confession #5 : être soumise, mise au point sur mes fantasmes

Hello 🙂

Je sais que pour certains il est dur m’imaginer supporter tout ça mais vous n’êtes pas obligés de lire cette série. Cette expérience n’a pas été négative pour moi, elle m’a aidé à me construire, à m’endurcir. Découvrir que quelque chose n’est pas fait pour nous est une progression pas une erreur.
Quand je fesse un soumis et qu’il pleurniche je ne me laisse pas attendrir, je sais exactement ce que ça fait. Il peut toujours essayer de surjouer la douleur je ne suis pas née de la dernière pluie.
Et puis j’aime bien recevoir les fessées, par contre je préfère les contrôler même lorsque je les reçois. Quand je fais des bêtises je trouve juste d’être punie « discipline bien ordonnée commence par soi-même ». Je ne suis vraiment pas faite pour avoir un maitre ou une maitresse, je n’ai rien contre les jeux mais pas de possession. Quand je veux une punition j’aime la recevoir, ce qui m’hérisse c’est accourir sur un claquement de doigt parce que mon dominant le veut.
Cette histoire vaut aussi d’être lue pour la méthode de dressage des soumises qui n’est pas mauvaise.
Bref.
J’ai passé du temps à copier mes lignes, je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point c’est long d’en faire 300. C’est une forme de conditionnement, la phrase se grave dans la tête et s’associe au plaisir de la chaleur qui se dissipe dans les fesses. Il y a une part de soulagement à agir sans penser, c’est très relaxant de mettre le cerveau en pause. Il faut dire que j’ai tendance à toujours tout analyser. J’ai souvent du mal à m’endormir le soir, je n’arrête pas de songer à telle ou telle chose ce qui me garde en alerte. Ce n’est pas rare qu’il me faille 1 ou 2 heures pour m’endormir.
J’avais mal au poignet et aux orteils, j’avais passé tellement de temps sur la pointe des pieds, une bonne leçon pour se rappeler qu’une soumise porte des talons je dois le reconnaitre. Quand j’ai eu fini mes lignes il m’a faite venir près de lui.
— Nue, immobile, silencieuse. Voilà un comportement qui sied davantage à une jeune femme.
Je me mordais les lèvres pour ne pas répliquer, je n’arrêtais pas de me répéter « pense à la peau de tes fesses, ne lui inflige pas une autre tannée aussi rapidement ». C’était excitant d’être mise sur la ligne d’un interdit et d’avoir envie de la franchir sachant ce que cela me couterait.
— Tu vois il suffit d’un homme qui te prend en main pour te faire faire des miracles. Montre-moi ton corps.
Ma pudeur s’était envolée, je ne pensais même plus à la honte de me dévoiler, je n’avais qu’une chose en tête, la correction que je recevrais pour ne pas obéir. Je suis une très mauvaise soumise, je pense en permanence à désobéir et seul le souvenir frais d’une correction me tient en place. Pour résumer ce qui me plait dans la soumission ce sont les conséquences d’une désobéissance pas … obéir … 🙂
— Tu n’es pas mieux en acceptant ta vraie nature ?
J’ai hésité sur la réponse à apporter ce qui ne lui a pas plu.
— Si tu n’es pas convaincue je peux recommencer à argumenter si tu préfères
J’ai baissé la tête de honte, je ne pouvais pas m’empêcher de jouer avec le feu, je m’en voulais de prendre autant de risques, j’allais me ramasser une raclée et je ne l’aurais pas volée.
— Non monsieur merci j’ai compris.
Il a soupiré, je sentais qu’il hésitait à me punir pour mon attitude, j’étais sur le fil du rasoir.
— Peu importe. Il va falloir que nous revenions sur certaines phrases de ta demande.
Il a attrapé quelques feuilles.
— Alors comme ça tu te crois permis de refuser le sexe aux hommes, et tu ne veux pas être attachée non plus. Tu renies ta nature d’objet sexuel ?
— Ce n’est pas ça monsieur
— C’est trop honteux ? Trop dangereux ?
— Un peu. La pénétration est trop intime pour être partagée avec n’importe qui, et j’ai peur de tomber sur des gens qui veulent un coup facile sans se soucier de ce que je veux.
— Je comprends, tu veux faire en sorte de faire fuir les personnes pas vraiment BDSM, c’est sage.
— Merci monsieur.
— Est-ce que tu trouves que je te fesse bien ?
Je me suis mordue les lèvres en rougissant.
— Oui monsieur.
— Donc je ne tombe pas dans la catégorie des gens qui veulent un coup facile ?
Je me suis remise en alerte, il s’approchait de la ligne à partir de laquelle je n’étais plus soumise. En un sens cela m’aurait rassuré d’avoir une excuse pour reprendre le contrôle de la situation.
— Non monsieur. Mais je ne veux pas.
