Le témoignage de Damien : mari soumis s02e04 humiliation et strapon

Hello 🙂
Et mince j’ai récidivé ! J’ai oublié de vous mettre un post ce week-end, j’étais pourtant sûre de l’avoir fait :’(

Il y a un cliffhanger à la fin je voulais que vous passiez plusieurs jours à imaginer ce qu’il allait pouvoir se passer. Bon, effet raté vous aurez les deux posts assez proche. Je me suis fait un post-it il sera mis en ligne jeudi après-midi !

Les parties précédentes sont ici

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Vous pourriez penser que ce sont toutes les punitions que je peux recevoir qui sont le pire aspect de ma vie de mari soumis, il n’en est rien, ce que je crains par-dessus tout ce sont les moments où elle ne fait rien, ou pire quand elle n’est même pas là. Vouloir une vie qui sort de l’ordinaire a comme côté négatif que le reste devient banal, morne et sans relief. Je suis devenu accro aux sensations fortes.
Pendant toute la journée je n’ai pas pu tenir en place, j’avais la tête ailleurs. Je savais qu’en rentrant le soir j’aurais droit à des jeux humiliants comment aurais-je pu me concentrer sur un boulot administratif ?
Sur moi le temps est un instrument de torture efficace, que ce soit l’attente avant une libération ou l’attente avant une séance planifiée. Elle a vite compris que j’étais impulsif et que j’avais du mal à me contrôler donc prend un malin plaisir à ralentir le rythme dès qu’elle le peut. Le moins que je puisse dire c’est qu’elle m’a appris la patience, avant elle j’avais souvent un comportement irréfléchi maintenant je marche au pas, je ne me précipite plus, madame n’aime pas les choses bâclées et quand madame veut …
C’est une sensation étrange que de savoir qu’en rentrant il allait se passer quelque chose d’humiliant sans avoir connaissance des détails, elle m’en avait dit si peu que je ne pouvais qu’essayer de deviner ce qu’elle avait bien pu imaginer. Je me rassurais en pensant que si elle avait remis cette annonce à plus tard c’était peut-être qu’elle voulait du temps pour y réfléchir et qu’elle n’avait rien en tête. Etait-elle en train de me jouer un bluff ? Quelque chose de plus humiliant que de me faire sodomiser au strapon ? J’avais beau chercher rien ne me venait à l’esprit.
J’ai hésité à lui envoyer un sms pendant la journée pour lui dire que je l’aimais, j’aurais aussi pu lui ramener un cadeau le soir. Ce sont des choses que je fais fréquemment pour lui montrer mon affection et lui prouver que jour après jour je continue de vouloir la séduire. Elle m’a bien fait comprendre que rien ne serait jamais acquis avec elle et que si j’arrêtais, ne serais-ce qu’un instant, de la cajoler comme au premier jour elle me claquerait la porte au nez. En temps normal me montrer amoureux ne me dérange pas, ne me dérange plus je devrais dire, au début ma fierté en prenait un coup de lui envoyer régulièrement des « je t’aime », je m’y suis fait. Ce n’est pas naturel pour moi de jouer les émotionnels mais ce n’est pas comme si j’avais le choix.
Ce qui m’a fait hésiter c’est que nous savions tous les deux que le soir j’allais prendre cher et que cela aurait pu être interprété comme une tentative de corruption assez évidente. Elle n’a rien contre le fait que je m’écrase devant elle, bien au contraire, par contre si je sous-entends qu’il y a une contrepartie attendue, qu’elle devrait m’être redevable d’une quelconque façon cela tournerait au drame. Si je lui ramenais un cadeau et que j’essayais de l’utiliser pour faire sauter une punition en retour je vois déjà la scène : double punition au minimum. Elle ne rigole pas avec les tentatives de manipulation, de dissimulation ou de mensonge. Tant mieux ça me dissuade d’y recourir.
Je la respecte tout autant que je suis intimidé par ses réactions. C’est un moyen d’éducation après tout, si j’ai peur d’aller lui dire que j’ai fait une bêtise le mieux c’est encore de ne pas en faire.
J’ai craqué, je lui ai envoyé des mots doux, c’était m’aplatir devant son autorité comme elle l’aime, tant pis si elle l’interprétait mal au moins j’aurais essayé. Le week-end s’annonçait mémorable il était sage d’essayer de la mettre dans de bonnes dispositions. En lui montrant mes sentiments je révélais le pouvoir qu’elle avait sur moi ce qui était une marque de faiblesse, c’est le comportement qu’elle attend de moi en tout instant, que je sois humble sans chercher à prétende être ce que je ne suis pas. Ce n’était que la vérité d’ailleurs, elle est indépendante et forte alors que je ne suis qu’un soumis, sans elle je serais perdu et l’inverse n’est pas vrai.
Je suis rentré à l’appartement avant elle, je n’osais pas faire un bruit comme si j’avais pénétré dans le repaire d’un monstre endormi, ne surtout pas faire de bêtise pour ne pas aggraver mon cas était le mot d’ordre. Même sans supervision je comptais me tenir à carreau, j’avais une irrépressible envie d’être sage, comme si elle pouvait me voir telle une déesse omnisciente, c’est un peu le cas, elle a un don pour savoir lorsque je me suis rendu coupable d’un mauvais agissement, je préférais ne pas prendre de risques.
Je me suis mis à nu, c’est la règle en l’absence de permission spéciale. Dans une relation « classique » le corps de la femme est le terrain de jeu principal, dans notre relation c’est le mien qui est exposé. De toute façon j’ai déjà essayé de râler sur ce point et j’ai retenu la leçon, j’ai forcément tort de penser différemment d’elle, cela ne me cause que des ennuis.
