Le témoignage de Damien : mari soumis s01e02 règles de vie et chasteté

Bon j’abandonne pour ce soir je vais laisser le week-end passer dessus. Il faut parfois savoir temporiser pour gagner une guerre. A la place de mes élucubrations je vous laisse la partie 2 du témoignage du mari de Candice, je vous mettrais la partie 3 demain. Je sais que tout le monde n’aime pas les témoignages d’hommes mais ce n’est pas comme si vous aviez le choix 😀 Je n’ai rien d’autre sous la main. Et puis ce n’est pas inutile, j’ai repris une de leur idées (le tableau de chasse) à mon compte 🙂 j’ai trouvé l’idée hilarante.

Si vous n’avez pas lu la partie précédente allez par ici
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Avant de rédiger mon premier témoignage j’avais peur qu’il n’intéresse personne, de passer pour pathétique en racontant comment ma femme me menait à la cravache. En écrivant j’y avais trouvé un autre intérêt, il me permettait de faire le point sur ma situation, de parler, ce qui était positif en soi. J’ai toujours eu du mal à discuter de ma situation avec d’autres personnes, même si je dis que je m’en moque leur jugement aurait un impact sur moi. Ma femme m’a obligé à tenir un journal intime et à participer à des rencontres-diners avec d’autres couples comme nous, à chaque fois je hais l’idée avant et je trouve qu’elle était bonne après. Je suis paradoxal, je crois que j’ai du mal à me lancer et que c’est ma plus grande faiblesse. Quoi qu’il en soit en rédigeant mon texte j’avais déjà atteint mon but. Je me suis dit que même si personne n’aimait j’en avais déjà retiré quelque chose. J’ai laissé Mademoiselle Emilie le publier sans regarder le résultat, une sorte de fuite en avant, j’avais lancé mon texte et je ne voulais surtout pas avoir les réactions. Il se trouve que dans sa « légendaire bienveillance » elle m’a forcé à y faire face avec la double approbation de Candice. Avoir deux femmes aussi déterminées qu’autoritaires qui vous envoient dans la même direction ne laisse guère de place à un refus. Il fallait les voir, debout devant moi discutant de ce qu’elle me ferait si je ne lisais pas les commentaires, lorsque la question est tombée « ça te ferait plaisir de les lire ? » je me suis senti bien avisé de donner la bonne réponse. À ma grande stupéfaction j’avais reçu de nombreux commentaires positifs et des questions. Il apparait que les maris-soumis sont la source d’une fascination que je ne soupçonnais pas. Moi qui pensais être « anormal » à laisser ma femme mener le couple je suis tombé de haut. J’avais déjà écrit beaucoup de choses concernant ma vie et ces réactions m’ont motivé à tout reprendre pour améliorer la qualité du rendu.

