Discipline domestique 011 – Halloween 2014 – Partie 7 : Sévérité et enfantillages

Hello 🙂

Comme j’ai pris de l’avance sur cette série je me suis remise à écrire sur celle du week-end, je sais que certains la préfère (et vice versa), je vais surement les alterner d’une fois sur l’autre.

Je prépare aussi un post hors-série sur les jeux de rétention, visiblement vous aimeriez que j’en parle plus en détail.

Sommaire du journal par ici 

Fin semaine 1, début semaine 2

Nous étions donc à une phase où j’impose à mon homme mille et un supplices pour le pousser à bout. Une sorte de test d’endurance dont il pourra sortir la tête haute s’il réussit à tenir la distance. Etre fier se mérite.
Beaucoup d’hommes fantasment sur la mise en cage et la discipline domestique sans se rendre compte à quel point il est épuisant de se retrouver entre les mains d’une peste sadique. Pour supporter un joug féminin impitoyable et permanent les soumis doivent avoir les couilles solides, et je ne parle pas que de résistance physique, le mental est aussi mis à rude épreuve. Pas facile pour un homme de se tenir droit sous le regard inquisiteur et sévère d’une personne dont le jugement compte pour lui. Parce que vous ne pouvez pas vous dire « de toute façon je m’en moque » ou partir en ruminant à la moindre contrariété. Lorsque vous avez choisi une vie de couple comme la nôtre vous ne pouvez pas claquer la porte à la figure de votre moitié sans prendre des risques inconsidérés, surtout lorsqu’il s’agit de moi.
Lors des premiers jours après un encagement mon homme doit lutter pour que sa frustration ne se transforme pas en agressivité ou, tout du moins, qu’elle ne me vise pas. J’ai beau être la méchante qui l’a mis en prison je suis aussi celle qui détient la clé. S’il veut retrouver sa liberté il est préférable pour lui de plier devant moi contrairement à ce que son instinct lui dicte.
Cette lutte entre les pulsions et la raison repose sur le même principe fondamental que « l’éducation à l’anglaise » et autres « valeurs victoriennes » que j’adore. J’entends par là forcer le soumis à rester immobile alors que ses fesses se font passer au hachoir. Lorsque je l’oblige à compter les coups et à remercier après la punition je ne fais que lui imposer de contrôler ses propres émotions et à les enfermer dans un carcan. J’adore cet environnement même lorsque je suis de l’autre côté de la ligne, c’est vraiment ce que je suis.

