L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #2 : le mot de trop

Bonjour à tous 🙂

Pour répondre en vrac à plein de questions : cette histoire sera effectivement plus intense et axée sur les supplices. Par contre la suivante sera consacrée à de l’humiliation et plus particulièrement à ma prestation en tant que peste pourrie-gâtée. Je ne vous en dis pas plus 🙂
Etant donné que l’actuelle ne va comporter que 5 parties vous n’aurez pas à attendre longtemps pour le constater.

Autre question : je n’ai aucun rapport avec maitresse Emilie sévère qui exerce à Paris dans le XIe. Sachez que si le blog est à mon vrai prénom j’utilise un pseudo comme dominatrice (et que je ne vous le donnerais pas ! Je veux pouvoir recruter en paix). Certains soumis font notre background quand ils répondent à une annonce de façon à nous dire exactement ce que nous voulons entendre sans vraiment le penser. En brouillant les pistes je m’assure de réduire ce genre de cas.
Surtout qu’Emilie n’est pas un prénom rare, mes parents n’ont pas fait preuve d’une grande originalité (ce n’est pas une critique). D’ailleurs je vous le donne dans le mille mon second prénom est Sakura (rien de plus que le prénom japonais le plus courant), ça s’appelle se fondre dans le moule.

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Le sommaire de l’histoire est ici 
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Pour revenir à l’histoire : j’avais commencé à le mettre mal à l’aise, je l’avais laissé menotté en tenue de prisonnier. Une petite mise en bouche pour l’intimider.
Interrogation surprise pour voir ceux qui suivent, qu’est-ce que j’allais faire ? Tiens je devrais réellement le faire, quand j’aurai la maitrise totale de mon blog je ferais ça, un petit qcm pour vérifier vos connaissances avant de vous laisser passer à la suite ça sera sympathique 🙂 C’est la mode des MOOC je vais en ouvrir un en domination/soumission. Je crois que je viens de trouver un créneau porteur 🙂

Trêve d’idioties, le début d’une séance est compliqué, surtout lorsqu’il s’agit d’un interrogatoire. Je dois réussir le grand écart entre me montrer gentille et méchante à la fois, et comme si ça ne suffisait pas je dois le faire d’une manière crédible. Le premier contact est important, en l’humiliant je m’assurais qu’il comprenne que j’étais capable d’aller loin s’il se comportait mal, c’était destiné à le tenir en respect. Pour autant j’avais besoin qu’il prenne ses aises, je devais l’intimider mais pas trop, difficile équation. Il aurait été plus simple de lui rentrer dedans brutalement dès le départ mais j’avais bien plus sadique en tête, je voulais le frustrer, le faire s’énerver contre moi de façon à le faire culpabiliser sur la responsabilité de ce qui allait lui arriver par la suite. Je voulais qu’il prenne suffisamment confiance en lui jusqu’à ce qu’il mette un pied sur la ligne interdite, volontairement et consciemment. Mettez-vous à sa place, il venait de se faire humilier, il avait en tête que j’étais dangereuse, il savait que la dernière chose à faire était de me chercher. J’allais pourtant le mettre dans cette situation, il verrait le piège arriver mais sans pouvoir s’empêcher de foncer dedans tête la première.
J’allais discuter avec lui, comme si le scénario était en pause, comme si nous n’étions pas dans une session BDSM. À un moment l’attente allait devenir insupportable au point où il allait vouloir provoquer lui-même l’emballement de la situation. Certains soumis aiment se mettre dans des situations dangereuses ils ne peuvent pas s’en empêcher. C’est particulier comme état d’esprit, voir la bêtise et pourtant la faire. Je fais exactement pareil ceci-dit,  j’ai une vilaine tendance à chercher le bâton pour me faire battre, je suis une très mauvaise soumise il faut l’avouer. Ce n’est pas un domaine où j’excelle. D’ailleurs qui n’a pas cette tentation au fond de lui ? Qui n’a pas envie lors d’un contrôle routier de répondre « ciseau » quand un policier dit « papiers » ?
Comme quelques minutes auparavant lorsqu’il a signé une confession alors que je lui assurais qu’il n’y aurait pas de conséquences, il savait que je mentais et pourtant il a signé. Je rappelle le mot d’ordre du scénario : l’impuissance à réagir.
Pour se situer sur la progression émotionnelle je devais gérer la transition entre la phase de déni et celle de la colère. J’allais le pousser jusqu’à ce qu’il tape sur la table en hurlant « mais putain j’ai rien fait » et que je puisse me déchainer sur lui en représailles. Ça ne risquait pas d’arriver tel quel, il avait les mains attachées, mais vous voyez l’idée.
Pour résumer ma mission était de devenir énervante, j’ose le terme chiante, jusqu’à ce qu’il fasse le pas de trop qui justifierait que je lui en mette plein la gueule, littéralement. Je ne le prenais pas en traitre il a très vite compris mon manège, c’est meilleur quand vous voyez arriver l’impact.
Je suis entrée dans la pièce, toujours mes dossiers à la main, je n’ai pas exagéré ma démarche, je ne cherchais pas à être sexy. Je me réservais pour plus tard la carte de la féminité, pour meubler une pause entre 2 jeux. J’avais prévu de chercher à l’exciter sexuellement après une douleur, pour jouer sur les contrastes.

