Week-end avec 3 soumis juin 2014 #28 : Chouchou passe l’inquisition gynarchique #2

Hello 🙂

Je me suis laissée un jour de plus pour avancer le post de début de semaine mais je ne l’ai toujours pas fini. Je voulais traiter toute la partie sur Chouchou en une seule fois pour passer au Chiot après. Tant pis il restera un petit bout que je traiterais dans pas longtemps.
Je ne vais donc pas m’éterniser je posterais mes commentaires avec le prochain post.
Je vais simplement dire que j’ai préparé une page sur Patreon pour le financement participatif pour du blog https://www.patreon.com/mllemilie si vous voulez apporter votre soutien n’hésitez pas (le lien direct étant https://www.patreon.com/bePatron?u=504936&patAmt=1). Pour résumer il s’agit d’apporter un coup de pouce pour me donner les moyens de publier à un rythme plus soutenu. Le but n’étant pas d’obtenir des sommes énormes mais de privilégier l’effort sur la durée. Pour vous donner un ordre de grandeur si les lecteurs passant plusieurs fois par semaine donnaient 30 centimes par mois je n’aurais aucun mal à continuer. Bien sûr rien n’est obligatoire c’est du mécénat.
Bref lisez mon profil sur le site ou attendez que je fasse le post dédié aux explications si vous avez besoin de davantage de précision ^_^

Cette partie du texte correspond à une séquence complexe qu’il est préférable d’avoir lue avant de continuer.

J’en avais fini avec la première phase de mon plan (machiavélique ^^) j’en étais donc à la phase 2 qui consistait à lui infliger une douleur bien plus physique. Parce que bon l’ambiance et les humiliations provoquent des frissons mais ne font pas tout, le BDSM, en tout cas celui que je pratique, à une composante « douleur » et « quand faut y aller faut y aller » comme dirait l’autre. Mes soumis doivent périodiquement passer entre mes mains pour prouver qu’ils sont dignes d’être à mes pieds le reste du temps.
J’en rajoute pour me vanter, en réalité ce n’est pas si dur, je prends un grand soin à ce que les supplices soient adapté à chaque soumis. De manière générale je table sur une vingtaine de minutes de souffrance mais ce n’est pas une course contre la montre, je suis attentive à leur état craignant plus que tout qu’ils utilisent le safeword. Une telle interruption serait un échec personnel que je vivrais très mal.
Je veux que les soumis aient l’impression d’avoir fait un effort pour qu’ils pensent mériter les récompenses qui suivront les rendant ainsi meilleures.
Etre dominatrice c’est acquérir une certaine maitrise de soi, notre épanouissement dépend de notre acceptation du fait que nous ne pouvons pas tout avoir et qu’il faut faire des choix réfléchis. Il ne serait en effet pas raisonnable de frapper à la chaine la même partie du corps du soumis, notre but n’est pas de le faire craquer mais bien au contraire qu’il tienne. Nous devons agir de manière subtile, alterner les endroits pour lui faciliter la tâche sans qu’il ne s’en rende compte.
Après lui avoir cravaché les fesses, l’avoir giflé et lui avoir torturé les seins ma marge de manoeuvre était bien plus étroite. Heureusement j’avais déjà prévu ce que j’allais faire, je lui avais mis des ergots dans sa cage de chasteté au tout début et j’allais les mettre à profit.
Je trouve très marrant de torturer le sexe d’un homme, en tout cas quelques minutes, je me lasse vite contrairement aux sanctions disciplinaires « classiques », façon pensionnat strict, qui peuvent me tenir en haleine très longtemps.
Le plaisir est différent, ce n’est pas le même type que lorsque je frappe. Ce n’est d’ailleurs pas tant la douleur qu’il ressent qui me fait vibrer mais plutôt la facilité de mise en place du supplice. Je n’ai même pas besoin de le toucher il me suffit de l’allumer. J’ai déjà fait des jeux du type raconter des trucs excitant à un soumis qui est debout au début jusqu’à ce qu’il soit obligé de se mettre à genoux puis se recroqueviller à cause de la douleur. Je le vois s’effondrer sans même le toucher, c’est très gratifiant, je me sens toute puissante.