Le temps défilait sur l’horloge, mon impatience était à son paroxysme. Pour me calmer les nerfs je faisais du ménage, quelques corvées diverses pour m’occuper l’esprit, tout devait être parfait quand elle rentrerait, surtout en ce début de week-end je ne devais pas me la mettre à dos.
J’avais le coeur qui battait fort dans mon torse, des bouffées de chaleur au visage. J’avais une envie folle de me masturber pour soulager mon stress. Satanée cage de chasteté !
J’ai essayé de me reprendre, ce n’était pas sain de critiquer ce qui m’était imposé, je ne dois pas en prendre l’habitude de contester les décisions de Candice. La cage était très bien à sa place je n’avais rien à redire. Ce n’était pas la voix de la raison qui me parlait, juste une envie de plaisir non mérité.
La plupart du temps ma prison reste supportable si je reste éloigné des stimulations, je ne la sens pas. Le véritable supplice a lieu lorsque j’ai une poussée de désir et qu’il se retrouve contenu. Etre privé de plaisir n’est pas si facile à vivre. C’est comme une démangeaison entre les jambes que je ne peux pas soulager. Plus j’y pensais plus c’était dur. J’avais les mains moites comme la première fois, je connaissais l’importance qu’il y avait à bien se comporter. C’était comme au premier rendez-vous si vous faites une erreur vous pouvez vous brosser pour finir au lit dans un avenir proche. Après cette phase on peut habituellement devenir paresseux mais pas au premier contact. Elle faisait en sorte que nous restions bloqué à ce stade. La seule qui pouvait me soulager c’était ma princesse, et uniquement si elle était de bonne humeur. A moi de faire en sorte que ce soit le cas.
Elle a fini par arriver, elle est entrée pleine d’assurance, fidèle à elle-même, telle une petite princesse capricieuse et hautaine en terrain conquis. Elle portait un ensemble jupe/veste très sérieux, elle m’a fait penser à l’arrogance des golden boys de Wall Street. Je me suis approché d’elle, elle a laissé tomber son manteau avec un certain dédain, rapidement son sac a suivi le même chemin. Je me suis précipité à ses pieds pour les ramasser, j’avais la tête à côté de ses jambes, j’ai essayé en vain de ne pas fantasmer dessus. Ses collants lui galbaient parfaitement les cuisses me donnant envie de les toucher, le contact aurait été si doux. J’avais encore plus envie de remonter du regard les courbes de ses jambes pour jeter un coup d’oeil sous sa jupe, j’étais en position pour le faire discrètement. Je savais pourtant que c’était une mauvaise idée, ce n’était pas le moment d’être audacieux. La privation de plaisir n’est pas que dû à la cage elle est en grande partie dans la tête. C’est une interdiction à respecter, j’aurais pu si facilement regarder sous sa jupe mais qu’est-ce que je me serais ramassé en cas de prise en flagrant délit.
Elle m’a pris de haut.
— Il parait que tu doutes de ma gentillesse.
— Non chérie je sais que tu es parfaite. Je ne peux que t’admirer.
— Alors pourquoi me sous-estimes-tu ? Pourquoi penses-tu que je te soumets déjà aux pires pratiques ? Pourquoi tu penses que je ne peux pas te ridiculiser davantage ?
J’avais préparé ma réplique toute la journée, je me doutais qu’elle m’attaquerait sous cet angle.
— Je me suis mal exprimé ce matin, je ne voulais pas dire que tu ne pouvais pas faire pire mais que je n’avais jamais connu pire.
J’étais très fier de mon explication puis j’ai réalisé que si je la mettais dans une impasse. J’allais le sentir passer si je la bloquais. J’ai essayé de me rattraper.
— Mais tu as raison chérie j’ai dépassé mes prérogatives, je ne devrais jamais te sous-estimer.
Elle me jaugeait du regard, dans quelle situation je m’étais encore embarqué ? Il faut que j’arrête d’essayer de vouloir être plus malin qu’elle.
— De toute façon j’ai encore beaucoup à expérimenter et ça ne pourra que me faire du bien quoi que tu décides.
Elle s’est mise à sourire, mon rétro-pédalage rapide devait l’amuser. Je devais avoir l’air ridicule à démonter tout seul mon propre argumentaire, elle allait gagner la discussion sans avoir sorti un seul argument. Si ce n’est pas de l’autorité je ne sais pas ce que c’est ! À y repenser j’ai été pitoyable, je craignais tellement la correction.
— Si ce n’était qu’une erreur de formulation tu vas pouvoir me confirmer que tu sais que je peux t’humilier davantage si l’envie me prend ?
— Oui chérie je n’en doute pas une seule seconde.
— Tu vas donc pouvoir me donner un exemple pour me prouver que tu y as réfléchi longuement et que ce ne sont pas que des mots en l’air pour échapper aux conséquences de tes actes.
Elle me connait bien, elle sait où taper pour me mettre en défaut, je n’ai pas une imagination débordante surtout en situation de stress, c’est bien pour ça que je suis son soumis, je ne suis pas stupide je sais reconnaitre quand une personne est plus douée que moi dans un domaine.
— C’est bien les hommes, vous faites les malins entre inférieurs mais lorsque vous faites face au vrai sexe fort il n’y a plus personne.
Sa réplique était un test, elle devait hésiter sur ce que je voulais. En lui montrant de la résistance j’avais manqué de l’induire en erreur, elle avait pu légitimement penser que j’avais envie d’une soirée de corrections sévères, si je m’écrasais complètement elle en resterait à son plan de départ. Je connaissais la bonne réponse et pourtant j’avais envie de glisser de l’autre côté, il me suffisait d’une phrase et je la mettais en colère, c’était si tentant. Il me fallait de la violence pour contenir cette frustration dévorante, la douleur était un palliatif acceptable pour me calmer. Je me suis ressaisi, je ne devais pas laisser mes envies diriger ma vie comme je l’ai longtemps fait.
