Discipline domestique 033 – Halloween 2014 – Partie 26 : à la douche ! (2)

Après un petit jeu de tease & denial anal et quelques jets d’eau froide sur le sexe j’avais laissé mon homme sous la douche pour qu’il se lave. En attendant qu’il finisse j’étais allée chercher quelques jouets pour la suite des réjouissances, rien de bien impressionnant, juste de quoi épicer la fin de matinée.

J’ai ouvert nos caisses à jouets sans idée précise sur ce que je cherchais, si ce n’est la thématique CBT, pour le punir par là où il avait péché. À ce qu’il paraît le vrai pouvoir c’est d’avoir le choix, et là il y en avait beaucoup ! De quoi me réjouir en théorie. Restait à trouver la nuance parfaite pour coller au moment, dominer est tout un art.
Après quelques minutes j’ai mis de côté 3 jouets en particulier pour la grande finale.
Le premier candidat était une variante des cages de chasteté, une sorte de cache-sexe ou un string si vous voulez, ayant la particularité de compresser affreusement l’entrejambe de l’heureuse victime. Plus précisément il s’agissait d’un morceau de cuir formant un trapèze maintenu en place par des sangles élastiques reliées à une ceinture ajustable. À l’intérieur la verge était placée vers le bas, collée contre le corps de façon à séparer les deux bourses, des pièces intérieures venant la maintenir en place. Les sangles élastiques devant et derrière (entre les jambes) s’assurant de maintenir le tout sous une pression infernale.
Affectueusement je surnomme ce jouet « l’aplatisseur » et je l’utilise souvent avec mes sissies/maids ; il reste tellement peu de « caractère masculin » apparent que cela se combine bien avec des jeux de féminisation. Par exemple lors d’une après-midi de service en mini-short moulant, ou en sous-vêtements féminins, le soumis sent la pression sur son sexe mais il n’y a plus rien de visible, c’est plat, une sorte de persistance de membre fantôme, ce qui entraine un effet psychologique intense.
Même s’il force le sexe à adopter une position non-naturelle (en tout cas lors d’une tentative d’érection) l’aplatisseur ne n’est pas d’un jouet exigeant en termes de résistance à la souffrance, il est plus énervant que douloureux, donc j’étais un peu à côté du thème. À vrai dire cela m’aurait suffi parce que je ne voulais pas faire une vraie séance S/M mais plutôt donner à mon homme un avertissement ; si sa queue continuait à faire parler d’elle je trouverai un moyen plus radical de la faire taire.
Le deuxième jouet que j’avais mis dans la liste des finalistes était une acquisition récente, une cage de chasteté en plastique aux dimensions habituelles mais avec deux plaques à ressort à côté du gland pour maintenir des électrodes contre la peau, pour de l’électro-torture bien entendu, le tout relié à un boitier d’alimentation dont je possédais la télécommande.
Je ne suis pas tout à fait fan de ce genre de jeu, il ne fait pas assez de bruit donc je n’ai pas l’impression de faire mal – vous savez à quel point l’aspect sonore des jeux est important pour moi – à chaque fois que j’y ai recours j’ai toujours un doute sur la réalité des choses, et si la batterie était presque à plat et que le soumis simulait ou exagérait ? Ironiquement pour avoir essayé sur moi-même avec des pinces je trouve cela atroce, surtout associé à un oeuf vibrant pour alterner douleurs et douceur. Mais je ne suis pas à une contradiction près. Il y a souvent une grosse différence entre « faire mal » et « avoir l’impression de faire mal », et malheureusement cela marche dans les deux sens !
Que ces jeux aient ma préférence ou pas cela ne change rien au fait qu’avec mes soumis réguliers je dois utiliser la totalité de l’éventail des pratiques BDSM ; dans le cas contraire ils risqueraient de s’habituer aux supplices que je leur inflige et ils finiraient par se lasser de ma domination. Lors d’une relation régulière vous élargissez la gamme des jeux ou vous montez en intensité avec les prises de risque que cela engendre.