Lorsque mon homme s’engage dans une phase de détention stricte il est dans une situation terrible. Jour après jour il fait des efforts et tout ce qu’il reçoit en retour ce sont des châtiments corporels plus sadiques les uns que les autres. Je trouve toujours deux ou trois détails à lui reprocher.
La première fois qu’il s’est retrouvé en chasteté avec moi, et malgré mes avertissements, il s’est permis de me faire remarquer l’injustice de ce traitement. Comme si je n’en étais pas consciente ! Je lui avais demandé de ranger la cave, qui servait à l’époque de débarras et où s’entassait un bordel pas possible, cela faisait des semaines qu’il rechignait à le faire et je m’étais servie de ce nouveau moyen de pression pour accélérer les choses. En une après-midi tout était fait, il était à bout de souffle mais la cave était propre. Alors qu’il me présentait le résultat avec fierté je lui ai collé une paire de gifle parce qu’il restait une tâche de poussière dans un recoin. J’avais eu du mal à trouver à redire et comparé à l’ampleur de la tâche ce n’était qu’un détail insignifiant et pourtant il m’avait suffi pour lui passer un savon. Les joues rouges il avait grommelé un :
— C’est pas juste.
Réponse qui avait trouvé en retour un violent :
— Ce qui n’est pas juste c’est que je ne sois pas servie à la hauteur de ce que je mérite ! Il me semblait que tu avais dit que tu vénérerais mon sexe, ce n’étaient que des mots ? Je crois plutôt que tu n’es un menteur hypocrite comme tous les autres hommes.
— Non. J’ai fait de mon mieux.
Il s’est pris une nouvelle paire de gifles.
— Je m’en moque. Je veux la perfection ! C’est ce que je mérite. Et si tu n’es pas capable de me la donner j’irais voir ailleurs. C’est ce que tu veux ?
— Non.
— Alors fait des efforts ! Quelques heures au placard te feront du bien. Et je ne veux plus un mot !
Frustrant comme discours vous ne trouvez pas ? D’ailleurs il serrait les poings et se retenait de me sauter dessus. Non pas pour me tuer comme l’aurait voulu un homme « normal » mais bien au contraire pour m’arracher les vêtements et me donner du plaisir. Chez un homme soumis la sévérité ne fait qu’attiser l’envie qu’il a pour sa maitresse.
Depuis les premières fois mon homme a changé son attitude et fait tout son possible pour me montrer qu’il accepte la cage et la discipline associée. Il est suffisamment malin pour ne pas tenter le diable même lorsque j’essaye de le faire déraper, ce qui est fréquent. Par exemple cette fois, alors que je venais de lui faire remarquer que les carreaux des fenêtres étaient sacrément sales – à cause de la pollution c’est une horreur – il s’est proposé pour les laver. Réaction totalement attendue, et de toute façon un ordre aurait suivi s’il n’avait pas pris l’initiative, il le savait et il était plus sage pour lui de me devancer pour me montrer sa coopération.
Pour rajouter à l’amusement j’avais rajouté qu’il allait devoir le faire en s’aidant d’une brosse à dents, le genre de configuration qui allait lui prendre des heures alors qu’il ne lui aurait fallu que quelques dizaines de minutes avec un chiffon. J’ai rajouté :
— À moins que tu ne trouves ça trop frustrant, tu es libre après tout…
Le piège était tellement visible que je considérais plutôt qu’il s’agissait d’une opportunité pour qu’il me prouve son assimilation des règles, c’est ce qu’il a fait :
— La frustration n’est pas importante. Comme tu dis toujours : « la vraie liberté c’est d’être capable de se contrôler et de ne pas se laisser ses émotions emporter ce qui compte vraiment ». J’aime te servir donc je ne suis vraiment libre que lorsque je suis sous tes ordres. Quels qu’ils soient.
Pour le coup cette fois c’est moi qui avais envie de lui arracher ses vêtements. Je me suis contentée de répondre :
— J’en connais un qui veut coopérer pour adoucir sa détention.
Il a esquissé un sourire.
— Non, je suis bien dans ma cage. Je pourrais y rester toute ma vie.
Un peu dur à croire. J’ai ricané.
— Tu en fais un peu trop.
— Non, non. Il se peut que parfois je dise des âneries mais je pense vraiment que te servir est un privilège. Une cage de chasteté est comme un bon livre, on a hâte d’être à la fin mais on regrette qu’il n’ait pas été plus long une fois qu’on l’a fini.
— Tu aimes être sous clé à ce point ? Parce que tu sais que ça peux facilement devenir permanent …
Il a eu l’air embarrassé.
— C’est ce qui est précieux que l’on met sous clé donc oui je suis fier.
— Ou ce qui est trop dangereux, comme les produits ménagés que l’on met hors de portée des enfants …
— Tu m’as déjà fait apprendre que mon plaisir est dangereux et qu’il n’y a qu’une adulte responsable comme toi qui a le droit de le manier.
— C’est plus marrant que lorsque tu le manipules tout seul pas vrai ?
— C’est incomparable.
J’ai dû me fâcher plus d’une fois pour le faire assimiler ces concepts mais l’intransigeance a payé et je ne le regrette pas. Ces moments de complicité compensent les moments difficiles. Evidemment ce genre d’attitude complice n’arrive qu’après plusieurs jours de cage, au départ la situation est plus tendue et même s’il tient un discours qui peut y ressembler il n’est qu’artificiel.
Il ne me cherche pas ouvertement mais du point de vue physique je vois qu’il est irritable et bougon. Une attitude que je peux comprendre, je ne lui en veux pas vraiment, je lui prends tout et il n’a plus droit à rien. Certes il est volontaire cependant c’est une situation difficile à vivre, je ne suis pas insensible, je sais que la cage n’est pas agréable, d’ailleurs elle n’est pas faite pour l’être. J’ai conscience de son sacrifice, j’ai beau dire que le plaisir masculin n’est qu’une erreur de la nature et qu’il ne devrait pas exister, ce n’est qu’un discours d’ambiance, je ne le pense pas vraiment.
À vrai dire il y a toujours une part de plaisir, ne serait-ce qu’anal mais ce n’est pas pareil, il est passif. Les soumis doivent trouver d’autres moyens de s’apaiser, notamment dans le travail bien fait et la vénération.
Malgré son expérience il existe toujours des moments où il a envie de craquer, et ce sera toujours le cas puisque c’est la ligne sur laquelle j’essaye de le maintenir pendant les premiers jours. Il doit être poussé à bout et risquer la punition à chaque instant pour ressentir ce frisson de danger si spécifique. Sa docilité est mise à l’épreuve, soit il reste un soumis et encaisse, soit il abandonne et ne pourra plus de prétendre m’appartenir. Etre mon soumis est un titre qui se mérite et je n’ai pas de temps à perdre avec les gens manquant de détermination.
De mon côté j’ai la difficile tâche de trouver le juste milieu entre ce qui est exigeant et ce qui est possible. Je ne tire aucun plaisir en cas d’échec, et il n’en tirera pas si je suis trop souple. Le défi est de taille.
Malgré les apparences je ne suis pas contre lui, nous sommes une équipe, c’est par amour que je le pousse. Il sait que je serais là s’il tombe, non pas pour lui tendre une main condescendante et le tirer comme s’il était un minable incapable de se soutenir par lui-même, mais au contraire pour lui botter le cul et l’obliger à se relever à la seule force de ses bras. Je crois en ses compétences, bien plus que lui. Je sais qu’il a en lui une force qui ne demande qu’à sortir.
Pourtant il est difficile pour un oeil non averti de voir cet amour dans les insultes que je lui balance. Par exemple lorsque je le force à rester les bras tendus avec un dictionnaire dans les mains et qu’il commence à faiblir je suis derrière lui à le provoquer :
