Week-end avec 3 soumis juin 2014 #46 : strap-on 1 / 2

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Avec toutes les péripéties qui venaient de s’enchainer j’en avais le perdu mon fil conducteur. Je vous rappelle que les jeux avec Chouchou et Chétif n’avaient eu pour but que de combler un trou dans mon scénario de préparation du Chiot à sa sodomie au strap-on (le mauvais jeu de mot est volontaire …). Après lui avoir imposé un lavement ainsi qu’un élargissement au plug anal gonflable j’allais pouvoir le prendre comme tout soumis digne de ce nom le mérite, autrement dit par derrière.
J’ai baissé le regard sur Chétif comme si je n’avais que du mépris pour lui, il était encore sur la chaise longue, allongé sur le dos.
— Tu vas rester immobile dans ta saleté, comme Chouchou. Décidément il n’y en a pas un pour rattraper l’autre.
— Pardon, maitresse.
— Tais-toi ! Tu as perdu ton droit à la parole. Tout ce qui sort de ton corps n’est que de la saleté de toute façon.
Après une éjaculation les soumis se sentent épuisés, voire dépressifs, les humilier pour les enfoncer davantage n’en est que plus jouissif. Je vous rassure ils ont rapidement envie de recommencer à faire des bêtises et autres choses interdites.
Je me suis dirigée vers le Chiot. Il attendait toujours sagement là où je l’avais laissé, à genoux, assis sur son plug anal gonflable, la poire de gonflement dans la main.
J’ai soupiré d’exaspération.
— Mon petit Chiot il semble que tout le monde prenne son pied sauf nous.
— Ce n’est pas très juste en effet, maitresse.
Du pied j’ai soulevé sa cage de chasteté.
— Comment ça va ? Je n’avais pas menti, pas vrai ? La cage n’est méchante que lorsque tu as de vilaines pensées.
Il a haussé les épaules, réfléchissant aux termes qu’il allait pouvoir employer pour décrire son état d’esprit.
— C’est vrai. Les moments où j’ai des envies sont difficiles mais lorsqu’elles redescendent ça va bien.
— Tu voudras que je te la serre encore un peu ?
Son expression a alterné entre sourire et grimace, il ne s’était pas préparé à cette question et ne savait pas quoi répondre. D’un côté il était tenté de dire « oui » pour voir tester ses limites, et de l’autre il savait qu’il jouait avec le feu et que je ne le laisserais pas faire demi tour. Je n’avais pas vraiment l’intention de le serrer encore plus de toute façon. Je n’ai pas intérêt à pousser les jeux trop vite sinon je risque de dégouter les soumis. En lui posant la question je voulais juste le déstabiliser en lui faisant y penser.
Il a dit en bafouillant :
— Je crois que je vais encore attendre un peu, pour voir si c’est bien à cette taille. Ça semble confortable.
— Confortable ?
J’ai croisé les bras.
— Ce n’est pas censé l’être il me semble. En tout cas ta queue ne le mérite pas.
À cet instant j’ai pu voir le reste de confiance qui lui restait se désagréger.
— Non, mais je voulais dire, ce n’est pas confortable, c’est éducatif et … Merci, maitresse. C’est pour mon bien.
Je n’ai pu m’empêcher de rire de son embarra. Il n’y a pas à dire voir quelqu’un se prendre les pieds dans le tapis relève du comique universel.
— Je te taquine. J’effectue le premier rétrécissement qu’au bout de 5 jours. Autrement dit une éternité.
— C’est bientôt quand même.
— Crois-moi, 5 jours en cage vont te paraitre une éternité.
Il n’a pas su quoi répondre.
En général j’aime bien former mes soumis au rythme 5 jours en cage et 2 en liberté (le week-end), je trouve que c’est un bon équilibre pour apprendre au corps à réduire ses besoins. D’expérience c’est un programme qui marche bien.
Il faut être réaliste il est difficile d’imposer une chasteté 24h/24. Pour mon homme je le fais rester chaste plus longtemps mais il passe plusieurs heures par jour à l’air libre, en tout cas sans cage. Tous les moments où je peux le garder à vue je ne la lui impose que rarement. Je parle bien de temps hors de sa prison, pas de prise de plaisir bien sûr.
— Tu as vu ce que j’ai fait à tes camarades ?
Embarrassé il a répondu :
Oui, maitresse.
— Tu as envie de jouir comme eux ?
— J’ai peur des conditions que vous allez y mettre.
J’ai rigolé.
— Eh oui ! Le temps du plaisir à volonté est fini, maintenant il va falloir t’habituer à devoir me donner une contrepartie. Ne t’inquiète pas, lorsque ta frustration grandira les concessions que j’exigerais te paraitront tout à fait réalistes.
Il avait un regard de chien battu « que va-t’elle exiger ? », il ne semblait même pas remettre en cause ma légitimité à procéder à ce type de chantage. Dans un sens tant mieux pour lui, il n’y aurait gagné que des jours supplémentaire, je peux être très vache sur ce sujet.
