Week-end juin 2014 # 48 : reprise en main (version 2)

1ere publication : 1er aout 2015
Révision : 7 février 2016

Retour sur le week-end avec mes 3 soumis !
Cela faisait des mois que je n’avais pas avancé ce récit. Pour me remettre en selle j’ai fait une nouvelle version « longue et remaniée » du post précédent (l’ancien 48) qui correspondait au début de la séquence d’action interrompue. Cela a donné les nouveaux 48 et 49. Les modifications sont substantielles puisque j’ai changé la chronologie en avançant le premier jeu pour des soucis de rythme et de mise en scène.
Si vous aimez les jeux anaux (strapon) vous pouvez également reprendre à la séquence précédente (à partir du 41). Même si elle n’a pas été remaniée.
Bonne lecture !


Précédemment : J’avais organisé un week-end BDSM dans un gite de campagne. De quoi faire le plein de joyeusetés kinky pour un bon moment même pour une droguée aux émotions fortes telle que moi.
Pour m’accompagner j’avais 3 victimes consentantes, les 3 « C » ou plus communément « les 3 couillons » :
Chiot : un jeune soumis débutant un peu maladroit aimant se faire traiter comme un chien, d’où son surnom,
Chouchou : un soumis bien plus âgé avec un profil plus fétichiste, aimant jouer les premiers de la classe et être le parfait petit soumis,
– et pour finir, Chétif : le plus masochiste du groupe, intéressé par les punitions corsées.
Après une journée riche en émotions et une courte pause pour le repas il était temps de passer à la soirée. Selon nos accords elle allait être sur une thématique « donjon ». Quelque chose d’assez classique pour changer de mon excentricité habituelle, ce qui ne veut pas dire mauvais, les classiques le sont pour de bonnes raisons.


En début de soirée j’ai tapé des mains pour rassembler mon cheptel dans le salon, Chétif a fait la remarque sur un ton léger :
— Déjà ?
Le genre d’attitude qui a le don de m’énerver. Elle est pourtant classique. Lorsque vous autorisez une pause à vos soumis ils ont cette vilaine tendance à prendre tout l’espace disponible jusqu’à mettre un pied sur la limite. J’ai beau râler je reconnais cependant que le plaisir de dominer réside justement dans le fait de mettre des barrières et de les faire respecter. Donc techniquement je me plains de ce que j’aime faire. Je suis plutôt compliquée comme femme. La vie de soumis à mes pieds n’est pas simple et c’est un euphémisme de le dire.
Tout ça pour dire que j’étais contrariée. J’ai répondu à Chétif :
— Ça te pose un problème ? Tu peux passer la soirée dehors si tu préfères.
Voyant les problèmes arriver il a agi comme tous les soumis s’amusant à tester mes limites mais n’assumant pas, il a battu en retraite.
— Non, non. Pardon maitresse, ma réflexion était déplacée. Ça ne se reproduira plus.
Je l’ai fixé quelques instants avant de conclure :
— Nous en reparlerons plus tard.
Revenant à une intonation plus détendue j’ai dit au groupe :
— Il est temps de passer aux réjouissances du soir …
Ayant remarqué une anomalie dans le tableau je me suis arrêtée au milieu de ma phrase. Dès le début d’une séance j’exige de mes soumis la nudité intégrale et immédiate. Cela matérialise l’acceptation de leur statut inférieur. Pour être totalement honnête c’est également un peu pour le plaisir des yeux, ça ne gâche rien. Quoi qu’il en soit je venais de remarquer que le Chiot portait encore le tablier qu’il avait eu la permission exceptionnelle de mettre pour préparer le repas.
Très bon repas d’ailleurs, je crois que les jeunes hommes ont désormais intégré que la cuisine faisait partie des corvées domestiques leur revenant et se sont formés en conséquence. Rentrer le soir et trouver mon homme aux fourneaux avec des bonnes odeurs partout dans l’appartement est agréable vous vous en doutez. Mais ce n’est pas le sujet. Porter un vêtement en ma présence revenait à marcher sur mes plates-bandes, à usurper mes prérogatives, une provocation que je ne pouvais laisser passer.
Le Chiot étant un soumis débutant, et comme j’étais de bonne humeur – ma bonté me perdra – j’ai choisi de prendre la situation sur le ton de la plaisanterie. Pour une fois j’allais me contenter de tirer amicalement mais avec fermeté sur sa laisse. Je lui ai dit :
— Ne trouves-tu pas qu’il fait chaud ?
Avec candeur il a répondu :
— Je ne trouve pas, maitresse, avec la soirée ça va se rafraichir.
Que les débutants peuvent être mignons dans leur naïveté. Je me retenais de rire, et les deux autres soumis aussi.
Je me suis approchée de lui. J’étais décidée à rester modérée mais l’excuse de son inexpérience n’allait pas le protéger de toute conséquence. Je suis adepte de l’apprentissage « à la dure », ce qui inclut des punitions même si l’erreur a été de bonne foi. De cette façon je suis certaine de marquer les esprits.
— Sais-tu que, lorsqu’une femme te fait l’immense privilège de t’adresser la parole, tu dois être attentif à chacun de ses mots. Tu dois les traiter avec déférence comme s’ils étaient des trésors.
Finissant avec un ton maniéré :
— Il ne manquerait plus qu’un minable petit soumis oblige une déesse telle que moi à se répéter ! Mon temps est tellement précieux.
