Le témoignage de Damien : mari soumis s02e06 tease and denial avant la libération

Hello 🙂
J’espère que vous passez un aussi bon week-end que moi 🙂 Voici de quoi lire pour la soirée ^_^ La dernière partie du témoignage.
La semaine prochaine j’enchainerais avec quelques posts sur mes débuts et puis je me lancerais dans l’histoire de l’été (déjà !).

Les parties précédentes du témoignage sont ici

Bonne lecture

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Vivre en tant que mari soumis avec une femme dominatrice est un jeu du chat et de la souris permanent. À chaque instant je dois être attentif pour essayer de regagner ne serait-ce qu’un peu de contrôle sur la situation. À chaque fois que je baisse ma garde, et je ne peux que m’en prendre à moi-même pour cela, elle en profite pour me mettre un coup. En y repensant cela doit être épuisant pour elle aussi, elle doit être attentive pour ne rien laisser passer. C’est un genre de relation très exigeant pour les deux partenaires.
J’aurais dû voir venir le piège, pour avoir dit que le strapon était le summum de l’horreur elle m’avait fait vivre une expérience désagréable bien qu’enrichissante. Pour avoir dit que cette expérience était le maximum j’allais recevoir la même peine, elle allait me montrer les cartes qu’elle avait encore dans son jeu. Pourquoi avais-je été bête au point de faire en chaîne la même erreur deux fois ? Parfois les raisons qu’elle invoque pour me punir relèvent davantage du subterfuge, je ne dis rien j’aime quand elle me punit, c’est un jeu de dupe. Cette fois-là je me sentais réellement idiot, j’aurais dû le voir venir.
Elle s’est levée pour aller prendre du matériel. En tout moment j’essaye d’être positif, parfois c’est difficile, le peu auquel je pouvais me rattacher à ce moment était qu’au moins j’allais savoir ce qu’elle allait me faire immédiatement, je n’allais pas attendre toute la journée.
Elle a posé des liens sur le lit.
— Je prends des précautions. Pour la suite tu ne vas pas pour t’empêcher de gigoter comme le misérable asticot que tu es. Tu vas vouloir lutter contre ce que tu mérites. Je sais ce que tu penses « c’est un comportement honteux de fuir la justice » mais nous savons tout deux que tu es un minable et que ça serait bien ton genre.
Elle s’attendait que je la rejoigne sur ce point, que je lui dise que j’étais un minable. J’avais autre chose en tête.
— Qu’est-ce que tu vas faire ?
Elle a ricané.
— Je vais te faire hurler mon gros bébé.
Je la regardais, inquiet. La perte de la liberté de mouvement implique une profonde confiance en l’autre, c’est une question qui arrive forcément « est-ce que je me laisse attacher ? Sachant qu’il n’y a pas de retour possible, une fois à sa merci ça sera trop tard pour me débattre ». C’est comme faire face au noir, perdre la capacité de bouger est une peur primitive. Ce n’était pas elle qui me faisait peur mais faire face à l’inconnu. Elle jouait avec mes nerfs, la situation m’échappait et j’avais peur de ne pas être capable de tenir mon rôle. Elle m’a dit quelques mots pour m’aider à me calmer.
— Je vais bien m’occuper de toi ne t’inquiètes pas.
Ce qui m’inquiétait c’était surtout sa définition des « bons traitements ». Avec elle je m’attends toujours au pire, elle m’a amené tellement loin du point de départ.
Une fois qu’elle a eu finie elle a testé la solidité de l’ensemble puis s’est mise à cheval sur mon torse, elle allait pouvoir m’utiliser comme elle le voulait.
— Tu as l’air bien calme, l’information n’est pas encore montée au cerveau ? Ha pardon c’est vrai j’oubliais tu es un homme tu n’en as pas.
Elle s’est penché contre moi pour me murmurer à l’oreille.
— Je vais te faire souffrir fais-moi confiance. Après ça j’aurais un petit toutou docile à ma disposition. Tu n’as pas idée des dégradations que tu seras prêt à accepter pour ne plus jamais revivre ça.