Entendons-nous bien, si la discussion était loin d’être anodine, il n’était pas en train de vouloir me forcer à faire des choses contre mon gré, il me forçait à me poser des questions sur ce que je voulais, c’est un très bon réflexe face à un débutant. À vrai dire même face à des personnes expérimentées il faut mettre les choses au clair, les soumis n’utilisent pas forcément les bons mots pour décrire ce qu’ils aiment. Une fessée sévère n’a pas le même sens selon les personnes il faut prendre des précautions pour éviter les déconvenues. Avoir cette conversation après « m’avoir calmée » était une bonne idée, j’étais impatiente d’avoir ce premier contact et m’avoir satisfaite me mettait dans un état plus apaisé plus propice à ce genre de discussion. S’il avait voulu me manipuler il m’aurait fait accepter des choses au milieu de la fessée, au moment où j’avais été obnubilée par la montée en intensité. Il n’avait pas voulu tirer avantage de la situation et avait attendu.
Je n’ai pas souvent cette décence avec mes soumis je dois le reconnaitre. Je ne dépasse jamais de trop, simplement j’ai des envies et s’ils ne sont pas capables de les combler ils savent où est la sortie. Attention, je ne propose jamais quelque chose de nouveau à un soumis entravé, il a réellement la possibilité de partir en disant non, simplement il pourra dire adieu à ce qu’il cherchait. Mon plaisir avant le leur. Il faut dire que les soumis ont tendance à me donner carte blanche.
— D’accord, j’accepte de te laisser ce privilège mais à une condition. Que tu m’en donnes la raison.
Je ne le voulais pas ça c’était certain, pourquoi était une bonne question, je n’en avais pas la moindre idée.
— Parce que je préfère la douleur ?
Il a souri.
— Ce que je pense c’est que tu as peur du plaisir. Tu crains qu’il te fasse tourner la tête au point de te laisser dégrader au-delà de ce que tu estimes normal. Le plaisir te fait perdre le contrôle de tes actions, tu ne veux pas lâcher prise.
Il avait visé juste, je ne l’avais jamais formulé de la sorte mais il avait raison, j’ai une forme de rejet du plaisir, ou plutôt je le bride. Je le perçois comme une faiblesse, un état de fragilité qui fait faire des âneries. Une très bonne prise de conscience d’ailleurs, après ça j’ai essayé d’autres formes de jeu de chambre, notamment en attachant mes partenaires pour me donner la certitude qu’ils ne seraient pas un danger lorsque je serais vulnérable lors de l’extase. Cela me permet de me relâcher davantage. Depuis j’ai des orgasmes bien plus fréquents et intenses. Je ne sais pas d’où ça vient, je n’ai jamais été agressée ce n’est pas issu d’un traumatisme. Pour résumer je prends le plaisir on ne m’en donne pas. Face à cette révélation j’étais devenue pensive.
— Je me trompe jeune fille ?
— Non monsieur.
— Tu crois que tu es la première soumise à passer dans mes mains ? Respecte un peu la sagesse de ton maitre. Tu sais ce qui arrive aux gamines arrogantes qui pensent qu’elles valent quelque chose ? Demande à ton cul il doit s’en souvenir.
Pour ça oui, mon cul s’en souvenait. Encore un coup dans le mille, il m’a rendu honteuse, depuis le début je ne le respectais pas vraiment, il était utile à mon fantasme c’était tout. Pourtant je devais me rendre à l’évidence, il était le professeur et j’étais l’élève. Je devais perdre mon arrogance et devenir humble, un très gros défi vu ma personnalité
— De toute façon tu n’as pas le choix. Si tu ne veux pas me respecter volontairement je te dresserais comme il faut. Par le fouet si nécessaire. C’est pourtant un instrument d’homme, tu as la peau si fragile que la leçon serait mémorable tu peux me croire. J’en viendrais à ces extrémités si tu n’es pas sage.
Je n’ai jamais été fan du fouet, je préfère un contact plus proche entre les partenaires. Ce n’est pas un instrument précis même si visuellement il en impose. Il a continué
— Si tu ne veux pas de sexe parce que tu veux rester chaste jusqu’au mariage et te donner à un seul homme de toute ta vie il n’y a pas de problème. Si tu veux refuser la pénétration pour ne pas tomber enceinte ou par peur des maladies je comprends. Si tu ne veux pas de pénétration parce que tu as un traumatisme quelconque pas de problème. Par contre si tu refuses que je me glisse entre tes cuisses par peur de perdre le contrôle il va falloir que tu te rendes aux évidences, il y a un problème. La soumission implique de perdre le contrôle. C’est aussi terrifiant que nécessaire. Même chose pour les entraves, il faudra que tu les acceptes à un moment. Cela pourra être progressif si tu le désires.
J’étais prêtre à me mettre à genoux pour le supplier de me battre plutôt que de me faire perdre le contrôle. Il avait cependant raison, une soumise doit apprendre à lâcher prise pour prouver qu’elle a confiance en son dominant.
— Penses-y. Il viendra un jour où tu devras te laisser aller pour savoir ce que « se donner » veut dire. Si tu as des fantasmes de soumission tu devras sauter le pas à un moment où à un autre. Tu veux devenir une bonne soumise ?
— Je ne sais pas.
— Je le respecte. Tu veux découvrir petit à petit c’est tout à ton honneur, simplement il faudra que tu fasses un choix au final. S’il y a bien une chose que je n’aime pas ce sont les gens qui font les choses à moitié. Si tu veux être soumise donne-toi à fond. Prend le temps d’avoir confiance en ton partenaire, même si ce n’est pas moi. Trouve quelqu’un en qui tu as confiance et lâches toi. Ça sera le seul moyen.