Cette fois mon plan était différent mais cela n’allait rien enlever à mon plaisir. J’avais fait mettre Chouchou sur le sol avec une idée sadique bien en tête.
J’ai sorti des liens pour l’accrocher en étoile, en écartant ses 4 membres, ce n’était pas tant pour l’immobiliser que pour lui donner la sensation d’être à ma merci. Je ne le dirais jamais assez, le plus important c’est l’ambiance pas l’acte en lui-même. Il faut faire durer les choses.
Comme je l’avais privé de mouvement je n’allais pas lui mettre de bâillon, c’est une règle avec moi je limite l’utilisation simultanée des deux. D’ailleurs je ne bâillonne quasiment jamais mes soumis j’aime trop les entendre gémir et me remercier ou encore m’appeler maitresse. Je n’allais pas non plus lui mettre un bandeau sur les yeux, la raison doit vous être moins évidente, Chouchou était d’un type de fétichiste très stimulé par le visuel et j’allais en abuser. Vous avez d’autres soumis qui sont plus réactifs à la voix ou au contact et pour qui la privation d’un sens renforce les autres. Je sais qu’en tant que soumise être privée de vision m’excite beaucoup, je suis très sensibles aux sons mais je ne suis qu’un cas parmi d’autres.
L’important étant d’être sûre de pouvoir déclencher l’action de son imaginaire et pour ça il me faut bien connaitre mon soumis pour être efficace. Il y a des pour et des contres de chaque côté.
En tout cas mon choix avait été clair je voulais qu’il puisse me voir sous une autre perspective. En étant sur le sol et regardant vers le plafond il allait me voir sous un angle me donnant une stature différente. Il est assez difficile de décrire ce phénomène à ceux qui ne l’ont jamais vécu, votre dominant semble plus grand, ses jambes s’allongent et ses pieds sont à la bonne hauteur pour être vénérés.
Je me suis approchée de lui, lui mettant justement les pieds de chaque côté de la tête. Il a levé les yeux, très mal à l’aise. Une réaction typique pour les soumis qui savent qu’ils vont être torturé par stimulation érotique et répression dans la cage, ils essayent tous de lutter contre leur tendance à fantasmer, pourtant c’est un combat perdu d’avance mais ils le tentent tout de même.
— Eh non vieux pervers, pas de jupe, tu ne peux pas te laisser aller à tes sales habitudes. C’est bien ça ? Tu aimes regardes sous les jupes des jeunes filles ou je me trompe ?
— Ce n’est pas bien.
J’ai répondu avec un sourire.
— De quoi ?
Il faisait déjà des grimaces, décrire son fantasme à haute voix allait être très excitant, il le savait, avec toutes les conséquences que ça aurait sur son sexe. Il a répondu en soupirant.
— De regarder sous les jupes des jeunes filles, maitresse.
— Pourtant tu aimes ça.
— Ce que j’aime n’a pas d’importance maitresse.
Il avait des à-coups dans le bassin, je le voyais lutter contre les liens pour resserrer les jambes dans un réflexe de protection. Je rigolais déjà, il est tellement simple d’exciter un homme. J’ai poursuivi.
— Au contraire. Je suis toute dédiée à ton plaisir. Je ne suis qu’une femme, je suis l’esclave des désirs de hommes.
— Non maitresse. Vous nous êtes supérieure.
— Oh ? Vraiment ? Tu n’as pas envie d’exiger des choses de moi ? Je ne sais pas, si je me rappelle bien tu es fétichiste des dessous c’est ça ? Ça te plairait que je te bâillonne avec ma petite culotte ? Tu imagines la douceur de l’étoffe dans ta bouche ?
Il n’a pas répondu, il avait les yeux fermés, la bouche ouverte et le souffle coupé.
— À moins que tu préfères autre chose ?
Je l’ai contourné pour regarder de plus près son sexe, il était rougi, comprimé entre les barreaux de la cage. Un peu de liquide séminal faisait des bulles au bout de son gland. Une vision très gratifiante.
Je me suis mise au-dessus de son cou, toujours debout.
— J’avais parlé de facesitting tout à l’heure c’est ça ?
— Pitié maitresse.
— Je crois que je fais déjà preuve de toute la compassion nécessaire. Je te tolère dans mon monde tu es gonflé d’en demander davantage.
