Mémento BDSM : les joies du martinet

Le sujet et ses exclusions

Vu le bon accueil que vous avez réservé à la première entrée de mon « guide BDSM sans prétention » je poursuis sur ma lancée avec un deuxième sujet.

La dernière fois je m’étais intéressée à une pratique ne nécessitant pas de matériel. Pour changer cette fois-ci il sera plutôt centré sur un instrument.
Vous me connaissez, j’ai une passion pour les instruments de punition, pour ne pas dire un fétichisme, il va être difficile pour moi de rester concise mais je vais essayer.
J’ai longtemps hésité sur l’instrument qui allait inaugurer cette rubrique, j’en aime tellement, cependant pour commencer j’ai préféré opter pour un que j’utilise moins mais qui appartient à la panoplie de base de toute dominatrice, le martinet (flogger en anglais). Le Martinet est un jouet à plusieurs lanières légères en cuir (plus ou moins légères). Pas besoin d’une description exhaustive vous voyez ce dont je parle.
Vous pourriez croire que sur un sujet aussi basique je vais avoir peu à dire. Détrompez-vous ! Comme souvent un même terme recoupe différents instruments et plusieurs pratiques. De toute façon je suis une incorrigible bavarde, ce qui colle bien à la réputation de la profession à laquelle j’appartiens, nous aimons nous écouter parler #taunt.
Plus sérieusement, si vous ne devez retenir qu’une chose de ce dossier (#TL;DR) cela devrait être « à chaque soumis son martinet ». Selon les envies de chacun et les moments vous pouvez utiliser le martinet pour provoquer des effets et sensations variant du tout au tout.

Ce qui me permet de rappeler mon scepticisme habituel sur la tradition BDSM de faire des listes de pratiques avant une rencontre, en l’état elles sont inexploitables, un instrument recouvrant trop de pratiques différentes. C’est uniquement une base de discussion et non pas une fin. Il y a un monde entre aimer les gifles sévère et vouloir se faire défoncer le visage façon kick-boxing en finissant à l’hôpital avec une arcade cassée ( les soumis vous raconte de ces anecdotes parfois :/ ).

Pour illustrer cette idée je vais commencer par un paragraphe dépassant le cadre du BDSM en décrivant des pratiques extrêmes, non pour vous inciter à les pratiquer, mais pour expliquer. Mon point étant de dire qu’il faut s’enlever de la tête qu’un martinet est forcément soft. Certes il existe des utilisations sensuelles, j’en parlerais plus bas, mais cela va aussi à l’autre extrême.
Tout l’art de dominer réside à trouver le niveau approprié selon le soumis et le moment. Vous serez une bonne dominante lorsque vous serez capable de jouer dans les nuances. C’est sur cet aspect que j’aimerais mettre l’emphase aujourd’hui.

Historique et variantes du martinet : de la discipline domestique à l’instrument de torture

Un titre faisant le grand écart n’est-il pas ?

Dans l’imaginaire collectif des Français (essentiellement) le martinet est associé à la punition des enfants. Pendant longtemps il a en effet été utilisé par les instituteurs et les parents. Il était accroché à un mur du domicile pour rappeler aux enfants qu’il fallait bien se comporter. Dans le nord il est intégré à la légende du duo Saint Nicolas/Père Fouettard, l’un récompensant, l’autre punissant les enfants en fin d’année.
Nous avons donc ce réflexe de penser au martinet comme un instrument soft, moi la première, cependant ce n’est pas le cas dans tous les pays.
Si on remonte aux origines il se traine tout de même la réputation d’un instrument dur. À l’époque romaine il servait à torturer et mutiler les condamnés. Cette version avait des crochets en métal accroché aux extrémités des lanières ce qui lacérait la peau à chaque coup, charmant. Tout comme sur le Knout russe qui était utilisé pour la mise à mort des condamnés (même personnellement si j’estime que c’est davantage un fouet long à plusieurs lanières qu’un martinet).
Plus soft, si on peut dire, le martinet avec des lanières lestées de billes (aussi nommé martinet perlé). Instrument essentiellement associé aux punitions d’esclaves dans les plantations où il était lesté de billes métalliques ou tout autre matériau lourd. À titre personnel il m’arrive de rajouter des noeuds sur les lanières pour renforcer la douleur mais sans aller jusqu’à les alourdir avec des perles en plastique, certains le font. C’est sévère mais il y a des amateurs et ce n’est pas aussi dangereux que les billes métalliques. Ça ne fait que griffer la peau superficiellement (est-il besoin de rappeler que si vous lestez un martinet vous ne devez pas l’approcher de la colonne vertébrale ? …).

Autre grande utilisatrice du martinet, la Marine, sous le nom de « chat à neuf queues », qui servait à la discipline et qui était loin d’être une partie de plaisir. Il était confectionné à partir d’un cordage en chanvre défait en 9 brins. Vous pourriez penser qu’il serait moins douloureux qu’un instrument en cuir mais le chanvre est si abrasif que la peau finissait rapidement par être entaillée. Vous dormiez sur le ventre pendant des semaines après une bonne dérouillée. Sans parler du nettoyage des plaies à l’eau de mer …
Comme chaque « chat » finissait ensanglanté il ne pouvait servir qu’une seule fois à cause des risques d’infection. Le puni devait d’ailleurs fabriquer lui-même son « chat » en dénouant le cordage.
Ce concept, faire fabriquer l’instrument de punition par le puni, fait d’ailleurs défaillir de plaisir la sadique que je suis. Parfois je fais ramasser à mon homme des branches de bouleau de la taille d’une baguette pendant des promenades en forêt. Après lui avoir fait poncer les noeuds je les lui administre sur les fesses. Pendant toute la préparation il peut penser à la punition à venir, un délicieux tourment vous vous en doutez.
Plus facile à mettre en place je le fais aussi nettoyer et traiter les instruments, ceux en cuir demandent de l’attention régulière, tout comme les canes. Il faudra que je fasse une fiche sur l’entretien du matériel un de ces jours.

Bref, fini le rapide cours d’histoire sur l’imagination sadique de l’humanité lorsqu’il s’agit de faire souffrir ses semblables et place aux vrais jeux BDSM (qui, ironiquement, répondent à la même définition).

Les usages du martinet en BDSM

À titre personnel je pratique surtout le martinet à titre secondaire, c’est-à-dire pour les échauffements et les interludes, je vais donc en parler davantage sous cet angle.
Certains l’utilisent comme instrument principal, je n’ai rien contre, si les soumis aiment il ne faut pas les en priver, ce n’est juste pas ma pratique usuelle. Les préférences et le potentiel érotique d’un instrument est lié à l’histoire personnelle du soumis. D’ailleurs vous en aurez une illustration dans la partie 3 du récit de Noël que je prépare. Personnellement je suis plus sensible à la « cane à l’anglaise », chacun ses préférences.
D’autres personnes à l’opposé utilisent carrément le martinet comme un instrument sensuel, par exemple en faisant glisser les lanières sur le corps du soumis. C’est efficace. Imaginez un soumis chaste depuis des semaines dont l’entrejambe est caressée avec douceur par les lanières en cuir. J’en ferais un paragraphe plus loin.

La place à part du martinet dans le nuancier des sensations BDSM

La spécificité du martinet c’est bien évidemment son nombre de lanières. Il existe aussi des instruments en cuir à multiples lanières (tawse anglaise) ainsi que des fouets et des baguettes. Cependant je ne mettrais pas tous ces instruments dans la même catégorie. C’est arbitraire mais pour moi un martinet commence à 9 lanières.
Pour vous expliquer mon raisonnement : avec un instrument à lanière unique (fouet, ceinture ou cane par exemple) ou à faible nombre de lanières (tawse), la force de l’impact est fortement localisée ce qui provoque une douleur profonde et sourde (et accessoirement des marques et des bleus, voire qui entaille la peau). Ce qui est très bien si c’est ce que vous recherchez. J’ai adoré recevoir la cane certains matins pour garder une douleur toute la journée à chaque fois que je m’asseyais.
D’ailleurs j’ai testé un « machin » il n’y a pas longtemps, une cordelette tressée en cuir d’une trentaine de centimètres dont les deux bouts revenaient dans la poignée de l’instrument. Redoutable. Ça a laissé une marque profonde dans la peau à chaque coup, le genre de truc que vous sentez passer. Pas une mauvaise expérience cependant mais je m’en prendrais pas des centaines de coups. Parce que le problème avec ce genre de jouet est que vous ne pouvez pas superposer les punitions ni même les faire durer. Vous arrivez rapidement aux limites tant mentales que physiques du soumis. J’ai déjà eu besoin de 3-4 jours pour complètement me remettre de certaines sessions à la cane qui n’avait guère duré plus d’un quart d’heure. Des sensations fortes qui ont un prix. C’est inutilisable pour de la discipline quotidienne.
Le martinet, au contraire, permet de diviser l’impact en autant de point qu’il y a de lanières et donc de créer une douleur certes plus superficielle, plus diffuse, mais surtout qui ne blesse pas. Ce qui ne veut pas dire qu’il n’est pas douloureux, ne confondez pas absence de blessure et absence de douleur. Pendant que vous le recevez vous passez un sale moment, mais une fois qu’il s’arrête la douleur s’estompe vite. Ce qui le rend tellement utile dans le cadre d’une discipline domestique. Vous pouvez enchainer avec une autre série après quelques minutes de repos comme si de rien n’était.