Je suis parfois très bête, quand ma queue a envie d’un orgasme, et c’est compréhensible après des semaines sans en avoir connu, elle m’incite à faire des bêtises qui ne feraient que rallonger mon agonie. C’est l’inverse de ce qu’il serait intelligent de faire ! La preuve que je ne dois pas la laisser décider à ma place.
Avant de faire le pas de trop j’ai répondu.
— Oui chérie.
J’avais une partie de moi qui voulait arrêter le jeu, me rappelant qu’il allait mal se finir pour moi. Il aurait été si simple d’aller me caler dans le canapé pour m’abrutir devant de la télé-réalité ou des jeux vidéos insipides. Je ne suis pas comme ça, je veux le mieux pour moi et le mieux c’est la satisfaction d’avoir passé une épreuve difficile sans flancher.
L’autre raison qui m’empêchait de fuir était qu’elle avait l’air si heureuse, me torturer est un de ses petits plaisirs et je n’avais pas le cœur de l’en priver. Elle allait me punir mais n’était pas en colère, elle jouait un rôle et je n’avais pas la moindre idée du scénario. Elle dominait la situation et je n’étais qu’un insecte qu’elle pouvait écraser d’une pichenette, tout ce qu’elle aime. Je n’étais pas en reste cependant, les femmes sadiques sont tellement belles.
Parfois elle rentre le soir elle fatiguée, le regard dans le vide, comme pour tout le monde j’imagine, la vie peut être épuisante. Lorsque nous nous apprêtons à jouer elle a ce scintillement dans les yeux, elle semble revivre. Je ne peux pas la décevoir, si ça signifie faire des sacrifices je les ferais, pour elle je peux le faire, je peux tout faire.
Elle est passée dans le salon, je l’ai suivi. Elle s’est installé dans le canapé, prenant ses aises, elle a tendu les jambes en faisant basculer ses chaussures pour libérer ses talons. Le signal était clair elle voulait que je vienne lui retirer ses escarpins et lui faire un massage des pieds. J’ai obéi puis je suis allé chercher le matériel nécessaire dans la salle de bain. Après une dure journée elle mérite bien un bain de pieds pour qu’elle puisse se détendre, c’est le moins que je puisse faire pour la soulager.
C’est agréable de prendre soin d’elle, je me sens utile, j’ai passé beaucoup de temps à perfectionner ma technique de massage pour la satisfaire au plus haut point. Ce n’est pas que de l’altruisme j’y ai aussi intérêt, si je fais bien mon travail elle m’autorise parfois à y prendre un peu de plaisir en me donnant la permission d’embrasser ses orteils à la fin.
Ce jour là je n’avais été des plus sages je savais déjà que ce privilège me serait refusé, ce n’est pas une critique, je respecte ses décisions, je ne peux m’en prendre qu’à moi-même si je suis puni. J’ai été averti des règles et de leurs conséquences.
Je lui ai demandé comment avait été sa journée, nous avons discuté un peu pendant que je m’activais. Ne pas avoir de récompense en vue n’était pas une excuse pour mal faire, je ne joue pas au con avec elle, jamais.
Dans ces moments-là la cage de chasteté est un vrai défi, j’ai envie de plein de chose mais je dois rester concentrer et être « professionnel », j’ai bien trop à perdre. Il serait si simple de « prendre » ce qui me fait envie. Je dois empêcher mon esprit de divaguer pour ne pas faire une bêtise qui me couterait très cher.
Une fois fini elle a inspecté le travail, à fait quelques mouvements des chevilles pour tester leur légèreté. Elle a soupiré, détendue. Je venais de gagner des points.
— Je vois que tu recommences à te concentrer sur tes missions. C’est la proximité d’une correction qui te motive de cette façon ?
J’ai été un peu vexé par sa remarque, elle avait certes raison, j’avais peur d’être puni donc je me dépassais, il n’y avait qu’une leçon à en tirer : toujours me traiter durement. J’aurais aimé être aussi concentré par moi-même malheureusement je ne fonctionne pas comme ça, si je n’ai pas un bâton derrière moi je fais le con.
— Tu n’oses plus rien dire ? C’est bien tu sais où est ta place. Tu as trop pris tes aises dernièrement et un week-end ne sera pas de trop pour te rappeler les règles qui s’appliquent ici. Tu es sur mon territoire, tu respectes mes interdictions et mes permissions. Si tu veux rester dans mon royaume il faut t’acquitter de contreparties, payer tes impôts.
Encore vexé par la vérité qu’elle avait dire juste avant j’ai répondu insolemment.
— J’ai fait mes corvées.
Elle m’a repris.
— Tu as mal fait tes corvées ! Tu as donc une dette envers moi. Et ce n’est pas la première fois ! Comme tu as bâclé régulièrement ton travail tu as cumulé des dettes et je suis obligé de te coller un redressement.
Elle exagérait, je n’étais pas si mauvais que ça, je ne dis pas parfait, je reconnais que je fais des erreurs mais globalement je m’en tire bien de mon point de vue.
Néanmoins je n’allais pas être bête au point de la contredire, j’avais plutôt envie de faire un jeu de mot, j’ai hésité, ce n’était pas forcément le moment même si elle semblait de bonne humeur.
— J’ai été un bon chien je ne pourrais pas bénéficier d’une niche fiscale pour réduire ma dette ?
Elle a rigolé. Elle m’a pris le visage entre ses mains avant de m’embrasser sur le front.
— Qu’est-ce que t’es con quand tu t’y mets tu sais ? Tu vas prendre cher tu n’as pas idée.