Je me suis assise sur le haut de son torse. Je suis rarement sexuellement provocante avec mes soumis sauf s’ils ont des pointes, alors là je les stimule à fond.
— Je vais te poser la question encore une fois. Pense bien aux conséquences avant de répondre. Es-tu un traitre à la cause gynarchique ?
Il a répondu en fermant les yeux, essayant tant bien que mal de se protéger de la douleur qui allait arriver.
— Non maitresse.
— Ouvre les yeux. Ne me force pas à me mettre en colère. Comment veux-tu que je sache si tu mens si tu ne me regardes pas ?
— Pardon maitresse.
— Alors comme ça tu te prétends fidèle à la cause gynarchique. C’est vrai ce mensonge ?
— Je reconnais votre supériorité maitresse.
— Et qu’est-ce qui me rend supérieure ? C’est ça ?
Je pointais mon entrejambe qui n’était qu’à quelques centimètres de son visage.
Non maitresse. Ce sont vos qualités qui vous rendent supérieure, ceci n’est qu’un symbole.
— Et tu veux lui faire quoi à ce symbole ? Tu as des idées de comment l’honorer ?
Son corps était secoué par des mouvements brusques, j’avais l’impression de faire du rodéo. Il a fini par répondre.
— De la façon qui vous ferait le plus plaisir maitresse.
— C’est laquelle ? J’ai tout mon temps, c’est toi qui souffres.
Les gémissements avaient redoublé de violence et c’est presque en criant qu’il a dit.
— En la léchant !
— Oh ? Tu veux souiller mon parfait petit corps avec ta sale langue de menteur ? C’est audacieux pour ne pas dire irrespectueux. Je trouve qu’un vrai gynarchiste ne voudrait pas me toucher de peur de me ternir. Je veux dire que lorsque j’imagine le paradis gynarchiste je vois des cohortes de soumises pour ma satisfaction sexuelle. Des femmes qui seraient dominantes pour les hommes mais soumises pour moi. Tu imagines une jeune et jolie soumise léchant mon sexe à pleine bouche ?
Vu les gémissements et les pleurs qui ont suivi je pense qu’il imaginait très bien la scène.
J’ai attendu quelques instants qu’il reprenne ses esprits, plutôt fière de ce que j’avais provoqué et connaissant les effets secondaires d’un tel dressage, je le voyais déjà m’obéir avec une docilité absolue jusqu’à la fin de la journée.
Ne le plaignez pas trop nous avions l’habitude de tels jeux, il sur-réagissait sachant l’effet que cela avait sur moi. J’exige en effet de mes soumis qu’ils se mettent en scène pour ma propre satisfaction, un soumis qui ne dirait rien pendant une punition m’ennuierait. En cas de vrai problème il y avait le safeword ne vous inquiétez pas.
Il est assez difficile de trouver des soumis acceptant ces jeux de simulation de castration, c’est dommage car pour la domina l’effet est excellent. On entend souvent dire que l’argent fait tourner le monde, j’aurais tendance à dire que le sexe est encore plus puissant. Si vous contrôlez la frustration d’un homme il est à vos pieds. Là, le moins que je pouvais dire c’est que je me sentais toute puissante et c’était si bon.
Je lui ai mis quelques tapes sur la joue.
— Arrête de faire l’enfant tu es assez grand pour assumer tes erreurs.
Il a soupiré plusieurs fois avant de répondre.
— Pardon maitresse, j’ai retenu la leçon.
Je n’étais pas encore satisfaite, c’était trop tôt et je me sentais encore d’humeur joueuse donc j’ai sauté sur le premier prétexte pour justifier la poursuite de l’interrogatoire.
— Ah d’accord ? Maintenant c’est toi qui décides quand les leçons sont apprises ? C’est nouveau ?
Je cherche vraiment les mots pour décrire l’expression d’un homme qui vient de souffrir et qui se rend compte que le supplice n’est pas encore fini. Il regrette son attitude, il désespère c’est si pathétique.
Il s’est mis à gémir avant de me supplier.
— Je suis désolé maitresse, je ne voulais pas dire ça, pardon. Je ne recommencerais plus. Je vous assure. Mon esprit est si faible que je ne suis pas capable de faire des phrases correctes.