— C’est tout ce que tu es capable d’encaisser ? Vas-y prouves moi que tu es un minable, craque. C’est tout ce que tu es capable de faire ? Décevoir les femmes ? Tu n’as pas honte ? Tu as 10 secondes pour remettre tes bras à l’horizontale ou je rajoute un livre. Les hommes aussi faibles que toi me dégouttent.
Derrière les apparences ce type de discours est bien plus efficace que des encouragements, en tout cas pour un soumis. Mon homme encaisse tout sans rien dire, il sait que le placard lui pend au nez dans le cas contraire. Pourtant dans son sexe la tension monte et il ne sera autorisé à exploser que bien plus tard.
Jour après jour les privations s’enchainent « la mise en cage est une condamnation et les délinquants de ton espèce ne sont pas en vacances aux frais du contribuable. Ils n’ont droit à aucun privilège ». Pour vous donner un exemple le matin il n’a plus droit qu’à des douches froides sous mon regard vigilant, et comme si ça ne suffisait pas il subit également des humiliations :
— Ça refroidi les ardeurs pas vrai ? Tu veux que j’arrête ?
Puis lui mettant le jet dans la figure avant qu’il ait eu le temps de répondre :
—Tu veux t’abaisser à quémander ma pitié ? Même pas capable d’avoir l’air digne c’est pathétique.
Malgré l’inconfort de la situation comment voulez-vous que sa fierté de soumis l’autorise à craquer ? Tout ce qu’il peut répondre c’est :
— Fait ce que tu dois faire.
La mise sous pression est totale. À la moindre contrariété je n’hésite pas à distribuer des gifles à la volée en poussant le vice jusqu’à le forcer à m’expliquer pourquoi il les a reçues. Pourtant elles sont impulsives, je le croise et j’ai la main qui me démange ? Et vlan ! Une en travers de la figure pour lui apprendre de quel bois je me chauffe. Ensuite il doit trouver une explication convaincante sinon je l’enverrais réfléchir quelques heures dans le placard, il finira par trouver une raison je n’ai pas à m’en faire. J’éprouve un grand plaisir à le voir embarrassé, il est comme un élève envoyé au bureau de la directrice pour s’expliquer sur son comportement.
Je pousse le vice jusqu’à exiger de lui des raisons originales, pas question qu’il me sorte les mêmes à chaque fois, je me lasse vite des « je ne suis pas resté humble j’ai osé regarder autre chose que le sol » et autres « je faisais trop de bruit ».
Ce n’est pas un rôle facile il le savait en s’engageant, il avait conscience que pour me satisfaire il allait devoir souffrir. C’est ce que je suis il lui a fallu l’accepter. Non pas que ça le dérange tant que ça. Pour tenir il se motive en pensant que bientôt je passerais à la phase 2 et que la situation sera bien plus détendue. La longueur de cette mise au supplice initiale ne dépendant que de sa capacité à rester docile il vaut mieux qu’il fasse des efforts.
Mon attitude n’est cependant pas que la cruauté gratuite, avec un sexe qui le tourmente et les nerfs à vif pleurer de temps en temps lui fait du bien. Il trouve dans la souffrance ce qui lui fait défaut, elle est une occasion d’extérioriser sa frustration. Mes gifles lui apparaissent donc comme des cadeaux pour lesquels il me remercie avec sincérité.
Parfois il lui arrive de penser le contraire mais après une bonne fessée cuisante et quelques heures de placard il revient à la raison.
Ce n’est qu’après avoir souffert, après ce bizutage initiatique, qu’il considère avoir le droit de revenir se blottir contre moi à la recherche de réconfort, me murmurant des : « Lorsque je te regarde, tu es si belle, si parfaite. Comment je peux avoir l’idée absurde de ne pas t’obéir ? Il est évident que tu as tous les droits sur moi. Ma stupidité dépasse parfois l’entendement. Je sais pourtant que je n’ai qu’à plonger mon regard dans le tien pour y trouver la force nécessaire pour me dépasser. Ta force de caractère est contagieuse ». Ce genre de discours me touche bien plus qu’il ne le pense, l’idée de savoir qu’il est fort parce que je suis là me plait.
Petit à petit la relation s’apaise, les sourires et la complicité reviennent. Le moindre privilège retrouvé lui apparait alors comme une bénédiction, il partait de tellement bas.
Bien sûr décrite comme ça la relation à l’air paradisiaque, vous vous doutez bien que certains jours il est plus ronchon et je suis obligée de sévir. Appelez ça des rechutes qui nécessite un traitement approprié.
Outre les punitions que j’ai déjà détaillées j’ai parfois recours à du tease and denial, en tout cas une forme dérivée dans laquelle je le fais s’allonger sur le sol en me mettant sur lui, ma culotte directement au contact de sa cage pour qu’il puisse la sentir à travers les barreaux. S’ensuit quelques frottements et gémissement non-équivoques le mettant au supplice. Pas besoin de détails pour vous convaincre qu’il s’agit d’un châtiment terrible.
Une fois que j’estime qu’il a eu assez mal je l’envoie au placard pour une heure en lui promettant qu’à sa sortie je recommencerais et ainsi de suite plusieurs fois d’affilé.
Je peux vous assurer qu’après ce traitement il change rapidement d’attitude. Lorsque je lui laisse le choix entre ça ou se prendre une déculottée il choisit la fessée même si je prévois d’utiliser des instruments.
Je ne voudrais pas vous alarmer non plus, ces moments de tension sont rares, la plupart du temps son attitude s’améliore jour après jour. Comme ces matins où lorsque je sors de la salle de bain je trouve la salle à manger parfumée par une odeur de croissants chauds. Pour me mettre de bonne humeur il n’hésite pas à profiter du temps que je passe sous la douche pour se dépêcher d’aller acheter des viennoiseries à la boulangerie. Il prend grand soin à ne pas faire de bruit en ouvrant et fermant la porte d’entrée pour que la surprise soit totale. Pour lui me servir n’est pas qu’une obligation, il y trouve une satisfaction personnelle, une fierté à me faire sourire. Il est parfois dur pour moi de continuer à lui mettre la pression alors qu’il est adorable. Pourtant ça ne serait pas le récompenser que de devenir laxiste.
De tous les privilèges dont il est privé celui dont il attend le retour avec le plus d’impatience est « la liberté surveillée ». Elle revient assez tôt, en deuxième semaine généralement. Je vous rappelle que les premiers jours le port de la cage est continu ce qui, rapidement, lui donne envie de s’arracher le sexe de désespoir. Retrouver un peu d’espace de temps en temps est un vrai plaisir pour lui.
Je parle bien sûr des vraies périodes de promenade, pas juste les sorties pour l’inspection de sa queue. Avec les cages il y a toujours des risques d’irritation et comme j’interdis formellement à mon homme de se plaindre, sinon il le ferait en permanence, je dois vérifier par moi-même que sa queue va bien. Tous les jours il passe quelques minutes dehors le temps que je l’inspecte sous tous les angles. Rien qui le soulage au contraire, je suis particulièrement autoritaire dans ces moments et autant je tolère les réactions naturelles, je comprends que sa queue se dresse alors que je la touche, autant qu’il gémisse est uniquement lié à son manque de contrôle ce qu’il paye sur ses joues dans le meilleur des cas.
Au-delà de l’aspect inspection ces vérifications sont aussi l’occasion pour moi de m’amuser. Je ne peux pas m’empêcher de jouer avec son sexe. À le voir dressé, rouge et agité de soubresauts douloureux je ne peux qu’en rajouter. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une queue en manque mais vous pouvez presque l’entendre pleurnicher, c’est un vrai plaisir à contempler.