Parce que j’ai beau râler je reconnais tout de même à l’électro-torture des effets intéressants. Par exemple lorsque mon homme est en train de perdre à ses jeux vidéos et qu’il se met à jurer comme un marin, il me suffit d’une petite pression sur la télécommande et en quelques secondes j’ai un silence religieux dans l’appartement. Le tout sans avoir à élever la voix, ce qui est pratique certains jours puisque j’exerce un métier où je peux être amenée à parler toute la journée, donc il m’arrive d’avoir mal à la gorge le soir et d’enchainer les pastilles contre la toux. Sans oublier le côté conditionnement puisqu’à associer certains comportements à une petite décharge je reprogramme mon homme en profondeur.
Le véritable point qui me posait problème avec ce choix était les trop faibles décharges distribuées par ce boitier en particulier selon le principal intéressé, il avait déjà employé le terme de « désagréable mais pas insupportable » pour les décrire. Ce qui était logique puisque le côté portatif impliquait qu’il fonctionne sur batteries. Du point de vue de mon homme la vraie punition résidait dans le début érection qui suivait et qui se trouvait réprimé par la cage. Il y avait un côté terrible à cet effet, à chaque décharge il savait que quelques secondes plus tard son sexe allait irrémédiablement vouloir grossir avec les douloureuses conséquences que cela entraînerait, pourtant il ne pouvait pas lutter contre, quelle fatalité !
En réaction à ses remarques j’avais essayé une variation consistant à adapter un module de pointes provenant d’une autre cage, il s’agissait d’une copie de CB6000 donc les accessoires étaient compatibles, mais le résultat s’était révélé sévère au-delà de mes prévisions ; nous étions passé d’une punition trop légère à une trop forte. Après seulement quelques heures j’avais pu constater de sacrées marques sur son sexe en le sortant de sa prison.
Il est parfois difficile de trouver le bon milieu entre trop gentil et trop sévère, il m’arrive d’avoir besoin de plusieurs tentatives pour calibrer correctement l’utilisation de mes jouets. C’est comme pour tout, il faut un soumis pour essuyer les plâtres. Mais je vous rassure on trouve toujours des masos volontaires.
Si j’optais pour ce choix la période de jeu serait forcément courte mais intense. En contexte ce n’était pas forcément un bon point. Au contraire le choix numéro un, l’aplatisseur, pouvait durer toute la journée sans que je m’en préoccupe.
Pendant quelques instants je me suis demandée si je n’allais pas enlever les pointes mais ajouter un peu d’anal dans le mélange pour équilibrer. Parce que rien qu’un petit plug avec électrode peut vraiment changer le ressenti d’un jeu. Par exemple après une petite décharge sur le sexe je pouvais enchainer avec une autre anale quelques secondes après, pour varier les plaisirs en quelque sorte. Ou je pouvais jouer avec l’aléatoire, lorsqu’un soumis s’attend à la décharge il en réduit l’effet, si au contraire on active au hasard avant ou arrière cela rajoute une angoisse qui peut être efficace.
Choix difficile.
La troisième option que j’avais mise dans la grande finale était une classique cage de discipline « intégrale ». La plupart des modèles de cage de discipline n’ont qu’un anneau de piquants à la base de la verge pour punir les débuts d’érection, à l’inverse ce modèle en avait sur tout le long mais également dans la boule encadrant le gland pour un maximum d’inconfort ; une vierge de fer miniature pour résumer, le genre de jouet dans lesquels les hommes ne veulent absolument pas avoir d’érection.
Cette option était plus douloureuse en cas d’érection que la cage électrifiée mais, à l’inverse de l’autre qui induisait des débuts d’érections indésirables à cause de ses décharges, il était plus facile pour la victime de se contrôler ; moins de risques mais davantage de conséquences. Comme je vous le disais la panoplie d’une dominatrice est très variée et vous pouvez varier les effets selon les résultats que vous visez.
Il m’a fallu du temps pour décider laquelle des 3 options allait avoir ma préférence. Chacune représentait une facette différente des supplices avec ses avantages et ses inconvénients. Que la charge d’être dominante est lourde !
Lorsque je suis revenue dans la salle de bain mon homme était déjà sorti de la douche. En me voyant arriver il a écarté les mains de son sexe de peur que je me méprenne sur ses intentions ; sous mon empire un homme touchant son sexe, même flasque, peut être condamné pour un délit puisque je considère impoli qu’ils tripotent sans permission ce qui ne leur appartient pas… Et puis cela ne fait que créer des risques supplémentaires ; c’est comme mettre une bouteille d’alcool dans les mains d’un ancien alcoolique, c’est un appel à la faute.
