L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #2 : le mot de trop

Bonjour à tous 🙂

Pour répondre en vrac à plein de questions : cette histoire sera effectivement plus intense et axée sur les supplices. Par contre la suivante sera consacrée à de l’humiliation et plus particulièrement à ma prestation en tant que peste pourrie-gâtée. Je ne vous en dis pas plus 🙂
Etant donné que l’actuelle ne va comporter que 5 parties vous n’aurez pas à attendre longtemps pour le constater.

Autre question : je n’ai aucun rapport avec maitresse Emilie sévère qui exerce à Paris dans le XIe. Sachez que si le blog est à mon vrai prénom j’utilise un pseudo comme dominatrice (et que je ne vous le donnerais pas ! Je veux pouvoir recruter en paix). Certains soumis font notre background quand ils répondent à une annonce de façon à nous dire exactement ce que nous voulons entendre sans vraiment le penser. En brouillant les pistes je m’assure de réduire ce genre de cas.
Surtout qu’Emilie n’est pas un prénom rare, mes parents n’ont pas fait preuve d’une grande originalité (ce n’est pas une critique). D’ailleurs je vous le donne dans le mille mon second prénom est Sakura (rien de plus que le prénom japonais le plus courant), ça s’appelle se fondre dans le moule.

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Le sommaire de l’histoire est ici 
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Pour revenir à l’histoire : j’avais commencé à le mettre mal à l’aise, je l’avais laissé menotté en tenue de prisonnier. Une petite mise en bouche pour l’intimider.
Interrogation surprise pour voir ceux qui suivent, qu’est-ce que j’allais faire ? Tiens je devrais réellement le faire, quand j’aurai la maitrise totale de mon blog je ferais ça, un petit qcm pour vérifier vos connaissances avant de vous laisser passer à la suite ça sera sympathique 🙂 C’est la mode des MOOC je vais en ouvrir un en domination/soumission. Je crois que je viens de trouver un créneau porteur 🙂

Trêve d’idioties, le début d’une séance est compliqué, surtout lorsqu’il s’agit d’un interrogatoire. Je dois réussir le grand écart entre me montrer gentille et méchante à la fois, et comme si ça ne suffisait pas je dois le faire d’une manière crédible. Le premier contact est important, en l’humiliant je m’assurais qu’il comprenne que j’étais capable d’aller loin s’il se comportait mal, c’était destiné à le tenir en respect. Pour autant j’avais besoin qu’il prenne ses aises, je devais l’intimider mais pas trop, difficile équation. Il aurait été plus simple de lui rentrer dedans brutalement dès le départ mais j’avais bien plus sadique en tête, je voulais le frustrer, le faire s’énerver contre moi de façon à le faire culpabiliser sur la responsabilité de ce qui allait lui arriver par la suite. Je voulais qu’il prenne suffisamment confiance en lui jusqu’à ce qu’il mette un pied sur la ligne interdite, volontairement et consciemment. Mettez-vous à sa place, il venait de se faire humilier, il avait en tête que j’étais dangereuse, il savait que la dernière chose à faire était de me chercher. J’allais pourtant le mettre dans cette situation, il verrait le piège arriver mais sans pouvoir s’empêcher de foncer dedans tête la première.
J’allais discuter avec lui, comme si le scénario était en pause, comme si nous n’étions pas dans une session BDSM. À un moment l’attente allait devenir insupportable au point où il allait vouloir provoquer lui-même l’emballement de la situation. Certains soumis aiment se mettre dans des situations dangereuses ils ne peuvent pas s’en empêcher. C’est particulier comme état d’esprit, voir la bêtise et pourtant la faire. Je fais exactement pareil ceci-dit,  j’ai une vilaine tendance à chercher le bâton pour me faire battre, je suis une très mauvaise soumise il faut l’avouer. Ce n’est pas un domaine où j’excelle. D’ailleurs qui n’a pas cette tentation au fond de lui ? Qui n’a pas envie lors d’un contrôle routier de répondre « ciseau » quand un policier dit « papiers » ?
Comme quelques minutes auparavant lorsqu’il a signé une confession alors que je lui assurais qu’il n’y aurait pas de conséquences, il savait que je mentais et pourtant il a signé. Je rappelle le mot d’ordre du scénario : l’impuissance à réagir.
Pour se situer sur la progression émotionnelle je devais gérer la transition entre la phase de déni et celle de la colère. J’allais le pousser jusqu’à ce qu’il tape sur la table en hurlant « mais putain j’ai rien fait » et que je puisse me déchainer sur lui en représailles. Ça ne risquait pas d’arriver tel quel, il avait les mains attachées, mais vous voyez l’idée.
Pour résumer ma mission était de devenir énervante, j’ose le terme chiante, jusqu’à ce qu’il fasse le pas de trop qui justifierait que je lui en mette plein la gueule, littéralement. Je ne le prenais pas en traitre il a très vite compris mon manège, c’est meilleur quand vous voyez arriver l’impact.
Je suis entrée dans la pièce, toujours mes dossiers à la main, je n’ai pas exagéré ma démarche, je ne cherchais pas à être sexy. Je me réservais pour plus tard la carte de la féminité, pour meubler une pause entre 2 jeux. J’avais prévu de chercher à l’exciter sexuellement après une douleur, pour jouer sur les contrastes.

Mais je m’éparpille, pour la première phase je devais l’énerver et j’avais choisi l’option de l’infantilisation, ne pas prendre au sérieux la situation.
