Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #11

Bon :/ j’ai un retard monumental dans l’écriture, ça ne s’arrange pas. Je n’en suis qu’à 40 % pour les textes de la semaine prochaine. Je n’arrive pas à m’y mettre. Pourtant ce dont je dois parler est intéressant, je suis juste pas d’humeur à écrire. Heureusement que lundi est férié.
J’avais dit que les participants au blog “soumis” allaient bosser ce week-end ils ne seront pas les seuls 🙂 J’enverrai un mail avec des explications dans la journée.

Quoiqu’il en soit la partie d’aujourd’hui fait partie de mes préférées 🙂 J’espère que vous l’apprécierez aussi. C’est le moment où je règle réellement mes comptes avec lui, pour bien comprendre il faut avoir lu les parties précédentes 

A.S. : je sais que sur internet la moindre phrase qui peut être mal interprétée le sera forcément alors je préfère être claire. Dans le texte je dis à plusieurs endroits que mon soumis n’est qu’un animal ne comprenant que la manière forte. Je tiens à dire clairement que ce n’est que du jeu de rôle, je suis absolument contre les violences envers les animaux. Dans le contexte ça semblait approprié de l’humilier en le comparant à des êtres primitifs. Je ne suis violente qu’avec des personnes consentantes.

* * *

C’était évident qu’il y avait un piège mais il a consciemment mis un pied dedans pour voir. C’était une bonne attitude, peu importe qu’il soit dans le noir, si je lui disais de foncer il devait l’accepter. Le soumis doit concéder que sa dominatrice lui cache des informations sur ses buts. Il ne doit pas accepter un jeu après l’avoir évalué mais admettre de se laisser guider. C’est un principe fondateur de la relation dominatrice-soumis. Mine de rien c’était un grand changement dans son attitude. Les soumis ne sont pas tout blancs ou tout noirs, les débutants mettent du temps mais leur comportement évolue.

– Mettons le problème en équation : pour toi je suis trop exigeante, c’est pour ça que tu n’arrives pas à me satisfaire. Si je te démontre que je ne suis pas exigeante je gagne. D’accord sur ça ? 

– Oui, mademoiselle.

– Ça voudrait dire que tu refuses d’obéir pour des raisons fondamentales et non pas pour des considérations matérielles. Toujours d’accord ?

– Oui, mademoiselle.

J’ai sauté de la table pour aller le regarder dans les yeux.

– Tout à l’heure tu as refusé d’obéir à un de mes ordres. Tu as refusé de crier que tu étais un minable. Refuser de crier dans un lieu insonorisé, sans témoins. Est-ce que j’aurai pu te demander un truc plus simple ? Est-ce que je peux descendre mes attentes encore plus bas ?

Il est resté à réfléchir quelques instants, l’air un peu bête. Il aurait pu s’attendre à ce que je prenne l’avantage. Je n’aurai pas proposé un tel challenge sans être sûre d’avoir les arguments.

– Alors c’est toi ou moi le problème ?

– Je suis timide mademoiselle, je n’ose pas crier.

– Avoir des défauts n’est pas une excuse, sinon ça revient à récompenser ceux qui ont les plus grosses tares. Et ce n’est pas la question. Est-ce que c’était un ordre disproportionné ?

Il a évité mon regard. J’ai monté mon ton d’un cran.

– Alors ? Mauvaise dominatrice ou mauvais soumis ?

J’ai croisé les bras.

– Non attend. Ne réponds pas. Laisses moi encore deviner ta réponse, c’est « je ne sais pas » pas vrai ? Tu n’es qu’un minable, non, pire que ça, tu es un minable qui en a conscience mais qui ne fait rien pour changer. Crier ne t’amusais pas donc tu n’as pas voulu le faire. Tu ne veux pas m’obéir, tu veux que je justifie certaines de tes envies. Tu es tellement lâche que tu n’oses pas faire certaines choses et tu préfères que quelqu’un te l’ordonne. Tu n’en as rien à faire de ce que je veux.

Il a fait la moue.

– Je dois prendre ça pour un aveu. Tu concèdes la victoire ? Mes ordres ne sont pas le problème, c’est toi qui ne veux pas obéir. Tu n’as pas de raisons objectives. Rien à redire ? 

– Non, mademoiselle.

– Ça ne sera pas si simple. Je veux que tu me dises explicitement ce que tu penses. Tu as voulu un débat tu assumes, soit tu me dis que tu te ranges à mon point de vue soit du me convaincs que j’ai tort.