Dans un mauvais réflexe j’ai laissé échapper les arguments pour me défendre que j’avais préparé. Je m’étais pourtant mis d’accord avec moi-même qu’il n’était pas intelligent de les sortir. J’allais donner l’impression de rejeter ma culpabilité.
— Mais je t’assure ce n’était pas mon intention de ne pas m’acquitter de ma part du marché, je n’ai aucun intérêt à faire ça.
J’ai immédiatement regretté mon acte. Elle a répondu froidement.
— Je confirme tu n’en as aucun intérêt.
Son ton avait été plus sec, signe que je devais faire attention à ma prochaine phrase. J’ai pris la voix la plus douce que je pouvais.
— Comment je peux me rattraper ? En étant puni ?
— La punition sera pour plus tard, pour l’instant nous allons simplement équilibrer les comptes ce qui signifie payer des intérêts de retard.
— Davantage de corvées ?
— Non tu es déjà au maximum, je pensais à une autre monnaie d’échange, la monnaie de référence dans mon royaume. Tu vois ce que je veux dire.
Je me répétais intérieurement « pas des jours de cage supplémentaires, pitié », rien ne pouvait être pire. J’ai rapidement rectifié, ça pouvait être pire, ça pouvait être des semaines. Je ne pouvais bien évidemment pas le dire à haute voix de peur de lui donner de mauvaises idées.
— Ce qui a de la valeur a mes yeux, ce que je ne peux pas collecter facilement, tu vois ce dont je veux parler …. l’humiliation.
Bien évidemment ! Ce qu’elle peut avoir auprès de moi et pas des autres ! Moi je me laisse humilier, ce qu’elle aime par-dessous tout. C’était logique, j’aurais dû penser à cet enchainement. Pendant un instant j’ai pensé à utiliser cette monnaie d’échange à mon avantage. J’aurais pu « faire la grève » de la soumission pour négocier un meilleur contrat.
Je me suis rappelé qu’en cas de bras de fer elle avait des moyens de rétorsion plutôt sévères, surtout qu’elle a en parallèle d’autres soumis. Elle n’est pas du genre à dépendre que d’une seule source de satisfaction.
Si je faisais une grève elle me laisserait faire jusqu’à ce que je vienne ramper à ses pieds pour la supplier d’accepter un contrat encore pire pour moi que le précédent.
Je suis fonctionnaire, pour moi une grève c’est au pire un statu quo et au mieux une avancée. Ça ne marche pas comme ça avec elle, si je veux une négociation elle négociera vraiment. Si je remets en cause l’équité de mon traitement elle m’apprendra qu’il n’était finalement pas si désavantageux en le durcissant.
Lorsque l’on est soumis il ne faut pas se montrer trop gourmand et rester à sa place.
De son côté elle semblait pleine de vie à l’idée de ce qu’il allait m’arriver, un comportement bien sadique comme elle les aime. C’est agréable de la voir aussi joyeuse. Elle ne pouvait dissimuler qu’elle appréciait ce qu’elle m’annonçait.
— Tu as osé penser que je ne pouvais pas de traiter d’une manière plus humiliante je vais te prouver que c’est possible.
Savoir qu’elle allait laisser libre cours à son imagination me faisait peur, ce n’est pas facile de se laisser humilier, au début je pense toujours que je vais résister mais elle finit toujours par m’atteindre. Elle tourne lentement le couteau dans la plaie pendant que j’essaye de rester stoïque. Je sais que si je résiste je ne ferais que rallonger le supplice et pourtant j’essaye à chaque fois.
Elle m’a regardé avec une lueur espiègle au fond des yeux.
— Va chercher le strapon, le plus gros qu’il y a dans le placard.
Elle m’a tendu la clé de la serrure de son bureau. J’étais presque déçu de l’annonce. Si c’était juste passer à un strapon plus gros j’allais pouvoir le supporter, je n’aime pas la sodomie mais j’y étais habitué. Sans vouloir jouer les blasés c’était devenu une pratique de routine. C’est souvent comme ça lorsque l’on attend quelque chose pendant longtemps, on imagine quelque chose de mieux. Je ne devrais pas m’en plaindre il y a plein de soumis désoeuvrés je fais partie des chanceux.
Je suis donc allé le chercher. En le prenant en main j’ai eu une seconde pensée, à vrai dire il était gros, vraiment gros. En revenant je le lui ai tendu. Elle a rigolé,
— Ce n’est pas pour moi, c’est pour toi. Mets-le. Ce soir j’ai envie de me faire prendre par un homme bien membré. Reconnais que ton petit truc n’a jamais été vraiment à la hauteur.
Elle a mis ses doigts sur ma cage pour prendre les mesures, elle a comparé avec la largeur du strapon. Elle a hoché la tête, convaincu par sa démonstration.
— C’est bien ce que je pensais, rien à voir.
Elle était morte de rire, j’étais plus hésitant. Où voulait-elle en venir ? Je ne voyais pas venir l’iceberg.
J’ai enfilé le harnais, ma cage était désormais dissimulé par le ce mastodonte. Elle avait raison il n’y avait aucun rapport de taille. Je n’avais pas à avoir honte c’était un jouet artificiel, ça serait comme dire que je ne suis pas à la hauteur d’un mannequin photoshopé.
Elle m’a tiré de mes pensées en me sautant au cou, elle prenait le rôle d’une ado surexcitée prenant une voix plus aiguë qu’à l’accoutumé.
— Je comptais attendre jusqu’à ce soir pour profiter de ce jouet mais là j’ai vraiment trop envie. Tu vas me faire grimper aux rideaux pas vrai ?
J’ai répondu nonchalamment.
— Oui, oui.