J’ai tapé des mains.
— Bref, où en étions-nous ?
Il a sauté sur l’occasion pour changer de sujet.
— Il faut … je dois vous montrer que j’ai appris à sucer des queues de « taille correcte ».
— C’est vrai ça ! Il faut que tu me fasses la démonstration de tes talents. Un bon chiot doit apprendre des tours et savoir les présenter.
L’air naïf j’ai demandé :
— C’était quoi le deal déjà ?
Je m’en souvenais mais je voulais l’entendre de sa bouche, pour l’émoustiller et lui rappeler la pression de la cage.
— Si je vous montre que je sais prendre le gros gode devant vous ne me l’imposerez pas derrière.
— Et derrière tu n’en veux pas ?
Il a répondu avec un air distrait.
— Non, je ne suis pas encore prêt. Je crois.
Je me suis baissée pour inspecter l’état de gonflement de son plug anal. Je me suis écriée :
— Dis donc ! C’est qu’elle prend son pied la petite salope.
En réalité son plug n’était pas tant gonflé que ça, il était même loin du maximum mais je voulais le mettre mal à l’aise. D’ailleurs il a rougi sans répondre.
— Tu es bien comme tous les mecs. Lorsque je critique la taille de votre queue vous dites que ce n’est pas si important que ça et bla bla bla … Et puis dès que vous avez l’occasion de vous faire défoncer le cul il faut que ce soit avec le truc le plus énorme possible. C’est quoi cet air embarrassé ? Tu as honte de l’assumer ? Parce que maintenant ce n’est plus possible de me mentir, j’ai bien compris l’arnaque, tout ton jeu du « je suis débutant, je n’ai pas d’expérience » ne marche plus. Je vois bien que tu adores te faire défoncer le cul. Je ne vais plus prendre de gants avec toi. Tu vas avoir droit au traitement complet !
Ce n’est pas le genre de phrase que vous souhaitez entendre de la part de votre dominatrice juste avant d’être passé au strap-on. Imaginez un peu l’ambiance, toutes les idées qui devaient passer dans sa tête. Quel délicieux tourment !
— Bref, en définitive il n’y a que moi qui ne prends pas mon pied ici. Il va falloir que je prenne des mesures drastiques pour remédier à cette injustice.
Il a fini par répondre :
— Pardon, maitresse, je suis désolé.
J’ai haussé les sourcils en rigolant.
— Ne t’inquiète pas, d’ici 15 minutes tu seras le petit cul le plus désolé de la planète.
— Si je peux faire quoi que ce soit pour vous donner du plaisir à la hauteur de ce que vous méritez.
— C’est ça, change de sujet. Je vais te le défoncer le cul à un point que tu n’imagines même pas… Ça va être jouissif.
J’ai approché la sacoche à matériel, j’en ai sortis deux strap-ons gélatineux massifs, en tout cas plus gros que les précédents sur lesquels je l’avais fait s’entrainer.
Avec un peu d’intuition il aurait pu anticiper que je ne le prenne pas avec des godes durs, pour une première fois ça aurait été méchant. Les sensations sont meilleures je vous l’accorde, surtout pour nous, mais il faut savoir être réaliste. Ceux en gélatine s’écrasent pour passer l’anus et reprennent leur taille après, ça permet de jouer avec des tailles plus intéressantes pour le soumis dès la première fois. Un compromis entre stimulation et douceur de pénétration au détriment … de mon plaisir. Le sacrifice était important je vous l’accorde, pas facile d’être dominatrice.
En plus ils sont visuellement ridicules, tout flasques, même s’ils sont plus gros du faits de leurs spécificités.
Avec un sourire narquois je lui ai dit :
— Si tu es capable de prendre ce bébé dans la bouche tu t’éviteras le déplaisir de marcher en canard pour une semaine.
Il semblait intimidé, il avait de quoi.
— Assez de paroles, place à l’action !
J’ai défait le bouton avant de mon short, avant de le baisser j’ai marqué une pause en regardant le Chiot.
— Baisse les yeux. Vous deux aussi. Si j’en attrape un à me mater le cul je ferais au sien des choses qu’il n’oubliera pas avant longtemps.
Ma menace a semblé efficace, ils ont tous les trois détourné le regard. Je me suis retrouvée en petite culotte, enfin en maillot de bain, au milieu de mes trois soumis. J’étais obligée d’enlever une couche de vêtement pour enfiler le harnais du strap-on, dans l’idéal je n’aurais rien dû avoir dessous mais j’étais trop pudique pour le faire comme ça.
Le modèle que j’avais était bien conçu, un peu comme une culotte bien ajustée. Il est important que nous ressentions ce que nous faisons au soumis.
La base épousait parfaitement les forme de mon mont de Vénus, de quoi me retransmettre la force de la pénétration. Comme je le disais plus tôt, l’effet est plus fort avec une verge rigide mais pour cette fois j’allais faire ce sacrifice.