Elle joue à ce jeu souvent, exagérer la situation pour que j’ai peur. J’ai beau savoir qu’elle en rajoute c’est efficace sur ma tension. Elle s’est penchée pour attraper quelque chose sur la table de chevet, j’avais ses seins contre le visage. J’avais envie de les embrasser, ne me retenant que par crainte que ça n’arrange pas mon affaire. Ce contact m’a déstabilisé et j’ai mis du temps à réagir à ce qu’elle avait pris. Mon corps a été parcouru de frissons quand j’ai compris qu’elle avait ma clé à la main. Alors que j’étais tétanisé elle l’a déverrouillée. Immédiatement ma queue s’est dressée, ma respiration était rapide, j’essayais de refouler ce que je voyais venir. Elle a décalotté mon prépuce pour exposer mon gland. Elle lui a mis une pichenette en ricanant.
Elle n’avait pas besoin de me faire un dessin, elle allait me faire subir du tease and denial. Effectivement j’allais me débattre et effectivement j’allais hurler.
Il y avait donc bien pire qu’être exclu de l’orgasme, il y avait l’interruption. Elle allait me faire monter et me laisser en plan pour me prouver que je n’étais rien face à elle.
Alors que j’aurais été prêt à la supplier de me laisser avoir du plaisir il y a quelques minutes désormais je voulais juste qu’elle remette ma queue en cage et que j’aille faire la lessive.
Elle a attendu que je prenne conscience de la portée de ce qu’elle allait faire avant de continuer. Quand elle a bougé j’ai eu une poussée d’adrénaline, ça y était, j’allais y passer. Elle a tapé de l’index sur ma queue.
— Elle veut un orgasme ?
Lors du précédent jeu j’avais lutté pour ne pas la supplier, voyant arriver la tempête j’allais immédiatement abandonner cette lutte inutile.
— Oui pitié.
— À quel point ?
— Plus que tout.
— Depuis combien de temps elle n’en a pas connu ?
— Longtemps.
— Alors tu ferais mieux de me parler plus poliment.
— Oui maitresse.
C’est rare que je m’adresse à elle de cette façon, je lui parle respectueusement mais pas au point d’utiliser des « tournures inhabituelles ».
— Ça fait combien de temps que moi je n’ai eu d’orgasme rappelle-moi ?
— Quelques minutes.
— Jaloux ?
— Toujours, jaloux de votre perfection maitresse.
— Tu es fier de ta queue ?
J’ai desserré les dents pour répondre rapidement. J’essayais d’être au taquet pour ne pas aggraver ma situation.
— Non elle est minable !
— Ça tu peux le dire. Alors comme ça c’est elle qui est ton centre de réflexion ? C’est le symbole de ce que tu es ? Un abruti se dressant fièrement pour s’offrir au châtiment ? Tu vois comme elle est conne ? Toute contente d’être droite.
Elle n’avait pas tort, je n’aurais pas dû être autant excité par la promesse d’un plaisir interrompu.
— Pourquoi tu la laisses diriger ta vie ?
— Parce que je suis stupide comme elle.
Elle s’est rapproché de ma tête, me mettant son sexe au-dessus du visage.
— Ça c’est beau et intelligent !
J’ai hoché la tête pour acquiescer. Elle a baissé son bassin, j’ai tendu la langue par réflexe, avec un peu de chance si je la satisfaisais mon supplice ne durerait pas trop longtemps.
Elle ne m’a pas laissé faire.
— Tu vois ça te donne envie de lécher, ça a du pouvoir pas comme ton truc.
Elle a joué avec mes nerfs en descendant et remontant rapidement avant que j’ai eu la possibilité de la toucher. Après plusieurs fois elle s’est finalement laissée faire. Je me suis mise à lécher vigoureusement. Si je lui donnais un orgasme mes problèmes seraient réglés, c’était ce qu’elle voulait obtenir, peu importe c’était mon intérêt.
— Ça c’est un bon chien !
J’aurais dû m’attendre à ce qu’elle ne me laisse pas le temps de finir, j’avais tenté ma chance c’était déjà pas mal.
— Tu sais quoi ? J’ai décidé …..
Elle a tapé de nouveau de l’index sur mon gland. Je sentais ma queue était « chargée », je la sentais prête à partir et … rien. J’étais comme bloqué au milieu de la route, comme s’il y avait un bouchon et que je sentais la pression augmenter de l’autre côté.
— Elle est sensible ? Oh la pauvre chérie
Elle a soufflé dessus, j’ai eu comme un mouvement de départ puis il s’est arrêté net. Si mes mains n’avaient pas été attachées je me serais masturbé pour évacuer cette charge douloureuse.
Elle avait eu raison de m’entraver, se gémissait et me débattait autant que possible. Il n’y avait plus de dignité qui comptait, je devais accélérer la fin du jeu.