Pour moi la principale différence entre les instruments à plusieurs lanières et les martinets est le ressenti lors de l’impact. Si c’est sourd, profond et laisse des marques sur la peau c’est un fouet ou un instrument en cuir. Si c’est une chaleur superficielle c’est un martinet. Ce qui contredit ce que je disais en introduction sur certains martinets blessant les condamnés mais là nous sommes de retour dans les jeux BDSM.

Pour avoir testé différentes configurations j’estime que les martinets à moins de 9 lanières font des marques persistantes à chaque série d’utilisations. À partir de 9 il faut en mettre une bonne série avant d’arriver à ce point (à moins de mal l’utiliser, j’en parlerais plus loin). C’est donc pour moi le chiffre pivot entre fouet et martinet. En tout cas pour les lanières en cuir. Pour les autres matériaux j’en parlerais plus bas dans les critères d’achat.

Ce qui nous amène plus précisément au ressenti :

Le ressenti

Une fois n’est pas coutume je vais commencer par le moins important, le ressenti du soumis. Parce que derrière il y aura le point de vue de la dominante et il sera autrement plus important ! #humour

La spécificité du martinet est qu’individuellement les coups sont supportables et c’est la répétition qui crée cette sensation si particulière.
Contrairement aux autres instruments que je citais plus tôt vous ne retenez pas vos coups avec un martinet. Lorsque vous administrez la cane vous ne pouvez donner que quelques coups donc vous les mettez en scène, le soumis les compte, remercie, et vous y allez à pleine force. L’équation étant « peu de coups mais des bons ». Le principe des instruments à lanière unique (j’inclue les canes), est de punir fortement et rapidement. Parce que de toute façon les fesses s’anesthésient assez vite, dès 25 coups la douleur laisse place aux blessures.
Le martinet c’est l’inverse, c’est long, c’est un déchainement, vous ne faites pas de pause et le soumis serre les dents tout le long parce qu’il sait que ça sera de pire en pire au fur et à mesure que ses fesses rougissent. Une fois bien sensibilisé chaque « pluie » supplémentaire va provoquer l’impression d’une myriade d’étoiles brulantes s’abattant sur ses fesses. Il ne faut donc pas faire de pause et garder un rythme régulier pendant le bon quart d’heure minimum que dure une série. C’est un peu comme un harcèlement, le soumis finit par craquer sous ses assauts. Tout se joue sur la durée. Bien administré c’est dur à supporter, vous avez l’impression que ça n’a pas de fin.

De notre point de vue de spectatrice l’effet est hilarant puisque nous voyons les soumis mettant toutes leurs forces pour résister et ne pas pleurer. Au début leurs fesses ne font que rougir, rien d’insurmontable ils pensent avoir une chance. Peu à peu ils glissent petit à petit, leur expression change, vous pouvez remarquer les infimes variations dans l’expression de leur visage. Un homme qui perd de sa superbe, qui souffre, je trouve ça beau et fascinant.

Le côté négatif est qu’administrer le martinet est épuisant pour nous. Ce qui peut-être positif si vous aviez besoin de vous lâcher. Finir une série essoufflée, épuisée physiquement provoque la même sensation qu’après une séance de sport. Vous planez. Ce n’est pas rare que j’ai des larmes aux yeux. Vous avez une telle impression de déchainement, votre corps tout entier apprécie d’avoir tout donné.

Visuellement le martinet provoque un rougissement uniforme de la zone frappée. Sans avoir les marques plus foncées des autres instruments, cela donne l’impression de faire moins mal ce qui déculpabilise. Lorsque vous débutez en tant que dominatrice vous êtes gênée de voir des marques foncées, voire des bleus, sur vos soumis. Eux sont souvent moins contrariés que nous, c’est ce qu’ils cherchent. Et je le répète mais cela ne veut pas dire que c’est un instrument doux pour autant ! Les capteurs de la douleur sont à la surface de la peau, les bleus sont profonds, ce sont deux notions différentes. Pendant la punition la douleur peut monter indépendamment.
Certains soumis aiment avoir mal pendant une longue période après une fessée, si c’est leur envie alors ils doivent accepter d’avoir des marques qui mettront des jours à disparaitre.

Le coup de main (la méthode)

Nous abordons là un sujet compliqué, controversé plutôt. En fouinant sur internet j’ai lu tout et son contraire. Je vais prendre une position, et la défendre en argumentant. Tant pis si vous n’êtes pas d’accord.

Pour moi, avec un martinet, vous frappez avec le bout des lanières, pas la longueur. Un martinet n’est pas une ceinture. Je suis d’accord que si vous tapez avec la longueur des lanières vous faites plus de dégâts, la masse de cuir est dense c’est logique. Le problème est que cela provoque une douleur sourde, profonde et qui causera des bleus. Si c’est votre but prenez une ceinture elle sera plus facile à manier. Je ne dis pas que c’est impossible de l’utiliser de cette façon, je dis que c’est contreproductif.
Surtout qu’il y a un danger particulier à l’utiliser comme ça. Avec une ceinture vous la pliez souvent en deux, de façon à ce qu’il n’y ait pas de bout libre. Ce n’est pas que pour l’esthétique ou la douleur. Si le point d’impact initial est au milieu d’une lanière et que le bout est libre il va gagner en vitesse et va provoquer un impact secondaire plus fort pouvant percer la peau. C’est ce qui se passe si vous ne maitrisez pas un fouet long et qu’il s’enroule autour du corps du soumis, ou encore si le bout d’une cane tape la peau. Vous voyez au moins une marque rouge foncée si ce n’est du sang.
Vous pouvez faire saigner un soumis avec un martinet mal maitrisé, je suis extrêmement sérieuse.

Autre point de divergence entre dominants, l’étalement des coups. Certaines personnes l’administrent en faisant en sorte que les pointes frappent les unes à côté des autres sur une surface d’environ 5cm à chaque fois. La douleur est vive et localisée. C’est sympa. Sauf qu’encore une fois restez cohérent ! Si vous voulez une douleur localisée prenez une cravache.
J’essaye plutôt de disperser les lanières sur 10 à 15 centimètres à chaque fois. Tâche plus ardue qu’il n’y parait. Il faut donner un coup du poignet pour donner un effet d’étalement. Le problème étant qu’avec la tentation d’accélérer les coups vous perdez en contrôle.
Il ne faut pas hésiter à prendre quelques secondes pour passer les lanières dans votre main libre pour séparer les brins. Et puis c’est si agréable de les laisser glisser entre vos doigts.

Tout cela fait que je suis très dogmatique sur l’utilisation du martinet. Selon moi sa seule raison d’être et d’être utilisé pour frapper avec l’extrémité des lanières et d’étaler les impacts. Non pas que ce soit la seule utilisation possible mais parce qu’il existe d’autres instruments pour obtenir les autres effets plus facilement. Votre rôle de dominante est de compliquer la vie de votre soumis, pas la vôtre !

En frappant avec les derniers centimètres des lanières et en étalant les coups vous créez une douleur englobante, des picotements devenant de plus en plus insupportables au fur et à mesure que les fesses rougissent. Le soumis ne peut pas anticiper où les coups vont tomber puisque vous-même vous ne le savez pas avec précision. C’est cet effet spécifique que je recherche et que je ne peux obtenir avec d’autres instruments.

Le rythme punitif

Comme je l’ai déjà dit un des points particulier du martinet et de vous permettre de vous lâcher, le rythme est donc soutenu. Ce n’est pas une ceinture avec laquelle vous donnez 50 coups, si jamais cela vous amuse de compter visez plutôt les 500 ! À raison d’un coup toutes les 1 à 2 secondes. Bien entendu vers la fin vous devez accélérer pour laisser un souvenir sympa.
Cette forte quantité est un atout, avec la cane le soumis peut se contracter à chaque fois pour encaisser le coup. Avec le martinet ce n’est pas possible, vous ne pouvez pas serrer les dents en permanence pendant 15 minutes. Fatalement certains coups tomberont alors que le soumis se relâche. C’est épuisant mentalement pour lui. Encore une fois les punitions au martinet ne sont pas forcément gentilles.

Attention cependant aux faux départs et à l’épuisement trop rapide, le martinet se joue sur la longueur il faut rationner vos forces ou vos derniers coups ne seront pas à la hauteur.

En poussant le rythme à son paroxysme vous obtenez la méthode (ou flagellation) florentine. Le dominant a deux martinets, un dans chaque main, souvent ils n’ont pas de manche mais des anneaux pour faciliter la prise en main. Il frappe alternativement avec chaque martinet, lorsqu’un bras reprend de la vitesse l’autre frappe. Cela permet d’atteindre des vitesses de frappe très rapides.
Technique souvent pratiquée avec des martinets à nombreuses lanières, plusieurs dizaines. Pour causer une montée en température progressive ce qui peut être très érogène. Ça brouille fortement les limites entre plaisir et douleur.
Inversement si vous prenez des martinets à lanières moins nombreuses c’est une punition sévère.

L’application du martinet :

– Dans un but sensuel

C’est aussi possible, c’est même intuitif. Faire courir les lanières le long du dos du soumis, faire des mouvements régulier sur la peau. C’est doux un martinet manipulé avec calme.

Si votre but est d’inclure du plaisir dans la douleur le point central est de frapper de manière prévisible, par exemple en suivant un schéma qui permettra au soumis de se préparer. Vous commencez par des caresses puis vous accélérez de manière à atteindre le rythme punitif uniquement en fin de série. La chaleur monte alors sans que la douleur soit insupportable, c’est étrangement agréable.

Bien entendu vous devez choisir un martinet avec beaucoup de lanières, certains martinets ont plus de 50 lanières ils sont fait pour ça.