Je dois bien avouer que j’ai encore du mal à comprendre cet intérêt, j’estime que ma vie est très ordinaire, il n’y a pas de tenues en cuir, de croix dans le salon ou de salle secrète de torture comme j’ai pu le lire dans un (mauvais) roman à la mode. La vie d’un mari soumis ne diffère que de quelques détails au quotidien et j’ai peur de vous décevoir en étant d’une banalité affligeante.
Je ne pourrais pas supporter une soumission extrême en permanence, je peux comprendre que passer des vacances, quelques semaines ou un week-end réduit plus bas que terre est un fantasme mais ce n’est pas ça ma vie. Attention cependant à ne pas comprendre ma phrase à l’envers, je n’ai pas dit que ma vie ne pouvait pas virer à l’enfer. Je ne sais que trop bien qu’elle est capable de répondre si je la cherche, j’ai déjà essayé et j’ai perdu. C’est une histoire intéressante mais je ne vais pas commencer par elle je ne veux pas vous faire peur et vous donner une image erronée de ma situation.
Chacun fait ce qu’il veut et l’important est de trouver le bon partenaire. Ce que je vais vous décrire est ma vie d’homme soumis, si vous avez d’autres expériences je serais heureux d’en discuter avec vous.
Ce qu’il faut comprendre c’est que dans ma vie tant que je suis sage elle ne m’impose que quelques règles pour marquer son emprise. Tout se passe dans le calme il n’y a pas d’agressivité permanente entre nous. Tout n’est pas sans accrocs loin s’en faut, toutes les humiliations et vexations ne sont pas toujours facile à vivre, je ne dois pas m’en plaindre, c’est aussi ce que je veux. J’aime être soumis et je ne pourrais pas prétendre à ce titre si je ne subissais pas le poids de son autorité. Je les vis comme des sortes d’offrandes, des sacrifices à une divinité pour la garder apaisée. Ce n’est pas loin de la réalité d’ailleurs. Tant que je ne romps pas l’équilibre sacré tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Elle a mis en place un système très rationalisé, c’est une scientifique de formation je pense qu’il ne faut pas chercher plus loin la raison. Comme elle me l’a dit elle n’a pas envie de passer son temps à hurler, bien sûr nous sommes un couple il y a des moments où cela arrive il faut être honnête, et puis il y a les soirées plus SM.
En temps normal le principe de base est que je suis maintenu en cage de chasteté. En ce moment et depuis des mois je porte ma cage plusieurs heures par jour.
La seconde règle est que je ne suis libéré qu’après l’avoir mérité et pour un temps limité. Je n’ai pas d’orgasme « aléatoirement » je peux faire une croix sur le calendrier pour les voir venir tellement ils sont rares.
La troisième règle est qu’il y a des tâches à accomplir et qu’en faire le maximum me fait gagner des points.
Elle ne rentre pas le soir en me hurlant dessus pour que je fasse la lessive, elle m’a simplement dit il y a des mois que si je veux voir la couleur d’un orgasme dans un laps de temps raisonnable je ferais bien de me battre pour faire toutes les corvées avant qu’elle n’en ait l’occasion. Toute l’humiliation est là, elle ne me force pas à faire les corvées, c’est même une punition quand elle les fait elle-même. Combien de fois j’ai râlé en me disant « j’allais le faire dans 5min » parce qu’elle avait mis la table ou préparé le repas. Elle s’amuse d’ailleurs à me faire peur à l’approche d’une délivrance, quand elle sait que je suis à la limite d’avoir la récompense suprême et qu’il ne me reste que quelques heures avant le décompte hebdomadaire. C’est à celui qui réussira à trouver une corvée qui n’a pas encore été faite. Si elle réussit cela peut repousser jusqu’à 2 semaines mon prochain orgasme alors autant vous dire que je suis très motivé.
Nous fonctionnons sur la base d’un système de note hebdomadaire. À la fin de chaque semaine elle fait le bilan et me classe selon le système américain (A, B, C, D, F). Si j’arrive à aligner 2 semaines consécutives au niveau A j’ai droit à une partie de jambe en l’air. Selon qu’elle est de plus ou moins bonne humeur j’aurais droit à plus ou moins d’orgasmes pendant la soirée. Son humeur n’est pas la seule variable il faut aussi que j’arrive à tenir la distance. Vous allez rire mais après autant de rétention mon sexe devient extrêmement sensible avec un effet parallèle sur les orgasmes. Ils en deviennent épuisant tellement ils sont forts. Je vais passer pour une fillette mais j’en pleure à chaque fois.
Ne croyez pas que ce soit facile d’obtenir des points, le grade A correspond au comportement d’un mari parfait, ce n’est pas facile tous les jours mais c’est possible. C’est sadique parce que j’ai la possibilité de réussir si je concentre mon attention à la tâche en permanence. J’ai théoriquement la possibilité d’avoir une séance de sexe toutes les 2 semaines mais la réalité est tout autre.
En dessous du A il y a le B, c’est la note que j’ai le plus souvent, puis le C. Elles ne sont pas mauvaises, cela veut dire que j’ai fait des efforts mais qu’elle a eu 1 ou 2 remarques à me faire sur la semaine. C’est très facile de tomber dans ces catégories. Un moment où elle me parle et où j’ai la tête ailleurs et c’est fini pour le A cette semaine. Difficile de prétendre au titre de mari parfait.
En plus de la privation d’orgasme elle y adjoint des brimades supplémentaires et des punitions bonus pour « me remotiver ». J’ai plus ou moins de libertés, d’argent de poche (il faudra que je vous fasse un topo sur la gestion de l’argent), plus je descends dans les notes plus ma situation se dégrade.
À l’autre bout de la chaine il y a le D ou pire le F. Ce sont des catégories dans lesquelles je ne veux pas tomber, elles signifieraient basiquement une séance SM permanente pendant toute la semaine qui suit. J’ai été une fois dans le D et dans le F, de très mauvais souvenirs. Plus d’eau chaude pour la douche, plus de loisirs, dès que j’ai fini mes corvées c’est direct contre le mur les mains derrière la tête, tâter du martinet (ou pire) matin et soir même en l’absence d’erreur, bâillon, cage de discipline avec des pointes. Quand il s’agit de me pourrir la vie elle est très imaginative.
Elle se permet de m’infliger 4hrs de retenues par mois pendant lesquels elle m’astreint à ce traitement pour me rappeler ce que cela signifie. Cela ne me déplait pas à petite dose, sur 4hrs j’y trouve un côté excitant, c’est une séance SM pour faire simple. Par contre m’imaginer me faire traiter de cette façon pendant une semaine sans discontinuer me terrifie et me tient en respect. Ne soyez pas étonnés que je sois si sage même lorsque ma cage est enlevée et qu’elle ne me surveille pas. Me faire prendre à faire une très grosse bêtise ne me priverait pas simplement d’orgasme mais signifierait une semaine de mise au supplice. C’est long une semaine.
J’aime bien ce système, il peut paraitre archaïque il n’en reste pas moins efficace. Il y a plein de choses que je remettais toujours au lendemain et que j’ai réalisées pour gagner des points, d’autres que je n’aurais jamais pensé essayer et pourtant qui m’ont plu. Tout simplement parce qu’elle m’avait laissé l’opportunité d’améliorer mes notes par une activité enrichissante je me suis empressé d’agir. Pour vous donner quelques exemples je parle d’activités créatives, peinture, musique, j’ai appris à jouer de la guitare en quelques semaines alors que cela faisait 10 ans que je disais qu’il fallait que je commence. J’ai amélioré ma cuisine, je ne fais pas simplement toutes les corvées je mets un point d’honneur à les faire bien. Je suis toujours aux aguets pour gagner le moindre point. J’en suis fier, le travail bien fait est source de satisfaction.

