Week-end avec 3 soumis juin 2014 #43 : libération, nouvelle bêtise et dilatation

Hello 🙂

TL;DR : Nouveau mois, nouveau planning. Cette fois-ci je vais tester le rythme de 2 posts par semaine : le lundi et le vendredi. On verra bien si c’est mieux pour moi.

Version longue : Deuxième post de la semaine ! ! ! Suis-je malade ? Et non 😀
J’ai simplement trouvé un moyen de me motiver à respecter les délais.
Ceux qui suivent l’activité vidéo-ludique savent que Nintendo a sorti un jeu cette semaine, le genre totalement barré à base de tentacules et d’éclaboussure de … peinture … Vous vous attendiez à quoi ? 😛 Vous regardez trop de hentaï  … qui fait dire « mais c’est complètement débile comment on peut aimer jouer à ça ? ».
Il se trouve que les personnes qui essayent ont toutes la même réaction « c’est génial et addictif  ! » 🙂
Je n’échappe pas à la règle et je me sers de cette addiction pour me fixer des objectifs.
Donc temps que ça durera vous aurez les posts à l’heure !
Si ça vous intéresse la vidéo de présentation du jeu est par là

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Sommaire
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Pour commencer un résumé de la situation :

Je m’étais mise en tête d’initier mon plus jeune soumis au plaisir d’être sodomisé par sa dominante. Pour le préparer en douceur j’avais prévu tout un programme de travail anal. Mon idée était de le mettre en situation pour qu’il se fasse une idée plus précise de ses préférences, ce que je pourrais mettre à profit lors des séances suivantes.
J’avais ouvert le baptême par un lavement préparatoire et, pendant qu’il le retenait, je m’amusais avec mes autres soumis. Mon plan était trop parfait pour se dérouler comme prévu vous vous en doutez bien.
Après ma pause de milieu de journée je ressentais le besoin de chercher le conflit, non pas pour évacuer un stress mais au contraire le créer. Il est assez paradoxal de vouloir revenir à un état de tension supérieur après s’être reposé et pourtant j’ai souvent cette envie, j’alterne les phases de repos et celles où je cherche la violence.
Les soumis ont parfois du mal à appréhender le concept de violence « ex nihilo ». Pour eux la seule raison d’être brutal est de vouloir évacuer un stress, ils imaginent que nous autres dominatrices sommes frustrées et aigries, que nous avons besoin de nous venger des hommes pour une raison ou pour une autre.
La situation n’est pourtant pas si simple, l’envie de violence peut être purement d’origine sexuelle.
Pour donner une explication sommaire, il existe dans la psyché un mécanisme qui peut déplacer un conflit vers une représentation symbolique. La psychanalyse appelle ça un déplacement. Certains actes peuvent sembler paradoxaux ou sans fondement et pourtant être dans une chaine de cause/conséquence. Freud l’a décrit par l’exemple d’un garçon qui s’était mis à avoir peur des chevaux (ce qui était très handicapant à l’époque vu qu’il y en avait dans toutes les rues), le problème sous-jacent étant un conflit avec son père. La psyché n’ayant pu gérer l’attachement aux parents et leur rejet simultané il y avait eu un déplacement sur un symbole, dans ce cas précis les chevaux. Pour régler la phobie il fallait uniquement régler les problèmes familiaux.
Pour en revenir à mon envie de violence. Chez nous, les femmes, le comportement reproductif est influencé par deux mouvements primitifs contraires.
D’un côté la recherche active de partenaires, une partie de notre instinct voudrait nous pousser à être en permanence enceinte, question de survie de l’espèce. Les hommes ont la même envie, coucher à tout va.
Là où nous divergeons c’est sur la sélectivité des partenaires. Nous ne pouvons avoir des enfants que sur une relative courte période de notre vie, il nous faut donc consacrer notre précieux temps qu’aux mâles les plus optimaux.
Sur le plan instinctif nous sommes déchirées par une dualité entre quantité et qualité.
Si vous rajoutez par-dessus la tentative du conscient de limiter notre nombre d’enfants pour des raisons sociales vous obtenez un déséquilibre. Il n’est absolument pas naturel pour une femme de vouloir se limiter à 2 ou 3 enfants sur toute une vie, notre partie la plus primitive ne peut pas l’accepter.
Un des moyens que peut trouver la psyché pour gérer ce conflit est de satisfaire le désir de partenaire par la recherche d’un caractère associé à la gent masculine, en l’occurrence la brutalité. En étant violente je ferais en quelque sorte entrer en moi la masculinité dans un simulacre d’acte sexuel. Un palliatif suffisant pour satisfaire mon instinct.
Je m’approprierais symboliquement le sexe masculin en exprimant un de ses symboles.
Le sujet est intéressant, même si je suppose qu’il est trop technique pour passionner beaucoup de monde. En tout cas gardez en tête que ce n’est qu’une explication parmi d’autres, selon les personnes les réactions sont différentes, il ne faudrait surtout pas généraliser.
Tout ça pour dire que je peux vouloir être violente sans vouloir décharger un stress ou vouloir me venger des hommes. Au contraire il faut l’analyser comme une envie de prendre du plaisir avec le soumis. Simplement cette envie est déplacée sur un autre terrain.
Il n’est pas intuitif de voir un coup comme l’envie de fusionner avec l’autre et pourtant ça peut l’être. Il n’y a rien de négatif dans ma démarche.
Quoi qu’il en soit, à ce moment-là j’avais besoin de chercher de la violence physique et comme il faut le faire avant toute activité intense je m’étais échauffée en me faisant la main sur mon soumis le moins endurant, Chouchou.
N’y voyez pas une critique envers lui, je sais qu’il fait des efforts ce qu’il peut sur ce terrain, son utilité principale est ailleurs. Il sait satisfaire d’autres de mes envies. Simplement j’avais besoin d’une activité physique exigeante et je savais que seul Chétif allait pouvoir m’offrir ce que je recherchais.
La fessée basique avait néanmoins dégénérée en correction à la brosse après des confessions honteuses. Je l’avais « spécialement motivé » à me révéler des secrets pour l’humilier mais je ne m’étais pas attendu à si gros et j’avais dû agir en conséquence.
En faisant le bilan j’étais plutôt contente de notre échange même si je ne m’étais pas encore assez « remplie » de méchanceté. Je continue avec l’analogie sexuelle puisqu’elle est assez parlante. Mes envies de violences sont comme un réservoir à remplir, il faut que je fasse monter la jauge jusqu’à un certain niveau pour être satisfaite.

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Je me suis levée en pointant le sol.
— Chouchou, allonge-toi sur le ventre. Tu vas te masser les fesses avec vigueur. Et j’ai bien dit « avec vigueur », si tu les caresses je reprends la brosse pour d’apprendre la différence.
— Oui, maitresse. Tout ce que vous voulez.
Après une fessée à la brosse il est important de frotter les fesses du soumis une fois le sermon final délivré, non seulement pour lui faire mal mais surtout pour réduire les risques qu’il ait des bleus. En milieu de week-end il serait dommage d’avoir un soumis avec des fesses déjà trop marquées, je ne voudrais pas avoir à réfréner mes coups à cet endroit pour la suite des événements.
En temps normal je procède au malaxage moi-même mais cette fois-ci je n’avais ni l’envie ni le temps. Si je voulais passer à plus violent avec Chétif je devais le faire de suite, ensuite j’allais devoir concentrer mon attention sur la sodomie du Chiot et je ne pourrais plus. D’ailleurs pour sa sécurité il fallait mieux que j’en finisse avec ma phase « violente ».
J’ai regardé ma montre, cela faisait bientôt 15 minutes que je forçais le Chiot à lutter contre les contractions d’expulsion que lui infligeaient ses entrailles. Il avait été bien plus calme que la première fois, il ne m’avait pas dérangé pendant la deuxième phase de la fessée de Chouchou.
En le regardant de plus près j’ai constaté que son visage était contracté comme jamais et qu’il serrait les poings. En m’approchant de lui j’ai dit :
— Je vais finir par être satisfaite de ton comportement.
Il a répondu en grimaçant de souffrance.
— Merci maitresse.
Je me suis mise de côté pour m’amuser à soupeser son ventre du bout du pied.
— Il a l’air de bien faire son travail ce petit lavement.
— Oui, merci maitresse.
— Mets-toi debout.
Il s’est relevé lentement, mesurant tous ces gestes pour ne pas se laisser surprendre par une augmentation subite de pression. Je l’ai aidé en le prenant par l’épaule.
Etre debout semblait être une position très inconfortable pour lui. J’aurais bien utilisé l’expression « il avait l’air d’avoir un balai dans le cul » mais elle serait un peu trop ironique vu la situation. J’ai repris.
— Tu veux ma permission pour aller te libérer ?
Il a hoché la tête.
— Oui s’il vous plait maitresse.