Autre variante, n’oubliez pas que le plaisir peut être une arme de torture. Dans le cadre d’un tease and denial par exemple. Lorsque j’ai sous la main un soumis frustré par quelques semaines de cage de chasteté. Qu’il est allongé devant moi, son sexe enfin à l’air libre et que je fais glisser les lanières dessus pour le chatouiller. Le contact fluide des lanières en cuir est tellement agréable qu’il en devient douloureux de frustration.
Pareil sur les seins d’une femme. Après un travail des tétons aux pinces et qu’ils sont très sensibles. C’est si horriblement bon.

– à titre secondaire ( pour l’échauffement ou entre deux punitions )

C’est ce que je fais le plus souvent, en utilisant des martinets plus légers. Ils permettent une montée en douleur progressive et c’est idéal pour l’échauffement avant une punition plus forte. C’est comme pour une séance de sport, vous devez préparer vos muscles avant. Si la douleur monte trop vite le soumis hyperventile et peut perdre connaissance. Ça peut arriver si vous commencez direct sur une série sévère à la cane.
N’oubliez pas que la capacité d’encaissement du soumis n’est pas fixe et que vous devez l’aider autant que possible.
Si vous le préparez les fesses à la ceinture ou à la cravache vous affaibliriez la zone. Contrairement au martinet qui prépare le terrain sans l’endommager.

Je l’utilise également pour « faire patienter » entre deux autres instruments. Le problème avec beaucoup de jouets sévères est qu’ils ciblent les fesses et que vous ne pouvez donc pas les enchainer.
Si vous avez un soumis fétichiste vous pouvez intercaler des jeux plus excitants mais s’il est maso ou qu’il ne mérite pas une récompense il faut bien meubler.
Le martinet pouvant être plus léger vous pouvez vous permettre de cibler des zones plus sensibles tout en permettant au soumis de reprendre son souffle. Pensez que plus le martinet aura de lanières et plus vous pourrez vous permettre de frapper à de nombreux endroits. Vous pouvez par exemple vous rabattre sur les cuisses, les épaules, les bras.
Si vous voulez cibler le haut du dos optez plutôt pour un martinet à lanières longues. Attention également à ne pas frapper dans le bas du dos ou le ventre. Ou sinon juste des caresses. Certains aiment aussi les punitions sous les pieds mais je le déconseille, en cas de blessure elle mettra des semaines à guérir. C’est trop risqué.
Tant que je suis sur les messages de prévention, si vous avez peur que la dispersion des coups touche des zones sensibles n’hésitez pas à utiliser une serviette épaisse en coton pour protéger.
Par exemple si vous punissez le torse d’une femme, imaginez que vous l’avez faite s’allonger sur un banc pour profiter de la gravité et frapper plus fort. En rajoutant un traversin sous le dos vous la forcez à se cambrer et à présenter correctement ses seins. Si vous voulez éviter tout dérapage vous pouvez mettre une serviette sur la tête. Après vous n’aurez plus à vous soucier des risques. Cela peut même vous rassurer suffisamment pour vous inciter à sortir un martinet plus sévère.
Idem avec le bas du dos. Pensez à protéger les reins.

Dernière utilisation « secondaire », en fin de session pour faire redescendre la pression, c’est assez similaire à une utilisation sensuelle. Sur des fesses déjà bien travaillées l’effet est rapide.

– À titre d’instrument principal

Lorsque vous administrez le martinet à titre d’instrument principal c’est souvent sur les fesses, un des rares endroits pouvant recevoir des coups vraiment sévères. Le haut du dos et les pectoraux éventuellement mais un cran au-dessous.
À titre personnel je suis très classique, j’administre le martinet punitif sur les fesses, le soumis penché en avant et les cuisses écartées. Comme ça je peux taper l’intérieur des cuisses et la raie des fesses. Par contre attention si le martinet est vraiment sévère attention à ne pas frapper le sexe, il est fragile que ce soit chez l’homme ou chez la femme.

Si vous voulez punir la notion essentielle est d’empêcher votre soumis d’anticiper où va tomber le prochain coup. L’épuisement moral fait partie de la punition. Vous devez varier vos coups en frappant de l’extérieur vers l’intérieur mais également dans l’autre sens, et de bas en haut et inversement. La chaleur doit être englobante et diversifiée. Pas la peine de retenir un schéma, fiez-vous à la couleur de la peau, elle indique bien là où il faut intensifier.

Vous pouvez également rajouter des noeuds au bout des lanières pour gagner en maitrise et en douleur. Mais surtout, si vous planifiez une séance « martinet pur », vous devez changer de martinet régulièrement, sans pause entre les deux (au moins). Soit en alternance pour perturber encore davantage le soumis, soit en réduisant le nombre de lanières pour intensifier la douleur.
Pour finir en beauté vous pouvez par exemple opter pour un truc plus hard. Pas le genre de jouet que vous utiliseriez en début pour ne pas gêner la montée en température. Dans le genre 25 lanières – 15 – 9 – 9 perlé. Vous obtenez un scénario apte à faire baver un masochiste pur.

Si au contraire vous voulez finir sur du sensuel, avant d’enchainer avec un acte sexuel par exemple, vous pouvez repartir dans l’autre sens en augmentant le nombre de lanières. Par contre le rythme doit être le même, le ressenti est meilleur. Dans tous les cas vous pouvez faire glisser les lanières sur les zones frappées à la fin pour faire revenir le plaisir.

Conseils pour choisir ses martinets

Comme je le disais en introduction le(s) martinet(s) font partie intégrante de la panoplie de base de la dominatrice. Il vous faut donc en posséder quelques-uns pour avoir à disposition une gamme de jouet vous permettant de vous exprimer correctement.
Sans vouloir vous faire tomber dans les mêmes excès que moi. J’en ai une collection peu raisonnable. C’est pathologique, dès que je vois un joli modèle que je n’ai pas il faut que je le prenne.
— Encore 1 !
— Oui mais il avait l’air si triste sur son présentoir. Je voulais l’adopter et lui donner un nouveau foyer ! Et puis ce n’est pas grave, on prendra sur ton budget loisir.
Il parait qu’il est typiquement féminin d’accorder autant d’importance aux outils et que les hommes sont bien plus utilitaristes. Je ne sais pas si c’est vrai. Je connais des soumis qui ont autant de passion dans les yeux que moi lorsqu’ils passent leurs doigts sur le cuir d’un joli strap.
Les instruments sont comme des prolongements de moi-même donc je ne peux pas bâcler leur sélection, je dois me sentir bien avec eux. Je pourrais les caresser et les serrer contre moi pendant des heures. La relation est presque affective au point d’être triste lorsque j’en casse un. Bien entendu j’aime aussi mes partenaires, mais je ne pourrais jamais posséder un homme comme je possède un instrument (et puis ils sont fiables et obéissants eux au moins !).

Bref, place aux conseils. Je céderais bien entendu à la tradition qui consiste à critiquer les boutiques qui vendent hors de prix des produits de mauvaise qualité, même s’il y a du mieux depuis quelque temps. Par curiosité j’ai fait des comparaisons de prix et j’ai trouvé des boutiques vendant du made in china à 30 euros alors qu’il ne fallait que quelques minutes pour trouver le même produit à 2 euros chez un grossiste.
Je n’ai rien contre les produits « low cost », certains ne sont pas mal, vraiment, pour faire la déco par exemple, mais il faut les payer ce qu’ils valent.
Sur les produits « haut de gamme », certaines boutiques vendent des trucs sympa mais les prix sont exorbitants. Des martinets industriels à plus de 100 euros … Dans le même temps j’ai trouvé des artisans passionnés faisant des prix bien plus raisonnables. Le prix ne veut rien dire. Le problème est qu’ils n’ont pas le budget marketing des gros du secteur.
Pour l’anecdote j’étais à une « caning-party » près de Leeds il y a quelques semaines où j’ai récupéré de nouvelles adresses plutôt sympa pour les instruments en cuir, c’était Noël avant l’heure ! Il y en un qui a eu mal au cul pour me permettre d’essayer tout mes nouveaux joujoux. Il a eu droit à une soirée de câlins sans cage pour le récompenser, tout le monde a été gagnant.
Tout ça pour dire que j’étais passée plusieurs fois à côté sans savoir qu’ils existaient. Ils ont une activité « légale » en parallèle et ne sortent les jouets que sur demande.
Il faut donc prendre son temps avant un achat et demander des retours d’expérience avant de prendre sa décision.

En faisant mon shopping pour préparer cet article j’ai trouvé des choses très étonnante. Par exemple j’ai vu des martinets estampillés « végétariens ». Ce qui m’a laissé dubitative dans un premier temps. Puis la curiosité m’a fait lire l’arrière des étiquettes. Il s’agit de martinets sans cuir pour les personnes ayant des problèmes éthiques à utiliser des matériaux d’origine animale. Pourquoi pas. Ils étaient en lorica et le rendu était pas mal pour l’esthétique. N’ayant pas testé l’aspect douleur je ne me prononcerais pas.
Par contre petit message aux vendeurs, il faut arrêter avec les articles estampillés « le même que dans 50 shades », ce n’est pas un bon argument de vente. C’est aussi crédible qu’apprendre à chanter par Justin Bieber ! (#troll) Passons.

Je conseillerais de posséder au moins deux martinets : un pour les punitions légères (échauffement, intermède entre punitions et caresses) et un autre punitif. Ce ne sont pas des instruments valant cher, vous avez de la bonne qualité dès 40 euros chez des fabricants spécialisés il ne faudrait pas se priver.
À ce prix là ils feront le travail correctement, après pour l’esthétique … vous n’aurez pas une poignée ouvragée bois/métal/cuir à ce prix. Vous pouvez sacrifier votre propre satisfaction mais jamais sur les critères importants pour le ressenti du soumis.