Mais mon homme pouvait se rassurer puisque j’avais bien vu qu’il ne faisait que le sécher en le frottant avec la serviette, rien qui pouvait entrainer mon ire, après tout le ménage et l’entretien de ce qui m’appartient fait partie de ses attributions.
En voyant que je cachais quelque chose dans mon dos il a été intrigué. Ne souhaitant pas faire durer le suspens j’ai posé ce que je tenais sur le plan du meuble de la salle de bain à côté du lavabo. J’avais été « soft », toute proportion gardée, puisque j’avais opté pour « l’aplatisseur ». Pour épicer le jeu j’avais également apporté un boxer rose et un petit rosebud anal de 4cm, pas le modèle pour électro-stimulation, un truc tout simple. Ma bonté me perdra.
Je lui ai demandé en lui désignant « l’aplatisseur » :
— Ça te convient ?
Il a répondu avec un certain humour :
— Oui, c’est parfait, cela va relever mon manque de couille face à l’effort.
Avec le temps il a appris qu’il ne faut pas critiquer mes choix de peur que je ne revienne sur ma décision et que je passe un cran dans l’inconfort si ce n’est la douleur ; il sait que je peux toujours faire pire, je lui ai prouvé à de nombreuses reprises.
Connaissant la procédure il a pris le sèche-cheveux pour ne pas laisser la moindre goutte d’eau entre ses jambes ; il ne faudrait pas causer des problèmes de peau en laissant macérer de l’humidité, la santé des soumis avant tout. Il s’est ensuite dépêché de mettre le dispositif en place et de se positionner pour l’inspection. Après une vérification minutieuse j’ai estimé la tension suffisante. Je me suis donc redressée et j’ai dit avec un air narquois :
— Et voilà ! Ton sexe vient de retrouver sa liberté. Il est enfin libéré du fardeau d’être actif.
J’ai fait 2 pas en arrière pour admirer la scène et, comme mon homme était désireux de montrer sa coopération, il a pris la pose comme un mannequin faisant une présentation de mode. J’ai commencé à rire ce qui l’a motivé à en faire davantage, il s’est mis à donner des coups de bassins façon porno-cheap. Qu’est-ce qu’il avait l’air débile comme ça vous n’avez pas idée, il ne lui manquait plus qu’une moustache et une veste en cuir clouté pour qu’on le prenne pour une caricature de stripteaseur gay.
Je lui ai dit :
— Au lieu de faire le clown va t’habiller.
En continuant sa chorégraphie, il ondulait désormais du bassin en agitant les bras au-dessus de sa tête, il a dit :
— Tu es certaine que tu ne veux pas que je reste comme ça toute la journée ?
J’ai croisé les bras.
— Je ne sais pas, tu as peut-être un conseil à me donner sur la bonne façon de procéder vu que tu es si malin ?
Il s’est arrêté de danser et a dit avec un air penaud :
— Pardon. Le seul conseil que j’ai à te donner c’est de faire uniquement comme tu l’entends sans te soucier de ce que je veux.
— C’est bien le seul conseil que j’accepterai venant de toi !
Je lui ai lancé le boxer rose, il m’a demandé :
— Tu veux que je mette quelque chose de particulier ?
Par réflexe j’ai presque répondu « une robe », ce qui aurait été dans le thème, mais je me suis retenue et à la place j’ai dit :
— Fait moi rêver. Et quand tu auras fini tu aéreras la chambre. Et tu changeras les draps.
J’adore l’odeur des draps propres, ça m’aide à dormir comme un bébé, donc je les lui fais changer toutes les semaines. Certes cela lui fait du travail supplémentaire puisqu’il doit tout repasser mais ce n’est pas comme si c’était mon problème ; surtout que cela me donne l’occasion d’une inspection supplémentaire avec tout ce qui s’ensuit ; s’il y a un pli mal repassé ça barde et pas qu’un peu.
Il a dit en faisant un salut militaire :
— Bien chef.
J’ai hoché la tête en me retenant de rire.
— Et quand tu auras fini tu m’apporteras ton carnet, nous avons du temps libre à supprimer je crois.
Je l’ai laissé tranquille et je suis allée m’installer dans le salon pour finir mon petit déjeuner devant la télé.