Mais je m’éparpille, pour la première phase je devais l’énerver et j’avais choisi l’option de l’infantilisation, ne pas prendre au sérieux la situation.
Je me suis assise sur la chaise en face de lui, j’ai ouvert un dossier pour lire, j’ai hoché de la tête, pris quelques notes, j’ai refermé le dossier.
— Qu’est-ce qu’il a fait pour mériter de se retrouver sur cette chaise le vilain garçon ?
Il a eu un sourire gêné.
— Rien madame.
— Ça je ne crois pas.
Je l’ai regardé avec insistance.
— Tu ne sais vraiment pas pourquoi tu es là ?
— Je ne sais pas, j’ai besoin d’un avocat ?
— Aucun avocat ne pourra te tirer du pétrin dans lequel tu t’es mis
— Quel pétrin ?
— Il me parait clair à la vue de ton dossier que tu cherches les ennuis.
— Je ne vois pas ce qui vous fait dire ça madame. Je suis désolé je n’ai rien à cacher, sinon je vous le dirais, je vous assure.
J’ai souri.
— Ne le sois pas, les interrogatoires sont bien plus marrant quand il y a de la résistance.
— Je ne veux pas résister.
— Ne sous-estimes pas ta bêtise.
J’ai avancé les coudes sur la table pour gagner du terrain et lui parler sur le ton de la confidence.
— Entre nous, j’espère que tu tiendras longtemps sans craquer, je veux pouvoir justifier de longues heures d’interrogatoire. J’ai reçu des instructions spéciales pour toi et je meurs d’envie de mettre en pratique.
J’ai haussé les sourcils en souriant pendant que je me calais de nouveau en arrière sur mon siège. Au son de sa voix il était inquiet.
— Quelles instructions ? Et de qui ?
J’ai continué de le regarder sans rien dire.
— Pardon je voulais dire « de qui ? Madame ».
Je suis restée silencieuse, toujours souriante.
— Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
J’ai rigolé.
— Tu vois c’est frustrant quand la personne en face toi ne répond pas.
— Mais je n’ai rien à dire je ne vais pas inventer.
— Ne sois pas timide confies-moi tous tes vilains secrets.
— Je n’en ai pas madame.
J’ai soufflé d’exaspération.
— Un être humain qui n’a pas de secrets, tu crois que c’est réaliste ? Tu penses que je vais croire ce vilain mensonge ? Quitte à mentir essaye d’être un minimum crédible.
— Je n’ai rien fait d’illégal.
— C’est mieux ! Tu sous-entends que tu me caches quand même des choses. Nous progressons. Lentement mais nous progressons. À ce rythme tu vois que quelques semaines ensembles ne seront pas de trop.
— Je n’ai rien à dire qui vous concerne.
— Crois-moi mon grand je suis l’autorité, tout me concerne. Tu connais les règles, si je te pose une question tu dois répondre. Si je ne suis pas satisfaite c’est direct plusieurs semaines de détention. C’est ce que tu veux ?
– Non madame.
– Il n’y a pas d’intimité qui tienne, tu réponds point final. Tu as déjà oublié ce qu’il est arrivé à ton cul tout à l’heure ? Tu n’as pas retenu l’avertissement ? Tu veux que je passe à plus gros pour t’aider à te souvenir ?
Il a dégluti, se remémorant du début de fisting que je lui avais fait subir quelques instants auparavant.
— Je n’ai rien à vous dire.
— Dit le correctement. Tu ne « veux » rien me dire. C’est non seulement illégal mais également stupide. Tu ne fais que compliquer les choses. Tu vas finir par tout me dire tu le sais très bien. D’autres ont déjà essayé avant toi ils ont perdu.
— Je n’ai rien fait je vous assure.
Je pianotais des doigts sur la table pour montrer mon impatience.
— Au départ vous êtes tous prêts à jurer la main sur le coeur que vous êtes innocent. Que ce n’est qu’une erreur judiciaire. C’est tout le temps comme ça. Dès que je pousse un peu l’interrogatoire les versions changent. Comme par magie vous vous souvenez tous de quoi je voulais parler depuis le début. Parfois ça prend des jours pour que la mémoire vous revienne. Ça doit être le poids de la culpabilité qui vous stimule, ou autre chose.
— Qu’est-ce que vous allez me faire ?
— Si tu ne « veux » pas répondre ? Ce qui sera nécessaire pour que tu changes d’avis.
— Si je ne « peux » pas répondre.
— Je ne te pose que des questions à ta portée donc cette possibilité n’existe pas. Fais-moi confiance.
— Je ne sais pas ce que vous voulez me faire dire.
— Tout. Je ferais le tri moi-même ne te préoccupe pas de ça. Si tu as déjà mis un pied en dehors d’un passage piéton je veux le savoir.
— Ce n’est pas intéressant madame.
— Qu’est-ce que je dois déduire de ton comportement ? Pas envie de participer à l’effort pour la justice. Pas très citoyen si tu veux mon avis.