Etant en gel son inclinaison importait peu, en temps normal je préfère qu’elle me permette de prendre mon partenaire en me mettant presque sur son dos, que je puisse sentir sa chaleur et que ce soit le bassin qui travaille. La résistance et les frottements sont très excitants de cette façon.
En plus, sur ce modèle, les parties destinées à faire tenir en place l’avant se prolongeait entre mes jambes par une sorte de « U » indépendant qui allait venir me masser les grandes lèvres pendant l’acte. Comme il les pressait légèrement l’une contre l’autre à chaque mouvement du bassin allait me masturber intensément.
Parfois je vois de ces horreurs dans les vidéos, des strap-ons mal attachés ou inadaptés à l’anatomie féminine. Comment voulez-vous avoir des sensations avec ce genre de truc ? Une vraie domina ne les utiliseraient jamais, ce sont bien des machins conçus par des mecs pour des mecs !
Pour faire l’inventaire des possibilités, il existe aussi des strap-ons avec un deuxième gode à l’intérieur à notre intention. J’ai même déjà vu passer un modèle avec une sorte de mécanisme dans la verge, plus vous faite de mouvement de va-et-vient et plus notre gode vibre. Je crois qui doit être difficile de se contrôler avec ce genre de truc en soi.
Il ne faut pas oublier que si le strap-on est un instrument d’humiliation et de prise de possession du soumis il n’en reste pas moins une source de jouissance pour nous autres dominas. Nous existons aussi dans la relation, nous avons droit à notre plaisir.
J’ai passé un paréo léger pour remplacer mon short, de quoi garder un minimum d’intimité sans m’empêcher de faire usage de mon « nouvel organe », surtout que j’allais pouvoir le dissimuler dessous et le rendre plus mystérieux.
À chaque fois je me fais la remarque que j’ai l’air ridicule, surtout avec un strap-on gélatineux et tout flasque. Ça doit être gênant au quotidien ce truc entre les jambes. Je ne pense pas que ça me plairait.
En même temps, et c’est un peu paradoxal, je me sentais plus puissante, j’étais celle qui allait pénétrer, celle qui allait être active dans l’acte sexuel. C’est peut-être le fait de changer de rôle qui me donnait cette sensation bizarre.
J’avais enfilé le gros modèle, comme promis, si le Chiot le suçait correctement je ne le sodomiserais pas avec. À moins qu’il ne cherche à me provoquer tout allait bien se passer.
Il était gros mais pas long, chez l’homme les capteurs du plaisir ne sont qu’à l’entrée, 25cm ne servent à rien si ce n’est pour la mise en scène. Les hommes ne sont pas des femmes ! 15cm sont largement suffisants.
La grosseur par contre est importante pour maximiser l’effet, tant chez eux que chez nous d’ailleurs. Plus ils sont courts et plus la force qui s’exerce sur notre mont de Vénus est importante.
Le seul aspect positif des longs est d’éviter les sorties intempestives pendant les va-et-vient.
Je me suis assise sur le rebord d’une chaise longue en écartant les cuisses comme pour l’inviter à venir me sucer.
Il s’est montré hésitant. Je me suis demandée si je devais tolérer qu’il prenne du temps pour accepter de venir me sucer, après tout il était débutant ce n’était pas facile pour lui, d’un autre côté ça pouvait aussi être un appel à mon autorité. Il voulait peut-être que je lui mette un coup de pied aux fesses pour le motiver.
Timidement il s’est avancé, il a posé une main sur la verge en gel coloré pour la redresser, je lui ai mis une tape dessus pour qu’il la lâche.
— Sans les mains, c’est ta bouche qui doit travailler. N’essaye pas de m’arnaquer !
— Bien maitresse.
Je ne voulais pas qu’il tente de repousser l’inévitable en jouant avec ses mains, c’est typiquement ce qu’un soumis intimidé fait. Il a levé les yeux un instant, je lui ai adressé un regard façon « ça peut bien se passer ou tu peux avoir la manière forte si tu préfères … ». Il savait que je ne plaisantais pas, il n’a pu qu’obtempérer.
La verge du strap-on que j’avais étant relativement flasque il a dû faire quelques contorsions pour la porter à sa bouche. Au départ il n’a fait que la toucher du bout des lèvres, comme pour l’embrasser, il a du si reprendre à plusieurs fois avant d’oser les entrouvrir.
— Tu vois bien à l’usage qu’une queue se doit d’être grosse et droite. Ce n’est pas pour rien que nous préférons les hommes à la « virilité bien développée ». J’ai beau vous le dire vous ne me croyez jamais. C’est toujours comme ça, si je ne vous fais pas expérimenter vous ne voulez pas me croire sur parole.