— Pitié chérie, je ferais ce que tu veux.
— Ce que je veux c’est te voir souffrir.
— Tout ce que tu veux.
— Qu’est-ce qu’elle mérite ?
— Etre traitée durement, je ne mérite que ça. Pitié puni moi.
— Oh ça oui elle est vilaine. Vilaine queue !
Elle lui a mis une gifle, une vraie, puis encore une de l’autre côté.
Sur le moment la douleur m’avait soulagé, pendant un instant c’était comme si l’impact allait faire sauter le bouchon, il y avait eu une sorte de contraction qui m’avait fait penser à celle du départ d’un orgasme. Rapidement cependant l’envie était revenue, pire encore. J’aurais aimé rester figer au stade de la douleur.
— S’il te plait puni moi encore !
Les coups étaient douloureux mais ils étaient une échappatoire acceptable de mon point de vue. Candice ne s’est pas faite prier, elle aime quand je la supplie de me faire du mal. Plus elle tapait fort plus j’en redemandais. Après quelques minutes elle s’est lassée à mon grand désarroi.
— Je crois que je ne suis pas gentille au point de vouloir continuer. Je préfère passer à ….
Elle a attrapé une plume, son contact avec mon gland endolori a été horrible, un supplice indescriptible. Je me débattais autant que possible, j’ai bien cru que j’allais casser les montants du lit. Je pleurais, j’hurlais, plus rien ne comptait il fallait que j’évacue cette frustration. De son côté elle rigolait tant et plus.
— Prochain jeu. Tu préfères le martinet ou que je te caresse ?
J’ai répondu immédiatement, il n’y avait aucune hésitation possible.
— Pitié le martinet !
— Tu es sûr ? C’est agréable les caresses.
Elle a pris mon sexe en main pour commencer à me masturber. Entre deux sanglots j’ai répondu.
— Pas la privation d’orgasme s’il te plait ! Je serais sage. Passes-moi la queue au martinet s’il te plait.
J’alternais entre l’espoir idiot qu’elle me laisse aller jusqu’au bout et l’envie d’être puni pour être le plus loin possible de l’orgasme interdit. Ma queue me brulait, comme pendant la période réfractaire après l’orgasme, c’était goutter à ce dont j’allais être privé. Un échantillon de ce que je ne pouvais pas me payer, la séparation n’en serait que plus dure.
Lorsqu’elle s’est arrêté j’ai été soulagé, le répit n’a été que de courte durée puisqu’elle a commencé à me chatouiller le sexe avec les lanières, elle les passait doucement. J’ai fermé les yeux pour essayer de regagner un peu de contrôle sur la situation, c’est le moment qu’elle a choisi pour donner le premier coup. Il est arrivé comme une délivrance, ma queue me brulait donc j’allais être à l’abri du plaisir pendant un temps.
Elle m’a crié dessus :
— C’est qui le faible ici !
En pleurnichant j’ai répondu.
— C’est moi, je suis minable, pitié.
Mes pleurs ont redoublé quand elle a arrêté de frapper, je savais que l’envie allait revenir. Elle a saisi ma queue à pleine main, c’était un mélange de chaleur des lanières, de douleur de la pression, de plaisir. Je ne savais plus où j’étais, j’avais la tête qui tournait et l’envie de vomir.
— Voilà ce qui arrive aux vilains chiens qui n’ont plus peur de leur maitresse.
— J’ai peur de ma maitresse.
— Maintenant oui.
Elle a mis sa tête au-dessus de la mienne, me mettant ses cheveux dans la figure.
— Tu es à moi ! Rien qu’à moi. Pour toujours.
Qu’est-ce qu’elle était belle à me dominer alors que je me sentais minable. Elle était le centre du monde, celle qui pouvait me libérer de mon tourment. J’aurais pu faire n’importe quoi pour la satisfaire.
— Tu as envie de me pénétrer ?
— Oui.
Elle s’est reculé, mettant son sexe contre le mien, en l’appuyant juste. Elle a fait quelques mouvements d’avant en arrière. J’ai senti mon plaisir monter puis elle s’est arrêté. Elle allait me rendre dingue.
— Qu’est-ce que tu penses ? Que rien ne peut être pire ? Ou tu as appris la leçon ?
J’ai essayé de rassembler le peu de conscience qu’il me restait pour donner la bonne réponse. Je n’allais pas me faire avoir une fois de plus.