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Discipline domestique 032 – Halloween 2014 – Partie 25 : à la douche ! (1)

Après notre petite séance de sport j’avais pris ma douche et c’était désormais au tour de mon homme d’y passer, mais pas avant que nous ayons effectué quelques petits jeux. Je sais bien que j’avais dit que le weekend serait calme mais j’avais une envie subite, et puis de toute façon c’était différent puisque l’initiative venait de moi ; ce qui m’avait énervée précédemment c’était surtout que mon homme me prenne la décision à ma place.

Nous étions dans la salle de bain, il était nu et je le tenais en laisse. Je lui ai dit sèchement :
— Penches-toi en avant, les jambes écartées et les mains sur le rebord de la baignoire.
Il s’est docilement mis en position sans dire un mot, le regard bien droit devant pour ne pas se gâcher la surprise de ce qui allait arriver. Un frisson a parcouru son corps lorsque je me suis mise derrière lui, une main sur le bas du dos et l’autre empoignant ses bourses.
— Voilà donc la cause de tes tourments.
Je les ai soupesées.
— Tu veux que je te venge en leur faisant autant de mal qu’elles t’en font ?
Entre deux inspirations profondes il a dit :
— Je préférerais éviter s’il te plait.
Cela ne lui ressemblait pas, d’habitude il ne ratait pas une occasion de faire une remarque caustique pour m’inciter à être particulièrement sadique avec lui. Il devait vraiment avoir peur de ce que j’aurais pu lui faire à ce moment-là. Il faut dire qu’en général il n’est pas vraiment fan des broyages de bourses et je semblais particulièrement en forme. Savoir différencier les moments où vous pouvez taquiner votre dominante et ceux où il vaut mieux s’abstenir est une qualité nécessaire pour le soumis qui veut durer. En l’espèce me provoquer aurait été un coup à finir avec un humbler ou un étireur de couilles pour de longues heures. Il devait vouloir l’éviter.
— Comme tu veux. Mais si ce n’est pas devant ça sera derrière.
Sans attendre sa réponse je suis allée chercher une cravache à bout effilé, le genre de jouet pour taper dans la raie des fesses, celle que j’avais choisi était composée d’une tige d’une trentaine de centimètres de long se terminant par une double boucle rectangulaire en cuir de 5 par 2.
J’ai légèrement tapé sur ses fesses en disant :
— Ecarte-les.
Toujours penché en avant il a ramené ses mains dans son dos et a écarté de chaque côté ses fesses pour dévoiler en grand son cul. En prenant mon temps j’ai cherché la meilleure position pour le frapper ; l’appréhension du soumis avant le premier impact fait partie de la punition, tout comme l’obligation de garder la position après ; pour paraphraser l’expression ‘le silence avant la punition c’est déjà la punition’.
— 25 coups si tu tiens la position sans râler, beaucoup plus le cas échéant. Clair ?
Il a pris une inspiration.
— Oui. Merci je les aie bien mérités. Il était idiot de penser que je pouvais savoir mieux que toi ce qu’il fallait faire.
Il faisait référence à sa critique sur ma façon de faire alors que je m’amusais à lui passer mon pied sur le visage un peu plus tôt.
— Toujours avec un temps de retard… C’est désespérant.
Sans autre commentaire j’ai enchainé les coups au rythme d’un à peu près toutes les 15 secondes, de quoi rougir et sensibiliser la zone anale sans être trop exigeant pour lui. J’avais tellement hâte de passer à la suite, le « vrai » truc sadique, que j’en étais presque à bâcler mon cravachage et à plusieurs reprises j’ai dû me retenir de frapper pour ne pas aller trop vite.
Une fois la première partie de la sentence appliquée je me suis éloignée sans rien dire et il n’a pas osé tourner la tête pour savoir ce que je manigançais. Le silence était pesant ; mettez-vous un peu à sa place, obligé de s’exposer et de rester immobile pendant que je décidais de son sort. Cela devait être si intense, parfois je suis jalouse de mes soumis.
Le claquement d’un gant en latex a résonné dans la salle de bain, les choses se précisaient.
Je me suis mise derrière lui et, après avoir mis du lubrifiant sur mes majeur et index, je les ai enfoncés lentement dans ses fesses. Une fois bien en lui je les ai écartés en V et je leurs ai fait faire une partie du chemin inverse avant de repartir dans l’autre sens ; au même moment mon pouce glissait lentement entre son anus et ses bourses pour le stimuler à l’extérieur. Après la douleur de la cravache ce traitement devait lui faire un bien fou.