Pour vous donner le descriptif d’une journée « type ».
Quand le réveil sonne je ne suis pas très différent du reste de la population, je m’étire, je grogne. Plus spécifique par contre je suis déshabillé, c’est une règle à l’appartement je vis nu. Au départ je crois qu’elle ne voulait que ce ne soit que temporaire mais elle semble s’y être habitué. Elle a défini une ligne dans le couloir d’entré, un point à partir duquel je ne peux porter de vêtement sans sa permission spéciale. En rentrant je sais que je dois me déshabiller avant de passer la fameuse ligne. À l’inverse le matin je ne m’habille pas dans la chambre ou la salle de bain mais dans l’entrée.
C’était initialement pour asseoir son autorité, il y a toute une symbolique à ce qu’elle soit la seule autorisée à porter des habits de manière ordinaire. C’était inconfortable au début mais au final ce n’est plus qu’un détail auquel je ne fais même plus attention. Bien sûr j’ai essayé de râler, j’ai passé quelques jours en robe avec les fesses rouges. Quand elle m’a proposé à nouveau de vivre nu j’ai accepté, elle a une manière bien à elle de négocier et tenir compte de mes remarques.
Lorsque je me plains d’avoir froid elle me sort toute une série de réponses « t’as qu’à faire du repassage ça te réchauffera », « si tu as froid c’est que tu ne t’actives pas assez à tes corvées » ou le très classique « si tu as froid je peux te réchauffer les fesses ». Je plaisante il y a aussi des bons côtés, lorsqu’elle m’autorise à venir sous la couette sur le canapé, contre elle, pour regarder un film. Je suis bien plus concentré sur la chaleur humaine lorsque j’y ai droit. Et puis ce n’est pas comme si nous vivions au pôle nord, l’appartement est correctement chauffé et j’ai le droit de m’habiller pendant que nous aérons.
J’ai encore du mal lorsqu’elle invite des amies dominas, elle n’a aucune raison de me donner la permission de m’habiller donc je reste dans le plus simple appareil, à l’exception de ma cage bien entendu.
En temps normal elle n’est pas très capricieuse du moment que je lui demande la permission. C’est une notion centrale dans notre couple « les permissions », c’est une façon d’avoir du pouvoir sans trop me gêner. Tant que je ne la mets pas devant le fait accompli je suis relativement libre. Tant que je ne lui dis pas « mardi je vais faire la fête avec des potes » mais plutôt « Est-ce que je pourrais avoir ta permission pour aller faire la fête avec des potes mardi » tout va bien. C’est un détail cependant le respect de l’autorité de ma femme doit avoir des conséquences pratiques. Si je pouvais tout faire sans aucune autorisation où serait la soumission ?

Je suis donc nu dans le lit et j’essaye de trouver une raison de me lever. Il ne faut pas longtemps pour que mes yeux se posent sur le martinet pendu au mur de la chambre. Il n’est pas là que pour la décoration, elle le dégaine dès que quelque chose la contrarie un peu trop. C’est le deuxième niveau dans la hiérarchie de ses punitions, le premier étant la fessée en travers des genoux. C’est un instrument assez enfantin dans l’imaginaire pour autant je peux vous assurer qu’il est cuisant. Surtout qu’elle retire ma cage pour me l’administrer de façon à ce que les lanières puissent venir mordre mon sexe.
En le voyant j’ai toujours une phrase qui me revient en tête, elle me l’a dite je ne sais combien de fois « si tu ne veux pas être de bonne humeur je vais te donner 50 raisons de te plaindre », référence aux 50 coups minimum qu’elle me donne au martinet.
Candice a une forte tendance à être souriante, il en faut beaucoup pour qu’elle en vienne à ne plus cacher qu’elle est contrariée. C’est cette mentalité à positiver qui m’a plu en premier lieu chez elle.

Alors qu’elle émerge à côté de moi j’essaye de lui sourire sans trop me montrer entreprenant. Je me dis souvent que j’ai de la chance, même avec les cheveux ébouriffé et à moitié en travers de la figure elle est la femme de ma vie. Il ne faut pas que je continue sur cette voie ou je vais virer à la guimauve.

Il arrive qu’elle ait des envies matinales, parce que si je suis privé d’orgasme pas elle, si elle a envie que ma langue aille faire un tour en bas je serais bien mal avisé de lui refuser. S’il y a bien une règle que je respecte c’est de la rendre heureuse. Mieux elle va, mieux je serais traité, il y a un lien direct.
Il arrive que lorsque je m’étire en sortant du lit j’ai un inconfort au niveau de ma cage, ce n’est pas douloureux en soi simplement une érection matinale réprimée. Sauf bien évidemment si j’ai eu un D ou un F la semaine précédente et que j’ai une cage de discipline, dans ce cas là je suis en train de me rouler par terre en pleurant sous la douleur.
La cage n’est pas si dure à supporter, pas tout le temps, parfois elle me rend agressif à cause de la frustration, jamais bien longtemps Candice sait me remettre en place.
Une fois levé je vais nous préparer le petit-déjeuner pendant qu’elle fait du sport sur le tapis de course. Elle est une vraie pile électrique et elle doit se dépenser en faisant du sport. Elle est tellement sexy en short moulant et brassière de sport, je crois qu’elle le fait exprès pour entretenir ma frustration. Surtout que lorsque je prépare le petit-déjeuner je suis dans la cuisine, lieu hautement douloureux pour mon côté mâle. Je ne parle pas de la cuisine en elle-même mais de la porte du frigo. En effet Candice y a accroché le « tableau de chasse ». Je suis un homme soumis et elle a le pouvoir dans le couple s’est indéniable et c’est ce que je veux. Elle contrôle ma sexualité, me puni le cas échéant, je l’accepte. Mais de tout ce qu’elle m’impose ce truc est probablement la pire idée qu’elle est eu dans un de ces pires moments d’inspiration sadique et je pèse mes mots.
Un peu à la manière du martinet dans la chambre je le remarque à chaque fois que je passe devant et c’est fréquent. C’est une feuille de papier A4 tout ce qui a du plus banal à ceci près qu’elle est encadrée comme un trophée. Sur cette feuille il y a deux colonnes : une pour elle, une pour moi. À chaque fois que nous avons un orgasme nous mettons respectivement un petit trait pour symboliser notre « victoire ». Comme je l’ai dit mes orgasmes sont rares et elle peut en avoir sur un claquement de doigt. À chaque fois que je passe devant cela me le rappelle et c’est douloureux. Elle ne s’est pas contenté de mettre mes couilles dans une cage de chasteté elle les a symboliquement accrochés et encadrées sur la porte du frigo. Elle en rigole à chaque fois qu’elle passe devant, et je suis obligé de l’accepter sans rien dire sous peine de voir ma situation empirer.
Elle a commencé ce décompte au moment où elle a posé ma cage il y a presque deux ans. Dans sa colonne il y a bientôt 15 lignes de 10 carrés de 5 traits chacun. Je ne veux même pas faire le calcul. Dans ma colonne … je n’ai même pas fini ma deuxième ligne et pourtant j’en suis presque fier. Il y a précisément 14 carrés et 2 bâtonnets soit 72 orgasmes, et je parle bien d’orgasme, si nous enchainons plusieurs câlins cela compte pour autant. En moyenne 2 – 3 par session cela veut dire qu’en 2 ans j’ai eu droit à environ 1 soirée de libération par mois. Assez pour que je me souvienne de leur effet mais pas assez pour me satisfaire. C’est mourir de faim devant une patisserie et ne pas pouvoir y toucher.
À chaque fois que je passe devant le frigo, quand je fais la cuisine soit 2 fois par jour au minimum, ce tableau me rappelle le pouvoir qu’elle a sur moi. Elle enfonce le clou bien profondément et je le sens passer à chaque fois. Elle m’a déjà menacé de mettre une pancarte sur la porte d’entrée avec une inscription « vous qui entrez, abandonnez tout espoir de garder vos couilles » (référence à l’inscription sur la porte des enfers dans l’Enfer de Dante). Je pense que si je la cherchais un peu elle le ferait. Elle pousserait même le vice à me forcer à porter moi-même le panneau pendant des heures. Je plaisante mais elle m’a habitué à trouver mille et une façon de me tourmenter. Il faut savoir qu’elle me force à mettre moi-même chaque marque sur le tableau des scores, même les siennes. Je sais que le moindre commentaire de ma part sur ce déséquilibre me coutera de très longues journées supplémentaires dans ma cage. Je préfère éviter tout conflit inutile. J’ai essayé, je me souviens de la leçon. Je ne critique plus, elle a le droit de m’autoriser à jouir en y mettant ses conditions, pas de plaisir non mérité c’est son crédo et je l’ai accepté.