Il a hésité avant de répondre, cherchant vraisemblablement à formuler sa réponse. Ça arrive quand les soumis ont envie de me dire d’aller me faire voir mais qu’ils essaient de trouver une formulation plus correcte. C’est un peu trop gros pour passer.

– Vous n’avez pas tort mademoiselle.

– « vous n’avez pas tort » façon de ne pas dire que j’ai raison ? Tu vois, tu reconnais que j’ai les arguments mais tu ne veux pas me donner la victoire. C’est un résumé de toute ton attitude, tu sais ce qui est bon pour toi mais tu le rejettes par fierté.

– Je suis un peu tête de mule et j’ai besoin de la manière forte pour comprendre.

– La manière forte. Tu sais comment on appelle son utilisation systématique dans un but éducatif ?

– Non, mademoiselle.

– Un dressage. Ça s’utilise avec les animaux pour les mater. Ceux qui sont trop cons pour savoir où est leur intérêt. C’est ce que tu es ? Un sac de chair dirigé par son instinct ? Sans une once d’intelligence à l’intérieur ? Si tu ne comprends que ça ne vient pas pleurer parce que tu as mal plus tard. Bon, on en tire les conséquences sur tes fesses ? Parce que je te rappelle que c’était l’enjeu du débat.

Face à son silence je suis allée me repositionner de l’autre côté de la table.

– Tu sais quoi ? Face à une tête de con pareille on va passer à une brosse pus sévère. Relèves-toi et va chercher la noire qu’il y a dans mon sac à main.

Il s’est afféré pour la trouver, anticipant que ce n’était pas le moment pour trainer les pieds.

– Regardez-moi ce pervers, je suis sûre qu’il prend du plaisir à fouiller dans le sac à main d’une jeune fille. 

Il est revenu avec la brosse, il me l’a tendu. Je lui ai fait signe d’approcher plus près. Je lui ai empoigné l’avant de son caleçon d’un geste brusque, le faisant sursauter. Cela met les hommes très mal à l’aise quand nous attrapons leurs parties viriles d’une manière ferme. Ils savent très bien ce qui pourrait arriver, la femme castratrice est une image forte dans l’imaginaire masculin.

– Le pire c’est que c’est vrai tu as pris du plaisir. T’as vraiment un problème avec le voyeurisme. On s’occupera de ça plus tard. Sur la table.

J’ai relâché son entre-jambe et j’ai attendu quelques instants qu’il se remette de ses émotions. J’ai attrapé son caleçon par derrière en le faisant bien rentrer dans la raie des fesses de façon à bien comprimer le paquet de devant. Non seulement ses fesses étaient désormais sans protection mais en plus la situation venait de gagner en inconfort. Je tenais son caleçon suffisamment haut pour le forcer à se mettre sur la pointe des pieds. Une petite sécurité pour éviter qu’il ne gigote trop pendant ce qui allait arriver. Si ses mains ou ses pieds bougeaient le poids de son corps ne reposerait plus mécaniquement que par la suspension sur son entre-jambe. Pas la peine de vous préciser que ça serait douloureux. Il allait peut-être bouger au début mais il comprendrait vite le système. J’ai pris quelques secondes pour admirer mon travail précédent. Les fesses étaient bien rougies, il y avait une belle marque de démarcation entre ses cuisses et ses fesses. Je pouvais voir nettement où avait été son caleçon. Les coups que je lui avais mis à cheval entre les deux avaient laissé la marque de la bordure avec un côté plus foncé que l’autre. Très joli à regarder. Trêve de plaisanterie, la contemplation c’est bien gentil mais il était temps d’en venir au moment redouté. Ma petite brosse noire, elle en a fait pleurer des mauvais garçons. J’allais pouvoir en rajouter un à son palmarès. Elle est en plastique noir assez dense, elle produit une douleur assez vive. Ce n’est pas la canne anglaise mais dans le genre elle est efficace, elle fait partie de mes armes secrètes. Il s’est mis à sangloter dès le cinquième coup je crois. Pourtant je commençais à peine à m’amuser. Vers le quinzième j’ai fait une pause, j’ai relâché son caleçon.

– Alors ça brûle ?

– Oui, mademoiselle, pardon.

– Fait une phrase, je veux une description de ce que tu ressens.

– Ça brûle, j’ai les fesses en feu, j’ai mal, ça pique. Ça se diffuse partout.

– Tu aimes cette brosse ? Elle change de l’autre pas vrai ? Je crois que nous allons faire en sorte de ne pas avoir à la sortir souvent pas vrai ?

– Oui, merci mademoiselle.

– Alors toujours convaincu d’être un bon soumis face à une mauvaise maitresse ?

