Week-end avec 3 soumis juin 2014 #47 : strap-on 2 / 2

Hello 🙂

J’ai fait un post il y a quelques jours pour donner quelques infos, n’hésitez pas à aller le lire.

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Sommaire des parties précédentes
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Le Chiot venait de subir un lavement, un élargissement anal au plug gonflable et une humiliation. De quoi avoir largement mérité sa récompense, sa première sodomie au strapon.
Il attendait à quatre pattes sur le sol avec impatience que je lui annonce la suite des réjouissances. Etant dominatrice il était impensable que je me mette à genoux pour le prendre, je me dois de conserver une posture de puissance en toute circonstance, droite sur mes jambes, fière. Surtout que j’ai les genoux trop fragiles pour les mettre au contact direct du dallage qu’il y avait autour de la piscine. Je devais donc le faire changer de position.
Chez moi j’ai une table que j’ai spécifiquement sélectionnée pour l’usage du strapon, elle est assez basse pour que les soumis soit pile au niveau de mes hanches. Visualisez la scène, le soumis à genoux cul en l’air, la tête en bas, la vue plongeante que j’ai sur lui. J’ai l’impression d’être grande et puissante. Je crois que vous savez que je suis un peu complexée par ma petite taille et la satisfaction que je tire de voir un soumis dans cette position n’en est que plus importante.
Cependant je n’étais pas chez moi et la seule table de jardin disponible était trop haute. J’aurais dû sodomiser mon soumis alors qu’il était à l’horizontale, le ventre contre la table, peut-être même utiliser un marche-pied… Je ne vous raconte pas la honte. Même s’il n’en aurait rien su à cause du bandeau sur les yeux, moi j’en aurais eu conscience et ça m’aurait gâché le moment.
Faute de mieux j’allais le mettre sur une des chaises longues, à genoux et le cul relevé, c’était encore l’option la plus satisfaisante pour moi. De son point vue rien ne changerait mais du mien ça serait le jour et la nuit.
Je l’ai donc attrapé par le collier pour l’amener vers le transat le plus proche. Il a résisté au mouvement. Ce n’était pas totalement sa faute, j’avais enveloppé ses mollets et ses bras de cellophane, mais je ne suis pas du genre à rater une occasion de critiquer mes soumis.
— Si tu mets de la mauvaise volonté ça aura des conséquences.
— Pardon, maitresse, ce n’est pas ma faute, j’ai du mal à bouger à cause de …
J’ai tiré son collier vers le haut pour le forcer à se mettre en demi-flexion, la tête assez haute pour que je puisse le gifler, ce que je ne me suis pas privée de faire.
— Ce n’est pas ta faute ? Tu veux me redire ça ?
Craignant de se manger une autre paire de baffes il a répondu spontanément :
— Je voulais dire c’est ma faute.
Pourquoi ?
— Parce que … Je … Ne mets pas assez de bonne volonté ?
— Exactement. C’est uniquement de ta faute si tu es un handicapé. Je ne fais que t’aider à t’en rendre compte. Si tu veux progresser dans ta soumission tu dois accepter les critiques que l’on te fait sans même réfléchir.
— Oui, maitresse, je vais faire des efforts.
— Je préfère ça.
J’ai tiré à nouveau sur le collier pour le faire avancer tout en lui imposant de rester à mi-hauteur ce qui l’a forcé à sautiller comme un lapin. À le regarder faire je me suis dit que ça ne devait pas être très agréable, il faut dire que je suis un peu claustrophobe, je n’aurais pas aimé être à sa place.
Après quelques mètres il a cogné contre la chaise-longue. J’ai relâché son collier. Il s’est assis sur le rebord, je lui ai crié dessus.
— Eh ! Je t’ai dit de te mettre en position pour recevoir le strapon. Pourquoi tu n’es pas en position ? Tu te moques de moi ?
D’une petite voix il a répondu :
Je ne connais pas la bonne position, maitresse.
— Tu n’essayes même pas ! Dans quel univers être assis pourrait être une position correcte pour recevoir le strapon ? Tu te fous de ma gueule ?
— Non, maitresse. C’est que je n’ai pas votre expérience.
— À parce qu’en plus tu trouves que je suis vieille c’est ça ? Cette fois c’est la goutte de trop, ça va mal se passer. Et c’est entièrement ta faute !
J’adore me moquer des soumis en leur faisant croire que je suis énervée juste avant de les prendre par derrière, ça leur fait peur et en définitive ils adorent cette sensation de vulnérabilité renforcée.
Lorsqu’il a répondu sa voix a presque déraillé.
— Pardon maitresse. Soyez gentille avec moi s’il vous plait.
— Et puis quoi encore ? Tu me donnes des ordres maintenant ? C’est toi le chef peut-être ?
Il est resté silencieux.
J’y étais peut-être allé un peu fort pour un débutant. Parfois je me prends trop au jeu et j’en oublie certains détails. J’ai passé ma main dans son cou avec douceur pour le rassurer.
— Pas si simple d’assumer le rôle passif n’est-ce pas ? C’est normal que tu te sentes vulnérable, tu dois l’accepter. Si tu cherches bien il y a une douceur à l’intérieur.
Il a répondu avec une voix hésitante.
Pas facile.
— Si c’était facile ça ne serait pas amusant. Toujours d’accord pour que je te prenne sans ménagement par derrière ?
Il a émis une sorte de gloussement nerveux.
Je sais que si je vous demande à nouveau d’y aller doucement vous n’allez pas le faire rien que pour m’apprendre qui commande.
— Tu devines bien.
— Ne vous fâchez pas, j’ai juste besoin de me faire à l’idée que vous …
J’ai soupiré, je déteste entendre les « Ne vous fâchez pas » et autres « ne le prenez pas mal », le genre de phrase qui démontre que le soumis a conscience que je vais piquer une colère. Comme si j’allais rater une occasion de crier juste parce qu’il le demande. Au contraire j’ai plutôt tendance à réagir vivement.