Le désir est une des forces les plus puissantes qu’il existe et pourtant vous le voyez plier sous votre volonté. Mettez-vous à ma place et imaginez la puissance que je ressens entre mes doigts, c’est divin.
À l’inverse les sorties en liberté surveillées ne sont pas destinées à m’amuser et sont l’occasion pour son membre viril de se déplier et de prendre ses aises. Certes il n’a pas droit à l’orgasme, il ne faudrait pas délirer non plus, ni même à la stimulation, pourtant ces quelques moments de liberté lui apportent de l’air frais et apaisent cette sensation d’étouffement. Cette pression qui le met à fleur de peau.
À mon sens cela aurait plutôt été un supplice supplémentaire, résister volontairement au plaisir plutôt que d’avoir une barrière physique, pourtant les soumis sont unanimes c’est une aide pour tenir sur la longueur. Je ne vais pas les contredire je suis mal placée pour ça, moi qui deviens agressive dès qu’il y a trop de monde autour de moi dans les transports en commun ou qui est la limite de péter un plomb pendant un embouteillage.
Aussi satisfaisante que soit ces périodes, les sorties pas les embouteillages, il sait que je les refuserais systématiquement en cas de demande directe. Il ne peut qu’attendre sagement en se comportant bien et en espérant que je sois de bonne humeur.
Bien sûr vous m’avez déjà entendu dire à de multiples reprises que les soumis sont des êtres sournois donc vous devez vous dire : « ne va-t-il pas profiter de ces périodes de liberté pour tenter une prise de plaisir illégale ? ». La sagesse voudrait qu’il n’essaye pas à cause des trop grands risques en jeu, pourtant cette idée de s’échapper à mon joug vient obséder ses pensées.
Le comportement d’un homme en cage de chasteté recoupe celui d’un animal sauvage capturé, si vous laissez la porte de leur prison ouverte ils auront envie de foutre le camp. C’est pour ça que je fais bien attention à ne pas perdre mon homme du regard lorsqu’il est en liberté temporaire.
Bien sûr je lui fais promettre de ne rien tenter, la première fois il a plaisanté en répondant « je vais essayer » ce à quoi j’ai répondu « alors je ne vais pas prendre le risque, tu restes en cage ». Plaisanter est une très mauvaise option pour quelque chose d’aussi grave qu’un risque d’évasion. En étant très sérieuse je lui signifie qu’il s’agit d’un privilège et que j’attends des choses en retour. Je lui donne ma confiance il ne doit pas en abuser.
Malgré toutes mes précautions il est déjà arrivé qu’il fasse une tentative, ce qui s’est d’ailleurs passé lors de la deuxième semaine pendant la détention pré-halloween.
Je lui avais généreusement accordé une heure de liberté un matin, situation assez fréquente. Au moment de partir travailler je lui ai dit de venir auprès de moi que je puisse l’enfermer à nouveau. Il a timidement refusé en rigolant. C’était à peine assumé, juste pour tester le terrain. Je l’ai repris :
— Pardon ?
Ne pouvant plus reculer il a sauté à deux pieds dans la bêtise.
— Je suis très bien comme ça, je crois que je vais rester toute la journée à l’air libre.
J’ai soupiré tout en me retenant de sourire.
Tu ne vas pas t’y mettre. Je suis pressée, je n’ai pas le temps pour tes enfantillages.
— Tant mieux pour moi alors. Je peux faire ce que je veux.
J’ai hoché la tête et j’ai répondu avec sarcasme :
— Tu as raison, fais ce que tu veux. Tout ce que tu risques c’est que je rumine ma vengeance toute la journée et que tu vives la pire soirée de ta vie.
— Tu auras peut-être oublié d’ici là.
— Tu me prends pour un poisson rouge ?
— Même pas peur de toute façon.
— Tu joues un jeu dangereux.
— Ce sont les plus marrants.
J’essayais d’avoir un air sévère mais il avait éveillé en moi mon instinct de prédateur et j’étais excité par l’odeur du sang.
— Je vais compter jusqu’à 5 et tu seras devant moi prêt à te faire encager. C’est clair ?
J’avais à peine fini ma phrase qu’il a dit comme un petit garçon boudeur :
— Non.
Je ne me suis pas laissée désarçonner et je me suis mise à décompter.
— 5, 4, 3, 2, 1 …
Comme il n’avait pas bougé je me suis dirigée vers lui d’un pas décidé, il a bondi sur le côté pour m’échapper. Pour me provoquer davantage il s’amusait à se masturber tout en courant.
Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a fait repenser à une scène, étant petite j’avais demandé à ma mère « quand je serais grande est-ce que je serais obligée d’être pas marrante comme les adultes ? ». Une question toute naïve d’une enfant qui pense que les adultes sont tous des gens sérieux avec des super-pouvoirs pour résoudre toutes les situations. Si la moi du passé avait pu assister à cette situation elle en aurait été médusée. Je ne sais pas si vous visualisez le ridicule de la scène, cet homme adulte courant cul à l’air dans le salon, une main en train de s’astiquer le manche et moi lui courant derrière en en essayant de ne pas tomber, j’avais déjà mis mes talons. Nous étions comme deux enfants jouant à chat-perché. À ce moment je crois que nous comptabilisions 10 ans d’âge mental… à nous deux.
Après je reçois des commentaires selon lesquels mon homme serait victime de violences conjugales. Tout à fait c’est une pauvre victime … Il donnerait tout pour être ailleurs… Soyons sérieux, il aime autant se comporter comme un garnement que j’aime le corriger.
J’ai fini par l’attraper, ou plutôt il s’est laissé attrapé, à la seconde où j’ai posé ma main sur lui il s’est laissé faire sans se débattre. Il aurait pu, je n’ai pas la carrure pour le contraindre physiquement à quoi que ce soit. Heureusement pour moi ses parents lui ont inculqué que l’on n’utilise pas la force contre une fille et il est incapable de ne serait-ce que me bousculer. C’est un gros nounours en peluche face à moi.
J’étais morte de rire et lui aussi. Je lui ai dit avec une intonation pas du tout adaptée :
— Les conséquences seront terribles. Je ne t’ai pas dressé pour que tu te comportes de cette façon.
D’humeur provocante il a répondu :
— Tu n’as pas dû me dresser assez sévèrement.
Plutôt que de répondre directement j’ai soulevé sa queue du bout du pied.
— S’il lui reste assez de force pour me défier c’est que je ne l’avais pas assez affamée. Désormais elle va comprendre ce que c’est que de crier famine. Le plaisir était si près. Dommage. On va la regarder redescendre. On va prendre un instant pour voir cet espoir s’éloigner pour très très longtemps. Crois-moi tu n’es pas près de rejouer avec.
— Il me semblait que tu étais pressée ?
— Je vais prendre le temps pour ça. Je n’aurais qu’à dire que j’ai eu une urgence familiale.
Nous avons attendu calmement que sa queue reprenne une taille compatible avec l’enfermement puis je l’ai remise en cage dans un geste brusque.
— Voilà pour le principal, on réglera les intérêts ce soir.
Tout d’un coup il était déjà plus inquiet, à raison, pour une tentative d’évasion la punition se devait d’être à la hauteur.
Lorsqu’il a fallu payer son insolence son petit cul musclé s’est encore une fois trémoussé, sauf que cette fois c’était sous le rythme des coups de cane. Il en a gardé des marques pendant 3 jours, je n’ai eu aucun mal à croire qu’il était désolé.
Ne le plaignez pas trop il a adoré l’expérience.
Par sécurité je lui en ai remis une dose à chaque fois avant de lui autoriser de nouvelles périodes de liberté surveillée, une technique de prévention de la récidive plutôt efficace si vous voulez mon avis.