Alors, pour vous donner 2-3 astuces :

Il y a déjà pour commencer les critères accessoires (à mon sens)

Par exemple la longueur des lanières. Bien entendu plus elles sont courtes moins elles font mal. À l’inverse, les longues, si elles sont effectivement plus douloureuses, sont également plus difficiles à manier et demandent un coup de main.

Si vous prenez des lanières de 50cm (des fois la longueur indiquée inclus aussi le manche, je ne le fais pas) ce sont de martinets destiné au dos. C’est plutôt difficile à manipuler pas franchement différent des plus courts. Ce que vous gagnez en puissance de frapper vous le perdez en contrôle.
Après si vous maitrisez le sujet ça peut être intéressant pour fouetter le dos d’un soumis. Mais pour débuter c’est un mauvais choix à mon sens.

Pour les autres parties du corps l’instrument de base fait dans les 25-30 centimètres de lanières et c’est le meilleur choix. Dans l’imaginaire collectif le martinet est un instrument avec lequel vous restez proche du soumis, cela participe à l’ambiance de pouvoir mettre une main sur ses reins pendant que vous frappez. Ce n’est pas aussi intime qu’une fessée en travers des genoux mais vous n’êtes pas non plus à l’autre bout de la pièce.

Concernant la matière. Il ne faut pas jouer les originaux. Si vous voulez punir prenez du cuir, le reste est soit insignifiant, soit hardcore (dans le sens déraisonnable).
Les lanières creuses en plastique sont au-delà du supportable pour la plupart des soumis, et je ne plaisante pas, je parle de malaises au bout d’une vingtaine de coups avec un martinet à une dizaine de brins. Après je reconnais qu’il y a des amateurs, mais ne l’appliquez pas sans prévenir et faite une séance de test avant. C’est vraiment spécifique comme douleur. Ça peut être un martinet de fin de punition pour un maso.

Pour le crin de cheval il est abrasif, comme les lanières en chanvres, il irrite la peau au point de la râper sans vraiment faire mal. Je ne comprends pas vraiment pourquoi ça existe. Si quelqu’un a une réponse.

Pour les autres, genre tissu, ils sont purement pour les pratiques sensuelles ou fétichistes. Bonne chance si vous voulez corriger un soumis avec ! Sinon vous imaginez la scène ? Le dominant a bout de souffle après avoir tout donné et le soumis qui tourne la tête « vous aviez commencé ? ». Restez cohérents, le bon instrument au bon moment.

Bref, dans la pratique tout ce que je viens de dire est relativement accessoire. Comme 99% des dominants vous prendrez pour punir un martinet à lanières en cuir de 25-30 centimètres parce que les autres choix sont trop spécifiques et ne conviendront qu’à de rares soumis. Et si vous êtes dans les rares autres cas vous aurez assez d’expérience préalable pour faire vos propres choix.

Passons donc aux « vrais » critères.

Premièrement la finition des lanières. Elles doivent avoir les bouts arrondis, déjà pour éviter de couper la peau mais surtout parce que c’est un bon signe pour faire la différence entre un produit « industriel » et un artisanal. Les machines coupent droit et ne s’embarrassent pas des détails. Souvent des lanières à bout droit doivent inciter à vérifier d’autres critères comme l’attache au manche et la qualité générale.

Ensuite la forme des lanières. Si vous voulez un martinet-échauffement (pour préparer le soumis à des punitions plus sévères), prenez des lanières plates. Elles ne font pas vraiment mal mais permettent de réveiller la peau. À partir de 1cm vous n’êtes même plus dans le douloureux.

Si vous voulez un martinet-punitif prenez des lanières fines ou tressées. Attention à ce qu’elles ne soient pas trop fines non plus. Je serais capable de dire au toucher si une lanière est assez épaisse mais je ne sais pas comment le traduire en chiffres.

Le manche, il doit permettre une bonne prise en main (sans blague !), mais surtout selon sa longueur il va également avoir d’autres effets sur la punition en elle-même.
Plus il est court, meilleur est le contrôle des lanières, plus il est long, plus il donnera d’amplitude au mouvement et donc plus il fera mal (ça ne doit pas être une chambrière non plus !).
Pour les flagellations florentines préférez un simple anneau pour prendre en main.

Et pour finir, le critère le plus important, celui qui fera une bonne partie de l’effet, le nombre de lanières (fines, pour les plates je rappelle que plus de 1 cm ne fera pas mal de toute façon).
Je l’ai déjà abordé en filigrane tout le long et vous savez que c’est contre-intuitif, moins il y a de lanières et plus c’est douloureux. Un famélique 9 lanières ne paye pas de mine mais fait bien plus mal qu’un de 50 (et de très loin). La force se retrouve divisée sur moins d’endroit donc la douleur est plus sérieuse.
Pour faire une échelle :
— ne descendez pas en dessous de 9 lanières sinon vous aurez des bleus. À moins que ce soit votre but, mais dans ce cas là prenez des fouets single-tails ou des straps/ceinture/tawse. Ne faites pas le boulot à moitié !
— À 9-15 vous avez la punition sévère pour les fesses/cuisses qui conviendra à ceux qui aiment faire battre leur coeur un peu fort sans vouloir affronter les blessures que peuvent causer les autres instruments. C’est le martinet-punitif par excellence.
— 15-30 vous passez dans l’échauffement ou le martinet pour frapper des zones plus sensibles. Epaules, torse (jamais de vrais coups sur le ventre ou les reins !).
— Au-delà de 30 c’est pour les caresses et le fétichisme.

Si j’ai oublié des choses ou si vous avez des compléments d’information sur ce que je ne maitrise pas n’hésitez pas à venir partager votre savoir. Je remercie d’ailleurs les personnes m’ayant envoyé des commentaires sur mon premier sujet, je mettrais à jour d’ici peu.


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Discipline domestique 017 – Halloween 2014 – Partie 12 : les douces et chaleureuses caresses … du martinet

Hello 🙂

Un texte qui arrive tardivement même s’il a été écris assez vite. Je comptais initialement que cette punition au martinet ne fasse que quelques paragraphes pour garder l’essentiel de l’attention sur le tease and denial mais au final il aura son propre post.
Pour me remettre dans le bain j’ai demandée à une amie de me l’administrer devant témoins, pour être au plus prêt du ressenti de ce qu’à vécu mon homme (et comme l’a fait remarquer la personne en question « si tu aimes te mettre à la place de tes personnages j’espère que tu n’écriras jamais un roman sur un tueur en série … »).
J’espère que j’ai réussi à capter l’émotion et à vous la retransmettre correctement. Sachez que j’ai fait beaucoup d’efforts pour ça, mes fesses encore rouges peuvent en témoigner 🙂

ps: ne me plaignez pas, autant être soumise à tendance à m’énerver, autant avoir mal me redonne un « coup de fouet » qui me motive.

nb : je l’ai déjà dit mais il faut que je le répète régulièrement pour être sûre que tout le monde soit au courant : je n’ai fondamentalement rien contre les hommes et lorsque je dis que leurs hormones sont un problème ce n’est que du jeu de rôle. Si vous pensez que nous sommes mieux loties c’est que vous n’avez jamais été une adolescente…