Vu son expression constipée c’était un euphémisme de dire qu’il avait envie. Comme je ne fais jamais totalement ce que l’on attend de moi j’ai négocié :
— Je ne sais pas si je dois te la donner. Quel intérêt j’y trouverais ?
Il a immédiatement répondu :
— Qu’est-ce que vous voulez maitresse ?
J’ai avancé d’un pas pour être à la limite de le toucher et j’ai répondu sur un ton aggressif.
— Ce n’est pas comme ça que ça marche.
Il a dégluti en fermant les yeux, en l’état actuel des choses il était prêt à tout me donner pour obtenir la permission d’aller se soulager. Une larme a coulé le long de sa joue.
— Je vous présente mes excuses, maitresse. Je ne dois pas me montrer ingrat envers vous. Je devrais pourtant savoir que, même si je vous donne tout ce que je peux, ça ne suffira même pas à mériter votre dédain. Vous êtes si généreuse envers moi qu’il est insultant de vouloir négocier mes intérêts.
Il était adorable. J’ai mis mon index sur ses lèvres pour le faire taire.
— Shhhh c’est bientôt fini ne t’inquiète pas. Fais tout ce que je dis et tout ira bien.
Avoir un homme qui se décompose devant moi alors que je suis en position de force est tellement satisfaisant. Il était obligé de me supplier s’il voulait obtenir le sésame tant attendu et je pouvais dicter n’importe quelle condition. Si j’avais pu faire durer ce moment pendant des heures je l’aurais fait cependant il aurait été déraisonnable de le faire. Je ne devais pas tenter le diable.
Avec bienveillance je lui ai dit :
— Tu peux y aller.
Il a poussé un soupir de soulagement tel que j’aurais pu le confondre avec un orgasme. J’imaginais que la libération du lavement allait lui faire un bien fou. Après un tel traitement la vie allait lui paraitre bien plus belle.
— Merci maitresse.
Il s’est retourné, prêt à décamper.
Malgré ma décision de ne pas le torturer davantage je n’ai pu retenir une dernière envie. J’avais vraiment envie d’être méchante je ne pouvais m’en empêcher.
— Stop !
Il m’a regardé l’air inquiet. De la main je lui ai fait signe de revenir vers moi. J’ai pris un air mi-contrarié mi-amusé.
— Je suis gentille comme tout avec toi et c’est comme ça que tu me remercies ? Tu veux que je double le temps et le volume ? Parce que je le peux.
Il a répondu en regardant ses pieds.
— Euh, non maitresse. Je suis reconnaissant de tous les efforts que vous faites pour moi et de votre gentillesse. Je pensais vous avoir dit « merci » mais je n’ai pas dû assez articuler, pardon.
— Tu l’as dit. Ce n’est pas ça que tu as oublié. Tu crois qu’un simple merci peut suffire à rendre hommage à mon incommensurable bienveillance ?
— Non, bien sûr maitresse. Votre permission représente tellement pour moi que j’ai été submergé par l’émotion. Je n’ai pas l’esprit très clair en ce moment. Je vous présente mes excuses.
Il était en train de se demander dans quel pétrin il s’était mis. Il n’essayait même pas de discuter mes affirmations, il avait trop à perdre pour ça.
Prise d’un élan de compassion, ou de raison, je l’ai libéré de cette contrainte.
— Ça ira pour cette fois, embrasses mes pieds en me remerciant et je passerais sur ton attitude irrespectueuse.
— Merci, maitresse. Vous êtes trop gentille je ne vous mérite pas.
Il s’est mis à genoux devant moi pour honorer mes pieds.
— Merci, maitresse.
Après sa première tentative j’ai dit avec autorité :
— Plus long le baiser. Tu ne veux pas bâcler ton travail n’est-ce pas ? Parce que sinon ça va durer longtemps. Ce n’est pas moi qui en souffrirais le plus …
— Non, maitresse. Merci de me laisser une seconde chance.
Avec le stress les douleurs dans son ventre devaient s’amplifier, il savait que c’était le dernier obstacle avant le soulagement, il devait tenir bon. La coopération a l’excès était la seule porte de sortie à sa disposition.
Après avoir embrassé à nouveau mes pieds il a levé les yeux pour chercher mon approbation.
Je lui ai fait signe de la tête d’y aller ce qu’il n’a pas tardé à faire.
J’étais plutôt contente de lui, malgré son inexpérience il faisait de vrais efforts pour suivre mes directives même lorsque je me moquais de lui. J’apprécie les soumis discrets et efficaces.
Après avoir regardé le Chiot détaler en se tenant les fesses je me suis tournée vers Chouchou pour vérifier qu’il était toujours aussi volontaire pour malaxer ses fesses meurtries. J’ai été rassurée en constatant que c’était le cas, il enchainait grognements et gémissement mais n’avait arrêté de se masser malgré la douleur. Je devais l’avoir intimidé suffisamment pour le motiver à m’obéir.
Mon plan était clair je le savais, je devais passer à Chétif pour m’amuser avec des jeux plus intenses, pourtant il m’en fallait encore plus. À entendre Chouchou gémir je n’avais qu’une envie, participer. Je suis comme ça, si je peux faire mal il faut que je le fasse, je ne peux pas laisser les autres me remplacer, appelez ça de l’égoïsme. La douleur c’est moi et personne d’autre.
J’ai retiré mes sandales et je suis montée pieds nus sur son dos. Pour qu’il ne se méprenne pas sur mes intentions j’ai rapidement commenté :
— Ne te fais pas d’idées déplacées, ton misérable comportement ne t’a pas fait gagner le droit d’être récompensé par du trampling ne rêve pas. Tu es même très loin de l’avoir mérité. Je veux juste te rappeler ce que tu rates en étant un mauvais soumis.
— Bien, maitresse. La pire des sanctions est encore de vous voir déçue par mon comportement.
J’ai pris sa réponse comme une mise au défi de trouver pire comme punition.
Il a sursauté lorsque un de mes pieds a heurté ses mains, je venais de l’avancer sur ses fesses. D’un mouvement non-équivoque je lui ai fait comprendre que je voulais qu’elles dégagent. J’étais revenue sur ma décision, j’allais finalement m’occuper de ses fesses moi-même, qui plus est à l’aide de mes orteils.
J’ai fait signe à Chétif d’approcher pour qu’il me serve de point d’appui, je voulais pouvoir déplacer mon poids sur les fesses de Chouchou s’en avoir à me soucier de mon équilibre.
Le piétinement des fesses post-punition ne fait pas partie de mes habitudes mais j’avais eu une envie subite d’essayer, parfois il faut savoir écouter son instinct.
J’ai trouvé qu’il était plutôt sympathique de donner des coups de pieds dans des zones déjà bien marquées par la punition à la brosse, à chaque fois Chouchou grognait de déplaisir. Je mélangeais plaisir et douleur dans une nouvelle configuration et il semblait l’apprécier.
Alors que je révisais mentalement la suite du programme il m’a interrompu.
— Maitresse, je crois que je vais faire une bêtise si vous continuez.
Je suis restée interloquée quelques secondes, je n’avais pas anticipé que ce genre de pratique pouvait mener à l’orgasme. Je savais qu’il était fétichiste et qu’un massage de mes pieds nus sur ses fesses rougies allaient provoquer des sensations intéressantes mais pas qu’elles le seraient à ce point.
D’ailleurs j’en profite pour le rappeler, une cage de chasteté n’empêche pas de jouir, juste de bander sans avoir mal et de se masturber. Si le soumis est suffisamment excité il peut toujours atteindre l’extase par d’autres voies. Le plaisir c’est essentiellement dans la tête.
En temps normal j’aurais arrêté mes stimulations pour ne pas le faire fauter, il n’est pas bon qu’un soumis soit satisfait en plein milieu d’un jeu, il perd la motivation pour la suite, mais j’étais dans un état d’esprit « passionné » et je voulais jouer avec le feu.
— À vraiment ? Ne t’inquiète pas j’ai une solution simple à te proposer : tu te retiens.
Il a répondu avec une pointe de sarcasme dans la voix.
— Je ne suis pas sûr que ce soit possible, maitresse.
J’ai continué à jouer à l’idiote.
— C’est pourtant la solution qui concilie le mieux les objectifs : je m’amuse et tu ne prends pas de plaisir. C’est la meilleure solution pour moi donc elle est parfaite pour toi aussi. Ton confort ne va pas passer avant le mien non plus !
Pour le mettre davantage mal à l’aise j’ai rigolé avec naïveté. Je m’amusais comme une petite folle. Je n’arrêtais pas de me dire « encore une provocation tu arrêtes ! ». C’était si amusant d’imaginer l’inconfort qu’il avait à se retenir de jouir malgré l’envie. Il a continué d’implorer ma clémence.
— Pitié maitresse. Je suis trop faible.
Je suis restée ferme sur mes positions comme une vraie peste capricieuse.
— Lorsque je donne un ordre, surtout lorsqu’il est aussi simple que ça, qu’est-ce que j’attends comme réponse ?
