Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #46

Hello 🙂
Comme promis la suite de l’histoire le lendemain de la partie précédente 😀 je suis en forme ^_^
Concernant le rythme des publications je devrais le tenir un peu plus fidèlement la semaine prochaine, soit mardi, jeudi, samedi.
Concernant Candice elle n’a plus le temps d’avancer son histoire pour le moment. Elle n’abandonne pas le projet, elle veut juste y consacrer le temps nécessaire.
Sur une note plus optimiste son mari m’a envoyé une nouvelle version de ce qu’il prépare. Désormais le projet est coupé en plusieurs segments pour faciliter la préhension. Je rappelle qu’il s’agit d’un témoignage version “journal intime” de sa soumission. Le premier segment traite de ses débuts (laborieux) en tant que soumis, Candice ayant été sa première maitresse. De comment il en est venu à accepter, des résistances initiales. C’est un sujet méconnu mais les premiers temps avec une cage de chasteté sont difficiles. Les soumis deviennent irascibles, il y a toute une phase d’acceptation, les soumis sont comme des animaux en cage, tournant en rond. Surtout qu’il n’a pas commencé par le plus simple. C’est très soft par rapport à ce que j’écris mais pour un débutant c’est compliqué à assumer. Je pense qu’il lui reste 1 ou 2 semaines de travail avant de pouvoir proposer quelque chose de “viable”. Vous devriez en entendre reparler d’ici la fin du mois. J’insère le lien vers son témoignage que j’avais déjà publié. J’étais sûre d’avoir publié une deuxième partie sur ce qu’il avait à dire mais je n’arrive pas à la retrouver. J’ai dû oublié de le faire.

Comme toujours je vous rappelle :

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – – 

Certains pourraient trouver inutile de créer des mini-compétitions idiotes au sein d’une soirée. C’est vrai que je pourrais tirer aux dés qui va être puni plus durement et qui va être récompensé, cela reviendrait au même, mais ça ne serait pas la même ambiance. Mettre des hommes en compétition et les punir pour un échec relatif permet de mettre en place une atmosphère de servitude, c’est artificiel mais sinon comment le faire ? Quoi que je peux répondre moi-même à ma question. J’ai déjà utilisé des soumis pour faire des travaux plus utiles, du bricolage et de la rénovation. Des travaux physiques pendant que je donnais les instructions, une belle répartition des tâches conforme aux envies de chacun. Il faut avoir du travail primaire utile sous la main ce qui n’est pas souvent le cas.
En les faisant jouer ensemble, ou plutôt l’un contre l’autre, ils ont eu l’impression d’avoir une responsabilité dans leurs échecs, une culpabilité que j’ai pu utiliser après pour leur faire faire ce que je voulais.
Et puis c’était également agréable à regarder, un petit côté « jeux du cirque », j’allais créer un jeu bien plus proche de cette notion un peu plus tard mais j’introduisais déjà le concept.

Ça me fait penser à une question, je ne me souviens plus si j’y ai répondu publiquement, enfin bref, une question sur les jeux en soirée, type jeu de société avec gages. C’est un projet que j’ai depuis mon dernier voyage au Japon, j’y ai trouvé un livret de jeu de rôle plutôt intéressant, rien qu’au nom vous allez comprendre c’est « Maid RPG », un jeu de rôle où chaque participant incarne une soubrette qui doit protéger son maitre dans ce qui est un RPG de table classique. Ce n’est pas orienté SM mais j’ai l’ambition de l’adapter. Une sorte de croisement entre Mario Party et Donjon Keeper. J’en suis encore à une phase de maturation intellectuelle, il faudra ensuite que je le teste en réel pour voir les défauts. C’est sur la pile des projets en cours.

Mais je m’égare.

Lorsqu’ils ont eu terminé leur ramassage je me suis approché de celui qui était le plus au centre. J’ai attrapé les chaines qui partaient de chaque côté de son cou pour faire approcher les deux autres, raccourcissant leur liberté au minimum. Il ne faut pas hésiter à être très proche d’un soumis, envahir son espace personnel pour le mettre mal à l’aise. Un soumis voit sa maitresse comme un danger et il faut en tirer parti pour les angoisser. Je suis restée silencieuse pendant que ma consoeur jouait l’arbitre, comparant les résultats pour déterminer le vainqueur. Elle s’est arrêtée devant le premier tas, a claqué des doigts pour faire venir Simplet qui, une fois encore, n’a pas compris. Je lui ai mis un coup de pied dans les fesses pour le faire se secouer. Certains soumis sont parfois un peu long à la détente. Une fois aux pieds de ma consoeur il a attendu des instructions. Ce qu’il y a de terrible avec le jeu des soubrettes c’est que nous ne leur donnons pas les directives de manière explicite. Le but c’est de pouvoir les engueuler « parce qu’elles ne comprennent pas les évidences ». C’est très stressant. Il s’est pris une paire de gifles.