— Eh ! Joue le jeu ! Soit un homme pour fois, ça changera.
Elle commençait à m’attaquer sur la « qualité » de ma virilité, je pressentais que ce n’était que le début. C’était désagréable bien sûr mais pas insurmontable. D’accord, elle allait forcer à la satisfaire sans y prendre du plaisir ce n’était pas le pied pour moi mais ce n’était pas l’enfer non plus. Elle pouvait dire ce qu’elle voulait je savais qu’elle simulerait, elle n’arriverait pas à m’atteindre. Pauvre fou que j’étais de penser qu’elle n’avait que cette carte en main, parfois ça me rassure de me mentir.

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La suite par ici.

Le témoignage de Damien : mari soumis s02e05 cage de chasteté et strap-on

Hello 🙂

Comme promis voici la partie suivante du témoignage, c’est dingue comme les post-its sont aussi simples qu’efficaces.
Au programme d’aujourd’hui : comment faire pleurer un homme …. ^_^ Ce n’est pas très compliqué vous allez voir. Si vous êtes sage la prochaine fois vous saurez comment les faire hurler. Petit spoiler il n’y a pas besoin de beaucoup de matériel.
Je suis bien plus axée douleur que Candice donc j’ai découvert sa méthode avec amusement. Elle semble efficace il va falloir que je la teste …
Je vous mettrais la dernière partie samedi, probablement en début d’après-midi.

Les parties précédentes sont ici

Pour répondre à une question : il n’était pas prévu que ces témoignages soient compilés en version ebook cependant vu les demandes et les stats d’audience ça le sera peut-être. En tout cas c’est une bonne idée.

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Une fois dans la chambre elle a sauté sur le lit, prenant une pose lascive comme une allumeuse de bas étage me faisant signe de la rejoindre. Une invitation tentante qui n’aurait pas incité la plupart des hommes à la méfiance mais étant un mari soumis et en cage de chasteté j’étais davantage enclin à la mise en alerte. J’avais l’impression de devoir me rendre à l’échafaud.
Je l’ai rejoint pendant qu’elle enlevait ses collants et sa jupe, elle s’est mise sur le dos, gardant ses jambes tendues pour me tenir à distance. Le contact entre ses pieds et mon torse a augmenté la tension dans ma cage. J’ai délicatement fait remonter ses pieds jusqu’à ma bouche pour les embrasser, lançant quelques regards craintifs pour vérifier sa réaction et ne pas dépasser les limites invisibles qu’elle avait fixées.
Pendant toute l’opération elle tenait à ce que je continue de parler, que je lui dise des phrases lui rappellent ma soumission, par exemple que je la remercie, que je lui dise que j’étais son chien et pleins d’autres humiliations volontaires pour qu’elle puisse se sentir puissante.
Elle m’a fait commencer des pieds pour ensuite remonter en embrassant ses jambes jusqu’aux cuisses. Il ne fallait surtout pas que j’aille trop vite, elle devait avoir le temps de se mettre dans l’humeur adéquate, c’est tout un apprentissage pour se retenir et ne pas passer « au plus intéressant » tout de suite. Ce n’est pas la partie que je déteste le plus, c’est agréable d’être à son contact, de voir les réactions de sa peau à mes baisers, ces petites contractions comme de la chair de poule synchronisée avec ses soupirs. Elle semblait cependant moins décontractée que d’habitude, elle rigolait doucement, probablement anticipant les supplices qui allait suivre. Ce n’était pas le moment de faire une erreur alors je me suis concentré sur ma tâche. Alors que j’approchais de son sexe elle m’a repoussé des jambes.
— Ça suffit, je prends les choses en main !
Elle s’est redressé, m’attrapant par les cheveux pour me projeter à l’horizontale, dos sur le lit. Elle s’est mis à cheval sur moi, envoyant valser son haut sur le sol. Elle me regardait avec arrogance sachant l’aspect intimidant que ses seins avaient sur moi.
Elle s’est reculée en rigolant puis a commencé à donner des coups de langue sur le strapon. J’ai levé les yeux au ciel pour ne pas souffrir inutilement. Je n’allais pas être jaloux d’un morceau de plastique, elle pouvait toujours essayer. Un vulgaire jouet recevait ce dont j’avais été privé pendant des semaines pourquoi aurais-je été envieux ? De qui je me moque, bien sûr que je me mordais les lèvres pour ne pas gémir de douleur.
— Tu aimes ça pas vrai ? Je veux t’entendre jouir.
Nous y étions, elle retournait le couteau dans la plaie, elle voulait que je souffre devant le plaisir qui me passait devant le nez. Elle s’est remise à sucer le strapon en gémissant de plus belle. J’avais envie d’hurler pour extérioriser ce que je ressentais, mon corps avait comme envie de convulser, chaque muscle était douloureux. Ce manque de plaisir s’était transformé en douleur comme si on m’avait arraché une partie de moi, je sentais physiquement ce vide. Je serrais les poings, j’avais envie de les taper contre les murs. Je consumais toute ma volonté pour ne rien laisser transparaitre, je n’allais pas lui faire le plaisir de lui montrer que sa torture était efficace. Elle n’allait pas me briser !
De toute façon je préférais encore interrompre ce supplice en étant insolent, et donc en me faisant punir, que de lui avouer que j’étais à bout. C’était ça ! J’avais envie d’avoir mal pour justifier mes cris et mes pleurs. Avec le recul c’était probablement ce qu’elle voulait.
J’ai fait ce que je pouvais pour simuler ce qu’elle me demandait, comme je ressentais l’exact opposé et que je ne suis pas un très grand acteur il m’a été difficile de faire quelque chose de correct. Je devais avoir l’air lamentable ce qui la faisait rire de plus belle, c’était déjà ça de gagné.