– Non, mademoiselle. Je suis un très mauvais soumis, je le sais maintenant. Vous êtes parfaite. Je suis désolé mademoiselle.

– Tu sais ce qu’il arrive aux mauvais soumis qui se font reprendre après s’être rebellés ? Et ce n’est pas la peine de m’en vouloir. Tu l’as dit toi-même tu ne comprends que la manière forte. J’arrête de perdre mon temps à discuter et je vais t’éduquer de la seule façon que tu comprennes.

J’ai repris en main son caleçon, le ramenant dans la raie de ses fesses et le soulevant. Je crois que j’ai pu entendre le « non » intérieur qu’il a crié.

– Tu sais ce qu’un bon soumis doit faire avant de recevoir sa correction ?

Il avait les yeux fermés et les dents serrées.

– Merci de me punir mademoiselle.

Triste spectacle mais qui ne m’apitoyait pas le moins du monde. Je m’étais contenue bien trop longtemps il était temps de passer aux comptes. Je lui ai collé une bonne série. Quand j’ai relâché son caleçon il est tombé sur la table comme un sac de patates. Je l’ai laissé sangloter quelques secondes.

– Debout, remet-toi sur tes pieds.

Il s’est redressé, les jambes frêles, n’osant pas remettre son caleçon en place. Il avait vraiment l’air pitoyable. Il a mis quelques secondes avant de se rappeler qu’il fallait qu’il mette ses mains derrière la tête.

– Bon, tu es calmé ?

Il a hoché la tête.

– Oui, mademoiselle.

– Donc maintenant tu es prêt à obéir à un ordre facile pas vrai ? Tu vas pouvoir crier que tu n’es qu’un minable.

Il a répondu à demi-voix.

– Je suis un minable.

J’ai levé les yeux au plafond avant de le pousser dans le dos pour lui refaire prendre sa position sur la table. Instantanément il s’est remis à gémir.

– Rebelles toi autant que tu veux tu céderas avant moi. J’en ai fait craquer des plus coriaces crois-moi. D’accord c’était des vrais masochistes endurants, ce qui ne semble pas être ton cas, mais ce n’est pas mon problème tu assumes tes actes. Je finirais par casser ton petit égo à la con.

– Je suis désolé mademoiselle. 

– Blablabla. Tu finiras par abdiquer le pouvoir crois-moi. Tu en as pas marre d’être aussi stupide ? De te mettre dans des situations pareilles ?

La série suivante a été plutôt amusante, j’aime voir les soumis gigoter sous la chaleur des coups. J’ai regretté ne pas l’avoir en travers de mes genoux, c’est tellement marrant de sentir leur inconfort pendant que j’ai cette sensation de puissance. Il avait commencé à gueuler qu’il n’était qu’un minable.

– Un peu tard pour ça mon grand.

Quand j’ai décidé d’arrêter il n’en menait plus large. Au départ, au début de notre rencontre, il était un vrai coincé. Désormais il était prêt à toutes les humiliations pour calmer un peu la douleur.

– Debout !

J’ai l’ai regardé dans les yeux, je voulais voir s’il était loquace sans même que je lui en donne l’ordre.

– Je suis désolé mademoiselle, je ne suis qu’un minable bon à rien.

– Bien, tu vois ce n’était pas si difficile. À genoux. Je t’autorise à te consoler en pleurant contre ma robe.

C’est un ordre qui surprend généralement les soumis mais ils comprennent rapidement l’intérêt. Après une séquence aussi dure il est salutaire d’avoir un peu de réconfort. La tendresse après la punition voit sa force décuplée. Les soumis apprécient de se retrouver à genoux contre moi, la douceur du tissu après avoir connu la froideur de la table, mon parfum. Pendant la punition il y a certes quelques larmes qui coulent mais c’est plus une réaction automatique qu’une vraie séance de pleurs. Une fois contre ma robe par contre ça y va, la tension accumulée se décharge. Ils sont un toujours un peu timide au départ, ils n’osent pas me toucher mais après coup il faut presque les détacher de force tellement ils s’accrochent. Ça leur fait du bien. Un côté très maternel, il faut dire que dans une pièce aussi austère je suis le seul élément de réconfort, le seul moyen d’avoir un peu de chaleur humaine. Je suis celle qui punie mais aussi qui réconforte, le seul moyen que le cerveau a de régler le paradoxe c’est d’admettre que je n’ai pas le choix quand je le frappe, que c’est eux les seuls responsables.

– Bah, voilà, c’était si dur que ça ? C’est des émotions plus fortes que derrière ton écran pas vrai ? Ça va ? C’est ce que tu voulais ?