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Sommaire du journal (si vous ne voulez pas tout reprendre depuis le début la soirée en cours débute au post 13)
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La soirée allait bon train. Après une première phase d’humiliation et de douleur mon homme avait eu droit à un petit plaisir le temps que nous nous remettions en selle. En l’occurrence il s’était retrouvé allongé sur le dos à lécher nos semelles. Toutes les bonnes choses ayant une fin nous l’avions arraché à cet état de grâce pour le plonger à nouveau dans les pires tourments, lorsqu’il s’agit d’être cruelles moi et mes amies ne sommes pas faciles à satisfaire.
Mon homme était donc dans une position bien moins confortable que précédemment, il était maintenu au sol, nu, le sexe exposé à la voracité d’un groupe de femmes aux penchants gynarchiques assumés. Nous étions très loin de la définition d’une partie de plaisir, quoique… C’était une question de point de vue.
Nous nous étions engagé dans du tease and denial, une pratique éprouvante pour le soumis qui consiste à le stimuler sexuellement pour l’approcher de l’orgasme avant de le faire redescendre par divers supplices. Un instant il entrevoyait l’orgasme, celui d’après nous l’avions interrompu et nous nous moquions de son désarroi. Cruauté du jeu renforcée par la semaine de chasteté préalable que je lui avais imposée.
La première interruption avait été plutôt soft puisque nous l’avions regardé descendre « naturellement ». La deuxième avait été plus « brulante ». Au seuil de l’orgasme nous lui avions versé de la cire chaude sur son sexe en érection. De notre point de vue la façon dont il s’était mis à gigoter sous le contraste des émotions avait été d’un jouissif, j’en avais mal aux joues à force de rire.
Candice s’est accroupie à côté de lui et d’un geste plein de mépris a envoyé valser sa verge flasque contre son ventre.
— Je crois qu’il est de nouveau prêt à nous divertir.
Elle s’est relevée avec un air taquin des plus menaçant.
— Et le plus intéressant c’est que maintenant qu’il est échauffé nous allons pouvoir monter en gamme.
Mylène a rajouté :
— C’est vrai ça, un sexe aussi imparfait que le sien mérite des tourments d’une ampleur bien plus importante. Il faut que ça soit à la hauteur de ses défauts.
Candice a posé un de ses pieds sur le torse de mon homme pour jouer avec les pinces qu’il portait encore aux mamelons. Elles accomplissaient leur travail de sape lentement mais surement, bientôt il serait à point pour un travail des seins éprouvant, mais pas tout de suite.
— Que pourrait-on te faire cette fois-ci ? Tu as des idées ?
Voulant éviter autant que possible les souffrances inutiles mon homme a choisi de ne pas diriger sa frustration contre nous, une bonne réaction.
— Je suis désolé madame mais je n’ai pas d’idée. Les moyens d’accéder au plaisir me sont interdits donc j’essaye de les effacer de ma mémoire. Mais merci de votre considération.
Candice a ricané.
— Tu me connais, la qualité de ta frustration est vraiment importante à mes yeux.
Nul doute qu’il devait se sentir flatté d’avoir autant d’attention sur lui. J’ai rajouté :
— Surtout qu’il est tellement plus efficace lorsqu’il est frustré, j’en sais quelque chose …
— Tu as entendu ta maitresse ? Elle aime que tu sois frustré, donc on va faire les choses bien.
Mon homme m’a regardé avec un air semblant dire « elles sont suffisamment cruelle comme ça ne les pousse pas », j’ai croisé les bras et j’ai haussé les sourcils pour lui faire comprendre ma réponse « je vais me gêner ».
Avec nous 4 l’encadrant et faisant dans la surenchère il devait se sentir la pression monter. Il savait que rien qu’avec un mot de travers nous ne l’aurions pas loupé. Paradoxalement il n’aurait cédé sa place à personne peu importe le prix, être sous les ordres de femmes autoritaires était là où il devait être et il le savait. Les petits désagréments qu’il subissait n’était pas si dérangeant lorsqu’il y repensait.
Après réflexion Candice a dit :
— On pourrait varier sur ce thème. Queue sur le sol et je la piétine.
Mon homme a écarquillé les yeux, cette idée lui plaisait. Il s’est retenu de l’appuyer de peur que nous changions d’angle rien que pour l’embêter.
Mylène a répondu :
Pas très différent de la précédente.
— Au contraire ! Avant il avait la chaleur et la douceur de son ventre. Je le caressais avec mes pieds. Là il sera coincé entre d’un côté la froideur et la dureté du plancher et de l’autre la fermeté de mes semelles. La composante douleur sera bien plus appuyée. Ça sera intense. Et puis …
Elle lui a fait signe d’approcher pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Quoi que ce soit ça semblait intéressant, Mylène a eu un sourire démoniaque et a dit :
— Vu de cette façon je ne peux qu’être d’accord.
Mon homme essayait de paraitre indifférent, il ne trompait personne. Ainsi exposé et voyant ses dominantes se murmurer des choses mystérieuses bien sûr qu’il angoissait, il devait se sentir si vulnérable.
Je me suis approchée de mes amies pour qu’elles me fassent part de leur plan. Ce moment pourrait passer pour anecdotique et pourtant ce simple murmure dans mes oreilles était si érotique de mon point de vue. J’étais dominante, j’avais le droit d’être au courant des moindres détails. C’était si bon d’avoir cette supériorité, ce pouvoir sur lui, c’était comme avoir la clé de sa cage de chasteté, je détenais les clés de son destin.
Pour en profiter au maximum je n’ai pas cassé le contact visuel entre nous, je voulais le voir jalouser ma position, qu’il rage de me voir profiter de mes avantages de dominante. Pour le narguer j’ai dit à mes amies :
— Le problème avec « ça » c’est qu’il sera difficile de faire mieux après.
J’avais à peine fini ma phrase que je fermais les yeux en gloussant. J’ai dit :
— Oubliez ce que je viens de dire, je viens d’avoir une idée pour après.
C’est fou comme mon esprit peut réagir au quart de tour lorsqu’il s’agit d’être sadique. Mes deux amies se sont approchées pour qu’à mon tour je leur chuchote ce que j’avais en tête. Nous avons ricané ensemble à la vue de l’air apeuré de mon homme. J’étais contente de mon idée…
Anna, qui était sortie sur le balcon pour téléphoner, nous a rejoint. En voyant notre air réjoui elle a demandé :
— Qu’est-ce que j’ai raté ?
Candice lui a répondu :
— On discute de ce qu’on va lui faire.
— Ça à l’air intéressant.
— Très !
Elle s’est approché de nous pour découvrir à son tour nos projets, en tout cas c’est ce que mon homme croyait, en réalité nous lui avons surtout donné des instructions sur la marche à suivre.
Une fois au courant elle a donné un coup de pied léger dans le bras de mon homme.
— Qu’est-ce qu’il en pense l’inférieur ?
Je l’imaginais se répéter « surtout ne pas faire le malin, avec l’imagination de 4 femmes dominantes combinées les conséquences de la moindre erreur seraient terribles », le plus sûr pour lui était encore de répondre des banalités :
— Si ça vous fait plaisir je m’y plierais avec plaisir, mesdames.
Anna a froncé les sourcils.
— Moi je dis, ça sent le piège, il est trop coopératif.
Mylène a croisé les bras.
— Vu comme ça c’est vrai. Les hommes trop coopératifs sont suspects. Une punition préventive pourrait être nécessaire.
J’adore prononcer l’expression « punition préventive », l’injustice par excellence. Un peu comme « punition collective », j’ai des frissons rien qu’à y penser. C’est de l’abus de pouvoir pur et simple. On ne s’embarrasse même pas de savoir si vous êtes coupable ou pas, d’ailleurs c’est pire, on sait que les victimes sont majoritairement innocentes et pourtant on punit. Le plus sadique étant encore que si quelqu’un critique cela sera interprété comme une faute qui déclenchera une autre punition bien pire.
Il m’a regardé en espérant me faire comprendre à quel point il était intéressé par ce que Candice avait avancé. Comme si j’avais eu besoin de son insistance pour le savoir. Evidemment que se faire piétiner le sexe à même le sol jusqu’au seuil de la jouissance le tentait ! Je suis sa dominante, je le connais mieux que lui ne se connait.
D’ailleurs je ne suis pas cynique en disant cela, ce n’était pas qu’une nouvelle étape du tease an denial, mon homme ne voyait pas l’aspect frustration. Pour quelques semaines encore il savait qu’il n’aurait pas d’orgasme, je l’avais proscrit et il l’avait intégré. Dans ces conditions se faire piétiner le sexe était encore le mieux qu’il aurait avant longtemps, il lui fallait l’obtenir coûte que coûte.
La question était donc : que pouvait-il dire ou faire pour nous faire prononcer les quelques mots magiques qui lui ouvrirait les portes d’un ersatz de paradis ?
Lui et moi n’avions pas besoin de parler pour négocier. D’un haussement de sourcil je lui rappelais qu’il était difficile pour un soumis de proposer à sa maitresse quelque chose qu’il ne lui a pas déjà donné. Il devait se sentir si désarmé et j’étais tellement en position de force. Si je lui avais proposé de monnayer mon soutien contre 6 mois supplémentaire en cage de chasteté, ou même 1 an je suis certaine qu’il l’aurait accepté sans réfléchir. Nous lui avions agité sous le nez une pratique qui le faisait fantasmer et nous menacions de ne pas le faire, une situation prompte à faire perdre la tête à n’importe quel soumis, surtout après ce qu’il avait déjà subi.
Il a tenté de nous raisonner :
— Je vous assure, mesdames, ce qui me motive autant c’est le fait de vous satisfaire. Pas mon plaisir égoïste.
Pas la meilleure réponse qu’il aurait pu faire, c’était une déclaration gratuite et non appuyée, j’aurais préféré qu’il se propose de nous le prouver.
Mylène lui a répondu avec agressivité :
— Tais-toi ! Cette discussion ne te concerne pas. Tu n’as pas ton mot à dire sur les supplices que nous t’infligeons. Laisse les supérieures parler !