— Ça peut toujours être pire.
Elle a rigolé.
— Ça par exemple.
Elle a mis ma queue à l’entrée de son vagin, je sentais couler son liquide le long de ma queue, elle était excitée par mon supplice.
— Ou ça.
Elle a commencé à me faire glisser en elle. Après avoir connu les pointes et les coups ma queue était devenue très sensible. A vrai dire je ne me rappelle plus trop de la suite, c’était trop fort pour mon cerveau puisse mémoriser.
Ce que j’aime chez elle c’est sa capacité à me surprendre, après m’avoir fait peur avec un dernier supplice elle m’avait autorisé l’orgasme. J’avais lutté contre le plaisir qui finalement c’est mis à m’envahir. C’était l’orgasme libérateur, c’était l’inattendu. Ma vision était brouillée par les larmes de bonheur. Je n’étais plus dans mon corps, je flottais à côté.
Je crois que sous l’émotion je me suis endormi juste après, c’était trop pour moi. Je me rappelle que nous avons refait l’amour après, plus tendrement, j’étais motivé pour lui montrer à quel point je l’aimais et qu’elle méritait toute mon attention. Il n’y a rien dans ce monde que je ne ferais pas pour elle. Pour ces quelques moments très intenses je suis prêt à subir toutes les tortures, elle est le centre de mon univers.
Le lendemain matin j’étais bien, satisfait, puis j’ai pris conscience que cet état d’apaisement n’allait pas durer. Que le sevrage après l’orgasme est difficile, d’ici 3 jours j’allais de nouveau être tendu. Peu importe ça valait la peine. Alors que j’allais me lever elle m’a dit :
— Chaton ?
— Oui.
— Je suis désolé.
— Pourquoi ?
— Pour t’avoir baisé au point que tu ne tiennes plus debout pendant 48 heures. Tu vas être une vraie carpette et c’est à cause de moi.
J’avais très bien compris le sous-entendu. Elle m’avait fait un cadeau je ne devais pas la chercher et me considérer en terrain conquis. J’allais passer le week-end à marcher par terre. Ce n’était pas injuste, je devais obéir en passant que ce que je faisais commencer à compter sur l’ardoise des points pour le prochain orgasme. De toute façon je ne méritais rien de plus que de regarder le sol, je me sentais honteux de la façon dont je m’étais comporté, j’avais hurlé pour avoir un orgasme, un comportement pitoyable mais tellement excitant.

L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #5 : déni et “récompense” …

Hello 🙂

Dernière partie de cette mini-histoire, (déjà !), la “récompense” même si pour un soumis cette notion prend une autre dimension. Je l’ai écrite assez vite ( et dans le train, gardant dans l’ignorance mes voisins de wagon :D), j’ai pu laisser passer des fautes. Je la relirais ce soir. Quoi qu’il en soit je publierais un témoignage que j’ai sous le coude dans le week-end et je repartirais pour un autre récit la semaine prochaine, comme promis moins axé douleur mais davantage sur l’humiliation.

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Le sommaire de l’histoire est ici
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Il était désormais suspendu à l’horizontale, sans aucun lien avec le sol, privé de la liberté élémentaire de bouger ne serait-ce que les membres. Une position assez inhabituelle et stressante, le vide étant une des peurs « basiques » implantée dans notre tête. Je me suis approchée de lui, martinet à la main, m’amusant avec ses lanières.
— Elles ont l’air épaisses qu’est-ce que tu en dis ?
— Rien madame ?
J’ai froncé les sourcils.
— S’il ne te plait pas j’en prends un plus sévère.
La menace a eu l’effet d’un électrochoc.
— Pardon madame, oui les lanières ont l’air de faire mal.
— Je préfère ça. Tu veux les voir de plus près pour te faire une idée ?
Sans attendre une réponse je lui ai mis devant les yeux.
— Tendant, n’est-ce pas ?
Il semblait totalement s’en moquer.
— Les bras m’en tombent madame. Heureusement que vous les avez attachés.
C’est le problème avec le bondage, il casse le rythme et le soumis reprend de la consistance. Vous me direz c’est le prétexte de passer un cran dans la sévérité.
— Tu feras moins le malin d’ici quelques minutes.
— C’est vous qui le dites.
Je lui ai collé une tape derrière la tête.
— Non mais dis donc ! C’est de la nervosité que tu essayes de cacher sous de l’humour ?