— Qu’est-ce qu’il y a chaton ? Tu n’aimes pas ça ?
Elle a ricané.
— Tant mieux.
Je me sentais tout petit, faible, vulnérable, même en y mettant toute ma bonne volonté je n’y arrivais pas. Elle est repassée sur mon torse.
— Tu vas simuler ou je te mets les pointes, compris ?
J’ai hoché la tête pour lui montrer que j’approuvais. Elle faisait référence à rajouter des pointes à l’intérieur de ma cage de chasteté, non seulement j’aurais été privé de plaisir mais en plus j’aurais été puni en cas de prise de volume, ce qui était inévitable avec les gémissements qu’elle poussait. C’est un supplice assez dur qu’elle n’emploie pas souvent, il faut que je la fâche vraiment pour qu’elle y ait recours. Elle me faisait comprendre que si le jeu était basé sur l’échec autant je devais me battre pour « échouer le moins possible ».
Elle est sadique en temps normal alors quand je la contrarie je le sens passer. Je devais me ressaisir, être humilié n’était pas marrant mais c’était toujours mieux que d’être humilié et avoir mal. Elle voulait jouer avec mes nerfs et elle en avait pleinement le droit. La coopération à la torture est une de ses règles de base, pas la plus simple à vivre.
Elle a repris sa fellation, pourquoi je ne lui avais pas tenu tête quand j’en avais eu l’occasion ? Pourquoi je ne lui avais pas répondu « je m’en fou » lorsqu’elle avait parlé des pointes ? J’aurais été puni ça m’aurait soulagé.
Elle avait mis mon plaisir en cage et je voulais désespérément la clé, elle m’apprenait à quel point la frustration pouvait être dure et à quel point j’étais faible, je n’avais pas les couilles de lui tenir tête.
Mon esprit essayait de trouver des exutoires pour rendre la situation tenable. J’ai pensé un instant que dès qu’elle aurait fini de me torturer je me mettrais en quête d’une partenaire d’infidélité pour me soulager. Je me suis rappelé que ma queue était en cage, que j’étais prisonnier des autorisations de ma femme et d’elle seule.
Ses règles étaient dures mais elles étaient encore la voie la plus rapide vers l’orgasme. Je devais lui obéir quoi qu’il m’en coute et justement je payais le prix fort. Ces dans des moments comme ceux-là que je regrette de ne pas avoir été plus sage plus tôt. Si je ne jouais pas au con avec elle je serais moins souvent puni. Il faudra qu’un jour je le comprenne.
Un discours un peu contradictoire à vrai dire, j’étais justement en train de mal me comporter et j’allais aggraver ma situation, je ne m’en rendais pas compte, ma tête était un foutoir pas possible. Je me promettais de toujours bien agir alors même que j’allais m’en ramasser une à cause de mon comportement. Ça n’a pas manqué d’ailleurs, après quelques minutes de patience elle m’a recadré.
— Alors ? Pas envie d’être joueur ce soir ? Tu veux que je change de ton ? Parce que c’est ce que tu viens de gagner !
Je venais de me rappeler pourquoi je n’osais pas être insolent pour faire cesser ma torture, soudainement je me souvenais que ses corrections étaient sévères. Je ne faisais plus du tout le malin. Je suis resté silencieux, je n’avais rien à dire, rien d’intelligent en tout cas. Elle avait exigé de moi que je change d’état d’esprit, je ne l’avais pas fait j’étais forcément en tort. C’était sévère mais elle m’avait laissé une chance d’ajuster mon attitude, je ne l’avais pas saisie je devais assumer. Je savais ce qu’il m’attendait, je suis allé décrocher le martinet du mur, je lui ai tendu, elle l’a pris brusquement.
— Ça sera un bon début.
Un bon début ? Pour moi le martinet est au sommet des instruments de correction. Je l’avais mise en colère au-delà de ce que j’avais imaginé. Après tout je n’avais peut-être pas saisi toute la scène correctement et j’avais surement mérité ce qui m’arrivait.
Je me suis penché en avant les mains sur les genoux, écartant les jambes pour exposer la fente de mes fesses au châtiment que j’avais mérité. J’offrais mon postérieur à une douleur sévère parce ce que c’était ce à quoi j’avais été condamné. Je ne suis pas le meilleur des soumis mais je respecte l’autorité de ma femme, lorsqu’elle décide de me punir je n’ai rien à dire, c’est sa décision.
Dans cette position j’avais le strapon en pleine figure, une humiliation de plus.
Au départ le contact des lanières a été un soulagement, leur brulure m’aidant à évacuer la frustration que j’avais accumulée. Je savais cependant que ça ne durerait pas et que tôt ou tard leur morsure allait m’en faire voir.
Ça n’a pas manqué, au bout de quelques minutes chaque coup était devenu plus insupportable que le précédent. Mes fesses et mes cuisses étaient devenues brulantes, Candice était en train de me flamber l’arrière-train pour m’apprendre que lorsqu’elle me donne un ordre difficile à accomplir ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de réussir. Lorsqu’elle m’avait dit de simuler un orgasme alors que j’étais contracté au possible à cause de la frustration ce n’était pas un conseil ou une option facultative.
Le point positif c’était que la tension dans ma cage était redescendue, on se console comme on peut.
Après quelques dizaines de coups supplémentaires elle s’est arrêtée.
— Fini l’échauffement il est temps de passer au sérieux.
J’avais envie de lui hurler que j’avais retenu la leçon, que je ferais de mon mieux si elle me redonnait une chance. En réalité j’ai réagi comme le gros lâche que je suis.
— Merci chérie.