Le bilan c’est que la perspective de me laisser totalement sous le contrôle d’un autre n’était pas à l’ordre du jour, je cherchais encore ce que j’étais. Je ne me voyais pour autant pas encore en dominatrice, pour moi elles n’existaient que pour satisfaire les fantasmes des hommes. J’en avais l’image que l’on en voit sur internet, des prostituées en petite tenue qui se conforme à ce que les hommes attendent d’elles. J’avais vu des vidéos et presque à chaque fois le soumis finissait pas faire l’amour à sa maitresse, voir carrément en prenant le dessus. Je ne voulais pas devenir une femme battant les hommes pour qu’il la saute ! C’est insultant. Je suis sortie de mon silence.
— Je veux avoir mal.
— D’accord. Donc tant que c’est pas du sexe classique, qui pourrait avoir lieu entres vanilles c’est autorisé ?
J’ai essayé de tourner l’idée dans tous les sens pour voir s’il y avait un piège quelque part
— Oui, c’est ça.
Il a souri.
— Donc en fait ce que tu ne veux pas c’est me donner du plaisir ? Tu veux que je te batte sans rien en retirer d’agréable.
J’ai rougi.
— Non.
— Parce que dresser des pestes dans ton genre devrait être récompensé tu ne penses pas ? Ça motiverait à frapper plus fort.
À vrai dire à l’époque ce qui m’intéressait c’était mon propre intérêt, je me moquais éperdument de l’autre et de ce qu’il pouvait vouloir.
— D’ailleurs tu sais ce que moi je veux ?
J’ai tenté de répondre.
— Me fesser.
— Ce n’est pas désagréable en effet, mais encore ?
— Me soumettre ?
— Oui, je veux disposer de toi. Comment veut-tu que j’ai cette sensation si tu m’interdis des choses ?
J’avais envie de lui répondre « c’est à prendre ou à laisser ». Il s’est levé.
— Attends ici.
Il est revenu avec une sorte de boucle en corde.
— Ceci est un lien élastique, un peu comme ce que vous mettez dans les cheveux. Je vais te lier les poignets dans le dos. Comme c’est élastique il suffira que tu forces un peu pour te l’enlever toute seule. Tu auras la sensation d’être entravée sans l’être vraiment. C’est un bon compromis qu’est-ce que tu en penses ? Tu pourras t’habituer progressivement à la sensation et moi j’aurais l’impression que tu es vulnérable.
J’ai hésité. J’avais peur de perdre en indépendance et en même temps j’avais conscience que ce n’était qu’un effort minime qui lui plairait. Le bdsm c’est aussi à double sens, il avait raison je devais expérimenter pour trouver un compromis. J’ai bien aimé la notion de progression dans les pratiques. Je me suis laissée faire. J’étais tendue et je luttais pour ne pas me rebeller. Mes mains étaient douloureuses, non pas que les liens empêchaient le sang de circuler, simplement elles n’aimaient pas rester immobile. Un peu comme si mon corps me disait que j’avais la main sur une plaque chauffante et qu’il fallait que je la bouge. Je suis un peu claustrophobe, j’aurais pu taper des poings sur les murs pour me soulager. Il a repris calmement.
— Vas-y, essayes de les enlever.
Je n’ai pas eu à beaucoup forcer pour dégager mon poignet, c’était tellement apaisant. Je n’avais été entravée que quelques instants et pourtant je savourais ma liberté retrouvée.
— C’est agréable ?
— Oui
— Tu penses que ça sera une récompense suffisante pour bien te comporter ?
J’ai compris où il voulait en venir, me contraindre et me faire miroiter la liberté. C’est comme la satisfaction après avoir souffert en faisant du sport. Il m’a remis les liens.
— Je vais rajouter un enjeu. Ça serait trop simple que tu puisses les enlever à loisir tu ne trouves pas ?
— Oui.
— Si je t’attrape sans ça sera la fessée direct tu es ok ?
— D’accord.
J’ai pensé que pour le coup ça allait me motiver à les enlever, pas sur le moment bien entendu j’avais encore la sensation de chaleur de la précédente. J’allais me laisser encore quelques minutes avant de renouveler l’expérience, cela me tentait bien surtout si je décidais du point de départ.
— Tu vois il y a toujours des positions médianes qui satisfont les deux. Revenons à ton sexe.
Il a réfléchi un instant.
— Les organes génitaux d’une femme sont très sensibles et offrent des possibilités de torture plutôt démoniaques tu es d’accord ?
— Oui.
— Donc ton « pas de sexe » ne veut pas dire pas de contact avec ton sexe ? Tu acceptes que je te torture les lèvres ?
Il continuait son interrogatoire en me faisant préciser mes envies, encore une fois ce n’était pas anodin, il y avait des questions que je ne m’étais jamais posées. Avant que j’ai eu le temps de répondre il a ajouté.
— Ça ne te tente pas de les punir pour mouiller à chaque fois que tu as mal ? Elles méritent de souffrir tu n’es pas d’accord ?
Il avait trouvé le bon argument pour me donner envie d’essayer. L’idée de me punir pour prendre du plaisir à être soumise à la discipline n’était pas nouvelle pour moi. Je n’avais jamais réussi à aller bien loin, question de sensibilité.
