Discipline domestique 016 – Halloween 2014 – Partie 11 : les montagnes russes 1

Hello 🙂

Encore un post qui a nécessité un temps de préparation assez long, il s’agit de tease and denial (essentiellement), autrement dit une pratique assez répétitive qui représente un certain challenge à retranscrire. J’espère que le rendu sera intéressant de votre point de vue.
Encore merci aux personnes qui m’ont supportées pendant le processus j’en ai eu besoin <3.
Comme vous l’avez surement remarqué il est étiqueté « partie 1 », il y aura donc une autre partie qui couvrira la fin du T&D et la fin de la soirée.
Je n’ai pas encore de date à avancer même si j’ai déjà pas mal de choses de prêtes. Je ferais le point ce week-end.

Emilie,

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Sommaire du journal (si vous ne voulez pas tout reprendre depuis le début la soirée en cours débute au post 13)
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Mon homme avait été récompensé pour avoir été sage lors de nos premiers jeux, une situation un peu contradictoire avec la thématique « punition » de la soirée mais nécessaire pour qu’il récupère des forces. De toute façon, comme il s’était précipité sur nos pieds comme un affamé dès la permission donnée il n’était pas en état de remarquer les contradictions.
Cet avant-gout du paradis ne pouvait cependant pas durer longtemps et nous venions de lui faire comprendre que le prochain jeu impliquerait son sexe, sans lui donner plus d’informations. Je ne sais pas ce qu’il craignait le plus, qu’on lui fasse mal avec du ballbusting par exemple, ou que l’on joue avec sa frustration avec du tease and denial. Les deux étant cruels à leur façon. Pour son plus grand malheur nous avions prévu de jouer sur les deux registres.
Mon homme était toujours allongé au centre du salon. Il était maintenu les cuisses grandes ouvertes par Candice et Mylène. Ainsi exposé il était dans une position loin d’être confortable, son angoisse devait monter. Pour l’instant la cage de chasteté protégeait encore son membre le plus fragile mais il se doutait bien que ça ne durerait pas.
De mon côté je m’étais agenouillée et je l’avais pris contre moi, son dos sur mes cuisses, sa tête contre mon bassin. Il avait spontanément ramené ses mains en les croisant contre son torse pour que je puisse maintenir ses poignets d’une seule main. Nous avons nos habitudes et il sait que j’aime le maintenir en place pendant qu’une autre le discipline. J’ai l’impression de le rendre plus fort, de l’aider à surmonter l’épreuve lorsqu’il agrippe ma main, qu’il gesticule contre moi.
Certaines personnes aiment regarder leur partenaire faire l’amour avec quelqu’un d’autre, moi j’aime le tenir pendant qu’il se fait punir. Dans cette position j’ai les avantages d’être dominante, puisque je n’ai pas mal, mais j’ai également les avantages d’être soumise puisque sous cet angle je vois le coup tomber. C’est si beau d’être à genoux devant une personne dominante en robe de soirée levant le bras pour punir. Je suis aux premières loges pour observer l’impact et les réactions du corps du soumis. Surtout que, si je n’ai pas à me concentrer sur l’administration de la punition, je peux me focaliser sur la peine du soumis. Je sens chacune de ses contractions, sa peau qui frémit, ses râles. Certaines personnes sont indifférentes aux réactions du corps du soumis, en tout cas pas au point d’y éprouver du plaisir, ce n’est pas mon cas.
C’est un autre sujet mais je ne pourrais pas faire de domination « virtuelle », j’ai trop besoin de ce contact physique entre moi et eux. Ce n’est pas une critique envers celles qui en font, l’humiliation se fait très bien à distance, il suffit d’avoir un plaisir plus « cérébral » que le mien. Moi c’est davantage la réaction du soumis qui m’intéresse plutôt que l’acte en lui-même.
À cette étape j’étais encore assez maternelle envers mon homme, je lui passais la main dans les cheveux en le berçant doucement. Le contraste entre ma douceur et ce qui allait arriver à son sexe allait être terrible. Je me sentais mauvaise, j’utilisais la confiance qu’il avait en moi pour l’apaiser alors que je savais qu’il allait bientôt prendre cher. Loin de me sentir coupable cela m’excitait.
Mon attitude n’était pas si égoïste que ça, même s’ils aiment être puni les soumis ont parfois du mal à l’assumer, ils ont cette réaction contradictoire de fuir ce dont ils ont besoin. Etre dominante c’est aussi les mettre en confiance pour qu’ils affichent leur vulnérabilité.
Il a eu soubresaut, Anna jouait avec sa cage, rien de bien méchant, rien de rassurant non plus.
D’une voix douce je lui ai dit :
— Ne te débat pas, c’est pour ton bien.
Un peu naïvement il a demandé :
— Ça va faire mal ?
Nous avons toutes les 4 gloussé. J’ai répondu :
Ton sexe a été vilain. Que fait-on aux vilains sexes ?
— On les punit ?
— Oui. Et est-ce qu’une punition c’est agréable ?
— Non.
— Donc, est-ce que ça va faire mal ?
— Oui.
— Mais ?
— C’est pour mon bien.
— Qu’est-ce qu’on dit à la gentille madame qui va s’occuper de te faire payer tes bêtises ?
— Merci, madame.
— Plus poliment s’il te plait. Elle prend du temps pour toi tu pourrais au moins en prendre pour la remercier.
— Merci madame de m’aider à améliorer mon comportement en prenant sur votre précieux temps pour me punir.
Anna a souri et a répondu avec ironie :
— Tout le plaisir sera pour moi je peux te le garantir mon grand.
Mon homme a frémi à cette idée, de ma position privilégiée j’ai pu ressentir les variations dans sa fébrilité. Il tentait de garder les apparences mais il ne pouvait pas empêcher ces légères réactions qui le trahissait.
Anna tapotait la cage de chasteté, comme s’il s’agissait de la cage d’un fauve et qu’elle le provoquait. Elle a tendu la main dans ma direction, je lui ai donné la petite clé qui reposait au bout d’une chaine que j’avais autour du cou. Pour l’occasion je l’avais mis bien au chaud entre mes seins, j’ai bien fait en sorte que mon homme voit qu’elle y était. Il adore penser que la clé de sa virilité repose entre un des symboles de la féminité. Cette idée l’a fait se sentir bien quelques instants, nous avons vu sa queue gonfler dans sa cage, il s’est ensuite contracté en se rappelant qu’il n’était pas libéré pour le plaisir mais bien pour souffrir.
En temps normal je porte rarement sa clé sur moi, et celles de mes autres soumis encore moins, je n’ai pas envie d’avoir un trousseau autour du cou et je n’aime pas la bosse qu’elles font sous les chemisiers, j’ai l’impression de ne voir qu’elles. Une phrase plutôt cynique lorsque l’on sait que mon homme doit supporter bien pire. Pensez-vous que je devrais faire cet effort pour lui ? Même s’il n’en sait rien.
Anna a déverrouillé les éléments les uns des autres mais en laissant l’ensemble encore en place. Elle avait cette fascination dans le regard, elle agissait avec méthode, lentement, très lentement. Elle avait cette volonté de sacraliser l’acte, elle était comme une prêtresse engagée dans un rite immémorial garantissant l’équilibre du monde. Un peu comme mon homme lorsqu’il souhaite me rendre hommage en embrassant mon bas-ventre. Au-delà de la nécessité de faire angoisser mon homme elle semblait y trouver un intérêt particulier.