— Non madame.
— Tu devrais avoir peur pourtant.
J’ai fait glisser les lanières le long de son dos en partant de la nuque, plus elles s’approchaient de leur cible finale plus il était pris de frissons. J’avais prévu d’être plutôt sympa sur la fin mais il me cherchait, si on ne veut pas de moi en version gentille je ne vais pas m’en plaindre. J’ai levé le bras, prête à abattre les lanières sur ses fesses.
— Prêt ?
— Oui …
Je ne l’ai pas laissé finir sa phrase, à peine avait-il ouvert la bouche que je lui cinglais la raie des fesses, le prenant par surprise. Il y a un coup de main à prendre avec le martinet, si vous n’y faites pas attention vous avez rapidement les lanières qui partent dans tous les sens, il est préférable de les regrouper d’une main régulièrement. Bien manié il devient un instrument précis et cuisant.
En fait il y a une autre distinction à connaitre, le martinet peut avoir un effet punitif ou érotique selon la façon dont vous le maniez. Si vous le donnez avec un rythme régulier la douleur est progressive et paradoxalement elle permet au soumis de se détendre, de se laisser aller à profiter de cette chaleur qui monte doucement, c’est presque un massage.
Au contraire s’il vous avez un rythme irrégulier le soumis est cassé dans sa « méditation » et l’aspect douloureux prédomine. S’il est surpris il ne peut pas apprivoiser la douleur, c’est d’ailleurs vrai avec n’importe quel instrument.
Initialement mon projet était de le faire se décontracter mais il m’avait cherché il allait le payer, je finirais cependant avec de l’érotique pour me raccrocher au scénario. Je me suis donc mise à le flageller de manière irrégulière variant les zones d’impact et la vitesse.
Se faire punir la raie des fesses a une part d’humiliation importante, c’est une zone intime qui n’a pas l’habitude de se faire stimuler de la sorte.
Je frappais depuis quelques minutes de haut en bas, j’attendais qu’il commence à se dire qu’il avait atteint le point culminant pour me mettre à frapper de bas en haut, lui cinglant les bourses à chaque passage. En tant que domina je dois avoir une vue de la punition en entier pour prévoir une gradation. Voir la réaction de surprise du soumis m’amuse au plus haut point.
Malgré la peur du vide il s’est vite mis à gigoter sous la chaleur des coups, comme je lui avais prédit il ne faisait plus le malin. Son entrejambe avait désormais une jolie couleur rougeoyante, je pouvais passer sans crainte à la partie plus érotique. J’ai pris un rythme régulier en baissant l’intensité pendant quelques minutes.
Je ne suis pas une grande fan du martinet, il n’est pas impressionnant, j’ai du mal à prendre du plaisir à l’administrer. Il fait bien son travail je ne dis pas le contraire, simplement j’aime le spectaculaire. De quoi je me plains, il était suspendu, totalement à ma merci, il faudrait que j’arrête de jouer les blasées.
En allant reposer le martinet je lui ai donné une impulsion pour qu’il se balance d’avant en arrière. Il m’a regardé, plutôt inquiet de me voir prendre un strap-on. J’adore ce regard méfiant qu’ils ont en me voyant le mettre, ils sont comme une proie prise au piège et qui voit son destin arriver. C’était d’ailleurs un peu le cas, j’allais l’empaler par le fondement sans qu’il puisse bouger le petit doigt.
— Alors ? Tu as perdu de ta superbe on dirait !
Il a baissé les yeux pour ne pas regarder mon bassin.
— Rien à dire ? Pas envie de me provoquer cette fois-ci ?
— Non madame.
— T’inquiètes je vais te faire gueuler.
Je suis passée derrière lui, tapant et grattant des ongles les marques du fouet et du martinet pour raviver leur souvenir.
— Nous allons jouer à un jeu. Les règles sont assez simples tu verras, son nom parle de lui-même. Tu connais action ou vérité ?
Il a répondu, méfiant.
— Oui, madame.
J’avais mis le gode au contact de son entrée, je m’en servais pour le pouser et le faire se balancer.
— C’est une variante, elle s’appelle « lubrifiant contre vérité ». C’est un nom plein de promesses pas vrai ?
— Oui.
J’ai mis une claque sur ses fesses.
— Allez ! Montre un peu d’enthousiasme c’est un jeu marrant.