Plus il me suppliait de ne pas le faire et plus j’avais envie de continuer, je suis une peste je ne peux pas m’en empêcher. Je crois qu’il avait très bien compris ce qui me faisait vibrer et m’en donnait à la pelle.
Je me suis relevée, lui faisant croire pendant un instant que j’allais le laisser tranquille, j’ai bien vue qu’il n’avait pas compris ma logique et qu’il était surpris. Le désespoir fait souvent croire à des choses idiotes.
Je lui ai posé un pied sur le visage, le bout de mon escarpin sur le front et la pointe du talon au-dessus de la bouche.
— Lèche.
— Non. Pas ça maitresse pitié.
Je vous rappelle qu’il était fétichiste des talons. Rien que le fait de poser sa langue sur mes semelles pouvait le faire jouir. Les pointes dans sa cage allait lui faire vivre un enfer et j’en avais parfaitement conscience. J’ai dit sèchement.
— Ne me fait pas répéter.
C’était si marrant de le voir toucher la pointe du bout des lèvres comme si c’était une braise ardente. Autant faire lécher mes chaussures à un soumis ne laisse de marbre autant le faire faire à un soumis avec une cage de discipline c’est le pied (désolé du jeu de mot ^^). J’en ai remis une couche.
— Avec passion. Tu as la chance de toucher mes escarpins ne démérites pas.
Le supplice semblait être particulièrement dur pour lui donc je l’ai interrompu assez rapidement.
— Respire lentement ça aide.
Le temps qu’il récupère je me suis dirigée vers le deux autres soumis qui regardaient avec attention. Ils étaient rouges vifs, les mains du Chiot semblaient vouloir prendre son sexe à pleine main, celles de Chétif auraient fait de même si elles n’avaient pas eu à maintenir en place la banane que je lui avais faite mettre dans le cul. J’ai soulevé sa cage, à l’intérieur sa queue était gonflée au point qu’il devait en avoir mal.
— Heureusement qu’il n’y a pas de pointes là-dedans.
— Oui maitresse.
J’ai répondu avec un haussement de sourcils provocateur.
— En tout cas pas encore.
Il n’a pas su quoi répondre, il espérait que je plaisantais et ne voulait rien dire qui puisse être interprété comme une provocation. Soyons clair, un soumis ne doit pas me mettre au défi de le pousser dans ses derniers retranchements, il n’y a rien ou presque qui ne m’en empêcherait.
Je suis passée au Chiot, faute de cage sa queue était dressée.
Je lui ai donné quelques coups du bout du doigt en dessous pour la faire osciller.
— Tu as envie de prendre du plaisir ?
— Oui maitresse.
— Pourquoi tu n’en prends pas ?
— Je peux ?
J’ai regardé Chétif en rigolant.
— Ils sont mignons à cet âge.
Puis en regardant le Chiot.
— J’ai bien peur que ce ne soit pas si simple. Epargne toi des problèmes et prend la bonne décision. Il serait stupide de faire une bêtise maintenant.
Avec des mouvements lents et visiblement douloureux il a replacé ses mains derrière la tête. Je ne l’ai pas lâché.
— Envie de jouer ?
— À quoi maitresse ?
— Ici c’est moi qui pose les questions. Ne me force pas à répéter.
— Je ne sais pas maitresse.
— Répond à ma question. Je sais que c’est dur mais il n’y a qu’une seule bonne réponse. La soumission est inconditionnelle ou elle n’est pas.
J’ai tourné un instant la tête vers Chouchou.
— Il arrive des mésaventures aux soumis qui l’oublie. Alors qu’elle est la bonne réponse ?
— Oui maitresse, je veux jouer.
— Je préfère ça.
— Tu as quel niveau de self-control sur ta queue ?
— Aucun, maitresse, je suis un homme.
J’ai ricané.
— Bien esquivé. Mais ça ne va pas te sauver. Nous allons jouer à un jeu. Je vais toucher ta queue et si tu sens au bord de l’orgasme du dit « merci maitresse » et j’arrêterais. Tu ne dois pas gicler. C’est clair ?
— Ça semble être dur maitresse.
— Mais non. Les grands garçons je leur fais la même chose sans qu’ils aient un moyen de m’interrompre, ça c’est vraiment dur. Tu imagines devoir te contracter jusqu’à ce que j’ai fini de m’amuser. Tu préfèrerais la version grand garçon ?