Je tentais de maitriser mon agressivité, je voulais qu’il prenne de l’espace pour s’affirmer, ce qu’il a fini par faire, mais ça me coutait.
— Mais je n’ai rien à dire !
Il a hésité à continuer, prenant peur des conséquences potentielles. Je n’avais pourtant toujours pas réagi négativement, j’étais une prédatrice ne voulant pas montrer ses dents avant d’attaquer. Après un coup d’oeil anxieux il a poursuivi.
— Si vous me dites ce dont vous me soupçonnez je pourrais me défendre et lever tous les soupçons.
J’ai répondu froidement.
— N’inverse pas les rôles. Dis-moi tout. Tu n’es pas là pour témoigner. Nous savons que tu as fait quelque chose.
— Mais non ! C’est ce que je me tue à vous dire depuis tout à l’heure. Je n’ai « rien » fait. Si vous avez des preuves je veux les voir !
Il avait haussé le ton avant de se raviser.
— S’il vous plait madame.
Il commençait à s’énerver, c’était bon pour moi, généralement je n’autorise pas les soumis à me parler sur ce ton mais ce n’était que partie remise. Il basculait du déni à la colère, il avait enfin mordu à l’hameçon et il allait bientôt être prêt à être remonté. J’ai pris mon temps pour répondre, contrairement à ce qu’il attendait je suis restée calme. Imaginez son angoisse à savoir que j’allais exploser à un moment où à un autre.
— Tu as peur que ces preuves existent ?
— Non ! Je suis sûr que vous n’avez rien. Ce n’est pas possible !
J’ai hoché la tête.
— Ton plan était trop parfait. Tu n’as pas pu laisser de traces. Ton génie criminel dépasse mes compétences.
— Non, parce que je suis innocent ! Je veux savoir ce que vous avez !
J’ai rigolé.
— Tu veux que je te montre mes cartes pour te contenter d’avouer ce que nous savons déjà et ne rien risquer pour le reste ? Bien essayé on nous a déjà fait le coup.
— Je n’ai rien fait de mal.
— Cherche bien.
Il commençait à s’impatienter.
— Ça va durer longtemps tout ce cirque ? Si je vous dis que je n’ai rien à dire c’est que je n’ai rien à dire. J’ai des choses plus importante à faire.
— Ça ne dépend pas de moi.
— De qui alors ?

Je me suis levée d’un bon faisant voler la chaise en arrière, j’ai attrapé mon dossier pour le taper sur la table qui nous séparait.
— Ça dépend de ta capacité à arrêter ce petit jeu stupide !
Son corps a été parcouru de frissons, il devait s’attendre à ce que j’aille plus loin, c’était mal me connaitre, j’étais bien plus sadique que ça. Il allait vraiment devoir dépasser les bornes pour lancer le jeu.
Je venais de faire un faux départ pour lui rappeler les enjeux, qu’il ait bien en tête qu’un pas de plus dans cette direction et j’allais passer à des supplices plus poussés. Il pouvait me lancer des piques j’allais continuer à rester calme jusqu’à ce qu’il fasse volontairement le pas de trop. Je pouvais jouer au jeu des questions-réponses pendant des heures, c’était à lui de décider du début de la douleur. Face à un soumis qui n’assumait qu’à moitié ses pulsions je le mettais à l’épreuve en lui donnant le pouvoir de déchainer les enfers, d’ouvrir la boite de Pandore pour en libérer tous les maux.
Il a continué sans oser me regarder dans les yeux.
— Je ne vois pas ce que vous voulez dire.
J’avais désormais les deux mains posées sur la table, le buste en avant. Il savait que c’était le moment de se lancer dans la gueule du loup mais n’osait pas franchir le pas. Je l’ai poussé.
— Alors ? Verdict ?
Il a pris une inspiration.
— Si c’est comme ça je ne dis plus rien, vu que vous n’écoutez pas « madame ».
— Il veut bouder le gamin ? Tu crois que je vais craquer avant toi ?
— Pensez ce que vous voulez. Je ne signe plus rien, je ne dis plus rien.
— C’est un défi ?
— De toute façon je ne risque rien de plus. Faites ce que vous voulez je ne coopère plus.
— Ça t’énerve que je ne crois pas tes mensonges ? Que je ne crois pas à ta façade de gars bien.
— Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Vous n’écoutez pas.
j’ai tapé du poing sur la table.
— C’est toi qui n’écoutes pas. Je veux tout savoir, tout ce que tu caches. Quelle est la vérité ?
Il a commencé à gigoter sur sa chaise.
— Vous voulez la vérité, madame ?
Il a pris une inspiration, intérieurement j’étais en train d’exulter, je voulais qu’il ose.
— Vous êtes une putain de salope sadique, ça c’est vrai, alors allez-vous faire foutre.
Le dualisme peur et envie, faire des bêtises est aussi excitant que terrifiant. Comment vous décrire la lueur malicieuse dans ses yeux au début de sa phrase puis rapidement la prise de conscience qu’il causait son propre tourment et qu’il était trop tard pour l’arrêter. C’était tout simplement une fraction de seconde incomparable.