— Va me chercher la balance et pèse chaque tas.
C’est compliqué d’être une soubrette, il faut anticiper les mouvements de sa domina, autrement dit bien connaitre tous les jeux pour savoir comment se rendre utile. C’est une place pour soumis expérimentés ce que Simplet n’était pas du tout. Ce n’était pas négatif, il prenait conscience de toute ce qu’il avait à découvrir.
Elle m’a désigné un des tas en faisant la moue. J’ai regardé les soumis.
— À qui est celui-là ?
Un des soumis a timidement répondu.
— À moi.
— Tu es sûr ?
— Oui.
Je l’ai libéré des chaines et je l’ai attrapé par son collier pour l’amener devant. Je devrais plutôt dire que je lui ai mis le nez dedans.
— Tu es sûr d’être responsable de ça ?
— Oui princesse.
Ma consoeur a commenté.
— Et en plus il n’a aucune honte à le reconnaitre.
— Son cerveau est trop lent pour réagir aussi vite. Il n’a pas compris les conséquences de ses actes. Tu sais qu’il va y avoir des conséquences si tu avoues ton crime ?
Lorsqu’il y a une compétition de soumis il ne faut pas hésiter à démonter le perdant, ils doivent tous craindre d’être dernier. Ils doivent presque se moquer de ne pas être premier mais ne vouloir surtout pas être en dernière position. Pourtant il faut aussi cultiver les contradictions, faire fantasmer les autres en mettant en scène « le sacrifice du perdant ». Curieuse alchimie.
— T’es qu’un petit branler. C’est un crime impardonnable pour un esclave.
J’ai écarté ses cuisses pour dégager son sexe, je l’ai mis sous mes semelles. Le but était de faire monter son plaisir, ce qui peut sembler étrange à première vue avant une punition, je voulais en fait le rabaisser et je savais qu’à froid il n’allait pas suivre. Il fallait raviver une tension sexuelle pour que je sois sûre de sa coopération.
— Les autres venez ici. Regardez ce qui arrive aux ratés.
C’est une position délicate pour les autres soumis que d’assister à la punition d’un autre, ça a un petit côté film érotique mais en réel. Je ne me fais aucun doute qu’ils avaient envie de se masturber devant la scène, ce que je ne peux pas autoriser en plein milieu d’une session, par contre en fin ça aurait pu être une option intéressante.
— Alors ? Tu m’expliques ? Je peux presque comprendre que tu ne veuilles pas me faire plaisir. À tes yeux je ne dois pas être assez bien pour « tes nombreuses qualités ». Je sais que les mâles ne sont pas capable de comprendre la nécessité d’obéir. Que parier sur l’intelligence ne marche pas, c’est classique, mais d’habitude les hommes ont peur du bâton. Je ne vois pas ta logique, nous t’avons bien averti pourtant. Tu sais que je vais te démolir. Ça ne te motive pas de savoir ce qui t’attends en cas d’échec ? 
— Vous n’êtes pas en cause princesse. C’était dur.
— Les autres y sont arrivés pourquoi pas toi ?
— Je suis moins bon qu’eux.
— Le constat est évident, tu es un minable tout le monde le savait déjà, mais pourquoi ne pas avoir essayé ?
— J’ai essayé mais c’était difficile, tout le monde ne peut pas être le meilleur.
— Sérieusement ? Tu n’as pas fait exprès de perdre ? Parce que vu tes piètres performances c’est ce que j’avais cru comprendre.
Il n’y avait en réalité que peu de différence entre les trois résultats, ce n’était qu’une occasion de le rabaisser.

– C’est plus dur que vous ne le croyez princesse, la chaine m’a empêché d’aller vers mon coin en tirant.
– Tu crois que je ne l’ai pas pris en compte ? D’ailleurs tu penses que j’aurais fait moins bien que toi si j’avais été à ta place ?