— Non maitresse.
— Mais ?
— Si … vous voulez.
— Continu.
— C’est vous qui décidez la version.
— Voilà. C’était dur ?
— Oui maitresse, j’ai peur que vous le fassiez.
— Tu devrais surtout avoir peur de ne pas répondre correctement.
J’ai effleuré des doigts sa verge, remontant jusqu’au gland. Je l’ai décalotté et je l’ai pressé entre deux doigts ce qui lui a provoqué un petit cri.
— Retiens-toi. Si tu gicles tu auras 2 secondes de léger plaisir puis tu iras le rejoindre. Tu veux subir le même traitement que Chouchou ?
— Non maitresse.
— Tu crois que ton sexe survivrait à ce supplice ?
— Non maitresse.
— Tu as tort, il le peut. Ce n’est pas dangereux. Le supplice pourrait durer des semaines. C’est fascinant.
J’ai fait rouler son gland toujours en deux doigts. Le Chiot serait les dents et essayait de retenir des mouvements du bassin.Entre deux gémissements et après quelques dizaines de secondes il a dit.
— Merci maitresse.
J’ai ricané.
— Déjà ? T’es du genre précoce toi. Je plains tes copines.
J’étais plutôt fière de lui en réalité, il est très dur pour un homme de résister longtemps à ce genre de supplice. J’avais apprécié qu’il m’arrête à temps. Petit à petit j’intensifierais les jeux, chaque chose en son temps. Il n’y a pas de durée standard, à chaque soumis nous faisons une échelle pour établir la longueur de nos supplices.
J’ai passé l’index sur le bout de son gland pour récupérer un peu de liquide séminal.
Lentement je l’ai fait glisser dans sa bouche.
— Utilise ta langue pour le lécher.
L’analogie était facile, je lui apprenais à être sage lorsque je le pénétrais.
— Tu sais que dans pas longtemps c’est une autre partie de ton corps que je vais violer.
Il a hoché la tête n’osant pas parler avec mon doigt dans la bouche.
J’avais hâte que ce soit son tour, je n’avais pas vraiment prévu de le punir, je voulais juste lui faire accepter la pose de la cage et une sodomie pour « me prouver sa loyauté ». Je l’aurais fait de toute façon mais dans l’ambiance ça faisait très inquisition. Je respectais plutôt bien le thème du week-end même si j’improvisais.
Ayant laissé Chouchou se reposer assez longtemps je suis revenue à lui.
Il m’a lancé un regard angoissé, je lui ai répondu sans hésiter.
— Ne me regarde pas comme ça ! Si tu n’avais pas créé un doute sur ta sincérité tu ne serais pas soumis à la question. C’est uniquement ta faute.
— Oui maîtresse.
Je lui ai mis un léger coup de pied sur le flanc.
— Tu connais déjà la question. Répond !
Avec un soupir il a répondu.
— Je ne suis pas un traitre à la cause gynarchiste juste un mauvais soumis je le jure.
— Arrête de jurer ta parole ne vaut rien.
— Oui maitresse.
— Alors que vais-je te faire pour tester ta sincérité ? Hum, j’hésite. Est-ce que je retire ta cage pour faire subir à ton sexe un traitement complet ou est-ce que je reviens sur de la torture des seins. Qu’est-ce que tu en penses ?
Je m’amusais juste avec lui j’avais déjà pris ma décision. Laisser un choix impossible au soumis est amusant. C’est comme lorsqu’on me demande quel sein je veux voir mis au supplice. Il n’y a pas vraiment de bonne réponse. Techniquement parlant le sein droit est souvent moins sensible (la plupart des hommes étant droitiers ils stimulent souvent davantage le gauche ce qui a un effet au point de vue nerveux) mais ça ne change pas grand-chose.
Laisser un choix renforce l’implication du soumis, en ayant eu l’impression d’avoir participé à la décision il la supporte bien mieux.
— Les tétons s’il vous plait maitresse.
— Tu crois que c’est mieux ? Que je te ferais moins mal, là ?
J’ai gloussé.
— Tu n’apprendras donc jamais ?