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Discipline domestique 010 – Halloween 2014 – Partie 6 – semaine 1 : l’enfer c’est moi

Hello 🙂

Un post qui arrive tardivement, encore un, j’ai eu du mal à trouver une formule équilibrée. Le point positif c’est que j’ai aussi bien avancé les posts suivants, ça sera toujours ça de fait. Donc pour celui-ci et les suivants nous allons être sur une dynamique 1/3 réflexion et 2/3 action divisées en deux exemples illustrant ce que j’aurais dit dans la partie 1. en espérant ne pas tomber dans l’excès « j’ai la science infuse prosternez-vous devant moi ». J’aimerais vraiment vous amener à mieux comprendre ce qui se passe dans nos têtes pendant que nous jouons.
J’ai réparti les exemples, bien sûr en tenant compte de l’ordre chronologique, mais aussi en prenant des libertés pour garder une ligne directrice facilitant la lecture
Vous allez peut-être trouver le résultat évident mais souvent la simplicité finale est le fruit d’un grand travail 🙂

Vous trouverez les parties précédentes dans le sommaire de mon journal

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Semaine 1 : les « 3 à 5 premiers jours » – partie 1
J-20 avant la soirée

Après une semaine passée en liberté et une interminable mise au supplice lors de la soirée précédente nous y étions. Après tous ces efforts nous nous étions enfin embarqués dans une période de chasteté. Je dis bien « nous » parce qu’au-delà du porteur de la cage en elle-même cela avait des implications sur la sexualité du couple donc nous concernait tous les deux. Certes d’une manière différente.
Pour bien débuter il faut déjà que je vous définisse le terme « chasteté ». Comme souvent en BDSM il recoupe plusieurs pratiques et il faut que nous soyons sur la même ligne. D’ailleurs, certains d’entre vous ont pu trouver mon rituel de mise en cage plutôt sévère et pourtant il était adapté à nos envies réciproques, j’oserais même dire qu’il était adapté à nos besoins.
Bref, certaines ne posent la cage que pour une soirée ou quelques jours, ce n’est pas une critique, chacun fait comme il veut et une cage peut être un instrument de bondage au même titre qu’une paire de menottes. Cependant ce n’est pas la seule façon de jouer, ce n’est pas la nôtre et nous préférons que l’ordre de grandeur soit plutôt le mois que la journée.
Une autre particularité dans ma conception des jeux de chasteté est l’équilibre du contrat. Certains hommes pensent qu’une fois en cage ils ont fait leur part du boulot, qu’ils méritent une récompense et que je leur suis redevable de l’effort qu’ils font. Ils pensent que je vais piocher dans la colonne des pratiques préférées pendant leur détention pour les remercier. C’est bien sûr concevable comme mode de pensée mais vous vous doutez bien que « moi » être en position de devoir quelque chose à un soumis ? Soyons sérieux. J’ai besoin de me sentir en contrôle pour prendre du plaisir. Me faire me sentir obligée de rendre service est bien le pire angle d’attaque lorsqu’il s’agit d’obtenir quelque chose de moi.
Dans ma conception de la chasteté masculine, celle me permettant de m’amuser, je considère que je leur rends service et que c’est la liberté de leur sexe l’anomalie. Autrement dit c’est eux qui doivent me remercier de les avoir mis en cage. Ça peut vous sembler être un détail mais la domination est un jeu de pouvoir et je ne peux laisser mon soumis penser qu’il en a sur moi. Pour ma propre satisfaction ce n’est pas possible et les hommes doivent le comprendre.
Alors bien sûr certains, un peu naïfs, se disent qu’étant déjà en cage leur situation ne peut pas être pire… C’est une mise au défi ? Vraiment ? Un conseil amical, ne jouez pas sur ce terrain j’ai du répondant.
Pour faire simple « ma cage de chasteté » impose au soumis une détention longue et douloureuse pour laquelle il doit me remercier. Une telle définition réduit le nombre de candidat mais je ne suis pas difficile, je n’ai pas besoin de milliers de soumis pour être heureuse. Pour tout dire tant que mon homme est partant tout va pour le mieux.
Pour bien mettre en place les rôles je lui impose dès le départ une première phase très stricte où je lui fais vivre un véritable enfer. Comprenez bien, je n’attends pas qu’il fasse un faux pas pour le rappeler à l’ordre, je pourrais, je connais les soumis et il est dans leur nature de faire des bêtises, mais je préfère frapper préventivement. Je veux que mon homme soit en situation d’être forcé à accepter mes conditions, toutes mes conditions et sans aucune négociation possible. Parce que ne faites pas l’erreur, j’ai beau l’avoir mis en cage je ne l’ai pas encore conquis. Le plus gros de la lutte ne fait que commencer. Un homme soumis est comme un animal sauvage attendant d’être dressé à la dure. Il a beau avoir été capturé il va tester la solidité de chaque centimètre de sa cage en espérant trouver une faiblesse. À la différence qu’ici le grillage c’est moi, et qu’il viendra me défier s’il voit la moindre ouverture.
Par expérience je sais que seule la fermeté me tirera d’affaire, ce n’est pas de la méchanceté mais une nécessité. Ce n’est que parce qu’il sera à bout qu’il ne me mettra plus au défi et que la situation pourra se détendre. D’ailleurs je l’aide en agissant de la sorte. À me voir intransigeante telle une capitaine de bateau ne tolérant pas le moindre début de mutinerie cela accélère le processus d’acceptation. S’il comprend qu’à chaque fois qu’il râlera il se prendra un mur en plein dans la figure ou qu’il se fera piétiner sans répit jusqu’à ce qu’il s’écrase il changera d’attitude.
Lors de cette première phase je considère donc mon homme comme un détenu faisant un séjour dans un centre de rééducation disciplinaire pour mâles irresponsables. Sauf qu’à la place d’un bracelet ou un boulet à la cheville il a la marque de sa servitude autour du sexe.
Pour le motiver à aller sur le bon chemin, celui de la rédemption, j’use de manière classique du principe de la carotte et du bâton. Lors d’une mise en cage je lui fais donc tâter dès le départ du bâton, et avec intensité, de façon à être sûre qu’il regardera désormais dans la bonne direction. Je vous rappelle que dans le déroulement des actions c’était lui qui était venu réclamer la cage après une bêtise. Il y a une cohérence interne aux événements.