— Je n’ai pas dit ça.
— C’était une question. Tu crois que j’aurais fait mieux ou pire que toi ?
— Vous êtes parfaite princesse vous n’auriez pu faire que mieux.
— Tu es sûr ?
À mon sourire il se doutait qu’il y avait un piège, il a hésité avant de répondre. D’autant que je faisais rouler sa verge sous mes semelles pour le déconcentrer.
— Aucun soumis n’aurait osé vous handicaper dans ce jeu. Moi ils tiraient dans l’autre sens sur ma chaine ça m’a ralenti.
— Oh le pauvre chou ! Les autres ont été vilains avec toi ? Ils ne t’ont pas laissé gagner ?
Ma consoeur et moi sommes parties dans un fou-rire, les deux autres soumis luttaient pour ne pas nous suivre. Lorsque j’ai fini par me calmer j’ai repris.
— Je crois que ce n’est pas clair dans ta petite tête. Une femme, et moi en particulier, ne s’abaisserait jamais à s’humilier dans ce genre de jeu. Une femme refuserait de se laisser dégrader comme ça. Il faut être un homme sans amour propre, un minable, pour accepter de se laisser ridiculiser comme ça. Tu ne vaux rien c’est pour ça que cet ordre était déjà trop bien pour toi et que tu as essayé de l’exécuter.
Ce discours serait très mal passé si je n’étais pas en train de stimuler sa verge. À froid un soumis réagirait mais là il avait la tête ailleurs.
— Très peu de personnes sur terre seraient prête à coopérer. Toi tu es tellement désespéré que tu n’as même pas eu le choix. Te vautrer dans la fange est tout ce que tu peux faire de ta vie, c’est presque trop luxueux pour toi.
J’ai arrêté de lui enflammer la verge, un peu de frustration allait lui faire du bien. Passer si près de l’orgasme mais se le faire interdire est presque plus sadique que le traitement des 2 autres qui ne pouvaient que regarder. À première vu vous pourriez croire qu’il avait eu une récompense mais cette frustration allait le rendre dingue, un soumis expérimenté aurait vu la nuance mais je préfère la mettre en valeur pour ceux qui ont moins de vécu.
— Je vais m’occuper des autres. En attendant mets-toi des gifles en te disant que tu n’es qu’un abruti.
Mon ordre l’a surpris, il était compréhensible qu’il ait un temps de réaction assez long après ce que je venais de lui faire. Il s’est mis une première tape, sursautant à son contact. Ce n’est pas facile de se frapper soi-même au visage, c’était bien le but de la punition, le mettre mal à l’aise. Ma consoeur s’est approchée de lui.
– Tu appelles ça une gifle, ça s’en est une !
Sincèrement je considère que je gifle fort, mais ce qu’elle lui a mis était hors de mes standard. Je n’aurais pas aimé être sur la trajectoire de sa main. Une sacrée motivation pour se frapper soi-même avec conviction. J’ai continué.
— Qui est le deuxième ?
Elle m’a montré du doigt un tas.
— Celui-là.
J’ai regardé les deux soumis restants. Un des deux a levé timidement la main.
— C’est le mien princesse.
Pour contraster avec le traitement du soumis précédent j’ai répondu calmement.
— Tu vas attendre ton tour d’accord ?
— D’accord.
J’allais ajouter quelque chose quand j’ai été déconcentrée par le bruit d’une seconde gifle donnée par ma consoeur sur le soumis perdant. Il passait un très mauvais moment et je n’avais aucune crainte que désormais il servirait les femmes avec zèle. J’ai repris en direction du second soumis.
— Mets-toi en flexion pour attendre. Tu n’as pas envie de me décevoir pas vrai ?
Je n’aime pas les soumis qui restent sans rien faire. Je préfère les mettre dans une position un peu douloureuse le temps que je m’occupe d’un autre. Après ça dépend des soumis disponibles et de ce que je compte en faire.
— Merci princesse, vous êtes trop bonne avec moi.
J’étais en train de passer au soumis suivant mais je me suis arrêtée.
— C’est vrai ça ? Tu remets mon jugement en question ? Tu veux aller au bout du concept ? Que je te descende d’un cran dans mon estime ?