Si vous croyez que sa phrase m’a déplue vous n’avez rien compris à mon fantasme, c’était la permission implicite pour me lâcher. J’allais pouvoir tout justifier après ça.
J’ai fait voler la table qui nous séparait, elle est retombée lourdement sur le sol détourant son attention de la gifle qui venait de partir. Il s’est figé sous la poussée d’adrénaline et n’a même pas cherché à esquiver ma main. Toujours tétanisé à cause de la surprise il n’a pas eu le temps de dire qu’il s’excusait avant que la deuxième parte.
Il commençait déjà à gémir, parfait.
Il s’était mis dans la situation paradoxale d’avoir provoqué ce qu’il redoutait. J’ai fait quelques pas pour lui laisser le temps de reprendre ses esprits puis je suis revenue vers lui d’un pas assuré, joignant mes doigts et armant ma main pour lui coller une nouvelle série de baffes. Quand il a vu que j’allais lui en décocher une autre il a tourné la tête pour tenter d’esquiver. De mon autre main je lui ai fait remettre la tête en place.
— Montres bien tes joues, ça sera pire sinon.
— Je ne veux pas madame.
— Au cas où tu ne l’aurais pas compris ce que tu veux j’en ai rien à foutre. Je ne suis “qu’une salope sadique”.
Les gifles suivantes sont parties, venant rougir davantage les marques précédentes. À ce stade il devait sentir la chaleur et les picotements caractéristiques de ce genre de pratique.
— Tant que tu n’en auras rien à faire de ce que moi je veux tes désirs tu peux te les foutre là où je pense. Tu sais, là où tes codétenus vont passer plusieurs fois par jour pendant les semaines qui viennent.
— Pitié.
J’ai rigolé avant de lui coller quatre autres gifles graduelles, toutes plus fortes que la précédente.
— Tu n’es qu’un minable, un petit arrogant. Tu vas craquer fais-moi confiance.
La voix frémissante il a répondu.
— Je ne comprends rien à ce qui se passe ici
— Ah ouais ? Si tu veux je peux utiliser un langage que même un abruti comme toi peut comprendre.
Je me suis approchée de lui.
— Alors comment ça se dit déjà ? Ah oui.
J’ai claqué ses joues sur un rythme irrégulier dans une sorte de code Morse, une vraie avalanche de gifles. Pour faire mal il n’est pas nécessaire de taper comme une brute, parfois il suffit d’enchainer à un rythme soutenu les tapes pour que le soumis s’en souvienne.
— Voilà je crois que c’est ça. Qu’est-ce que je viens de te dire ? Essayes de deviner.
Il a pris une inspiration, retenant une larme.
— Que je devais vous répondre, madame.
— Tu vois c’est efficace comme méthode de communication. Tu veux continuer sur cette voie ?
Il reniflait presque, même chez les grands costauds il faut très peu de temps pour arriver à ce stade après un choc émotionnel pareil.
— Non madame.
Comme il était menotté dans le dos il ne pouvait pas se masser les joues, il n’en aurait pas eu la permission de toute façon. Il faisait des mouvements de la mâchoire par dépit. J’ai gloussé en le voyant faire, je me suis approché pour lui toucher les joues et les lui pincer. Un mélange de gestes doux et de douleur, j’étais en train de brouiller les limites.
— Tu commences à comprendre à quel point je suis sérieuse ?
— Oui madame.
— Je ne vais pas m’arrêter avant d’avoir une confession complète. Si tu es là c’est que nous avons des preuves.
— Lesquelles ? Je comprends rien, bordel.
Une nouvelle baffe bien plus forte que les précédentes est partie. S’il se montrait agressif c’est qu’il n’avait pas eu sa dose.
— N’inverse pas les rôles confesses-toi.
— Je n’ai rien à confesser.
Je l’ai giflé machinalement.
— On en a déjà discuté, ne repars pas en arrière. Tu as forcément des choses à confesser. Continue comme ça et j’en fais une affaire personnelle.
Il a soufflé.
— Je pense que vous vous trompez de personne madame.
— Ah ouais, tu es encore en état de penser ? Je ne dois pas taper assez fort alors.
J’ai fait prendre de l’élan à ma main, comme si j’allais servir au tennis. J’ai marqué une pause.
— Remets ta tête droite. Souviens-toi, la coopération à l’interrogatoire est obligatoire. Tu ne voudrais pas aggraver les choses n’est-ce pas ?
Il fermait les yeux et contractait le visage. Comme il avait pu s’y attendre le coup était parti, aussi fort que possible. Sa tête a valsé quand mes doigts l’ont percuté. Sa joue était déjà bien sensibilisée par les claques précédentes la douleur n’a dû en être que plus brulante. En tout cas celle dans mes doigts l’était. Le bruit de l’impact avait été sec, il a résonné dans la pièce et probablement encore plus dans sa tête.
J’ai soupiré en me massant les doigts, il gémissait de plus belle me confortant dans l’idée qu’il l’avait sentie passer. J’aime la sensation de savoir que ma victime a mal et que j’en suis responsable.
Je me suis positionnée de l’autre côté.
— Montre ton autre joue.
Il a grimacé en exposant son autre face.