— Typique des soumis. Demander du temps. Reculer. Aller se cacher dans un trou est votre solution miracle à tous les problèmes ! Eh non ! Ça ne marche pas comme ça ici. Parce que bon, avoir encore sa virginité anale à ton âge ce n’est déjà pas sérieux. Tu as déjà eu trop de temps. Et puis, entre nous, attendre plus longtemps ne fera que renforcer ton appréhension.
Il semblait vexé que je critique son manque d’expérience.
Je ne suis pas si jeune que ça.
— Ah oui ? Ça fait combien de temps que tu fantasmes dessus ? 5 ans ? 7 ? 10 ans ?
— Dans ces eaux-là.
— Tu ne trouves pas ça long avant un passage à l’acte ?
— J’attendais la bonne personne.
— Et je ne le suis pas ?
— Si, sûrement.
Il a réfléchi un instant avant de poursuivre.
— J’ai peut-être besoin que vous preniez les choses en main, maitresse. Comme vous dite, plus j’attends et plus j’ai peur.
— Tu veux dire qu’il faut que je t’immobilise, que je te crie dessus et que je te prenne sans ménagement ?
Oui.
— C’était mon plan au départ… Avant que tu ne sois plus à la hauteur et que tu paniques. Encore un trait typique des soumis, vous ne savez jamais ce que vous voulez.
À peine ma phrase finie je me suis rendue compte qu’elle avait été plutôt inappropriée, une dominatrice ne doit jamais critiquer un soumis hésitant, surtout lorsqu’il s’est présenté à elle comme débutant. Il est vraiment difficile pour eux de faire le tri entre les envies qu’ils veulent expérimenter et celles qui doivent rester des fantasmes nous ne devons pas aggraver la situation. Il faut les encourager à vous dire s’ils regrettent s’être lancé dans quelque chose avant de les avoir dégoutté des jeux. Ma phrase aurait pu être interprété comme l’intention inverse. J’ai observé sa réaction avec anxiété. Il semblait être plutôt froissé, il a dit :
— Je n’ai pas paniqué.
Je lui ai mis une claque sur les fesses pour le faire rectifier.
— Un peu.
Je lui mis une nouvelle claque, il a soufflé.
— J’ai paniqué. Pardon, maitresse.
Tant mieux, tout ce qu’il avait retenu c’était l’attaque sur son égo. Pour une fois j’étais presque contente qu’un homme n’ai écouté qu’une phrase sur deux lorsque j’avais parlé.
J’ai repris le cours du scénario.
— La troisième tentative a été la bonne ! Espérons que je sois plus efficace avec tes fesses… Ça serait dommage que je sois obligée de m’y reprendre à plusieurs fois avant d’avoir un orgasme. Ça deviendrait « irritant » pour toi au bout d’un moment. Je ne voudrais pas que pour ta première fois tu sois obligé de te balader avec un coussin pendant une semaine.
— Oui, espérons …
Une sacrée pression pour un soumis ! Faire jouir sa maitresse alors qu’il pensait avoir un rôle passif, c’était une sorte de mission impossible. En réalité il allait aussi avoir une part importante dans l’action, que ce soit par ses mouvements du bassin ou, surtout, par ses réactions sonores. Une grosse partie de mon plaisir passe par l’auditif.
— Mets-toi à genoux, cul relevé et présenté, bien cambré, la tête baissée. Plus vite que ça !
Je lui ai mis une claque sur les fesses pour le motiver. Il s’est assis et a basculé sur le côté. Pas facile de prendre une position imposée lorsque vous avez les membres liés entre eux, surtout avec les bras dans le dos. Il se tortillait comme un poisson hors de l’eau, un poisson qui aurait atterri directement dans une assiette et qui se mettrait en position sous le couteau pour être dégusté.
J’ai défait le harnais du gros strapon et j’ai mis le petit à la place.
— Avant de passer aux réjouissances tu sais qu’elle est la dernière étape ?
Il s’est éclairci la voix avant de dire :
— Si vous plait maitresse, même si vous décidez d’être sévère j’accepte votre jugement, pouvez-vous me prendre le cul ?
J’ai souri.
— Ce n’est pas à ça que je pensais. Et puis ce n’est pas comme si j’avais vraiment besoin de ta permission … Non, je pensais plutôt à quelque chose pour amplifier tes sensations.
Il a relevé le nez, j’avais dit le mot magique.
— Ouh ! Quoi que ce soit ça semble intéressant. Je suis pour.
J’ai ricané, il n’a vraiment compris la raison que lorsqu’il a senti glisser sur ses fesses les lanières d’un martinet.
— Rien de mieux qu’un petit peu de contraste avant le plaisir n’est-ce pas ? Tu imagines ce tes pauvres petites fesses meurtries ressentiront lorsqu’elles heurteront, avec violence, mes hanches toutes douces pendant que je te fourrerais ?
À ses frissons je pense qu’il l’imaginait très bien. J’ai passé les lanières dans sa raie des fesses.
— Je vais électriser ton petit trou, le rougir, et lorsque le strapon viendra le violer il ne lui faudra que quelques secondes pour te faire réclamer grâce.
Si jusque-là son corps avait été parcouru par des frissons il s’est subitement contracté comme avant un orgasme.
— Tu vois, avant même d’avoir commencé tu es déjà prêt à jouir. C’est ça ?
Il a dégluti avant de répondre.
Oui.
— Tu n’as pas honte ? Prendre du plaisir rien qu’à l’idée de te faire enfourner. Tu n’es qu’un sale pervers. Tu sais ce que je fais aux pervers dans ton genre ?
— Non, maitresse.
— Tu vas le savoir tout de suite …
J’ai levé le martinet et je l’ai abattu sur ses fesses. Une constellation de petits points rouges est apparue peu de temps après pour témoigner de ce qu’il pouvait ressentir.