Il n’a pas osé répondre. Il avait été bien intentionné mais ce n’est pas ce qui m’arrête. La sensation de punir un soumis qui fait des efforts est très particulière, machiavélique, malsaine. J’essaye de ne pas en abuser mais je me permets ce genre de cadeau de temps en temps. Etre mauvaise est toujours une source de plaisir. Je lui ai tourné la tête vers l’autre qui continuer de se gifler.
— Tu sais ce qu’il y a en dessous de ton traitement ? Envie d’aller le rejoindre ? Tu penses que c’est ta place ?
Le soumis que je désignais avait les joues rouge vif et des larmes au coin des yeux, majoritairement à cause des gifles de ma consoeur lui avait expédiées mais aussi des siennes. Le soumis dont j’étais en train de tourner la tête avait visiblement très peur de faire un pas dans la mauvaise direction et essayait de rattraper sa gaffe.
— Ma place est là où vous décidez qu’elle est.
— Bien. Alors tu évites à l’avenir d’émettre des jugements sur ta propre valeur. Tu es un homme, un homme ça agit ça ne pense pas. Laisses nous juger de la valeur des choses nous sommes bien plus objectives que tu ne le seras jamais. Je ne suis pas « trop bonne avec toi » tu es pile là où tu mérites d’être c’est clair ? Il faut que tu retiennes que tu te trompes à chaque fois que tu prends une position alors abstient toi et écoutes ce que je dis.
— Oui pardon princesse.
Certaines dominas préfèrent que les soumis se sentent redevable, humbles. Je préfère qu’ils n’y pensent même pas. Je crois que la meilleure solution est encore de prendre le contrepied de ce que fait le soumis.
Ma consoeur s’était approchée de moi, nous allions nous occuper du vainqueur, elle était spontanément revenue pour contrebalancer ce que j’allais dire. J’aime être en harmonie silencieuse avec mes amies, savoir qu’elles vont être derrière moi quoi qu’il arrive. Pour récompenser un soumis il est préférable d’être deux. Il faut une domina très positive pour le récompenser et rendre les autres jaloux mais pour éviter qu’il ne prenne la grosse tête il en faut une autre qui lui rappelle sa place. Selon le rôle qu’elle allait choisir je prendrais le contrepied. Elle lui a chatouillé sous le menton en lui parlant comme à un chien
— Ça c’est un bon soumis. Il fait ce qu’on lui dit sans réfléchir. Et il arrive quoi aux soumis qui obéissent. Hum ? Et oui, ils ont ils ont une récompense ! Oh oui il aime ça les récompenses.
C’était un peu trop de lui parler comme ça mais c’était profiter du fait qu’il était au-dessus de la mêlée pour l’empêcher de réagir. Il ne pouvait pas montrer son mécontentement sous peine de perdre sa récompense, il devait faire comme si ça lui plaisait. J’ai pris la suite.
— Le vainqueur, celui qui est prêt à faire des efforts pour accomplir les tâches qui lui sont affectées. Personnellement je pense qu’il ne s’agit que d’une attitude minimale. Pour moi ce que tu viens de faire est juste « normal » mais les hommes sont trop faibles pour comprendre où est leur intérêt. Nous devons recourir à des méthodes de motivation qui ne seraient pas nécessaire si vous étiez un minimum pourvu niveau intelligence.
J’ai soupiré avant de continuer ma phrase.
— Tu vas avoir une récompense. Le monde va bien mal. Récompenser un inférieur pour avoir été le moins médiocre. Je dois m’y faire, c’est comme ça je ne changerai pas l’équilibre des choses.
Je l’ai attrapé par le collier pour l’amener à quatre pattes devant les 3 piles de récompense. Il allait pouvoir choisir entre les escarpins, les pinces ou la contention. Pour essayer de vous expliquer les enjeux. Il y avait la sécurité, les liens qui signifiaient un peu de bondage, pas super excitant mais sans risque. Assez frustrant mais pas difficile. Les pinces quant à elles étaient également assez prévisibles, c’était un choix prudent. En dernier lui il y avait les escarpins qui, eux, étaient énigmatiques. Ils pouvaient très bien signifier du plaisir ou de la douleur. Il y avait un gros risque à les choisir mais en même temps les laisser à d’autres serait énervant si c’était l’hypothèse positive.