Face à ces gestes précis et ces mains expertes la réaction de mon homme n’a pas tardé. Malgré toute sa volonté il ne pouvait s’empêcher de gesticuler pour évacuer la tension, il avait des sortes de mouvements réflexes, comme des frissons lorsqu’il fait froid. En tout cas c’était très amusant à ressentir dans mon bassin. Il n’y mettait bien entendu pas toute sa force, juste assez pour nous compliquer la tâche et nous permettre de le maintenir fermement.
La sensation de maitriser physiquement un homme bien plus costaud que nous, même si nous devons nous y mettre à 4, est un plaisir particulier. Un peu comme si nous n’avions plus rien à faire de son consentement.
Je peux me tromper mais j’estime qu’un homme dominant n’a pas de mal à se sentir puissant par rapport à une soumise qui fait la moitié de son poids. Pour une femme dominante la situation est inversée, nous sommes toujours un peu intimidé par le physique du soumis, surtout moi qui suis petite, d’où notre penchant à exiger qu’ils soient toujours nus et à genoux. Difficile de dominer lorsque vous n’avez pas l’ascendant physique. Parfois nous avons une sur-agressivité que nos soumis vivent mal.
En tant que soumise je détestais être obligée de me déshabiller dès le départ, je voulais que ce soit plus progressif, une fois la confiance installée. Je pense que pour les soumis c’est pareil. Pourtant j’impose une nudité totale, c’est nécessaire pour me rassurer.
Dans la même veine j’aime que mes soumis fassent un effort pour s’exposer, par exemple en gardant les cuisses écartées lorsqu’ils sont à genoux sans que j’ai à le dire. Savoir que d’un coup de pied bien placé je peux les faire se plier en deux de douleur me rassure. J’ai conscience que c’est un effort pour les soumis de se dévoiler à ce point cependant c’est nécessaire pour mon état d’esprit. Ils doivent apprendre à ne pas paraitre menaçant envers moi, même involontairement.
J’ai accompagné mon homme en le guidant d’une voix douce.
— Ne résiste pas tu ne feras qu’aggraver les choses. Tu ne trouveras que des ennuis à faire des caprices. Soit sage et tu auras peut-être une récompense. Tu aimes avoir l’espoir d’une récompense, pas vrai ?
Oui.
— Donc tu dois accepter de passer par là. Sois logique.
Alors que la partie principale de la cage glissait lentement le long de sa verge il a fini par lâcher un :
— Non, non, non !
J’ai répondu en rigolant :
— Si, si, si !
Anna a été moins amusée par cette attitude, je crois qu’elle avait été tirée de sa transe rituelle et qu’elle allait lui en tenir rigueur. Elle lui a lancé un regard noir et lui a répondu sèchement :
— Tu veux que je t’apprenne à dire « non » à une femme ?
Sans prévenir elle lui a saisi les bourses et les a étiré lentement tout en les pressant. Elle ne rigolait plus, bien au contraire elle voulait le punir. Mon homme remuait de plus en plus, il n’arrivait plus à contenir les réactions de son corps. Il a tenté d’accompagner le mouvement mais Mylène et Candice poussait en sens contraire. Il a fait la seule chose qui lui restait pour se sortir de là : la supplier.
— Pitié madame ! Je regrette ! Pardon. Vos désirs sont des ordres, je vous le jure. Faite ce que vous voulez de ma queue, elle vous appartient.
Dire ces mots à haute voix a semblé déclencher en lui un état particulier, comme si un barrage émotionnel avait cédé et qu’il se montrait tel qu’il était.
Mylène s’est moquée :
— Même avec mon intelligence supérieure j’ai du mal à te suivre. Tu veux que l’on fasse ce que nous voulons avec ta queue ou que nous arrêtions ?
Nous avons toutes ricané, nous adorons ce genre de question piège, vous ne pouvez que vous faire avoir et c’est bien là le plaisir. Nous ne faisions pas que prendre le pouvoir, nous nous moquions de lui en lui laissant l’illusion du choix et il en avait conscience. La pire des réactions aurait encore été pour lui de refuser de se prononcer, il allait donc devoir choisir une option ou l’autre et faire face aux conséquences.
Il a répondu avec regrets :
— Faites ce que vous voulez madame. Ce que je veux moi n’a aucune importance. Il ne faut pas écouter ce que je dis ce ne sont que des âneries. Faites-moi mal si je le mérite.
— Donc tu es pleinement consentant à ce que nous te faisons ?
Résigné il a hoché la tête.
Anna a repris le démontage méthodique de la cage de chasteté d’une main pour ne pas avoir à lâcher sa prise sur les bourses. Sous la menace d’un nouveau broyage mon homme est resté pleinement silencieux et cela a semblé lui peser.
Une fois libre son sexe a pris ses aises, il gonflait même. Malgré la menace des tortures à venir il profitait de sa liberté retrouvée en se déployant sur toute sa longueur, comme s’étirant après son sommeil forcé. Après un long séjour dans le noir il voyait désormais de la lumière au bout du tunnel, peu importe que ce soit celle des flammes de l’enfer c’était tout de même de la lumière. Que c’est bête un sexe masculin.
Candice lui a mis un coup de pied dans les cuisses pour attirer son attention.
— Alors ? Tu n’es pas bien à l’air libre ?
Presque mécaniquement il a répondu :
— Non madame, j’ai peur que mes vilains penchants ne reprennent le dessus, moi qui ne suis qu’un simple homme. Heureusement que vous êtes là pour me surveiller.
C’est fou comme sa déclaration semblait sincère… Il faut dire que je l’avais conditionné pour qu’il réponde ce genre de choses. De notre point de vue de dominante ce n’était pas un problème, nous adorons voir un soumis se plier à contre-coeur à nos théories et en faire des tonnes, cela nous prouve le pouvoir que nous avons sur lui.
Maintenant que sa queue était à l’air libre nous avons pu l’inspecter en détail, j’ai repéré des marques de pression le long de la verge, les barreaux avaient laissé leur marque. Situation classique après l’avoir laissé prendre du plaisir à nous lécher les semelles.
J’ai dit sèchement :
— C’est quoi ces traces ? Tu as eu de vilaines pensées et ta cage a dû te punir ?
D’un air contrit il a répondu :
— Oui, maitresse. Pardon.
Il faut savoir que nous avions prévu de tenir ce discours, nous nous doutions bien qu’il aurait des marques, au pire nous les aurions imaginé et il n’aurait pas pu nous contredire.
— Tu as oublié la règle ? Si ton esprit te joue des tours et te tourmente tu dois venir me le dire. Ta volonté est trop faible pour que tu puisses lutter seul, tu n’es qu’un homme. Tu dois te reposer sur moi pour te faire passer l’envie de faire des bêtises.
Mylène a rajouté :
— Emilie doit déjà faire le plus dur, te garder sur les rails, toi tu as juste à lui dire quand tu as des envies. C’est le plus simple ! Et tu arrives quand même à te foirer ! Tu n’as pas honte ?
— Si madame. J’ai honte de mon comportement.
J’ai repris plus calmement que Mylène :
— C’est lécher nos escarpins qui t’a fait du mal ?
Je l’imaginais penser qu’au contraire ce moment avait été une bénédiction mais, n’étant pas suicidaire, il décidait cependant qu’il était préférable de rentrer dans notre jeu pour espérer y avoir droit encore une fois ce soir.
— Oui maitresse. Le contact de vos semelles était trop puissant pour ma faible volonté.
— Pourquoi tu n’as rien dit ?
— J’avais peur de votre réaction si je le disais.
Anna s’est exclamée :
— Tu vas la voir notre réaction maintenant ! Je vous préviens, ce porc ne touche plus mes semelles s’il n’a pas la KTB en place ! Décision définitive.