Il a répondu dans un soupir.
— À vos ordres, maitresse, qu’il en soit fait selon vos désirs.
Pour l’aider à retenir la leçon j’ai redoublé l’intensité du massage sur ses fesses. Son corps frissonnait tant et plus, il devait être si près de la bêtise. Le pouvoir que j’avais au bout des doigts, des orteils plutôt, était si fort, bien plus que ce que j’avais imaginé. J’avais la ferme intention de rajouter ce jeu à mes pratiques habituelles.
Pour l’humilier davantage je lui ai reproché son attitude.
— Si tu veux mon avis c’est ton abus du fétichisme qui te rend aussi faible. Heureusement que je vais mettre mon nez là-dedans. Ça te fera du bien. On travaillera pour trouver le point d’équilibre, celui où j’ai tous les avantages et où tu n’as rien.
Oui, j’ai une conception particulière de l’équilibre soumis/domina. Après tout ils ont déjà la chance de m’avoir je ne vais quand même faire des concessions supplémentaires ! (c’est de l’humour, pas ma position réelle, je préfère préciser).
Tout ce que vous voulez, maitresse, mais s’il vous plait arrêtez.
— De ? Je ne vois pas où est le problème. C’est toi qui dois arrêter de prendre du plaisir, pas moi qui dois arrêter quoi que ce soit. Ça serait un comble que j’ai à faire des efforts tout de même ! Quelque chose d’aussi insignifiant que le plaisir masculin n’est pas dur à contenir, arrête de te moquer de moi.
Allez dire ça un soumis contraint à la chasteté depuis des semaines … C’était si jouissif d’être cruelle.
Alors que je m’apprêtais à arrêter de le tourmenter son corps a été parcouru par une série de contractions. « Oups ! » Je n’avais pas de quoi être fière de moi, je n’étais pas plus capable de retenir mes envies que lui.
Au bord des larmes il s’est confondu en excuses. Au moins j’avais toujours le dessus, littéralement. Je me suis moquée de lui.
— Encore la preuve que tu n’es qu’un putain de sale pervers.
Entre deux sanglots il a dit.
— Pardon, maitresse. J’ai essayé, ce n’est pas ma faute.
J’ai donné un coup de pied supplémentaire sur ses fesses, il s’est repris.
— Pardon, maitresse, je voulais dire tout est ma faute. En totalité et uniquement ma faute.
Je suis descendue de son dos.
— Dis-moi tu les enchaines vraiment en ce moment.
— Je mérite d’être puni je le reconnais.
— Tu le seras, et sévèrement.
J’ai réfléchi un instant.
— La règle plate sur le sexe fera l’affaire. À pleine force sur le gland. Une cinquantaine de coups devrait avoir un effet éducatif suffisant. Et je ne demande même pas ton avis.
L’annonce de cette punition l’a refroidi, d’ailleurs moi aussi j’ai instantanément pensé à nouveau « oups », j’avais vu un peu gros. Pour ma défense j’avais été prise par l’euphorie du moment, et puis c’est lui qui avait fait la plus grosse bêtise ne me regardez pas comme ça !
Il fallait vraiment que je passe à Chétif, lui seul allait pouvoir combler mes envies.
Peu importe que ma menace soit disproportionnée, de toute façon je ne punis jamais l’éjaculation des soumis sur le moment, je les laisse récupérer pour qu’ils aient le temps de voir venir les ennuis, qu’ils puissent se morfondre dans leur culpabilité. Je n’aurais qu’à lui accorder une remise de peine plus tard en la faisant passer pour de la gentillesse, je pourrais même le faire remercier, ça serait marrant. Au pire je n’avais pas dit que la punition serait appliquée en une seule fois, j’allais pouvoir la découper pour la rendre réaliste.
Lui parlant toujours avec dédain j’ai rajouté :
— Reste-là. Dans ta saleté comme un porc. Quoi que, non, roule-toi dedans. Ramasse-la et étales-là sur ton corps. Tu ne mérites pas mieux. Espèce de gros dégoutant d’éjaculateur précoce.
— Merci, maitresse. Vous êtes trop bonne envers un minable comme moi.
— Je ne te le fais pas dire !
Le Chiot est revenu l’air soulagé, après 15 minutes de lavement vous voyez la vie sous un autre angle, il a marqué un temps d’arrêt en voyant Chouchou couvert par les marques de sa culpabilité. Il s’est avancé en se retenant de montrer sa propre satisfaction de peur d’être le prochain sur la liste.
Je lui ai fait signe d’approcher, une fois à portée j’ai attrapé sa cage, il a eu le réflexe d’essayer de reculer, je lui ai lancé un regard noir.
— N’essaye même pas de me priver de ce qui est à moi
Il a baissé les yeux et s’est avancé. J’ai inspecté sa cage, elle était propre, trop pour que ce soit honnête, il avait dû la nettoyer avant de revenir pour cacher l’excitation de la libération. Vu ce que je venais de faire à Chouchou une telle initiative avait été une bonne idée.
Je l’ai relâché.
Alors tu te sens mieux ?
— Oui, merci maitresse, je me sens libéré d’un poids, plus léger. Tout ça grâce à votre généreuse permission. Encore merci.
— Bien. Et ne t’inquiète pas j’ai un gros gode-ceinture prêt à venir combler la place qui s’est libéré.
Cette perspective l’a rendu nerveux. J’ai continué.
— Mais pas tout de suite. Il nous reste encore quelques étapes préparatoires. Tu es prêt ?
— Pour quoi ? Maitresse.
J’ai le fixé avec un air dubitatif.
— Tu as besoin de le savoir pour répondre ? Ça changera quoi à ta réponse ?
La question l’a embarrassé, il venait de se faire prendre en faute comme un bleu.
— Beh, euh. Pardon, maitresse. J’avais oublié que je ne dois pas poser de questions débiles et faire perdre du temps aux personnes qui me sont supérieures. Je vous présente mes excuses, c’est sorti tout seul.
J’ai gloussé à son choix de mot.
— Ironique non ? La leçon que je viens de te donner était justement que tu apprennes à te retenir.
J’ai pris sa cage en main pour serrer ses bourses avec force.
— Que ce soit devant…
Je l’ai relâché pour lui mettre une claque sur les fesses.
— Ou derrière…
Pour finir je lui ai mis une gifle qui lui a laissé une marque bien visible sur la joue.
— Ou encore en haut… La capacité à se contrôler fait partie des compétences que l’on attend d’un bon soumis.
Il a inspiré profondément avant de répondre en souriant.
— Je vais « retenir » la leçon cette fois, maitresse. Et … Je … Je ne vais pas manquer à une autre de mes obligations.
J’ai plissé les yeux, je ne voyais pas où il voulait en venir.
— Respecter sa dominante est important. Je dois vous obéir sans exiger que vous vous expliquiez, je l’ai bien compris. J’aimerais avoir la chance de vous prouver à quel point je vous respecte en assumant mon erreur. Est-ce que … Est-ce que je pourrais être puni pour la familiarité dont j’ai fait preuve ?
J’étais tout aussi surprise que contente. Je trouve adorable un soumis qui vient spontanément réclamer son dû après s’être mal conduit. À court terme cela peut vous paraitre débile de demander à être puni, je ne l’aurais même pas fait de mon propre chef, et pourtant il marquait des points. Je n’oublie pas ce genre de comportement.
J’ai dit :
— Mets-toi à genoux. Comme je sais que tu aimes bien ma main je vais te coller quelques gifles pour t’aider à expier ta culpabilité. Elles devraient te faire du bien.
Merci maitresse, je les ai bien méritées. Encore pardon de vous forcer à me punir.
— Je m’attendais à devoir le faire avec toi. Par contre je suis plutôt fâchée de devoir discipliner autant des soumis qui se prétendent expérimentés.
Chouchou n’osait même plus regarder dans ma direction, il avait compris que ma pique lui était adressée. Le Chiot, quant à lui, aurait dû se sentir flatté que je le présente en exemple de bon comportement mais il était trop occupé à redouter ma main pour faire attention à ce que je disais. Il la regardait se balancer avec inquiétude.
Il pouvait la craindre, je n’avais pas la moindre intention de le ménager, bien au contraire ! Dès la première gifle il en a eu la certitude.
J’avais apprécié qu’il se montre volontaire, cependant sa demande n’aurait pas eu de valeur si l’épreuve censée me prouver sa détermination n’était que trop facile. Je me devais de lui fournir une correction adéquate.
J’en rajoute, je ne lui ai mis qu’une petite vingtaine de claques, pas de quoi démolir un soumis même débutant.
Une fois la sentence appliquée je lui ai demandé :
— Ça va mieux.
Il a essuyé une larme qui lui coulait sur la joue.
— Oui, merci maitresse.
J’ai dit avec un grand sourire hypocrite :
— Tu es prêt pour la suite cette fois ?