Je moquais un peu de lui, c’était dans la description du job après tout, cependant je n’étais pas trop méchante, pour lui faciliter la tâche j’avais enfilé un préservatif parfumé à la fraise. Il avait devant lui une grosse sucette rien de plus.
Comme il mettait un peu trop de temps à mon goût pour se mettre au travail je l’ai motivé en lui collant une gifle magistrale. Elle a d’ailleurs vite eu l’effet escompté et il a pris en bouche les premiers centimètres de ce membre gélatineux.
À sa décharge je peux comprendre qu’il est bien plus difficile de sucer un strap-on porté qu’un gode classique. La scène avait de quoi l’intimider, voir ce truc surgir entre les replis de mon paréo, entre mes cuisses, il y avait un petit côté « voir sous la jupe des filles », même si ce n’est pas le genre de surprise que vous vous attendez à y trouver !
Une fois le premier contact passé il a essayé de s’enfilé un maximum de queue. Je lui ai remis une gifle, par plaisir cette fois. J’adore gifler un homme qui à la bouche encombrée, la sensation est différente. C’est comme mettre une claque sur les fesses pendant une sodomie, ça fait partie des classiques obligatoires.
Tout en gardant le strap-on en bouche il a levé les yeux pour trouver mon regard condescendant. J’avais une sensation de dominance extrême. Je possédais sa bouche vous vous rendez compte ? Dans cette position je pouvais comprendre pourquoi les hommes aiment nous mettre à genoux pour des fellations. Ce n’est pas qu’une question de stimulation des zones sensibles. Même en étant une femme je pouvais sentir la puissance affluer en moi.
C’est un peu la même différence qu’entre un cunilingus où je suis allongée et un autre où je suis en facesitting. Le ressenti n’est pas le même. C’est recevoir passivement ou prendre activement, ce n’est pas la même chose.
Plutôt que d’être reconnaissante pour ce qu’il me faisait j’avais envie de profiter de cette confiance en moi renforcée pour l’humilier. Lorsque je suis en position de force c’est ce qui arrive.
— Ne va pas trop vite ! Tu n’aimes pas lorsqu’on brusque ton plaisir pas vrai ? Alors montre-toi doux. Sinon je te rendrais la monnaie de ta pièce tout à l’heure. Tu as envie que je sois brutale lorsque je te prendrais ?
Ayant la bouche pleine il n’a rien répondu cependant l’argument a semblé faire mouche puisqu’il s’est calmé. J’ai continué de le diriger.
— Une fellation n’est pas une corvée. C’est donner du plaisir à l’autre. C’est la plus belle chose que tu peux lui faire. Fait moi ressentir que tu veux cette queue et pas une autre. Elle est ta raison de vivre. Perds-toi dans ses mouvements, tu ne dois faire qu’un avec la queue que tu honores.
Porter un strapon pour se faire sucer est une expérience que je conseillerais aux personnes voulant s’améliorer en fellation, même les soumises, cela vous permet de vous rendre compte à quel point l’attitude du partenaire est importante. S’il ne parait pas heureux cela gâche vraiment votre plaisir. Sourire et gémir de plaisir est nécessaire.
Je le regardais faire avec un certain dépit, le moins que je pouvais dire c’est qu’il était maladroit. Il a retiré sa tête, une gifle est partie. Il a pris un air renfrogné.
— Mais j’avais besoin de respirer, maitresse.
— Ce n’est pas mon problème ! Mon plaisir avant ton confort. Si tu gobais sans te faire prier tout irait mieux. Tu en connais décidément bien peu sur le plaisir masculin. Je n’ose même pas imaginer la catastrophe que ça doit être avec le nôtre.
Il a marmonné.
— Le plaisir masculin n’a aucune importance, seul le féminin compte…
— Arrête un peu, tu as davantage d’expérience dans le plaisir masculin que dans le notre. Tu ne vas pas me faire croire que tu n’as pas volé plus de plaisir en solitaire que tu nous en as donné !
Je lui ai collé une gifle.
— Celle-là tu ne l’as pas volée en tout cas ! Recommence !
De peur de se prendre une autre claque il a gobé la verge, ouvrant la bouche à s’en décrocher la mâchoire en tentant d’appliquer les conseils que je lui avais donnés.
— Plus ample les aller-retours ! Ça doit venir du torse. Et cambre-toi bordel ! Tu dois être attirant, ça fait partie du plaisir. Enfonce plus profond. Encore.
Je prenais vraiment mon pied à le critiquer.
— Essaye de ne faire qu’un avec elle, visualise la te prendre la bouche. Passe au niveau émotionnel, ça doit être une seconde nature. Tu penses trop, tu n’es pas dans le moment ! C’est du sexe, tu n’es pas en train de récurer le plancher, ça doit se ressentir.
Je lui ai mis une tape sur la joue.
— Retire-toi.