La suite par ici.

Le témoignage de Damien : mari soumis s01e03 punition à la ceinture chasteté milking

Hello, j’espère que vous passez un bon week-end. De mon côté je suis en pleine session révision de la série télé Game Of Throne avant la sortie de la saison 4 la semaine prochaine 😀 Je me change les esprits c’est bien.
Je vous envoie la dernière partie du témoignage du mari de Candice, en tout cas la dernière partie que j’ai.

La semaine prochaine je reprendrais la main même si je ne sais pas encore avec quoi. Ça sera la surprise 🙂

Le sommaire de ses témoignages se trouve ici
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Une fois qu’elle a fini sa séance de sport c’est à moi de prendre la suite, elle tient à ce que je conserve une forme physique honorable, elle n’a pas tort, j’avais tendance à me laisser aller avant. C’est un moment que j’attends car pour éviter les irritations dues aux frottements j’ai le droit de courir sans ma cage, ce sont quelques instants de liberté que j’apprécie. Dès que je commence à courir j’ai une érection qui monte. Lorsque je vous disais qu’après plusieurs semaines d’abstinence ma queue était sensible je ne mentais pas, le simple fait de me retrouver à l’air libre est déjà suffisant pour m’émoustiller. Il est vraiment difficile d’imaginer ce que vous pouvez ressentir à la pénétration après un mois sans plaisir, le moindre frottement me fait pleurer, ce sont des sensations incroyables.
Pendant que je cours j’ai bien évidemment des envies de me toucher, cela en devient même douloureux, je dois déployer une grande maitrise pour réussir à garder mes mains éloignées de la zone interdite. Il est bien évident que liberté pour courir ne veut pas dire autorisation de masturbation, c’est une simple « promenade » dans la cour de la prison pas une libération. Vous ne pouvez pas porter une cage 24h24 pendant des mois, il faut un minimum de liberté pour laisser la nature reprendre ses droits. Je ne voudrais pas généraliser, je suis sensible du sexe et la cage que ma femme a choisie étant en plastique les frottements peuvent devenir irritant pour la peau. Bien sûr elle répondrait à cela que je n’ai qu’à assumer, j’ai déjà eu droit à une cage en métal, des barreaux qui enserraient mon sexe mais j’essayais d’utiliser mes espaces pour me stimuler. Désormais c’est une coque en plastique complète sans possibilité de toucher le moindre centimètre. Quoi qu’il en soit je suis en liberté pendant que je suis sur le tapis de course. La tentation est grande de me toucher puisqu’elle prend sa douche en même temps, je suis littéralement sans surveillance. Comme je l’ai dit je préfère ne pas prendre de risques, si je me faisais prendre ce n’est pas simplement un mauvais quart d’heure que je passerais mais une semaine complète. Lorsque je cours j’ai un casque audio pour écouter de la musique ce qui m’empêche de l’entendre revenir, surtout que le tapis de course est dos au couloir de la salle de bain. Je pourrais me faire avoir comme un bleu trop facilement, je préfère ne pas tenter le diable, les conséquences sont suffisamment terribles pour me garder en respect. Quand vous êtes en mode « orgasmes régulés » vous apprenez leur valeur, vous ne faites rien pour risquer de perdre le peu que vous avez.
Je crois que pour elle c’est une partie de l’humiliation, ne pas pouvoir me donner du plaisir alors que j’en meurs d’envie et que j’ai l’opportunité mais pas la permission. Elle me montre sa puissance.
Lorsqu’elle revient de la douche mon érection devient bien plus dure, elle est tellement sexy en peignoir de bain, probablement nue en dessous. Elle vient généralement regarder les statistiques sur l’écran du tapis de course, c’est un élément de notation. Lorsqu’elle est proche de moi je peux sentir l’odeur de son shampoing, j’aime ses cheveux lorsqu’ils sont mouillés. Dans la vie de couple il est souvent question de la perte de l’attirance de l’autre à cause de la routine. Après plusieurs semaines d’abstinence je peux vous assurer que chaque détail du corps de ma femme me fait fantasmer. Le moindre câlin, le moindre baiser me met en flamme, c’est le plus proche de la satisfaction que je peux obtenir alors j’y accorde une grande importance.
Si elle est d’humeur joueuse elle donne quelques coups de l’index sur le bout de mon sexe pour me perturber, c’est agréable et frustrant à la fois. J’en pleurerais presque. Je continue de courir pendant qu’elle prend son petit-déjeuner, interdiction absolue de m’arrêter sans sa permission c’est la règle. Au début j’avais du mal, pendant des années mon effort sportif du jour était d’aller acheter un paquet de cigarette, une autre mauvaise habitude que j’ai perdue. J’en ai passé des jours à cracher mes poumons, c’était dur, c’était pour mon bien. « ce n’est pas ma faute si tu fumes, tu veux prendre des décisions par toi-même ? Grand bien t’en fasse, assumes les conséquences ». Je passe environ 20 minutes à courir, c’est épuisant pourtant je ne dis rien, j’ai appris à ne pas lui contester le moindre pouvoir.