Mon homme a eu des frissons à s’imaginer être puni par des pointes s’enfonçant dans sa verge à chaque coup de langue. S’amuser avec nos pieds et de rien ressentir n’était pas une possibilité.
Mylène a rajouté :
— C’est ce que je disais tout à l’heure, sa cage est trop grande, il a encore trop de place, c’est encore trop amusant. Il faut que tu lui passes une taille en dessous.
Devant notre regard accusateur mon homme a rajouté :
— Je ne recommencerais plus je promets.
Anna s’est moquée :
— Regardez-le se foutre de nous en espérant s’en sortir avec un mensonge.
Elle s’est penchée pour le regarder droit dans les yeux.
— La vérité c’est que tu as pris ton pied et que tu es resté silencieux pour en profiter. Tu recommenceras à chaque fois parce que tu es faible et que tu te complais dans la médiocrité. Tu aimes avoir des marques sur ton sexe ? Je vais t’en faire, et des belles !
Mon homme n’a pas été rassuré par cette menace. Lorsqu’il a vu qu’elle s’était saisie d’une règle carrée en bois il a carrément paniqué. Il a tourné la tête pour chercher de l’aide mais n’a pu trouver le moindre soutien. Les choses s’annonçaient très mal pour lui.
Je lui ai dit :
— Je te l’avais bien dit, tu ne gagnes rien d’autre que des ennuis à te comporter en gamin pervers. Et ne me regarde pas avec ton air de chien battu, elles ont raison. Tu avais le choix entre faire ce qui était juste ou un plaisir facile et volé. Tu as fait le mauvais choix, il doit y avoir des conséquences. Non seulement tu vas être puni tout de suite mais tu auras les pointes bien plus souvent maintenant. Ça ne m’amuse pas plus que toi mais si tu ne sais pas contrôler tes pensées tu as besoin de toute l’aide disponible. Tu le comprends ?
Résigné il a répondu :
— Oui maitresse.
Il savait qu’il y a certaines batailles dans lesquelles il est préférable de ne pas se lancer. Bien sûr qu’il ne regrettait rien, s’il était remis dans la même situation il y prendrait le même plaisir. Il voyait bien que nos accusations étaient artificielles et que le véritable test était sur son comportement face à nous. Nous voulions voir s’il oserait nous contredire. Etant expérimenté il n’allait pas se laisser prendre à un piège aussi grossier, il savait que nous avions décidé de le punir et qu’il n’y pouvait rien.
J’ai continué :
Tu savais que tu risquais des ennuis en le faisant ?
— Je pensais y échapper.
Mylène s’est exclamée
Sérieusement ? Tu t’es cru plus malin que nous ? Anna, fait moi plaisir et ne le rate pas.
— Ce n’est pas dans mes habitudes.
Anna a pris la pose comme un golfeur préparant son coup, les deux mains sur la règle et le gland faisant office de balle. J’ai voulu me pencher pour garder la queue bien verticale mais je n’étais pas à portée donc c’est Mylène qui s’y est collé.
Mon homme n’est pas fan des coups sur le sexe avec instrument, tout au plus il aime les gifles dessus, la punition allait donc surtout être symbolique. J’avais prévenu les filles qu’il allait falloir se retenir mais ça n’avait pas dissuadé Anna de s’y coller. Je savais que cette limite la décevait mais je lui faisais aussi confiance pour s’y plier. Nous avions décidé que 10 bons coups seraient suffisants.
Anna a levé les bras, il ne faisait aucun doute qu’elle allait frapper fort, mon homme a serré les dents, d’un geste vif elle a abattu son bras, il a fermé les yeux en attendant l’impact qui n’est pourtant pas venu. Timidement il a ouvert un oeil puis l’autre, voyant qu’elle s’était arrêté juste avant d’atteindre son but il s’est décontracté. Il a levé les yeux vers le visage d’Anna et y a trouvé un sourire malicieux. Lorsque nous anticipons que la punition ne durera pas longtemps à cause des limites des soumis il est classique de faire durer le plaisir en leur faisant peur, ils en viennent à supplier que nous les frappions pour de vrai tellement les fausses peurs sont éprouvantes.
Elle lui a dit :
— Tu vas compter les coups à chaque fois et me remercier. Et soit imaginatif je ne suis pas d’humeur à tolérer la médiocrité.
— Bien madame.
Elle a repris sa position de départ et cette fois elle lui a infligé le premier coup. Quelques gouttes de liquide séminal qui s’étaient accumulées au bout de sa queue ont été éjectées plus loin. Elle ne lui avait rien épargné que ce soit dans la force d’application ou l’angle d’attaque puisqu’elle avait frappé avec une des arêtes de la règle. J’en avais mal rien qu’à le voir.
Je me demande quel effet à la règle sur le sexe d’un homme. Est-ce comme les coups de règle sur les doigts ? Eux je les déteste, en fait je les adore, c’est compliqué. C’est le mélange entre l’humiliation de devoir présenter ses mains à la correction et malgré tout les garder immobile. Vous les voyez se faire corriger et cela ne fait que relever votre impuissance face à l’autorité.
Il a pris une profonde inspiration est a dit :
— 1, merci madame. Je serais fier de porter les marques des bienfaits de l’éducation que vous m’offrez.
— Ça c’est certain, lorsque j’en aurais fini avec toi tu auras des marques.
Avec un sourire satisfait elle a levé à nouveau le bras. Le deuxième coup n’a pas semblé être plus doux bien au contraire. J’ai senti la respiration de mon homme s’accélérer, il a dû prendre quelques secondes pour être capable d’énoncer :
— 2, merci madame de prendre sur votre précieux temps pour discipliner un être aussi abject que moi. Vous qui m’êtes supérieure en tout. Merci de tout mon coeur.
Vous imaginez sans peine la douleur des coups mais n’oubliez pas que le cocktail est bien plus subtil. Certes la zone est sensible à la douleur cependant elle l’est aussi pour la douce chaleur qui se diffuse lors de la dissipation. Si vous espacez suffisamment vos coups le plaisir prends le dessus. Surtout dans ce cas où Mylène ne se contentait pas de maintenir la queue en place mais la chatouillait à la moindre occasion. C’était un mélange assez étonnant, mon homme en venait à ne plus savoir s’il voulait que la punition se poursuive ou s’il préférerait sa fin.
Un nouveau coup est tombé.
— 3, merci de me faire la leçon madame. Je retiens que la cage n’est qu’une aide dans le maintien de ma chasteté et que l’essentiel des efforts doivent venir de moi.
J’ai bien aimé cette phrase, j’insiste beaucoup pour qu’il agisse comme si porter la cage de chasteté était un avantage, pour qu’il ait des sentiments ambivalents avec elle comme il en a avec moi.
Anna l’a à nouveau frappé.
— 4, merci de me ramener dans la réalité madame. Je dois faire face à la difficulté de ma condition sans l’adoucir par les fantasmes malsains.
Sa queue se ramollissait, j’ai fait un signe discret à Anna de temporiser. Notre but n’était pas de le pousser à bout mais de préparer sa queue à du tease and denial. Nous savions qu’elle avait déjà été rendue sensible par son séjour en cage mais cela ne nous suffisait pas, nous voulions qu’en plus elle ait connu la douleur avant les caresses. Nous sommes infernales et rarement satisfaites.
J’ai murmuré quelques mots à l’oreille de mon homme.
— Ta queue aime son traitement ? Ou elle préférerait être en train de glisser à l’intérieur de mon corps ? Tu te rappelles cette sensation ? Le doux glissement, la pression, la chaleur.