Comprenant, enfin, que quelque chose n’allait pas il a froncé les sourcils et a répondu :
— Euh, oui. Tout à fait maitresse. Je suis attentif à vos paroles et je connais le respect que je vous dois.
Tant pis, j’avais été assez gentille comme ça il était temps de changer d’approche. Sans signe avant-coureur je lui ai mis une bonne paire de gifles. Il m’a regardé avec de grands yeux perdus. Pourquoi étais-je en train de le frapper en me moquant ? Il voyait bien qu’il y avait quelque chose à comprendre mais n’avait pas le début d’une idée sur l’attitude à avoir.
J’ai pointé son ventre de l’index. Il a semblé être foudroyé par un éclair de lucidité et, en une fraction de seconde, son tablier avait glissé sur le sol. Il a relevé la tête pour afficher cet air honteux et désolé typique des débutants. Leur inexpérience fait qu’à la moindre bêtise ils paniquent « comment va-t-elle réagir ? ». Après avoir enfin trouvé une dominatrice voulant d’eux ils désirent sincèrement faire bonne impression pour ne pas nous perdre. Ils comprendront plus tard qu’une séance BDSM se passe toujours « mal » pour eux, nous autres dominantes trouvons toujours quelque chose à leur reprocher. C’est le jeu et il ne faut pas prendre nos colères personnellement.
D’une petite voix il a dit :
— Pardon, maitresse, j’avais oublié.
Sa bêtise n’était pas grave mais elle m’avait donné envie de le taquiner un peu.
— Oublier quoi ? La façon appropriée de s’excuser face à moi ?
Il s’est repris 2 gifles.
— Va-t-il falloir que je me fâche pour de vrai ?
Tout tremblant et hésitant il s’est mis à genoux et a approché la tête de mes pieds. Au dernier moment il s’est arrêté pour me lancer un coup d’oeil. Il voulait se rassurer en vérifiant qu’il était sur la bonne voie. Je l’ai attrapé par les cheveux et je l’ai forcé à se remettre à la bonne hauteur pour une nouvelle gifle.
Après un soupir j’ai dit :
— C’est quoi ce truc avec vous les soumis ? Vous savez ce qu’il faut faire mais vous ne le faites qu’après que je vous ai engueulé … Pourquoi faut-il que je me fâche à chaque fois ? Vous êtes si fatigants !
Il a tenté de se baisser pour se remettre à hauteur du sol mais je l’ai retenu et lui ai administré de nouvelles gifles.
— Ça te plait que je me fâche ?
— Non maitresse.
— Alors pourquoi t’amuses-tu à mal te comporter ?
— Je ne fais pas exprès. Je promets.
Il s’est pris quelques gifles.
— Reconnaitre ses torts et le premier pas vers le repentir.
Ses yeux alternaient entre mon visage et la main menaçante que je gardais prête à s’abattre sur ses joues. J’ai dit froidement :
— Fais-tu exprès de me provoquer ?
Il se doutait qu’il n’y avait qu’une seule bonne réponse à ma question. Il s’est hasardé :
— Je reconnais que j’ai fait exprès de vous provoquer, et j’ai bien mérité les gifles que j’ai reçues.
Ma main est restée en place, prête à dégainer mais immobile. J’ai dit froidement :
— Es-tu prêt à faire ce qu’il faut pour t’excuser correctement ?
Il s’est dépêché de répondre :
— Oui maitresse je promets.
Il tremblait comme une feuille. J’ai lâché sa tête et il s’est précipité pour embrasser mes pieds en multipliant les excuses. Il n’osait plus s’arrêter, c’était si attendrissant.
D’un pied j’ai forcé sa tête à rouler sur le côté et je l’ai immobilisé. Il avait une joue contre le carrelage et l’autre sous mes semelles. Je lui ai demandé :
Tu n’es pas bien là ?
— Si, maitresse.
— C’est normal. Cette place peut paraitre étrange mais c’est la tienne. Il faut que tu l’acceptes. Tu ne pourras être heureux que sous les semelles d’une femme.
Il a balbutié :
Bien, maitresse. Je m’en souviendrais…
— Et pour mériter cette place tu dois te montrer respectueux envers ma supériorité.
Sa voix tremblait :
— Merci de m’accorder le privilège d’être sous vos semelles maitresse. C’est un honneur d’être à leur contact et de pouvoir servir une membre du sexe supérieur.
Satisfaite j’ai enlevé mon pied de son visage. Il est resté immobile quelques secondes avant de s’aventurer à se relever. Une fois debout il s’est repris 2 gifles.
— Tu n’as pas oublié quelque chose ?
Il a baissé la tête.
— Merci de m’avoir puni maitresse. Mon comportement avait été inadmissible.
J’ai pointé de l’index le tablier sur le sol. Il a eu un nouvel éclair de lucidité.
— Je vais le ranger à la cuisine ?
J’ai soupiré en levant les yeux au plafond. Les soumis sont parfois si stupides. Il a commencé à se baisser pour ramasser le tablier, je l’en ai empêché.
— Pas si vite mon grand. Tu as voulu que je perde de mon précieux temps pour te donner un ordre évident. Soit, je vais donc te le donner. Et sais-tu de quoi il va être assorti ?
Avec un petit air contrit il a répondu :
— De gifles ?
Je me suis écriée :
— Oh ! En définitive il est moins con qu’il en l’air.
Il a rougi, en tout cas c’est l’impression que j’ai eu. Difficile de discerner le rouge de mes mains et celui de son embarra.