Je me suis levée, il est devenu anxieux. Je suis revenue avec du matériel dont un rouleau de papier cellophane. Je lui ai fait joindre ses bras dans le dos puis je les ai momifiés, des poignets jusqu’aux épaules, il ne pouvait plus les plier, tout juste les lever de quelques centimètres. Une position très oppressante si vous n’avez pas l’habitude. J’ai fait subir le même sort à ses mollets, même si l’effet était moins marqué puisque je n’avais pas inclus ses genoux.
Pour intensifier sa perte de repères je lui ai mis un bandeau sur les yeux afin qu’il puisse se concentrer sur ses autres sens, notamment sur les sensations dans sa bouche.
Je ne plaisantais pas en disant qu’il devait parcourir les moindres aspérités de la queue qu’il suçait, sa langue devait être à l’affut des moindres frémissements transmis par mon corps à la verge, parce que même si elle n’était pas vivante il y avait un être humain à l’autre bout. Il devait en tenir compte pour ajuster son rythme.
J’aurais pu pousser encore plus loin dans l’isolation sensorielle en lui mettant un casque anti-bruit mais je voulais qu’il puisse entendre mes provocations.
Je me suis assise à nouveau.
— Ça devrait t’aider à te relâcher.
Il a penché la tête à la recherche de ma verge. Je l’ai arrêté.
— Pas si vite mon grand, j’ai encore quelque chose à te faire. Penche la tête en arrière. Ne bouge pas.
Etant aveuglé il ne voyait pas ce que je préparais. Prise de pitié devant son air inquiet je l’ai rassuré en lui expliquant ce que j’allais lui faire.
— Ne t’inquiète pas je vais juste te mettre du rouge à lèvre. Tu seras plus joli comme ça.
J’ai appliqué un rouge intense.
— Presse tes lèvres l’une contre l’autre pour étaler.
J’ai fait quelques ajustements.
— Voilà. Une belle bouche à pipe.
Je dois dire que ça faisait bizarre sur lui, du rouge à lèvre sans autre forme de maquillage donnait une impression de travail à moitié fait. À moins que ce soit le manque d’habitude de voir des hommes parés de la sorte.
Un frisson lui a parcouru le corps lorsque j’ai tapoté ses fesses avec le bout de ma cravache, et oui je l’avais reprise en main. Comme une chef d’orchestre j’allais le diriger à la baguette.
J’ai amené la verge à sa bouche puis j’ai passé un bras derrière sa tête, la main finissant sur son omoplate. Je ne le contraignais pas physiquement, pas encore. Il pouvait se retirer quand il voulait mais ça signifiait se prendre un coup de cravache si je n’appréciais pas. D’une situation où il suçait mon strap-on nous étions passés à une version bien plus autoritaire.
Sensible à la menace de la cravache et pour éviter de se faire rappeler à l’ordre il s’est empalé sans attendre sur mon gode-ceinture.
S’il continuait à bien répondre aux humiliations j’allais pouvoir aller jusqu’à lui violer la bouche en faisant fi de son confort, qu’il puisse sentir la puissance de sa dominatrice.
Ses lèvres étant désormais grimées d’un rouge intense elles ressortaient mieux et j’avais bien plus envie de les pénétrer. C’était vraiment intriguant comme effet. Je me suis dit « c’est donc ça que voit les hommes en prenant une femme ? Des lèvres rougies et gonflées, n’attenant qu’à être pénétrées ? ». Je devais reconnaitre que c’était attirant, mon regard était comme hypnotisé, je m’en mordais les lèvres par mimétisme. J’avais plus que jamais envie de le prendre, bien profond jusqu’à l’entrée de sa gorge. Sans aller jusqu’à lui imposer un deep throat bien entendu, il était trop jeune et pas encore formé, vous n’improvisez pas ces pratiques. Pourtant il fallait qu’il sente la puissance de ce membre viril lui emplir la bouche, qu’après l’immobilisation des bras et l’aveuglement s’ajoute l’impossibilité de parler. Le Chiot ne devait plus être plus qu’un jouet sexuel passif.
Il a commencé à manifester sa gêne, en réponse il s’est pris un coup de cravache sur les fesses.
— Je ne veux entendre que des gémissements de plaisir ! Pousse en un et je te laisse respirer. Grogne encore et …
Je lui ai remis un coup de cravache.
Je ne me lasserais jamais d’imposer à mes soumis de simuler la jouissance alors que je les mets dans des positions plus inconfortables les unes que les autres.
D’ailleurs ce n’est pas que du sadisme mais c’est également un bon moyen de les aider à vaincre leurs inhibitions. À force de simuler le plaisir ils finissent par se convaincre eux-mêmes.
Il a émis un nouveau gémissement, j’ai ricané.
— C’est peut-être un grognement de plaisir correcte pour une loutre mais toi tu es un chiot. Il va falloir faire mieux que ça. Je suis sûre que tu peux.