Je lui ai demandé :
— Tu aimes ça ?
Dans un soupir il a répondu :
— Oui.
Je lui ai massé le sphincter avec les deux doigts. Son corps a été parcouru de frissons.
— Ça, c’est ce à quoi ont droit les maris sages. Est-ce que tu rentres dans cette catégorie ?
Il a fait une grimace et a dit :
— Malheureusement je ne crois pas.
— Donc tu vas me supplier d’arrêter.
Je me suis mise à intensifier les caresses.
— Et je te conseille de le faire avant que tu jouisses.
Après ce que je pourrais qualifier de râle d’agonie il s’est résigné à dire :
— S’il te plait chérie tu peux arrêter je ne le mérite pas.
Avec une certaine satisfaction j’ai dit :
— Comme tu voudras.
J’ai retiré mes doigts puis je me suis éloignée en enlevant mes gants. Mon homme a pris de profondes inspirations pour se calmer, la frustration devait être terrible. À n’en pas douter mon petit jeu venait de lui faire mal ; j’étais ravie, qu’il est bon d’être une garce.
Du pied j’ai activé le mécanisme d’ouverture de la poubelle, je tenais les gants du bout des doigts, j’étais prête à les laisser tomber.
— Tu es certain que tu veux que j’arrête ? Pas de regrets ?
Il avait des larmes aux yeux, intérieurement il devait me maudire d’avoir interrompu son plaisir de la sorte.
Comme il ne répondait pas je l’ai relancé :
— Je crois t’avoir posé une question. Si tu veux être mauvais joueur je peux l’être aussi.
Il s’y est repris à plusieurs fois avant de dire :
— Pas de regret tu peux les jeter. Je ne le mérite pas.
Répondre à cette question a semblé être douloureux pour lui et, je ne vais pas le cacher, c’était le but ; je me sentais si puissante.
— Pas si facile de prendre les bonnes décisions n’est-ce pas ? Tu comprends désormais le fardeau d’être à ma place ?
Il a grommelé un truc incompréhensible, j’ai ordonné :
— Redresse-toi.
Il s’est mis face à moi, l’air renfrogné. Je lui ai dit :
— Ce que je viens de te faire était un petit échantillon de ce que tu aurais pu avoir hier. Je le précise parce qu’il me semble que tu n’avais pas bien compris à côté de quoi tu étais passé à cause de ton attitude. Tu sais, la même attitude que tu es en train d’avoir en ce moment. Celle qui va te causer encore une fois les mêmes soucis.
— J’ai compris.
J’ai dit sèchement.
— Tu auras compris lorsque je l’aurais décidé !
J’ai fait quelques pas autour de lui comme un prédateur ayant acculé une proie et savourant sa victoire..
— Au fait qu’est-ce que tu disais ce matin ? Que tu voulais passer un weekend de tease and denial ? Ça fait combien de séquences de frustration un week-end complet ? 40 ? 50 fois ce que tu viens de subir ? Tu te sens la force d’en supporter combien ?
Il a fait une grimace.
— Aucune.
J’ai dit d’un air moqueur :
— Aucune ? Tu ne veux plus que je sois sévère avec toi ?
— Non.
— Pourquoi ?
— Parce que maintenant je me rappelle ce qui se passe quand tu es sévère…
J’ai pris ça comme un compliment, je ne sais pas si s’en était vraiment un.
— Oh ! Et ?
— Si je te propose de me mettre à genoux par la frustration tu vas le faire.
— Aie ! C’est embarrassant parce que malheureusement pour toi il me semble que tu en as déjà fait la demande… Je n’ai plus trop le choix maintenant.
Il avait l’air penaud ; il sentait bien que j’étais en train de bluffer mais qu’il valait mieux pour lui ne pas faire le malin ou je risquais de réellement attiser sa frustration tout le weekend ; et il ne se voyait pas résister plus de 10 fois à un tel traitement. Parfois mes soumis passent très près de la catastrophe.
De mon côté je crois que le terme d’exultation intérieure décrivait bien ce que je ressentais. Je ne suis jamais mieux que lorsque mes soumis n’ont aucune carte en main.