— Je ne veux pas de plaisir, pour le reste c’est libre tant que je ne suis pas blessée.
— Tu sais que le plaisir est une forme de torture ?
J’ai froncé les sourcils. Le concept même que le plaisir puisse être douloureux était incompatible avec ma propre définition.
— Comment ça ?
— Le corps vit très mal d’être interrompu pendant l’acte. Quand il s’approche de l’orgasme il veut aller jusqu’au bout sinon il envoie un signal de déplaisir au cerveau. C’est une forme de frustration très intense qui fait facilement pleurer même la plus endurcie des soumises. Sans parler des contrastes. Commencer à caresser puis s’arrêter pour faire mal est infernal. C’est comme les mélanges chaud/froid. J’ai déjà vu des soumises pleurer comme jamais après quelques minutes. Juste 5 cycles de caresses et cravache et elles étaient à bout.
C’était quelque chose auquel je n’avais jamais pensé.
— Je ne sais pas.
Il a marqué un temps.
— Pour résumer. Petit jeu de question-réponse. Tu ne seras pas punie pour tes positions. Sens-toi libre de répondre selon ton envie. Déjà, j’ai bien compris que fellation et cuni c’était non.
J’ai confirmé d’un hochement de tête.
— Les coups sur le sexe, pinces cire ?
J’ai répondu sûre de moi.
— Oui.
Je m’étais montrée déterminée alors même que je craignais la réaction que je pourrais avoir à être punie sur des zones aussi sensibles. Je le dis souvent, il ne faut pas faire confiance aux déclarations des soumis concernant leurs limites. Il faut toujours y faire attention pendant les jeux.
— Si j’ai envie de te mettre des choses dans le vagin ? Dans un but punitif.
J’ai fait une grimace.
— Je ne sais pas trop.
— Je vais prendre ça pour un « non ». Ce n’est pas un problème si tu préfères les coups aux caresses tu vas être servie.
J’ai rigolé avec lui. Présenté de cette façon je me sentais idiote de réagir comme ça. Qui préfère la douleur au plaisir ? Il a continué son inventaire.
— Si tu as peur du côté sexuel nous pourrions commencer par tes seins. Qu’est-ce que tu en penses ?
Cela me semblait un compromis acceptable. À y repenser c’était probablement son plan depuis le début, en tout cas c’est comme ça que j’aurais fait.
— Pourquoi pas.
— Regardes-les. Quelle paire de sein arrogante. Ils méritent une leçon tu ne penses pas ? Tu connais la torture des seins ?
— Non monsieur.
C’était un mensonge, les auto-punitions sont plus simples sur les seins que sur les fesses et je m’étais déjà infligée quelques douleurs. Je n’étais pas fière de mentir à mon dominant. Je devais avoir peur de son expérience. Je ne craignais pas tant qu’il me fasse mal mais plutôt qu’il arrive à le faire à un point où je deviendrais réceptive à son éducation. Vu l’effet sur mon comportement d’une simple de ses fessées je le savais tout à fait capable de me faire perdre mon arrogance.

Confession #4 : ça chauffe … et pas qu’un peu !

 

conf2Hello 🙂

Voici le post du week-end, je l’envoie assez tôt puisque je pars me changer les idées ailleurs 😀
Je n’arrête pas de sautiller, il n’y a pas 5 minutes j’étais en train de sauter en hurlant sur mon lit, j’ai besoin de me défouler et j’ai des idées sur comment faire ! ! ^_^

Cette fois-ci place à ma deuxième expérience en tant que soumise. Si je suis un peu longue pour arriver à ma phase femdom c’est qu’il y a une raison faites-moi confiance j’ai une vue d’ensemble. Il y a une progression dans ma construction et certaines leçons apprises en tant que soumise ont eu des répercussions en tant que dom (et je ne dis pas que mon chemin est un exemple, c’est un témoignage pas un ouvrage de théorie générale). Et puis difficile de vraiment dissocier les 2, ce sont deux aspects d’une même personnalité.
Tant que j’en suis aux avertissements il va y avoir un discours plutôt macho cette fois-ci, ne montez pas sur vos grands chevaux cela fait partie du rôle, je fais bien la même chose avec les hommes.

Si vous voulez reprendre mes confessions depuis le début la première partie est ici.

J’étais donc restée sur ma faim avec mon premier test en réel, je n’avais eu rien d’autre qu’un aperçu de ce que cela pouvait donner comme sensation et cela me frustrait. J’avais aimé ce début et il m’en fallait plus, j’étais une sorte de droguée en manque, il me fallait ma dose. C’était un vrai comportement de gamine capricieuse, il me fallait ma fessée tout de suite ou je piquais une crise ! Pour le coup je méritais bien une déculottée pour me calmer.
Cette impatience s’est ressentie dans ma seconde annonce qui a été bien plus agressive que la première, je ne pouvais pas masquer ma nervosité. La seule constante entre les deux a été le flot de réponses stupides qu’elles ont engendrées, je ne reviendrais pas sur cet aspect. Parmi les réponses correctes mon choix s’est porté sur quelqu’un de plus expérimenté, je n’allais pas faire les mêmes erreurs deux fois d’affilé.