Elle est partie chercher quelque chose, me laissant seul quelques instants. Je n’ai pas pu résister, je me suis un peu frotté les fesses. C’était bon, trop bon, il fallait que j’arrête avant de me faire prendre. Après tout j’avais peut-être besoin de ce pallier supplémentaire pour m’apprendre à rester sage, je n’avais pas su rester immobile comme j’aurais dû. Elle doit me connaitre mieux que moi.
Elle est revenue avec un paddle en bois, un grand modèle pouvant couvrir la totalité des fesses, sans l’avoir connu je pouvais néanmoins dire qu’il avait l’air sacrément douloureux.
— Prêt ?
— Oui, merci chérie.
Je serrais fort mes mains sur mes genoux, je me préparais à recevoir ma punition. Il y a eu un bruit sourd lors de l’impact puis une onde de choc me faisant perdre l’équilibre et me projettent vers l’avant. Ça avait été plus impressionnant que douloureux. Je me suis rapidement remis dans ma position initiale, évitant soigneusement de croiser son regard.
— Je suis désolé chérie puis-je recevoir le double en compensation.
Je sais qu’elle est intransigeante sur la tenue de la position, je suis obligé de demander le double en cas de mouvement involontaire sinon elle considère que c’est de la rébellion envers son autorité et le tarif est bien plus cher.
J’ai tenu bon lors du deuxième coup et le fait de ne pas amortir le coup en partant en avant l’a rendu bien plus douloureux. D’autant plus qu’elle m’a enchainé le coup bonus dans la foulée. Toute la surface de mes fesses était punie, les coups se superposant je n’avais aucun répit, la douleur était totale.
— Ça fait mal pas vrai ? Tu la sens la leçon qui rentre ?
Entre deux sanglots j’ai répondu :
— Oui chérie, je n’ai que ce que je mérite je n’aurais jamais dû faire exprès de te désobéir.
Si je voulais que ma punition cesse je devais m’écraser, lui donner ce qu’elle voulait et croiser les doigts pour que ça suffise. À vrai dire je ne savais pas ce que je voulais, la fin de la punition signifiait la reprise de la frustration, alors que la faire continuer s’était m’exposer à des douleurs de plus en plus fortes. Un conflit impossible à résoudre.
— Redresses-toi. Les mains sur la tête.
Elle a intercepté une de mes mains pour faire tenir le strapon vertical et révéler ma cage de chasteté dessous.
Elle a profité que ma queue se soit ratatinée en position de repos pour mettre les pointes dans ma cage. J’avais pourtant été prévenu que ça allait arriver. Rien qu’à l’idée d’être puni en cas d’érection j’avais un début de poussé. C’est dingue comme l’interdiction donne envie.
Elle m’a dit avec un grand sourire :
— On y retourne ?
J’ai essayé d’être aussi enjoué qu’elle, ayant retenu la leçon qu’elle venait de me donner.
— Avec plaisir !
J’en pleurais déjà. De son côté elle ricanait bêtement. Elle s’est mise sur le dos, ne pouvant retenir quelques étirements pour se mettre à l’aise.
— Vas-y prend moi. Pas la peine de lubrifier je mouille déjà comme une collégienne devant un boyband.
Je me suis approché, elle avait écarté les cuisses, son sexe m’était offert. Les pointes de ma cage ont commencé à s’enfoncer dans ma queue, même cette douleur n’arrivait pas à me détourner de l’envie. J’ai positionné le strapon à l’entrée de son vagin. J’ai serré les dents alors que je commençais à la pénétrer. Je voyais le latex disparaitre entre ses lèvres humides, elle ne mentait pas, elle était très excitée par la situation. J’imaginais ce qu’elle ressentait, le plaisir, ce que j’aurais éprouvé si ça avait été ma queue qui avait été au contact. Je rêvais des frottements de mon sexe contre sa peau la plus intime, les replis, la pression. J’en avais tellement envie et je ne ressentais rien, si ce n’est une douleur de plus en plus vive dans ma cage. Au fur et à mesure que ma queue tentait de prendre en volume les pointes s’enfonçaient plus profondément me rappelant l’interdiction sacrée. Entre deux soupirs elle m’a dit :
— Interdiction de détourner le regard !
Elle m’avait devancé, elle avait senti que j’allais regarder ailleurs pour atténuer mon tourment. Désormais je n’avais plus le choix, la fessée cuisante que j’avais reçu quelques instants auparavant m’avait rappelé ce qu’il advenait lorsque je ne respectais pas ses directives. Je fixais le mouvement de piston que je faisais faire au strapon, c’était la seule chose possible.
Les gémissements de Candice étaient de plus en plus fort et fréquents, il en devenait des râles puissants. Entre deux elle a trouvé le temps de remettre une couche d’humiliation.
— Qu’est-ce que c’est bon le plaisir sexuel ! Heureusement que je le mérite. C’est tellement bon d’être une femme.
Rapidement elle a été au summum de l’excitation. Elle se tordait sous le plaisir, elle avait la bouche ouverte le souffle coupée, je savais qu’elle en rajoutait mais j’imaginais son orgasme, ses capteurs du plaisir devaient être stimulés au-delà des limites habituelles par ce pénis géant en plastique, un état dans lequel je ne pourrais jamais la mettre. En quelque sorte j’étais castré, je ne ressentais plus le plaisir pendant la pénétration. C’était le vide absolu. Je ne sais pas quelle comparaison je pourrais faire, c’était comme regarder quelqu’un manger alors que l’on est affamé. Il faut l’avoir vécu pour comprendre.