Mon homme a cependant répondu d’une manière assez intelligente en disant :
— Je ne suis qu’un homme, il ne faut pas m’écouter et baser tes décisions sur ce que je dis. Tu es trop intelligente pour t’abaisser à ça…
— Ce que tu es en train de dire c’est que je ne devrais jamais tenir compte de ce que tu dis ?
Je ne vais pas cacher que c’est le fantasme de toute dominante ; mais c’est aussi un truc qui est destiné à rester un fantasme pour la sécurité de tous. Il a hésité avant de dire :
— Tu sais mieux que moi ce dont j’ai besoin. Il serait plus sage de te laisser faire.
J’ai haussé les épaules.
— C’est vrai. Et un jour peut-être que tu prendras conscience de l’étendue de ta bêtise. Tu as une copine qui sait très bien comment te faire du bien, et qui n’hésite pas à le faire si tu lui donnes une raison, et tu ne peux t’empêcher de la provoquer. Parce que je te rappelle que si tu avais fait un truc aussi simple qu’être un soumis modèle pendant toute la semaine je t’aurais fait pleurer de bonheur hier soir ; je peux te le garantir. Mais non, jouer le rebelle était trop important pour toi ! Pourquoi m’as-tu forcé à te punir ? Je ne comprends pas.
Il a baissé la tête, il y avait bien plus de vrai dans mon discours qu’il ne l’aurait voulu. Heureusement pour moi d’ailleurs ! Je n’ennuierais avec des soumis dociles qui feraient systématiquement ce que je leur dis. Cependant j’adore les faire culpabiliser et leur faire croire que tout est leur faute de façon à ce que la honte ne vienne pas de l’extérieur mais de l’intérieur, c’est bien plus intime comme torture.
Il a répondu :
Je vais m’améliorer.
— C’est tout le mal que je te souhaite. En tout cas tant que je ne serai pas satisfaite de ton attitude tu pourras rêver pour avoir la moindre récompense. Tu ne m’auras pas à l’usure je peux te le garantir ; je ne suis pas ce genre de femme réduisant ses attentes avec le temps, c’est même l’inverse.
J’ai repris la cravache en main.
— Et je suis prête à utiliser tous les moyens à ma disposition pour obtenir ce que je souhaite.
Il s’est mordu la lèvre du bas :
— Tu es très … Convaincante… Je crois qu’à partir de maintenant je vais faire tout ce que tu me dis sans discuter.
Je ne compte plus les fois où il a pris cette résolution… Et heureusement pour moi il ne la tient jamais !
— Ça tombe bien j’ai une tonne de choses à te faire faire aujourd’hui. Peut-être même que si tu es sage cela sera suffisant pour que généreusement je t’accorde une petite récompense. Ou pas… Je verrais en fonction des résultats, et de ton attitude, mais ça c’est pas gagné. Je te connais, d’ici 10 minutes tu auras changé d’avis, encore…
— Non, tu as utilisé de bons arguments pour me motiver cela va durer plus longtemps cette fois. Je suis motivé.
J’ai fait une moue sceptique avant de lui demander :
— Et sinon qu’est-ce qui te démange le plus ? Ton sexe ou ton cul ?
Il a hésité.
— Je ne sais pas, je crois que ça se vaut.
J’ai hoché la tête.
— Ok, donc les deux vont passer à l’eau froide, ça sera plus prudent.
J’ai désigné la douche, il a gémi, il semblait penser « quoi encore ? Tu n’as pas fini de me torturer ? J’ai dit que j’allais être obéissant ». À voix haute il a cependant préféré dire :
— Comme madame voudra.
Voir un soumis s’astreindre à faire quelque chose qu’il ne veut pas fait toujours jubiler la sadique en moi. J’aime avoir le pouvoir sur les gens ; parfois cela m’étonne même de voir ce que je suis capable de leur faire faire sur un claquement de doigts. Parce que le vrai pouvoir ne s’obtient pas par la force mais par le respect ; si mes soumis m’obéissent c’est avant tout parce que je représente une autorité légitime à leurs yeux. Il est toujours gratifiant de voir tout ce travail de préparation payer.