Je précise que c’était un vrai martinet, cependant je n’y allais pas vraiment fort, je ne voulais pas l’épuiser sous la punition, simplement lui chauffer les fesses. Le martinet était donc l’instrument idéal pour ça, il permet de préparer le fessier dans sa globalité. Je le trouve très érotique. Il enflamme la peau mais la douleur reste superficielle, elle ne va pas en profondeur comme avec d’autres jouets.
Le Chiot a semblé apprécier, il s’est tendu lorsque je me suis rapprochée de sa raie des fesses, il savait que c’était la dernière étape avant le moment tant attendu.
Contrairement à des instruments plus durs le martinet peut se glisser dans des endroits intéressants, vous avez souvent quelques lanières qui se perdent sur le sexe en provoquant des petites chatouilles très stimulantes. Mon but était qu’il prenne conscience de capteurs qui sont silencieux en temps normal. Je voulais qu’il sente son sphincter chauffer et rougir. Qu’il puisse se représenter dans l’espace la cible que j’allais viser. Un peu comme quand je suis excitée et que je sens mes lèvres se gonfler et picoter pour m’inciter à laisser mon partenaire jouer avec.
J’ai mis une dernière série bien plus forte de coups de martinet sur son anus. Le Chiot était désormais prêt à passer au plat de résistance.
J’ai positionné le strapon, mettant une dernière claque sur ses fesses pour détourner son attention au moment où j’ai finalement violé l’entrée de son corps.
Le Chiot a senti ses muscles tenter vainement de résister avant de céder devant l’insistance du strapon, le doux glissement de la gélatine compressée venant le récompenser. Avec la préparation et le lubrifiant mon gode-ceinture a glissé sans résistance, emplissant ses entrailles comme si elles étaient destiné à l’accueillir. Ayant le sphincter sensibilisé il n’a rien raté des nuances, surtout que j’avais mis un préservatif qui n’était pas totalement lisse. Mon choix c’était porté avait de petites billes irrégulières à l’endroit du gland pour amplifier les sensations. Il ne faut pas hésiter à utiliser des préservatifs avec des nervures différentes et à les alterner d’une fois sur l’autre pour varier les plaisirs. La routine est toujours d’un ennui. Si vous avez correctement sensibilisé l’anus de votre soumis il sentira chaque détail de ce qui le pénètre.
Alors que je progressais en lui j’ai fermé les yeux, je suis davantage dans le tactile et l’auditif lorsqu’il s’agit de ressentir mon partenaire. Mes hanches ont heurté ses fesses. Comme prédit le contact entre sa peau meurtrie et la mienne toute douce l’a fait frissonner. J’ai avancé mes pouces pour lui malaxer les fesses pendant que je le laissais s’habituer à cette présence immobile en lui.
Je suis repartie dans l’autre sens, encore lentement, j’avais tout mon temps. Je prenais possession de l’espace, j’établissais mon règne sur cette portion de son corps.
Je lui tenais fermement les hanches pour m’offrir une prise plus forte mais il a vite compris l’intérêt qu’il avait à résister à mes assauts de sa propre initiative. Désormais il ne cherchait plus à fuir mes pénétrations et au contraire poussait dans le sens contraire pour les faciliter. Libéré de cette obligation j’ai pu mettre mes mains dans le bas de son dos, à la naissance des fesses, sentant les vibrations à l’intérieur de son bassin du bout des doigts.
Lorsque vous pénétrez votre soumis il ne faut pas hésiter à varier les pressions, à orienter le strapon différemment, vers le haut, vers le bas, de façon à diversifier les plaisirs et lui faire comprendre que vous êtes chez vous en lui. Même si, avec un verge gélatineuse, ce n’est pas des plus simples pour diriger. Encore une fois j’avais privilégié son confort au mien, une dette que je ferais rembourser en temps et en heure.
J’ai labouré son cul avec douceur pendant quelques minutes tout en le récompensant oralement.
— C’est bien. Ça c’est un bon toutou. Reste calme.
Il ne faudrait pas croire que se précipiter sur son point G est la quintessence de l’usage du strapon. Ça serait comme ces mecs qui sautent sur notre clitoris pour le lécher en passant avoir trouvé le moyen miracle de nous faire jouir. Point sensible ne veut pas dire seul point digne d’intérêt, il y a plein de choses à faire avant. Vous ne commencez pas un repas par le dessert !
Surtout que dominer c’est se maitriser, avoir de la mesure dans nos actes. Je n’avais qu’une envie, me moquer de lui, l’insulter, être vulgaire. J’ai toujours besoin du support de la voix pour violer autant l’esprit que le corps. Ils sont indissociables. Je me retenais avec difficulté.
Bien sûr je n’allais pas en rester là et rapidement je suis passée à une version bien plus autoritaire.
— Tu sens ma puissance en toi ? Focalise-toi dessus, elle pourrait te faire jouir. Si c’était le cas tu serais récompensé. Tu imagines ? Qu’est-ce que ça pourrait être ? Passer toute la nuit dans une niche ? Enchainé avec rien d’autre qu’une gamelle et un jouet en plastique pour te tenir compagnie ? Tout ce que tu as à faire c’est lâcher prise.
Proposition intéressante de son point de vue, une incitation pour qu’il se comporte bien. Je devais tout faire pour qu’il m’accompagne dans le plaisir et qu’il ne soit pas simplement en train de tolérer le strapon. Il fallait qu’il comprenne comment accepter cette forme de plaisir et pour cela il devait chercher activement.
Je l’imaginais déjà pleurant sous l’afflux des émotions, sa queue comprimée par la cage qui, cruellement; lui interdisant la seule forme de satisfaction qu’il connaissait. Pourtant il allait sentir l’orgasme approcher, une autre façon de jouir encore inconnue et qui allait le surprendre. J’allais le rendre dépendant à ce type de plaisir que je serais la seule à pouvoir lui délivrer. Je rêvais un peu, je veux bien l’admettre.