Le moment était important, il devait choisir entre la rébellion ou le don de soi. Jusque-là il avait obéi sans y croire, par contrainte, ce que j’attendais de lui c’était qu’il accepte d’être un objet de plaisir, qu’il y trouve une forme de douceur et d’apaisement. Ce qui n’est pas intuitif. Il fallait vraiment qu’il apprenne à tolérer un corps étranger, et ne rigolez pas, accepter que l’on vienne à l’intérieur de votre corps n’a rien d’évident. Cependant cet apprentissage, même difficile, était un passage obligé s’il voulait apprécier la sodomie dès la première fois. Au-delà de mon discours je ne voulais pas qu’il se sente violé lorsque je le prendrais par derrière, je voulais vraiment qu’il apprécie.
J’aurais bien sûr préféré qu’il coopère dès le départ mais le début de la fellation m’avait prouvé qu’il avait besoin d’être poussé. Certains hommes ont un fantasme de viol. Après je peux comprendre qu’il veuille sentir la puissance de sa dominatrice avant de se mettre en position soumise.
Il a émis un nouveau gémissement, plus langoureux cette fois. J’ai décidé qu’il était suffisant pour que je le laisse reprendre son souffle. Lorsque le strap-on est sorti de sa bouche il a semblé soulagé, ses épaules se sont décontractées et il a poussé un soupir.
— C’est exactement ça ! Il faut que tu prennes autant de plaisir à respirer qu’à sucer. Tu dois faire croire à cette queue qu’elle est aussi vitale pour toi que l’air que tu respires ! Comment veux-tu que je prenne du plaisir si j’ai l’impression que tu te forces ? Il faut que tu montres que tu es volontaire !
J’ai pensé « dit-elle à un soumis aveuglé et entravé ».
J’ai pris sa nuque d’une main, je lui faisais clairement comprendre que cette fois j’allais violer sa bouche. J’ai attendu quelques secondes pour voir s’il s’y opposait, ce qu’il n’a pas fait.
Plutôt contradictoire cette phrase, par définition un viol ne peut pas être consenti. Mais vous avez compris l’idée, j’allais le prendre avec fermeté plutôt que de le laisser mener la danse.
— Voilà c’est bien. Ton but dans la vie est de laisser les autres prendre du plaisir avec ton corps. Tu n’as pas besoin de penser, tu es juste un orifice. Lâche prise ! Cette queue est vitale pour toi. Lui donner du plaisir est ton but dans la vie. Accroche-toi à elle comme si tu allais te noyer. Tu vas mourir si tu ne la gobes pas. Suce plus fort. Vas-y !
Je lui ai mis un coup de cravache sur les fesses, il a compris que je voulais qu’il gémisse de plaisir. Il simulait bien évidemment mais il faisait l’effort ce qui était appréciable, encore un peu et il allait vraiment prendre son pied.
Les mains bloquées dans le dos, les yeux bandés, des douleurs sur les fesses à cause des coups de cravache et la bouche prise, quelle combinaison ! S’il lâchait prise il allait ressentir un plaisir hors du commun.
— Voilà c’est bien, tu vois ce n’est pas si difficile.
Pris dans l’action et les mouvements de tête de plus en plus amples la verge lui est ressortie de la bouche et est retombée lourdement. Pour le punir je lui ai mis une gifle. Il s’est mis à rechercher le strap-on en aveugle avec maladresse. Une nouvelle gifle est partie.
— Plus vite !
Il l’a trouvé et l’a gobé à nouveau.
— Garde le rythme.
J’ai retiré mon bras de derrière sa tête et la cravache de ses fesses. J’ai mis mes mains derrière moi, les yeux fermés je me suis penchée en arrière pour profiter du moment. En suçant violemment le strap-on il tapait contre mon mont de Vénus et provoquait des frottements entre mes cuisses, c’était plutôt bon vous vous en doutez. Des préliminaires avant le plat de résistance en quelque sorte. Que ce membre soit en plastique n’était à peine qu’une gêne dans mon ressenti sexuel.
Etant perdue dans mes pensées je n’ai pas fait attention au temps que ça a duré. Lorsque j’ai repris le fil je lui ai repoussé la tête.
— Ce n’était pas si désagréable que ça en fin de compte ? Fallait mieux que ça passe par là que par derrière, pas vrai ?
D’une voix faible il a répondu :
— Merci maitresse.
— Tu as tenu ta part du marché je vais tenir la mienne. Je vais prendre le petit strap-on. Tu verras qu’un centimètre de moins ça facilite bien les choses. C’est la différence entre les larmes de joie et celles de douleur.

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Week-end avec 3 soumis juin 2014 #25 : préparation d’un caprice

Hello 🙂

Retour à la normale, enfin j’espère. J’ai été plutôt perturbée par tout ce qui c’est passé ces derniers jours, même si je suis du XIVe arr. — de l’autre côté de la Seine par rapport aux événements — c’était encore trop près, suffisamment pour sentir le malaise. Lorsque l’on ne se sent pas en sécurité la vigilance monte d’un cran ce qui est éreintant. Pas facile de vivre en ayant conscience que cette journée pourrait être la dernière. Bien sûr c’est toujours le cas sauf que la plupart du temps nous essayons de l’oublier. Vous en venez à hésiter d’aller faire les courses à l’épicerie du coin, à prendre le métro pour aller travailler.