En regardant les deux autres soumis et j’ai dit :
— Mes gifles ont dû faire s’entrechoquer 2 neurones. Ça a dû quadrupler la puissance de son cerveau. Au moins.
J’ai saisi le Chiot en lui pinçant les joues.
— Parce que les soumis c’est comme les télés, quand ça déconne faut taper dessus.
Il n’a pas su quoi répondre. Les deux autres soumis se retenaient de rire. Je leur ai dit :
— On verra si vous trouverez ça marrant lorsque votre tour viendra.
Bien que sachant que j’avais raison ils ne semblaient pas effrayés outre mesure, au contraire.
Revenant sur le Chiot j’ai ordonné :
— Va ranger le tablier.
Assortissant mon ordre d’une nouvelle paire de gifles bien senties dont il se serait bien passée. Les jeunes soumis sont si peu endurant que s’en devient frustrant pour moi.
Alors qu’il voulait se relever après avoir ramassé le tablier il a senti ma main lui appuyer sur l’épaule pour l’en dissuader. J’ai dit avec douceur :
— Ne cherche pas les ennuis, soit un bon chien …
Sans un mot il a mis le tablier dans sa bouche et s’est dirigé vers la cuisine à quatre pattes.
En le regardant crapahuter j’ai dit aux autres :
— C’est amusant de se faire obéir avec des baffes. Et c’est plus efficace que je ne le pensais. Je devrais faire comme ça plus souvent, ça m’éviterait de me casser la voix en vous criant dessus. De toute façon le langage parlé c’est pour les êtres évolués, pas vrai ? Comme tous les autres êtres primitifs vous ne comprenez que les onomatopées et les coups. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, si vous obéissez aussi mal à mes ordres c’est probablement parce que vous ne saisissez pas les mots qui sortent de ma bouche. Je devrais peut-être utiliser quelque chose de plus « primitif » pour me faire comprendre. Les percussions sur les joues pourraient faire parfaitement l’affaire vous ne pensez pas ? Au plus près de ce qui vous sert de cerveau pour favoriser les connexions entre les neurones.
Une révélation qu’ils auraient préféré que j’évite. Elle allait impliquer de très mauvaises choses pour la suite.
Chouchou a répondu :
— Maitresse, je crois que ce langage serait encore trop subtil pour nous. Je ne suis pas sûr d’être capable d’en comprendre toutes les nuances.
J’ai haussé les épaules.
— Simple question d’expérience, après quelques sessions sans un mot tu feras de gros progrès en compréhension des désirs féminins. Ça serait amusant, non ?
Il a répondu avec un grand sourire :
— Je ne suis pas équipé pour comprendre la subtilité du désir féminin, maitresse, mais je suis certain que ça serait très amusant pour vous.
Je l’ai regardé en fronçant les sourcils.
Pourquoi tu précises « pour moi », l’amusement de qui d’autre est important ?
— Oh, personne, maitresse. Comme vous l’avez si bien dit les mots sont pour les personnes évoluées et je n’en suis pas une. Je fais des erreurs en les utilisants.
J’ai levé ma main en joignant les doigts.
— Tu veux que je te donne une leçon dans un langage que tu comprendras mieux ?
C’est Chétif qui a répondu avec un air malicieux :
— Moi j’aimerais bien, maitresse.
Ce n’était pas vraiment la réponse que j’attendais, même si elle ne me surprenait pas venant de lui. N’étant pas du genre à me coucher lorsque les enjeux montent j’ai dit :
— Tu veux que je te prenne au mot ? Juste des gifles de toute la soirée jusqu’à ce que tu comprennes ce que je veux ?
Il frémissait d’envie à cette idée. La prudence aurait voulu qu’il décline un défi aussi exigeant, et il allait presque avoir la sagesse de le faire lorsque j’ai ajouté :
— À moins que tu ne sois trop faible pour le supporter…
L’égo des hommes est si facilement manipulable. Il a sauté dans le piège en répondant :
— Ça sera l’occasion de vous prouver la volonté dont je peux faire preuve pour vous servir, maitresse.
Je lui ai répondu en lui mettant une paire de gifles. Il est resté silencieux, je crois qu’il cherchait quelque chose d’intelligent à dire mais que son esprit était déjà en train de l’engueuler « mais qu’est-ce que tu as fait ? Tu as vu dans quoi tu t’es engagé pauvre débile ! ». Pourtant ça ne faisait que commencer. Le Chiot est revenu, je lui ai demandé :
— Toi aussi tu veux que je te parle uniquement de cette façon ?
Il a baissé les yeux.
Je préférerais éviter, maitresse. S’il vous plait.
— Ah ! Et pourquoi ?
L’anxiété l’a fait se recroqueviller. Il a dit :
— Parce que j’ai de trop petites couilles pour supporter un tel traitement.
J’ai tapoté ses joues.
— Je crois qu’au contraire ça te ferait un bien fou. Tu ne sais pas ce que tu vas rater. Et si ça peut te rassurer Chétif non plus n’a pas ce qu’il faut pour le supporter longtemps. Même s’il ne le sait pas encore…
Le principal intéressé a semblé penser le contraire jusqu’à ce que je me mette devant lui en disant :
— Bien, commençons.
Lorsqu’il s’agit de prétendre être fort il y a du monde, lorsqu’il faut me faire face c’est une autre histoire.