Lorsque j’ai débuté dans la domination j’étais plutôt sceptique sur ce genre de pratique, ce n’était pas vraiment mon fantasme de pénétrer un homme. Cependant après lui avoir donné une chance j’ai été plutôt séduite. Ce sentiment d’appropriation du corps de l’autre est si puissant. Difficile de décrire ce que vous ressentez lorsque vous sodomisez un homme castré qui a les bras immobilisés dans le dos. Vous sentez ce pouvoir courir dans tout votre corps comme une décharge électrique.
— Ça c’est un bon soumis. Tu fais ça très bien. Tu pourrais même devenir un trou professionnel qu’est-ce que tu en penses ? Ça serait bien, comme ça tu aurais une utilité dans la vie. Je te trouverais des clients sans problème. Tu te vois en esclave sexuel permanent ? Passer de main en main. N’être qu’un jouet sexuel pour de sublimes femmes dominantes.
Je n’ai eu que des gémissements en réponse. Il devait très bien imaginer la scène. C’était mon but mais je n’allais cependant pas le laisser s’enfoncer dans le silence.
— Dit-le à haute voix. Dit que tu es un enculé et que tu aimes ça.
Il a murmuré la phrase. Je l’ai repris.
— Plus fort !
En contexte les soumis ne font pas vraiment attention aux mots, pour eux c’est davantage un rappel que c’est une femme qui les prends, une occasion d’alimenter les fantasmes qui se déchainent déjà dans leur tête. Ils sont déjà en transe je ne fais que l’entretenir. J’aime les forcer à crier des choses vulgaires dans les moments intenses, c’est important pour eux comme pour moi, je peux sentir leur voix dérailler, vaciller sous l’émotion ce qui ne fait qu’intensifier mon ressenti.
Mes coups de reins sont devenus de plus en plus violents.
— Oh oui tu aimes ça. Tu aimes être pris en levrette. Doggy style comme disent les anglophones. C’est ça ? Mais en fait tu n’es pas un chien, tu es une chienne. Une sale chienne en chaleur n’attendant qu’à se faire défoncer le cul sans aucune pitié. Tu imagines la honte quand tout le monde saura ce que tu as fait ? Tu ne pourras pas le cacher longtemps. Tout le monde finira par savoir que tu es une bonne petite chienne fidèle que l’on peut enculer à volonté. Tout le monde va vouloir abuser de toi. Tu ne mérites pas mieux.
J’ai ralenti le rythme, j’en ai profité pour remettre du lubrifiant pour adoucir le contact, il ne faut pas hésiter à en mettre beaucoup et régulièrement. Vous avez tout intérêt à ce que ça glisse, un peu comme si le corps du soumis ne vous rejetez pas.
J’ai passé mes mains sur son torse à la recherche de ses tétons. Ils ont frémi lorsque je les ai trouvé. Je l’ai encouragé par la voix.
— Ça c’est un bon chien-chien. Tu préfères la douceur ou la force ?
De manière inaudible il a murmuré un truc que je n’ai pas compris. Qu’importe, j’ai repris le labourage de son cul tout en malaxant ses tétons de plus en plus fort. Je voulais qu’il sente la pression dans sa cage, qu’elle le maintienne en respect et qu’il accumule de la frustration jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et qu’il crie. De la même manière que j’aime le son des instruments j’aime entendre les soumis jouir bruyamment.
Le plaisir en moi grandissait, j’avais l’impression que mes lèvres avaient doublé de volume. Les frottements étaient infernaux. À chaque impact contre ses fesses j’étais prête à exploser. Il fallait que je ralentisse où j’allais m’écrouler sur mes genoux victime d’un orgasme dévastateur sans avoir mené mon plan à son terme.
Je me suis arrêtée en lui, j’ai soupiré pour évacuer la tension, continuant de lui malaxer les tétons pour qu’il ne refroidisse pas. Je lui ai demandé.
— Tu veux que je reprenne ?
Il a répondu dans un souffle.
— Oui.
Je crois qu’il n’était pas en état de s’exprimer de manière plus élaborée.
— Le gros strapon est devant toi. Suce-le.
Il l’a cherché de la tête, il était toujours aveuglé, et l’a porté à la bouche pour le téter dès qu’il l’a trouvé. J’ai repris les va-et-vient à l’arrière.
— Synchronise-toi avec moi.
Il a obéi, je l’ai encouragé.
— Voilà, c’est bien. Tu sens cette sensation de plénitude ? Tu as enfin compris l’utilité de tes trous. Ils ne sont pas fais pour être vide. Ils n’attendent qu’à être comblés.
Prise d’envies irrépressibles j’ai à nouveau accéléré mes charges, il arrivait à peine à suivre de la bouche. J’étais à bout, j’en pleurais, mon corps allait bientôt craquer.
— Dis que tu n’es qu’une chienne !
Libérant sa bouche du gros strapon le temps de répondre il a dit doucement :
— Je suis une chienne.
J’ai donné un violent coup de rein, associée à une claque sur les fesses.
— Plus fort !
Je voulais qu’il sente ma puissance le pénétrer, qu’il comprenne qu’il était soumis et qu’il ne pouvait pas lutter contre moi. Il a répété la phrase, j’ai répliqué :
— Encore ! Plus fort !
Il a répété de multiples fois « je ne suis qu’une chienne et j’aime ça ! », nous étions surexcités, à la limite de l’hystérie. J’ai lâché ses tétons pour prendre ses mains dans son dos, nous étions à l’approche du point culminant et j’avais besoin de sentir ses doigts s’entrelacer avec les miens. C’était comme un signal pour nous autoriser à nous libérer du supplice de l’attente de l’orgasme.
Je ne sais pas s’il a joui pour de vrai où s’il a simulé, en tout cas sa queue avait giclé et j’avais pris mon pied.
Lorsque j’ai ouvert les yeux j’ai vu que les deux autres soumis étaient envieux. Même s’ils avaient eux-aussi pris du plaisir récemment ce n’était pas sur cette échelle.