La difficulté de ce que je lui inflige ne m’inquiète pas, et lui de même, nous savons que le temps de la complicité reviendra mais qu’en attendant il a besoin de cette explosion de discipline pour rentrer dans cet état d’esprit. Ce n’est qu’après s’être frotté au bâton qu’il envisagera de coopérer pour avoir la carotte que je lui agiterais sous le nez. Ce qui, dit comme ça, est une évidence « je dois me comporter en dominatrice pour qu’il devienne un soumis », eurêka je viens de redécouvrir l’eau froide !
Pourtant au début vous avez des scrupules à être aussi cruelle. En réalité il ne faut pas s’en faire, si un homme réclame la cage alors même qu’il sait ce qui va suivre c’est qu’il s’estime capable de l’encaisser. Il faut faire confiance à sa force de caractère, il est grand et il me dira si quelque chose ne va pas. Je n’ai pas à faire attention à sa place.
Ironiquement si notre plus grande peur est de faire mal à nos soumis, la leur est que nous retenions nos coups. Ils sont comme ça, ils n’aiment pas la facilité et veulent en baver. Si vous n’abusez pas de leur situation de faiblesse ils en seront déçus. D’ailleurs la cage est aussi là pour les inciter à faire dans la surenchère, j’en parlerais la prochaine fois, mon homme réclame d’avoir des occasions de prouver qu’il est digne de se prosterner devant moi en réalisant les corvées en temps limité ou autre défi en conditions difficiles. Il voit cette phase de discipline intensive comme un échauffement nécessaire et l’accepte en tant que tel.
Je suis consciente que ce genre de situation intense ne peut pas tenir sur le long terme et ce n’est pas le but. Au bout de 3 à 5 jours je repasse sur une domination plus classique. C’est un simple coup de pression pour aider la transition, je veux qu’il se dise ensuite « j’ai eu ma dose maintenant je fais ce qu’elle dit pour qu’elle ne recommence pas ».
Dans le post d’aujourd’hui je vais donc parler de l’enfer que je lui fais vivre les premiers jours, la prochaine fois sera consacrée à un apaisement, c’est-à-dire lorsque je suis certaine qu’il a accepté mes termes et que je peux relâcher la pression. À moins bien sûr que les mauvais comportements reviennent et que je sois de lui mettre un coup de pression punitif cette fois.
Une erreur fréquente des dominatrices débutantes est d’attendre que les soumis se comportent mal pour les punir, et il m’arrive de la faire aussi, difficile de doser leurs besoins en coups. Parce que c’est comme cela que ça marche, les soumis sages ont besoin d’une certaine discipline, et même s’ils ne sont pas masochiste ils ont certains fantasmes violents. Vous ne devez pas les inciter à mal se comporter pour les réaliser et au contraire leur opposer une certaine résistance pour leur faire vivre régulièrement quelques jours en enfer pour leur rappeler ce qu’ils ont à perdre à vous désobéir. Vous n’avez pas besoin de trouver un justificatif « hop là il est temps de passer à ta séance disciplinaire du mois », ils n’ont rien à redire, d’ailleurs s’ils répondent avec insolence c’est qu’ils la méritent, vous êtes la dominatrice après tout, on ne vous contredit pas.
Surtout qu’il faut y voir un autre avantage sur le long terme, si je veux pouvoir lâcher du lest pour le récompenser sans compromettre « le plan », terme que j’expliquerais plus tard, je dois le priver de certaines choses basiques. Il doit accepter que pour regagner des privilèges simples il va devoir faire des concessions. Dans ma conception la première phase d’une période de chasteté correspond à donc cette idée : tout perdre et devoir tout regagner dans la douleur.
J’avais donc la difficile tâche d’être une peste invivable et abusive. Pauvre de moi … Vous vous doutez bien que le titre de cette partie « l’enfer… » désigne la complexe mission qui m’était assignée, pas facile de presser mon homme jusqu’à extraire la toute dernière goutte de fierté qu’il peut renfermer…
Plus sérieusement je prends évidemment beaucoup de plaisir à déchainer mon imagination, vous la connaissez elle est sans limite lorsqu’il s’agit de pourrir la vie de mes soumis. Je peux y consacrer chaque seconde de mon temps libre et encore en redemander.
C’est horrible, je suis en train de me dire que je vais encore passer pour la méchante de l’histoire à décrire tout ça et pourtant je suis sûre que parmi mes lecteurs certains vont trouver mon attitude adorable. Nous sommes irrécupérables ! 🙂
Pour en revenir au récit, nous sommes donc à un moment où j’attends de lui un comportement d’une docilité extrême. Je le pousse à bout et il doit encaisser sans rien dire sous peine de voir les jours s’aligner sur ce principe. Il doit être patient, je finirais par me calmer toute seule et je reviendrais à un état normal. La cage est aussi là pour lui apprendre la patience.
Cette période est d’autant plus difficile qu’au départ son corps rejette la cage ce qui le rend nerveux et agressif. Parce que oui, je vais démystifier la situation, il ne suffit pas d’encager un homme pour que « pouf » il se transforme en mari modèle, ne rêvons pas. Si c’était si simple ça se saurait.
La cage est certes un outil de pression pour améliorer ces messieurs mais seule elle n’a aucun effet. En ne laissant rien passer je suis la véritable raison de l’amélioration de leur comportement. Parce que les conneries type « avec sa cage il ne regarde plus les autres femmes dans la rue » mon oeil ! Au contraire il les regarde bien plus qu’avant, il ne fera pas de bêtise bien entendu, simplement son désir est toujours là.
Le but d’une « cage de chasteté » dans mon utilisation n’est pas d’éteindre la flamme que les soumis ont en eux mais au contraire de l’attiser. Bien sûr à long terme elle aurait cet effet destructeur mais je ne la laisse pas aller dans ces zones. La vérité c’est qu’un soumis asexué, réellement castré ne me serait d’aucune utilité.
Mon amusement est donc de prendre un soumis qui a des prédispositions à la vénération du sexe féminin et le pousser dans ses retranchements pour le rendre obéissant au-delà de ce qu’il pensait possible. Je veux que son désir grossisse et qu’il le canalise en effort utile selon mon point de vue. Plus les jours passent plus ses hormones sont en ébullition et sa vulnérabilité à mon charme s’intensifie, situation dont je tire parti.
Tout un programme !