Il a répondu « Oui. À 100 % », en essayant de sourire mais finissant en grimace. Je crois que les muscles de ses joues n’ont pas aimé être sollicité à ce moment-là.
— Je disais donc, le lavement était pour te préparer au strapon mais ce n’est pas encore suffisant. Tu as désormais de la place mais il va falloir agrandir le passage sinon je ne pourrais pas m’amuser. Tu es bien trop étroit pour ce que j’ai prévu de faire. On va devoir te dilater un peu.
Le terme a semblé lui faire peur, je rappelle qu’il découvrait ces jeux. Qu’il se rassure, je ne comptais pas lui faire du mal pour autant. Nous allions nous arrêter à un survol des possibilités. Selon ce qu’il aimerait nous approfondirions les pratiques lors des séances suivantes.
Pour le motiver à me suivre je l’ai provoqué :
— Ne fais pas la fillette, c’est une question d’égalité. Nous aussi nous subissons des rituels douloureux. Tu crois qu’une épilation du maillot est agréable ? Non. Pourtant nous la faisons ; nous assumons nos obligations. Toi tu es soumis, tu assumes les contraintes qui vont avec. L’équation est simple : un gode-ceinture doit être disproportionné sinon il n’est pas marrant donc tu dois accepter que ton cul soit capable de se dilater.
Il m’a regardé avec un air gêné.
— C’est … Honnête, maitresse, et surement moins douloureux que de ne pas le faire …
J’ai eu l’air surprise.
— Je n’ai pas à me fâcher pour obtenir ce que je veux ? C’est nouveau ça ! Tu es bien raisonnable dis-moi. Je vais finir par croire que tu as été une femme dans une vie antérieure …
Je crois qu’il a rougi, difficile à dire vu l’état de ces joues. Il a répondu :
— Si c’est le cas j’ai dû faire de vilaines choses pour être condamné à me réincarner en homme.
Il était adorable. Sur le moment j’aurais préféré qu’il me donne des raisons de le frapper mais il rentrait définitivement dans la catégorie des soumis à garder.
— Je ne veux même pas savoir.
J’ai fouillé dans le sac qui lui était destiné, j’ai sorti un truc informe noir relié à un tube souple et une poire en plastique. On aurait dit une ne sorte de brassard pour prendre la tension mais en plus petit.
— Ceci est un plug gonflable. Il sert à travailler le cul des soumis et le rendre utile à quelque chose.
Je me suis lancée dans une démonstration dans le vide.
— Dégonflé il rentre facilement dans le soumis. Tu l’enfonces bien puis tu le gonfles.
De mon autre main j’ai pressé à plusieurs reprises la poire de gonflage.
— Lorsque tu atteins le point d’inconfort tu attends que le corps s’habitue puis tu augmentes la pression encore, et ainsi de suite. Comme ça après quelques semaines tu pourras accepter des godes-ceintures d’une taille décente.
Il a semblé pensif, je crois qu’il comprenait que je ne plaisantais pas lorsque je lui avais montré ma collection de strapon plus tôt dans la journée. C’était vraiment des jouets utilisés pour sodomiser des soumis et pas simplement des accessoires de décoration pour faire peur. Tout ça devenait très réel. Il était encore trop novice pour eux mais il se voyait déjà y passer d’ici quelque temps.
J’ai de nouveau fouillé dans le sac pour en sortir un deuxième.
— Avant de partir je te laisserais celui-là, pour que tu puisses t’entrainer quotidiennement chez toi en préparation des jeux de la prochaine fois. À moins que tu ne sois pas un soumis dévoué et prévoyant ?
Si, maitresse. Je le ferais. Je veux faire tout ce que je peux pour vous être utile.
— Pour te « motiver » je t’ai choisi un modèle qui fait aussi des vibrations. Après quelques jours de chasteté tu comprendras mieux l’intérêt de ce détail.
J’ai reposé le second modèle pour reprendre le premier.
— Aujourd’hui on va donc te travailler un peu. Je mesurerais tes résultats et je les comparais à ceux de la prochaine fois. Parce que je ne te fais pas totalement confiance et je veux être sûre que tu t’améliores. Nous tiendrons à jour un tableau de tes mesures comme ça tu pourras voir tes progrès. Je ne te demande pas d’y aller vite, bien au contraire, mais il faut que ce soit régulier.
D’accord, maitresse. J’en ferais un peu tous les jours je le promets.
— Je te le mets ou tu préfères me montrer la dextérité avec laquelle tu t’enfonces des trucs dans le cul ?
Il a eu un sourire gêné en tendant la main. Je lui ai également donné un tube.
— Surtout n’hésites pas à mettre des tonnes de lubrifiant. Ça n’enlève rien aux sensations bien au contraire. Pas besoin d’être radin ça ne vaut pas cher. Tant pis si ça coule par terre, tu nettoieras après.
Il s’est accroupi et avec maladresse a tenté de se l’enfoncer dans les fesses, sans y arriver, ce qui m’a fait rire. J’ai mis ça sur le dos du stress. Ce qui ne m’a pas empêché de me moquer de lui.
— Tu n’arrives pas à trouver l’entrée ? C’est handicapant pour un homme de ne pas savoir viser les trous étroits … Non pas que désormais ta queue ait besoin de ce genre de compétence.
Il n’a pas su quoi répondre. Prise de pitié j’ai attrapé une paire de gants en plastique.
— En position de lavement. Ecarte les fesses avec tes mains.
J’ai remis une dose de lubrifiant sur le plug. Il en avait mis partout a un point difficilement concevable, on aurait dit un bébé apprenant à se servir d’une cuillère.
Avec l’index et le pouce j’ai écarté son sphincter et de l’autre main j’ai enfoncé le plug qui a glissé sans résistance. À l’état dégonflé ce genre de plug est très mince.
Voilà. Ce n’était pas si dur. Assieds-toi pour l’empêcher de ressortir lorsqu’il va se gonfler.
— Merci. Maitresse.
J’ai retiré mes gants et je lui ai donné la poire de gonflement.
— Vas-y. C’est toi qui dois déterminer le maximum que tu es capable d’encaisser pour l’instant. Doucement. Encore une fois ce n’est pas un concours de vitesse. Tu n’as rien à me prouver. Si tu te blesses tu prendras des mois de retard à cause des soins médicaux et crois-moi je te le ferais regretter. Alors ne tente rien d’idiot.
— Oui, maitresse.
— Trouve le premier point d’inconfort et restes-y.
Son expression était figée, toute son attention était déployée pour étudier ces nouvelles sensations et déterminer s’il les aimait. Il devait sentir le plastique se déplier et grossir en lui, repoussant les autres organes au passage.
Pour l’accompagner j’ai dit d’une voix douce :
— Dès que la pression redescend ou devient supportable tu regonfles un coup. Laisse bien ton cul s’habituer à sa nouvelle taille avant de l’agrandir encore un peu. Soit doux avec lui, je me réserve la violence.
Ma phrase n’a pas eu l’air de le rassurer, elle était ironique mais il a douté un instant.
Les plugs anaux gonflables sont très intéressants et apportent des sensations difficiles à reproduire d’une autre façon. Un gode n’est que rarement adapté aux limites du corps, surtout que nous prenons toujours une taille en dessous des capacités du soumis pour des raisons de sécurité. Avec un plug gonflable vous pouvez systématiquement atteindre le max sans danger, il prendra forcément la forme idéale pour plaire au soumis qui lui se sentira rempli.
Si le soumis a la pompe en main il ne risque pas de se blesser. Il peut se mettre à la frontière entre fortes stimulations et danger.
Sans oublier que la prostate et le point G masculin sont à portée, le plug appui dessus autant qu’il peut et les repousse même. Tout à fait le genre de jeu qui peut faire jouir un homme et c’était bien le résultat que je comptais atteindre en laissant le Chiot repartir avec. À terme je voulais qu’il remplace ses masturbations par cette méthode et qu’elle devienne sa seule source d’éjaculation régulière.
Imaginez l’humiliation qu’il ressentirait à être assis sur son plug anal gonflable et vibrant plusieurs fois par semaine, voyant sa queue en cage grossir sans pouvoir atteindre une taille acceptable et pourtant qui coulerait de plaisir. Après quelques mois de ce traitement il ne serait plus le même.
Je n’avais pas peur qu’il faute ce jour-là, le plaisir anal est difficile à accepter pour un homme. Avant de l’atteindre il allait devoir apprendre à se relaxer. Le travail serait dur mais la frustration amenée par la chasteté lui faciliterait la tâche.

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La suite lundi soir 🙂

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Week-end avec 3 soumis juin 2014 #42 : crime et châtiment

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Sommaire du récit
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En BDSM il y a un paradoxe avec le consentement, nous sommes censées suivre les directives des soumis à la lettre alors qu’ils ne sont pas honnêtes avec nous la plupart du temps. Ils se retiennent de proposer certaines pratiques qui leur font envie mais qu’ils jugent trop honteuses, ils en surestiment d’autres qui en définitive ne leur plaisent pas.