Avec une pointe de moquerie je l’ai fixé du regard puis j’ai enchainé une bonne dizaine de gifles. Rien d’insurmontable pour un soumis expérimenté cependant la dose était suffisante pour faire monter la température. Lorsque je me suis arrêtée, j’ai attendu qu’il exécute l’ordre auquel j’avais pensé. Vous vous doutez bien qu’il ne l’a pas fait.
Je lui ai dit :
— Tu sembles un peu dur d’oreille… Ça arrive avec l’âge …
Essayant de le prendre sur le ton de la plaisanterie il a répondu :
— Non, maitresse, je suis en pleine forme. Je dois simplement manquer de pratique dans l’interprétation de ce langage.
J’ai été plutôt surprise par son attitude. Il ne voulait pas reconnaitre sa défaite ? Bien. S’il s’était précipité à mes pieds pour s’excuser d’avoir été si prétentieux ça aurait pu bien se passer mais là… Il allait voir de quel bois je me chauffais.
— Si ce n’est que ça je vais répéter plus lentement et plus fort. Tu comprendras peut-être mieux la seconde fois. Au pire il y en aura d’autres. Je suis loin d’être fatiguée. Nous avons toute la soirée.
Son corps s’est raidi, il a pris conscience que je resterais inflexible. J’étais aussi tête de mule que lui et ce n’était pas peu dire. J’imaginais l’âpre combat entre sa raison voulant lui faire reconnaitre sa défaite et son ego qui l’en empêchait.
Il m’a dit :
— Je ne voudrais pas que vous vous fatiguiez pour rien, maitresse. Je suis du genre à apprendre lentement. Vous pourriez utiliser un système hybride.
Je lui ai mis une paire de gifles en souriant. Le message était clair, non, je ne changerais pas les règles à son avantage. Il a essayé un autre angle :
— 2 gifles c’est pour oui et 1 pour non ?
La tentative était audacieuse, ce qui n’était pas rien. Avez-vous déjà essayé de réfléchir en étant giflé ? Elles ont cet effet déstabilisant vous empêchant d’avoir des pensées cohérentes. Je me suis faite la réflexion que si son cerveau pouvait encore fonctionner c’est que je ne frappais pas assez fort. Je lui ai mis 3 nouvelles gifles. Il a repris :
— 3, c’est pour non ?
Me prenant au jeu je lui en ai remis 3.
— Ok, c’est 2 pour non et 3 pour oui ?
Pour confirmer ses déductions je lui ai remis 3 gifles.
— Dois-je aller au coin ?
Je lui ai collé deux claques vives. Il a dit avec une pointe d’ironie :
— Ça c’est un non très clair.
Il n’avait pas prononcé cette phrase comme une question mais je lui ai mis 3 gifles pour lui répondre tout de même.
Après une grimace il a dit en souriant :
— Je dois apprendre à tenir ma langue.
Il a vu son erreur dès la fin de sa phrase mais ça ne m’a pas empêché de lui mettre 3 nouvelles gifles sur ses pauvres joues déjà bien amochées.
— Maitresse, est-ce que j’ai une chance de vous demander un indice ?
Je lui ai répondu par 2 claques supplémentaires. C’était peine perdue, je ne changerais pas les règles du jeu, il avait voulu me provoquer qu’il assume. Tant que je ne me lassais pas ou qu’il ne se jetait pas à mes pieds pour s’excuser d’être le pitoyable égocentrique qu’il était je ne le lâcherais pas.
— Je crois que j’ai surestimé mes capacités et …
Je l’ai interrompu en lui mettant 3 nouvelles gifles. Il a eu du mal à retrouver le fil de ses pensées, c’était si pathétique. Ceci-dit j’étais contente d’être à ma place, à la sienne j’aurais été en larmes depuis longtemps.
Il m’a lancé un regard noir qui lui a valu une nouvelle avalanche de gifles. Je pouvais voir à ses réactions qu’il avait réellement mal. Non pas que ce soit un problème, il savait quoi faire pour me calmer donc, tant qu’il résistait, c’était qu’il avait de la réserve.
J’aurais pu continuer longtemps mais j’ai cependant arrêté la série, je devais m’économiser ou je ne tiendrais jamais toute la soirée. Surtout que faire craquer un soumis au bout de 5 minutes n’est pas marrant. Il est dans mon intérêt de faire durer le plaisir.
Avec dédain j’ai dit :
— Pitoyable. Même pas capable de comprendre un moyen de communication aussi simple. J’ai autre chose à faire qu’à perdre mon temps avec des soumis incompétents.
Je me suis retournée vers les deux autres soumis.
— Vous deux, vous allez faire ce que l’autre débile n’est pas capable de comprendre. Poussez les meubles contre les murs j’ai besoin de faire de la place.
— Bien, maitresse.
J’ai mis une gifle à Chétif en lui désignant les deux autres de la tête pour qu’il comprenne que cet ordre le concernait également. Il est allé les rejoindre en marmonnant :
— Pfff, j’avais aucune chance de le deviner.
Je l’ai rappelé :
Chétif, ici !
— Moi ?
J’ai crié :
— Tu connais beaucoup d’abrutis qui s’appellent comme ça ?
— Non, maîtresse.
J’ai soupiré.
— Tu as vraiment un problème de compréhension ce soir. Je vais finir par me demander si ce n’est pas plutôt un problème de comportement.
Il s’est approché, très peu rassuré par mon attitude. Il avait raison, dès qu’il a été à portée il s’est pris une nouvelle gifle.
— Tu l’as comprise celle-ci ?
Il a baissé la tête.