Lorsqu’elle estime que le temps est écoulé je peux lui tendre mon carnet de notes pour qu’elle y inscrive la distance du jour. C’est un double challenge pour moi, je dois trouver le bon rythme pour tenir 20 minutes et en même temps aller le plus vite possible. Vous comprenez aisément que la récompense est plus importante si je mets du coeur à l’ouvrage.
Une fois la séance de sport finie je passe à la salle de bain, toujours sans ma cage. Un jour sur deux je dois attendre mon milking à quatre pattes sur le sol, c’est un massage de la prostate pour expulser le sperme produit mais sans orgasme. Mon corps produit des spermatozoïdes en continu et il faut bien qu’ils sortent, ce n’est pas sain d’en accumuler trop cela peut conduire à un cancer de la prostate. C’est une épreuve terrible qui est devenue banale, je ne devrais pas dire ça ce n’est pas la vérité, je hais ce moment. Dans un couple il y a des compromis, un de ceux que j’aime le moins est de voir ma queue éjecter mon sperme dans un verre sans y prendre le moindre plaisir, sans parler du fait que je dois le boire après chaque vidange. C’est une des vexations qu’elle m’impose pour me garder docile. Je sais très bien que c’est le but, elle me force à faire ce que je n’aime pas pour éprouver son pouvoir, j’aimerais ça elle ne le ferait pas. Le savoir ne rend pas les choses plus faciles.
Une fois j’ai grogné pour montrer mon mécontentement, j’ai pris un avertissement en rouge sur ma carte de notation. Cela peut vous sembler peu, une remarque de ce type et je rétrograde d’une catégorie pour la semaine, autant vous dire qu’il ne faut pas les accumuler. Je vous rappelle que pour avoir droit à un orgasme il me faut obtenir un A 2 semaines consécutives, une remarque en rouge me fait perdre un rang donc cela signifie pas de récompense avant deux semaines minimum. Une toute petite phrase en rouge et je peux faire une croix sur le plaisir pendant 2 semaines, et encore c’est le meilleur des cas. Cela me met une pression terrible pour me démener et rattraper ce qui peut l’être. Tant d’efforts qui peuvent être réduits à néant pour un début de mutinerie lors d’un des rituels. Elle est gentille tant que je ne la cherche pas sinon …. j’assume.
Elle me fait attendre dans cette position pendant quelques minutes puis elle arrive, j’entends le claquement du gant en latex lorsqu’elle le met, rapidement je le sens entrer dans mon fondement. Je veux bien lui reconnaitre ça elle ne fait pas trainer les choses, c’est vite expédié. Je sens la pression sur ma prostate et le liquide qui se met à couler. Je ne m’en rends pas compte immédiatement, c’est presque indolore.
J’ai essayé de négocier pour échapper à l’obligation de le boire, j’avais pris toutes les précautions pour ne surtout pas la mettre en colère, j’avais bien choisi mon moment pour ne pas aggraver la situation. Je l’ai vu réfléchir un instant, elle m’a proposé de supprimer cette obligation si j’avais eu un A la semaine précédente mais avec la contrepartie de devoir le garder en bouche et le faire tourner pendant quelques secondes si j’avais eu un C ou inférieur. Elle est très dure lorsqu’il s’agit de négocier. J’ai accepté. Une motivation supplémentaire à bien me conduire.
Une fois le milking terminé je peux aller prendre ma douche, toujours sans ma cage. La plupart du temps elle me surveille, elle prend un malin plaisir à me faire nettoyer mon sexe sous toutes les coutures. L’hygiène c’est important comme elle dit. Je crois que me rappeler quotidiennement ce que je perds donne davantage de valeur au plaisir qu’elle éprouve. Si la cage devenait un « non-sujet » je ne pense pas qu’elle y prendrait du plaisir. Ce n’est pas simplement la cage qui lui plait mais le fait de me voir souffrir à la porter.

Présenté de cette façon vous allez croire qu’elle est horrible comme compagne. Ce n’est pas mon intention, tout n’est pas si négatif. Depuis que je suis en cage je fais bien plus attention à elle, à nous. L’appartement est impeccable, les corvées sont faites. J’ai perdu pleins de sales habitudes : grogner, jurer, fumer. J’ai arrêté de remettre à demain mes obligations.
Je lui donne davantage de plaisir, vous ne pouvez pas savoir la concentration que j’ai lorsque je passe ma langue sur son sexe. J’ai appris à connaitre son corps pour lui provoquer les orgasmes les plus forts possibles, bâcler mon devoir conjugal envers elle n’améliorerait en rien mon cas, et j’ai surtout aucun intérêt à ce qu’elle soit de mauvaise humeur. Réciproquement je peux aussi vous assurer que lorsqu’elle me donne un orgasme elle ne fait pas semblant, elle me fait passer un vrai bon moment. Mon corps est très sensible après autant d’abstinence et elle exploite cette sensibilité pour m’envoyer au 7eme ciel. Elle me cloue littéralement au lit, je ne peux plus bouger après une séance de calins, je n’en ai plus la force.