Je ne parle même pas des soumis qui réclament que nous agissions en peste ou ceux qui s’amusent à nous provoquer.
Etre domina oblige à lire entre les lignes et à prendre un rôle d’initiatrice pour les pousser à essayer d’autres choses. Parfois ils aimeront nos propositions, parfois fois moins, ce n’est pas le plus important, s’embourber dans la routine est le vrai danger. Nous devons trouver des variations dans les jeux pour conserver le frisson spécifique à nos jeux.
Pendant les séances c’est « vous êtes trop dure maitresse » et dans le débriefing c’est « merci de ne pas avoir cédé, j’avais juste peur ».
Sur une note plus humoristique je pourrais rajouter que de toute façon s’ils ne sont pas reconnaissant lors des bilans ils prennent le risque que je sorte des « arguments percutants » pour les faire changer d’avis.
Je plaisante, je ne séquestre personne, pendant la séance je suis la seule maitresse à bord mais eux sont libres de ne pas revenir.
Je reconnais volontiers que je suis parfois trop intense, mes soumis sortent souvent des séances sur les rotules, c’est ma façon d’éprouver mon pouvoir. Ils doivent accepter que j’ai ce besoin.
Il n’empêche que je n’ai aucun mal à trouver des partenaires, c’est même le contraire, donc je ne dois pas trop mal me débrouiller. Comme quoi les râleurs ne sont pas forcément aveugles, ils doivent refuser de reconnaitre qu’ils aiment être maltraités jusqu’à’l’épuisement.
Je repense à tout ça parce que le Chiot n’avait que timidement inclus les jeux anaux dans sa liste de préférence. Façon « ça ne me dérangerait pas mais je ne suis pas sûr » associé à un rougissement et des répétitions qui ne me trompent plus avec l’expérience « je n’ai pas de penchant mais une dominatrice qui prend un homme c’est une signe de puissance et si vous voulez je peux accepter… ». Je trouve ça mignon. Je pourrais être vexée qu’ils me mentent et je pourrais les punir en les prenant au mot mais c’est la compassion qui l’emporte.
J’avais donc préparé pour le Chiot une routine complète : lavement, dilatation et strapon (et d’autres surprises que je ne vous gâche pas). Deux heures de travail anal pour qu’il puisse juger sur pièce de ses réactions sur le sujet.
Les premiers résultats après ce lavement étaient plutôt satisfaisant. Au départ cette pratique était dans la colonne des « pourquoi pas » sans conviction, autrement il n’était pas réfractaire mais ne comprenait pas où pouvait être l’intérêt pour son plaisir. Je comprends les a priori, il n’est pas intuitif de penser ressentir du plaisir par cette voie et pourtant elle est intéressante à plus d’un titre.
Pour l’instant j’étais dans l’inconnu, essayant de lire dans ses réactions. D’un autre côté lui aussi était déconcerté ces nouvelles sensations. Bien sûr lors de notre débriefing j’allais insister pour qu’il me décrive plus en détail son ressenti.
Formellement j’avais présenté ce lavement comme un échec pour justifier d’enchainer par un deuxième pour lequel il serait déjà mieux préparé.
J’ai remis en place la canule avant de lui relever la tête pour lui coller une dernière gifle. Je voulais qu’il associe les jeux anaux à un sentiment de faiblesse et d’humiliation.
Mon attitude n’était pas paradoxale, un soumis de son type cherche à se sentir vulnérable pour qu’ensuite je puisse le réconforter dans un deuxième temps. Le genre de soumis que vous punissez en commençant par des instruments « longs », que vous raccourcissez avec le temps en finissant par des pratiques plus « intimes » comme une fessée en travers des genoux ou des jeux de pinces alors que vous êtes à cheval sur son torse. Dans le cas du Chiot j’anticipais qu’il allait apprécier d’avoir le privilège de se coucher à mes pieds après avoir souffert. Je l’imaginais déjà en fin de soirée fermer les yeux en se blottissant contre mes jambes.
De toute façon j’aurais agi de la même façon avec d’autres types de soumis, il n’avait pas réussi à retenir son lavement bien longtemps. Je ne suis pas de celles qui essayent de relativiser les échecs et au contraire je préfère enfoncer mes soumis pour forger leur caractère. Comme dit une amie « ce n’est pas avec des câlins et des mots doux que l’on forme les forces spéciales ».
Si nous voulons de bons petits soumis disciplinés nous devons les dresser à obéir au doigt et à l’oeil. Surtout que cela donne davantage de valeur aux félicitations lors d’un succès.
Certains soumis ont envie/peur de faire des choses en public (initié bien entendu), vous devez les travailler pour qu’ils vous obéissent par réflexe. Avec un peu de conditionnement ils se surprennent eux-mêmes en faisant des choses devant témoins après quelques semaines de dressage. Je peux vous assurer qu’ils ressortent des soirées avec un grand sourire satisfait. Il y a une part de coaching dans la domination.
Je n’étais donc pas vraiment en colère contre le Chiot. Je sais que l’engueulade et les gifles pouvaient faire penser le contraire mais ce n’était que du jeu de rôle.
Les premiers lavements des soumis débutants sont souvent des échecs, leur corps n’a pas l’habitude de retenir une telle pression et se retrouve pris de court. Il ne faut pas leur en vouloir, ils ne connaissent pas encore leurs limites. Retenir un lavement pendant 15-20 minutes ne peut se faire qu’au prix de gros efforts personnels, il leur faut endurcir leur détermination.
Pour cette deuxième tentative j’ai réfréné mon envie d’augmenter le volume à passer, c’est une punition que j’inflige souvent, si un soumis grimace trop ou se plaint je double la dose pour lui faire comprendre ma façon de penser. Avec un débutant cette réaction n’aurait pas été sage. J’allais le laisser 10-15 minutes ce serait déjà exigeant.
Une fois cet impondérable traité j’ai pu reprendre mon jeu avec Chouchou. Je me suis assise sur le rebord de la chaise longue en lui faisant signe pour qu’il se remette en place en travers de mes genoux. En le voyant s’avancer avec prudence j’ai eu un sourire satisfait.
— Tu ne croyais tout de même pas que j’en avais fini avec toi …
Pas farouche pour un sou il s’est allongé et a présenté ses fesses à mon jugement. Je les lui ai pincées sans ménagement à plusieurs reprises pour tester leur état.
— Regarde-moi ces fesses toutes froides ! Tu sais ce que ça veut dire ?
Il a répondu avec un air résigné.
— Vous allez les réchauffer, maitresse.
— Certes. Mais je pensais plutôt que c’était le symptomatique d’un soumis qui n’a pas été assez « motivé ».
— Alors ce n’est pas ma faute.
Une pointe d’énervement ? J’étais plutôt surprise de cette réaction qui était plutôt rare chez Chouchou. Généralement elle signifiait qu’il avait besoin d’être puni avec sévérité. Une sorte de message « rappelez-moi pourquoi je dois vous obéir j’ai des doutes ».
— Nous allons remédier à ce détail vite fait. Je compte sur ta coopération pour ne pas me compliquer la vie. Tu ne voudrais tout de même pas que tes fesses laissent à penser que je traite mes soumis avec laxisme ? Tu ne voudrais pas me faire honte n’est-ce pas ?
— Non, maitresse, je n’oserais pas.
— Ce n’est pas une question d’audace ! Je vous connais vous autres les inférieurs, si vous n’avez pas les fesses et les joues rouges vous faites n’importe quoi.
— Nous n’avons pas la sagesse innée des femmes, maitresse.
— Rien à voir, vous le faites exprès. Vous savez que nous avons raison, il vous serait si simple de nous obéir et pourtant nous devons être strictes pour vous faire plier. Il faudrait que nous soyons sur votre dos en permanence pour que vous ne fassiez aucune bêtise. Tu imagines ça ? Rester à mes pieds pour toujours … Sans aucun moyen d’échapper à mon regard inquisiteur et ma main de justice.
Excitant comme programme vous ne trouvez pas ? J’adore provoquer les soumis alors qu’ils ont le sexe en cage, qu’ils sentent la pression de l’interdit.
Il a répondu dans un soupir.
— Ça serait le rêve, maitresse. Il n’y a pas de meilleure place que le centre du monde, là où sont vos pieds.
J’ai rigolé doucement, lorsque mes soumis sont en travers de mes genoux ils ont plutôt le réflexe d’être gentils. Rien de mieux que l’approche d’une déculottée pour rendre un soumis reconnaissant.
— Si tu crois que me flatter me fera oublier tes bêtises tu te trompes. D’ailleurs tu dois me supplier de faire quelque chose il me semble.
Lors de la fessée précédente, avant d’être interrompue par le Chiot, je l’avais amené à me faire une confession honteuse, il possédait des objets féminins lui servant pour satisfaire ses fantasmes fétichistes. En réaction je lui avais promis de venir chez lui pour tout confisquer. J’avais poussé le vice jusqu’à vouloir le faire supplier pour ça.