Je me suis retirée en douceur du Chiot, il était exténué et n’avait pas bougé.
J’ai remis mon short avant que l’un de mes soumis ne se rendent compte à quel point j’avais été excitée. Une sorte de réflexe de pudeur un peu stupide.
J’ai caressé le dos du Chiot. J’ai libéré ses mollets et bras du cellophane mais je lui ai laissé le bandeau sur les yeux, il en avait encore besoin pour apprécier les sensations résiduelles. Je l’ai accompagné pour qu’il se mette en position foetale. Il avait été assailli d’émotions nouvelles et il lui fallait du temps pour les encaisser. Nous ferions le débriefing plus tard.
Après une bonne demi-heure, lorsque j’ai enlevé son bandeau, il n’a plus été capable de regarder plus haut que mes genoux pendant des heures. Il tremblait à chaque fois que je m’approchais de lui. Rien de mauvais je vous rassure, c’était du respect, son corps se rappelait du bien que je lui avais fait et c’était sa manière de se montrer docile pour mériter un nouveau défonçage en règle. Pour lui j’étais bien plus qu’une simple femme, j’étais celle qui avait été la première à entrer en lui. Il savait que je l’avais possédé et que désormais il était à moi.
Le strapon est une forme d’humiliation très particulière et le Chiot n’attendait qu’une occasion pour réessayer et y voir plus clair dans ses émotions.

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Le témoignage de Damien : mari soumis s02e05 cage de chasteté et strap-on

Hello 🙂

Comme promis voici la partie suivante du témoignage, c’est dingue comme les post-its sont aussi simples qu’efficaces.
Au programme d’aujourd’hui : comment faire pleurer un homme …. ^_^ Ce n’est pas très compliqué vous allez voir. Si vous êtes sage la prochaine fois vous saurez comment les faire hurler. Petit spoiler il n’y a pas besoin de beaucoup de matériel.
Je suis bien plus axée douleur que Candice donc j’ai découvert sa méthode avec amusement. Elle semble efficace il va falloir que je la teste …
Je vous mettrais la dernière partie samedi, probablement en début d’après-midi.

Les parties précédentes sont ici

Pour répondre à une question : il n’était pas prévu que ces témoignages soient compilés en version ebook cependant vu les demandes et les stats d’audience ça le sera peut-être. En tout cas c’est une bonne idée.

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Une fois dans la chambre elle a sauté sur le lit, prenant une pose lascive comme une allumeuse de bas étage me faisant signe de la rejoindre. Une invitation tentante qui n’aurait pas incité la plupart des hommes à la méfiance mais étant un mari soumis et en cage de chasteté j’étais davantage enclin à la mise en alerte. J’avais l’impression de devoir me rendre à l’échafaud.
Je l’ai rejoint pendant qu’elle enlevait ses collants et sa jupe, elle s’est mise sur le dos, gardant ses jambes tendues pour me tenir à distance. Le contact entre ses pieds et mon torse a augmenté la tension dans ma cage. J’ai délicatement fait remonter ses pieds jusqu’à ma bouche pour les embrasser, lançant quelques regards craintifs pour vérifier sa réaction et ne pas dépasser les limites invisibles qu’elle avait fixées.
Pendant toute l’opération elle tenait à ce que je continue de parler, que je lui dise des phrases lui rappellent ma soumission, par exemple que je la remercie, que je lui dise que j’étais son chien et pleins d’autres humiliations volontaires pour qu’elle puisse se sentir puissante.
Elle m’a fait commencer des pieds pour ensuite remonter en embrassant ses jambes jusqu’aux cuisses. Il ne fallait surtout pas que j’aille trop vite, elle devait avoir le temps de se mettre dans l’humeur adéquate, c’est tout un apprentissage pour se retenir et ne pas passer « au plus intéressant » tout de suite. Ce n’est pas la partie que je déteste le plus, c’est agréable d’être à son contact, de voir les réactions de sa peau à mes baisers, ces petites contractions comme de la chair de poule synchronisée avec ses soupirs. Elle semblait cependant moins décontractée que d’habitude, elle rigolait doucement, probablement anticipant les supplices qui allait suivre. Ce n’était pas le moment de faire une erreur alors je me suis concentré sur ma tâche. Alors que j’approchais de son sexe elle m’a repoussé des jambes.
— Ça suffit, je prends les choses en main !
Elle s’est redressé, m’attrapant par les cheveux pour me projeter à l’horizontale, dos sur le lit. Elle s’est mis à cheval sur moi, envoyant valser son haut sur le sol. Elle me regardait avec arrogance sachant l’aspect intimidant que ses seins avaient sur moi.
Elle s’est reculée en rigolant puis a commencé à donner des coups de langue sur le strapon. J’ai levé les yeux au ciel pour ne pas souffrir inutilement. Je n’allais pas être jaloux d’un morceau de plastique, elle pouvait toujours essayer. Un vulgaire jouet recevait ce dont j’avais été privé pendant des semaines pourquoi aurais-je été envieux ? De qui je me moque, bien sûr que je me mordais les lèvres pour ne pas gémir de douleur.
— Tu aimes ça pas vrai ? Je veux t’entendre jouir.
Nous y étions, elle retournait le couteau dans la plaie, elle voulait que je souffre devant le plaisir qui me passait devant le nez. Elle s’est remise à sucer le strapon en gémissant de plus belle. J’avais envie d’hurler pour extérioriser ce que je ressentais, mon corps avait comme envie de convulser, chaque muscle était douloureux. Ce manque de plaisir s’était transformé en douleur comme si on m’avait arraché une partie de moi, je sentais physiquement ce vide. Je serrais les poings, j’avais envie de les taper contre les murs. Je consumais toute ma volonté pour ne rien laisser transparaitre, je n’allais pas lui faire le plaisir de lui montrer que sa torture était efficace. Elle n’allait pas me briser !