Ma vie n’est pas si compliqué que ça. Si je fais attention à elle, que je lui propose un massage des pieds le soir en rentrant, je suis d’ailleurs devenu un expert en massage, j’ai lu des livres pour être sûr de maximiser les effets. C’est agréable de s’occuper de celle qu’on aime même si je dois confesser qu’il y a une petite arrière pensée, un petit espoir que ça me vaille un point bonus mais je ne peux qu’attendre et surtout pas le demander.

J’aime quand elle prend une décision et qu’elle attend que je la confirme, ce petit air autoritaire et menaçant. J’aime quand elle dit « fin du débat », par exemple lorsque nous discutons sur le programme télé du soir. J’aime cette sensation de savoir ce qui se passerait si j’osais dire un mot de plus après ce point final, le martinet, l’inscription en rouge sur ma carte de notation.

Bien sûr j’ai dû m’adapter à ses gouts, j’ai dû me mettre à regarder des séries et des films « pour fille ». Ce n’est pas de la méchanceté, je crois que pour elle cela a une fonction éducative, que je me pose des questions sur les relations humaines, que nous ayons des choses pour discuter. C’est vrai que c’est agréable de parler après, j’apprends des choses sur elle. Un couple doit partager des centres d’intérêts, dans une relation soumise cela signifie faire des concessions. Je ne devrais pas vous donner l’impression de râler, elle n’a pas mauvais gout en matière de télé.

Parfois j’ai mes humeurs, je me permets de la provoquer, je me dis que je me moque de ce qu’elle peut me faire. Il faut voir mon état à la fin de la semaine lorsque j’amène ma carte de notation pour obtenir ma catégorie, que je vois cette marque infamante en rouge pour un mot de trop, que je me rends compte que j’ai gâché de nombreux efforts. Vous ne pouvez pas savoir ce que cela fait, après 2 semaines de bon comportement, de voir s’envoler la récompenser pour un mot de travers. Elle est impitoyable, les règles sont les règles. Si elle me donne une tâche et que je n’obéis pas dans la seconde c’est fini pour moi. Il n’y a pas de « moui j’arrive dans 5 min » qui tienne c’est direct l’avertissement.

Encore une fois je ne dois pas vous induire en erreur, ce n’est pas elle la méchante, je dépasse souvent les bornes. Lorsque je me fais punir c’est que je l’ai bien mérité. Il faut vraiment que je la cherche et la plupart du temps les punitions sont dues à un comportement volontaire, un coup de tête, au moins une négligence consciente, un travail bâclé. C’est moi qui cherche les coups. Lorsque je repasse n’importe comment ses affaires, qu’il reste un gros pli en plein milieu je ne peux pas honnêtement le justifier. J’avais une tâche, je l’ai bâclé, au-revoir l’orgasme bonjour le martinet.

Mon souvenir le plus douloureux étant une bêtise, je ne sais même pas comment la décrire tellement je me sens stupide. Cela remonte à mes débuts de « mari-soumis-officiel » soit plus de 2 ans après notre rencontre. J’étais en cage de chasteté depuis près de 3 semaines, une période d’abstinence importante pour une personne comme moi qui n’était pas habitué à ces pratiques. J’avais entendu dire que la cage rendait docile mais chez moi elle me rendait agressif par moment. Etre émasculé n’est pas facile à supporter même lorsque vous êtes consentant. C’était le matin, elle était pressée, en retard. Elle s’est approchée pour m’embrasser avant de partir, j’avais un café à la main et je lui ai renversé dessus. Volontairement. Je ne sais pas ce qui m’ait passé par la tête, je ne sais pas ce qui m’a pris de vouloir attaquer son autorité de la sorte. Elle n’a rien dit sur le moment, à part la paire de baffes que je me suis prise. Elle s’est vite changée avant de partir. Le pire dans tout ça était que j’étais content de moi. J’ai passé la journée à trépigner, au bureau je ne faisais que regarder l’heure, je savais que le soir j’allais me faire gronder et l’idée m’amusait. Je crois qu’elle m’avait trop menacé de passer le degré au-dessus si je n’étais pas sage et que je voulais voir si cette facette d’elle existait vraiment. J’étais fier de mon coup.
Quand je suis rentré elle m’a fait venir dans le salon pour discuter. Elle qui est d’habitude si souriante avait le visage fermé.