Il a acquiescé, j’ai tapé du pied.

– Fais des phrases complètes si tu ne veux pas que je me fâche de nouveau.

– Pardon mademoiselle. Je n’aurais pas dû jouer avec le feu je le reconnais.

– Ça brule ? 

– Pas qu’un peu mademoiselle.

– Prend l’habitude de rajouter un merci quand tu parles d’une punition reçue.

– Pardon mademoiselle, merci de la correction.

– C’est pas grave. Tu as fait une bêtise, tu as été puni à la juste mesure, tout est rentré dans l’ordre. Ça va aller.

Je lui tapotais le dessus de la tête.

– Un peu dommage que l’on soit obligé d’en arriver là. À ton âge la fessée ne devrait plus être nécessaire. On va dire qu’il n’y a pas d’âge pour être éduqué correctement. 

C’est classique, un châtiment corporel sans humiliation n’est pas une vraie punition. Si je veux décourager les mauvais comportements je dois être efficace.

– Dis-moi. Est-ce que je devrais t’amener systématiquement à tes limites pour que tu commences à m’obéir ? Dis-le-moi on gagnera du temps et on commencera par ça à chaque fois.

– Non, mademoiselle, je vais obéir je vous le promets. Peu importe l’ordre je ferais tout ce que vous voudrez, je céderais au moindre de vos caprices.

– Attends. Tu m’autorises à faire des caprices ? Parce que sérieusement ça m’intéresse. Si je peux te faire du mal sans raison je suis preneuse.

Il avait la tête enfouie contre ma robe, presque dans un état second.

– Tout ce que vous voulez mademoiselle.

– Ça il ne faut pas me le dire deux fois. Remets-toi en position.

Je ne sais pas qui il haïssait le plus à ce moment, moi pour mon sadisme ou lui pour avoir dit une telle ânerie. Je ne l’avais pas inventé alors qu’il l’assume. Bizarrement il n’a pas trainé. Même quand j’ai attrapé son caleçon il s’est contenté de me remercier.

– La douleur a vraiment un effet dingue sur ton comportement. Et moi qui me retenais. Allez, debout.

Il avait joué le jeu il méritait bien cette récompense. Je sais être magnanime et lever une punition quand un soumis coopère.

– je suis fière de toi, tu as fait une promesse et tu en as assumé les conséquences. Tu avais probablement trop peur pour t’élever contre moi mais c’est quand même une bonne attitude. Vu ton changement de comportement je crois que je ne vais plus avoir besoin de ça.

Je lui ai tendu la brosse noire.

– Vas la ranger.

– Merci mademoiselle.

Au dernier moment, alors qu’il commençait à tirer sur la brosse, je l’ai retenue.

– Je n’aurais pas besoin de te demander d’aller la ressortir pas vrai ?

– Non, mademoiselle. Je vous le promets.

J’ai lâché la brosse pour qu’il aille la ranger. Il est revenu vers moi.

– Fais voir tes fesses.

Il s’est retourné.

– Un vrai champ de bataille. Tu auras des bleus demain, cette brosse fait çà. Mais ne t’avises pas de penser une seule seconde que c’est ma faute. C’est toi et ton comportement les seuls responsables. C’est toi qui as eu besoin de la recevoir.

– Je sais, mademoiselle.

– Retournes contre le mur.

Je me suis rassise en face de lui.

– Vu ton état je crois que nous allons pouvoir discuter de manière un peu plus … productive.

Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #10

Bonjour à tous,
Aujourd’hui une partie assez intéressante, une montée en tension qui se conclura dans l’épisode de samedi. J’aime vous laisser dans l’attente ^_^ Au pire vous n’aurez qu’à relire les parties précédentes.
Vu son attitude depuis le début il fallait bien que ça casse à un moment, je pense que personne me contredira sur ça.
Concernant l’écriture j’ai presque rattrapé mon retard, d’ici ce week-end ça devrait être bon. Ne vous inquiétez pas je ne bâcle pas le travail. Je sais qu’une des scènes est fondamentale, c’est pour cela que j’y passe du temps. Ça devrait prendre place à partir du post 15 avec un climax sur le post 17, vous pouvez marquer la date ça ne sera pas un post à rater.

* * *

En le mettant en pleine lumière mon but était qu’il se sente exposé, le plus vulnérable possible, complètement à ma merci. Son regard était braqué sur mes jambes, un bon signe, je commençais à l’hypnotiser un peu. Un soumis dans un état second est toujours plus simple à contrôler, c’est pour ça qu’il faut aussi leur interdire de se masturber avant de venir à une session. Quoi qu’il en soit il allait devoir s’habituer à cette vue, il n’aurait plus trop l’occasion de me voir sous un autre angle. Il avait les joues rouges de se confesser aussi ouvertement. Quand il a fini j’ai enchainé avec d’autres questions.

– Qu’est-ce que tu fais dans cette tenue, non-tenue plutôt, dans cette position ?

– Vous me l’avez demandé, mademoiselle.

– Et tu fais tout ce que l’on te dit sans réfléchir ? Tu ne te sens pas minable de te courber comme ça devant moi ? Tu trouves normal qu’un grand garçon comme toi se retrouve dans cette position ?

– Non, mademoiselle.

– À ouais ? Ce n’est pas la place des hommes d’être soumis ? Il me semblait pourtant.

– Si mademoiselle.

– Tu dis tout et son contraire. Tu es complètement con en fait.

Je l’avais déjà averti, quand je me mets à l’humilier il doit coopérer.

– Oui mademoiselle.

– Aucune personnalité, c’est désolant. Tu te laisses balader à droite, à gauche. Un petit être pathétique tout en bas de la chaine alimentaire, la parfaite victime perpétuelle. Condamné à être un larbin toute ta vie au gré des changements de propriétaire. Ça te plait ? Tu aimes avoir mal ? Être humilié ?

– Oui, mademoiselle.

– Totalement consentant pour que ça arrive ? Qu’est-ce qui te fait rêver ? Pratiques soft ou hard ?

– Je fantasme sur la canne, mademoiselle. Mais je crois que je ne suis pas capable de la recevoir.

– Qu’est-ce qu’il y a ? Tu n’es pas assez courageux pour te lancer des défis ? Au moins tu restes cohérent dans ton personnage de mâle minable. Et puis tu sais ce n’est pas comme si le puni avait son mot à dire. Quand tu es convoqué pour te la prendre tu fais avec. Surtout que la recevoir ce n’est pas dur, tu devras juste rester immobile. L’administrer par contre c’est difficile. Il faut donner des coups secs, bien rectilignes, c’est tout un savoir faire. Rester passif ce n’est pas compliqué.

J’ai marqué un temps de pause.

– Bien sûr que je plaisante! Ne me prends pas pour une idiote. Je sais que c’est sévère. Ceci-dit ça a longtemps été utilisé sur les élèves pour la discipline et on ne leur demandait pas leur avis. Enfin surtout sur les petits-garçons. Les filles n’ont jamais nécessité qu’on en arrive à de tels moyens. Si des enfants ont pu le supporter il n’y a pas de raisons que tu ne puisses pas. Tu as peur des hauts niveaux de douleur ?

– Oui, mademoiselle.

– Tu sais que ce n’est qu’un apprentissage ? Une question d’entrainement. Je vais te travailler au corps tout en douceur. Progressivement, pallier après pallier je casserai tes limites. Enfin progressivement, si tu es docile, si tu me mets en colère ça sera plus brutal. Encore une fois tout dépend de toi. Mais on s’est mis d’accord, à partir de maintenant tu ne me mets plus en colère ?

– Non, mademoiselle.

– Garde bien en mémoire que si j’ai envie de punir j’utiliserais un moyen qui te fera te souvenir longtemps de ta punition.

– Merci, mademoiselle.

– Pour en revenir au sujet de départ. Tu aimes obéir ? Même à une faible femme comme moi.

– Les femmes ne sont pas faibles, mademoiselle.

– Qu’est-ce que nous sommes ?

– Nos supérieures, mademoiselle.

– Façon de dire que toi tu es ?

– Inférieur, mademoiselle.

– Donc c’est intelligent de nous obéir ?

– Oui, mademoiselle.

– Alors pourquoi tu ne le fais pas ?

– Je le fais mademoiselle.

– Dans tes rêves peut-être. Moi j’ai surtout l’impression que tu obéis quand ça t’arrange.

– C’est que vous demandez des choses trop compliquées, mademoiselle.

– Ah d’accord ! Maintenant c’est ‘ma’ faute. On progresse, pas dans le bon sens mais au moins les choses sont claires.

– Je n’ai pas dit ça, mademoiselle.

– Oui, je sais, c’est encore ‘ma’ faute. Je ne comprends rien à rien, je suis trop conne pour ça. Je ne suis qu’une folle hystérique aux attentes irréalistes. Ce n’est absolument pas toi qui es trop faible, ce n’est pas toi qui veux les résultats sans les efforts.

– Je fais des efforts, mademoiselle.

– À non. Il y a un moment où tu devras le reconnaître. Tu te mens en disant ça.

– Vous me demandez de dire des choses mais je n’ai pas d’imagination.

– Non ! Sans blague ? Tu m’apprends quelque chose. Je ne m’en étais pas rendue compte jusqu’à présent. Mais ça doit être ‘ma’ faute, l’information doit mettre trop de temps à monter au cerveau, je ne suis qu’une femme après tout.

Il s’est retenu de répondre, je m’étais approchée de lui, presque au contact, j’envahissais son espace personnel pour le provoquer. Il voulait me répondre que je déformais ses paroles mais il n’osait plus par peur des conséquences. Je trouvais pourtant la situation assez claire, je surestime peut-être les soumis débutant et leur compréhension du monde. Quand je m’acharne à déformer les paroles d’un soumis je le fais exprès, ça ne sert à rien de me dire que je me trompe, je le sais déjà, en tout cas c’est volontaire. Un soumis doit plutôt se demander où je veux en venir pour s’y plier. Quand je cherche un soumis la chose la plus stupide à faire c’est me le faire remarquer. Dans ce cas précis il était clairement dans l’erreur puisqu’il pensait que, selon ses standards, il faisait ce qu’il fallait donc que j’étais forcément en tort. Il oubliait que le seul fait de définir par lui-même ce qu’était un bon comportement était insolent envers mon autorité. Il ne m’obéissait pas, il obéissait au comportement qu’il trouvait approprié. Peu importe qu’il ait raison sur le fond, il devait apprendre à supprimer son surmoi pour le remplacer par mes ordres (pour les non-initiés de la psychologie le surmoi est une des parties de l’inconscient dictant la morale, la petite voix qui nous fait culpabiliser de mal agir selon nos standards). La soumission s’est abandonner le pouvoir de décider ce qui est bien ou mal et laisser le dominant le faire. C’est difficile mais libérateur.

– Alors ? Tu fais encore marche arrière ? Tu es grotesque. Vas y, dis la ta connerie, fait toi punir pour ça et apprends de tes erreurs. Arrête de reculer, un peu de cran, tu as des couilles ou pas ? Tu crois que tu vas arriver à quelque chose dans la vie sans courage ?Tu crois que j’ai la moindre utilité d’un soumis qui fait demi-tour à la moindre difficulté ? Tu veux me servir avec passion ?

– Oui, mademoiselle.

– Alors prouves le moi. Hurle que tu n’es qu’un minable.

Il est resté statique.

– Je n’ose pas mademoiselle.

– Tu n’oses pas ? Rien à foutre, c’est un ordre, arrête de penser à toi, il n’y a que moi qui compte. Je me sers de toi pour mes fantasmes pas le contraire ! N’inverse pas les rôles.

Il est resté silencieux.

– Un vrai bloc de glace, c’est pathétique. Tu sais comment on fait fondre un bloc de glace ?

– Non, mademoiselle.

– On le chauffe. À ton avis il va falloir que je monte la température de tes fesses à combien pour que tu commences à fondre ? Tu peux résister mais il y a un moment où ça commencera à ruisseler sur ton visage, fait moi confiance pour ça. On va voir si avec les fesses rouges tu es plus coopératif. Prend la brosse à cheveux.

Il est allé la prendre sur la table contre le mur et est venu en me la tendant. Je m’étais rassise sur la table, j’ai tapoté à côté de moi.

– T‘es un grand garçon tu connais la procédure. Con comme tu l’es tu as déjà dû en recevoir des centaines, en tout cas tu les aurais méritées. Tu te penches, attrape l’autre rebord avec les mains.

Je suis allé repositionner la caméra puis je suis revenue m’asseoir à côté de lui, sur sa gauche. Un bras pour lui maintenir les reins collés contre la table et l’autre, avec la brosse, commençant à prendre les mesures sur ses fesses. J’ai pris un ton beaucoup plus gentil.

– Toujours consentant ? Tu te rappelles du safeword ?

– Tirlipimpom, mademoiselle.

– Tu es conscient que tout s’arrêtera si tu prononces ce mot, tant que tu ne l’utiliseras pas tu ne pourras pas me reprocher de continuer d’accord ?

– Oui, mademoiselle.

– Mais tu ne l’utilises pas ok ? C’est juste pour prendre des repères. Dès que ça devient difficile tu me le dis poliment. Je veux juste m’ajuster sur tes limites d’accord ? Je n’arrêterais pas de moi-même. Tant que tu ne manifestes pas que c’est trop je continuerais. Si tu trouves malin d’intérioriser ta souffrance tu vas vite le regretter.

– D’accord, mademoiselle.

– Tu n’as pas oublié le merci ? Parce que si tu préfères je te mets une fessée punitive dès le départ.

– Pardon, merci de me fesser, mademoiselle.

– Tu aimes l’idée d’être fessé ?

– Oui, mademoiselle.

– C’est ce que je disais. T’es plus prompt à obéir quand ça t’arrange. Ça ne te fait pas peur ?

– Un petit peu mademoiselle.

– Tu sais que ce n’est pas ma première fessée, que j’ai de l’expérience, de la technique. Tes fesses vont sacrément prendre cher. Ça ne t’angoisse pas plus que ça ?

– Maintenant que vous le dite, un peu mademoiselle.

– Toujours à agir avant de réfléchir. Typique.

Je prenais un peu mon temps, j’aurai voulu laisser monter son anticipation mais je ne pouvais pas le tourmenter plus que ça. J’ai commencé à frapper mais pas d’une manière très dure. Ce n’était pas ma brosse la plus difficile, la hiérarchie se faisant en fonction de la densité des matériaux et la taille de la surface d’impact, une brosse légère et large étant la plus soft. Surtout qu’il avait son caleçon, une petite fessée pour débuter. Il faut bien commencer par quel que chose. Après quelques dizaines de coups je me suis aventurée sur ses cuisses, des zones non-protégées par du tissu, puis j’ai superposé les coups sur son caleçon pour intensifier le ressenti. Rien de bien compliqué mais il fallait bien lui rougir un peu les fesses. Au début je crois qu’il trouvait ça trop soft mais avec le temps il a pris conscience que cela commençait à devenir très inconfortable. J’ai attendu qu’il commence à grincer des dents pour faire une pause.

– ça va toujours ?

– Oui, merci mademoiselle.

– Je peux arrêter d’être douce alors ?

Il a pris une inspiration.

– Oui, mademoiselle.

– Une phrase complète.

– Oui vous pouvez arrêter d’être douce avec mes fesses, mademoiselle.

– Ne me donnes pas d’ordre ou de permission ! Tu me supplies de te punir tu ne m’y autorises pas et encore moins tu me l’ordonnes.

Il commençait à prendre peur, les soumis n’aiment pas mettre leur dominante en colère alors qu’ils ont déjà les fesses rouges. C’est bon pour eux d’approuver du remords à désobéir, c’est très instructif.

– Pardon mademoiselle, merci de passer à une fessée plus sévère.

J’adore obliger les soumis à réclamer leur punition. À la fin de sa phrase j’ai fait pleuvoir un déluge de coups jusqu’à ce qu’il se mette à gigoter. Même avec de la volonté il arrive un moment où les pieds n’arrivent plus à rester statiques. Le but était de monter en régime rapidement pour l’angoisser, lui faire battre le coeur. J’ai marqué une pause pour le laisser souffler, pas bien longue, quelques dizaines de secondes.

– Bon, on y retourne ?

– Oui, merci mademoiselle.

Il était tendu, la seconde série n’a rien arrangé. J’ai fait une nouvelle pause à partir du moment où il a commencé à trembloter.

– Pas si facile une fois qu’on y est, pas vrai ?

– Non, mademoiselle.

– On repart pour une autre série ?

– Je ne sais pas mademoiselle.

– Le retour du « je ne sais pas ». C’est une rechute, le précédent traitement n’a pas dû être suffisant. Il faut un rappel ? Je me demande si je ne vais pas rajouter cette expression sur la liste des punitions systématiques à la canne. À moins que je retente une version plus sévère du précédent traitement.

Je lui ai tapoté l’entre-jambe avec la brosse. La réaction ne s’est pas faite attendre.

– Si, si je sais, mademoiselle. Je préfèrerais faire une pause si vous m’y autorisez.

– Déjà ? Petit joueur. Une vraie fillette. Pas grave, si c’est devenu inconfortable c’est bien. La vraie fessée va pouvoir commencer. Parce que bon nous sommes bien d’accord, vu ton comportement une fessée punitive s’impose.Tu me suis ? 