Le jour du rendez-vous j’ai continué sur ma lancée en mettant un jeans pour ne pas paraître trop sexy, c’était une bonne idée. J’étais bien moins angoissée et pire moins excitée, je me préparais déjà à être déçue une nouvelle fois.
Quand je suis arrivée au jardin public il m’attendait tranquillement en lisant un livre. Je lui ai dit bonjour. Sans me regarder il m’a fait signe de l’index d’attendre, il devait vouloir finir son chapitre. J’ai trouvé cette réaction très impolie, elle m’a même vexée. J’étais prête à tourner les talons et lui dire d’aller se faire voir. Pour qui il se prenait ? Quand il a finalement posé son livre il a croisé les bras et m’a regardé de haut en bas.
— Rappelles moi tu es un homme ou une femme ?
J’ai répondu plein de dédain.
— Une femme.
Mon ton semblait dire « si tu ne le vois pas c’est que tu es un abruti ». J’étais passablement remontée et je me précipitais la tête la première dans le conflit. Je reconnais que je faisais preuve d’une arrogance très peu à propos pour une soumise. C’était involontaire, l’expression d’une certaine frustration. J’avais bien sûr des raisons de réagir de cette façon, il me manquait de respect, il ne me traitait pas comme son égale et j’étais légitimement offensée. C’était une lutte de pouvoir et je ne voulais pas me laisser marcher sur les pieds, c’était un réflexe. Il a pointé mon jeans de l’index.
— C’est une nouvelle forme de jupe ? Les femmes ne sont bonnes qu’à être belle et toi tu n’en es même pas capable ?
Il m’avait pris de court, je marmonnais dans ma tête « c’est moi qui décide comment je m’habille. Si je veux je peux me faire belle je le fais », en un mot j’étais humiliée et prise en défaut. J’avais un air contrarié, c’était vrai que je n’avais fait aucun effort et je m’en sentais coupable. Je lui en voulais pour avoir appuyé là où ça pouvait faire mal. J’avais fait une erreur et ce n’était pas grave, j’étais une débutante il aurait pu être tolérant, les attaques vestimentaires c’était petit. J’étais prête à bouder.
J’ai bredouillé.
— Je savais pas.
— Ce n’est pourtant pas compliqué. Même toi tu devrais comprendre. Tu appartiens au sexe faible tu dois porter les vêtements qui vont avec et pas tenter de te travestir en homme. Tu n’as pas les qualités requises.
J’étais prête à laisser passer la première attaque mais il continuait. Je lui ai répondu sèchement.
— Je ne me travestis pas !
J’avais à peine finie ma phrase que je me ramassais une tarte, et pas une petite, je n’ai pas réagi à cause de la surprise. J’avais la joue en feu, la bouche sèche et le coeur qui battait fortement dans mon torse
— Il va y avoir du travail pour te discipliner. Tu n’acceptes même pas la faiblesse de ton sexe. Tu es en plein déni.
Cette fois-ci c’était décidé je boudais. Il a continué.
— Tu n’aimes pas ça ? Ici c’est moi qui décide ce que tu aimes ! Tu crois qu’une salope a son mot à dire ? Je vais te dresser et à la dure !
Le mot « dresser » ma fait frissonner toute la colonne vertébrale, le choix des mots est important dans mes fantasmes. Je ne disais plus rien, j’observais comment les choses allaient évoluer. J’étais la petite fille face à son père alors qu’il prend la grosse voix. J’étais instinctivement sage comme une image.
Il m’a fait signe de tourner sur moi-même. J’ai obtempéré sans résister.
— Pas de talons non plus ?
Je baissais la tête, je semblais dire « pardon, je ne recommencerais plus ».
— Mets-toi sur les pointes et restes-y.
Il était ferme dès le départ et me faisait craindre une seconde gifle. Je n’osais même plus penser.
— Plus haut. Les mains dans le dos. Je te conseille d’apprendre à aimer cette position tu vas y passer du temps. Tu as envie d’être éduquée fermement ?
J’ai répondu d’une petite voix.
— Oui monsieur.
Il a rigolé.
— Tu ne fais plus la fière tout d’un coup, ça va te faire du bien. Désormais tu vas t’habituer à porter des talons. Ils sont douloureux et c’est bien, une femme doit avoir mal pour lui rappeler son infériorité.
Il a continué en modérant son discours.
— Ne le prends pas trop à coeur. Ce n’est pas que ta faute. C’est cette satané libération sexuelle. Ils t’ont mis des mauvaises idées dans la tête. Une femme devrait toujours rester sous l’autorité d’un homme. On voit le résultat quand vous tentez de prendre des décisions. Si ça ne tenait qu’à moi vous resteriez des mineures toute votre vie.
C’était des âneries et pourtant je ne disais rien, j’étais passablement excitée par la situation, par sa voix grave, il avait de la prestance, il était sûr de lui. Il n’y avait pas une once d’hésitation quand il parlait, les ordres étaient secs. C’était une sorte d’aura qui me neutralisait. Je me sentais toute petite face à lui, je serrais les cuisses pour les frotter discrètement l’une contre l’autre. Il ne me tenait pas qu’à la menace d’une punition, ce qu’il me proposait incluait du plaisir d’être soumise. J’avais envie de l’écouter, de me laisser faire. Il m’avait immédiatement mis dans le bain en ne laissant rien passer.