Sans parler de la remise en question du système judiciaire en interne. Des personnes déjà condamnées qui montent d’un cran dans l’horreur c’est classique, tous les signaux d’alerte étaient là et … rien. C’est à vous décourager d’aller bosser le matin. Aujourd’hui on apprend que l’ancien prédicateur les ayant initié est étudiant infirmier dans l’hôpital où la plupart des victimes ont été traitées. Je n’ai rien contre la réinsertion des détenus mais quelques années après une condamnation pour apologie du terrorisme (2008 c’était hier) on ne devrait pas pouvoir travailler dans un hôpital public ! Pourquoi pas dans une école tant que vous y êtes. Je sais que la loi l’interdit déjà mais visiblement ce n’est pas suivi.
Bref ce n’est pas le sujet du blog.

Cela faisait longtemps que je n’avais pas posté, je sais que je vous ai manqué 🙂 Cependant ne croyez pas que j’ai arrêté d’écrire sur toute la période de Noël, ne pas publier ne veut pas dire ne pas écrire. La séquence du récit sur le week-end que je vais aborder (je n’ai pas encore choisi de nom, peut-être « le caprice » ou « l’inquisition ») est très complexe et je ne voudrais pas la rater. J’ai donc j’ai fait le choix de la rédiger en un seul bloc. Selon mes standards elle couvre déjà à peu près 6 posts. Et oui je n’ai pas perdu mon temps !
Comme vous vous impatientez et que je suis de bonne humeur (parce que dans le cas contraire ça aurait été « cage de chasteté » sur le blog tant que je n’ai pas totalement fini !) je vais publier l’introduction dès aujourd’hui comme annoncé via Twitter.
Qui dit introduction dit beaucoup de mise en place de contexte, j’en entends déjà certain râler … C’est un choix volontaire d’insister sur certaines notions avant de rentrer dans le vif du sujet. L’état d’esprit d’une dominante faisant un caprice est compliqué à comprendre mais il est essentiel pour le récit. Vu la fermeté dont je vais faire preuve vous pourriez me prendre pour une malade si je n’expliquais pas les raisons qui me faisaient agir de la sorte. Certains ont parfois du mal avec la notion de plaisir décalé, dans le sens où je me fais plaisir puis j’accorde une récompense aux soumis qui ont joué le jeu.

Pour vous rappeler les faits : Chétif venait de fauter pendant sa punition au fouet et je l’avais laissé en plan pour méditer sur son infâme manque de maitrise. Une situation assez cruelle pour lui mais c’est un peu ma marque de fabrique. Je suis dominatrice ce qui implique que je dois me montrer sévère pour gagner le respect de mes soumis. Ils ne comprendraient pas que je laisse passer ce genre d’événement.
Ça c’est l’explication théorique, dans la pratique c’était surtout un moyen pour me donner du temps pour réfléchir à ce que j’allais lui faire. Pendant la punition au fouet je m’étais laissée aller et je n’étais pas encore totalement revenue à un état d’esprit clair. Sa réaction m’avait prise par surprise. Je temporisais pour me laisser le temps de réfléchir. Le « je te laisse méditer sur tes torts » est un classique lorsque l’on a besoin d’un moment pour se remettre les idées en place. N’oublions pas que nous aussi nous prenons du plaisir pendant les jeux.
La situation était complexe ne vous y trompez pas. Mon personnage de dominatrice se devait d’être outré, un soumis n’a en aucune façon le droit de prendre du plaisir pendant une punition. Bien sûr je ne suis pas stupide, je sais qu’un masochiste va en prendre mais il faut bien différencier les deux niveaux : le personnage du soumis ne doit pas apprécier le fouet, le masochiste derrière si. Toute la difficulté pour le soumis étant de rester dans son rôle.
D’ailleurs je réagissais sur deux niveaux, mon vrai moi était bien moins fâché que la dominatrice, j’avais apprécié le punir, le plaisir avait été partagé, mais surtout parce qu’il venait de me fournir sur un plateau d’argent une excuse pour nous amuser encore davantage ensemble. Aussi compréhensible et physiologique qu’ait été sa réaction elle se devait d’être sanctionnée, mon personnage de dominatrice ne pouvait pas la laisser passer.
D’ailleurs j’aimerais revenir sur un point, les soumis ont parfois un doute sur notre véritable caractère. Sommes-nous réellement aussi cruelles que nous le prétendons ?
Désolé de vous l’apprendre mais nous forçons le trait lorsque nous sommes en session. Je ne dis pas que nous ne sommes jamais naturelles et spontanées avec un soumis mais il faut bien comprendre que nous exagérons nos demandes. Une session BDSM aussi longue soit-elle doit-être un condensé très intense, par opposition à une vie permanente avec un homme qui est forcément plus calme. Si je veux rendre les soumis fébriles en session je dois être impitoyable.