Il est resté sans rien dire, il s’est juste agrippé plus fermement à la table. En y repensant j’aurai peut-être dû lui rappeler à ce moment-là la raison qui le faisait se soumettre. Il arrive que les débutants la perde de vue. Il faut bien comprendre le mécanisme de la soumission. Les soumis n’aiment pas être punis, comme tout le monde ils préfèrent les récompenses. Là où ils différent c’est qu’ils sont prêt à souffrir pour obtenir une meilleure récompense. C’est un classique : plus une récompense est dure à obtenir plus elle est satisfaisante. C’est une grande interrogation des non-initiés, comment un soumis fait pour supporter tout ça. Comment un soumis peut-il dire merci lorsqu’il se prend une correction ? Le secret c’est qu’ils ne font pas que le dire, ils le pensent. Plus je serais sévère plus ils prendront du plaisir après, c’est un mauvais moment à passer mais les bons soumis pensent à l’étape suivante, ils ne sont pas dans le moment. Ils me remercient de les aider à atteindre un objectif très difficile. Un bon soumis qui se fait punir doit se répéter en boucle dans sa tête « ce n’est qu’un mauvais moment à passer, après je prendrais davantage de plaisir, ma maitresse fait ça pour mon bien ».

– Alors, alors. Tu disais quoi tout à l’heure ? Que j’étais trop exigeante ? Que je te demandais des trucs trop durs ? Toujours de cet avis ?

– Un peu mademoiselle.

Je dois reconnaître que ça m’a surpris qu’il me réponde comme ça. Finalement il avait dû se rappeler le concept et voulait aller le plus loin possible. Ou bien il était complètement con. À peine sa phrase finie il s’est pris une série. Pas la pire, juste dans la continuité des précédentes, il faut savoir y aller progressivement dans les faits. J’avais voulu me moquer de lui en mettant en exergue un énième changement d’avis mais il maintenait sa position. Il y avait là un changement d’attitude, un ajustement en fonction de mes remarques, c’était bien. Enfin, pas de me répondre, c’était insolent, mais de me faire face pour me laisser l’opportunité de le démolir. C’est un jeu de pouvoir, un soumis ne peut pas se jeter sincèrement aux pieds de sa dominante dès le départ. Il faut qu’il perde un duel. Très masculin comme mode de pensée mais qu’est-ce que je peux y faire ? Une fois la série finie j’ai repris la discussion.

– Donc, soit je suis irréaliste soit tu n’es pas motivé pour obéir. Deux positions incompatibles. Je sais que tu es persuadé d’avoir raison et que rien ne pourrais te faire changer d’avis. De même pour moi tu t’en doutes bien, je n’estime pas que mes ordres sont le problème. Alors nous faisons quoi ? Non, non ne me réponds pas. Laisses moi deviner, ta réponse allait être ‘je ne sais pas’. Tu vois, moi j’apprends des choses sur toi. J’essaye de te comprendre, d’anticiper tes réactions, de faire en sorte que notre relation puisse marcher. Toi qu’est-ce que tu as appris sur moi depuis le début ? Rien. Pire que ça tu n’as pas cherché à apprendre. Tu ne sais rien de moi alors que je t’avais laissé la permission de me poser des questions. Qui de nous deux à une bonne attitude ? Enfin bref, face à un obstacle que devons-nous faire ?

– Je dois me ranger à votre avis, mademoiselle.

Je lui ai collé 4 coups de brosse.

– Reculer, fuir. C’est bien une attitude de minable. Ça ne marchera pas, ce sont deux positions incompatibles. Si tu n’es pas convaincu que j’ai raison on ne pourra en rester qu’à des jeux superficiels. Tu dois me faire profondément confiance. Alors que pouvons-nous faire d’autre face à ce problème ?

– Le contourner, mademoiselle.

J’ai soufflé avant de lui mettre 8 autres coups de brosse.

– J’ai un problème alors je l’évite, je l’ignore. Tu vas arrêter avec tes attitudes de lâche ! Lorsque tu es confronté à un défi tu l’affrontes. C’est la seule réponse acceptable. Je veux des soumis motivés à mon service. Ce que nous allons faire c’est faire monter les enchères.

– Comment ça, mademoiselle ?

– Celui qui arrive à convaincre l’autre lui mettra une fessée. Punition magistrale sans safeword. Egalité des armes pour le débat, je n’utiliserais pas la douleur comme moyen de pression.

Là je venais de le surprendre.

– Tu sais que notre relation n’est pas artificielle, si je commande c’est que je suis plus intelligente que toi. C’est une relation basée sur la raison. Si tu me prouves que tu es plus malin que moi je deviendrais ta soumise. Ça ne me dérange pas. Par contre si je te convaincs tu arrêteras de me chercher et tu m’obéiras aveuglement. Ok ?

– Je ne sais pas, mademoiselle.

J’ai baissé les épaules et lui ai lancé un regard las.

– Pardon mademoiselle, je voulais dire d’accord.