De toute façon je préférais encore interrompre ce supplice en étant insolent, et donc en me faisant punir, que de lui avouer que j’étais à bout. C’était ça ! J’avais envie d’avoir mal pour justifier mes cris et mes pleurs. Avec le recul c’était probablement ce qu’elle voulait.
J’ai fait ce que je pouvais pour simuler ce qu’elle me demandait, comme je ressentais l’exact opposé et que je ne suis pas un très grand acteur il m’a été difficile de faire quelque chose de correct. Je devais avoir l’air lamentable ce qui la faisait rire de plus belle, c’était déjà ça de gagné.
— Qu’est-ce qu’il y a chaton ? Tu n’aimes pas ça ?
Elle a ricané.
— Tant mieux.
Je me sentais tout petit, faible, vulnérable, même en y mettant toute ma bonne volonté je n’y arrivais pas. Elle est repassée sur mon torse.
— Tu vas simuler ou je te mets les pointes, compris ?
J’ai hoché la tête pour lui montrer que j’approuvais. Elle faisait référence à rajouter des pointes à l’intérieur de ma cage de chasteté, non seulement j’aurais été privé de plaisir mais en plus j’aurais été puni en cas de prise de volume, ce qui était inévitable avec les gémissements qu’elle poussait. C’est un supplice assez dur qu’elle n’emploie pas souvent, il faut que je la fâche vraiment pour qu’elle y ait recours. Elle me faisait comprendre que si le jeu était basé sur l’échec autant je devais me battre pour « échouer le moins possible ».
Elle est sadique en temps normal alors quand je la contrarie je le sens passer. Je devais me ressaisir, être humilié n’était pas marrant mais c’était toujours mieux que d’être humilié et avoir mal. Elle voulait jouer avec mes nerfs et elle en avait pleinement le droit. La coopération à la torture est une de ses règles de base, pas la plus simple à vivre.
Elle a repris sa fellation, pourquoi je ne lui avais pas tenu tête quand j’en avais eu l’occasion ? Pourquoi je ne lui avais pas répondu « je m’en fou » lorsqu’elle avait parlé des pointes ? J’aurais été puni ça m’aurait soulagé.
Elle avait mis mon plaisir en cage et je voulais désespérément la clé, elle m’apprenait à quel point la frustration pouvait être dure et à quel point j’étais faible, je n’avais pas les couilles de lui tenir tête.
Mon esprit essayait de trouver des exutoires pour rendre la situation tenable. J’ai pensé un instant que dès qu’elle aurait fini de me torturer je me mettrais en quête d’une partenaire d’infidélité pour me soulager. Je me suis rappelé que ma queue était en cage, que j’étais prisonnier des autorisations de ma femme et d’elle seule.
Ses règles étaient dures mais elles étaient encore la voie la plus rapide vers l’orgasme. Je devais lui obéir quoi qu’il m’en coute et justement je payais le prix fort. Ces dans des moments comme ceux-là que je regrette de ne pas avoir été plus sage plus tôt. Si je ne jouais pas au con avec elle je serais moins souvent puni. Il faudra qu’un jour je le comprenne.
Un discours un peu contradictoire à vrai dire, j’étais justement en train de mal me comporter et j’allais aggraver ma situation, je ne m’en rendais pas compte, ma tête était un foutoir pas possible. Je me promettais de toujours bien agir alors même que j’allais m’en ramasser une à cause de mon comportement. Ça n’a pas manqué d’ailleurs, après quelques minutes de patience elle m’a recadré.
— Alors ? Pas envie d’être joueur ce soir ? Tu veux que je change de ton ? Parce que c’est ce que tu viens de gagner !
Je venais de me rappeler pourquoi je n’osais pas être insolent pour faire cesser ma torture, soudainement je me souvenais que ses corrections étaient sévères. Je ne faisais plus du tout le malin. Je suis resté silencieux, je n’avais rien à dire, rien d’intelligent en tout cas. Elle avait exigé de moi que je change d’état d’esprit, je ne l’avais pas fait j’étais forcément en tort. C’était sévère mais elle m’avait laissé une chance d’ajuster mon attitude, je ne l’avais pas saisie je devais assumer. Je savais ce qu’il m’attendait, je suis allé décrocher le martinet du mur, je lui ai tendu, elle l’a pris brusquement.
— Ça sera un bon début.
Un bon début ? Pour moi le martinet est au sommet des instruments de correction. Je l’avais mise en colère au-delà de ce que j’avais imaginé. Après tout je n’avais peut-être pas saisi toute la scène correctement et j’avais surement mérité ce qui m’arrivait.
Je me suis penché en avant les mains sur les genoux, écartant les jambes pour exposer la fente de mes fesses au châtiment que j’avais mérité. J’offrais mon postérieur à une douleur sévère parce ce que c’était ce à quoi j’avais été condamné. Je ne suis pas le meilleur des soumis mais je respecte l’autorité de ma femme, lorsqu’elle décide de me punir je n’ai rien à dire, c’est sa décision.
Dans cette position j’avais le strapon en pleine figure, une humiliation de plus.
Au départ le contact des lanières a été un soulagement, leur brulure m’aidant à évacuer la frustration que j’avais accumulée. Je savais cependant que ça ne durerait pas et que tôt ou tard leur morsure allait m’en faire voir.
Ça n’a pas manqué, au bout de quelques minutes chaque coup était devenu plus insupportable que le précédent. Mes fesses et mes cuisses étaient devenues brulantes, Candice était en train de me flamber l’arrière-train pour m’apprendre que lorsqu’elle me donne un ordre difficile à accomplir ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de réussir. Lorsqu’elle m’avait dit de simuler un orgasme alors que j’étais contracté au possible à cause de la frustration ce n’était pas un conseil ou une option facultative.
Le point positif c’était que la tension dans ma cage était redescendue, on se console comme on peut.