— Oui, maitresse. Vous n’êtes pas contente parce que j’ai fait un commentaire dans votre dos. J’ai été un mauvais perdant alors que c’est moi-même qui ait provoqué le jeu.
J’ai croisé les bras.
— Tu vois, quand tu veux tu me comprends. Retourne avec les autres. Et ne crois pas que j’en ai fini avec toi ! Si j’ai une autre remarque à te faire durant la soirée on prendra 5 minutes tous les deux pour discuter de ton attitude…
Il s’est éloigné en ayant bien compris que la menace que je venais de faire était bien pire que la série de gifles que je lui avais administrée juste avant.
Je suis restée sur place en donnant des instructions pendant que mes soumis s’activaient.
— La table pas trop près du mur, laissez un espace. Les bancs de l’autre côté de la pièce. Tournez le canapé dans l’autre sens, je veux pouvoir voir l’arène de jeu en étant bien installée.
Ils essayaient tous d’éviter mon regard de peur d’être les prochains sur la liste des engueulades.
Une fois que tout a été déplacé Chouchou s’est précipité vers la caisse à matériel. Comme toujours il était le premier dès qu’il s’agissait de faire du zèle. Il m’a demandé :
— De quoi avez-vous besoin, maitresse ?
Après avoir claqué des doigts j’ai pointé un coin à l’opposé de la pièce :
— Là-bas !
Comme tout le matériel n’était pas installé l’ordre les a surpris mais ils n’allaient pas pour autant me demander de le justifier. Chouchou s’est déplacé et s’est spontanément mis à genoux, les deux autres l’ont imité après avoir hésité.

La suite par ici …

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Discipline domestique 006 – Halloween 2014 – Partie 3 – fétichisme des pieds

Originalement publié en novembre 2014. Version remaniée juillet 2015.

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Après être remontés de la cave/donjon nous sommes passés dans la salle de bain et je me suis adossée contre le meuble du lavabo.
— Allez hop il est temps de mettre l’oiseau en cage. Déshabille-toi.
J’ai accompagné mon ordre d’un mouvement de l’index. J’adore pointer du doigt pour diriger comme une chef d’orchestre intransigeante, un peu comme avec la baguette magique de fée de quand j’étais petite. Il est agréable de communiquer avec un soumis sans rien dire, lorsque je pointe le mur et qu’il va se mettre au coin bien docilement. C’est si simple et si puissant, vous avez l’impression d’une symbiose parfaite.
J’ai croisé les bras le temps qu’il se déshabille. Il aime se mettre nu devant moi, il doit être fier de son corps, en tout cas il aime être le centre d’attention. C’est d’ailleurs quelque chose dont je n’ai pris conscience que tardivement, l’inversion des rôles dans le couple est bien plus profonde qu’un simple échange de pouvoir. Dans les jeux BDSM le corps du soumis devient notre terrain de jeu, il devient un matériau brut à modeler.
Dans une relation ordinaire c’est notre corps, celui des femmes, qui est l’objet de focalisation, on le pare de bijoux et de cosmétiques pour l’enjoliver et attirer l’attention. D’ailleurs les jupes, les corsets et les talons sont à la base des moyens de restreindre nos mouvements et nous rendre plus vulnérables (d’où l’amusement à les renverser et en faire des outils de domination). Dans une relation BDSM c’est au soumis de s’exposer, au final la cage de chasteté n’est qu’un accessoire de soumission différent adapté aux hommes.
Les soumis aiment donc être le centre d’attention, et encore davantage que leur sexe soit la cible principale, que ce soit par son ridicule ou sa souffrance.
Il a baissé son caleçon avec précaution, sortant son sexe avec d’infinie précautions. J’ai pouffé de rire.
— Tu essayes de me faire culpabiliser ? De me faire croire qu’il est fragile ? Lorsqu’il s’agit de t’astiquer tu es pourtant bien plus vif.
Il est juste un peu sensible.
— Qu’est-ce qu’il ne faut pas entendre ! Tu n’es qu’une fillette. Qu’est-ce que je devrais dire moi ! Tu sais que tu m’as fait mal ? Mes petits pieds si fragiles ont souffert dans le processus. D’ailleurs excuse-toi !
— De ?
J’ai haussé le ton.
— Excuse-toi d’avoir fait mal à mes jolis pieds avec tes couilles.
— Je n’ai pas fait exprès.
— Ce n’est pas la question !
Il a fait une grimace avant de répondre, il devait trouver que j’abusais.
— Je m’excuse.
Arrivant aux limites de ma patience j’ai soufflé fort pour montrer mon mécontentement.
— Je vais commencer à soupçonner que tu l’as fait exprès. C’est ça ? Tu l’as fait exprès ? Tu as volontairement fait souffrir mes petits pieds tout mignons avec tes sales couilles ?
J’ai détaché chaque syllabe de la phrase qui a suivi :
— Je vais te les arracher.
Son corps tout entier était parcouru de frisson, je lui faisais peur et il adorait ça, cependant une tempête d’ennuis centrée sur son sexe approchait et elle allait faire des dégâts s’il ne réagissait pas vite. Pour sa propre sécurité il sentait qu’il devait céder face à l’humiliation que je voulais lui imposer, il était temps de se montrer humble et se coucher.
— Je n’oserais jamais te faire du mal volontairement, je te le jure. À tes pieds moins qu’à une autre partie de ton corps. Je le vénère trop.