— Je t’écoute. Acceptes que tu es du sexe inférieur et dis que tu n’es qu’un fardeau qui a besoin d’un dressage sévère.
J’étais dans un état second, j’obéissais non pas parce que j’étais d’accord avec sa vision mais parce qu’il semblait savoir ce qu’il faisait, s’il avait d’autant d’expérience dans ses châtiments ils allaient être délicieux, je le sentais. Je pouvais jouer le jeu qu’il voulait pour y accéder.
— Je suis du sexe faible et j’ai besoin d’un dressage sévère. S’il vous plait éduquez-moi sévèrement monsieur.
Il me tenait en respect, je n’en pouvais plus d’attendre la suite.
— Tu connais la raison d’être d’une femme.
— Non monsieur.
— La raison d’être d’une femme se trouve entre ses jambes. Elle doit toujours être en capacité de s’offrir.
L’effet de la gifle commençait à se dissiper, j’ai osé dire.
— Je ne veux pas de sexe.
Il a tenté de se montrer diplomate mais je voyais bien qu’il avait été fâché que je réponde.
— Et il n’y en aura pas ! Ça ne t’exonère pas d’avoir un comportement conforme à ton sexe ! Il va falloir que tu apprennes à écarter les cuisses. Tu dois paraitre baisable à tout instant. Je vais y veiller à partir de maintenant.
— Bien monsieur.
Je n’aimais pas la perspective d’être un objet sexuel, de l’être vraiment, par contre qu’est-ce que c’était excitant de l’imaginer !
— Tu as beaucoup à apprendre sur comment te comporter.
Il m’a tourné par les hanches pour me changer de direction et me faire avancer. J’ai marché sans rien dire, toujours sur la pointe des pieds, j’étais attentive. Il m’a amené vers un bar, il s’est installé dans un coin reculé de la salle.
— Vas aux toilettes et retires ta culotte.
— Oui monsieur.
Je n’ai pas demandé mon reste. Une fois seule j’ai pu reprendre mon souffle. J’ai rigolé et laissant couler une larme sous l’émotion. Le stress que je n’avais pas ressenti en venant était en train de monter. Il était encore trop tôt pour dire si j’aimais ça, c’était au minimum une expérience intense. Trêve de rêveries il fallait que j’obéisse. J’ai déboutonné mon jeans, je l’ai fait glisser accompagné de ma culotte jusqu’aux chevilles. Me déshabiller dans « un lien presque public » était excitant. J’avais l’entrejambe qui me démangeait, si seulement j’avais eu un peu de temps pour me satisfaire.
J’ai hâté le pas pour revenir vers lui, je voulais bien me conduire et ne plus me montrer négligente. Je me suis assise en face de lui en souriant. Il m’a regardé froidement.
— Je t’ai donné la permission ?
Je me suis redressée comme un ressort.
— Non monsieur pardon.
Je n’avais qu’une envie c’était le supplier de me dire quoi faire pour avoir un comportement qui le satisferait. J’avais trouvé une personne avec qui je voulais rester et j’avais peur de le perdre en étant trop cruche. J’étais sincère en disant que je voulais être éduquée.
— Depuis quand une femme a le droit de prendre ses propres décisions ?
J’ai répondu toute penaude.
— Je ne sais pas monsieur.
— Tu trouves normal qu’une femme puisse prendre des décisions ?
— Non.
— Pourquoi ?
J’avais bien appris ma leçon.
— Parce que nous sommes le sexe faible.
— Tu vois quand tu veux t’en donner la peine tu sais dire des choses un peu moins connes.
J’ai souri, c’était idiot comme compliment et pourtant j’étais fière d’avoir donné la bonne réponse.
— Merci monsieur.
— Tu sais ce qu’il arrive aux femmes qui passent leur temps assises ?
J’ai répondu en rougissant.
— Elles se font fesser.
Il a rigolé.
— Non ça c’est le traitement pour les dissuader de le faire. Les femmes qui restent assises grossissent. Est-ce que c’est bien pour une femme de ne pas avoir la ligne ?
— Non monsieur.
— Alors tu vas rester debout en toute circonstance si tu n’as pas ma permission c’est clair ? Ça affermira ton postérieur.
— D’accord.
— Les fesses fermes ça se travaille et votre paresse naturelle n’aide pas. Si vous n’avez pas un homme derrière pour vous tanner la peau vous ne savez pas trouver la motivation nécessaire pour rester jolies. C’est triste.
— Je vais faire des efforts je vous le promets.
— Non. Ne t’inquiètes pas. Ce n’est pas ta faute. C’est l’homme dont tu dépends qui doit prendre ses responsabilités. Si tes fesses ne sont pas douloureuses tu vas oublier que tu ne dois pas t’asseoir. Ce n’est pas ta faute, si on ne te parle pas dans le seul langage que tu comprends on ne peut pas exiger de toi que tu fasses des choses bien.
Il était rien de moins qu’en train de me promettre que tant que je serais en sa présence mes fesses seraient rouges, une perspective très excitante.
— Poses ta culotte sur la table.
