaloux.

Mine de rien nous arrivions vers la fin de la soirée, en tout cas la deuxième moitié, il fallait que je passe un cran, il aurait pu s’y attendre. Je n’allais pas le laisser aussi serré longtemps mais je voulais qu’il sache que je n’étais pas à fond.

Nous sommes rentrés dans la salle annexe, j’étais visiblement attendue par ma consoeur.

Je te les laisse je fais une pause.

Ils sont rien qu’à moi ? Je sens que je vais m’amuser.

Cette pause était scriptée, j’avais dû être un peu longue avec Simplet mais rien de grave.

Simplet tu reprends ta position précédente, ce n’est plus le moment de te faire remarquer.

Il a repris la position de la table sans même chercher à montrer qu’elle lui déplaisait. Je n’y ai presque pas fait attention, mon regard était focalisé sur la « marchandise » dont je disposais à ce moment-là, 3 hommes nus alignés contre le mur. J’ai toujours trouvé sexy les hommes avec les mains sur la nuque, attendant leur sort.

La nudité est importante dans les relations BDSM, pas la mienne je ne comprendrais jamais les dominas qui officient à demie-nues. La tenue matérialise la hiérarchie et en même temps montre le soumis sous son côté le plus faible frêle, le terme d’honnête me vient à l’esprit, impossible de tricher, d’avoir l’air plus important qu’ils ne le sont. Ils sont davantage docile car conscient d’être exposés aux dangers, c’est si excitant. Cette brochette était à moi, rien qu’à moi. Je ne devais pas perdre ma concentration. Face à un groupe de soumis la première étape est de les diviser.

Nous allons jouer à un jeu. Il y a trois rôles à prendre, il va y avoir celui qui va être bien traité et qui recevra toutes les récompenses. Il y aura celui qui sera privé de récompense mais qui ne sera pas trop maltraité. Et enfin il va y avoir la victime. Celle qui va se souvenir longtemps d’être passé entre mes mains je n’en dis pas plus. Seul votre comportement aura un effet sur les rôles que je vous attribuerais alors je vous conseille d’être sage.

Ils ont répondu d’une seule voix.

Merci maitresse.

Je les ai inspectés, m’appropriant leur corps, soupesant et serrant leurs bourses pour voir à quel point ils étaient capable de rester stoïques.

Pas mal. Il va falloir quelques épreuves pour vous départager. Ce n’est pas grave nous avons toute la soirée pour ça.

J’ai posé ma veste, un blazer que j’avais par-dessus mon corset, pour ne plus être gênée dans mes mouvements. Avec des soumis à profil masochiste je ne retiens plus mes coups il faut que je puisse faire des mouvements amples.

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