Il ne l’avait pas fait, pas encore, et il devait espérer qu’avec mon détour pour remettre le Chiot dans le droit chemin j’avais oublié ce détail ou que je m’étais assagie. Comme si je pouvais perdre une occasion d’être sadique, les soumis sont bien bêtes parfois. Vous ne pouvez pas lutter contre une nature dominante.
Chouchou m’a évalué du regard, il devait essayer de jauger les chances de réussir à m’apitoyer, il semblait vouloir tenter sa chance en pariant contre moi, le genre de comportement qui me donne envie de taper encore plus fort.
Parfois, lorsque je suis visiblement de bonne humeur, les soumis pensent qu’ils vont bénéficier d’une plus grande latitude dans leur comportement. Si Chouchou pensait que ma séance de bronzage m’avait rendue compréhensive j’allais le faire changer d’idée vite fait. La seule qui avait le droit d’être une gamine capricieuse c’était moi !
Après avoir hésité il a répondu :
— Je vais améliorer mon comportement maitresse, redoubler mes efforts pour que vous passiez un bon week-end. Je préfère m’occuper de vos pieds que de vous obliger à vous occuper de mes fesses.
J’ai pensé « tu parles ! », comme si préférer satisfaire ses envies fétichistes était une corvée. Seule une cruche aurait pu se contenter de si peu, il devait le savoir. C’était davantage un appel non assumé à la sévérité qu’une demande d’armistice. Je l’aurais déçu si j’avais plongé dans un piège aussi grossier.
Je suis donc restée inflexible.
— Ce n’est pas ce que je voulais entendre. Tu aggraves ton cas.
Je pouvais comprendre sa réticence, la confiscation est la pire des sanctions sur l’échelle fétichiste. À titre personnel je me moquais de ce qu’il faisait chez lui. Si mon homme m’avait confié qu’il faisait des choses honteuses avec mes petites culottes j’aurais pris des mesures drastiques mais pour des vêtements ne m’appartenant pas j’étais plutôt indifférente.
Ce qui ne veut pas dire que je n’allais pas saisir l’occasion pour punir Chouchou. Ma conception du bien et du mal est à géométrie variable selon les soumis, la seule constante est mon intérêt personnel. Peu importe les règles à partir du moment qu’elles sont contraignantes et qu’elles fournissent l’occasion à mes soumis de faire des bêtises justifiant des corrections.
Si Chouchou m’avait fait cette confession c’est que quelque part il considérait cette possession comme illégitime, désacraliser des vêtements féminins devait le rendre honteux.
Je ne voudrais pas vous faire penser que j’étais cruelle en agissant avec autant de fermeté, c’était ce qu’il voulait, il avait besoin que je délimite les fantasmes qu’il avait le droit de satisfaire.
Comprenez bien la dynamique, mon rôle de dominatrice dans cette situation était de délivrer une permission. Il n’avait pas besoin de moi pour obtenir les objets en eux-mêmes mais pour recevoir le droit de fantasmer dessus. Mon rôle en tant qu’être « pur, innocent et parfait » était de valider ses envies pour lever la culpabilité qu’il ressentait. Pour faire simple, en le faisant souffrir je lui faisais gagner le droit de jouir.
De toute façon je ne pouvais pas renoncer à un levier de puissance aussi important, s’il tenait autant à ses objets fétiches j’allais pouvoir en abuser pour le faire ramper à mes pieds. Surtout que la situation allait aussi avoir des avantages pour lui, la puissance érotique de ces objets n’en deviendrait que plus forte une fois je l’aurais forcé aux pratiques les plus dégradantes pour les récupérer.
— Arrête de faire l’âne ! Tu sais très bien que ça se passe mal lorsque tu me contraries !
— Vous demandez l’impossible, maitresse. Je peux encaisser la punition mais c’est trop dur de reconnaitre qu’elle me fera du bien.
— Dis plutôt que tu ne veux pas ! Dernière chance…
S’il voulait tester ma capacité à rester inflexible je n’allais pas lui gâcher ce plaisir. Pour lui ma permission ne valait rien s’il pouvait me manipuler pour me la voler, il fallait qu’il ait mal, c’était une contrepartie nécessaire.
Cette attitude est classique, les soumis ont tendance à périodiquement tester mes défenses pour se rassurer sur ma capacité à être autoritaire. Ça me rappelle une expression populaire « faire des erreurs n’est pas idiot, c’est, répéter les mêmes erreurs en espérant un résultat différents qui l’est ». (la citation exacte est « la folie est de faire et de refaire la même chose en espérant des résultats différents » et elle est attribuée à Einstein).
C’est un besoin naturel chez les soumis de chercher les coups.
— Toujours pas décidé ? Si je commence à fesser je ne m’arrêterais qu’après l’application complète de la punition. Même si tu craques au bout de 30 secondes tu te prendras la série complète.
Pour lui donner un avant-gout ce qui l’attendait je lui ai mis une claque sèche en travers des fesses.
— Ça chauffe pas vrai ? Regarde comme elles frémissent. Elles n’ont pas envie de se ramasser une nouvelle déculottée. Tu es bien bête de leur infliger un tel traitement.
Pris d’un élan de folie il a osé me défier.
— Vous n’avez qu’à pas me la mettre, maitresse.
C’était le signal d’ouverture des hostilités, action typique des soumis qui ont envie jouer à se faire peur. Situation qui arrive plus souvent que vous ne pouvez le penser.
J’ai réagi avec fermeté comme à mon habitude.
— Et puis quoi encore ? Je ne suis pas un homme, je ne fuis pas devant mes responsabilités ! C’est le devoir des femmes de punir les hommes irresponsables comme toi. Je ne vais pas me défiler. Et si tu me ressors une ânerie pareille je finis la fessée à la ceinture c’est compris ?
Chouchou n’aimait pas la ceinture, il trouvait qu’elle n’était pas un instrument « féminin ». Autrement dit je le menaçais de quelque chose qu’il n’apprécierait vraiment pas. Son élan courage est retombé aussi vite qu’il était monté.
— Oui maitresse. Pas la ceinture s’il vous plait.Veuillez m’excuser.
— Bien. Je crois que j’ai été suffisamment gentille. Tu ne me laisses pas le choix. Ne viens pas pleurer après parce que tu as du mal à t’asseoir. Il n’y a aucun mauvais comportement qu’une bonne fessée ne peux régler.
Avec détermination j’ai abattu ma main sur ses fesses pour la première claque d’une nouvelle série.
Après quelques minutes la fameuse couleur rouge typique des fessées à la main est apparue, plus vite que la première fois ce qui témoignait de mon énervement. Pour ne rien gâcher au plaisir je n’ai pas cessé de le sermonner pour intensifier sa honte.
— Tu peux faire ta tête de mule autant que tu veux je ne céderais rien. Je te rappelle que je suis une femme, nous gagnons toujours une dispute, peu importe le temps que cela nous prend. Il n’y a que les idiots qui ne le savent pas.
J’ai intensifié le rythme, Chouchou gigotait de plus en plus en travers de mes genoux le parfait moment pour recourir à un autre type d’humiliation. À titre personnel je trouve qu’il est très vexant pour un puni de se faire engueuler pour son manque de coopération à son châtiment, comme si rester immobile pendant une déculottée était naturel. C’est une variante des remerciements son bourreau.
J’ai arrêté de le frapper et j’ai pris une voix sévère.
— Tu sais ce que je leur fais aux asticots essayant d’échapper à mes mains ?
Il a gémi.
— Vous leur mettez une raclée à la brosse.
— Tu en veux une ?
— Non, maitresse.
— Ne pas vouloir m’obéir est une chose, vouloir échapper à une juste punition c’est une tout autre affaire ! Tu veux fuir tes responsabilités ?
— Non, maitresse. Pardon. Je me calme. Vous ne serez pas obligée de sortir la brosse. Je vais prendre ma punition sagement je promets.
J’ai repris la fessée.
— Les hommes sont vraiment des handicapés, et toi plus qu’un autre. Tu es incapable de voir ce qui est bon pour toi. Parce que oui, te confisquer tes affaires est pour ton bien. Tout comme cette fessée. Si ton sale égo masculin t’aveugle au point de ne pas t’en rendre compte je vais devoir recourir à une sévérité exemplaire.
Je l’ai saisi par les hanches pour le faire basculer et qu’il se retrouve la tête plus près du sol. À mon gout ses cuisses avaient été trop épargnées depuis le début il fallait que je remédie à cette injustice.
— Tu devrais profiter que je sois gentille pour faire ce que je te demande. Lorsque je passerais en mode « méchante » tu le sentiras passer. Je peux vraiment devenir une garce lorsqu’on me provoque et tu le sais. Pourtant c’est ce que tu es en train de faire. Tu te rends compte de ton imbécilité ?