J’ai écarquillé les yeux, je ne pouvais pas le faire tout le monde allait la voir, c’était honteux.
— Si dans 10 sec ta culotte n’est pas sur la table je te fesse cul nu devant tout le monde.
J’ai baissé la tête pour cacher que je rougissais, la confrontation à l’autorité, la menace de la punition, j’étais en plein rêve. Je pouvais lui accorder un point, les fesses rouges sont un bon moyen de motivation. J’ai posé ma petite culotte sur la table, en tas informe pour que les gens puissent se méprendre sur ce qu’elle était. Il ne s’est pas fait avoir par ce jeu de dupe et l’a déplié lui-même pour qu’il n’y ait pas de confusion possible. Il a ensuite passé de longues minutes à me détailler sa philosophie et le régime auquel j’allais être soumise. J’avoue ne pas avoir écouté, je voulais partir de ce café au plus tôt, tant que personne n’avait vu ce qu’il y avait sur la table. J’aurais pu consentir à n’importe quoi. J’ai ressenti un immense soulagement quand il a proposé que nous passions chez lui. Même l’humiliation de devoir continuer à marcher sur la pointe des pieds n’a pas gâché ce moment.
À peine la porte de son appartement passée il m’a sèchement dis de me déshabiller. J’étais tétanisée par un ordre aussi sec. Devoir me mettre entièrement nue devant un homme que je connaissais à peine.
— Qu’est-ce que je viens de dire, tu es conne ou quoi. À poil.
Dans la foulée je me suis ramassé une tarte, elle m’a motivé à passer rapidement à l’acte. Ne vous méprenez pas je n’avais pas besoin de douceur mais de fermeté. Ne pas avoir le choix me facilitait grandement les choses.
Il s’était assis dans le canapé, il m’a regardé enlever vêtement après vêtement. Une fois fini il a levé la main.
— Tu as été trop lente. Viens ici chercher ta gifle !
Dans un état second je me suis dirigé vers lui. Sans surprise il s’est levé et je m’en suis pris une. Pendant que j’étais encore sonné il a posé un de ses pieds sur un tabouret puis m’a empoigné fermement et avant que je n’ai le temps de comprendre j’avais voltigé par-dessus sa jambe, me retrouvant le cul en haut et la tête en bas. Ni mes pieds ni mes mains ne touchaient le sol, je me sentais totalement vulnérable.
— Voici donc ce que tu essayais de cacher. C’est le coeur du problème. Tes fesses sont trop blanches ce n’est pas normal. Pas la peine de chercher mdi à quatorze heures. Tant qu’elles seront comme ça tu auras un comportement de gamine. C’est scientifique, les femmes ont besoin d’avoir les fesses rouges, il ne faut pas en avoir honte c’est votre nature vous en avez besoin. Tu es prête à te faire soigner ?
J’ai émis un gémissement voulant dire « oui ». C’était si simple de dire, d’exiger même une fessée, j’allais me la prendre et c’était intimidant. Les coups ont commencé à s’abattre sur mes fesses, à la main, au bout de 2 ou 3 coups mon cul était déjà en feu et ça n’allait pas s’arrêter là il s’échauffait à peine. La douleur montait rapidement et si j’étais restée immobile comme une cruche au départ du fait de la surprise la chaleur était montée trop vite pour que je puisse rester figée. Il n’a pas fallu quelques minutes pour que je me mette à pleurer à chaudes larmes, j’avais les nerfs qui lâchaient. Que c’était bon, c’était tellement relaxant d’évacuer tous mes problèmes. Toute cette tension qui me pesait disparaissait à grande vitesse. Je n’étais plus une adulte indépendante et stressée mais un bébé pleurant à chaudes larmes, une bonne fessée ça fait circuler le sang. Les coups volaient de plus en plus vite et de plus en plus fort en faisant un bruit dément. Pendant un instant j’ai pensé aux voisins qui allaient entendre tout ça. Il faut dire que ce n’était pas la seule source de bruit, je couinais tant et plus, je pense que c’est le mot décrivant le mieux les sons que j’émettais. Ce n’était encore que le cadet de mes soucis, mon cul se ramassait une rouste comme je n’en avais jamais connue ou imaginée et ça me faisait drôle.
Je n’avais aucun appui, aucun moyen d’échapper à la tannée et elle a été longue. Je gigotais de plus belle n’arrivant même pas à le gêner dans sa tâche. Rien qu’à m’imaginer dans cette position j’en pleure de rire, je devais être d’un grotesque à battre des pieds dans le vide, cherchant désespérément à atteindre le sol du bout des doigts, comme si ça avait pu changer quelque chose. Je devais vouloir détourner mon esprit en me concentrant sur autre chose.
Je me suis débattue en vain, sa prise était trop ferme et j’ai fini par me résigner à mon triste sort, n’étant plus secouée que par des sanglots. J’avais voulu tester la fessée avec quelqu’un d’expérimenté et mes fesses subissaient le traitement complet. Quelle idiote j’avais été de demander à être traitée « comme une grande ».
— Tu te souviens ce que j’ai dit tout à l’heure ? Si tu n’attrapes pas tes genoux avec tes bras pendant une fessée je ne commence pas à compter.