Le supplice de faire semblant d’aimer ce qui nous arrive et particulièrement sadique, c’est non seulement ne pas choisir ce qui nous arrive mais également ne pas avoir le droit de réagir autrement qu’indiqué. J’ai rigolé.
Pour vous rassurer j’avais utilisé du lubrifiant, c’est trop dangereux de pénétrer quelqu’un sans en mettre, je lui faisais simplement peur. C’est dingue le pouvoir de suggestion que peut avoir l’ambiance. Le ressenti peut varier selon l’enrobage que vous en faites, vous n’avez pas besoin de réellement faire les choses pour obtenir le résultat. Il est possible de faire de « l’inquisition soft » si vous y mettez le décorum nécessaire. Il y a eu des expériences très intéressantes en psychologie sur le sujet, du type demander à des sujets d’évaluer des parfums de ce qui n’était que de l’eau colorée. Vous avez une portion significative de cobayes qui y trouvent un goût alors qu’il n’y a rien. Je trouve ça fascinant.
J’ai écarté ses fesses pour préparer la pénétration.
— Grave bien ce moment dans ta mémoire. C’est à ce moment précis que ta vie a basculée. C’est là où tu es devenue une salope. Que ton cul a découvert quel serait son rôle désormais.
J’appuyais de plus en plus fort mais en faisant attention à ne pas entrer en lui. Je devais attendre qu’il soit à point avant que je puisse le posséder, l’appréhension est partie intégrante du jeu de rôle, comme un cérémonial.

— C’est ça d’être au mauvais endroit au mauvais moment. En quelque sorte tu es responsable.
Le stress faisait son chemin en lui, sa voix était tremblotante.
— Oui madame c’est moi le responsable.
— Tu vas répéter après moi tous les détails de ta confession, je t’écoute.
J’ai commencé à glisser en lui, juste quelques centimètres, qu’il sente la pression. Il avait le souffle court.
— Je suis un violeur sadique. J’ai agressé une jeune femme innocente. C’est entièrement ma faute.
Pendant qu’il parlait je ne bougeais plus, je voulais qu’il sache que je ne pénétrerais plus profondément en lui que s’il se taisait, qu’il était responsable de ce qui lui arrivait.
— C’est un peu court comme confession, je suis sûre que tu peux faire mieux. Pourquoi tu as fait ça ?
— Parce que je suis un malade, un danger pour la société.
Le strap-on que j’avais mis avait des ergots sur tout le long, ils étaient de plus en plus gros et provoquaient des extensions de plus en plus importantes à chaque fois que l’un d’entre eux passait le sphincter, comme un cliquet empêchant un rouage de faire machine arrière. Il devait anticiper que lorsque je ressortirais il allait les sentir passer dans l’autre sens.
— Mais encore ?
— Je lui ai fait des trucs immondes, je l’ai souillée de toutes les manières possibles. La prenant par tous les trous. Je voulais la faire crier, ça me stimulait.
Il était en train d’imaginer un scénario pendant que je le pénétrais, un bon combo pour secouer les émotions. De mon côté j’y trouvais aussi mon compte, j’aime avoir quelqu’un au bout de « ma lance », l’embrocher, le mettre sous mon contrôle, que son corps ne soit plus uniquement à lui mais juste une extension du mien. En le prenant par la dernière intimité j’étais comme un parasite prenant possession du corps de son hôte. J’ai commencé à ressortir, tout aussi lentement. Il expirait profondément comme pour expulser ce corps étranger du sien, j’étais au contraire bien plus posée.
— Remercie-moi.
— Merci madame.
— Plus fort !
— Merci madame !
— De quoi ?
— De me prendre le cul comme la salope que je suis.
J’étais presque ressortie je suis repartie dans l’autre sens.
— Oh ça oui tu es une belle salope.
— Je n’ai que ce que je mérite.
Je rigolais tant et plus, balançant mes hanches de droit à gauche pour montrer mon emprise sur son corps. De son côté il haletait.
— Relaxe-toi ! Tu ne sais pas t’amuser.
Il a gémi, j’ai accéléré le rythme.
— Tu aimes ça, au fond de toi, arrêtes de te faire prier.
J’ai gloussé.
— « au fond de toi » c’est le cas de le dire.
Il a rigolé nerveusement.
— Alors tu aimes ça ! C’est aussi bon ce que tu as fait à cette gamine ?
Il a répondu entre deux soupirs.