Je me suis assise sur la chaise en face de lui, j’ai ouvert un dossier pour lire, j’ai hoché de la tête, pris quelques notes, j’ai refermé le dossier.
— Qu’est-ce qu’il a fait pour mériter de se retrouver sur cette chaise le vilain garçon ?
Il a eu un sourire gêné.
— Rien madame.
— Ça je ne crois pas.
Je l’ai regardé avec insistance.
— Tu ne sais vraiment pas pourquoi tu es là ?
— Je ne sais pas, j’ai besoin d’un avocat ?
— Aucun avocat ne pourra te tirer du pétrin dans lequel tu t’es mis
— Quel pétrin ?
— Il me parait clair à la vue de ton dossier que tu cherches les ennuis.
— Je ne vois pas ce qui vous fait dire ça madame. Je suis désolé je n’ai rien à cacher, sinon je vous le dirais, je vous assure.
J’ai souri.
— Ne le sois pas, les interrogatoires sont bien plus marrant quand il y a de la résistance.
— Je ne veux pas résister.
— Ne sous-estimes pas ta bêtise.
J’ai avancé les coudes sur la table pour gagner du terrain et lui parler sur le ton de la confidence.
— Entre nous, j’espère que tu tiendras longtemps sans craquer, je veux pouvoir justifier de longues heures d’interrogatoire. J’ai reçu des instructions spéciales pour toi et je meurs d’envie de mettre en pratique.
J’ai haussé les sourcils en souriant pendant que je me calais de nouveau en arrière sur mon siège. Au son de sa voix il était inquiet.
— Quelles instructions ? Et de qui ?
J’ai continué de le regarder sans rien dire.
— Pardon je voulais dire « de qui ? Madame ».
Je suis restée silencieuse, toujours souriante.
— Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ?
J’ai rigolé.
— Tu vois c’est frustrant quand la personne en face toi ne répond pas.
— Mais je n’ai rien à dire je ne vais pas inventer.
— Ne sois pas timide confies-moi tous tes vilains secrets.
— Je n’en ai pas madame.
J’ai soufflé d’exaspération.
— Un être humain qui n’a pas de secrets, tu crois que c’est réaliste ? Tu penses que je vais croire ce vilain mensonge ? Quitte à mentir essaye d’être un minimum crédible.
— Je n’ai rien fait d’illégal.
— C’est mieux ! Tu sous-entends que tu me caches quand même des choses. Nous progressons. Lentement mais nous progressons. À ce rythme tu vois que quelques semaines ensembles ne seront pas de trop.
— Je n’ai rien à dire qui vous concerne.
— Crois-moi mon grand je suis l’autorité, tout me concerne. Tu connais les règles, si je te pose une question tu dois répondre. Si je ne suis pas satisfaite c’est direct plusieurs semaines de détention. C’est ce que tu veux ?
– Non madame.
– Il n’y a pas d’intimité qui tienne, tu réponds point final. Tu as déjà oublié ce qu’il est arrivé à ton cul tout à l’heure ? Tu n’as pas retenu l’avertissement ? Tu veux que je passe à plus gros pour t’aider à te souvenir ?
Il a dégluti, se remémorant du début de fisting que je lui avais fait subir quelques instants auparavant.
— Je n’ai rien à vous dire.
— Dit le correctement. Tu ne « veux » rien me dire. C’est non seulement illégal mais également stupide. Tu ne fais que compliquer les choses. Tu vas finir par tout me dire tu le sais très bien. D’autres ont déjà essayé avant toi ils ont perdu.
— Je n’ai rien fait je vous assure.
Je pianotais des doigts sur la table pour montrer mon impatience.
— Au départ vous êtes tous prêts à jurer la main sur le coeur que vous êtes innocent. Que ce n’est qu’une erreur judiciaire. C’est tout le temps comme ça. Dès que je pousse un peu l’interrogatoire les versions changent. Comme par magie vous vous souvenez tous de quoi je voulais parler depuis le début. Parfois ça prend des jours pour que la mémoire vous revienne. Ça doit être le poids de la culpabilité qui vous stimule, ou autre chose.
— Qu’est-ce que vous allez me faire ?
— Si tu ne « veux » pas répondre ? Ce qui sera nécessaire pour que tu changes d’avis.
— Si je ne « peux » pas répondre.
— Je ne te pose que des questions à ta portée donc cette possibilité n’existe pas. Fais-moi confiance.
— Je ne sais pas ce que vous voulez me faire dire.
— Tout. Je ferais le tri moi-même ne te préoccupe pas de ça. Si tu as déjà mis un pied en dehors d’un passage piéton je veux le savoir.
— Ce n’est pas intéressant madame.
— Qu’est-ce que je dois déduire de ton comportement ? Pas envie de participer à l’effort pour la justice. Pas très citoyen si tu veux mon avis.
Je tentais de maitriser mon agressivité, je voulais qu’il prenne de l’espace pour s’affirmer, ce qu’il a fini par faire, mais ça me coutait.
— Mais je n’ai rien à dire !
Il a hésité à continuer, prenant peur des conséquences potentielles. Je n’avais pourtant toujours pas réagi négativement, j’étais une prédatrice ne voulant pas montrer ses dents avant d’attaquer. Après un coup d’oeil anxieux il a poursuivi.
— Si vous me dites ce dont vous me soupçonnez je pourrais me défendre et lever tous les soupçons.
J’ai répondu froidement.
— N’inverse pas les rôles. Dis-moi tout. Tu n’es pas là pour témoigner. Nous savons que tu as fait quelque chose.