— Je ne veux pas vous chercher, maitresse, je fais de mon mieux. Je n’aime pas les fessées je vous assure.
— Mais tu ne trompes personne ! À chaque fois que nous nous voyons tu finis en travers de mes genoux à plusieurs reprises … Non, tu ne fais pas de ton mieux pour éviter les fessées, bien au contraire, tu les cherches ! Les gentils garçons ne nous forcent pas à les fesser, rien à voir avec ton attitude.
— Je suis un mauvais garçon je le reconnais, maitresse. Mais pas pour ces raisons. Je n’ai rien fait de mal avec ces divins objets. Je les regarde juste. J’en prends soin. Je promets que je ne les salis pas. Vous présumez du pire, c’est trop sévère, maitresse.
J’ai ricané.
— Non, je ne suis pas trop dure ! Tu ne connais rien de la sévérité. Je vais te la montrer et tu vas le regretter.
J’ai fait une pause le temps de laisser refroidir mon poignet.
— Alors, que nous as-tu volé ?
— Je n’ai rien volé, maitresse. J’ai tout obtenu légalement.
— Et puis quoi encore ! Ce sont des objets féminins oui ou non ?
— Oui, mais je les ai eu légalement.
— Ce n’est pas possible. Tu es un homme tu n’as pas le droit de les avoir. L’argent ne peut pas tout acheter. Il y a des sérieux manques dans ton éducation si tu penses le contraire !
— Je les ai acheté à des femmes donc j’avais leur permission. Vous pouvez leur demander.
— Qu’est-ce que tu essayes de dire ? Que nous ne faisons pas un front uni donc c’est notre faute ? Tu veux vraiment aller sur ce terrain ?
— Non, ce n’est pas ce que je voulais dire. Ce n’est pas votre faute. Mais je n’ai fait qu’obéir à des femmes.
— Donc tu veux aller sur ce terrain. J’en prends note.
J’adore les joutes verbales. Il est toujours marrant de retourner les arguments des soumis, de trouver une faille dans leur raisonnement et de la pointer. Par contre ça se termine souvent très mal pour eux.
— Tu me rappelles à qui tu appartiens ?
— À vous maitresse.
— Donc ? Depuis quand tu as le droit de contacter d’autres dominas dans mon dos ?
Il était embarrassé.
— Ok, ça je n’aurais pas dû le faire.
— C’est le moins que tu puisses dire en effet ! Tu te rends compte que tu viens d’aggraver ton cas en tentant de te défendre ? Tu es dans un pétrin, tu n’as pas idée. Et pourtant tu continues de t’enfoncer.
Il s’est entêté.
Mais j’ai eu leur permission. J’ai le droit d’avoir ces objets.
— Tu leurs as dit que tu étais sous l’autorité d’une maitresse ?
— Non.
— Et ? C’était à elles de savoir et non pas à toi de dire la vérité ? Vraiment ? Mentir à des femmes et espérer t’en sortir ? Tu es bête à ce point ?
— Je n’ai pas menti, elles n’ont pas posé la question. Je croyais …
— Tu ne croyais rien du tout ! Tu savais que tu faisais des bêtises ! Crois-moi ton oiseau n’est pas près de revoir l’air libre avant longtemps si tu continues sur cette voie. Et puis zut, cette fois-ci tu n’y échapperas pas, c’est la brosse ! On ne peut pas se payer ma tête impunément. De toute façon je commençais à avoir mal à la main.
Les soumis râlent souvent sur le fait que la plupart des dominatrices sont vénales et pourtant ils nous traitent comme des employées. Ils oublient qu’une relation BDSM est avant-tout une relation, ce qui implique un partenariat et une certaine fidélité.
Un soumis qui oublie rien que mon anniversaire doit s’attendre à devoir ramper pendant des mois pour se faire pardonner, je ne vous parle même pas d’un soumis infidèle !
Un soumis est avec moi, ou pas, mais il n’y a pas d’état intermédiaire. Dans le cas contraire cela ne serait qu’une relation superficielle et il n’y a rien de satisfaisant là-dedans à long terme.
Je suis toujours étonnée du nombre de soumis qui interprètent la règle du consentement comme la permission de faire n’importe quoi sans se soucier de l’autre. Certains refusent de faire de vrais efforts pour garder le duo sur les rails. Moi aussi j’ai droit à ma part de satisfaction, une relation ne peut pas fonctionner sans compromis. Ils sont mes soumis, ils doivent s’engager envers moi.
Et puis vous ne me ferez pas croire qu’une petite dizaine de minutes à se faire rougir les fesses est un prix si cher à payer pour être avec moi.
N’ayant pas la brosse à porté de main j’ai secoué Chouchou pour qu’il se relève.
— Va me la chercher. Et en vitesse ! Tu n’as pas besoin d’aggraver davantage ton cas.
Il a détalé sans demander son reste. J’ai soupiré.
Avec toute cette agitation j’en avais presque oublié le Chiot, il était toujours à quatre pattes, la tête contre le sol, la canule dans les fesses, je suis allée la retirer.
— Tu as envie d’avoir des problèmes avec moi toi aussi ?
— Non maitresse. Tout ce qui ne va pas dans le sens de votre satisfaction est un crime et je ne veux plus être un criminel. Je ne parlerais pas à une domina sans votre permission et j’afficherais que je suis votre propriété sur tous les forums et sites sur lesquels je vais.
Au moins lui avait compris la leçon que j’inculquais à Chouchou.
— Tu vois c’est facile et intuitif comme comportement. Chouchou n’a aucune excuse et je fais bien de le lui rappeler. Il faudra que je passe chez toi un de ces jours pour régler le contrôle parental de ton ordinateur. Nous savons tous les deux que tu as grandement besoin de la surveillance d’une adulte responsable.
— Merci maitresse.
J’ai posé un pied sur son dos.
Cette fois-ci tu vas te retenir plus longtemps, beaucoup plus longtemps, et sans te plaindre
— Bien maitresse, je vais essayer. Je voulais dire je vais le faire.
À voir mon petit Chiot aussi vulnérable j’étais assaillie d’idées pour aggraver son cas, ma passe d’arme avec Chouchou avec éveillé mon appétit sadique, j’aurais pu augmenter le volume, le forcer à se rouler par terre pour faire circuler l’eau, le faire sauter sur place pour intensifier la pression sur les sphincters, la liste était presque sans limite. Pourtant il n’aurait pas été sage de mettre en oeuvre le dixième de ce que j’aurais pu faire. Ce n’était pas grave j’avais d’autres soumis pour me défouler.
Chouchou est revenu avec la brosse, il avait l’air tout pataud et il était visiblement intimidé par la punition à venir. La brosse est une punition redoutable, elle est très maniable donc elle peut atteindre une grande vitesse ce qui, combiné à la petite surface d’impact, a un effet dévastateur sur les fesses de la victime.
Si je veux être gentille je répartis les coups sur l’ensemble de la surface, sinon je les superpose et la chaleur monte à grande vitesse.
Je vous vois venir, j’étais trop dure avec lui. Non ! c’est comme ça que je traite l’infidélité c’est tout. Je suis la victime c’est à moi de choisir la méthode de réparation.
Chouchou tenait la brosse avec délicatesse, s’en était presque touchant, il faut dire qu’il entretient une relation ambivalente à son égard. Autant il trouve les punitions à la ceinture trop masculines autant la brosse est un instrument de punition féminin. Je sais que parfois il profite que j’ai le dos tourné pour la sentir, je m’en sers pour me coiffer donc elle porte le parfum de mon shampoing, ça rajoute une dimension érotique à la punition et il y est sensible.
Je me suis assise et j’ai tendu la main. D’une petite voix il a dit :
— S’il vous plait maitresse, pouvez-vous me confisquer tous les objets illégaux que je possède.
Ce n’était pas trop tôt ! Comme quoi ces mots n’étaient pas trop durs à prononcer avec la motivation adéquate.
— Un peu tard pour ça tu ne trouves pas ? Depuis plein d’autres bêtises ont été révélées et vont nécessiter de multiples corrections supplémentaires.
Il avait une attitude de petit garçon.
Je serais sage. Pas la brosse s’il vous plait. J’ai retenu la leçon.
— Arrête de faire l’idiot. Tu veux la brosse. Tu n’attends que ça je le vois bien. Si ce n’était pas le cas tu n’aurais pas déployé autant d’énergie pour la recevoir. Soyons logique. Posséder des objets interdits, contacter d’autres dominas, leur mentir, me le cacher, tricher pendant les jeux, refuser de réclamer la confiscation. La liste est si longue que je me demande pourquoi je ne t’ai pas « brossé » le cul plus tôt. Ce sont des signaux de détresse. Ton cul réclame la brosse ! Je vois bien qu’il souffre du manque.
— Mais elle fait si mal…
J’ai hoché la tête dans une parodie d’attitude compatissante.
— Elle fait bien son travail en effet. C’est pour ça que tu dois la respecter et accepter son châtiment. Je ne m’en sers que pour punir dans les cas extrêmes. Et c’est ce que tu mérites.