Une deuxième fois je l’ai giflé en prenant de l’élan. C’est une sensation exquise d’entendre claquer ma main sur le visage de l’autre, c’est tellement personnel et humiliant comme châtiment. Je ne m’en lasse jamais. Autant je déteste me prendre des gifles autant j’adore les donner, il doit y avoir un lien de cause à conséquence.
— Tu ne te sens pas mieux maintenant ? Je pense que j’ai dû te remettre les idées en place. C’est comme une télé, faut taper dessus quand elle ne marche plus.
Il n’a pas répondu. Je crois qu’il voyait des étoiles. J’aurai bien continué sur ma lancée mais il n’était visiblement plus en état.
Une dominatrice doit réussir à concilier ses envies avec des contraintes. J’ai toujours envie de faire mal à mon soumis mais pour autant je ne dois pas l’épuiser au risque de devoir m’arrêter.
J’allais devoir le laisser reprendre ses esprits avec une nouvelle phase plus calme, de toute façon sa colère était passée il allait logiquement passer à l’étape du marchandage.

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 La suite par ici

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L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #5 : déni et “récompense” …

Hello 🙂

Dernière partie de cette mini-histoire, (déjà !), la “récompense” même si pour un soumis cette notion prend une autre dimension. Je l’ai écrite assez vite ( et dans le train, gardant dans l’ignorance mes voisins de wagon :D), j’ai pu laisser passer des fautes. Je la relirais ce soir. Quoi qu’il en soit je publierais un témoignage que j’ai sous le coude dans le week-end et je repartirais pour un autre récit la semaine prochaine, comme promis moins axé douleur mais davantage sur l’humiliation.

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Le sommaire de l’histoire est ici
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Il était désormais suspendu à l’horizontale, sans aucun lien avec le sol, privé de la liberté élémentaire de bouger ne serait-ce que les membres. Une position assez inhabituelle et stressante, le vide étant une des peurs « basiques » implantée dans notre tête. Je me suis approchée de lui, martinet à la main, m’amusant avec ses lanières.
— Elles ont l’air épaisses qu’est-ce que tu en dis ?
— Rien madame ?
J’ai froncé les sourcils.
— S’il ne te plait pas j’en prends un plus sévère.
La menace a eu l’effet d’un électrochoc.
— Pardon madame, oui les lanières ont l’air de faire mal.
— Je préfère ça. Tu veux les voir de plus près pour te faire une idée ?
Sans attendre une réponse je lui ai mis devant les yeux.
— Tendant, n’est-ce pas ?
Il semblait totalement s’en moquer.
— Les bras m’en tombent madame. Heureusement que vous les avez attachés.
C’est le problème avec le bondage, il casse le rythme et le soumis reprend de la consistance. Vous me direz c’est le prétexte de passer un cran dans la sévérité.
— Tu feras moins le malin d’ici quelques minutes.
— C’est vous qui le dites.
Je lui ai collé une tape derrière la tête.
— Non mais dis donc ! C’est de la nervosité que tu essayes de cacher sous de l’humour ?
— Non madame.
— Tu devrais avoir peur pourtant.
J’ai fait glisser les lanières le long de son dos en partant de la nuque, plus elles s’approchaient de leur cible finale plus il était pris de frissons. J’avais prévu d’être plutôt sympa sur la fin mais il me cherchait, si on ne veut pas de moi en version gentille je ne vais pas m’en plaindre. J’ai levé le bras, prête à abattre les lanières sur ses fesses.
— Prêt ?
— Oui …
Je ne l’ai pas laissé finir sa phrase, à peine avait-il ouvert la bouche que je lui cinglais la raie des fesses, le prenant par surprise. Il y a un coup de main à prendre avec le martinet, si vous n’y faites pas attention vous avez rapidement les lanières qui partent dans tous les sens, il est préférable de les regrouper d’une main régulièrement. Bien manié il devient un instrument précis et cuisant.
En fait il y a une autre distinction à connaitre, le martinet peut avoir un effet punitif ou érotique selon la façon dont vous le maniez. Si vous le donnez avec un rythme régulier la douleur est progressive et paradoxalement elle permet au soumis de se détendre, de se laisser aller à profiter de cette chaleur qui monte doucement, c’est presque un massage.
Au contraire s’il vous avez un rythme irrégulier le soumis est cassé dans sa « méditation » et l’aspect douloureux prédomine. S’il est surpris il ne peut pas apprivoiser la douleur, c’est d’ailleurs vrai avec n’importe quel instrument.
Initialement mon projet était de le faire se décontracter mais il m’avait cherché il allait le payer, je finirais cependant avec de l’érotique pour me raccrocher au scénario. Je me suis donc mise à le flageller de manière irrégulière variant les zones d’impact et la vitesse.
Se faire punir la raie des fesses a une part d’humiliation importante, c’est une zone intime qui n’a pas l’habitude de se faire stimuler de la sorte.
Je frappais depuis quelques minutes de haut en bas, j’attendais qu’il commence à se dire qu’il avait atteint le point culminant pour me mettre à frapper de bas en haut, lui cinglant les bourses à chaque passage. En tant que domina je dois avoir une vue de la punition en entier pour prévoir une gradation. Voir la réaction de surprise du soumis m’amuse au plus haut point.