— Mais non ! C’est ce que je me tue à vous dire depuis tout à l’heure. Je n’ai « rien » fait. Si vous avez des preuves je veux les voir !
Il avait haussé le ton avant de se raviser.
— S’il vous plait madame.
Il commençait à s’énerver, c’était bon pour moi, généralement je n’autorise pas les soumis à me parler sur ce ton mais ce n’était que partie remise. Il basculait du déni à la colère, il avait enfin mordu à l’hameçon et il allait bientôt être prêt à être remonté. J’ai pris mon temps pour répondre, contrairement à ce qu’il attendait je suis restée calme. Imaginez son angoisse à savoir que j’allais exploser à un moment où à un autre.
— Tu as peur que ces preuves existent ?
— Non ! Je suis sûr que vous n’avez rien. Ce n’est pas possible !
J’ai hoché la tête.
— Ton plan était trop parfait. Tu n’as pas pu laisser de traces. Ton génie criminel dépasse mes compétences.
— Non, parce que je suis innocent ! Je veux savoir ce que vous avez !
J’ai rigolé.
— Tu veux que je te montre mes cartes pour te contenter d’avouer ce que nous savons déjà et ne rien risquer pour le reste ? Bien essayé on nous a déjà fait le coup.
— Je n’ai rien fait de mal.
— Cherche bien.
Il commençait à s’impatienter.
— Ça va durer longtemps tout ce cirque ? Si je vous dis que je n’ai rien à dire c’est que je n’ai rien à dire. J’ai des choses plus importante à faire.
— Ça ne dépend pas de moi.
— De qui alors ?

Je me suis levée d’un bon faisant voler la chaise en arrière, j’ai attrapé mon dossier pour le taper sur la table qui nous séparait.
— Ça dépend de ta capacité à arrêter ce petit jeu stupide !
Son corps a été parcouru de frissons, il devait s’attendre à ce que j’aille plus loin, c’était mal me connaitre, j’étais bien plus sadique que ça. Il allait vraiment devoir dépasser les bornes pour lancer le jeu.
Je venais de faire un faux départ pour lui rappeler les enjeux, qu’il ait bien en tête qu’un pas de plus dans cette direction et j’allais passer à des supplices plus poussés. Il pouvait me lancer des piques j’allais continuer à rester calme jusqu’à ce qu’il fasse volontairement le pas de trop. Je pouvais jouer au jeu des questions-réponses pendant des heures, c’était à lui de décider du début de la douleur. Face à un soumis qui n’assumait qu’à moitié ses pulsions je le mettais à l’épreuve en lui donnant le pouvoir de déchainer les enfers, d’ouvrir la boite de Pandore pour en libérer tous les maux.
Il a continué sans oser me regarder dans les yeux.
— Je ne vois pas ce que vous voulez dire.
J’avais désormais les deux mains posées sur la table, le buste en avant. Il savait que c’était le moment de se lancer dans la gueule du loup mais n’osait pas franchir le pas. Je l’ai poussé.
— Alors ? Verdict ?
Il a pris une inspiration.
— Si c’est comme ça je ne dis plus rien, vu que vous n’écoutez pas « madame ».
— Il veut bouder le gamin ? Tu crois que je vais craquer avant toi ?
— Pensez ce que vous voulez. Je ne signe plus rien, je ne dis plus rien.
— C’est un défi ?
— De toute façon je ne risque rien de plus. Faites ce que vous voulez je ne coopère plus.
— Ça t’énerve que je ne crois pas tes mensonges ? Que je ne crois pas à ta façade de gars bien.
— Qu’est-ce que vous voulez que je vous dise ? Vous n’écoutez pas.
j’ai tapé du poing sur la table.
— C’est toi qui n’écoutes pas. Je veux tout savoir, tout ce que tu caches. Quelle est la vérité ?
Il a commencé à gigoter sur sa chaise.
— Vous voulez la vérité, madame ?
Il a pris une inspiration, intérieurement j’étais en train d’exulter, je voulais qu’il ose.
— Vous êtes une putain de salope sadique, ça c’est vrai, alors allez-vous faire foutre.
Le dualisme peur et envie, faire des bêtises est aussi excitant que terrifiant. Comment vous décrire la lueur malicieuse dans ses yeux au début de sa phrase puis rapidement la prise de conscience qu’il causait son propre tourment et qu’il était trop tard pour l’arrêter. C’était tout simplement une fraction de seconde incomparable.
Si vous croyez que sa phrase m’a déplue vous n’avez rien compris à mon fantasme, c’était la permission implicite pour me lâcher. J’allais pouvoir tout justifier après ça.
J’ai fait voler la table qui nous séparait, elle est retombée lourdement sur le sol détourant son attention de la gifle qui venait de partir. Il s’est figé sous la poussée d’adrénaline et n’a même pas cherché à esquiver ma main. Toujours tétanisé à cause de la surprise il n’a pas eu le temps de dire qu’il s’excusait avant que la deuxième parte.
Il commençait déjà à gémir, parfait.
Il s’était mis dans la situation paradoxale d’avoir provoqué ce qu’il redoutait. J’ai fait quelques pas pour lui laisser le temps de reprendre ses esprits puis je suis revenue vers lui d’un pas assuré, joignant mes doigts et armant ma main pour lui coller une nouvelle série de baffes. Quand il a vu que j’allais lui en décocher une autre il a tourné la tête pour tenter d’esquiver. De mon autre main je lui ai fait remettre la tête en place.
— Montres bien tes joues, ça sera pire sinon.
— Je ne veux pas madame.