Je me suis baissée pour prendre ses bourses à pleine main. Le geste a été vif et il est resté pétrifié sous la surprise. La tension était à son comble, un mot mal placé, un sous-entendu même involontaire et il prenait le risque que je les broie d’un geste rageur.
Le moins que je puisse dire c’est qu’il était prêt à faire n’importe quoi pour que je relâche ma prise. Il a tenté de me donner satisfaction en bafouillant quelques justifications, pour lui il était trop tard pour se permettre de rester silencieux.
— Je te promets, je ne veux que ton bonheur. Je suis désolé d’avoir fait mal à tes divins pieds avec mes sales couilles. Je ne recommencerais plus je te promets. C’était une bêtise qui ne se reproduira plus et je mérite d’être puni pour ça, tu as raison comme toujours. J’avais l’impression d’avoir mal aux couilles mais ce n’était rien, elles qui se plaignent toujours pour rien. Ta douleur est bien réelle alors que la mienne est imaginaire.
J’étais satisfaite de sa réponse, il rampait sous mon joug comme un bon soumis docile, il était prêt à dire les pires âneries plutôt que me contredire, c’était risible. Cependant j’ai serré encore un peu ma poigne pour faire monter son angoisse. Les larmes lui sont montées aux yeux.
Avec calme j’ai dit :
— Si elles s’amusent à gémir pour un rien alors qu’elles sont les coupables de l’accident je peux facilement leur apprendre la politesse en les faisant taire jusqu’à l’année prochaine.
Son excitation a monté d’un cran, passer une année en cage de chasteté, vous imaginez le supplice ? Il n’arrive déjà pas à dépasser 1 mois alors 12 fois plus cela relevait de l’impossible. Pourtant l’idée même lui provoquait des frissons, je l’intimidais tellement qu’il était prêt à consentir à des choses irréalistes pour que je lui lâche les bourses, c’était pathétique de le voir s’écraser à ce point.
Après avoir dégluti il a répondu :
— Ça leur ferait beaucoup de bien.
Pour s’éviter un broyage des couilles il a subtilement essayé de détourner la conversation. En quelque sorte il m’a lancé un os dans la direction opposée pour que je relâche ma prise.
— Si tu as mal aux pieds je pourrais te les masser pour qu’ils se sentent mieux. C’est le moins que je puisse faire vu je suis responsable de leur calvaire.
J’ai poussé un soupir, la proposition était acceptable. Pour la forme j’ai fait semblant d’hésiter.
— Avec tes mains de rustre je ne suis pas sûre que tu leur fasses du bien.
Il a eu peur un instant que son plan ne fonctionne pas mais, lorsque j’ai relâché ses bourses, il en a presque pleuré de joie.
Je me suis assise sur la commode puis j’ai claqué des doigts en désignant mes pieds. Il s’est jeté dessus.
Je ne le dirais jamais assez, en BDSM il ne faut pas se fier aux apparences. Je semblais le gronder pour « m’avoir fait mal au pied pendant le ballbusting », un prétexte idiot vous en conviendrez. En réalité je le récompensais pour s’être bien comporté. Il n’était d’ailleurs pas dupe, il savait que l’excuse était bidon. Un reproche stupide ne peut que cacher autre chose et il avait été dans son intérêt de me suivre. En voyant ce qu’il avait gagné – le droit de me masser les pieds – il était plutôt content de ne pas avoir trainé … Les pieds …. Ok le jeu de mot est débile =) ça va je suis en convalescence vous pouvez me le passer.

Il avait joué le jeu de l’humiliation et il avait donc gagné une contrepartie. La domination est un type de relation moins inégalitaire qu’il n’y parait une fois que vous faites fi des apparences.

Il a pris soin de me déchausser avec précaution, il savait que je suis sensible des pieds et que s’il allait trop vite il me chatouillerait ce qui lui causerait des problèmes. Lorsque vous manipulez quelque chose d’aussi précieux que les pieds d’une femme vous le faites avec toute la douceur dont vous êtes capable.
De mon côté il y avait une certaine satisfaction à me montrer sadique en le forçant à se réfréner, c’était un peu le même principe qu’avec une cage de chasteté, forcer le soumis à prendre le temps d’apprécier ce qu’il a avant de penser en prendre davantage.
D’une manière logique une fois mes pieds nues il s’est mis à me les masser. Très concentré sur sa tâche, un peu comme si sa vie en dépendait, il les a massé l’un après l’autre. D’un autre côté vu ce qu’il venait de se ramasser entre les jambes il devait vraiment avoir la sensation que sa vie était en jeu.
Il a relevé les yeux pour chercher mon regard, il voulait savoir si j’étais satisfaite. Je suis restée stoïque pour lui faire comprendre qu’il devait s’améliorer. Pour son fantasme il est important que je sois stricte lorsqu’il est à mes pieds, il faut que je le regarde avec condescendance, comme si s’occuper de la partie la plus basse de mon corps était déjà un très grand honneur. Il y a une grosse part d’humiliation associée à ses envies fétichistes.
Il a poursuivi son office pendant quelques minutes. Jusque-là il s’était contenté de me masser les pieds comme il me l’avait proposé, ne tenant finalement plus en place il a voulu approcher sa bouche pour les embrasser. Je l’ai repoussé en appuyant sur son front. Son regard est resté braqué vers le sol, il devait avoir peur de relever la tête et affronter les conséquences d’une potentielle bêtise. En vérité je n’étais pas mécontente de son travail je jouais simplement avec ses nerfs.