Malgré la peur du vide il s’est vite mis à gigoter sous la chaleur des coups, comme je lui avais prédit il ne faisait plus le malin. Son entrejambe avait désormais une jolie couleur rougeoyante, je pouvais passer sans crainte à la partie plus érotique. J’ai pris un rythme régulier en baissant l’intensité pendant quelques minutes.
Je ne suis pas une grande fan du martinet, il n’est pas impressionnant, j’ai du mal à prendre du plaisir à l’administrer. Il fait bien son travail je ne dis pas le contraire, simplement j’aime le spectaculaire. De quoi je me plains, il était suspendu, totalement à ma merci, il faudrait que j’arrête de jouer les blasées.
En allant reposer le martinet je lui ai donné une impulsion pour qu’il se balance d’avant en arrière. Il m’a regardé, plutôt inquiet de me voir prendre un strap-on. J’adore ce regard méfiant qu’ils ont en me voyant le mettre, ils sont comme une proie prise au piège et qui voit son destin arriver. C’était d’ailleurs un peu le cas, j’allais l’empaler par le fondement sans qu’il puisse bouger le petit doigt.
— Alors ? Tu as perdu de ta superbe on dirait !
Il a baissé les yeux pour ne pas regarder mon bassin.
— Rien à dire ? Pas envie de me provoquer cette fois-ci ?
— Non madame.
— T’inquiètes je vais te faire gueuler.
Je suis passée derrière lui, tapant et grattant des ongles les marques du fouet et du martinet pour raviver leur souvenir.
— Nous allons jouer à un jeu. Les règles sont assez simples tu verras, son nom parle de lui-même. Tu connais action ou vérité ?
Il a répondu, méfiant.
— Oui, madame.
J’avais mis le gode au contact de son entrée, je m’en servais pour le pouser et le faire se balancer.
— C’est une variante, elle s’appelle « lubrifiant contre vérité ». C’est un nom plein de promesses pas vrai ?
— Oui.
J’ai mis une claque sur ses fesses.
— Allez ! Montre un peu d’enthousiasme c’est un jeu marrant.
Le supplice de faire semblant d’aimer ce qui nous arrive et particulièrement sadique, c’est non seulement ne pas choisir ce qui nous arrive mais également ne pas avoir le droit de réagir autrement qu’indiqué. J’ai rigolé.
Pour vous rassurer j’avais utilisé du lubrifiant, c’est trop dangereux de pénétrer quelqu’un sans en mettre, je lui faisais simplement peur. C’est dingue le pouvoir de suggestion que peut avoir l’ambiance. Le ressenti peut varier selon l’enrobage que vous en faites, vous n’avez pas besoin de réellement faire les choses pour obtenir le résultat. Il est possible de faire de « l’inquisition soft » si vous y mettez le décorum nécessaire. Il y a eu des expériences très intéressantes en psychologie sur le sujet, du type demander à des sujets d’évaluer des parfums de ce qui n’était que de l’eau colorée. Vous avez une portion significative de cobayes qui y trouvent un goût alors qu’il n’y a rien. Je trouve ça fascinant.
J’ai écarté ses fesses pour préparer la pénétration.
— Grave bien ce moment dans ta mémoire. C’est à ce moment précis que ta vie a basculée. C’est là où tu es devenue une salope. Que ton cul a découvert quel serait son rôle désormais.
J’appuyais de plus en plus fort mais en faisant attention à ne pas entrer en lui. Je devais attendre qu’il soit à point avant que je puisse le posséder, l’appréhension est partie intégrante du jeu de rôle, comme un cérémonial.

— C’est ça d’être au mauvais endroit au mauvais moment. En quelque sorte tu es responsable.
Le stress faisait son chemin en lui, sa voix était tremblotante.
— Oui madame c’est moi le responsable.
— Tu vas répéter après moi tous les détails de ta confession, je t’écoute.
J’ai commencé à glisser en lui, juste quelques centimètres, qu’il sente la pression. Il avait le souffle court.
— Je suis un violeur sadique. J’ai agressé une jeune femme innocente. C’est entièrement ma faute.
Pendant qu’il parlait je ne bougeais plus, je voulais qu’il sache que je ne pénétrerais plus profondément en lui que s’il se taisait, qu’il était responsable de ce qui lui arrivait.
— C’est un peu court comme confession, je suis sûre que tu peux faire mieux. Pourquoi tu as fait ça ?
— Parce que je suis un malade, un danger pour la société.
Le strap-on que j’avais mis avait des ergots sur tout le long, ils étaient de plus en plus gros et provoquaient des extensions de plus en plus importantes à chaque fois que l’un d’entre eux passait le sphincter, comme un cliquet empêchant un rouage de faire machine arrière. Il devait anticiper que lorsque je ressortirais il allait les sentir passer dans l’autre sens.
— Mais encore ?
— Je lui ai fait des trucs immondes, je l’ai souillée de toutes les manières possibles. La prenant par tous les trous. Je voulais la faire crier, ça me stimulait.