Sentant que le terrain était miné il a préféré rester silencieux.
Anna a dit :
— Là il est visiblement trop nerveux pour qu’on continue le teasing. Il faut dire que son corps ne sait plus où il en est. Vous vous rendez compte ? S’approcher si près du plaisir n’est pas naturel pour un homme et ses mauvais instincts doivent avoir repris le dessus.
Avec sarcasme Mylène a répondu :
Tu comptes le débarrasser de ses mauvais instincts ? Comment ? Tu as une solution miracle ?
— Facile, la méthode habituelle, le faire expier dans la douleur. La testostérone a beau être un agent débilitant il est possible de lui vider son stock en lui faisant mal.
Je n’ai pu m’empêcher de sourire, je l’avais privé de jouissance par punition et maintenant nous allions le punir pour avoir été frustré. Le pire c’est que je suis certaine qu’il se sentait coupable.
Plaisanterie mise à part il faut savoir que les soumis encaissent mieux la douleur et les humiliations lorsqu’ils sont sexuellement tendu, d’où l’intérêt de leur imposer une période de chasteté avant des jeux sérieux.
Mylène a soupiré.
Les hommes ont décidément beaucoup de réservoirs de poison qu’il nous faut assécher. Tu penses à quoi ?
— Hum, une bonne série au martinet devrait lui faire évacuer son trop plein de testostérone.
— Le martinet c’est pas le plus efficace, c’est une punition pour débutants…
Anna a ricané :
— Tu me connais mal…
Avec provocation Mylène a répondu :
— Je demande à voir.
Anna a claqué des doigts en direction de mon homme :
— Toi, debout. En position.
— Bien, madame.
Sans chercher à résister il s’est mis debout, les mains sur la tête et les jambes écartées. Il n’allait pas se faire prier, s’il suffisait d’une volée de coups au martinet pour obtenir ce qu’il voulait le prix n’était pas si élevé.
S’il avait été un peu plus attentif il se serait rendu compte que ce programme était bien trop avantageux pour être vraiment honnête, nous avions forcément quelque chose d’autre en tête.
Sans se brusquer Anna a examiné ma collection d’instrument, ils étaient nombreux ce n’est pas rien de le dire, du martinet pour rigoler que l’on trouve en sex-shop au plus cruel qui fait pleurer même les masochistes.
Il serait faux de penser qu’un outil en vaut bien un autre, ils sont loin d’être interchangeables. Une dominante à souvent une relation particulière avec ses jouets (et je parle des vrais jouets pas des soumis …), en tout cas moi les instruments de discipline me fascine. J’adore passer mes doigts contre eux, les nettoyer, en prendre soin. Lorsque je les utilise ils sont presque des extensions de mon corps, c’est une relation de complémentarité.
Parfois mon intransigeance pour certains détails est mal comprise. Non, une fessée « vite fait » dans un recoin d’un club avec un instrument emprunté au premier venu ne m’intéresse pas. Je considère la domination que je pratique comme un art. Elle a besoin de temps, d’un certain cadre. C’est comme le plaisir sexuel, j’ai besoin, comme la plupart des femmes, d’un « temps de chauffage » plus long qu’un homme. Il doit y avoir un certain raffinement dans la manière d’infliger la douleur pour que je sois satisfaite, c’est pour ça que j’aime les punitions cérémonielles, les robes de soirées, les cadres luxueux et confortables (pour moi).
J’ai déjà essayé certaines pratiques dégradantes comme forcer un soumis à se rouler dans la boue, lui écraser des oeufs sur la tête, mais ça n’était pas vraiment agréable pour moi. On peut aimer, mais ce n’est pas mon genre.
Pour en revenir aux instruments mon homme trouve que je dépense beaucoup trop d’argent pour mes jouets. Il ne peut pas comprendre, c’est comme le shopping, il n’arrive pas à admettre que j’ai besoin de temps. Ça ne s’explique pas rationnellement. Moi je ne comprends pas son attirance pour les pieds mais je fais avec.
Il me faut un bel outil pour être heureuse et si cela passe par assortir la bride avec la couleur de ma robe je dois le faire. Si pour me sentir bien j’ai besoin d’aller chercher mes canes chez un artisan au fin fond de l’Ecosse c’est mon problème ! Les artistes ont besoin des moyens adaptés pour s’exprimer. Je dois avoir une palette suffisante pour choisir. D’ailleurs c’est peut-être ça le point important, « avoir le choix » alors que le soumis ne l’a en apparence pas. Dominer c’est prendre des décisions qui impliquent les deux partenaires.
Anna a fait quelques mouvements dans le vide avec plusieurs des martinets, déterminant à l’oreille lequel était le plus intéressant.
Les soumis détestent que nous prenions notre temps pour trouver le bon instrument alors qu’ils poireautent en position Leur inquiétude monte, qu’allons-nous leur sortir ?
Mon homme a beau dire que je suis magnifique lorsque je reviens vers lui instrument en main, fière de mon choix je sais qu’il angoisse.
Anna s’est mise devant mon homme avec sa sélection bien en évidence. J’ai souri, elle et moi avons le même gout pour les punitions « à l’ancienne », façon Angleterre victorienne et cela se ressentait dans nos préférences en terme d’instrument. Elle avait pris un beau jouet de 12 lanières de 25 centimètres, chaque lanière se terminant par 3 noeuds espacés de 2 ou 3 cm. Rien qu’à le voir vous savez qu’il est efficace et mon homme ne s’y est pas trompé, ne le connaissant que trop bien.
La poignée ouvragée en bois vernis rendait si bien dans les mains d’Anna avec ses ongles tout aussi brillants. Ça avait de la gueule. Certes l’allure ne suffit pas pour faire une bonne punition mais tout de même ça en jetait. Surtout qu’elle portait une tenue tendant sur les allures gothiques. Elle déteste que l’on utilise ce terme pour la décrire, pour elle les gothiques sont des ados en manque d’attention. Pourtant avec sa peau pâle, ses cheveux teints dans un noir profond à l’exception d’une mèche bleue sur le devant, son maquillage dans les mêmes tons à l’exception des lèvres rouges, elle avait une allure rappelant ce mouvement. Surtout avec un corset en cuir clouté.
Je l’ai déjà vu administrer la chambrière habillée en « cavalière », avec les bottes, la tenue moulante blanche et noire, les gants, les cheveux tirés lui donnant un air sévère. Elle avait un tel magnétisme, j’étais si jalouse. Si elle m’avait dit de me déshabiller et d’aller me mettre en position avec les 3 autres soumis j’y serais allé sans discuter. Face à son aura j’avais l’impression de ne pas être digne d’être parmi les dominantes, que j’aurais méritée d’être punie pour usurpation de titre. Je n’ai pas son don, ou son audace, pour tenter des tenues très typées.
Elle a laissé à mon homme le temps de scruter chaque détail, qu’il grave en lui cette vision si puissante pour qu’elle soit présente à chaque instant pendant la punition. Puis elle est passée dans son dos. Mon homme, visiblement chamboulé par ce qu’il avait vu, respirait déjà profondément en prévision des premiers coups.
Les premiers coups se sont abattus, avec vigueur et régularité. Avec le martinet je n’hésite pas à y aller franchement dès le départ. N’étant pas une lanière unique comme le fouet la force de l’impact se repartit équitablement et reste en surface, je n’ai pas peur d’infliger à mon soumis des bleus ou des hématomes. C’est d’ailleurs là que réside la force du martinet. Individuellement les coups sont supportables et c’est la répétition qui crée cette sensation si particulière. Un peu comme un harcèlement, le soumis finit par craquer sous ses assauts. Tout se joue sur la durée.
Il ne faut donc pas faire de pause et garder un rythme régulier pendant la dizaine de minutes que doit durer une série pour chauffer le postérieur comme il le mérite.
Mon homme nous faisant face nous allions pouvoir apprécier le spectacle de ses réactions. Lorsque les soumis se savent observés ils ont cet amusant réflexe d’essayer de feindre l’indifférence, comme s’ils essayaient de conserver un semblant de dignité face à nos regards moqueurs. Une réaction aussi humaine qu’idiote, nous n’utiliserions pas ces moyens de punitions s’ils n’étaient pas efficaces. Comme s’ils pouvaient tenir longtemps alors même que leurs fesses sont passées au grill ! Le grand plongeon n’est qu’une question de temps.
De notre point de vue de spectatrice l’effet est hilarant puisque nous les voyons sur le fil, mettant toutes leurs forces pour ne pas pleurer. Surtout avec le martinet, au début leurs fesses ne font que rougir, rien d’insurmontable ils pensent avoir une chance. Pourtant ils glissent petit à petit, leur expression change, vous pouvez remarquer les infimes variations dans l’expression de leur visage. Un homme qui perd de sa superbe, qui souffre, je trouve ça beau et fascinant.
Puis la punition progresse. Une fois que les fesses sont bien sensibilisées chaque « pluie » supplémentaire va provoquer cette sensation si spécifique d’une myriade d’étoiles brulantes s’abattant sur les fesses. L’effet étant accentué si le martinet à des noeuds au bout des lanières (ou pire des billes mais ça peut blesser). J’ai parfois des soumis qui me disent qu’ils ont vraiment découvert le martinet avec moi, qu’avant ils l’avaient reçu sans ressentir cet effet si particulier parce que leur dominant l’avait utilisé comme une ceinture.
Il faut dire que le martinet demande enfin un coup de main, si je frappais « avec le bras » toutes les lanières s’abattent au même endroit risquant de faire un hématome. Si je voulais une punition avec un instrument lourd et intense je prendrais un strap ou une ceinture, pas un martinet. C’est comme lorsque je manie la cane, je donne un coup du poignet au dernier moment. Avec le martinet bien manié les lanières se déploient et couvrent la totalité de la surface des fesses, les zébrant, créant de petites zones piquantes que le soumis ne peut pas anticiper.