Il a dégluti, même en essayant de lutter il ne pouvait pas s’empêcher de visualiser ce que je décrivais. Surtout avec le pouce et l’index de Mylène remontant et descendant de part et d’autre de sa verge. Le résultat ne s’est pas fait attendre, en quelques instants sa queue s’était à nouveau suffisamment durcie pour que la punition puisse être administrée avec efficacité.
Sans crier gare Anna lui a administré un nouveau coup sortant mon homme de sa torpeur. Elle lui a dit avec arrogance :
—Ce genre de douceur est révolue, maintenant il n’y a plus que la conséquence de tes actes. C’est bien meilleur tu ne trouves pas ?
Il gémissait, coincé entre l’envie de penser à des choses agréables et la douleur inévitable il ne savait plus où donner de la tête. Il a eu du mal à former une phrase cohérente. Après quelques tentatives il a dit :
— 5, merci madame. La cage et la règle sont les seules douceurs féminines que ma queue mérite de recevoir.
Il tenait bon, j’étais fière de lui, il n’avait plus que quelques coups à tenir pour sortir la tête haute de cette épreuve ce qui, avec moi, signifie des récompenses après la soirée. Trop souvent les soumis oublient qu’il y a une composante d’effort à faire dans une relation BDSM, ce n’est pas marrant s’ils arrêtent à la première difficulté.
Les derniers coups se sont enchainés, nous avons fini à une dizaine au total. Sa queue était molle ou presque, ce qui n’a pas manqué de faire rire Mylène qui la secouait comme un vieux chiffon.
— Regardez comment elle est, toute dégonflée. C’est la réaction typique d’un inférieur face à l’effort, il se ramollit.
Candice a dit :
— Attends, prends ma place je vais arranger ça. Je sais où est son bouton on/off.
Du bout du pied elle a soulevé la queue flasque de mon homme et l’a fait basculer contre son bas-ventre. Avec un sourire malicieux elle a posé un de ses pieds dessus.
— Les queues sont à l’image de leur propriétaire, des petites natures, il arrive souvent qu’elles défaillent pendant le dressage. Pour les réanimer il suffit de les masser légèrement.
Joignant le geste à la parole elle a alterné les pressions et relâchements sous ses semelles.
— Vous voyez ? Elle grossit à nouveau.
Vous m’étonnez qu’elle se réveillait ! Ainsi prise en sandwich la situation ne pouvait que lui plaire !
Pour faire simple c’était une masturbation sous les semelles de Candice. De quoi rendre dingue n’importe quel fétichiste des pieds. Surtout après ce que sa queue venait de connaitre, je vous rappelle qu’elle était encore toute endolorie par la série à la règle carrée qu’elle s’était prise juste avant. C’était un passage du chaud au froid en quelques secondes.
Candice a amplifié les mouvements.
— Alors ça te plait ? Elle revit ? Tu préfères ça à la règle ?
Mon homme gémissait encore mais cette fois-ci d’une façon qui témoignait un plaisir plus appuyé.
— Tout ce que me fait une femme est bon pour moi madame.
— Même la règle qu’Anna t’as administré ?
Ayant peur de revenir à la situation antérieure il a préféré répondre :
— Surtout la règle. Elle m’a appris à me tenir. Seule la masturbation est mauvaise.
Nous avons ricané.
— N’oublis pas que je ne fais que te la réanimer, pour la durcir un peu. Si tu fautais alors que je te rends service nous serions obligées d’être très sévère.
J’ai rajouté :
— Tout à fait d’accord. Si tu fautais je serais doublement furieuse. Une première fois pour la faute et la deuxième pour l’avoir fait avec une autre femme. Ça serait de l’infidélité pure et simple. Tu as envie de m’être infidèle ?
— Non, maitresse.
Il a eu un regard très amusant, pour moi, il était inquiet et apeuré. Je venais d’utiliser un argument convaincant. Quelque part il était attendrissant que l’idée de me tromper lui fasse si peur.
Mylène a renchéri :
— Si un homme m’était infidèle moi je ne lui ferais pas de cadeau. Non seulement il prendrait la porte mais je ne l’autoriserais à récupérer ses affaires qu’après qu’il ait fait le tour de Paris avec un panneau « j’ai été infidèle » et habillé avec un sac plastique.
— C’est une bonne idée ! Je la garde en tête.
Nos menaces pouvaient passer pour exagérées mais il faut comprendre que lorsque vous vous apprêtez à faire du tease and denial il ne faut pas oublier de s’assurer de la motivation des soumis à lutter contre leur envie de plaisir. Sans ça c’est une mission impossible que de vouloir s’approcher des limites sans les toucher. Vous ne faites pas de tease and denial efficace sans la coopération du soumis. Cela fait des jours, 1 semaine dans le cas de mon homme, qu’ils n’ont pas joui et maintenant qu’ils se retrouvent à l’air libre il faut faire en sorte qu’ils restent sage pour ne pas nous contrarier.
D’ailleurs c’est un bon jeu pour établir une complicité, vous lui dites de vous prévenir lorsqu’il va jouir pour que vous arrêtiez de le stimuler, sans lui permet de vous prouver sa coopération.
Il y a un second avantage plus égoïste, à se retenir ils prennent une expression constipée et c’est hilarant.
Candice donnait des à-coups avec ses pieds, faisant varier la pression de bas en haut le long de la verge. Elle la lui piétinait tout en faisant frotter le talon contre les bourses. On aurait dit que la forme de ses escarpins avait été étudiée spécialement pour ça.
Mon homme avait du mal à rester immobile, le moins que je puisse dire c’est qu’elle l’avait au bout des doigts, ou des pieds plutôt. Je crois qu’il avait le réflexe de vouloir donner des coups de reins et d’accompagner le mouvement pour être en symbiose. Nous n’étions pas trop de 3 pour le maintenir en place.
Il avait cette expression de douleur sur le visage, l’appréhension de l’inévitable interdiction de jouir. Il était si bien pourtant, il aurait tant aimé pouvoir baisser sa garde. La vie de soumis n’est pas facile.
Après quelques minutes elle a arrêté la stimulation. Lorsqu’elle a enlevé son pied la queue s’est immédiatement mise à la verticale. Mon homme l’a regardé avec envie, le plaisir était si près, il n’avait qu’à tendre le bras. Tellement de douleur dans ses yeux, et pourtant nous n’en étions qu’au début
Je lui ai dit :
— Tu connais le dicton ? Tout ce qui monte doit … ?
Les dents serrées il a répondu :
— Descendre.
— Surtout pense à autre chose, ça serait dommage que nous soyons obligées d’utiliser la douleur pour te faire obéir. Tu sais que nous n’hésiterions pas ?
— Oui maitresse.
Facile à dire dans ma position, pour lui cela allait tenir à la mission impossible.
Nous avons regardé en silence son espoir d’orgasme s’éloigner, c’était fascinant. Je me demande à chaque fois ce qu’un homme peut bien ressentir dans cette situation. Que se passe-t-il lorsqu’ils n’atteignent pas l’orgasme qu’ils avaient entrevu ? Moi je deviendrais insupportable et violente.
Lorsqu’on représente le BDSM on imagine souvent une dominatrice en cuir fouettant un soumis, pour moi ce n’est pourtant pas l’image la plus symbolique. Si j’avais à choisir je prendrais plutôt une représentation du tease and denial. Transformer la recherche du plaisir en douleur est le summum du sadisme à mon sens.
La queue de mon homme avait comme des soubresauts, par moment elle se redressait brusquement avant de redescendre, une sorte de tentative pour se rapprocher du plaisir qui s’éloignait inexorablement. Au vu des expressions sur son visage cela semblait douloureux.