Il était en train d’imaginer un scénario pendant que je le pénétrais, un bon combo pour secouer les émotions. De mon côté j’y trouvais aussi mon compte, j’aime avoir quelqu’un au bout de « ma lance », l’embrocher, le mettre sous mon contrôle, que son corps ne soit plus uniquement à lui mais juste une extension du mien. En le prenant par la dernière intimité j’étais comme un parasite prenant possession du corps de son hôte. J’ai commencé à ressortir, tout aussi lentement. Il expirait profondément comme pour expulser ce corps étranger du sien, j’étais au contraire bien plus posée.
— Remercie-moi.
— Merci madame.
— Plus fort !
— Merci madame !
— De quoi ?
— De me prendre le cul comme la salope que je suis.
J’étais presque ressortie je suis repartie dans l’autre sens.
— Oh ça oui tu es une belle salope.
— Je n’ai que ce que je mérite.
Je rigolais tant et plus, balançant mes hanches de droit à gauche pour montrer mon emprise sur son corps. De son côté il haletait.
— Relaxe-toi ! Tu ne sais pas t’amuser.
Il a gémi, j’ai accéléré le rythme.
— Tu aimes ça, au fond de toi, arrêtes de te faire prier.
J’ai gloussé.
— « au fond de toi » c’est le cas de le dire.
Il a rigolé nerveusement.
— Alors tu aimes ça ! C’est aussi bon ce que tu as fait à cette gamine ?
Il a répondu entre deux soupirs.
— Oui, je crois
— Mets y du tien. Si tu n’es pas assez dingue les gens vont avoir des doutes. Et tu n’as pas envie que les gens aient des doutes sur ta culpabilité pas vrai ? Ça voudrait dire que j’ai mal fait mon boulot et ce n’est pas le genre de critique que j’aimerai entendre.
— Oui madame.
Je lui ai donné des coups de reins.
— Alors ça te délie la langue ? Qu’est-ce que tu sais d’autre ?
— Je peux donner des noms.
— Combien ?
— 1
J’ai donné un grand coup de rein.
— 2 !
— Tu sens qu’à chaque mouvement ton cul devient de moins en moins glissant ? Bientôt tu saigneras à chaque passage, et si ça ne suffit pas je te finirais au sable.
Sa respiration a accéléré, c’est dingue l’effet de la psychologie sur les perceptions.
— 4 ! je peux donner 4 noms.
— Tu vois quand tu veux t’en donner la peine. Et tu as des preuves pour les inculper ?
— J’en trouverais, je vous promet. S’il vous plait, vous aviez dit que j’aurai droit à un peu de lubrifiant si je disais la vérité. J’ai dis la vérité, s’il vous plait c’est trop gros.
Je lui avais remis du lubrifiant sans le lui dire quelques dizaines de secondes avant, sans vraiment qu’il s’en rende compte. J’adore l’esprit humain, surtout le manipuler.
— Trop gros ? Mais non ce n’est pas trop gros, tu es un grand garçon tu as le cul souple. Sinon c’est toi qui es trop étroit mais ça ce n’est pas ma faute. C’est plutôt bien en vérité. Tu sais que plus c’est étroit plus les sensations sont fortes pour le partenaire ? Tu seras la star de la prison.
Il gémissait.
— Vous aviez dit que si je balançais des noms, vous arrêteriez. Je veux coopérer.
— As-tu été un garçon assez gentil pour mériter une récompense ?
— Je serais un gentil garçon je vous promet.
J’ai accéléré le rythme pour marquer mon pouvoir, je ne voulais pas arrêter sur son ordre, il fallait que je montre que je n’en faisais qu’à ma tête, question d’égo.
— Oups j’ai dû mentir. Excuses toi d’y avoir cru !
— Pardon madame, pardon.
Aux réactions de son corps je voyais bien qu’il n’avait pas mal bien au contraire il était au bord de l’orgasme et ne voulait pas commettre l’irréparable. Dans mon plan il n’était pas prévu qu’il jouisse avant plusieurs dizaines de minutes, il était hors de question qu’il prenne du plaisir avant que je l’ai décidé. Je ne me casse pas le cul à trouver des idées pour que les soumis lâchent en cours de route. Je me suis soudainement arrêtée en restant en lui.
— Je plaisante. C’est important que tu assumes la « vérité » mais pas si simple. Je dois m’assurer que tu diras la « bonne vérité » au tribunal. Tu sais ce qui se passerait si tu te rétractais publiquement ? Tu reviendrais ici pour que je t’aide à te souvenir de ce qui est vrai ou faux. Tu as envie que je te le rappelle ?
— Non madame.
— Qu’est-ce qui est vrai ?
— Je suis un violeur sadique !
Il se contractait, il ne voulait plus aucune stimulation.
— Tu es sur ?
— C’est ce que vous m’avez dit de dire.
Je me suis retirée d’un coup faisant un couler quelques gouttes de son sexe. Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Tu me prends pour une conne, est-ce que j’ai l’air d’une conne ?
— Non pardon madame. J’ai avoué spontanément mon implication à cause du poids de la culpabilité. Je me suis trompé.
— Tu sais que si tu te rétractes nous nous reverrons ? Ça te fait si envie que ça ?