— Tu appelles ça prendre soin de mes divins pieds ?
Il n’a pas osé répondre. J’ai dit sèchement :
— Va chercher la trousse de pédicure.
Il a détalé sans demander son reste et en cachant son sourire. Il est revenu en tenant précieusement la trousse contre lui, je lui ai dit :
— Tu vas me faire les ongles, me changer la couleur du vernis et tant que tu y aies me faire un soin hydratant sur la totalité.
Il a répondu :
— D’accord. Comme tu voudras.
Il ne tenait plus en place, c’était plus qu’il n’avait rêvé. Ce qu’il y a de bien avec ces jeux c’est qu’ils sont très pratique pour conditionner le soumis, les produits et le vernis ont des odeurs particulières qu’il associe immédiatement au fétichisme. À peine les flacons sont-ils ouverts qu’il passe en mode excitation.
Moi aussi je souriais, je savais que me faire tous ces soins allait le faire bouillir intérieurement. Je me suis amusée à le conditionner à associer vernis et masturbation de façon à ce qu’il ait des envies très fortes à chaque fois. Etant cruelle je n’allais bien sûr pas mener le jeu à son terme, il n’aurait pas le droit d’aller jusqu’à l’orgasme ce qui allait le mettre à genoux. J’adore abuser de mes prérogatives.
Si j’avais vraiment eu envie d’être sadique je lui aurais mis une cage avec des pointes pour l’empêcher de trop s’exciter. Mon plan était tout autre, je voulais qu’il soit frustré au possible pas puni, pas encore. Pour l’instant tout se déroulait comme prévu.
À ses débuts il avait du mal à me vernir les ongles, il faisait déborder sur les bords ou ne couvrait pas la totalité de la surface, il y a un coup de main à prendre il ne faut pas croire que c’est simple. Je l’ai forcé à se former à l’art de la pédicure avant d’avoir le droit de revenir à mes pieds. Il a été plutôt content d’apprendre à maitriser cet aspect. Il y a une certaine satisfaction à réussir à faire quelque chose de ses mains.
Au début du texte je disais sue le corps du soumis est central dans une relation BDSM, ça ne veut pas dire que le mien est absent bien au contraire. La vénération est plus ponctuelle, en tout cas le contact. Je n’aime pas que l’on me manipule, que l’on me frotte. C’était un compromis pour lui faire plaisir, je sais que ça l’amuse de faire ça.
Après plusieurs dizaines de minutes mes pieds étaient complément préparés comme il les aimait. Il ne fallait plus qu’attendre un peu pour que le verni sèche et que la crème hydratante pénètre. Pour accélérer le processus je balançais mes pieds dans le vide, un geste machinal qui semblait l’inquiéter. J’ai ricané.
— Tu n’as pas l’air rassuré. Ça te rappelle quelques mauvais souvenirs ?
Il a dégluti avant de répondre.
— Oui.
Le conflit entre l’attirance pour mes pieds et la crainte qu’ils lui fassent mal devait le tourmenter. Il devait crainte que je ne reparte pour une séance de ballbusting et j’avoue y avoir pensé aussi. Aussi cruelle que je puisse paraitre je ne fais pas aux soumis tout ce qui me passe par la tête, je sais me modérer.
Il fallait cependant que je le punisse de me brusquer en se montrant impatient pour la suite. Je n’aime pas que l’on veille me forcer à aller plus vite. Il n’avait bien sûr pas franchi la ligne mais je voyais bien qu’il voulait que j’accélère. Je lui ai posé une question qui allait le tourmenter.
— Comment tu les trouves ?
Il a répondu dans un soupir.
— Magnifiques comme toujours.
Puis essayant de se rattraper en se montrant moins égoïste.
— Ils vont mieux ?
— Je ne sais pas, il faudrait que je les utilise pour voir. Tu as une idée d’un moyen ?
Vous auriez dû voir la décharge électrique qui lui a parcouru le dos. De peur de me donner de mauvaises idées il s’est retenu de mettre ses mains pour se protéger l’entrejambe. Il était si ridicule, je trouve les gens intimidés marrants, moins ils sont à l’aise mieux je me porte. J’ai finalement lancé un ordre.
— Sur le dos.
Il s’est allongé sans résister.
— Ecarte les cuisses.
Je le voyais lutter contre ses réflexes de protection. Je lui ai soupesé les bourses du bout du pied.
— Ce n’est pas comme si tu avais quelque chose de fragile à protéger. Pas vrai ?
Nous étions dans un duel de western, s’il faisait un faux mouvement il se reprenait le traitement complet depuis le début. Je n’attendais qu’un pas de travers pour me justifier, sachant qu’il était trop malin pour se faire prendre à un piège aussi grossier. Il a répondu.
— Non, rien n’est fragile chez moi.
C’était la réponse attendue, j’ai enchainé.
— Vu que tu sembles « bien disposé » à me répondre je pense que nous allons faire le point sur notre relation.
J’adore négocier alors qu’il est en position de faiblesse.
— Tu me trouves comment ? Tu as des critiques à me faire ?
J’avais à peine fini ma phrase qu’il répondait.
Tu es parfaite. Je ne pourrais pas rêver mieux.
— Tu n’as jamais envie de penser le contraire ? Parce que sinon je suis ouverte aux critiques. Tu me connais.
Le sarcasme était évident mais il était à court d’options pour répondre.