— Au cas où tu ne l’aurais pas compris ce que tu veux j’en ai rien à foutre. Je ne suis “qu’une salope sadique”.
Les gifles suivantes sont parties, venant rougir davantage les marques précédentes. À ce stade il devait sentir la chaleur et les picotements caractéristiques de ce genre de pratique.
— Tant que tu n’en auras rien à faire de ce que moi je veux tes désirs tu peux te les foutre là où je pense. Tu sais, là où tes codétenus vont passer plusieurs fois par jour pendant les semaines qui viennent.
— Pitié.
J’ai rigolé avant de lui coller quatre autres gifles graduelles, toutes plus fortes que la précédente.
— Tu n’es qu’un minable, un petit arrogant. Tu vas craquer fais-moi confiance.
La voix frémissante il a répondu.
— Je ne comprends rien à ce qui se passe ici
— Ah ouais ? Si tu veux je peux utiliser un langage que même un abruti comme toi peut comprendre.
Je me suis approchée de lui.
— Alors comment ça se dit déjà ? Ah oui.
J’ai claqué ses joues sur un rythme irrégulier dans une sorte de code Morse, une vraie avalanche de gifles. Pour faire mal il n’est pas nécessaire de taper comme une brute, parfois il suffit d’enchainer à un rythme soutenu les tapes pour que le soumis s’en souvienne.
— Voilà je crois que c’est ça. Qu’est-ce que je viens de te dire ? Essayes de deviner.
Il a pris une inspiration, retenant une larme.
— Que je devais vous répondre, madame.
— Tu vois c’est efficace comme méthode de communication. Tu veux continuer sur cette voie ?
Il reniflait presque, même chez les grands costauds il faut très peu de temps pour arriver à ce stade après un choc émotionnel pareil.
— Non madame.
Comme il était menotté dans le dos il ne pouvait pas se masser les joues, il n’en aurait pas eu la permission de toute façon. Il faisait des mouvements de la mâchoire par dépit. J’ai gloussé en le voyant faire, je me suis approché pour lui toucher les joues et les lui pincer. Un mélange de gestes doux et de douleur, j’étais en train de brouiller les limites.
— Tu commences à comprendre à quel point je suis sérieuse ?
— Oui madame.
— Je ne vais pas m’arrêter avant d’avoir une confession complète. Si tu es là c’est que nous avons des preuves.
— Lesquelles ? Je comprends rien, bordel.
Une nouvelle baffe bien plus forte que les précédentes est partie. S’il se montrait agressif c’est qu’il n’avait pas eu sa dose.
— N’inverse pas les rôles confesses-toi.
— Je n’ai rien à confesser.
Je l’ai giflé machinalement.
— On en a déjà discuté, ne repars pas en arrière. Tu as forcément des choses à confesser. Continue comme ça et j’en fais une affaire personnelle.
Il a soufflé.
— Je pense que vous vous trompez de personne madame.
— Ah ouais, tu es encore en état de penser ? Je ne dois pas taper assez fort alors.
J’ai fait prendre de l’élan à ma main, comme si j’allais servir au tennis. J’ai marqué une pause.
— Remets ta tête droite. Souviens-toi, la coopération à l’interrogatoire est obligatoire. Tu ne voudrais pas aggraver les choses n’est-ce pas ?
Il fermait les yeux et contractait le visage. Comme il avait pu s’y attendre le coup était parti, aussi fort que possible. Sa tête a valsé quand mes doigts l’ont percuté. Sa joue était déjà bien sensibilisée par les claques précédentes la douleur n’a dû en être que plus brulante. En tout cas celle dans mes doigts l’était. Le bruit de l’impact avait été sec, il a résonné dans la pièce et probablement encore plus dans sa tête.
J’ai soupiré en me massant les doigts, il gémissait de plus belle me confortant dans l’idée qu’il l’avait sentie passer. J’aime la sensation de savoir que ma victime a mal et que j’en suis responsable.
Je me suis positionnée de l’autre côté.
— Montre ton autre joue.
Il a grimacé en exposant son autre face.
Une deuxième fois je l’ai giflé en prenant de l’élan. C’est une sensation exquise d’entendre claquer ma main sur le visage de l’autre, c’est tellement personnel et humiliant comme châtiment. Je ne m’en lasse jamais. Autant je déteste me prendre des gifles autant j’adore les donner, il doit y avoir un lien de cause à conséquence.
— Tu ne te sens pas mieux maintenant ? Je pense que j’ai dû te remettre les idées en place. C’est comme une télé, faut taper dessus quand elle ne marche plus.
Il n’a pas répondu. Je crois qu’il voyait des étoiles. J’aurai bien continué sur ma lancée mais il n’était visiblement plus en état.
Une dominatrice doit réussir à concilier ses envies avec des contraintes. J’ai toujours envie de faire mal à mon soumis mais pour autant je ne dois pas l’épuiser au risque de devoir m’arrêter.
J’allais devoir le laisser reprendre ses esprits avec une nouvelle phase plus calme, de toute façon sa colère était passée il allait logiquement passer à l’étape du marchandage.

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 La suite par ici

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L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #3 : conséquences déplaisantes

Hello 🙂

Au programme d’aujourd’hui la 3eme partie de mon récit, “les conséquences”, vous vous doutiez bien en lisant ce qui précédait qu’il ne pouvait pas me traiter de “salope sadique” sans avoir droit à un traitement complet 😀 J’ai une certain tendance à la rancune je dois l’avouer.