J’étais donc nu dans le salon, assis sur le canapé pendant qu’elle était debout devant moi.
— Tu sais de quoi nous allons parler ?
Elle était si sexy dans son jean/T-shirt imprimé, ils moulaient parfaitement ses formes si féminines. J’étais très excité cependant même dans ma folie j’avais le pressentiment que le lui montrer n’était pas la chose à faire. Je me suis contenté de répondre très sobrement.
— Oui. Je suis désolé c’était un accident.
Elle est restée silencieuse, me faisant comprendre que ma réponse était stupide et qu’elle savait déjà la vérité. J’ai essayé de temporiser.
— J’aurais dû faire plus attention c’est ma faute.
Elle n’a pas davantage réagi. Je connais sa technique d’interrogatoire silencieux, elle fige la situation tant que je n’ai pas dit la vérité. C’est une vraie tête de mule elle peut rester longtemps sans rien dire. Après tout je m’en moquais, j’allais la provoquer une fois de plus en le lui disant ouvertement.
— J’ai fait exprès de te salir et je regrette rien.
J’avais joué carte sur table, elle me tenait en respect sous la menace de me faire vivre un enfer, je voulais voir si elle avait vraiment du jeu en main. Qu’est-ce que j’étais con.
Je m’attendais à ce qu’elle me hurle dessus, au contraire elle est resté calme.
— Un sermon ne servira à rien à ce stade là. Tu sais déjà que tu as tort.
— Oui.
— Qu’est-ce qu’il me reste à faire alors ?
— Me punir.
Dans ma tête je souriais, elle était certes la dominante mais je l’avais placé là où je voulais, c’était moi qui avais le contrôle. J’ai même pris les devant pour la suite.
— Je vais chercher le martinet ?
C’est l’instrument de discipline ordinaire du foyer, celui que je reçois pour les bêtises de plus grosse importance les plus petites ayant droit à la fessée en travers des genoux. Ma proposition l’a faite rigoler.
— Tu crois que tu ne vas recevoir que ça ? Ne rêve pas.
Je n’ai pas sur quoi répondre, j’ai essayé de trouver quelque chose de provocateur à lui dire mais rien n’est sorti. Une partie de mon cerveau a dû comprendre qu’il fallait arrêter de nourrir mon délire.
Elle m’a fait un signe de l’index.
— Debout. Approche.
Face à elle je commençais à ne plus faire le fier, quoi que je pouvais dire elle a une aura intimidante.
— Défait ma ceinture.
J’ai compris que j’allais recevoir la ceinture, une première pour moi. J’ai baissé les yeux sur sa taille pour y trouver une ceinture vintage en cuir brut. Elle allait très bien son jean, c’est ce que j’ai pensé au début pour ne pas faire face à la vérité, c’était une ceinture en cuir et j’allais la recevoir. Elle était toujours immobile, dure comme un roc, les bras croisés en attendant que j’obéisse. J’ai pensé un instant continuer de lui résister, aller encore un pas plus loin dans l’insubordination, toutefois la voix de la raison prenait petit à petit la place qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Je suis un soumis récent, je n’ai que peu d’expérience et je n’avais jamais reçu la ceinture. Je me suis dit qu’une première fois à la fois suffirait.
J’ai mis mes doigts sur le cuir, j’ai relevé la tête pour n’y trouver que de l’intransigeance. J’ai approché mes doigts de la boucle. La petite voix qui me disait de faire des bêtises avait désormais foutu le camp me laissant seul face aux conséquences. J’ai commencé à détacher la fermeture, avec difficulté mes doigts étaient désormais en coton.
J’ai eu un haut le coeur en constatant que la situation était pire que prévue, la ceinture était bien plus épaisse que je ne l’avais imaginé au départ. Je l’ai tiré délicatement, c’était pathétique, j’essayais d’être le plus sage possible pour espérer ne serait-ce qu’un coup de moins. C’était le genre de situation où l’autre peut vous dire « je t’avais prévenu » et que nous nous retrouvons tout pataud à ne plus savoir que dire.
Une fois la ceinture retirée, dieu qu’elle était lourde, elle a tendu la main. Je n’avais pas d’autre choix que de la lui donner. Je ne sais comment vous décrire la sensation d’humiliation que j’ai ressentie à remettre l’instrument de mon châtiment dans les mains de mon bourreau. Déjà les larmes me montaient aux yeux.
— Va chercher une chaise.
Pendant que je me dépêchais d’obéir elle s’est amusé à faire claquer les deux bouts de la ceinture l’un contre l’autre provocant un bruit sec qui m’a fait froid dans le dos. Curieuse expression peu appropriée à la chaleur que j’allais ressentir quelques instants après. J’ai mis la chaise devant elle et je me suis penché en avant, les mains sur le siège, la tête côté dossier. C’est une position que je connaissais puisque je reçois parfois le martinet de cette façon. Je voulais me montrer le plus coopératif possible. Elle m’a arrêté dans mon mouvement du bout de la ceinture qui était désormais repliée en deux.
— Pas tout de suite.
Elle m’a laissé en plan pendant qu’elle allait dans son bureau. Elle est revenue sans rien de différent à première vue si ce n’est un sourire sadique. Elle m’a montré sa main. J’ai eu le corps transpercé d’un frisson en y découvrant la clé de ma cage. Cette petite clé qui me tenait enfermé depuis quelques semaines. Je savais ce que signifiait la voir avant une punition, elle allait m’enlever la cage pendant l’application. Je ne savais pas quand mais à un moment de ma punition la ceinture viendrait frapper mon sexe. L’idée de sentir ce morceau de cuir heurter mes testicules ne m’emplissait pas de joie.
Tout ce que j’ai trouvé à dire pendant qu’elle défaisait ma cage a été :
— Je suis désolé.
Elle a soupiré.
— Un peu tard pour reprendre tes esprits chaton.
Elle avait raison, elle avait tout compris, j’avais perdu l’esprit pendant un moment et j’allais le payer. Cela n’allait pas l’arrêter, elle n’allait pas laisser un crime impuni dans son domaine.
Un second claquement de la boucle de cuir contre elle-même m’a tiré de ma réflexion. J’ai regardé dans sa direction elle me faisait signe de me pencher. J’ai hésité un instant à écarter les cuisses pour laisser un passage suffisant pour la ceinture. Elle ne me l’avait pas dit explicitement. D’un autre côté si je les serrais je me ferais rappeler à l’ordre voire même je recevrais un bonus. C’était décidé j’allais exposer mon sexe volontairement en espérant qu’elle serait sensible à cet acte de docilité.
Malheureusement penser une chose et la faire sont deux choses différentes. Avez-vous idée de la volonté qu’il faut pour écarter les cuisses sachant ce qui allait arriver ? Comme à chaque fois je m’en suis voulu de ne pas l’avoir fait avant qu’elle me reprenne. « tu veux jouer les gros durs chaton ? Ce n’est pas un problème. Ecartes les cuisses ». C’était idiot, je n’allais pas échapper aux coups entre les jambes pourquoi ne pas avoir coopéré ? Je ne sais pas.