Lorsqu’elle a eu fini de retomber Candice s’est remise en position pour une deuxième stimulation. Pour amener le soumis au paroxysme du désespoir vous devez répéter les montées de nombreuses fois en rendant à chaque fois la descente plus cruelle. Si la première descente avait été « naturelle » les 4 prochaines seraient moins agréables et il le savait.
Malgré la tentation il faisait des efforts sincère pour refuser de laisser monter son désir, il savait que moins haut il monterait et moins dure serait la chute. Pour notre plus grand plaisir sa lutte interne a engendré de nombreuses grimaces. Candice a ralenti le rythme mais en appuyant plus fort pour compenser. Mon homme a détourné le regard, que son sexe se fasse piétiner de la sorte sans avoir le droit de jouir était devenu une vision trop dure à supporter.
Au bout de quelques minutes, et malgré toutes ses tentatives pour rester extérieur, il a fini par lâcher prise et à glisser dans le piège de la caresse. Personne ne peut rester insensible longtemps face à ce genre de traitement. Il semblait si bien, sur le dos, sa queue branlée par un pied féminin. On pouvait voir l’extase sur son visage.
Nous étions amusées par son attitude, l’appât avait fonctionné, il était pile là où nous le voulions, à la limite de la jouissance. Nous savions ce qui allait suivre et c’était si excitant.
Le craquement d’une allumette l’a légèrement sorti de sa torpeur, Anna avait allumé une bougie et s’accroupissait. Candice a intensifié ses mouvements pour qu’il oublie ce qu’il venait de voir. La fin se rapprochait mais il était encore dans le déni.
Brusquement Candice a retiré son pied révélant un sexe gonflé, n’attendant plus qu’une dernière caresse pour exploser de plaisir et jouir sans retenu. Avant qu’il n’ait réussi à comprendre ce qui lui arrivait Anna a versé quelques gouttes de cire en plein sur le gland décalotté. Les gémissements de plaisir se sont mués en lamentations puis en sanglots. Mon homme gigotait et nous n’étions pas trop de 3 pour le garder en place. Amusées par son attitude nous encouragions Anna à continuer. Le contraste devait être si intense, nous étions hilares.
Je fixais son visage, de la formation d’une petite larme au coin de l’oeil à son trajet le long de la joue, je ne voulais rien rater des expressions. Son plaisir s’éloignait à grande vitesse et le mien montait encore plus vite.
Il a mis plusieurs minutes avant de réussir à se calmer, nous n’arrêtions pas de nous moquer de son état.
Je lui ai demandé :
— Tu t’amuses bien ?
— Le dressage n’a pas pour but d’être amusant, maitresse.
Candice a répondu :
— Moi je m’amuse.
— Moi aussi.
Nous avons gloussé alors qu’il grimaçait une nouvelle fois. Anna continuait de verser de la cire sur le sexe. J’ai tourné la tête de mon homme pour le forcer à regarder la scène.
— Regarde bien, tu vois ça ? C’est à ça que tes couilles sont destinées. Sauf si bien sûr elles sont protégées à l’intérieur d’une cage. Elle a aussi ce but, ta propre protection. Tu as toujours aussi peu envie d’y revenir ?
Je veux y retourner maitresse.
— C’est bien. Et la prochaine fois que je te proposerais d’y retourner quelle sera ta réaction ?
— J’irais sans discuter, je promets.
Anna semblait très absorbée par ce qu’elle faisait, Candice lui a demandé :
Tu fais un moulage ?
— Oui.
— Tu veux en faire un objet décoratif ?
— Pourquoi pas, ça lui rappellerait l’érection qu’il n’a pas le droit d’avoir. Je fais ça avec du latex pour les hommes que j’ai en chasteté permanente pendant leur tease and denial mensuel. Comme ça je peux les aligner côte à côte et ils peuvent observer la perte en taille progressive.
J’ai tendu l’oreille, l’idée avait l’air géniale. Elle a continué :
— Surtout qu’après je peux les transformer en sextoy et forcer mes soumis à me donner du plaisir avec pendant que leur vraie queue est en cage. C’est comme si je la leur avais coupé pour de vrai. Il faut voir leur tête alors qu’ils l’ont en main et qu’ils me l’enfoncent. Une part d’eux est en moi mais ils ne ressentent rien. C’est terriblement jouissif.
Honnêtement je ne connaissais pas le concept et j’avoue le lui avoir piqué. La version en cire s’est cassée lorsqu’elle a essayé de la retirer de la verge mais avec un montage adéquat ça marche du tonnerre. Elle nous a expliqué la marche à suivre pendant que mon homme récupérait avant sa prochaine montée. Il suffit de faire mettre un préservatif à l’homme en érection et vous entourez le tout avec des bandes de plâtre. Dans le moule obtenu vous faites couler du latex et voilà, une jolie copie de la verge version sextoy. L’imagination d’une dominante dans toute sa splendeur.

À suivre …

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Discipline domestique 011 – Halloween 2014 – Partie 7 : Sévérité et enfantillages

Hello 🙂

Comme j’ai pris de l’avance sur cette série je me suis remise à écrire sur celle du week-end, je sais que certains la préfère (et vice versa), je vais surement les alterner d’une fois sur l’autre.

Je prépare aussi un post hors-série sur les jeux de rétention, visiblement vous aimeriez que j’en parle plus en détail.

Sommaire du journal par ici 

Fin semaine 1, début semaine 2

Nous étions donc à une phase où j’impose à mon homme mille et un supplices pour le pousser à bout. Une sorte de test d’endurance dont il pourra sortir la tête haute s’il réussit à tenir la distance. Etre fier se mérite.
Beaucoup d’hommes fantasment sur la mise en cage et la discipline domestique sans se rendre compte à quel point il est épuisant de se retrouver entre les mains d’une peste sadique. Pour supporter un joug féminin impitoyable et permanent les soumis doivent avoir les couilles solides, et je ne parle pas que de résistance physique, le mental est aussi mis à rude épreuve. Pas facile pour un homme de se tenir droit sous le regard inquisiteur et sévère d’une personne dont le jugement compte pour lui. Parce que vous ne pouvez pas vous dire « de toute façon je m’en moque » ou partir en ruminant à la moindre contrariété. Lorsque vous avez choisi une vie de couple comme la nôtre vous ne pouvez pas claquer la porte à la figure de votre moitié sans prendre des risques inconsidérés, surtout lorsqu’il s’agit de moi.
Lors des premiers jours après un encagement mon homme doit lutter pour que sa frustration ne se transforme pas en agressivité ou, tout du moins, qu’elle ne me vise pas. J’ai beau être la méchante qui l’a mis en prison je suis aussi celle qui détient la clé. S’il veut retrouver sa liberté il est préférable pour lui de plier devant moi contrairement à ce que son instinct lui dicte.
Cette lutte entre les pulsions et la raison repose sur le même principe fondamental que « l’éducation à l’anglaise » et autres « valeurs victoriennes » que j’adore. J’entends par là forcer le soumis à rester immobile alors que ses fesses se font passer au hachoir. Lorsque je l’oblige à compter les coups et à remercier après la punition je ne fais que lui imposer de contrôler ses propres émotions et à les enfermer dans un carcan. J’adore cet environnement même lorsque je suis de l’autre côté de la ligne, c’est vraiment ce que je suis.

Lorsque mon homme s’engage dans une phase de détention stricte il est dans une situation terrible. Jour après jour il fait des efforts et tout ce qu’il reçoit en retour ce sont des châtiments corporels plus sadiques les uns que les autres. Je trouve toujours deux ou trois détails à lui reprocher.