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Le sommaire de l’histoire est ici
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J’en avais fini avec la phase précédente, elle avait été un peu plus courte que ce que j’avais imaginé au départ, je ne peux pas tout contrôler et je pouvais déjà être satisfaite il s’était quand même pris plusieurs dizaines de gifles.
Je suis allée derrière lui pour l’enlacer, j’ai passé mes bras autour de son cou, posant ma tête sur son épaule. Ce n’était pas un moment de faiblesse de ma part, pour le soumis le passage des gestes durs aux tendres sont toujours difficiles à gérer émotionnellement, ils rendent ce qui suit plus douloureux. Il a frémi à mon contact.
— Et oui, ça fait mal d’aller à l’encontre de l’intérêt commun. Jouer le jeu de collectivité est bien plus satisfaisant. Accepter quelques contrariétés de temps en temps vaut mieux que lutter contre le système.
— Je sais, madame.
— Alors pourquoi tu le fais ?
— Je ne le fais pas.
Je lui ai dit à l’oreille.
— Tant que tu n’admettras pas qu’il y a une raison à ta présence ici nous ne pourrons pas avancer. Peu importe que tu ça ne soit pas ton intérêt immédiat de nous dire la vérité, tu dois le faire. Nous voulons savoir tous les détails de ce que tu as fait et les noms de tes complices, et nous allons les obtenir. N’espère pas que la douleur s’arrête avant, elle continuera encore et encore et encore tant que je ne serais pas satisfaite.
— Je ne peux pas vous dire ce que j’ignore.
— Ça tombe bien c’est ce que tu sais qui m’intéresse.
Je me suis redressée, laissant mes mains sur ses épaules.
— Dans la vie il faut varier les plaisirs, tu vas changer de position. Je sais qu’il va te paraitre opportun de tenter de te débattre, je peux presque le comprendre. Cependant comprendre et accepter sont deux choses différentes. N’oublis pas ce que j’ai dit à propos de la participation à l’interrogatoire. Elle est obligatoire. Toute résistance sera considérée comme un aveu de culpabilité. Tu n’as pas envie de te faire punir, pas vrai ? Ou tu veux te créer des problèmes supplémentaire ?
— Non, madame. Je vais être sage je vous le promets.
Toujours dans son dos j’ai mis une main dans le creux de ses omoplates pendant que je prenais de l’autre main la chaine de ses menottes pour la tirer vers le haut. Je l’ai forcé à se pencher en avant, le faisant mettre à genoux sur le sol. J’en ai profité pour lui mettre une barre d’écartement aux chevilles en prévision de la suite. J’ai attaché ses menottes à la barre pour l’immobiliser. Il s’est laissé faire. J’adore les moments où les soumis sont dociles alors que je leur fais participer aux supplices, il allait presque s’excuser de réagir normalement.
Etre obligé de coopérer à te la torture est d’une cruauté mentale inimaginable et je suis bien placée pour le savoir. Comme je l’ai déjà expliqué j’aime tester les scénarios en tant que soumise avant, pour m’aider à me projeter dans ce que ressent ma victime. Je passe peut-être pour sadique auprès de vous mais celle qui s’est chargée de me mener la vie dure a montré une « conscience professionnelle » hors norme. J’ai eu droit à quelque « jeux électriques » (assez faibles ne vous inquiétez pas) et elle a poussé le vice jusqu’à me mettre la télécommande dans la main pour me faire m’infliger moi-même les décharges. Je devais non seulement appuyer sur son ordre mais aussi laisser le doigt dessus tant que je n’avais pas sa permission pour arrêter. Si je n’obéissais pas elle le faisait elle-même plus longtemps et en passant un cran dans l’intensité. Il y a des vicieuses dans le monde je vous jure. Le pire dans tout ça c’est que le paroxysme pour moi a été le fait qu’elle m’ait obligé à la remercier après chaque supplice sous peine de le re-subir. Je joue pour trouver mes limites et elle a su appuyer dessus. D’ailleurs il faudrait que je vous raconter une séance avec moi en soumise pour changer, à moins que ça ne vous intéresse pas
— Tu vois c’est bien plus agréable de coopérer.
— Oui madame.
Je me suis éloignée pour aller redresser la chaise que j’avais envoyée balader quelques minutes plus tôt. Je l’ai tiré vers lui en faisant racler deux des pieds sur le sol, un bruit très sinistre. Je me suis assise en face de lui, je me suis calée contre le dossier et j’ai mis un pied sur son torse.
— Qu’est ce que tu disais de moi tout à l’heure ? J’étais quoi ? C’était quoi le qualificatif ?
— Pitié, madame.
J’aime l’angoisse des soumis quand ils sentent que je vais bientôt repartir sur un autre jeu.
— Si tu crois que je pourrais avoir pitié de toi c’est que tu n’as rien compris à la vie.
J’ai donné un coup du talon sur son torse pour le stimuler.
— Redis le !
Il est resté silencieux
— Tu ne dis rien parce que tu as peur des conséquences c’est ça ?
— Oui madame.
— C’est comme la vérité que tu refuses d’avouer. Tu as peur des conséquences.
— Non, c’est parce que je n’ai rien à dire.
— Donc tu gardes le silence quand tu as peur et quand tu ne sais rien ?
Il n’a rien répondu.
— Eh bien l’interrogatoire va être long à ce rythme. Tu te rends compte à quel point tu me compliques la tâche ?
— Pardon madame.
— « Une salope sadique », c’est comme ça que tu me vois ?
Il n’a rien osé répondre.
—Rien à redire ?
— Non madame.
— Et c’est un silence « mensonge » ou « vérité » ?