— Il faudrait que tu aies des défauts pour que je puisse te critiquer. Ce n’est pas le cas. Tu es comme il faut, je n’ai rien à te reprocher. Je mesure la chance que j’ai à ce que tu sois là.
Il y a un lieu commun qui veut que les hommes trouvent toujours leur copine trop exigeante, que nous ne sommes là que pour leur « casser les couilles » à toujours reprocher des choses. A chaque fois que j’entends ça j’ai envie de rire, si vraiment c’était le cas ils ne feraient pas les malins à parler aussi mal dans notre dos. Mon homme n’oserait jamais dire du mal de moi, c’est un conditionnement.
— Moi, par contre, j’ai des reproches à te faire. J’espère que tu ne vas pas mal le prendre.
J’ai légèrement appuyé sur ses bourses du bout du pied, il a répondu en serrant les dents :
Les critiques constructives sont toujours utiles.
— Je trouve que tu as trop de temps libre. Je pense qu’il faudrait largement réduire tes créneaux de loisir.
En temps normal il a 4 heures de liberté par jour, le double le week-end. Il n’a le droit d’avoir des loisirs que sur ces moments, par exemple regarder la télé ou jouer à l’ordinateur. Bien sûr si je ne suis pas satisfaite de son service je peux réduire cette plage.
Plutôt inquiet il a demandé :
Combien tu penses que je mérite.
— Je ne sais pas, 1 heure ?
Une demande tout à fait irréaliste vous vous en doutez bien, cependant avec les bourses sous mes pieds sa marge de manoeuvre était plus que réduite.
Il a osé tenter
On pourrait en reparler plus tard qu’est-ce que tu en penses ?
— Mouais.
Je m’étais lassée de le provoquer, j’avais imaginé que ce serait plus amusant mais je ne devais pas être d’humeur. J’ai posé un pied sur son torse pour tâter le terrain avant de complètement monter dessus.
Effectivement mes pieds vont mieux.
— Ravi de le savoir.
— J’ai comme une envie de danser pas toi ?
— Mes envies n’ont aucune importance.
Je lui ai mis un coup de talon sur le torse.
— Eh ! Bien sûr que si ! Tes envies comptent. Mais comme tu veux toujours les mêmes choses que moi tu peux avoir l’impression inverse. Pas vrai ? Tu veux exactement les mêmes choses que moi? C’est une drôle de coïncidence non ?
Dans cette position la dernière chose qu’il voulait était de me contredire. Il a répondu :
Pardon, c’est ce que je voulais dire, je veux les mêmes choses que toi.
— Donc ça te ferait vraiment plaisir que je danse ? Sinon mes pieds peuvent aller bouder ailleurs. Dans tes couilles par exemple.
L’idée ne semblait pas le ravir.
— Non, je veux que tu danses c’est une super idée.
J’ai ricané.
— Tu vois quand tu veux.
J’ai sauté de son torse pour revenir sur le sol, je suis allée mettre de la musique, j’avais besoin d’un truc qui bouge j’ai choisi « shake it off » de Taylor Swift, j’ai des gouts très éclectiques en matière de musique je sais. Il y a vraiment plusieurs personnes dans ma tête. Ceci dit je me reconnais dans les paroles de cette chanson, quelqu’un qui fait son petit chemin dans la vie sans tenir compte de l’avis des autres.
Je suis remontée sur son ventre et je l’ai piétiné en rythme. J’étais bien, je me suis laissée aller sans me retenir, c’est un tel soulagement d’avoir confiance en son soumis et sa capacité à tenir le choc.
Une fois essoufflée je l’ai regardé. Il était resté sans dire, il avait réellement mérité une récompense cette fois-ci.
— Ça va ma petite carpette adorée ?
Il a répondu les dents serrées.
— Parfaitement bien.
Je l’entendais se hurler intérieurement « ne dis rien où ça sera pire ». J’en ai remis une couche.
— A cause de tes grimaces j’ai cru pendant un instant que tu ne réalisais pas la chance que tu avais.
Il a laissé échapper un petit gémissement.
— Je suis au summum du bonheur. Je suis le type le plus chanceux au monde, je l’ai toujours été.
J’ai gloussé.
— Si tu avais eu vraiment de la chance tu serais né femme.
Il a souri, content de voir une ouverture.
— Non. Si ça avait été le cas je n’aurais pas pu être à toi. J’aurais raté beaucoup de choses.
Je dois reconnaitre que j’ai un peu rougi au compliment. Cependant En étant très zélé il me faisait cependant comprendre que j’étais dure et qu’il fallait que je lâche du lest. J’avais bien reçu le message. J’ai répondu :
— Si tu avais été une femme tu aurais pu être ma soumise, de toute façon pour l’usage que tu fais de ta queue ça aurait été du pareil au même …
— Surtout une fois que je serais en cage …
— Tu es bien gentil tout d’un coup, tu attends un susucre en récompense ?
Il a rougi.
— Tiens.
J’ai attrapé la barre du repose-serviette pour maintenir mon équilibre puis je lui ai mis un pied au-dessus du visage pour le laisser l’embrasser.
Il s’est précipité pour le faire en me remerciant à de multiples reprises. Je l’ai laissé faire quelques instants puis je suis revenue sur le meuble.
— Assez ! Maintenant tu n’auras plus rien tant que tu n’auras pas subis le rituel de mise en cage.
Je comptais le laisser s’amuser encore un peu mais pas avant qu’il soit « neutralisé ». Il fallait que je garde des cartes pour le début de sa détention, je devais être patiente.