La première fois qu’il s’est retrouvé en chasteté avec moi, et malgré mes avertissements, il s’est permis de me faire remarquer l’injustice de ce traitement. Comme si je n’en étais pas consciente ! Je lui avais demandé de ranger la cave, qui servait à l’époque de débarras et où s’entassait un bordel pas possible, cela faisait des semaines qu’il rechignait à le faire et je m’étais servie de ce nouveau moyen de pression pour accélérer les choses. En une après-midi tout était fait, il était à bout de souffle mais la cave était propre. Alors qu’il me présentait le résultat avec fierté je lui ai collé une paire de gifle parce qu’il restait une tâche de poussière dans un recoin. J’avais eu du mal à trouver à redire et comparé à l’ampleur de la tâche ce n’était qu’un détail insignifiant et pourtant il m’avait suffi pour lui passer un savon. Les joues rouges il avait grommelé un :
— C’est pas juste.
Réponse qui avait trouvé en retour un violent :
— Ce qui n’est pas juste c’est que je ne sois pas servie à la hauteur de ce que je mérite ! Il me semblait que tu avais dit que tu vénérerais mon sexe, ce n’étaient que des mots ? Je crois plutôt que tu n’es un menteur hypocrite comme tous les autres hommes.
— Non. J’ai fait de mon mieux.
Il s’est pris une nouvelle paire de gifles.
— Je m’en moque. Je veux la perfection ! C’est ce que je mérite. Et si tu n’es pas capable de me la donner j’irais voir ailleurs. C’est ce que tu veux ?
— Non.
— Alors fait des efforts ! Quelques heures au placard te feront du bien. Et je ne veux plus un mot !
Frustrant comme discours vous ne trouvez pas ? D’ailleurs il serrait les poings et se retenait de me sauter dessus. Non pas pour me tuer comme l’aurait voulu un homme « normal » mais bien au contraire pour m’arracher les vêtements et me donner du plaisir. Chez un homme soumis la sévérité ne fait qu’attiser l’envie qu’il a pour sa maitresse.
Depuis les premières fois mon homme a changé son attitude et fait tout son possible pour me montrer qu’il accepte la cage et la discipline associée. Il est suffisamment malin pour ne pas tenter le diable même lorsque j’essaye de le faire déraper, ce qui est fréquent. Par exemple cette fois, alors que je venais de lui faire remarquer que les carreaux des fenêtres étaient sacrément sales – à cause de la pollution c’est une horreur – il s’est proposé pour les laver. Réaction totalement attendue, et de toute façon un ordre aurait suivi s’il n’avait pas pris l’initiative, il le savait et il était plus sage pour lui de me devancer pour me montrer sa coopération.
Pour rajouter à l’amusement j’avais rajouté qu’il allait devoir le faire en s’aidant d’une brosse à dents, le genre de configuration qui allait lui prendre des heures alors qu’il ne lui aurait fallu que quelques dizaines de minutes avec un chiffon. J’ai rajouté :
— À moins que tu ne trouves ça trop frustrant, tu es libre après tout…
Le piège était tellement visible que je considérais plutôt qu’il s’agissait d’une opportunité pour qu’il me prouve son assimilation des règles, c’est ce qu’il a fait :
— La frustration n’est pas importante. Comme tu dis toujours : « la vraie liberté c’est d’être capable de se contrôler et de ne pas se laisser ses émotions emporter ce qui compte vraiment ». J’aime te servir donc je ne suis vraiment libre que lorsque je suis sous tes ordres. Quels qu’ils soient.
Pour le coup cette fois c’est moi qui avais envie de lui arracher ses vêtements. Je me suis contentée de répondre :
— J’en connais un qui veut coopérer pour adoucir sa détention.
Il a esquissé un sourire.
— Non, je suis bien dans ma cage. Je pourrais y rester toute ma vie.
Un peu dur à croire. J’ai ricané.
— Tu en fais un peu trop.
— Non, non. Il se peut que parfois je dise des âneries mais je pense vraiment que te servir est un privilège. Une cage de chasteté est comme un bon livre, on a hâte d’être à la fin mais on regrette qu’il n’ait pas été plus long une fois qu’on l’a fini.
— Tu aimes être sous clé à ce point ? Parce que tu sais que ça peux facilement devenir permanent …
Il a eu l’air embarrassé.
— C’est ce qui est précieux que l’on met sous clé donc oui je suis fier.
— Ou ce qui est trop dangereux, comme les produits ménagés que l’on met hors de portée des enfants …
— Tu m’as déjà fait apprendre que mon plaisir est dangereux et qu’il n’y a qu’une adulte responsable comme toi qui a le droit de le manier.
— C’est plus marrant que lorsque tu le manipules tout seul pas vrai ?
— C’est incomparable.
J’ai dû me fâcher plus d’une fois pour le faire assimiler ces concepts mais l’intransigeance a payé et je ne le regrette pas. Ces moments de complicité compensent les moments difficiles. Evidemment ce genre d’attitude complice n’arrive qu’après plusieurs jours de cage, au départ la situation est plus tendue et même s’il tient un discours qui peut y ressembler il n’est qu’artificiel.
Il ne me cherche pas ouvertement mais du point de vue physique je vois qu’il est irritable et bougon. Une attitude que je peux comprendre, je ne lui en veux pas vraiment, je lui prends tout et il n’a plus droit à rien. Certes il est volontaire cependant c’est une situation difficile à vivre, je ne suis pas insensible, je sais que la cage n’est pas agréable, d’ailleurs elle n’est pas faite pour l’être. J’ai conscience de son sacrifice, j’ai beau dire que le plaisir masculin n’est qu’une erreur de la nature et qu’il ne devrait pas exister, ce n’est qu’un discours d’ambiance, je ne le pense pas vraiment.
À vrai dire il y a toujours une part de plaisir, ne serait-ce qu’anal mais ce n’est pas pareil, il est passif. Les soumis doivent trouver d’autres moyens de s’apaiser, notamment dans le travail bien fait et la vénération.
Malgré son expérience il existe toujours des moments où il a envie de craquer, et ce sera toujours le cas puisque c’est la ligne sur laquelle j’essaye de le maintenir pendant les premiers jours. Il doit être poussé à bout et risquer la punition à chaque instant pour ressentir ce frisson de danger si spécifique. Sa docilité est mise à l’épreuve, soit il reste un soumis et encaisse, soit il abandonne et ne pourra plus de prétendre m’appartenir. Etre mon soumis est un titre qui se mérite et je n’ai pas de temps à perdre avec les gens manquant de détermination.
De mon côté j’ai la difficile tâche de trouver le juste milieu entre ce qui est exigeant et ce qui est possible. Je ne tire aucun plaisir en cas d’échec, et il n’en tirera pas si je suis trop souple. Le défi est de taille.
Malgré les apparences je ne suis pas contre lui, nous sommes une équipe, c’est par amour que je le pousse. Il sait que je serais là s’il tombe, non pas pour lui tendre une main condescendante et le tirer comme s’il était un minable incapable de se soutenir par lui-même, mais au contraire pour lui botter le cul et l’obliger à se relever à la seule force de ses bras. Je crois en ses compétences, bien plus que lui. Je sais qu’il a en lui une force qui ne demande qu’à sortir.
Pourtant il est difficile pour un oeil non averti de voir cet amour dans les insultes que je lui balance. Par exemple lorsque je le force à rester les bras tendus avec un dictionnaire dans les mains et qu’il commence à faiblir je suis derrière lui à le provoquer :
— C’est tout ce que tu es capable d’encaisser ? Vas-y prouves moi que tu es un minable, craque. C’est tout ce que tu es capable de faire ? Décevoir les femmes ? Tu n’as pas honte ? Tu as 10 secondes pour remettre tes bras à l’horizontale ou je rajoute un livre. Les hommes aussi faibles que toi me dégouttent.