Il se tenait devant moi, il devait attendre que je l’attrape par le bras pour le remettre en position, je n’allais pas lui faire ce plaisir.
C’est un détail mais la façon dont le soumis finit sur mes genoux compte. Les soumis préfèrent souvent la manière forte, un acte autoritaire de domination. De mon côté je préfère qu’ils viennent docilement en place, c’est-à-dire qu’ils reconnaissent mon autorité comme légitime.
Les deux solutions sont incompatibles, un seul de nous peut avoir satisfaction à chaque fois. C’est révélateur de l’équilibre de la relation selon qu’elle penche d’un côté ou de l’autre.
J’ai tapé sur mes genoux.
— En position ! Je ne te forcerais pas à venir. Tu as déjà démontré qu’il t’arrive oublier la règle d’or des soumis, « même si c’est une chieuse il faut obéir sans réserve à sa maitresse ». À toi de me prouver que tu as retrouvé la raison en acceptant le châtiment. Crois-moi ça ne vaut pas le coup de résister plus longtemps.
Chouchou étant du genre raisonnable, j’entends par là qu’il essaye d’esquiver les punitions disciplinaires autant qu’il peut mais fini toujours par céder sans que j’ai à sortir l’artillerie lourde, il s’est penché.
Comme beaucoup de soumis il aime se faire désirer, ce qu’il paye cher. En tout cas ses fesses encaissent pour lui.
Alors qu’il se mettait en travers de mes genoux j’ai ramené et joint ses mains dans son dos, juste au-dessus de ses fesses. Je voulais pouvoir les saisir de mon autre main de façon à renforcer la sensation de contrôle que j’avais sur lui tout en le soutenant dans la douloureuse épreuve qu’il allait subir.
Les coups se sont enchainées comme les battements d’un métronome, lents et inflexibles. Il ne m’a pas fallu longtemps pour le faire pleurer.
Sur son échelle j’étais dure, bien sûr je mettais des corrections bien plus sévères à Chétif sur une base régulière mais vous ne pouvez pas comparer les soumis sur ce critère.
C’est comme lorsqu’on me demande combien de coup de cane il faut pour une bonne punition. Le chiffre ne dépend pas d’une grille pré-établie soyons raisonnable.
Chouchou avait besoin de subir un châtiment corporel pour lui remettre les pendules à l’heure, j’avais donc dû taper dans le haut de la liste. Je ne l’avais pas pris en traitre il connaissait à l’avance les conséquences de ses actes.
Comme pendant la fessée à la main je l’ai sermonné.
— Alors tu as quoi comme objets qui ne devraient pas t’appartenir ? Des robes ? Des collants ? Des escarpins ?
— Oui, maitresse. Un peu de tout.
— Pense à chacun d’eux. Tu leur as donné des petits noms ? Ils ont une histoire ?
— Bien sûr, maitresse.
— Tu prends soin d’eux ? Je suis sûre qu’il n’y a jamais la moindre tâche dessus.
— Jamais, je ne laisserais pas faire. Ils sont ce que j’ai de plus précieux. Après vous maitresse bien sûr. Mais je ne vous possède pas donc ce n’est pas pareil.
— Pense à ce que tu vas ressentir lorsque je vais te les arracher. Au vide qu’ils vont laisser. Tout ce temps libre que tu occupais au quotidien en les choyant. Il va falloir te trouver de nouvelles occupations. Tu pourras te dire que c’est ton attitude qui a causé tout ça. Si tu m’avais obéis rien ne serait arrivé. Tu serais heureux. Quel dommage.
Il est resté silencieux. Entre la douleur des coups et l’appréhension de la séparation avec ses trésors son égo prenait une sérieuse leçon d’humilité.
— Tu imagines la scène ? Lorsque tu les déposeras un par un à mes pieds et que tu me remercieras de te les confisquer. Ça fera mal pas vrai ?
— Oui, maitresse. Terriblement.
— Et pourtant tu n’en cacheras aucun. Tu sais pourquoi ?
— Parce que c’est ce que doit faire un soumis docile ?
— Tous ceux que tu déposeras à mes pieds en me remerciant seront confisqués le temps que tu fasses quelque chose pour les mériter. Il n’y a que ceux que tu essaieras de me cacher qui seront définitivement perdus. Et je fouillerais minutieusement tu peux me croire ! Je passerais régulièrement et à l’improviste pour vérifier que tu ne reconstitues pas ton stock d’objets interdits.
L’air de rien je venais d’infléchir ma position, ou plutôt de la clarifier. Comme il avait accepté la punition il avait droit à une récompense, un peu d’espoir au milieu de toutes ces souffrances.
— Je suis quelqu’un de très raisonnable. Je peux comprendre que tu aies des besoins. Ce que je ne tolère pas et que je ne tolérerais jamais c’est que tu prennes ce genre de décision par toi-même. Je suis ta maitresse tu dois me traiter en tant que telle. Pour qui tu t’es pris ? Contacter des dominas sans ma permission. J’ai l’air de quoi moi maintenant ?
Je l’ai senti frissonner contre mes cuisses. Il a pris une inspiration. J’ai arrêté de frapper pour le laisser parler.
— Pardon maitresse, j’ai mal agis. Je le reconnais. J’aurais dû avoir votre permission. Je m’en rends compte maintenant. J’avais trop peur de vous la demander. La peur m’a fait faire des bêtises. J’avais mal anticipé votre réaction.
J’étais satisfaite, il venait de consentir à renforcer le contrôle que j’avais sur sa vie, il allait restreindre son fétichisme aux objets que j’aurais approuvés, une situation très intéressante. J’adore que mes soumis n’aient plus aucun secret pour moi.
— Tu vois, je ne mentais pas en disant qu’une bonne déculottée à la brosse peut guérir même la bêtise la plus crasse. Il ne lui a fallu que quelques minutes pour te faire changer d’attitude. Maintenant tu es pleinement d’accord avec mon point de vue. Ça conforte mon idée que l’on peut évaluer l’intelligence d’un homme à la couleur de ses fesses. Il n’y a que lorsqu’elles sont rouges que vous êtes sages.
C’était peu dire, elles allaient mettre une bonne demi-heure avant de revenir à une température normale, sans parler de la douleur qui allait persister pendant la soirée. Il faut ce qu’il faut pour dresser les vilains garçons.
— Prêt à dire ce que j’attends ?
— Oui, merci maitresse. Confisquez-moi tout s’il vous plait maitresse.
J’ai souri.
— Après tout ce temps il va falloir faire mieux que ça.
Il a eu un sursaut de panique, je venais de lui mettre un dernier petit coup de pied pour le faire tomber dans le gouffre. Techniquement c’était plutôt un coup de brosse mais l’idée était la même. Il était à point pour faire concession sur concession et j’allais l’humilier en le pressant comme un citron. Il ne lui a pas fallu longtemps pour réagir.
— Je vous en supplie maitresse confisquez-moi tous mes objets illégaux pour mon bien. J’en ai besoin pour me guérir de ma perversité ! Je l’ai mérité. Privez-moi de tout ce qui est agréable. Je ne dois trouver la satisfaction que dans la servitude. C’est mon rôle ! S’il vous plait maitresse dépouillez-moi de tout ce qui est inutile.
Je l’ai repoussé par terre, il est resté à genoux devant moi, mettant par réflexe les mains derrière la tête plutôt que de masser ses fesses meurtries. J’étais assise devant lui, victorieuse, une princesse sur son trône face à son sujet.
Etant d’humeur charitable j’accepte gentiment de te confisquer tous les objets qui n’ont pas de raison d’être chez toi.
— Merci maitresse.
L’humiliation qu’il a due ressentir en prononçant ces quelques mots avait due être d’une force ! J’en étais toute émoustillée. J’imaginais le plaisir que j’aurais à le voir déposer à mes pieds ce qu’il avait de plus cher. Je me voyais déjà lui laisser le choix à chaque fin de séance d’échanger l’habituelle libération de quelques minutes contre la permission de récupérer un objet. Il allait battre son record de chasteté je vous le garantis !
J’ai regardé les deux autres soumis pour partager ce moment de toute puissance.
— D’ailleurs ça vous ferait du bien les garçons à vous aussi, une petite inspection allant jusqu’aux tréfonds de votre disque dur et de votre historique de navigation. Je préparerais ça un de ces jours.
Ils n’ont pas eu l’air rassuré, pourtant l’excitation qu’ils allaient avoir à contourner cette règle allait être très forte. À chaque vidéo porno qu’ils regarderaient sur internet ils auraient cette pointe d’angoisse de laisser une trace que je pourrais remonter. Rien de mieux pour amplifier l’excitation que d’interdire ce qui fait déjà envie. Surtout qu’étant en cage de chasteté ils accumuleraient cette frustration. J’allais les rendre fous.

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La suite devrait être prête avant ce week-end 🙂