Dès le levé du lit, mon homme doit se mettre à genoux aux pieds du lit, les mains derrière la tête. S’il est assez rapide pour se mettre en position je lui accorderais une gifle pour le récompenser.
Ce n’est pas une erreur de ma part, je considère une gifle comme un cadeau que je lui fais, et lui aussi doit le penser. Son désir est tellement frustré que ce contact violent le soulage. Il est assez terrible d’atteindre cet état où la douleur est une récompense. Ce concept est toujours dans la dynamique de le rendre redevable pour tout ce que je lui fais et, ironiquement, il est plutôt facile de faire rentrer dans la tête d’un homme que les corvées, les humiliations et les coups sont une chance. Sous cet angle nous sommes majoritairement dans mes propres envies, que je puisse sentir le pouvoir que j’ai sur lui.
De toute façon pour un soumis il n’y a pas meilleure façon de débuter la journée qu’une bonne gifle en travers du visage, ça leur rappelle leur condition servile.
Lorsque je m’approche de lui il en a des sueurs, il sait que je vais venir le « fouiller », ce qui n’est pas vraiment utile au sens strict puisqu’il est nu mais c’est surtout l’occasion de passer mes mains sur son corps.
Etant bien dressé il sait que dès que je claque des doigts en désignant le mur il doit se mettre en position pour subir une palpation complète. Il va devoir rester immobile, les mains écartées et les jambes grandes ouvertes malgré les caresses de mes mains qui viennent attiser sa frustration. La rébellion envers l’autorité n’est pas une option et il le sait.
Bien sûr ça ne serait pas amusant si j’étais brusque, au contraire je prends tout mon temps pour glisser mes doigts entre chaque barreau de sa cage, on ne sait jamais il pourrait y cacher « de la contrebande ». En faisant cela j’imagine les démangeaisons qu’elle doit lui provoquer et mon coeur se met à battre bien plus fort. C’est délicieusement terrible.
En lui la pression augmente, pendant un instant son corps se laisse leurrer et croit que l’heure de la libération est venue. Puis, brutalement, tout s’arrête et il ne reste que cette brulure, cette absence de plaisir comme si je lui avais arraché un bout de son être. C’est tellement de puissance au bout de mes doigts, c’est une sensation incomparable.
J’exerce mon droit à ces palpations de sécurité de manière aléatoire tout au long de la journée parce que, soyons raisonnable, où serait l’intérêt si un homme en cage ne sentait pas son plaisir être bloqué de manière régulière ? Il faut rester cohérent avec le thème du jeu.
Bien sûr j’introduis parfois des variations, par exemple si je suis bien lunée il a droit à ce que je lui triture les tétons ou que je passe des gants en latex pour un examen plus en profondeur incluant un massage de la prostate.
Je souris en repensant repense à une phrase d’une amie parlant de milking « il aime ça, ça fait des protéines en plus pour assaisonner son prochain repas », je vous laisse imaginer la couleur des joues du-dit homme après cette phrase.
Bref, tout ça est bien joli mais il y a plein d’incohérences dans mon propos, en tout cas en apparence.
Mon but est de faire vivre un enfer à mon homme pour le rendre plus tolérant envers mes exigences du quotidien. L’idée peut paraitre simple, surtout qu’il est en cage pour augmenter sa vulnérabilité aux désirs du sexe féminin. Pourtant le problème est que la douleur et le travail ne vont que le soulager en l’aidant à extérioriser sa frustration, hors je ne le veux pas.
Pas facile de manier ces concepts et de les unir en un tout cohérent. Pourtant il existe une solution. Pour le rendre dingue et lui faire vivre un enfer je ne dois … rien faire. Etrange non ?
C’est pourtant logique, un soumis privé de souffrances et de travail perd sa raison d’exister. Il n’y a rien de pire pour lui. C’est une torture pire que tout ce que je pourrais lui infliger physiquement. Si je veux qu’il comprenne que me servir est un privilège et qu’il doit m’en être redevable je dois le priver de corvées.
Je sais que certaine préfèrent commencer les périodes de chasteté en y allant fort, moi je préfère le frustrer en faisant l’exact contraire de ce qu’il veut. Je prends d’ailleurs un plaisir assez sadique à le laisser désoeuvré, à faire moi-même les corvées et il déteste ça. Après une longue soirée pleine de … Rien … Vous ne pouvez pas savoir à quel point il aime que je lui fasse tâter mes instruments.
Jour après jour le désir monte en lui et il ne peut que l’accumuler jusqu’à exploser. Je le vois au point de vue physique, lorsqu’il rentre le soir il en vient à pleurer à mes pieds en me suppliant de le laisser faire les corvées. Il atteint un état d’esprit où il serait prêt à tuer pour les faire à ma place. Appelez ça de la psychologie inversée, je le laisse accumuler la frustration jusqu’à ce que ce qui est normalement un effort apparaisse comme une bénédiction.
Une fois que mon homme a subi cette privation pendant quelques jours il accourt à la moindre occasion de se faire battre, de me rendre service ou de se faire sodomiser. Ça change de l’attitude habituelle des hommes face aux corvées, non ?
Par contre n’imaginez pas qu’il reste sur le canapé à regarder la télé pendant que je trime ! Il ne manquerait plus que ça. Je lui impose une période de « réflexion » sur ses erreurs, j’appelle ça la « mise au placard ». Une expression qui doit vous laisser de marbre alors qu’elle provoque des hauts le coeur à mon homme.
Qui dit centre de rééducation pour mâles récalcitrants dit cellule d’isolement pour discipliner les cas les plus difficiles… Oui, vous me voyez venir, alors qu’il a besoin de se défouler je m’amuse à l’immobiliser pendant des heures en le laissant seul avec ses pensées. Vous voyez la cruauté maintenant ? Et ce n’est que le début.
Mais revenons plus précisément au récit, j’ai donc l’habitude d’enfermer mon homme dans un placard pour le laisser « réfléchir » lorsque j’estime qu’il en a besoin. Je lui mets un bandeau sur les yeux, un casque antibruit, je lui lie les mains dans le dos et son cou est relié aux chevilles par une courte chaine le forçant ainsi à rester assis la tête dans les genoux. Après quelques heures dans cette position « de réflexion » il devient bien plus enclin à adopter mon point de vue quel qu’il soit je peux vous l’assurer.
À ce tarif vous comprenez qu’il préfère trimer à mon service.
Imaginez-vous rentrer du travail le soir et, après la palpation rituelle pour vous remettre dans le bain, vous vous mettez à mes pieds pour attendre mon verdict avec anxiété : placard ou corvée ? La décision m’appartient et je suis incontestable. Il suffit d’un caprice pour me faire pencher d’un côté ou de l’autre. Un regard un peu trop impétueux et votre sort est scellé. Sachant bien sûr que de l’insolence ne fera que vous mettre au placard, les corvées sont des récompenses pour les bons comportements, mon homme l’a appris à ses dépens.
Je n’abuse pas du « placard », mon homme comprend que je doive y recourir mais ce n’est pas le coeur de ses envies.
Je connais des soumis qui, au contraire, fantasment lourdement sur passer des jours enfermés dans un cachot. Le BDSM n’est pas forcément impressionnant et violent physiquement. Ils aimeraient être immobilisés pour ne pas être prisonnier uniquement de leur cellule mais également de leur corps. Pour les plus masochistes ils demandent même à être menotté dans le dos à mi-hauteur, pour les forcer à garder une position intermédiaire entre assis et debout, ce qui est rapidement très douloureux en empêchant tout repos des muscles.
Il ne faudrait pas croire que ce genre de scénario n’est pas excitant pour moi aussi, savoir qu’un homme est seul avec ses pensées m’amuse. Moi ça me rendrait folle et j’imagine le tourment que cela doit être. En plus je suis claustrophobe.
Ainsi présenté vous devez imaginer le supplice du placard comme une violence conjugale, il n’en est rien je vous l’assure, il est bien loin d’être un mari battu. Parce qu’au-delà de la façon dont j’imagine le supplice pour stimuler mon plaisir il en a sa propre conception.
De son point de vue il apprécie que je les lui impose ces heures de détention sévères, elles sont le symbole de mes abus et de mon autoritarisme. Mettre quelqu’un en cellule d’isolement pour une broutille répond à sa définition de ce que doit faire la femme parfaite. Lorsqu’il est enfermé il ne peut s’empêcher de fantasmer, son désir se met en ébullition et après quelques heures de macération il est prêt à exploser ce qui me rend plus désirable que jamais.
Essayez un peu de vous mettre à sa place, malgré le casque anti-bruit il perçoit encore les vibrations sur le sol, au bout d’un moment je mets des escarpins pour renforcer l’effet. Lorsqu’il ressent leur signature dans les vibrations son coeur se met à palpiter, il sait que sa remise en liberté est proche, plus ou moins.
Lorsque j’estime le temps suffisant j’ouvre la porte. En quelques secondes il retrouve la vue, l’ouïe et sa capacité de mouvement.
Ses yeux n’ayant plus l’habitude de la lumière ils ne peuvent que distinguer dans l’encadrement de la porte ma silhouette dominante. Ebloui ils sont obligés de se baisser le long de mes courbes pour finir sur mes escarpins. Malgré la douleur de ses muscles engourdi mon homme s’approche d’eux dans un état second, comme s’il était hypnotisé. Il les honore en déposant un baiser sur leur bout pendant que ma première phrase résonne dans sa tête « tu es calmé ? ». Après autant de silence entendre ma voix ferme le fait vibrer dans tout son corps.
Il est tellement bien que la perspective de retourner dans le noir le dissuade de mal répondre. Il ne peut que s’écraser en concédant tout ce à quoi il résistait auparavant et même plus encore. Il finit par trouver une certaine douceur dans l’humiliation, c’est sa place.
Selon sa conception me voir dans un tel état de puissance est un véritable moment de bonheur pour lequel le prix à payer n’est pas si élevé. Il parait que je ne suis jamais aussi belle que lorsque je suis autoritaire, lorsque je pique une colère ou que je fais un caprice. Certains hommes aiment les femmes dangereuses et certains plaisirs ne sont pas facile d’accès.