J’ai fait glisser le pied que j’avais sur son torse jusqu’à son visage pour aller appuyer sur ses joues. Un comportement très envahissant qui énerve rapidement n’importe qui. Malgré tout il sentait bien que ce n’était pas le moment de se permettre une réaction hostile envers moi.
— J’attends, qu’est-ce que tu penses vraiment de moi ?
Il résistait, il avait très bien compris que je voulais qu’il me complimente, remercier son bourreau est toujours une humiliation intéressante je l’avais bien retenu. Il a été moins résistant que moi ceci-dit il a presque flanché tout de suite.
— Vous êtes quelqu’un de bien madame.
— Et tu n’as pas envie de me remercier pour prendre à coeur ton interrogatoire ?
Il baissait la tête pour que je ne vois pas ses grimaces. S’il était clair qu’il ne voulait pas me remercier il redoutait davantage les conséquences d’un refus.
— Merci de m’interroger madame.
J’ai rigolé.
— T’es vraiment qu’un minable.
J’ai redescendu mes pieds sur son torse.
— Généralement tu es doué dans ce que tu fais ?
— Plutôt madame.
— Et ?
— Je ne sais pas madame.
Je lui ai remis un coup de talon sur le torse.
— La politesse dans une conversation c’est de retourner les questions. Tu n’es pas curieux de savoir si moi je suis douée ? Ou tu crains de le savoir ?
Il a fait non de la tête.
— Je vais te décevoir ce n’est pas le cas. J’obtiens des résultats ne te méprend pas, mais je n’arrive pas à détacher le boulot du plaisir. J’aime ce que je fais donc je prends trop mon temps. Tu sais ce que sais, aujourd’hui faut faire du chiffre, être rapide. Moi j’aime lorsque les interrogatoires sont interminables. Si je pouvais t’y maintenir éternellement je le ferais.
Une part importante de l’ambiance d’un interrogatoire repose sur les menaces, sur l’appréhension de ce qu’il pourrait y avoir si la victime n’avoue pas. Il s’agit simplement de faire peur, pas de le faire vraiment. Jouer avec l’imagination.
— Pas plus tard que tout à l’heure une fille y est passé avec un collègue. Elle faisait la forte tête comme toi. Une barre métallique dans le vagin, un bon coup d’électricité, en 15min c’était plié, elle a tout avoué et même plus. Je n’aurais pas aimé être à sa place.
Il savait que je racontais n’importe quoi et pourtant je suis sûre qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer la scène et de la trouver excitante.
— C’est efficace mais ça n’a aucune classe tu ne trouves pas ? Appuyer sur un interrupteur où est le style ? Je ne me suis pas engagée pour appuyer sur des boutons ! C’est trop aseptisé pour moi. Tu comprendras quand ça sera ton tour tu verras. Quand je finirais mon service et que mes collègues prendront la suite.
Maintenant c’est lui qu’il imaginait dans la position que j’avais décrite. C’est toujours préférable d’agir dans cet ordre, faire imaginer la scène puis intégrer le soumis. Le pire dans tout ça c’est que je lui faisais craindre d’avoir à faire à quelqu’un d’autre, c’est humain nous préférons un danger connu à l’incertitude. C’est refuser un vaccin à cause d’un prétendu danger et fumer paquet sur paquet de cigarette.
— Enfin pas dans le vagin ça sera dur avec toi.
Je me suis mise à ricaner pendant qu’il souriait nerveusement. Je me suis assise droite sur la chaise, reposant mes pieds sur le sol.
— Tu veux savoir qu’est-ce qu’on fait aux hommes ?
— Non madame.
— Alors tu ne vas pas aimer ce que je vais t’expliquer.
Je me suis penchée pour mettre la main dans son pantalon et en sortir son sexe, j’allais lui donner pleins de détails pour appuyer ma petite torture mentale.
— Non, pour les hommes on met une sonde en métal à l’intérieur de la verge.
J’ai écarté les bords de son gland pour mettre en valeur l’ouverture et appuyer de l’ongle dessus. Les hommes détestent ça.
— Par là. Comment ça l’électricité peut se diffuser sur toute la longueur.
J’avais fait glisser deux doigts sur tout le long, de part et d’autre de sa verge.
— Et un anneau pour serrer les bourses pour conduire le courant vers l’extérieur.
Je les ai attrapées à pleine main le faisait sursauter.
— Mais ne t’inquiètes pas c’est tout aussi efficace, en tout cas pour vous faire gueuler.
Il a dégluti, s’imaginer torturé pour de vrai alors que j’étais basiquement en train de le caresser le mettait dans un état de culpabilité. Il savait que je n’utiliserais pas d’électricité sur lui, c’était hors du champ des possibles du point de vue de ses fantasmes, par contre il pressentait bien que son sexe allait avoir droit à son supplice à un moment où à un autre et cela l’angoissait.
Je l’ai relâché en me redressant.
— Tu ne gueuleras pas trop j’espère ? La pauvre petite va être aphone pendant des jours tellement elle a crié. Elle nous as obligé à travailler avec des protections auditive c’est pout te dire. Aucune préoccupation pour notre confort. Un vrai comportement antisocial, certaines personnes sont vraiment sans-gêne. J’espère que tu ne me feras pas honte de cette façon ?
Avouez que face à une personne aussi délirante dans ses valeurs vous auriez peur 🙂 C’était le but. Comme il ne répondait pas je lui ai mis un coup du bout du pied dans les flancs. J’ai haussé le ton.
— Je t’ennuie peut-être ? Tu préfères qu’on n’y retourne ?