Je vais essayer de décrire la suite des événements de manière précise même si ce souvenir m’est douloureux. Revivre une nouvelle fois, ne serait-ce qu’en souvenir, cette punition n’est pas chose aisée. Je vous assure qu’elle m’a appris à ne plus la chercher volontairement. Vous allez me trouver douillet, une « simple » correction à la ceinture n’a jamais tué personne. Je vous rappelle que cela ne faisait qu’à peine un mois que j’avais sauté le pas de la soumission. Un petit mois que j’avais eu ma première fessée en tant qu’adulte, cette ceinture représentait un bon en avant dans les niveaux de douleurs. Je suis soumis, pas masochiste, j’obéis à ma femme et je n’aime pas la contrarier. Sur l’échelle de ce nous pouvons voir sur internet je suis au niveau 0 des masochistes. Une punition à la ceinture représentait la fin du monde.

Le premier coup est tombé, il a dû imprimer une bande rouge en haut de mes fesses. Sur le moment j’ai serré les dents et je me suis dit que ça allait passer. Mes fesses me brulaient mais c’était encore supportable, relativement. Quelques secondes plus tard j’ai entendu le second coup fendre l’air puis heurter mes fesses un peu plus bas que le précédent. J’ai fermé les yeux et une larme a coulé. Sur une grande partie de l’impact la douleur avait été identique au précédent, ça je pouvais y faire face, par contre sur 1/3 il avait recouvert le coup précédent, la brulure provoquée avait été foudroyante. La superposition des coups me faisait découvrir une nouvelle facette de la douleur.
Toujours en rythme les coups suivants sont allés rejoindre les autres sur le bas de mes fesses selon la même répartition, 2/3 de territoire vierge et 1/3 de superposition. Le cinquième coup a été un cran au-dessus, il est tombé sur le haut de mes cuisses, le tiers superposé étant sur la zone très sensible entre les fesses et les cuisses. Elle a continué de me zébrer le corps pour finir avec un dixième coup sur le bas des cuisses juste au-dessus des genoux. Elle a marqué une pose, le temps pour elle d’inspecter les marques. Elle a passé ses doigts sur mes fesses, leur simple effleurement a ravivé la douleur, c’était comme si le fait de toucher superficiellement ma peau creusait un sillon dans la chair.
Je lui en voulais de continuer à me tourmenter, je venais de prendre 10 coups de ceinture et j’estimais avoir payé ma dette.
Elle s’est mise en position sur mon autre flanc. J’ai eu une décharge d’adrénaline en prenant conscience qu’elle ne m’avait jamais dit qu’elle s’arrêterait à 10. Toutes mes fesses ayant été couvertes par la première série cela signifiait que tous les nouveaux coups seraient complètement en superposition. Je priais pour ne pas recevoir de 11eme coup, un de plus signifiait repartir pour une série complète. Je ne voulais pas 20 coups de ceinture, j’avais déjà compris la leçon.
Je pouvais prier autant que je voulais, le 11eme coup est tombé en haut des fesses me faisant réévaluer toute mon échelle de douleur. J’étais bien bête, bien sûr que j’allais recevoir 20 coups, et même davantage, sans compter ceux que je recevrais sur le sexe. Je n’avais pas fait une bêtise ou une maladresse, j’avais testé volontairement son autorité je m’attendais à quoi ?
Les larmes coulaient désormais à flot, il ne lui avait fallu que 11 coups pour me faire pleurer comme un bébé. Ce moment est gravé dans ma mémoire, il est venu briser mes dernières résistances. J’ai compris que ma copine était très sérieuse lorsqu’elle me menaçait des pires tourments en cas d’insolence. Ce n’était pas du bluff j’aurais mieux fait de la croire sur parole.
Je me suis ramassé 50 coups de ceinture sur les fesses et 10 sur le sexe. Lorsque j’ai senti le cuir venir heurter mes bourses la douleur a certes été vive et la chaleur persistante mais ce n’était pas le pire. J’avais cette sensation de castration comme si c’était la fin du monde. J’avais beau être un gros dur la douleur était trop intime pour me permettre de lutter, j’étais redevenu un petit garçon pleurant à chaudes larmes.
En renversant volontairement mon café sur elle j’avais dépassé une limite que je n’aurais jamais dû approcher, elle faisait de même en représailles.
Après ça j’ai eu droit à un sermon, j’avais déjà compris la leçon il était surtout là pour m’humilier encore une fois. J’ai été envoyé au lit, il était à peine 18h. Rien que le contact des draps me faisait mal, mes fesses étaient écarlates. Ma queue avait retrouvé sa place dans sa cage, sur elle la douleur était partie. J’avais envie de me masturber, non pas par plaisir, juste pour vérifier qu’elle était toujours fonctionnelle. J’avais l’impression d’avoir été castré, vraiment, c’était une sensation persistante. Je m’excusais presque auprès de ma queue de lui avoir fait subir ça, comme si elle était mourante et que j’essayais de faire que ces derniers instants soient les plus agréables possibles. Il n’en était rien je vous rassure, 10 coups de ceinture ne rendent pas stérile c’était simplement que j’avais pris une dérouillée. La leçon était surement évidente pour vous « ne pas pousser à bout une dominante », je venais de comprendre pourquoi.
Je lui avais promis de ne plus recommencer, jusqu’à ce jour j’ai tenu ma promesse et je compte bien la tenir longtemps encore.

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Un autre de ses témoignages est disponible ici