Derrière les apparences ce type de discours est bien plus efficace que des encouragements, en tout cas pour un soumis. Mon homme encaisse tout sans rien dire, il sait que le placard lui pend au nez dans le cas contraire. Pourtant dans son sexe la tension monte et il ne sera autorisé à exploser que bien plus tard.
Jour après jour les privations s’enchainent « la mise en cage est une condamnation et les délinquants de ton espèce ne sont pas en vacances aux frais du contribuable. Ils n’ont droit à aucun privilège ». Pour vous donner un exemple le matin il n’a plus droit qu’à des douches froides sous mon regard vigilant, et comme si ça ne suffisait pas il subit également des humiliations :
— Ça refroidi les ardeurs pas vrai ? Tu veux que j’arrête ?
Puis lui mettant le jet dans la figure avant qu’il ait eu le temps de répondre :
—Tu veux t’abaisser à quémander ma pitié ? Même pas capable d’avoir l’air digne c’est pathétique.
Malgré l’inconfort de la situation comment voulez-vous que sa fierté de soumis l’autorise à craquer ? Tout ce qu’il peut répondre c’est :
— Fait ce que tu dois faire.
La mise sous pression est totale. À la moindre contrariété je n’hésite pas à distribuer des gifles à la volée en poussant le vice jusqu’à le forcer à m’expliquer pourquoi il les a reçues. Pourtant elles sont impulsives, je le croise et j’ai la main qui me démange ? Et vlan ! Une en travers de la figure pour lui apprendre de quel bois je me chauffe. Ensuite il doit trouver une explication convaincante sinon je l’enverrais réfléchir quelques heures dans le placard, il finira par trouver une raison je n’ai pas à m’en faire. J’éprouve un grand plaisir à le voir embarrassé, il est comme un élève envoyé au bureau de la directrice pour s’expliquer sur son comportement.
Je pousse le vice jusqu’à exiger de lui des raisons originales, pas question qu’il me sorte les mêmes à chaque fois, je me lasse vite des « je ne suis pas resté humble j’ai osé regarder autre chose que le sol » et autres « je faisais trop de bruit ».
Ce n’est pas un rôle facile il le savait en s’engageant, il avait conscience que pour me satisfaire il allait devoir souffrir. C’est ce que je suis il lui a fallu l’accepter. Non pas que ça le dérange tant que ça. Pour tenir il se motive en pensant que bientôt je passerais à la phase 2 et que la situation sera bien plus détendue. La longueur de cette mise au supplice initiale ne dépendant que de sa capacité à rester docile il vaut mieux qu’il fasse des efforts.
Mon attitude n’est cependant pas que la cruauté gratuite, avec un sexe qui le tourmente et les nerfs à vif pleurer de temps en temps lui fait du bien. Il trouve dans la souffrance ce qui lui fait défaut, elle est une occasion d’extérioriser sa frustration. Mes gifles lui apparaissent donc comme des cadeaux pour lesquels il me remercie avec sincérité.
Parfois il lui arrive de penser le contraire mais après une bonne fessée cuisante et quelques heures de placard il revient à la raison.
Ce n’est qu’après avoir souffert, après ce bizutage initiatique, qu’il considère avoir le droit de revenir se blottir contre moi à la recherche de réconfort, me murmurant des : « Lorsque je te regarde, tu es si belle, si parfaite. Comment je peux avoir l’idée absurde de ne pas t’obéir ? Il est évident que tu as tous les droits sur moi. Ma stupidité dépasse parfois l’entendement. Je sais pourtant que je n’ai qu’à plonger mon regard dans le tien pour y trouver la force nécessaire pour me dépasser. Ta force de caractère est contagieuse ». Ce genre de discours me touche bien plus qu’il ne le pense, l’idée de savoir qu’il est fort parce que je suis là me plait.
Petit à petit la relation s’apaise, les sourires et la complicité reviennent. Le moindre privilège retrouvé lui apparait alors comme une bénédiction, il partait de tellement bas.
Bien sûr décrite comme ça la relation à l’air paradisiaque, vous vous doutez bien que certains jours il est plus ronchon et je suis obligée de sévir. Appelez ça des rechutes qui nécessite un traitement approprié.
Outre les punitions que j’ai déjà détaillées j’ai parfois recours à du tease and denial, en tout cas une forme dérivée dans laquelle je le fais s’allonger sur le sol en me mettant sur lui, ma culotte directement au contact de sa cage pour qu’il puisse la sentir à travers les barreaux. S’ensuit quelques frottements et gémissement non-équivoques le mettant au supplice. Pas besoin de détails pour vous convaincre qu’il s’agit d’un châtiment terrible.
Une fois que j’estime qu’il a eu assez mal je l’envoie au placard pour une heure en lui promettant qu’à sa sortie je recommencerais et ainsi de suite plusieurs fois d’affilé.
Je peux vous assurer qu’après ce traitement il change rapidement d’attitude. Lorsque je lui laisse le choix entre ça ou se prendre une déculottée il choisit la fessée même si je prévois d’utiliser des instruments.
Je ne voudrais pas vous alarmer non plus, ces moments de tension sont rares, la plupart du temps son attitude s’améliore jour après jour. Comme ces matins où lorsque je sors de la salle de bain je trouve la salle à manger parfumée par une odeur de croissants chauds. Pour me mettre de bonne humeur il n’hésite pas à profiter du temps que je passe sous la douche pour se dépêcher d’aller acheter des viennoiseries à la boulangerie. Il prend grand soin à ne pas faire de bruit en ouvrant et fermant la porte d’entrée pour que la surprise soit totale. Pour lui me servir n’est pas qu’une obligation, il y trouve une satisfaction personnelle, une fierté à me faire sourire. Il est parfois dur pour moi de continuer à lui mettre la pression alors qu’il est adorable. Pourtant ça ne serait pas le récompenser que de devenir laxiste.
De tous les privilèges dont il est privé celui dont il attend le retour avec le plus d’impatience est « la liberté surveillée ». Elle revient assez tôt, en deuxième semaine généralement. Je vous rappelle que les premiers jours le port de la cage est continu ce qui, rapidement, lui donne envie de s’arracher le sexe de désespoir. Retrouver un peu d’espace de temps en temps est un vrai plaisir pour lui.
Je parle bien sûr des vraies périodes de promenade, pas juste les sorties pour l’inspection de sa queue. Avec les cages il y a toujours des risques d’irritation et comme j’interdis formellement à mon homme de se plaindre, sinon il le ferait en permanence, je dois vérifier par moi-même que sa queue va bien. Tous les jours il passe quelques minutes dehors le temps que je l’inspecte sous tous les angles. Rien qui le soulage au contraire, je suis particulièrement autoritaire dans ces moments et autant je tolère les réactions naturelles, je comprends que sa queue se dresse alors que je la touche, autant qu’il gémisse est uniquement lié à son manque de contrôle ce qu’il paye sur ses joues dans le meilleur des cas.
Au-delà de l’aspect inspection ces vérifications sont aussi l’occasion pour moi de m’amuser. Je ne peux pas m’empêcher de jouer avec son sexe. À le voir dressé, rouge et agité de soubresauts douloureux je ne peux qu’en rajouter. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une queue en manque mais vous pouvez presque l’entendre pleurnicher, c’est un vrai plaisir à contempler.