J’essayais de penser à autre chose, ce n’était qu’une humiliation de plus, je ne devais pas y accorder d’attention. Plus facile à dire qu’à faire. J’étais obligé de continuer le mouvement de piston que j’avais reçu l’ordre d’accomplir, je devais fixer la pénétration comment pouvais-je penser à autre chose ? J’avais les larmes aux yeux, j’étais poussé aux limites de ma volonté. J’aurais pu m’arracher la queue si j’avais eu la certitude que cela pouvait atténuer ma souffrance. Si j’avais pu violer Candice pour de vrai je l’aurais fait. Ce n’était plus la raison qui parlait mais la bête en moi, celle que Candice voulait justement mater. Le combat était violent et j’avais l’impression d’être une victime collatérale. J’avais envie d’hurler pour apaiser cette frustration dévorante, je devais me ressaisir.
Continuer à imprimer des mouvements d’aller-retour en elle en devenait de plus en plus douloureux alors même que physiquement ce n’était pas possible.
À force de lutter intérieurement je ne faisais plus trop attention à ma tâche. Une erreur grave que j’allais payer plus tard. Candice a pris le dessus, elle devait vraiment vouloir un orgasme et je n’étais pas assez concentré pour être au bon rythme, elle allait se le donner toute seule.
Une fois sur le dos avec elle sur moi je me suis retrouvé à fixer le plafond, comme si j’avais été extérieur à la scène, ne plus être obligé de bouger le bassin pour la pénétrer était un soulagement. J’aurais pu prendre un magazine pour le lire, j’aurais dû, ça m’aurait aidé à penser à autre chose. Elle m’a mis quelques gifles.
— J’ai dit regarde !
Elle n’allait pas me laisser m’en tirer à si bon compte, j’allais devoir souffrir jusqu’à la fin. J’ai remis mon regard vers son sexe.
Les larmes se sont remises à couler, je voulais que ce soit ma queue qui soit à la place du strapon, je voulais son corps tellement fort. Le sexe féminin m’attire en temps normal, à ce moment-là c’était à un point qui défiait l’entendement. Je ne ressentais rien alors que j’étais présent pendant l’acte, c’était en quelque sorte un viol, pas au sens juridique bien sûr. Je n’en pouvais plus d’être passif, je voulais faire quelque chose, ne serait-ce que laper son sexe comme le bon chien que j’étais. À la place je la fixais, impuissant, alors qu’elle prenait du plaisir.
J’avais compris ce qu’elle voulait, que la chasteté devienne dure au point que je la supplie de me libérer, que j’avoue que j’étais à bout. Elle voulait que je craque et que je prouve à quel point j’étais faible. Je me retenais de toutes mes forces, je ne voulais pas lui donner le plaisir de la supplier de me laisser avoir un orgasme. Je ne devais pas m’abaisser à ça ! Je la voyais déjà tirer profit de la situation en négociant je ne sais quoi. Elle m’aurait fait consentir à ce que je n’avais jamais voulu faire en échange d’un orgasme de quelques secondes. Elle pouvait rêver ! Je disais ça sur le moment, quelques minutes plus tard mon discours aurait pu changer radicalement. À ce rythme j’allais la supplier d’accepter un marché en ma défaveur sous peu. Je n’avais jamais été aussi prêt de craquer. Je n’arrivais plus penser à autre chose : orgasme, orgasme, orgasme, plus aucun autre concept n’existait dans ma tête. J’ai désespérément essayé de penser au boulot, à la météo. Impossible. Je continuais de fixer ses mouvements du bassin alors qu’elle faisait des aller-retours de plus en plus rapide sur ce manche géant. Elle haletait, poussant une multitude de petits soupirs, je sentais le point de non-retour arriver. La douleur de ma cage devenait de pire en pire, le contraste me rendait fou.
Elle s’est soudainement figé sur le strapon, la tête en arrière et la bouche grande ouverte pendant que son corps était parcouru d’une grosse secousse. Elle y était, elle défaillait pendant que je ne ressentais rien. Elle est restée immobile alors que son corps était encore agité par quelques soubresauts. Elle était visiblement à la limite de la perte de connaissance. Elle ne simulait peut-être pas après tout, tant mieux pour elle. J’ai vu quelques larmes couler, des larmes de bonheur. Je voulais me retrouver dans cet état, j’étais prêt à tout.
Elle s’est allongé sur le côté, silencieuse, savourant les suites de son orgasme, serrant l’oreiller contre elle. Je n’osais pas bouger ni faire un bruit, tout ce que je voulais c’était penser à autre chose pour que la pression dans ma cage redescende et que les pointes arrêtent de pénétrer ma chair.
Après quelques minutes elle a réouvert les yeux.
— Alors ? Convaincu par ma démonstration ?
Elle s’est accoudé sur mon torse.
— Tu sais que quoi que tu fasses je trouverais toujours un moyen de te faire souffrir davantage ?
J’ai hoché la tête, les larmes sont reparties. J’avais pensé que me faire sodomiser était le comble de l’humiliation, je venais de découvrir qu’être forcé de faire l’amour à ma femme avec strapon pendant que ma vraie queue était en cage était pire. Elle m’a regardé puis a rigolé, je devais faire involontairement des grimaces de douleur.
— Elle est si dure à supporter ta cage ?
— Oui. Je regrette tout ce que j’ai fait et dis.
— Tu regrettes toujours après et pourtant ça ne te dissuade pas de te comporter comme un imbécile.
— Je ne recommencerais plus. Je te le promets.
— Chut, chut, chut. Gardes les excuses pour la fin.
La fin ? Que voulait-elle dire ? Elle a souri devant mon désarrois.
— Si tu crois que j’en ai fini avec toi c’est que tu n’as pas compris la leçon que je voulais que tu comprennes.
Je me suis rendu compte que j’avais recommencé, j’avais pensé avoir touché le fond et elle allait me prouver qu’elle pouvait creuser encore plus profond la tombe de mon plaisir.

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