De manière assez prévisible, il ne faut pas oublier qu’un homme qui vient de réussir à tendance à vouloir prendre des risques, il a choisi les escarpins. Il avait dû faire le pari qu’après leur avoir cravaché les couilles un peu plus tôt j’allais laisser cette zone tranquille ce qui excluait le ballbusting. Un bon calcul si vous voulez mon avis. Je les ai ramassés pour les lui mettre sous le nez pendant que je le mettais sur le côté.
— Tu attends sagement ici quelques instants. Tu vas avoir droit à ta récompense ne t’inquiètes pas. Quelques jeux fétichistes et du trampling.
Il semblait enchanté par l’idée. J’ai pris le second soumis de la même manière et il a choisi les pinces. Choix étonnant mais c’était un soumis à tendance masochiste donc je n’ai pas été si surprise que ça.
D’ailleurs, petite aparté, laisser des jeux à choix permet de cibler les envies des soumis ce qui est pratique en début de relation. Petite astuce que j’ai apprise avec le temps.
Je l’ai mis à côté de son condisciple. J’ai touché du bout des pieds les contentions avant de m’approcher du soumis en train de se gifler. J’ai tendu la main sur le côté avant de m’arrêter devant l’absence de réaction. Je me suis retournée cherchant Simplet des yeux.
— Putain Simplet ! C’était pas évident que tu devais me suivre avec les liens ?
Sincèrement il aurait pu s’y attendre, une soubrette doit servir. Ramasser les instruments est une base. Sinon c’est que nous n’avons pas la même définition du métier de soubrette. Pour moi elle doit être une assistante discrète. Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Vu que tu es con je vais être explicite, tu viens de dépasser une limite. Tu es en soubrette tu assumes. À chaque seconde tu aurais dû te poser la question « qu’est-ce que je pourrais faire pour ma maitresse ? ». Je me moque de savoir si tu aimes ça, tu l’es. Une soubrette le devient car elle n’a pas d’autre choix. C’est se mettre en esclavage par dépit. Tu assumes ta tenue point final. Je finis avec eux et je m’occupe de ton cas c’est clair ?
Il a hoché de la tête ne pouvant plus parler à cause du bâillon.
— Je ne crois pas que tu prennes la mesure de tes erreurs. Je vais « réellement » m’occuper de ton cas. Tu vas comprendre ce que signifie utiliser la manière forte.
J’ai relâché Simplet pour revenir sur le soumis restant. Il s’était mis à se gifler de plus en plus fort de peur d’être mis à l’index lui aussi. J’ai pris un ton de confidence.
— Tu sais quoi ? J’ai très peu d’estime pour les hommes, je crois que tout le monde l’avait compris, mais même en trouvant qu’un type comme toi bat déjà des records de profondeur vous arrivez encore à me surprendre. Les hommes sont pleins de surprise. Il a une tenue de soubrette et il ne comprend pas qu’il doit servir. Je ne l’explique pas, ça me dépasse. C’est comme les gens qui s’acharnent à vouloir pousser une porte où il y a marqué tirer. Je ne peux pas comprendre. Bref occupons-nous de toi.
J’ai fait quelques pas autour de lui.
— La nature aime l’équilibre tu sais, il y a une logique globale. Une symétrie. Tu as agi d’une mauvaise façon. Te faire immobiliser un moment t’apprendras la valeur de la permission de bouger. Peut-être qu’après ça tu décideras d’utiliser cette fonction d’une manière plus productive.
Je l’ai fait mettre à quatre pattes le temps de lui mettre les différentes pièces de contention. J’ai attaché ses mains derrière sa tête et ses pieds replié au niveau des fesses. De cette façon je faisais reposer le poids du corps sur ses coudes et genoux. Vous pourrez essayer c’est très douloureux. Vous pouvez vous en douter j’avais prévu une variante différente en fonction des rangs des choix. Le premier ne prenait en réalité pas un gros risque il aurait toujours eu une version soft.
Pour parfaire ma mise en place je lui ai mis un bandeau sur les yeux. J’ai fait un pas en arrière pour observer mon oeuvre avant de lui murmurer à l’oreille.
— Je peux être très sévère quand je m’y mets. Estimes-toi heureux de ne subir que ça. Si je t’entends te manifester pendant que je m’occupe des autres je te promets qu’après cette soirée tu ne voudras plus jamais entendre parler de BDSM c’est clair ?
Un discours un peu extrême que je n’aurais jamais mis à exécution mais qui allait m’éviter de l’entendre se plaindre pour un rien.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *