Week-end avec 3 soumis juin 2014 #41 : préparatifs

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Sommaire
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Après le massage de mes pieds je suis restée un bon moment allongée dans ma chaise-longue dans un état de quasi-somnolence. J’ai perdu la notion du temps en profitant du soleil, n’émergeant que lorsqu’une envie de grignoter s’est manifestée.
Je me suis levée pour aller à la cuisine, je ne sentais presque plus mes pieds, comme si je marchais sur un nuage, une sensation très agréable, j’étais comme libérée d’un poids. Une situation d’autant plus satisfaisante qu’elle était à l’exact opposé de celle de mes soumis, pour eux la tension n’allait faire que s’intensifier jusqu’à l’explosion libératrice au point culminant du week-end. Les enjeux augmentaient à chaque instant, il suffisait de quelques mots de ma part, un simple caprice soudain et s’en était fini, ils repartiraient littéralement la queue entre les jambes, la pire des punitions qu’une femme peut infliger.
Sur mon passage mes soumis baissaient les yeux et se courbaient, ils étaient prêts à obéir à mes règles sans même chercher à discuter, au contraire ils étaient même à mes petits soins. J’avais l’impression d’être au centre du monde, d’être spéciale, unique.
L’état d’esprit influant sur la posture j’avais la tête haute et les épaules déployées sans avoir à me forcer. Que c’est bon d’être chef.
Une fois dans la cuisine j’ai attrapé un paquet de biscuits, Chétif m’a fait une remarque.
— Ce n’est pas bien de grignoter entre les repas, maitresse.
Pendant un instant j’ai eu un air coupable avant que mon instinct dominant ne reprenne le dessus.
— On n’a qu’à dire que je me dépenserais en conséquence. Ça creuse de te frapper. Disons que je te mettrais 100 coups de cravache supplémentaires pour éliminer chaque biscuit, qu’est-ce que tu en dis ?
Chétif a eu l’air embarrassé, un mélange de « je l’ai bien cherché » et « youpi des coups en plus ! ». Il a répondu en rougissant.
— J’espère que vous ne finirez pas le paquet.
J’ai répliqué avec un sourire moqueur.
— Ne me tente pas.
Il ne prenait pas ma menace à la légère, il savait qu’après avoir consacré du temps au Chiot et à Chouchou j’allais me concentrer à nouveau sur lui. Il voyait déjà les coups pleuvoir sans aucune pitié. Moi aussi.
J’ai détaché mon regard de lui et en en changeant de ton j’ai demandé :
— Vous avez faim les garçons ?
Ils ont hésité avant de répondre, la question était trop innocente pour ne pas cacher un piège. Chétif s’est aventuré à répondre.
— Oui, maitresse.
J’ai répondu avec entrain.
— Ça tombe bien j’ai préparé quelque chose pour vous.
Ils en étaient désormais certains, c’était un piège. Chouchou s’est joint à la conversation avec nervosité.
— Vous n’auriez pas dû vous déranger pour nous maitresse. C’est trop d’honneur que vous nous faites.
— De rien, ça me fait plaisir.
J’ai ouvert le compartiment congélateur du réfrigérateur pour en sortir ce que j’avais préparé, ils ont dû penser « classique », ce qui était vrai et pas forcément une mauvaise chose. En arrivant j’avais mis à congeler des préservatifs remplis d’un mélange d’eau et de sirop. En avait résulté des glaces à l’eau très « phalliques ». Je sais que certaines dominas poussent l’humiliation jusqu’à rajouter le résultat du milking dans le mélange mais ce n’est vraiment pas mon truc. Rien qu’à y penser j’en ai des frissons de dégouts.
Je leur en ai tendu une à chacun, ils ont déballé le haut du préservatif. Sachant que de toute façon ils allaient devoir les sucer autant commencer tout de suite. Il ne fallait surtout pas qu’ils laissent à mon côté sadique une opportunité pour se dévoiler encore davantage.
Je leur ai dit.
— Je vais finir de manger dehors. Vous venez avec moi, je veux être sûre que vous lécherez avec motivation votre glace, je les ai préparées après tout il ne faudrait pas les gâcher !
Je suis sortie et j’ai repris mon bronzage tout en lisant un magazine. De temps en temps je leur lançais un coup d’oeil accompagné d’une provocation pour renforcer leur humiliation « insistez bien sur la petite turgescence tout en haut, c’est la meilleure partie », « Oh oui vous aimez les bonnes grosses queues mes petites salopes ».
J’avais une certaine satisfaction à les voir en train de lécher avec vigueur un phallus artificiel alors que leur propre queue était en cage. J’essayais d’imaginer ce qu’ils pensaient, ce supplice ne pouvait pas les laisser insensibles.
Le Chiot s’est approché pour faire signer les lignes que je lui avais fait copier. J’adore signer des choses, des bilans d’évaluation, des punitions, peu importe, j’aime savoir que sans ma validation rien n’est complet.
Il marchait encore à moitié courbé, ce chenapan était irrécupérable.
Je lui ai demandé :
— Ça s’est calmé ?
— Ça va.
— Tu dis ça juste pour éviter de refaire des lignes ?
— Un peu.
J’ai relevé mes lunettes de soleil sur la tête avant de répondre.
— Et tu trouves ça intelligent ?
Mon regard inquisiteur lui a fait baisser les yeux.
— Pas vraiment maitresse.
— Je dis ça pour toi. Tu ne veux pas faire redescendre la douleur ?
— Elle fait partie de la punition non ?
J’ai gloussé.
— On verra d’ici quelques jours si tu tiens encore ce discours.
Je n’allais rien faire, de toute façon il se lasserait tout seul de la souffrance je n’avais qu’à attendre. S’il pensait être libéré plus tôt s’il se faisait du mal il rêvait.
— N’hésite pas à demander conseil aux deux autres pour avoir des trucs pour mieux supporter les crises. Je ne vais pas faire tout le boulot pour toi non plus ! Chacun son fardeau. Je fais déjà le plus compliqué, garder la clé, à toi de t’occuper des détails insignifiants.
Il se mordait les lèvres pour s’empêcher de répondre à ma provocation. Comme je le dis souvent tout n’est qu’une question de perspective. S’il me laissait dire que je faisais plus d’effort que lui il allait devoir se montrer redevable envers moi. À partir du moment que vous acceptez être en position de faiblesse la négociation est perdue.
Pendant que je faisais tourner les feuilles il a jeté un coup d’oeil aux deux autres soumis qui léchaient toujours leur glace phallique. J’ai demandé au Chiot :
— Tu en veux une ?
— Ça ira, merci maitresse.
— Tu préférerais qu’ils lèchent ta queue ? Ça peut s’arranger tu sais.
Il a souri avec nervosité.
— Non plus, maitresse.
— Je crois qu’elle n’est pas du même avis, regarde la gonfler dans sa prison. Elle meurt d’envie de servir de repas à des soumis affamés.
— Ils n’auraient pas grand-chose à manger, maitresse.
J’ai gloussé d’amusement.
— Tu t’es enfin résigné à accepter que tu étais mal pourvu ?
— Avec vous je n’ai pas trop le choix, maitresse.
— C’est ça qui est bon.
Je lui ai fait signe d’approcher. De l’index j’ai fait se balancer la clé qui pendait à son collier.
— Je t’avais demandé de réfléchir aux raisons pour lesquelles je dois garder ta clé. Tu as une réponse ?
Il a répondu d’une voix hésitante.
— Parce que je suis trop faible pour la garder moi-même. Je n’aurais pas la force de tenir.
— C’est vrai. Mais encore ?
— Parce que la privation donne de la valeur à la chose. Si je veux des orgasmes bas de gamme je n’ai qu’à chercher un porno sur internet. Si je veux plus je dois payer le prix.
J’avais un air perplexe.
— Et c’est tout ? Tu es certain de ne pas avoir oublié la raison principale ?
Je me retenais pour ne pas rire. Il semblait si embarrassé, un vrai petit garçon qui avait fait une bêtise. Il a tenté une autre approche.
— Je n’ai pas votre intelligence maitresse je ne peux pas avoir assez de recul pour savoir ce qui est bon pour moi.
— Ça prendrait trop de temps ?
— Oui, maitresse.
— Pas un problème ! Je peux te mettre au coin jusqu’à ce que l’illumination se produise. C’est toi qui souffriras pas moi. Ça te plairait ?
— Pas vraiment, maitresse.
— Alors réfléchi, qu’est-ce que tes arguments ont en commun ?
— Je ne sais pas maitresse, ils sont idiots ?
— C’est vrai, mais pas seulement. Garder la clé, avoir des orgasmes plus intenses. Tout ça c’est dirigé vers toi. Tu crois vraiment que je jouerais à un jeu où je n’aurais aucun intérêt ?
— Non, maitresse.
— Donc la raison principale doit être tournée vers moi. Alors pourquoi ça me plait d’enfermer mes soumis ? Juste par méchanceté ? Mets-toi à ma place.
— Ça vous donne du pouvoir sur moi. Il est juste que seules les femmes puissent jouir à volonté.
J’ai réfléchi un instant à une tournure de phrase.
— Tu sais à quel point il est décevant de préparer des plans et de voir les soumis abandonner en cours de route ? On se fait une joie à l’idée de faire tel ou tel truc et au dernier moment on se retrouve toutes seules. C’est frustrant.
— J’imagine, maitresse.
— Tu as déjà eu peur de passer à l’acte au point d’abandonner ?
— Un peu. Mais je n’ai jamais posé de lapin à une dominatrice !
— Tu y as déjà pensé ? Faire des plans et puis abandonner l’idée après t’être vidé ?
Son air embarrassé a répondu pour lui, j’ai soupiré.
— Tu es bien un homme, tu ne peux t’empêcher de manquer de fiabilité. On ne peut pas vous faire confiance. La cage n’est pas tant là pour te priver de plaisir que pour sécuriser ton obéissance. Elle est là pour t’empêcher de fuir et de manquer à ta parole. La cage n’est pas qu’un supplice c’est une garantie. Ce n’est pas une clé que tu vas me donner, c’est un gage que tu tiendras ta parole. Maintenant à toi de te demander si tu es prêt à vivre tes fantasmes à fond parce que tu ne seras libéré qu’à cette condition.
Il a hésité.
— Je crois.
— Tu « crois » ? Tu n’es pas prêt à subir un dressage intensif pour te transformer en bon petit chiot domestiqué ? Parce que je te le dis franchement, si tu me donnes la clé je ne te libérerais que lorsque tu seras devenus un parfait chiot. Lorsque tu passeras des week-ends sans parler, que tu dormiras sur un tapis. Je te ferais la totale. Toute erreur repoussant ta libération d’une semaine supplémentaire. Tentant ?
— Très.
— Nous avons un deal ?
J’ai tendu la main. Il y avait une lueur dans ses yeux, une envie sincère mélangée à de la peur. Vivre ses fantasmes n’est jamais facile.
Il a serré ma main pour sceller notre contrat, je l’ai regardé avec un air amusé.
— C’était la clé que je voulais.
Il a eu l’air gêné.
— Ah oui bien sûr maitresse.
Il s’est dépêché de la détacher de son collier et me l’a donnée. J’ai regardé la clé dans ma main en repensant à sa symbolique, elle renverse la donne entre homme et femme, les soumis en cage ne peuvent connaitre le plaisir que lorsque la dominante pénètre leur serrure avec sa clé. C’est assez ironique. En tout cas ça me plait.
— Et voilà mon garçon tu es à moi, rien qu’à moi. Nous allons pouvoir passer aux choses sérieuses.
Sentant qu’il voulait répondre quelque chose ironique du genre « j’en ai de la chance ! » j’ai pointé l’index vers lui pour l’avertir.
— Avant de sortir une ânerie je te conseille de bien réfléchir. Je te rappelle que je peux rallonger ton supplice d’une semaine rien que pour une phrase de travers.
Dans ce genre de moment les soumis sentent notre pouvoir peser de tout son poids, la pression de la mise en respect.
En tout honnêteté je pense que je me fais des films, à ce moment il ne connaissait pas encore la vraie frustration, je le menaçais avec quelque chose d’abstrait, ce n’est que 3-4 jours après qu’il prendrait la mesure de ce genre de menace.
Le Chiot est resté planté avec un air béat, hésitant à me provoquer mais redoutant les conséquences. La soumission est source de conflits intérieurs que je prenais un malin plaisir à les intensifier.
Lorsque j’ai estimé qu’il avait assez mijoté j’ai repris la parole.
— Tu vas voir, ça va te faire un bien fou. Je ne dis pas qu’il n’y aura pas des moments difficiles mais globalement ça sera une expérience positive. Et puis avec la cage ça ne sera pas compliqué, lorsque l’on n’a pas le choix tout devient évident. Lorsque je te donnerais un ordre tu penseras immédiatement « si je tarde je vais me ramasser des jours voire des semaines supplémentaires de privation ». Ta cage aura des effets sur ton obéissance à un point que te surprendra toi-même.
— Je ne demande que ça, maitresse.
— On va voir ça, et pas plus tard que tout de suite … Va me chercher le sac avec un chien dessus.
Il s’est dépêché de le ramasser pour le déposer à mes pieds. Je l’ai mis sur mes genoux sans l’ouvrir.
— Tu as une idée de ce que je vais sortir ?
— Non, maitresse.
— Pourtant tu devrais pouvoir deviner. À court terme qu’est-ce qui doit t’arriver ?
— Je ne sais pas.
— Tu ne dois pas me faire la démonstration de quelque chose ?
J’ai vu un éclair dans ses yeux.
— Je dois vous montrer que je sais sucer.
— Ou sinon ?
— Sinon je me prendrais le gros.
— Où ça ?
— Derrière.
— Et si tu réussis ?
— J’aurais le petit. Derrière.
— Exact. Dans tous les cas je fais te travailler le cul. Que je le défonce ou que je l’explose ne dépend que de tes résultats mais quelque chose va y passer. Et que doit-on faire avant de sodomiser ?
— Euh, je ne sais pas.
— Vraiment ? Tu ne sais pas qu’il faut faire de la place ? Parce que dans un cas comme dans l’autre ton cul va devoir charger un sacré volume. Je ne vais pas te ménager.
Présenté de la sorte je vous assure que même des soumis très courageux commencent à avoir une pointe d’anxiété. Pour l’aider à répondre de la bonne façon j’ai agité avec négligence la clé de sa cage devant lui. Il a souri avant de répondre.
— Je ferais tout ce qu’il faut pour être un bon chiot, maitresse.
— Je n’en doute pas une seule seconde.
J’ai fouillé dans le sac pour en sortir une canule et un réservoir.
— Et pour te faire de la place rien de mieux qu’un petit lavement. Tu en as déjà reçu ?
— Non maitresse.
— Tu sais ce que ça fait ?
— C’est dur à retenir c’est ça ?
— Oui. Tu vas subir de fortes contractions. Tu as des appréhensions ?
— Non, maitresse, il faut une première à tout.
— Tout à fait. Mets-toi à quatre pattes, la tête contre le sol et les fesses relevées, pour laisser faire la gravité.
J’ai accroché le réservoir en hauteur et je l’ai rempli avec 250ml d’eau minérale. Pour une première je n’allais pas jouer les originales. j’ai laissé un peu d’eau s’écouler par la canule pour éliminer toute bulle d’air et je la lui ai enfoncé dans les fesses.
— Voilà. Maintenant il n’y a plus qu’à attendre que tout soit passé et puis tu n’auras plus qu’à te retenir en attendant ma permission pour aller te libérer. C’est tout simple.
Il a répondu d’un air absent.
— Merci maitresse.
Il devait sentir le liquide couler en lui, prendre possession de son corps, un avant-gout du strapon.
J’ai regardé les deux autres soumis.
— Ne soyez pas jaloux ça sera bientôt votre tour. De toute façon j’ai besoin que la voie soit libre, ce soir on jouera au banc des salopes.
Un nom intéressant vous ne trouvez pas ? Je vous expliquerais ses règles le moment venu. À cette annonce ils ont eu l’air gêné, ils connaissaient déjà ce jeu et savaient à quel point j’allais abuser de leur cul. Je reconnais qu’il est un peu intense mais il faut bien ça pour faire sauter leurs inhibitions.
J’ai continué.
— En attendant je crois que Chouchou meurt d’envie de se prendre une fessée.
Il s’est indigné.
— C’est au tour de Chétif d’être jugé !
Il n’avait pas tort, en toute logique j’aurais dû m’occuper de Chétif mais j’avais d’autres projets pour lui.
— Eh ! Si j’étais toi je ne la ramènerais pas après ce que tu as fait ! Tu veux que je revienne sur tes privilèges ? Je peux te remettre les pointes si tu ne te sens pas bien.
Il s’est calmé en un instant.
— Pardon maitresse.
— Et puis une fessée en plein il n’y a rien de mieux pour se sentir vivant.
Je me suis assise sur le bord du transat, j’ai tapé sur mes cuisses pour faire venir Chouchou. Avec docilité il s’est mis en position en travers de mes genoux, j’ai mis quelques claques pour m’échauffer et préparer la zone. Avec une fessée à la main il faut un minimum de coups pour que le soumis commence à sentir des effets, il faut avoir dépassé ce minimum pour vraiment s’amuser.
Après plusieurs minutes Chouchou a commencé à manifester de l’inconfort, il était temps de rajouter un peu d’humiliation, je l’ai donc sermonné.
— Tu te comportes comme un enfant, tu es puni comme tel. Rien à faire de ce que dis ta carte d’identité tu n’es qu’un gamin capricieux qui a besoin d’une bonne déculottée régulière.
— Pardon, maitresse.
La fessée est une punition basique mais il ne faut pas la sous-estimer pour autant, avoir quelqu’un en travers de mes genoux ne me laisse pas insensible. J’avais un sentiment de toute puissance tandis que Chouchou était rabaissé à se faire traiter comme un enfant. C’était gagnant-gagnant.
À mes débuts j’étais plutôt intimidée par devoir mettre des fessées, à traiter comme des gamins des hommes adultes, il n’est pas si facile de dépasser son appréhension et à oser le faire.
Je me souviens encore de ce que j’ai ressenti avant d’abattre ma main pour la première fois sur une victime. Ces deux globes rebondis qui attendaient d’être pris en charge par une main supérieure. Je m’étais dit que l’absence de bronzage sur les fesses, ce blanc qui contrastait avec le reste du corps, était comme un panneau indicateur pour délimiter la zone à rougir, une sorte de cible.
Il y a des singes qui ont les fesses rouges pour attirer le regard de l’autre sexe, j’avais un peu cette impression, comme si les fesses blanches des soumis étaient une invitation à la fessée. En tout cas j’ai pu constater que les rougeurs causées par mes mains étaient plus jolies sur une peau très blanche.
Mettre une fessée me faisait bien sûr envie depuis longtemps mais je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi amusant. Prendre plaisir à discipliner un soumis vous fait vous sentir coupable, ce n’est pas facile. Je me suis très rapidement prise au jeu. Sachant que je ne pouvais pas blesser mon partenaire avec une simple fessée à la main je n’avais plus ce poids sur la conscience, je pouvais me lâcher.
Du point de vue de la dominatrice une fessée est un spectacle complet à moindre frais, il y a les claquements des impacts, les gémissements plaintifs, les changements de couleurs, le contact chaud entre ma main et ses fesses, leur ondulation transmettant les vibrations dans le reste de son corps puis du mien, le long de mon bras et sur mes cuisses.
L’inconfort de Chouchou augmentait, j’ai intensifié mes coups, j’allais faire une pause et je voulais que la brulure reste longtemps pendant que je le sermonnerais.
Les pauses sont importantes pendant les fessées, il faut laisser refroidir le postérieur et votre main pour rendre la série suivante plus intense encore, il faut ménager des moments pour profiter de l’autre grand plaisir de la déculottée : forcer le soumis à faire des confessions honteuses et humiliantes. Sans ça ce n’est pas amusant.
Bien sûr les soumis résistent tous mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils craquent. L’inconfort ne fait que grandir avec le temps jusqu’au moment où l’humiliation volontaire est préférable à une série supplémentaire.
Après une dernière claque j’ai pris une voix solennelle.
— Alors qu’as-tu à confesser aujourd’hui ?
Il a répondu précipitamment.
— Je suis un mauvais soumis.
J’ai mis sur ses fesses une série d’une dizaine de claques supplémentaires. J’ai repris, toujours calme.
— Tu sais que je veux des confessions plus précises.
Il a dégluti.
— Je suis un tricheur.
J’ai remis quelques dizaines de coups.
— Tu peux faire mieux. En tout cas moi je le peux. À toi de voir si tu supporteras.
— Je ne suis pas assez respectueux des femmes.
J’ai repris mon claquage méthodique. La vérité c’est qu’il pouvait dire ce qu’il voulait j’allais continuer de toute façon, il faut persévérer jusqu’à ce qu’ils atteignent un point où les vraies confessions commencent. Au début ce n’est que du vent croyez-en mon expérience.
D’un oeil distrait j’ai regardé la jauge du réservoir du lavement du Chiot, j’ai vu qu’il s’était vidé. La partie amusante de ce jeu allait pouvoir commencer.
J’ai dit à Chouchou :
— Je te laisse réfléchir pendant que je m’occupe du Chiot. Lorsque je reviendrais tu auras intérêt à me confesser des choses sérieuses ou sinon …
Après un ultime coup pour appuyer mon propos j’ai décalé Chouchou en le tenant par les hanches pour le mettre de côté.
— Tu ne bouges pas ! Si je vois tes mains s’approcher de tes fesses je recommence depuis le début, tu es prévenu !
Je me suis approchée du Chiot et je lui ai retiré la canule des fesses. Les 250 ml étaient désormais à l’intérieur de son corps et il devait lutter pour les empêcher de sortir.
— Serres les bien. C’est comme tes sales pulsions, tu dois apprendre à les contenir. Si tu ne te retiens pas tu seras puni sévèrement.
L’air inquiet il a répondu :
— Oui maitresse.
Les sensations que procurent un lavement sont spéciales, plus érotiques que vous ne pourriez l’imaginer au premier abord. En se retenant il allait créer une pression sur sa prostate et les muscles anaux, la zone est très innervée, d’ailleurs le point G masculin est ici, et la libération après la rétention allait provoquer un soulagement intense pouvant s’approcher très près de l’orgasme. Après tout les homosexuels l’atteignent bien par cette voie. Les hommes hétéros ne sont cependant pas habitué à ce genre de plaisir, il y a un côté très infamant à jouir de cette façon « ce n’est pas fait pour ça », une sorte de culpabilité aussi. C’est pourquoi j’abuse de cette entrée pour prendre possession du corps de mes soumis.
D’une voix calme j’ai dit au Chiot :
— Tu peux t’aider en pressant les fesses avec tes mains. Rien ne doit sortir tant que je ne l’ai as décidé. Compris.
— Oui maitresse.
Il était calme et concentré, pour l’instant la situation était désagréable tout au plus, par contre une fois que les spasmes d’expulsions se déclencheraient il allait connaitre un tout nouvel état d’inconfort.
Malgré les apparences ce lavement allait lui faire du bien, il allait lui détendre les fesses et faciliter la sodomie qui allait suivre. Un passage obligé pour que la suite se déroule sans encombre.
Je suis repassée à Chouchou.
— Assez d’échauffement viens ici pour le plat de résistance.
Avant de lancer les hostilités je lui ai inséré un bijou anal creux avec une boule lestée à l’intérieur. Elle allait se positionner pile sur sa prostate et vibrer tant et plus pendant la fessée. Le mélange plaisir réprimé/douleur allait être infernal, de quoi faire craquer le plus endurci des soumis.
Dès les premières claques il a compris que cette deuxième série allait être sérieuse, le genre de fessée éprouvante tant pour lui que pour moi.
Il ne faudrait pas oublier le potentiel érotique d’une fessée, elle est un acte intime entre nous, une relation quasi-charnelle. À être sévère et à exercer mon autorité dans l’effort je peux aller jusqu’à l’exaltation, une forme d’ivresse ressemblant à l’acte sexuel. Côté soumis l’humiliation et la douleur provoquent aussi une satisfaction intense.
D’ailleurs plusieurs soumis que j’ai en cage préfèrent que je remplace les libérations régulières par des fessées, elles les aident à supporter la frustration. En quelque sorte c’est remplacer la violence des orgasmes par une autre forme de violence.
À chaque claque j’imaginais la boule creuse vibrer contre les zones les plus sensibles qui lui restait à disposition. Le plaisir devait monter et immanquablement être réprimé dans sa cage. Chouchou devait être écartelé entre le plaisir et la douleur, le tourment devait être terrible et cela me motivait tant et plus.
Après quelques minutes j’ai relâché mes efforts en terminant par un soupir lascif. La violence physique, intense, celle qui m’épuise, me fait du bien.
Encore essoufflée j’ai relancé mon inquisition.
— Alors ? Quelque chose à confesser pour réduire ta peine ?
Il a dégluti.
— Je mens trop souvent, j’ai honte de ce que je suis.
— Tu mens à des femmes ?
— Oui maitresse. C’est mal je sais. J’ai trop peur que vous me voyez tel que je suis.
Machinalement je lui malaxais les fesses, je m’amusais à voir sa peau blanchir ou devenir écarlate en fonction des pressions. J’avais de quoi être fière de mon travail.
— Et tu es comment en réalité ?
— Minable. Indigne de votre perfection. Je mens pour ne pas assumer mes tares.
— C’est pire que ça ! En mentant tu essayes de réduire l’écart qu’il y a entre ta médiocrité et ma perfection. C’est une insulte à toutes mes qualités. C’est criminel !
— Je sais maitresse. Je ne peux pas m’en empêcher.
— Ne t’inquiète pas j’ai un remède parfait pour ça.
J’ai repris la punition par une avalanche de coups sur son postérieur déjà bien rouge.
— Pour compenser il va falloir que tu me dises des secrets, des choses que personne n’a jamais su.
Les dents serrées il a répondu.
— Oui maitresse.
— Ce n’est pas des « oui » que je veux mais des secrets.
J’ai ralenti le rythme, avec le bruit que je faisais je n’allais pas entendre ce qu’il avait à me dire, et puis ça lui donnait un espoir d’abréger son supplice s’il coopérait.
— J’attends ! Que caches-tu de plus honteux ?
— J’ai, j’ai des choses interdites chez moi.
— Quelles choses ?
— Des choses qui devraient appartenir à des femmes.
— Tu as été un vilain fétichiste ?
— Oui maitresse.
— Et tu as vu où ça t’a mené ?
— Oui maitresse.
— En rentrant je ferais une perquisition chez toi et on t’enlèvera toute cette vilaine tentation.
— Non maitresse ! Je serais sage je vous promet. Je ne me suis jamais touché, j’ai été chaste !
— Peu importe ! Je vais tout confisquer. Et cette fessée va continuer jusqu’à ce que tu me supplies de tout te prendre !
J’étais une garce et c’était si bon ! Il devait regretter de m’avoir fait cette confession.
En réalité il n’avait pas à s’en faire, je sais à quel point les fétichistes sont attachés à leurs affaires et je planifiais déjà de les lui restituer petit à petit en récompense à des jeux. Un peu de chantage ça fait toujours du bien.
J’étais plutôt contente de moi, Chouchou ressentait la honte et l’humiliation telles qu’elles doivent être lors d’une fessée. Malheureusement le Chiot est venu gâcher ce moment en gémissant, j’ai tourné la tête vers lui, il était contracté, les poings serrés. Lorsqu’il a remarqué mon regard il s’est mis à me supplier de le libérer. J’ai regardé ma montre et j’ai ricané.
— Même pas capable de tenir 10 minutes ? Tu te fous de moi ?
— Non, maitresse je vous jure, je fais de mon mieux mais ça devient trop fort.
Chétif a commenté.
— Il n’apprendra jamais si vous êtes douce avec lui.
J’étais d’accord avec lui.
— J’allais le dire. Met-toi à genoux mon petit Chiot.
J’ai mis Chouchou de côté et je me suis levée. Le Chiot s’est redressé en grognant, les bruits qu’émettait son ventre témoignaient de son supplice.
J’ai touché sa cage du bout du pied.
— Mais c’est pas vrai ! C’est quoi tout ce liquide au bout ? Tu as joui ?
Sans attendre sa réponse je lui ai mis une gifle. Je savais bien qu’il n’y était pour rien, le lavement avait appuyé sur la prostate provoquant un débordement sans jouissance, cependant il était plus marrant de l’humilier.
— Tu n’es vraiment qu’une sale bête !
Il s’est repris une gifle au même endroit.
— Va aux toilettes te vider !
Sans oser frotter sa joue il a détalé, il allait se souvenir de ce moment longtemps. En se soulageant il allait ressentir une satisfaction intense qui resterait associée à la douleur de ma main sur sa joue et l’humiliation d’avoir « joui » pendant le lavement.
Lorsqu’il est revenu je l’attendais les bras croisés et le regard sévère. Il a voulu s’excuser mais je l’ai coupé :
— Remets-toi en position on recommence. Cette fois je ne rigole plus, tu tiens le double ou ça chauffera pour ton matricule. Tu le sais j’obtiens toujours ce que je veux. Là j’essaye la méthode douce mais si elle ne marche pas j’en essaierais d’autres mais tu les sentiras passer.
— Oui, maitresse.
Embarras, douleur, humiliation et étrange satisfaction… Que de confusion ! J’avais dû mettre son esprit sens dessus dessous. Rien de mieux pour dresser un chiot sans expérience.

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À venir :
– 42 : des punitions bien plus sévères / 26 mai
– 43 : humiliation + sodomie / 31 mai

5 réflexions sur « Week-end avec 3 soumis juin 2014 #41 : préparatifs »

  1. Bonjour Emilie

    Je ne peut m’empêcher de vous faire un commentaire très rapidement.
    Superbe , merveilleux , je ‘n’avais pas lu un post aussi génial depuis ceux de Simplet , je n’ai pas de mots pour vous exprimez ma reconnaissance.
    Pardon,mon commentaire est sans doute mal rédigé , mais je tenais trop à vous remercier tout de suite aprés avoir lu ce récit, à chaud pour vous dire à quel point je l’adore, je vais le relire bon nombre de fois .

    Merci Emilie, c’est vraiment trop beau

  2. Bonjour Emilie

    Dans le cadre de mon travail, je part une semaine au Canada, invité par l-office de tourisme, et comme pour l-Ile Maurice, pour promouvoir le pays, ils n’hésitent pas à mettre les petits plats dans les grands; une semaine de bonheur, et quand je sais qu’à mon retour , j’aurais la chance de lire un des plus beaux textes de BDSM qu’il puisse exister, le bonheur est encore plus grand,
    Je ne vous remercierais jamais assez Emilie, quand on est soumis comme moi, vous ne pouvez pas vous imaginer, la joie intense à chaque lecture de post de votre blog.

    MERCI, MERCI,MERCI Emilie

    1. Haha 🙂 Ils n’ont pas internet au Canada ? Où ça ne doit pas apparaitre dans l’historique de navigation ? 😛
      En tout cas merci de me réconforter, dans les moments de doute je viens relire ce genre de commentaire.

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