— Oui, je crois
— Mets y du tien. Si tu n’es pas assez dingue les gens vont avoir des doutes. Et tu n’as pas envie que les gens aient des doutes sur ta culpabilité pas vrai ? Ça voudrait dire que j’ai mal fait mon boulot et ce n’est pas le genre de critique que j’aimerai entendre.
— Oui madame.
Je lui ai donné des coups de reins.
— Alors ça te délie la langue ? Qu’est-ce que tu sais d’autre ?
— Je peux donner des noms.
— Combien ?
— 1
J’ai donné un grand coup de rein.
— 2 !
— Tu sens qu’à chaque mouvement ton cul devient de moins en moins glissant ? Bientôt tu saigneras à chaque passage, et si ça ne suffit pas je te finirais au sable.
Sa respiration a accéléré, c’est dingue l’effet de la psychologie sur les perceptions.
— 4 ! je peux donner 4 noms.
— Tu vois quand tu veux t’en donner la peine. Et tu as des preuves pour les inculper ?
— J’en trouverais, je vous promet. S’il vous plait, vous aviez dit que j’aurai droit à un peu de lubrifiant si je disais la vérité. J’ai dis la vérité, s’il vous plait c’est trop gros.
Je lui avais remis du lubrifiant sans le lui dire quelques dizaines de secondes avant, sans vraiment qu’il s’en rende compte. J’adore l’esprit humain, surtout le manipuler.
— Trop gros ? Mais non ce n’est pas trop gros, tu es un grand garçon tu as le cul souple. Sinon c’est toi qui es trop étroit mais ça ce n’est pas ma faute. C’est plutôt bien en vérité. Tu sais que plus c’est étroit plus les sensations sont fortes pour le partenaire ? Tu seras la star de la prison.
Il gémissait.
— Vous aviez dit que si je balançais des noms, vous arrêteriez. Je veux coopérer.
— As-tu été un garçon assez gentil pour mériter une récompense ?
— Je serais un gentil garçon je vous promet.
J’ai accéléré le rythme pour marquer mon pouvoir, je ne voulais pas arrêter sur son ordre, il fallait que je montre que je n’en faisais qu’à ma tête, question d’égo.
— Oups j’ai dû mentir. Excuses toi d’y avoir cru !
— Pardon madame, pardon.
Aux réactions de son corps je voyais bien qu’il n’avait pas mal bien au contraire il était au bord de l’orgasme et ne voulait pas commettre l’irréparable. Dans mon plan il n’était pas prévu qu’il jouisse avant plusieurs dizaines de minutes, il était hors de question qu’il prenne du plaisir avant que je l’ai décidé. Je ne me casse pas le cul à trouver des idées pour que les soumis lâchent en cours de route. Je me suis soudainement arrêtée en restant en lui.
— Je plaisante. C’est important que tu assumes la « vérité » mais pas si simple. Je dois m’assurer que tu diras la « bonne vérité » au tribunal. Tu sais ce qui se passerait si tu te rétractais publiquement ? Tu reviendrais ici pour que je t’aide à te souvenir de ce qui est vrai ou faux. Tu as envie que je te le rappelle ?
— Non madame.
— Qu’est-ce qui est vrai ?
— Je suis un violeur sadique !
Il se contractait, il ne voulait plus aucune stimulation.
— Tu es sur ?
— C’est ce que vous m’avez dit de dire.
Je me suis retirée d’un coup faisant un couler quelques gouttes de son sexe. Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Tu me prends pour une conne, est-ce que j’ai l’air d’une conne ?
— Non pardon madame. J’ai avoué spontanément mon implication à cause du poids de la culpabilité. Je me suis trompé.
— Tu sais que si tu te rétractes nous nous reverrons ? Ça te fait si envie que ça ?
— Non madame.
Il fallait que je le fasse redescendre dans les niveaux de plaisir. J’ai enlevé le strap-on puis j’ai remis la table sous lui, je l’ai détaché. Un peu de déni de plaisir pour finir allait lui faire du bien.
— Mets-toi à genoux sur le sol.
En changeant de position il s’est massé les fesses. Je lui ai jeté des feuilles et un stylo.
— Ecris !
— Quoi ?
— Ta confession, sois imaginatif.
Je lui ai laissé quelques minutes, une bonne pause même si en se penchant pour écrire à même le sol il avait désormais mes chaussures dans le champ de vision.