Cela faisait désormais longtemps qu’il portait les pinces donc le retrait allait être très douloureux et je comptais bien en profiter. Pour expliquer : poser des pinces interrompt en partie la circulation du sang dans la zone, lorsqu’on les enlève la circulation se rétablie ce qui chauffe les capteurs du plaisir. C’est comme pour les oreilles en hiver lorsque vous rentrez dans un bâtiment chauffé après un trajet à pied à l’extérieur, vous avez une sensation de brulure.
Du bout du pied j’ai poussé une pince jusqu’à ce qu’elle saute. Chouchou a bloqué sa respiration alors que je triturais son téton droit, je l’écrasais comme un vulgaire mégot de cigarette. L’effet était très marrant, il se débattait en vain contre les liens qui le maintenaient en place. Les rares moments où il réussissait à ouvrir les yeux il voyait une jambe tendue sur son torse avec un pied magnifié par un escarpin le torturant. Immédiatement il en résultait des mouvements du bassin traduisant le tourment d’un plaisir sanctionné.
L’idée était toujours la même : il était fétichiste des talons et je le torturais avec.
Petit à petit la douleur a décru, il a pu trouver la force de tenir un discours construit.
Je ne trahirais jamais les femmes. Vous êtes parfaites. Vous méritez que l’on prenne soin de vous. Je suis si minable en comparaison.
— Tu penses que je ne le sais pas déjà que tu es nul ? Je ne suis pas dupe, je ne l’ai jamais été.
— Je ne suis qu’un homme
— Non ! Non, je ne peux pas te laisser dire ça ! Un homme, un vrai, obéit aux femmes, ça n’a rien à voir, tu n’es pas un homme.
Il a marmonné, je l’ai repris.
— Et ça continue à me contester dans sa barbe. Le seul domaine dans lequel tu es constant c’est dans la déception.
Je me suis penchée pour lui remettre la première pince. J’étais loin d’avoir fini avec lui.
Sans le quitter des yeux j’ai dit froidement.
— Le Chiot ? Va me chercher des bougies.
— Bien maitresse. Où est-ce qu’elles sont ?
Je me suis retournée vers lui en lui lançant un regard noir.
— Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? C’est comme les tasses je me fous de savoir où elles sont. Si je claque des doigts j’ai mon café point final. Les détails ne m’intéressent pas. Ce sont des problèmes de soumis ne m’embête pas avec.
J’ai soupiré.
— Je vous jure le petit personnel est exécrable de nos jours.
J’ai aperçu du coin de l’oeil Chétif faisant des signes pour le guider.
Je croyais en avoir fini avec lui lorsqu’il a posé une deuxième question.
— Avec les allumettes ?
Je lui ai fait signe d’approcher.
La question se pose vraiment ou tu gaspilles juste de l’air ? Réfléchi bien avant de répondre une des réponses te fera souffrir tandis que l’autre te fera terriblement souffrir.
— Je … je gaspille juste de l’air maitresse.
J’ai levé ma main et lui ai collé une gifle.
— C’était la bonne réponse. Fait attention, à trainer les pieds comme ça je vais finir par croire que tu fais partie du complot pour me pourrir mon weekend.
— Je n’oserais pas maitresse.
— C’est ce que nous verrons lorsque ça sera ton tour d’être interrogé.
Il s’est dépêché d’aller chercher une boite d’allumette. J’en ai craqué une pour allumer 2 bougies en pot.
En la matière il y a deux écoles, soit utiliser des chandelles qui permettent de faire couler goutte après goutte, soit des pots pour avoir une plus grande quantité de cire disponible en une seule fois. Je suis de la deuxième école, je trouve le goutte à goutte trop soft, presque ennuyant. Après chacun vit la douleur différemment mais moi elles m’ont toujours laissé indifférente. Je préfère faire couler un torrent de cire ou jeter une grosse flaque brulante sur le torse du soumis pour créer une explosion chaude coulant sur les côtés.
J’ai mis les bougies de part et d’autre de sa tête le temps qu’elles chauffent. Je voulais qu’il les ait dans son champ de vision, les flammes sont une peur ancestrale donc elles participent à l’ambiance.
J’utilisais bien sûr de la cire blanche sans additif. Pas celles pour réchaud évidemment, comme leur nom l’indique elles servent pour les fondues ou autre plat donc elles montent vraiment en température ce qui peut causer des brulures. Pour répondre la même chose qu’à une consoeur débutante qui demandait comme savoir si c’était les bonnes : « tu es dominante tu assumes et tu testes avant sur ta peau avec une goutte, c’est comme les biberons ».
En attendant qu’elles fondent j’ai posé une question à Chouchou.
— Tu apprécies la façon dont je te traite ?
— Non maitresse. Je ne dois pas apprécier une punition.
— Pardon ! ? Tu veux dire que tu n’es pas content d’avoir la chance de me prouver ton implication ?
— Je voulais dire oui maitresse. Vous me punissez divinement bien. J’ai de la chance d’être là.
— Je préfère ça. Mais tu viens de refaire naitre un doute sur ta sincérité.
— Pardon maitresse.
— Ce n’est pas grave, je vais simplement rallonger l’interrogatoire pour en avoir le coeur net.
Il ne faut pas chercher de logique à mon comportement, il aurait dit « oui » au départ j’aurais dit « c’est que la punition n’est pas assez dure je continue ». Je rends le soumis responsable de son sort alors même qu’il ne peut pas bien faire, il est condamné à essayer de se débattre alors que je le noie. Tout le plaisir d’un caprice consiste justement à n’en faire qu’à ma tête.
Pour passer le temps je me suis saisie de la seconde pince à sein pour lui faire subir le même traitement que la première. Avec tout autant de passion je l’ai piétiné sans retenue. J’étais plutôt fière de ce que je lui faisais, j’avais une attitude très arrogante.
— Alors tu as l’esprit remis en place ? Tu te rends compte à quel point le contact de ton sale corps avec un objet sacré comme les semelles de mes chaussures est bon ? À moins que tu ne confirmes que tu ne sois qu’un traitre insensible à la beauté féminine …
Il a gémi en répondant avec zèle comme un soumis qui essaye de se donner du courage.
— Vos pieds me font du bien maitresse. Je ne suis pas un traitre. C’est mon rôle d’homme soumis de souffrir pour votre divin plaisir. J’aime mon rôle. Ma place est parfaite.
J’ai gloussé.
— Je vois ça à tes larmes de … bonheur.
J’ai enlevé mon pied de ses pectoraux, la douleur s’estompait et le plaisir allait prendre sa place il fallait que j’arrête ça. Il serait bien sûr récompensé pour avoir tout subit sans broncher mais ce n’était pas encore l’heure.
Je me suis assise sur son ventre.
— Ça te fait plaisir de me voir revenir ici ?
— Oui maitresse. Très plaisir.
J’ai froncé les sourcils pour montrer ma déception.
— Visiblement pas assez sinon tu crierais. Je ne suis pas assez jolie c’est ça ?
Il a répondu avec un peu de panique dans la voix.
— Si bien sur maitresse vous êtes parfaite.
— Tu sais que je me vexe facilement.
— C’est normal, maitresse vous êtes parfaite et la perfection ne se critique pas. La moindre critique ne peut être que de la mauvaise foi qui doit être réprimée durement.
J’adore entendre les soumis me complimenter, souvent j’y fais à peine attention, par contre s’ils ne le font pas ça chauffe !
— Tu crois que la cire est prête ?
— Je ne sais pas maitresse.
J’ai incliné le premier pot pour voir quelle quantité de cire j’avais à disposition. Il me regardait faire avec inquiétude.
— Tu es pressé ?
— Non maitresse.
— Ah bon ? Donc je peux encore laisser la cire se former ?
Il a compris son erreur, plus je laissais chauffer plus il y aurait de cire. De toute façon peu importe sa réponse elle aurait conduit à la même conclusion vous avez compris le principe.
J’ai posé une main sur sa pince droite, prête à l’enlever avant l’arrivée de la cire.
— Dernière chance ? Es-tu un traitre à la cause gynarchique.
— Non maitresse. La gynarchie est ma raison de vivre.
Sans un mot j’ai défait la pince et j’ai fait couler la cire.
Il a gigoté.
— Ça brule !
— La cire ça brule ? Bravo Einstein tu veux un prix Nobel ?
L’effet de la cire est amusant, le soumis gémit de douleur au début puis ça se transforme en plaisir assez rapidement. C’est juste une pointe de douleur alors que le plaisir reste en s’intensifiant, c’est comme le sexe la première fois, douloureux pendant une seconde et puis ….