À cause de ce regain de satisfaction je n’ai pas pu retenir ma main lorsque mon homme est passé à portée et elle est venu lui claquer ses jolies petites fesses. Il m’a lancé un regard, il semblait hésiter à oser faire un commentaire, sans me démonter j’ai gardé le regard haut, s’il avait besoin que je lui rappelle que ses fesses m’appartenaient et que je pouvais leur faire ce que je voulais il n’avait qu’un mot à dire. Comme le dit le proverbe américain « fake it until you make it ! », vos certitudes peuvent faire accepter aux autres bien des choses. Mon homme a tourné la tête sans rien dire, il était encore trop tôt pour rompre sa promesse. Dommage. Ou tant mieux pour lui.
Il s’est dépêché de se mettre en place et a demandé :
— Tu veux contrôler le pommeau de douche ?
— Bien entendu ! Si j’ai envie que le travail soit bien fait quel autre choix ai-je ?
Il a plaisanté :
— Surement pas de me laisser faire tu as raison. Donner des responsabilités à un mâle c’est l’assurance d’être déçu…
Il me l’a tendu et s’est mis face à moi dans sa position d’attente habituelle, mains sur la tête et jambes écartées. J’ai mis le mitigeur sur froid. En réalité c’était davantage sur tiède, je n’allais pas le torturer à l’eau glacée non plus, je veux l’inconfort pas lui faire du mal. J’ai donc ajusté la température en faisant couler de l’eau à côté de ses pieds, assez loin pour qu’il n’y ait que des éclaboussures mais assez pour lui donner un aperçu de l’enfer qui l’attendait. Une fois satisfaite j’ai dit :
— Voyons un peu l’état de ton modèle réduit.
C’est un des nombreux surnoms de son sexe, je sais faire preuve de beaucoup d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver des noms ridicules.
J’ai attrapé son gland entre 2 doigts et je l’ai secoué.
— Il a l’air encore bien enflé. Mon pauvre, ça doit être infernal pour toi de sentir cette brulure. Je te plaindrais presque.
J’ai agité le pommeau de douche avec un sourire narquois et j’ai rajouté :
— Heureusement que je suis là pour jouer au pompier.
Il a eu un rictus et a hésité avant de répondre. J’avais anticipé que ses bonnes résolutions ne tiendraient pas 10 minutes mais 5 semblaient plus réalistes, son état d’excitation était vraiment catastrophique.
Il a fini par dire :
— Comme si tu avais besoin d’une excuse… Je sais à quel point tu fantasmes de jouer avec la grosse lance des pompiers…
Sitôt sa phrase finie il a fermé les yeux en se contractant, il se doutait bien que sa réplique allait avoir des conséquences, ce qui n’a pas raté puisque j’ai longuement aspergé son sexe d’eau pendant qu’il se tortillait sous l’inconfort. Il a lutté pour ne pas abandonner sa position mais il avait du mal à ignorer ce qui était en train de lui arriver. Souvent vos soumis comprennent le potentiel d’une situation et vous donne une bonne raison de le faire sans culpabiliser ; chercher le bâton est aussi le job du soumis.
J’ai coupé l’eau.
— Tu regrettes ce que tu viens de dire ?
Il s’est mordu les lèvres pour retenir un sourire, il ne regrettait rien bien au contraire.
Comme il mettait trop de temps pour répondre j’ai dit :
— Comme tu veux… Tu n’es pas croyable. Préférer la provocation immédiate au plaisir à long terme.
J’ai rouvert l’eau et j’ai légèrement fait baisser la température. Après quelques secondes il s’est mis à crier :
— Je regrette, pardon !
— Qu’est-ce que tu regrettes ?
— Mon attitude.
— Pourquoi ?
— Parce qu’on ne doit pas manquer de respect à sa dominante.
J’ai à nouveau coupé l’eau.
— Calmé ?
En claquant des dents il a dit :
— Oui. Il n’y a plus rien de chaud chez moi maintenant. J’ai compris ma place. Je suis calme.
— J’espère bien.
Je lui ai tendu le pommeau de douche.
— Lave-toi.
— Merci. J’ai droit à l’eau chaude ?
— Oui.
— Merci.
Comme je vous le disais précédemment son régime de vie n’est pas trop dur tant qu’il me demande la permission pour tout, c’est devenu un réflexe.
Et ne croyez pas que j’en avais fini avec lui, bien au contraire j’avais encore beaucoup d’idées pour lui pourrir la vie, mais chaque chose en son temps, et pour l’instant j’allais le laisser se laver.

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