— Non madame.
— Bien, donc je compte sur ta pleine coopération.
— Oui madame.
— Je peux te demander tout ce que je veux tu vas obéir ?
— Oui madame.
Je me suis rassise, satisfaite.
— On n’est pas bien tous les deux ici ?
— Si madame.
J’ai remis mon pied sur son visage.
— Embrasse mes semelles.
Il les a délicatement embrassées, j’ai repoussé son visage d’un coup brusque. Ce n’était pas encore le moment du scénario où il allait être récompensé, chaque chose en son temps.
— Je n’ai pas entendu de merci.
— Merci madame.
— Pitoyable. Toujours pas envie de soulager ta conscience en te confessant ?
— Je suis innocent je n’ai rien à confesser.
— Ça je ne crois pas. J’en ai vu passer des suspects tu sais. Si tu étais vraiment innocent tu chercherais désespérément une histoire à raconter pour te sortir de là. Tu es tellement concentré sur ne pas lâcher la vérité que tu en oublies d’inventer un mensonge. Tu ne me tromperas pas c’est un signe classique.
Il a relevé la tête.
— Mais non je n’ai rien fait.
— Tu finiras par craquer alors évites les souffrances inutiles.
— Je n’ai rien à dire je vous promet.
— Tes joues ne te font plus assez mal pour te motiver ?
Je leur ai donné un coup de semelle pour raviver leur sensibilité.
— Prend la responsabilité pour ce que tu es ! Soulage ta conscience.
J’ai soupiré.
On peut commencer par plus simple si tu veux. Tu sais que tu n’es pas là par hasard. Tu as quelque chose à te reprocher. Ne me dis pas quoi mais dis-moi que c’est vrai. Tu te sentiras mieux après. Fait moi confiance pour ça.
— Non je ne peux pas vous mentir, je n’ai rien fait.
Il reprenait confiance en lui, signal que la pause avait été suffisamment longue. J’ai claqué violemment mes talons sur le sol.
— Tu me forces à reposer ma question ! Tu sais ce qui arrives dans ce cas. C’est toujours pire la deuxième fois. Tu veux que ce soit pire ?
Il a fait non de la tête, il avait suffi que je hausse un peu le ton pour que sa confiance en lui foute le camp. Je me suis penchée en avant.
— Vous allez perdre toi et tes semblables alors pourquoi choisir la voie la plus douloureuse ? Tu es tout seul maintenant, ce ne sont pas tes idéaux qui vont te protéger ici. Avoues. Prend ta sentence et ça sera fini. Autant balancer les autres qu’est-ce que tu en penses ? Résister ne t’apporteras rien. La vérité c’est que les martyrs s’en prennent plein la gueule pour rien.
J’ai pris son visage entre mes mains.
— Est-ce que tu as fait quelque chose de mal ? Oui ou non?
— Non.
Je me suis levée.
— Non, non, non ! Tu ne joues pas le jeu.
J’ai repoussé la chaise du pied la refaisant crisser sur le sol.
— Bon j’arrête de jouer à la gentille fille et je te monte mon mauvais côté ? je deviens vraiment méchante ?
— Non.
Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Alors dernière chance. Après on arrête ce jeu stupide. Je passerais aux vraies méthodes d’interrogatoires. Celles qui ont fait leurs preuves.
Devant la menace il n’a même pas eu le courage de me dire non. Je me suis éloignée pour prendre des ciseaux, j’ai découpé sa tenue pour le mettre nu. J’ai attaché ses menottes à une chaine reliée au plafond et j’ai tiré pour le forcer à se mettre debout, il a été obligé de se pencher en avant. Une position très inconfortable.
— Je veux coopérer je vous le promets.
— Moi aussi je te promets que tu vas coopérer. Et ce n’est pas que des paroles.
Il a sursauté lorsque j’ai fait claquer un fouet sur le sol.
— Je vais t’expliquer comment nous allons procéder. Je vais t’administrer des séries. En aucune façon une série ne pourra être interrompue. Même si tu avoues. Réfléchis bien avant de me mentir, tu ne pourras pas te rétracter n’importe quand.
Il s’est mis à gigoter, réflexe primitif de vouloir tester limites et d’essayer de s’échapper d’une situation nouvelle, il était bien attaché il pouvait me faire confiance pour ça.
— Je vous promet que je ne sais rien.
— Voilà ! C’est typiquement le genre de phrase qui va te causer des problèmes.
Je me suis échauffé le poignet pour me préparer à lui administrer le fouet.
— Ça ne m’amuse pas de recourir à ces méthodes. C’est dur, je dois prendre sur moi et me faire violence j’espère que tu apprécies mon dévouement ! Mes collègues passent directement aux méthodes extrêmes moi je laisse un peu de temps. Pour parler plus clairement tu vas me remercier à chaque coup ou tu te prendras en 5 bonus. C’est compris ?
— Oui madame.
Il respirait fortement pour se préparer physiquement à l’impact. Rien de mieux que les soumis expérimentés qui savent craindre ce qu’il faut.
— On commence soft ? 10 coups.
Il est resté silencieux, trop concentré dans sa préparation.
— Pas de « merci madame » ? Bien ça sera 50. Je t’avais prévenu c’est fois cinq. Quelque chose à dire cette fois-ci ?
Il a soupiré.
— Merci madame.
— Je préfère ça.
Le premier coup à sifflé dans l’air avant de claquer contre ses fesses.
— Tu vois c’est quand même plus classe que de l’électricité. C’est plus lent je le concède. Il va en falloir des coups avant que tu ne changes d’avis mais l’ambiance n’est pas la même. C’est plus amusant, ce n’est pas de l’aveu industriel.