Anna savait y faire, implacablement les lanières se sont abattues sur les fesses de mon homme, rabotant couche après couche sa volonté de paraitre indifférent. Plus que quelques minutes et elle se serait complètement estompée. Je ne tenais plus en place, je voulais qu’il connaisse la terrible humiliation de sangloter devant des témoins.
Le martinet n’est pas mon instrument fétiche, je n’ai jamais caché ma préférence pour les canes et strap, pourtant je reconnais ses bienfaits, surtout pour l’initiation des débutants ou la discipline domestique. Il est pratique pour la discipline quotidienne, je peux l’appliquer plusieurs fois par jour sans crainte, ce qui ne serait pas possible avec la cane. Même si Candice préfère les cravaches elle utilise souvent le martinet dans le cadre de sa discipline domestique. Elle le garde même accroché au mur de sa chambre, elle le met dans le salon lorsqu’elle nous reçoit, ça donne le ton. Certains pourront trouver ça malsain mais je trouve ça bien, ça montre que la discipline du couple est assurée. Elle ne le prend pas en traitre.
Anna s’est arrêtée de frapper, elle a fait quelques pas pour admirer son travail. Nous nous sommes également levées pour inspecter le résultat. Mon homme angoissait, si notre verdict était positif alors il aurait l’immense honneur de sentir son sexe se faire piétiner. Pourtant il savait également qu’il n’avait reçu le martinet que sur les fesses et que c’était léger selon nos habitudes.
J’ai dit été la première à prendre la parole :
— Il n’a ni crié ni pleuré. Un soumis qui ne chouine pas est un soumis qui n’apprend rien.
Candice a été plus dubitative.
Certains soumis pleurent rarement.
— Pas lui ! Dès que je hausse le ton il devient un vrai bébé. Il pleure comme une fillette.
La moquerie n’a pas plu à mon homme, il a failli se faire avoir mais j’ai dû utiliser ce truc trop souvent et il n’a pas fait le pas de trop, il ne m’a pas mis au défi de le faire pleurer.
Ça me fait penser à un truc, relatif au safeword. J’ai déjà eu de mauvaises expériences avec des soumis ne voulant pas jouer le jeu. Par exemple si je veux leur imposer quelque chose d’humiliant, au hasard « pleurer comme une fillette », comprenez faire un gros caprice en chouinant et se débattant comme un hystérique. Une sorte de jeu de rôle exagéré que j’utilise parfois pour aider les soumis un peu trop tendus à se relaxer. Bien sûr au début ils ont trop honte donc ils ne le font pas, je les punis, parfois durement, c’est le jeu. Le but est de les amener au point où ils préféreront l’humiliation à la douleur. C’est pratique avec les débutants qui ne connaissent pas leurs limites, je ne fixe pas de quota minimum et c’est à eux de « craquer » lorsque nous allons trop loin. Parfois il arrive qu’ils utilisent à la place leur safeword. Bien entendu j’arrête de les frapper mais la suite n’est pas forcément à leur gout puisqu’ils prennent la porte. Je passe pour la méchante pourtant je leur avais proposé une alternative, jouer le jeu en simulant un caprice, ils préfèrent fuir ils doivent assumer les conséquences. Je n’ai rien contre les soumis un peu rebelle mais à la fin ils doivent se coucher, sinon ce n’est pas de la soumission. Voyez la scène de mon point de vue, ils prennent ce qu’ils veulent et ne me donnent pas la contrepartie. Ce n’est pas tolérable. Le safeword n’est pas un jouet que l’on prononce toutes les 30 minutes !
Anna a croisé les bras en rigolant :
— Alors comme ça je ne te tape pas assez fort pour te faire pleurer ? Je note.
Mylène a continué :
— Son stock de testostérone doit être trop grand, ça neutralise l’apprentissage. Peut-être même qu’il ne descend même pas… La présence de toutes ces jolies femmes doit maintenir sa faiblesse en action. Si le nombre d’escarpins au mètre carré est trop grand tu as beau taper le soumis ne progresse pas.
Mon homme a esquissé un sourire qu’il a vite réprimé pour ne pas risquer de se faire engueuler. Personne n’était dupe, un fétichiste des pieds n’aura jamais trop de talons autour de lui et un soumis n’aura jamais assez de dominantes pour s’occuper de lui, mais ce n’était pas sage de le dire à haute voix. Il s’est contenté de répondre :
— Aucune femme ne sera jamais de trop, mesdames. Le monde vous appartient, c’est moi qui suis de trop. Et vous avez raison, je suis intimidé par des personnalités aussi fortes autour de moi, j’essaye d’être à la hauteur de votre force. Même si je sais que ce n’est pas possible. Vous m’inspirez et me donnez la force.
Mylène lui a violemment empoigné le sexe tout en le défiant du regard.
— Quel baratineur ! C’est un talent que les hommes ont lorsqu’ils suintent la testostérone. Regardez-le ! Il n’a qu’une envie c’est se vautrer dans la luxure comme le porc qu’il est. Il ne pense qu’à ça. Il n’est pas encore prêt, il doit souffrir davantage.
Mon homme serrait les dents. Il a dit :
— Je me retiens de crier pour ne pas abimer vos délicates oreilles avec mon incapacité à supporter vos nécessaires leçons.
Mylène lui a relâché les bourses et a dit avec sarcasme :
— Je trouve les cris des soumis plutôt agréable à l’oreille en temps normal.
Candice a rajouté :
— Laisse tomber, il a voulu prendre une initiative et il s’est planté. Rien d’exceptionnel.
Pendant que personne ne s’intéressait à elle Anna en avait profité pour revenir vers la table à matériel. Elle s’affairait pour adapter son matériel aux nouvelles conditions. Elle en a pris un autre martinet qui était presque identique au premier à l’exception du nombre de lanières qui passait de 12 à 9. Un changement pas si anecdotique si vous connaissez ce genre d’instrument.Moins il y a de lanières plus la force est concentrée et plus la douleur est vive.
Changer de martinet en cours de route, réduire le nombre de lanières, est une bonne façon d’amplifier le spectre des sensations. Au début vous chauffez juste un peu avec un grand nombre de lanières puis vient la vraie punition lors que vous le réduisez. C’est une façon de donner du rythme à votre séance, vous posez des jalons. Sans parler que ça dramatise la scène, vous revenez avec un nouvel instrument ce n’est jamais bon signe.
Anna s’est retourné vers nous et a dit :
— Il va pleurer cette fois.
Mon coeur s’est emballé, la mise en scène était si puissante. Anna, droite sur ses jambes, le regard déterminé, l’instrument tendu entre les mains. J’aurais été la victime je ne sais pas si j’aurais pu rester immobile en position ou si j’aurais pris mes jambes à mon cou.
Nous nous sommes assises en silence pour ne pas déranger sa performance, comme si nous étions au spectacle. Anna a contourné mon homme qui l’a suivi du regard jusqu’à ce qu’elle sorte de son champ de vision. Il ne restait plus que nous devant lui, le fixant avec nos yeux affamés et moqueurs. Je ne pouvais m’empêcher de me mordiller les lèvres en imaginant ce qui allait suivre.
Le premier coup avec le nouveau martinet s’est abattu sur les fesses déjà chaudes provoquant une contraction et une respiration bloquée. L’expression sur le visage de mon homme a brièvement changé « oh oui ça brulait ! ». Il a soupiré et a abaissé les épaules en se décontractant.
Ce n’était que le début, pendant la dizaine de minutes qui allait suivre la situation n’allait faire qu’empirer. Il devait penser quelque chose comme « mais dans quelle situation je me suis encore fourré. Maintenant que j’y suis il va falloir assumer ».
La punition s’est poursuivie et j’ai un peu perdu le fil, mon imagination travaillait. Lorsque j’assiste à une punition j’ai souvent ce genre de rêve éveillé et très réaliste. Cela m’arrive dans une moindre mesure lorsque je punis. Je m’imagine à la place du soumis jusqu’à perdre pied.
Cette fois-ci je me voyais simultanément surveillante et pensionnaire d’internat punie devant l’ensemble du groupe. Le genre de scénario de grande ampleur qu’il est difficile de mettre en place.
J’aimerais qu’il existe des centres de vacances BDSM, une semaine d’internat au milieu de dizaines de personnes me ferait tellement de bien. Que ce soit en élève espiègle ou en surveillante stricte d’ailleurs.
Dans mon imagination j’étais donc la pensionnaire appelée pour une punition publique, remontant les rangées de table en tremblant, comme poussée par une main invisible, obligée de collaborer sous la menace de prendre sa correction culotte baissée ou entièrement nue si elle résistait.
Après un regard à la moi-surveillante je me penchais sur le bureau. Résignée je relevais la jupette de mon uniforme pour exposer mon délicat postérieur non seulement à la rigoureuse discipline qui m’était annoncée mais également au regard d’un groupe de pervers qui n’en perdaient pas une miette. Au contraire ils souhaitaient même que je me débatte pour que je sois condamnée à leur offrir une vision complète de mon intimité. J’étais bien décidée à ne pas leur faire ce plaisir, à ne pas leur offrir le pitoyable spectacle d’une séance de cris et de larmes. Pour sauvegarder le peu de dignité qu’il me restait je serrais les dents et les poings pour encaisser sans rien dire.
Les premières larmes se sont mises à couler, pas tant de douleur que l’humiliation de se retrouver dans cette position sous les chuchotements et les moqueries de mes camarades. La moi-surveillante ne les réprimant pas et au contraire les encourageait. Elle était très bien au fait des subtilités du tourment qu’elle m’infligeait et elle enchainait donc les coups dans la raie des fesses et sur le sexe. Bien entendu ma culotte m’offrait une protection intéressante mais il restait les vibration et la chaleur des impacts. Mes cuisses tremblaient, j’avais peur que ce traitement, loin d’être douloureux, ne fasse rapidement apparaitre une petite tâche humide sur ma culotte, ce que tout le monde aurait remarqué et qui m’aurait mis dans un état de honte indescriptible.
Agacée par l’entêtement de la moi-pensionnaire à ne pas se montrer faible je redoublais mes coups. Cette tête de mule n’avait gagnée qu’à renforcer ma détermination.