Après quelques dizaines de coups supplémentaires elle s’est arrêtée.
— Fini l’échauffement il est temps de passer au sérieux.
J’avais envie de lui hurler que j’avais retenu la leçon, que je ferais de mon mieux si elle me redonnait une chance. En réalité j’ai réagi comme le gros lâche que je suis.
— Merci chérie.
Elle est partie chercher quelque chose, me laissant seul quelques instants. Je n’ai pas pu résister, je me suis un peu frotté les fesses. C’était bon, trop bon, il fallait que j’arrête avant de me faire prendre. Après tout j’avais peut-être besoin de ce pallier supplémentaire pour m’apprendre à rester sage, je n’avais pas su rester immobile comme j’aurais dû. Elle doit me connaitre mieux que moi.
Elle est revenue avec un paddle en bois, un grand modèle pouvant couvrir la totalité des fesses, sans l’avoir connu je pouvais néanmoins dire qu’il avait l’air sacrément douloureux.
— Prêt ?
— Oui, merci chérie.
Je serrais fort mes mains sur mes genoux, je me préparais à recevoir ma punition. Il y a eu un bruit sourd lors de l’impact puis une onde de choc me faisant perdre l’équilibre et me projettent vers l’avant. Ça avait été plus impressionnant que douloureux. Je me suis rapidement remis dans ma position initiale, évitant soigneusement de croiser son regard.
— Je suis désolé chérie puis-je recevoir le double en compensation.
Je sais qu’elle est intransigeante sur la tenue de la position, je suis obligé de demander le double en cas de mouvement involontaire sinon elle considère que c’est de la rébellion envers son autorité et le tarif est bien plus cher.
J’ai tenu bon lors du deuxième coup et le fait de ne pas amortir le coup en partant en avant l’a rendu bien plus douloureux. D’autant plus qu’elle m’a enchainé le coup bonus dans la foulée. Toute la surface de mes fesses était punie, les coups se superposant je n’avais aucun répit, la douleur était totale.
— Ça fait mal pas vrai ? Tu la sens la leçon qui rentre ?
Entre deux sanglots j’ai répondu :
— Oui chérie, je n’ai que ce que je mérite je n’aurais jamais dû faire exprès de te désobéir.
Si je voulais que ma punition cesse je devais m’écraser, lui donner ce qu’elle voulait et croiser les doigts pour que ça suffise. À vrai dire je ne savais pas ce que je voulais, la fin de la punition signifiait la reprise de la frustration, alors que la faire continuer s’était m’exposer à des douleurs de plus en plus fortes. Un conflit impossible à résoudre.
— Redresses-toi. Les mains sur la tête.
Elle a intercepté une de mes mains pour faire tenir le strapon vertical et révéler ma cage de chasteté dessous.
Elle a profité que ma queue se soit ratatinée en position de repos pour mettre les pointes dans ma cage. J’avais pourtant été prévenu que ça allait arriver. Rien qu’à l’idée d’être puni en cas d’érection j’avais un début de poussé. C’est dingue comme l’interdiction donne envie.
Elle m’a dit avec un grand sourire :
— On y retourne ?
J’ai essayé d’être aussi enjoué qu’elle, ayant retenu la leçon qu’elle venait de me donner.
— Avec plaisir !
J’en pleurais déjà. De son côté elle ricanait bêtement. Elle s’est mise sur le dos, ne pouvant retenir quelques étirements pour se mettre à l’aise.
— Vas-y prend moi. Pas la peine de lubrifier je mouille déjà comme une collégienne devant un boyband.
Je me suis approché, elle avait écarté les cuisses, son sexe m’était offert. Les pointes de ma cage ont commencé à s’enfoncer dans ma queue, même cette douleur n’arrivait pas à me détourner de l’envie. J’ai positionné le strapon à l’entrée de son vagin. J’ai serré les dents alors que je commençais à la pénétrer. Je voyais le latex disparaitre entre ses lèvres humides, elle ne mentait pas, elle était très excitée par la situation. J’imaginais ce qu’elle ressentait, le plaisir, ce que j’aurais éprouvé si ça avait été ma queue qui avait été au contact. Je rêvais des frottements de mon sexe contre sa peau la plus intime, les replis, la pression. J’en avais tellement envie et je ne ressentais rien, si ce n’est une douleur de plus en plus vive dans ma cage. Au fur et à mesure que ma queue tentait de prendre en volume les pointes s’enfonçaient plus profondément me rappelant l’interdiction sacrée. Entre deux soupirs elle m’a dit :
— Interdiction de détourner le regard !
Elle m’avait devancé, elle avait senti que j’allais regarder ailleurs pour atténuer mon tourment. Désormais je n’avais plus le choix, la fessée cuisante que j’avais reçu quelques instants auparavant m’avait rappelé ce qu’il advenait lorsque je ne respectais pas ses directives. Je fixais le mouvement de piston que je faisais faire au strapon, c’était la seule chose possible.
Les gémissements de Candice étaient de plus en plus fort et fréquents, il en devenait des râles puissants. Entre deux elle a trouvé le temps de remettre une couche d’humiliation.
— Qu’est-ce que c’est bon le plaisir sexuel ! Heureusement que je le mérite. C’est tellement bon d’être une femme.
Rapidement elle a été au summum de l’excitation. Elle se tordait sous le plaisir, elle avait la bouche ouverte le souffle coupée, je savais qu’elle en rajoutait mais j’imaginais son orgasme, ses capteurs du plaisir devaient être stimulés au-delà des limites habituelles par ce pénis géant en plastique, un état dans lequel je ne pourrais jamais la mettre. En quelque sorte j’étais castré, je ne ressentais plus le plaisir pendant la pénétration. C’était le vide absolu. Je ne sais pas quelle comparaison je pourrais faire, c’était comme regarder quelqu’un manger alors que l’on est affamé. Il faut l’avoir vécu pour comprendre.