— Tout le plaisir est pour vous madame.
J’ai rigolé.
— Je n’en doute pas une seconde. Toujours d’attaque pour faire de l’humour, moi qui avais peur de devoir me retenir. Pense à compter les coups et à dire merci. Le fouet a de nouveau fendu l’air. Il a tapé du pied pour évacuer la douleur.
— 2, merci madame.
— Voilà ça commence à rentrer. D’ici quelques semaines tu seras pleinement reprogrammé.
Il a eu des frissons en imaginant que ce traitement pourrait lui être infligé sur une durée aussi longue.
Vers le vingtième coup il s’est trompé dans le décompte, une bonne occasion de l’engueuler.
— On apprend à compter au CP, si tu te trompes c’est que c’est volontaire. Tu ne coopères pas. Combien de fois je t’ai dit que c’était mal ! Excuses toi.
Entre deux souffles il a difficilement dit.
— Je m’excuse madame.
Je lui ai administré un autre coup.
— 22, merci madame.
— Non, tu n’as pas coopéré tu assumes, on recommence à zéro. Point final.
Le gémissement qu’il a poussé à ce moment a été exquis. J’en ai remis une couche.
— Je te l’ai dit. Tant que tu ne coopères pas ta situation s’aggravera. Ce n’est pas moi qui décide.
Je ricanais bêtement devant son tourment, ça me fait toujours cet effet le sadisme.
J’ai pris un instant pour observer le résultat de ce début de série, sa peau était largement zébrée, surtout les cuisses. J’avais envie de lui frapper l’entrejambe mais je devais me retenir, cette zone était réservé pour plus tard.
J’ai repris la punition, il gigotait tant et plus pour essayer d’extérioriser un maximum sa douleur.
Sur la fin j’ai accéléré les coups, pas vraiment volontairement, ces sifflements me rendent toute chose, j’ai des frissons et des envies qui débarquent. C’est probablement le résultat du contraste entre les sifflements aigus du fouet et les gémissements rauques du soumis, ou peut-être les mouvements rapides d’extension de mon corps lorsque je frappe.
Il avait l’air si faible, si fragile, si ridicule, comme une poupée se balançant au gré des coups. Un corps nu suspendu renvoie un sentiment de vulnérabilité, de fragilité. Rien qu’à cette vision j’avais les seins qui se contractaient. Comme j’aime subir mes scénarios avant de les infliger, je connaissais l’effet de l’enchainement « claquement du fouet – impact rapide du bout qui touche à peine en rebondissant ». Je savais ce qu’il ressentait et cela m’excitait davantage. J’avais une sorte de démangeaison sous un de mes seins qui me rappelait la brulure d’une marque fantôme, j’avais envie de frotter à cet endroit comme si je venais de recevoir moi-même un coup.
Nous étions tous les deux essoufflés, d’ailleurs j’aurais pu être celle qui allait défaillir la première, je commençais à ne plus sentir mes jambes. Mon coeur martelait dans ma poitrine et mes tempes. Une réaction physiologique parallèle à la sienne, je pouvais aisément constater que je n’étais pas la seule à m’amuser, son sexe gonflait aussi.
Le remerciement pour le dernier coup a été presque un râle.
— 70, merci madame.
Je pouvais voir l’épuisement sur son visage, c’est physique le fouet, surtout après 70 coups.
J’ai passé la main sur sa peau, j’ai fait glisser mes doigts le long des marques les plus foncées.
— Tu mérites chacun des coups que tu as reçus tu sais.
Entre deux sanglots il a répondu.
— Oui merci madame.
J’ai posé ma main sur son bas ventre.
— Amuses toi tant que tu le peux. Si tu continues de faire la forte tête nous passerons à cette zone pour t’aider à devenir plus réceptif.
L’idée de se faire fouetter le sexe l’a fait gémir.
— Bon la série est finie tu sais ce que ça signifie ?
Il a hoché la tête.
— Tu vas avoir droit à une question pour déterminer si tu as envie qu’il y ait une série suivante ou pas. Tu as envie d’une autre série ?
Il a fait non de la tête.
J’ai mis ma main sous son menton pour lui relever la tête, il avait les yeux pleins de larmes.
— Est-ce que tu as fait quelque chose de répréhensible.
— Oui.
— Fais une phrase complète.
— J’ai fait quelque chose de mal je le reconnais madame.
— Tu vois on avance.
— Qu’est-ce que tu as fait de mal ?
— Je ne sais pas.
J’ai fait un hochement de tête désapprobateur, il a tenté de se rattraper.
— Je dirais tout ce que vous me direz de dire madame.
J’ai joué la surprise, celle qui s’amuse de sa mauvaise foi.
— Je ne suis pas là pour te dicter ta déclaration. Elle doit venir de toi. Je suis juste là pour la pousser dehors, la mettre en forme. La vérité est un concept si malléable… quand on dispose des bons instruments.
J’avais enroulé mon fouet en un cercle d’une trentaine de centimètre de diamètre, je lui soulevais le sexe avec.
— Comme tu as avoué avoir quelque chose à te reprocher je te laisse 5 min pour réfléchir à ta confession complète.
— Merci madame.
— Comme tu as l’air bien dans cette position je t’y laisse.
Je me suis éloignée rapidement.
Dans le couloir je me suis presque effondrée sur le sol, mes jambes ne me tenaient plus. J’ai soupiré profondément en rigolant, plutôt fière de moi.

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