— Non madame.
Il fallait que je le fasse redescendre dans les niveaux de plaisir. J’ai enlevé le strap-on puis j’ai remis la table sous lui, je l’ai détaché. Un peu de déni de plaisir pour finir allait lui faire du bien.
— Mets-toi à genoux sur le sol.
En changeant de position il s’est massé les fesses. Je lui ai jeté des feuilles et un stylo.
— Ecris !
— Quoi ?
— Ta confession, sois imaginatif.
Je lui ai laissé quelques minutes, une bonne pause même si en se penchant pour écrire à même le sol il avait désormais mes chaussures dans le champ de vision.
Il m’a tendu sa production, je l’ai parcouru du regard, sans vraiment la lire. Je l’ai déchiré d’un geste vif et je lui ai mis une gifle. Il m’a regardé sans comprendre.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
Je lui ai remis une gifle.
— Ta gueule et recommence !
Pendant qu’il écrivait je tapais du pied pour montrer mon impatience. Après quelques minutes il m’a re-tendu une feuille, inquiet de ma réaction.
— Ça suffira.
Je me suis éloignée pour prendre des pinces à seins que j’ai mises en place sur son torse. J’ai fait courir leur chaine dans son dos pour servir de point d’accroche à une laisse.
— Qu’est-ce que vous faites madame ?
— Je dois m’assurer que tu as assez de volonté pour préférer la prison à la possibilité de me recroiser. Un petit test que je te conseille de ne pas rater.
J’ai tiré sur la laisse pour le faire venir à moi, je lui ai fait faire quelques pas pour qu’il comprenne le système.
— Bon chien.
Je lui ai lancé un sextoy, un vagin en plastique. Il l’a regardé d’un air niais.
— Je suis censée récupérer du sperme pour rajouter aux pièces à conviction trouvées sur la scène de crime.
— Et si je ne veux pas ?
— Option 2, ca sera du sang que l’on retrouvera. Pour ce prélèvement je pourrais m’en occuper sans ta coopération.
Il s’est approché du sextoy, ce n’était pas un ordre qui lui déplaisait en réalité. J’ai tiré la laisse pour le faire venir vers moi.
— Pas si vite ! Je veux d’abord voir à quel point je peux te faire retenir ton plaisir.
Je lui ai jeté un préservatif et du lubrifiant.
— Que ce soit bien clair tu n’as pas ma permission pour jouir. Tu sais ce qui arrive aux vilains garçons qui me désobéissent ?
— Oui madame.
— Je te promets que s’il y a une goutte de sperme dans ce préservatif avant que je t’en donne la permission je transforme ta queue en pelote d’épingle.
— Bien madame.
— Mets-toi en position.
Je m suis toujours demandée si c’était efficace comme stimulation, je serais un peu vexée de savoir que c’est aussi agréable que notre corps. Après tout, nos jouets sont très efficaces pour remplacer un homme. J’ai gloussé en le voyant faire, c’était si pathétique de le voir à quatre pattes prendre un bout de plastique comme un chien qui en prendrait un autre. Il se contractait tant et plus pour ne pas craquer. On aurait dit que le sextoy était en métal chauffé à blanc. Lutter contre le plaisir est tellement douloureux.
— Alors c’est bon.
— Oui madame.
— Alors pourquoi tu n’y vas pas plus franchement, « elle » ne va pas te mordre.
— Ma queue est trop sensible madame.
— Quoi déjà ? T’es du genre évacuateur précoce non ? C’est pour ça que tu agresses des filles ? Aucune de nous ne voudrait de toi en situation normale ?
— Oui madame.
Il luttait pour ne pas s’arrêter complètement mais je voyais bien qu’il était déjà à bout.
— Stop !
J’ai tiré un coup sec sur les pinces pour le faire reculer. J’ai inspecté le préservatif.
— Bien.
J’ai posé un verre d’eau froide à côté de lui.
— Trempes-là jusqu’à ce qu’elle dégonfle.
Il a grimacé, j’espère que c’était aussi désagréable que ce que j’avais anticipé. J’ai attendu qu’il se calme pour le faire recommencer et ainsi de suite plusieurs fois d’affilé. Rien qu’à imaginer sa frustration j’en avais des frissons.
Je me suis positionnée derrière lui, collant mes pieds contre ses cuisses.
— Dis que tu es une salope.
— Je suis une salope madame.
— Plus fort !
J’appuyais de mes mains sur ses épaules.
— Je suis une grosse salope madame.
— Plus vite, plus vite !
— Je ne suis qu’une salope !
— Tu y vas dans 5 secondes. 5, 4, 3, 2, 1 ….
Le soupir de soulagement qu’il a poussé était excellent.
— Qu’est-ce qu’on dit ?
— Merci madame.
— Montre-moi le résultat.
Il a sorti précautionneusement son sexe du vagin en plastique, retirant le préservatif avec autant de délicatesse. J’ai pris une ficelle pour lier le haut du bout de latex et lui en faire un collier.
— Interdiction d’enlever ce collier tant que tu n’as pas ma permission. Compris ?
— Oui madame.
— Files.
— Merci madame.