Il m’a tendu sa production, je l’ai parcouru du regard, sans vraiment la lire. Je l’ai déchiré d’un geste vif et je lui ai mis une gifle. Il m’a regardé sans comprendre.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
Je lui ai remis une gifle.
— Ta gueule et recommence !
Pendant qu’il écrivait je tapais du pied pour montrer mon impatience. Après quelques minutes il m’a re-tendu une feuille, inquiet de ma réaction.
— Ça suffira.
Je me suis éloignée pour prendre des pinces à seins que j’ai mises en place sur son torse. J’ai fait courir leur chaine dans son dos pour servir de point d’accroche à une laisse.
— Qu’est-ce que vous faites madame ?
— Je dois m’assurer que tu as assez de volonté pour préférer la prison à la possibilité de me recroiser. Un petit test que je te conseille de ne pas rater.
J’ai tiré sur la laisse pour le faire venir à moi, je lui ai fait faire quelques pas pour qu’il comprenne le système.
— Bon chien.
Je lui ai lancé un sextoy, un vagin en plastique. Il l’a regardé d’un air niais.
— Je suis censée récupérer du sperme pour rajouter aux pièces à conviction trouvées sur la scène de crime.
— Et si je ne veux pas ?
— Option 2, ca sera du sang que l’on retrouvera. Pour ce prélèvement je pourrais m’en occuper sans ta coopération.
Il s’est approché du sextoy, ce n’était pas un ordre qui lui déplaisait en réalité. J’ai tiré la laisse pour le faire venir vers moi.
— Pas si vite ! Je veux d’abord voir à quel point je peux te faire retenir ton plaisir.
Je lui ai jeté un préservatif et du lubrifiant.
— Que ce soit bien clair tu n’as pas ma permission pour jouir. Tu sais ce qui arrive aux vilains garçons qui me désobéissent ?
— Oui madame.
— Je te promets que s’il y a une goutte de sperme dans ce préservatif avant que je t’en donne la permission je transforme ta queue en pelote d’épingle.
— Bien madame.
— Mets-toi en position.
Je m suis toujours demandée si c’était efficace comme stimulation, je serais un peu vexée de savoir que c’est aussi agréable que notre corps. Après tout, nos jouets sont très efficaces pour remplacer un homme. J’ai gloussé en le voyant faire, c’était si pathétique de le voir à quatre pattes prendre un bout de plastique comme un chien qui en prendrait un autre. Il se contractait tant et plus pour ne pas craquer. On aurait dit que le sextoy était en métal chauffé à blanc. Lutter contre le plaisir est tellement douloureux.
— Alors c’est bon.
— Oui madame.
— Alors pourquoi tu n’y vas pas plus franchement, « elle » ne va pas te mordre.
— Ma queue est trop sensible madame.
— Quoi déjà ? T’es du genre évacuateur précoce non ? C’est pour ça que tu agresses des filles ? Aucune de nous ne voudrait de toi en situation normale ?
— Oui madame.
Il luttait pour ne pas s’arrêter complètement mais je voyais bien qu’il était déjà à bout.
— Stop !
J’ai tiré un coup sec sur les pinces pour le faire reculer. J’ai inspecté le préservatif.
— Bien.
J’ai posé un verre d’eau froide à côté de lui.
— Trempes-là jusqu’à ce qu’elle dégonfle.
Il a grimacé, j’espère que c’était aussi désagréable que ce que j’avais anticipé. J’ai attendu qu’il se calme pour le faire recommencer et ainsi de suite plusieurs fois d’affilé. Rien qu’à imaginer sa frustration j’en avais des frissons.
Je me suis positionnée derrière lui, collant mes pieds contre ses cuisses.
— Dis que tu es une salope.
— Je suis une salope madame.
— Plus fort !
J’appuyais de mes mains sur ses épaules.
— Je suis une grosse salope madame.
— Plus vite, plus vite !
— Je ne suis qu’une salope !
— Tu y vas dans 5 secondes. 5, 4, 3, 2, 1 ….
Le soupir de soulagement qu’il a poussé était excellent.
— Qu’est-ce qu’on dit ?
— Merci madame.
— Montre-moi le résultat.
Il a sorti précautionneusement son sexe du vagin en plastique, retirant le préservatif avec autant de délicatesse. J’ai pris une ficelle pour lier le haut du bout de latex et lui en faire un collier.
— Interdiction d’enlever ce collier tant que tu n’as pas ma permission. Compris ?
— Oui madame.
— Files.
— Merci madame.