J’essayais de penser à autre chose, ce n’était qu’une humiliation de plus, je ne devais pas y accorder d’attention. Plus facile à dire qu’à faire. J’étais obligé de continuer le mouvement de piston que j’avais reçu l’ordre d’accomplir, je devais fixer la pénétration comment pouvais-je penser à autre chose ? J’avais les larmes aux yeux, j’étais poussé aux limites de ma volonté. J’aurais pu m’arracher la queue si j’avais eu la certitude que cela pouvait atténuer ma souffrance. Si j’avais pu violer Candice pour de vrai je l’aurais fait. Ce n’était plus la raison qui parlait mais la bête en moi, celle que Candice voulait justement mater. Le combat était violent et j’avais l’impression d’être une victime collatérale. J’avais envie d’hurler pour apaiser cette frustration dévorante, je devais me ressaisir.
Continuer à imprimer des mouvements d’aller-retour en elle en devenait de plus en plus douloureux alors même que physiquement ce n’était pas possible.
À force de lutter intérieurement je ne faisais plus trop attention à ma tâche. Une erreur grave que j’allais payer plus tard. Candice a pris le dessus, elle devait vraiment vouloir un orgasme et je n’étais pas assez concentré pour être au bon rythme, elle allait se le donner toute seule.
Une fois sur le dos avec elle sur moi je me suis retrouvé à fixer le plafond, comme si j’avais été extérieur à la scène, ne plus être obligé de bouger le bassin pour la pénétrer était un soulagement. J’aurais pu prendre un magazine pour le lire, j’aurais dû, ça m’aurait aidé à penser à autre chose. Elle m’a mis quelques gifles.
— J’ai dit regarde !
Elle n’allait pas me laisser m’en tirer à si bon compte, j’allais devoir souffrir jusqu’à la fin. J’ai remis mon regard vers son sexe.
Les larmes se sont remises à couler, je voulais que ce soit ma queue qui soit à la place du strapon, je voulais son corps tellement fort. Le sexe féminin m’attire en temps normal, à ce moment-là c’était à un point qui défiait l’entendement. Je ne ressentais rien alors que j’étais présent pendant l’acte, c’était en quelque sorte un viol, pas au sens juridique bien sûr. Je n’en pouvais plus d’être passif, je voulais faire quelque chose, ne serait-ce que laper son sexe comme le bon chien que j’étais. À la place je la fixais, impuissant, alors qu’elle prenait du plaisir.
J’avais compris ce qu’elle voulait, que la chasteté devienne dure au point que je la supplie de me libérer, que j’avoue que j’étais à bout. Elle voulait que je craque et que je prouve à quel point j’étais faible. Je me retenais de toutes mes forces, je ne voulais pas lui donner le plaisir de la supplier de me laisser avoir un orgasme. Je ne devais pas m’abaisser à ça ! Je la voyais déjà tirer profit de la situation en négociant je ne sais quoi. Elle m’aurait fait consentir à ce que je n’avais jamais voulu faire en échange d’un orgasme de quelques secondes. Elle pouvait rêver ! Je disais ça sur le moment, quelques minutes plus tard mon discours aurait pu changer radicalement. À ce rythme j’allais la supplier d’accepter un marché en ma défaveur sous peu. Je n’avais jamais été aussi prêt de craquer. Je n’arrivais plus penser à autre chose : orgasme, orgasme, orgasme, plus aucun autre concept n’existait dans ma tête. J’ai désespérément essayé de penser au boulot, à la météo. Impossible. Je continuais de fixer ses mouvements du bassin alors qu’elle faisait des aller-retours de plus en plus rapide sur ce manche géant. Elle haletait, poussant une multitude de petits soupirs, je sentais le point de non-retour arriver. La douleur de ma cage devenait de pire en pire, le contraste me rendait fou.
Elle s’est soudainement figé sur le strapon, la tête en arrière et la bouche grande ouverte pendant que son corps était parcouru d’une grosse secousse. Elle y était, elle défaillait pendant que je ne ressentais rien. Elle est restée immobile alors que son corps était encore agité par quelques soubresauts. Elle était visiblement à la limite de la perte de connaissance. Elle ne simulait peut-être pas après tout, tant mieux pour elle. J’ai vu quelques larmes couler, des larmes de bonheur. Je voulais me retrouver dans cet état, j’étais prêt à tout.
Elle s’est allongé sur le côté, silencieuse, savourant les suites de son orgasme, serrant l’oreiller contre elle. Je n’osais pas bouger ni faire un bruit, tout ce que je voulais c’était penser à autre chose pour que la pression dans ma cage redescende et que les pointes arrêtent de pénétrer ma chair.
Après quelques minutes elle a réouvert les yeux.
— Alors ? Convaincu par ma démonstration ?
Elle s’est accoudé sur mon torse.
— Tu sais que quoi que tu fasses je trouverais toujours un moyen de te faire souffrir davantage ?
J’ai hoché la tête, les larmes sont reparties. J’avais pensé que me faire sodomiser était le comble de l’humiliation, je venais de découvrir qu’être forcé de faire l’amour à ma femme avec strapon pendant que ma vraie queue était en cage était pire. Elle m’a regardé puis a rigolé, je devais faire involontairement des grimaces de douleur.
— Elle est si dure à supporter ta cage ?
— Oui. Je regrette tout ce que j’ai fait et dis.
— Tu regrettes toujours après et pourtant ça ne te dissuade pas de te comporter comme un imbécile.
— Je ne recommencerais plus. Je te le promets.
— Chut, chut, chut. Gardes les excuses pour la fin.
La fin ? Que voulait-elle dire ? Elle a souri devant mon désarrois.
— Si tu crois que j’en ai fini avec toi c’est que tu n’as pas compris la leçon que je voulais que tu comprennes.
Je me suis rendu compte que j’avais recommencé, j’avais pensé avoir touché le fond et elle allait me prouver qu’elle pouvait creuser encore plus profond la tombe de mon plaisir.

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