La chaleur des fesses a soudainement augmenté jusqu’à devenir intenable. Des larmes, de souffrance cette fois, se sont mises à couler jusqu’à la défaite et le petit cri qui m’échappait. Je bénéficiais alors d’un court répit, le temps d’entendre la terrible sanction « 1er avertissement ». C’est les larmes aux yeux que je m’excusais, me rappelant que trop bien ce qui arriverait au troisième avertissement, l’humiliation de la culotte baissée.
Les coups sont repartis sur mes fesses, la punition était toujours aussi cuisante alors que dans ma tête une question martelait « pourquoi me suis-je comporté de la sorte ? ». Peu importe le contexte, c’est le remord de s’être fait punir, d’être responsable de son calvaire.
Après de longues minutes le rythme s’accélérait, le grand final. Je ne pouvais m’empêcher de piétiner pour évacuer la frustration faisant ainsi tomber le couperet « 2eme et dernier avertissement ». Cette fois-ci je n’avais plus de marge de manoeuvre, le prochain serait la fin du monde.
Après une nouvelle volée de coups aussi douloureuse qu’humiliante j’avais enfin droit à me redresser. C’est pleurnichant, debout face à la classe que je me faisais sermonner.
Avant d’être autorisée à revenir à ma place il ne me resterait plus qu’une formalité et non des moindres. Toujours tremblante je passerais la main sous ma jupette pour faire glisser ma culotte et la retirer pour la tendre à la moi-surveillante. Etant debout les autres ne verraient rien de mon intimité, l’intention serait tout autre. Avec un sourire méchant la moi-surveillante prendrait ma culotte et, à l’aide d’une paire de ciseaux, la réduirait en lambeau avant de me la rendre.
Le message serait clair, pour tout le reste de la journée je serais vulnérable, la moindre punition serait en exposition complète, une sacrée motivation à rester sage.
Je pouvais enfin revenir à ma place sous les chuchotements moqueurs des autres pensionnaires, les yeux baissés, les lambeaux de ma pauvre culotte en main. Il n’y aurait aucune solidarité avec moi puisque la règle serait qu’au moindre geste gentil envers une punie le coupable serait puni à son tour. Mêmes les plus tendres des pensionnaires rivaliseraient d’efforts pour me faire me sentir mal à l’aise de peur de passer pour un traitre.
Un puissant frisson a parcouru mon corps me sortant de mon fantasme, je me suis rendue compte que j’avais saisi mes cuisses et que j’y enfonçais mes doigts pour les empêcher de remonter vers la source de mon tourment.
Immédiatement le mot d’ordre fut « surtout faire comme si rien n’était ». En constatant que personne n’avait remarqué mon émoi j’ai été soulagé.
J’ai soupiré en pensant que je serais une vraie cancre si je me retrouvais un jour dans ce genre de centre.
Dans mon imaginaire, lorsque je suis la victime, je n’imagine jamais que la menace de se retrouver culotte baissée soit mise à exécution. La menace me fait vibrer, le passage à l’acte me refroidit direct. Il est amusant que je sois si pudique alors que je suis intraitable sur la nudité complète de mes soumis. Quelque part je dois être admirative de leur capacité à assumer leur plus simple appareil.
Anna a cessé de frapper et a demandé à mon homme avec un air satisfait.
— Alors ? Tu sens la testostérone s’évacuer.
Mécaniquement il a répondu :
— Oui madame, merci de me désintoxiquer.
En temps normal j’aurais été la première sur les commentaires acerbes mais cette fois Mylène m’a devancé :
— Quelle tête de menteur il a …
Mon émotion avait dû ralentir mes pensées, il faut dire que mon coeur tambourinait encore dans mes tempes.
— Je vous assure madame, je n’essaye pas de vous tromper, je sais que ça serait vain. Je suis trop stupide pour trouver des idées, je n’ai pas votre intelligence supérieure. Surtout lorsque j’ai autant de poison dans mes veines. Il m’empêche d’y voir clair. Je sais que je me sens toujours mieux après avoir eu mal. C’est la preuve que mon corps se rend compte des bienfaits de votre attention.
— Il veut nous faire croire qu’il aime souffrir ? Pathétique. Regarde-moi dans les yeux et dit moi que tu ne regrettes pas que ton sexe ne soit pas en liberté.
Mon homme n’était pas à l’aise mais il sentait que prouver sa collaboration en argumentant serait récompensé.
— Votre éducation m’a appris à ne plus me comporter comme le reste des hommes, mesdames. J’ai abandonné cet aspect de ma vie. J’ai beaucoup moins d’orgasmes mais ils sont bien plus fort. En vous laissant le contrôle j’ai choisi la qualité sur la quantité. Je ne peux qu’être heureux d’être en cage. Je suis simplement trop faible pour me contenir tout seul.
J’étais contente, je pourrais même dire fière. Lorsque vous faites des soirées, même si vous connaissez tous les invités, vous avez toujours peur que votre soumis démérite ou vous face honte par son comportement. En tant que dominante ce sont de gros moments de stress, notre égo le vivrait mal. Inversement, lorsque nous voyons notre soumis faire exactement ce qui est attendu de lui notre orgueil n’en ai que gonflé. Nous regardons autour de nous avec une expression semblant dire « c’est moi qui l’ait dressé ! ». Autant vous dire qu’il est intéressant pour un soumis de faire des efforts pour nous mettre dans un tel état.
La pression est bien moins grande lorsque ce sont des soirées « libres » où presque au couple dominant/soumis n’existe. Les paires se forment selon les envies du moment. Le revers de la médaille étant l’obligation de rester soft.
À y réfléchir je préfère celles avec des soumis tous formés et sous contrôle, cela permet des jeux plus satisfaisants.
Anna s’est tournée vers moi et m’a demandé :
— Emilie qu’est-ce que tu en penses ? Il ment ?
Je me suis levée. Malgré son bon comportement je ne devais pas céder si vite. Mon homme aurait été déçu si la punition précédant la récompense n’avait pas été à la hauteur.
Nos regards se sont entrechoqués, ils en faisaient des étincelles. Le sien était suppliant, le mien déterminé. Je partageai pourtant son émoi, mon fantasme avait été si réaliste que j’avais ressenti la douleur et l’humiliation comme si je les avais vraiment reçus.
— Je crois qu’il n’est pas encore prêt pour la récompense. Encore une série au moins.
Il m’a lancé un regard vexé et amusé à la fois.
J’ai rajouté en regardant Anna :
— Et n’oublies pas le devant, son sexe est sensible au martinet.
Anna l’aurait fait de toute façon, c’était juste de la mise en scène. Je suis allée me rasseoir. Je sentais son envie de me provoquer le ronger de l’intérieur et je savais qu’il adorait ça. En tout cas moi je prenais mon pied.
Anna lui a lancé :
— Prend ta queue en main et branle-toi.
Mon homme a eu l’air surpris, un coup lancé dans sa raie des fesses l’a tiré de sa torpeur.
— Tout de suite !
Un mélange des genres que j’utilise peu, ce qui le rendait plus intense pour mon homme par manque d’habitude. Le principe est bien sûr de garder une composante de plaisir, encore une fois très utile pour apprendre aux débutants à associer les deux, mais également de rendre le sexe sensible pour amplifier les sensations lorsque qu’Anna passerait le martinet dessus.
Après un soupir mon homme s’est mis à stimuler son sexe, donnant ainsi le top départ à Anna pour la distribution méthodique des coups. Tout y est passé, les épaules, les fesses, les cuisses.
Cela semblait plutôt bien se passer, certes mon homme avait un petit hoquet à chaque impact mais rien de dramatique.
Après plusieurs minutes Anna l’a contourné et a abattu les lanières sur la main tenant la verge. Instinctivement mon homme a remis sa main avec l’autre, sur sa tête, laissant à Anna flageller son sexe, ce qu’elle n’a pas fait tout de suite.
De l’index elle a soulevé la queue, elle était à peine à mi-hauteur. Elle a regardé mon homme en silence puis lui a administré une gifle.
— Ça t’amuse de tricher ? Tu n’as pas serré assez fort. Même des débutants sont capables d’avoir une pleine érection le temps que m’occupe de leur dos ! Tu as gagné, je recommence. Et avant même que tu aies eu le temps de refroidir ! Tu n’as que ce que tu mérites !
Elle semblait furieuse et ça s’est ressenti dans la violence des coups qui ont suivi. Il faut voir avec quelle motivation mon homme s’est mis à se branler, alliant vitesse et pression. En temps normal je trouve un mec en train de se toucher un peu pathétique mais là c’était excellent, il grimaçait à tout va.
Lorsque qu’Anna s’est calmé elle est repassé devant, mon homme a vite remis sa main sur sa tête pour s’éviter un nouveau coup dessus. Cette fois-ci la queue était bien verticale, pourtant mon homme semblait anxieux, une inspection par une femme stricte comporte son lot d’incertitude. Nous avons le don pour trouver des choses à redire.
Après un gloussement Anna a dit :
— Voilà qui est mieux. Je vais pouvoir te montrer ce qui arrive aux virilités masculines qui passent entre mes mains. Ou plutôt sous les lanières.
À suivi une volée de coups ciblant ses cuisses. Elle a commencé par l’extérieur puis s’est lentement déplacé vers l’intérieur jusqu’à toucher le sexe. Je me demande ce qu’il a ressenti. Ça semblait moins douloureux que précédemment, le supplice était tout autre et ne reposait pas sur la douleur en elle-même.
Après quelques minutes Anna s’est approchée pour le défier, il savait qu’à la moindre réaction qu’elle n’apprécierait pas la punition reprendrait.
Alors ? Es-tu prêt à recevoir ce que tu mérites maintenant ? Tu te sens toujours « puissant comme un homme prêt à défier les femmes ».
— Les hommes n’ont rien de puissant madame. Vous seules, avaient la chance de maitriser la force et pas simplement de prétendre. Merci de m’honorer de vos leçons, madame. C’est un plaisir d’apprendre des plus grands. Merci
Anna a gloussé.
— Estime-toi heureux que je m’arrête là. Candice il est à toi.

À suivre …

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