J’ai eu une poussée d’adrénaline, je ne l’avais pas écouté un peu plus tôt, j’avais la tête dans mes pensées. Etait-il sérieux ? Tout ce que je venais de subir n’avait pas compté ? Je m’en suis tellement voulu. Je me suis précipitée pour enlacer mes genoux et je n’ai plus bougé, espérant que mon bon comportement arrangerait les choses.
Après une bonne dizaine de minutes de claquage soutenu et ininterrompu toute la surface de mes fesses et le haut de mes cuisses y est passé. J’étais à bout physiquement, c’est un véritable sport de se prendre des fessées je vous l’assure. Il m’a reposé sur le sol. Entre deux sanglots je l’ai remercié parce que ça me semblait la chose la plus humiliante à faire sur le moment. J’avais la certitude que mes pauvres fesses ne seraient plus les mêmes après ça, j’avais l’impression qu’elles avaient doublé de volume ce n’était plus le moment de jouer les gamines espiègles.
J’étais presque en état de choc, je l’avais attendue tellement longtemps cette fessée et elle avait été parfaite, une vraie délivrance.
Les fesses fumantes je me demandais pourquoi j’avais été bête à ce point, pourquoi j’avais fait ces bêtises, pourquoi je n’avais pas cherché à être prise en main plus tôt, tellement de regrets dans tous les sens. La jupe n’était bien sûr qu’un prétexte, si j’en avais mis une il aurait trouvé une autre critique à me faire, c’était le jeu. Peu importe la façade j’avais plein de choses à expier, personne n’est parfait et j’avais en tête tout un tas de raisons d’être dans cet état. Ne vous y trompez pas c’était une expérience positive, je rétablissais un équilibre. Côté spirituel je penche pour certaines philosophies asiatiques basées sur l’équilibre, en acceptant d’être punie je pouvais rayer certaines choses du mauvais côté de la balance. C’est comme s’autoriser une pâtisserie après avoir fait du sport.
J’allais sortir de l’expérience épuisée mais apaisée. C’était un nouveau départ, et j’avais payé le prix fort pour pouvoir repartir de zéro.
Il m’a mis une claque sur les fesses qui m’a tirée de mes pensées.
— Sur les pointes !
Malgré toutes mes bonnes résolutions je faisais encore des bêtises.
— Pardon monsieur.
En me tenant sur les pointes les muscles des fesses se contractaient faisant ressortir la douleur.
Il a essuyé mes larmes avec ma culotte puis l’a passé entre mes jambes.
— Tu la garderas comme ça. Un petit souvenir de ta première vraie fessée.
J’avoue ne pas l’avoir fait, je ne suis pas fétichiste de ce genre de chose.
Il m’a regardé avec tendresse.
— Tu es calmée maintenant ?
Je me suis contractée, je ne savais pas quoi répondre. Je n’avais pas estimé m’être trop mal comporté avant, en tout cas je ne voulais pas faire de mal. J’avais très bien compris l’équation, si je n’acceptais pas sa vision des choses je repasserais par la case correction. J’ai vraiment eu peur de me prendre une seconde rouste. J’ai hoché la tête rapidement.
— Ça sera le même tarif à chaque fois que tu te présenteras travesti en homme devant moi. Cette fois j’ai été gentil ça n’a pas été devant tout le monde. J’espère que tu savoures ta chance.
Je me suis dépêchée de répondre
— Oui merci.
J’ai eu un frisson en m’imaginant subir sa fessée devant tout le monde, quelle horreur cela aurait été ! Si je montrais la moindre once de résistance je n’ose imaginer les représailles que mes fesses auraient subies.
Il n’aimait pas les soumises en pantalon et me l’avait fait comprendre, ça s’appelait mettre les points sur les i je ne peux que le reconnaitre. Bizarrement ça a été efficace je ne me suis jamais représentée devant lui en pantalon. C’est ce qui s’appelle une leçon bien apprise.
Il m’a attrapé par les hanches pour me déplacer vers un meuble haut. Je me suis laissée faire, il n’avait plus besoin de me menacer j’avais assimilé le système. Il m’a donné des feuilles et un stylo.
— Tu vas me copier 300 fois « je fais partie du sexe faible je dois avoir un comportement adapté et ne plus faire de caprices ». Nous verrons après si tu as retenu quelque chose. Dans le cas contraire j’ai d’autres méthodes éducatives en réserve.
J’étais dans un état où je pensais ce qu’il me disait de penser. S’il voulait que je sois une femme soumise alors femme soumise je serais.
Les premières lignes ont été très approximatives à cause de ma vision troublée par mes larmes et les tremblements des sanglots. J’ai sagement fait mes lignes sur la pointe des pieds.
Cela faisait désormais plus d’une heure que j’étais dans cette position et elle en devenait douloureuse, pourtant je n’imaginais pas désobéir, je crois que mes fesses encore fumantes y étaient pour quelque chose.
Quand j’ai repris mes esprits la première chose que j’ai pensé c’était : « ça c’était une vraie fessée ! » c’était ce que je voulais et je l’avais eu. J’avais envie de laisser courir mes doigts entre mes cuisses, j’imaginais que ce n’était pas un comportement autorisé, l’envie était pourtant très forte.
Ce n’était que le début de la session il était plus sage de ne pas me faire remarquer davantage.


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