Lors des premiers jours ce genre de situation s’enchaine à plusieurs reprises. Il le prend avec philosophie, c’est un passage obligé, même si vous vous doutez bien que comme tout soumis qui se respecte il a déjà joué au con avec moi : « tu vas m’envoyer au placard de toute façon je n’ai rien à perdre ». Si seulement il avait su …
Je l’ai attrapé et au lieu de l’enfermer avec un casque antibruit comme je le faisais habituellement je lui ai mis des écouteurs passant des enregistrements audio destinés à amplifier son tourment. Pendant des heures et des heures sa tête n’a été emplie que par les impacts de coups cinglants, les pleurs, les gémissements de plaisir. En sortant il tremblait et les marques des barreaux de sa cage étaient imprimés sur sa queue. Il avait tellement envie que je le batte pour l’aider à extérioriser cette frustration que je l’ai envoyé au lit sans rien lui faire. Le lendemain lorsqu’il est rentré je l’ai attrapé par les cheveux et, sans un mot, je lui ai imposé le même traitement. Il a regretté m’avoir cherché.
Il m’a confié que ce souvenir restait une de ces expériences les plus intenses qu’il avait jamais subies. Même si, pour l’instant, il se sentait incapable de me provoquer à nouveau de la sorte pour la revivre. Savoir que j’ai du répondant est nécessaire à son épanouissement même s’il préfère que j’évite de le lui prouver.
Bien sûr je ne le soumets pas à ce genre de pratique longtemps, comme je le disais précédemment c’est à peine 3 à 5 jours pour lui donner une leçon. Progressivement j’adoucis ce traitement. Ce qui était systématique devient uniquement une punition lorsqu’il se comporte mal. Il a une chance de l’éviter et il la saisit. Par exemple je peux lui imposer de rester immobile pendant seulement 45 minutes pendant qu’il me regarde faire les corvées du jour. Sans entrave, à la seule force de sa volonté. S’il réussit il n’aura subi que ces 45 minutes de calvaire, par contre au moindre grognement, au moindre cil qui bouge il part pour 4 heures de placard. Un tel traitement fait filer droit les soumis et leur endurcit la volonté c’est le moins que je puisse dire.
Lorsque nous progressons dans cette première phase de la période de chasteté le placard se fait donc de moins en moins fréquent, il ne faudrait pas abuser des bonnes choses et qu’il s’y habitue. Au bout de quelques jours il retrouve le droit de faire les corvées, quel bonheur pour lui ! Je ne fais plus que lui entraver les chevilles avec des menottes pour le gêner dans ses mouvements, un rappel à sa condition de prisonnier.
Bien sûr tout ne devient pas rose du jour au lendemain et, comme souvent, un autre supplice vient prendre la relève. Parce que, oui, j’ai gardé le meilleur pour la fin, je ne vous ai pas encore dévoilé l’autre gros morceau de ces premiers jours. Vous ne pensiez tout de même pas que j’allais tourmenter mon homme avec autant de douceur ?
(vous ne pouvez pas savoir la tentation que j’ai à couper le post à cet endroit ^^)
Lors de l’élaboration de mes programmes j’ai mis du temps à trouver de quoi combler cet espace, je ne pouvais pas meubler plusieurs jours avec une seule pratique, ça aurait été trop ennuyant. Il me fallait trouver quelque chose pour alterner. Nous sommes trop tôt pour que je puisse vraiment me montrer violente, ça serait le récompenser et je ne le veux pas encore. Il me fallait un supplice frustrant, long, qui n’implique pas d’instruments. Pas facile de trouver une idée.
Après quelques errements j’ai fini par trouver mon bonheur dans la privation d’accès aux toilettes. Un jeu intéressant et sans difficulté pour la mise en place tout en étant horrible pour ses nerfs. Ça lui tape sur le système mais à un point, vous ne pouvez pas imaginer.
En BDSM il n’est pas fréquent que nous ayons recours à ce type de pratique, il faut dire qu’elle doit prendre place sur plusieurs heures et que souvent les séances sont bien trop courtes. Pourtant c’est un jeu qui s’insère très bien dans la thématique, il frappe la même zone que la chasteté et repose sur la même idée, devoir se retenir.
À la différence d’un fantasme, que vous pouvez chasser en pensant à autre chose, vous ne pouvez pas faire partir l’envie d’aller aux toilettes. Les muscles restent contractés vous faisant penser en permanence à cette gêne entre vos cuisses, renforçant ainsi la frustration sexuelle.
Sans parler de l’humiliation de se voir obligé de demander la permission d’aller aux toilettes comme un enfant de maternelle et de se la voir refuser. Un cocktail qui met ses nerfs à rude épreuve ce qui est parfait pour ma phase 1. Je vous rappelle que mon but était d’endurcir son mental.
Au retour du travail il doit boire plusieurs verres devant moi, sans hésiter s’il n’en veut pas de supplémentaires, je peux être méchante parfois. Il doit continuer de se servir tant que j’agite mon index, c’est si marrant que parfois j’en abuse.
Au départ rien ne se fait sentir, c’est un mal insidieux, ce n’est au bout d’une demi-heure que les envies arrivent. À partir de là vous ne pouvez plus rien faire, la pression ne va cesser d’augmenter.
Ou plutôt, si, il peut faire une chose pour se soulager, m’obéir et espérer que d’ici quelques heures je le récompenserais par la permission tant désirée.
Vous voyez s’effectuer le glissement entre « le bâton préventif » et la « récompense éventuelle ».
Bien sûr le supplice n’est pas uniquement constitué de la rétention en elle-même, ça ne serait pas aussi marrant si je ne le narguais pas pendant qu’il trépigne sous l’envie. Je lui glisse des « Si tu me demandes la permission d’aller aux toilettes je te la donnerais sur le champ mais ça me décevrait. Tu n’as pas envie de me décevoir, pas vrai ? ». Généralement il se mord les lèvres en grimaçant et laisse parfois glisser une larme alors qu’il fait non de la tête. Je tire un grand plaisir à le voir renoncer vous ne pouvez même pas imaginer à quel point.
Comme je disais il y a un grand parallèle avec la chasteté, refuser ses pulsions biologiques par obéissance, c’est un peu l’extrême limite de la soumission.
Parfois je pousse l’humiliation en lui proposant des marchés délirants que je sais qu’il refusera. Par exemple « si tu fais le tour du quartier en robe je te donne la permission d’aller aux toilettes » ou encore « Si tu acceptes de venir au parc alors que je te tiens en laisse, je te permettrais de te soulager contre un arbre ». Répondant, alors qu’il refuse, « je t’ai fait une proposition honnête, si tu n’es pas raisonnable ce n’est pas ma faute ».
Le plaisir n’est pas tant dans le refus que dans le fait qu’au bout d’un moment il se met sérieusement à envisager mes propositions pendant un instant. Il en a des frissons, il adore prendre conscience que mon emprise sur lui s’amplifie.
D’un autre côté je serais bien embêtée s’il acceptait, je ne suis pas très portée sur les jeux en public. Au pire j’appellerais une amie qui aurait bien moins de scrupules. Parce que mes soumis le savent, même lorsque je bluff de manière évidente il vaut mieux éviter de me mettre au défi de mettre mes cartes sur la table, parce que dans tous les cas je m’assurerais qu’ils y laissent des plumes. C’est une sorte de convention tacite entre dominants et soumis. Ou sinon c’est que le soumis se sent prêt à en assumer les conséquences.
Lors de ces premiers jours une des grandes craintes de mon homme et que je superpose les supplices, que je l’oblige à aller au placard la vessie pleine. Il suffirait d’un rien, un regard trop provocateur, de l’ironie mal placée, un caprice soudain et le bâton tomberait.
Plus sérieusement ce traitement est terrible et je ne le réserve qu’aux plus mauvais comportements, ça arrive parfois. Par exemple, lorsque je le force à replier pour la troisième fois le vêtement qu’il a repassé parce que je ne le trouve pas symétrique, il a déjà eu l’audace de soupirer de frustration plutôt que de s’excuser de sa mauvaise volonté. Il a dû en assumer les conséquences.
Mais rassurez-vous mon homme est bien dressé, il connait les limites à ne pas franchir et je n’ai pas à me montrer sévère outre mesure.
Je sais que je mets la barre très haut, mais comme je le disais plus tôt les 3 à 5 premiers jours je lui fais vivre un enfer. Même dans les bons jours il doit faire les corvées en étant entravé mains et chevilles avec deux grands verres d’eau dans la vessie.
Rapidement je redeviens raisonnable même si parfois je m’autorise de petits plaisirs. Par exemple lorsque je viens me frotter contre lui et l’enlacer en lui disant :
Tu as envie d’aller aux toilettes ?
— Oui.
— Plus que tout ?
— J’en meurs d’envie.
— Moi je meurs d’envie d’aller faire du shopping. De tes envies et des miennes lesquelles sont prioritaires ?
Après un soupir lascif il répond :
— Les tiennes.
Ce à quoi je réplique dans un sourire sadique :
— Oh ! Ça à l’air de te rendre tout triste. Tu sais ce qui va te redonner le sourire ? Un grand verre d’eau supplémentaire.
Ne faites pas mine de découvrir je suis sadique vous m’aimez pour ça. Et ce n’est pas que de la mesquinerie, avoir un homme en cage me donne envie de l’amener faire du shopping pour de la lingerie. Je trouve ça logique, pas vous ?
J’adore ce concept, après plusieurs heures de rétention être obligé de prendre un verre d’eau supplémentaire et sortir faire des courses. Sachant que s’il montre la moindre nervosité le retour à l’appartement sera explosif. J’étais contente de moi lorsque j’ai eu cette idée.
Bien sûr vous allez encore me faire remarquer que je suis trop cruelle avec lui. Mais non il le veut !
Lorsque, après plusieurs heures, il obtient la précieuse permission il ressent un intense plaisir en se soulageant ce qui vient compenser celui qu’il ne peut plus obtenir par la voie classique. Avec un peu de discipline je transforme un acte banal en source de plaisir de substitution. Lorsque le mental arrive à tenir en respect les besoins physiques le soumis ressent un profond sentiment d’accomplissement.
Dans la chasteté tout tourne autour de ça, prendre du plaisir dans le travail bien fait, dans la douleur. Ce ne sont que des ersatz pour remplacer son sexe.
D’ailleurs mon homme ne remet plus en question ma méthode, il sait qu’au final elle sera bonne pour lui. Il sait qu’elle me permet de renforcer la prise que j’ai sur lui ce qui nous permettra d’envisager des jeux plus exigeants. Il est comme un soldat que l’on insulte en l’obligeant à rester immobile pendant l’entrainement de façon à s’assurer qu’il suivra les ordres le moment venu.
Je ne dis pas que parfois il n’a pas la vilaine tentation de me chercher, il reste un soumis et il aime me provoquer, simplement je contiens ses envies. Globalement il devient un matériau que je peux modeler à ma guise.
Ce n’est qu’une fois qu’il a subi ce rite initiatique que je peux lui présenter le plan que j’ai prévu pour exploiter sa docilité, le plan qu’il devra suivre s’il veut espérer pouvoir être libéré. Mais nous n’en étions pas encore là.

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