Le désir est une des forces les plus puissantes qu’il existe et pourtant vous le voyez plier sous votre volonté. Mettez-vous à ma place et imaginez la puissance que je ressens entre mes doigts, c’est divin.
À l’inverse les sorties en liberté surveillées ne sont pas destinées à m’amuser et sont l’occasion pour son membre viril de se déplier et de prendre ses aises. Certes il n’a pas droit à l’orgasme, il ne faudrait pas délirer non plus, ni même à la stimulation, pourtant ces quelques moments de liberté lui apportent de l’air frais et apaisent cette sensation d’étouffement. Cette pression qui le met à fleur de peau.
À mon sens cela aurait plutôt été un supplice supplémentaire, résister volontairement au plaisir plutôt que d’avoir une barrière physique, pourtant les soumis sont unanimes c’est une aide pour tenir sur la longueur. Je ne vais pas les contredire je suis mal placée pour ça, moi qui deviens agressive dès qu’il y a trop de monde autour de moi dans les transports en commun ou qui est la limite de péter un plomb pendant un embouteillage.
Aussi satisfaisante que soit ces périodes, les sorties pas les embouteillages, il sait que je les refuserais systématiquement en cas de demande directe. Il ne peut qu’attendre sagement en se comportant bien et en espérant que je sois de bonne humeur.
Bien sûr vous m’avez déjà entendu dire à de multiples reprises que les soumis sont des êtres sournois donc vous devez vous dire : « ne va-t-il pas profiter de ces périodes de liberté pour tenter une prise de plaisir illégale ? ». La sagesse voudrait qu’il n’essaye pas à cause des trop grands risques en jeu, pourtant cette idée de s’échapper à mon joug vient obséder ses pensées.
Le comportement d’un homme en cage de chasteté recoupe celui d’un animal sauvage capturé, si vous laissez la porte de leur prison ouverte ils auront envie de foutre le camp. C’est pour ça que je fais bien attention à ne pas perdre mon homme du regard lorsqu’il est en liberté temporaire.
Bien sûr je lui fais promettre de ne rien tenter, la première fois il a plaisanté en répondant « je vais essayer » ce à quoi j’ai répondu « alors je ne vais pas prendre le risque, tu restes en cage ». Plaisanter est une très mauvaise option pour quelque chose d’aussi grave qu’un risque d’évasion. En étant très sérieuse je lui signifie qu’il s’agit d’un privilège et que j’attends des choses en retour. Je lui donne ma confiance il ne doit pas en abuser.
Malgré toutes mes précautions il est déjà arrivé qu’il fasse une tentative, ce qui s’est d’ailleurs passé lors de la deuxième semaine pendant la détention pré-halloween.
Je lui avais généreusement accordé une heure de liberté un matin, situation assez fréquente. Au moment de partir travailler je lui ai dit de venir auprès de moi que je puisse l’enfermer à nouveau. Il a timidement refusé en rigolant. C’était à peine assumé, juste pour tester le terrain. Je l’ai repris :
— Pardon ?
Ne pouvant plus reculer il a sauté à deux pieds dans la bêtise.
— Je suis très bien comme ça, je crois que je vais rester toute la journée à l’air libre.
J’ai soupiré tout en me retenant de sourire.
Tu ne vas pas t’y mettre. Je suis pressée, je n’ai pas le temps pour tes enfantillages.
— Tant mieux pour moi alors. Je peux faire ce que je veux.
J’ai hoché la tête et j’ai répondu avec sarcasme :
— Tu as raison, fais ce que tu veux. Tout ce que tu risques c’est que je rumine ma vengeance toute la journée et que tu vives la pire soirée de ta vie.
— Tu auras peut-être oublié d’ici là.
— Tu me prends pour un poisson rouge ?
— Même pas peur de toute façon.
— Tu joues un jeu dangereux.
— Ce sont les plus marrants.
J’essayais d’avoir un air sévère mais il avait éveillé en moi mon instinct de prédateur et j’étais excité par l’odeur du sang.
— Je vais compter jusqu’à 5 et tu seras devant moi prêt à te faire encager. C’est clair ?
J’avais à peine fini ma phrase qu’il a dit comme un petit garçon boudeur :
— Non.
Je ne me suis pas laissée désarçonner et je me suis mise à décompter.
— 5, 4, 3, 2, 1 …
Comme il n’avait pas bougé je me suis dirigée vers lui d’un pas décidé, il a bondi sur le côté pour m’échapper. Pour me provoquer davantage il s’amusait à se masturber tout en courant.
Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a fait repenser à une scène, étant petite j’avais demandé à ma mère « quand je serais grande est-ce que je serais obligée d’être pas marrante comme les adultes ? ». Une question toute naïve d’une enfant qui pense que les adultes sont tous des gens sérieux avec des super-pouvoirs pour résoudre toutes les situations. Si la moi du passé avait pu assister à cette situation elle en aurait été médusée. Je ne sais pas si vous visualisez le ridicule de la scène, cet homme adulte courant cul à l’air dans le salon, une main en train de s’astiquer le manche et moi lui courant derrière en en essayant de ne pas tomber, j’avais déjà mis mes talons. Nous étions comme deux enfants jouant à chat-perché. À ce moment je crois que nous comptabilisions 10 ans d’âge mental… à nous deux.
Après je reçois des commentaires selon lesquels mon homme serait victime de violences conjugales. Tout à fait c’est une pauvre victime … Il donnerait tout pour être ailleurs… Soyons sérieux, il aime autant se comporter comme un garnement que j’aime le corriger.
J’ai fini par l’attraper, ou plutôt il s’est laissé attrapé, à la seconde où j’ai posé ma main sur lui il s’est laissé faire sans se débattre. Il aurait pu, je n’ai pas la carrure pour le contraindre physiquement à quoi que ce soit. Heureusement pour moi ses parents lui ont inculqué que l’on n’utilise pas la force contre une fille et il est incapable de ne serait-ce que me bousculer. C’est un gros nounours en peluche face à moi.
J’étais morte de rire et lui aussi. Je lui ai dit avec une intonation pas du tout adaptée :
— Les conséquences seront terribles. Je ne t’ai pas dressé pour que tu te comportes de cette façon.
D’humeur provocante il a répondu :
— Tu n’as pas dû me dresser assez sévèrement.
Plutôt que de répondre directement j’ai soulevé sa queue du bout du pied.
— S’il lui reste assez de force pour me défier c’est que je ne l’avais pas assez affamée. Désormais elle va comprendre ce que c’est que de crier famine. Le plaisir était si près. Dommage. On va la regarder redescendre. On va prendre un instant pour voir cet espoir s’éloigner pour très très longtemps. Crois-moi tu n’es pas près de rejouer avec.
— Il me semblait que tu étais pressée ?
— Je vais prendre le temps pour ça. Je n’aurais qu’à dire que j’ai eu une urgence familiale.
Nous avons attendu calmement que sa queue reprenne une taille compatible avec l’enfermement puis je l’ai remise en cage dans un geste brusque.
— Voilà pour le principal, on réglera les intérêts ce soir.
Tout d’un coup il était déjà plus inquiet, à raison, pour une tentative d’évasion la punition se devait d’être à la hauteur.
Lorsqu’il a fallu payer son insolence son petit cul musclé s’est encore une fois trémoussé, sauf que cette fois c’était sous le rythme des coups de cane. Il en a gardé des marques pendant 3 jours, je n’ai eu aucun mal à croire qu’il était désolé.
Ne le plaignez pas trop il a adoré l’expérience.
Par sécurité je lui en ai remis une dose à chaque fois avant de lui autoriser de nouvelles périodes de liberté surveillée, une technique de prévention de la récidive plutôt efficace si vous voulez mon avis.

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