Je ne sais pas si c’est pareil chez les hommes mais j’adore que l’on joue avec de la cire sur mes seins, j’aime sentir cette chaleur qui pénètre la peau, la sensation d’enfermement lorsque la cire refroidit, c’est excellent. C’est comme si une pince me prenait le sein, ou une poigne ferme et chaude qui me l’enserrerait. Sans parler que si vous le faite sur des tétons sensibilisés par des pinces l’effet est décuplé tant en négatif que positif …
Par contre je déteste la cire sur le ventre, même les coups, je deviens violente par réflexe. C’est assez particulier comme sujet, il ne suffit pas de dire « j’aime tel ou tel instrument » à votre dominant mais aussi lui dire où, parce que selon les zones du corps nous ne réagissons pas tous pareil. Lorsque les soumis nous donnent leurs préférences ils oublient souvent ces détails. Des fois vous ne pouvez vraiment pas deviner, par exemple j’en ai eu un qui ne voulait pas de coup sur le flanc droit au-dessus de la hanche. Il avait eu un accident étant petit, un morceau de métal qui était rentré là, et s’il ne gardait pas de séquelles à part une cicatrice à peine visible, il était hypersensible si on le touchait à cet endroit. C’était un gros panneau interdit il avait été très clair là dessus. Ce n’est pas une critique, je peux tout à fait comprendre, comme je l’ai dit si on me touche le nombril je suis capable de commettre un meurtre. Il faut juste nous le dire avant.
En attendant que la cire refroidisse j’étais pensive. Je n’allais pas enchainer les tétons je devais meubler entre les deux. La logique était simple, d’abord l’un pour qu’il savoure sa peine et puis l’autre. Sans le brusquer, sans superposer les douleurs. Je lui ai demandé.
— C’est bizarre tu ne trouves pas ?
— Quoi maitresse ?
— Ce petit truc sur ton torse.
Je donnais des petits coups de l’index sur un de ses tétons.
— Chez une femme c’est utile ça sert pour nourrir les petits mais chez les hommes c’est superflu. C’est dingue comme il y a plein de choses inutiles chez les hommes. C’est comme ton plaisir, il ne devrait pas exister. On dirait que ton corps a été construit avec des rebuts trouvés à droite à gauche, sans véritable cohérence, un véritable patchwork. Genre après avoir conçu le corps féminin il y avait des pièces en trop et voilà ! L’homme était créé. À moins que ce soit le résultat d’un contrôle qualité, une chaine de montage avec à la fin un examen : c’est parfait ? Sexe féminin. C’est raté, bon on commercialise quand même on appellera ça un mâle. Ou encore, les hommes pourraient être une sorte de contrefaçon bas de gamme des femmes. Essayant de copier mais sans qu’il y ait la qualité requise. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Euh, je ne sais pas maitresse.
Ce discours n’avait qu’un but humiliant, j’adore le corps masculin il n’y a aucun doute là dessus. Surtout des pectoraux biens dessinés, c’est un plaisir à torturer. Mettez-vous à ma place, imaginez le plaisir qu’il y a à être assise sur un torse musclé. Ce jour là j’étais en pantalon mais avec un soumis qui a des abdos en béton je prends beaucoup de plaisir à m’asseoir dessus alors que je porte une jupe. Je prends bien sûr soin qu’il n’y ait que ma petite culotte contre ses muscles. Plus il a mal plus il se contracte c’est très excitant de le sentir durcir. Les soumis sont trop concentrés sur leur douleur pour se rendre compte qu’ils me chatouillent, ça rajoute un petit côté secret inavouable.
À l’inverse les soumis bedonnants ne me donnent pas ce plaisir, pareil pour les fesses flasques. Je ne dis pas que je ne domine que des apollons mais il y a un minimum pour satisfaire mon plaisir. Pareil avec les maigrichons j’ai peur de les casser si je les frappe ce qui me fait retenir mes coups et je n’aime pas ça. Chouchou était correct sur ce point là ceci dit.
Comme il semblait s’être remis du travail de son premier téton je suis passée au second en lui déversant une grosse flaque de cire.
— Comme ça pas de jaloux.

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