Mon vrai caractère n’est pas de tout exiger en claquant des doigts. Bien sûr par nature je suis castratrice donc il y a toujours un fond de provocation dans mon attitude mais jamais au niveau de ce que j’impose à mes soumis. Quelque part j’aimerais pouvoir être dominante tout le temps, de la même façon que je pourrais dire que j’aimerais passer tout mon temps en vacances … En étant honnête je pense que ça finirait par m’ennuyer, le côté exceptionnel donne du gout à la chose.
Dans le même ordre d’idée j’attends d’un soumis qu’il joue aussi un rôle, qu’il force à son tour le trait. Il doit prendre ses fantasmes et se créer un personnage pour le jouer de la manière la plus convaincante possible. Surtout il ne doit pas hésiter à faire dans la surenchère pour me permettre de justifier des moments mémorables. Combien de fois j’ai rabâché à un soumis qu’il devait se lâcher, qu’il devait se comporter comme si j’étais une déesse incarnée même s’il ne le pensait.
Lorsque je sodomise des hommes ils restent souvent silencieux par fierté donc je les oblige à pousser des cris de plaisir et à me remercier pour les décoincer. J’essaye de les faire passer dans un autre état d’esprit. Ce n’est pas naturel pour eux mais l’humiliation procurée décuple le plaisir tant pour moi que pour eux.
Parfois il est difficile de garder ma concentration face à l’intensité de certains jeux et pour le coup j’avais fait très fort. Pendant la punition de Chétif j’avais été littéralement submergée par les émotions, quoi de plus normal que de profiter de ce qui m’était offert après tout, ce n’est pas tous les jours que je sors le fouet long. Ce n’était que maintenant que je rentrais vers la maison que je prenais pleinement conscience de ce qui s’était passé. Il parait que dans ces situations j’ai une expression particulière, je rougi et j’ai une sorte de sourire retenu avec de la malice dans les yeux, comme une petite fille qui a fait une bêtise. Je venais non seulement de prendre mon pied à fouetter un homme mais je venais de le castrer de la pire des façons. Je frémissais encore en me rappelant les quelques mots que je venais de prononcer.
Il y a un plaisir particulièrement sadique à faire souffrir un soumis en lui mettant une récompense sous le nez puis à l’en priver au dernier moment. C’était comme se tenir sur la ligne d’arrivée d’un marathon, de voir arriver un soumis hors d’haleine et de lui dire « tu retournes au départ ». Je fais souvent ça à mon homme avec les corvées domestiques, il se donne plus ou moins à fond puis vient devant moi, inquiet, me présenter le résultat. Il sait qu’il me suffira de quelques mots pour l’obliger à tout recommencer, pouvoir dont j’abuse je le reconnais volontiers. La domination serait si triste sans abus de pouvoir.
Il suffit qu’il vienne au mauvais moment, qu’il m’interrompe alors que j’ai une pointe de mauvaise humeur et le couperet tombe sec « c’est mal repassé, tu recommences ». Je ne sais pas pour les autres mais pour moi être injuste relève du plaisir sexuel.
Il faut me comprendre, voir un homme laver les carreaux pour la dixième fois d’affilé, les yeux baissés parce qu’il n’ose pas me contredire lorsque je dis qu’il reste des taches m’enflamme. Je ne parle même pas de ma réaction s’il conteste ma décision ! Dans ce cas je me lance dans un massacre en règle de son postérieur avant d’utiliser un strapon pour achever mon euphorie. Je ne sais pas si j’arrive à vous transmettre l’aspect érotique de la chose, pour moi c’est une évidence. Punir un innocent jusqu’à ce qu’il avoue être coupable c’est le pied !
Si je continue à dire des choses pareilles je sens que demain je vais avoir des types habillés en blanc qui vont venir me chercher.
Chétif avait plutôt bien supporté tous mes sévices jusque-là, quelques secondes de plus à se retenir et il aurait eu sa récompense, en tout cas c’est ce qu’il pensait. Imaginez l’enjeu, il avait subi le fouet pour avoir l’honneur d’avoir son sexe non seulement libéré de sa cage mais également écrasé sous mes semelles jusqu’à l’orgasme. À chaque coup il avait dû penser à sa récompense pour supporter la morsure du fouet, si j’avais été à sa place je me serais concentrée sur chaque détail plaisant pour me donner du courage. Vous voyez la scène qu’il fantasmait ? Lui à genoux, une trainée blanche dans la poussière et son sexe encore rougi par la pression de mes talons. Tentant ? Alors imaginez la douleur dans ses yeux lorsqu’il a vu s’évanouir cet espoir. Tout ça à cause de quelques mots que j’avais prononcés avec le sourire et pour lesquels il m’a remercié. C’était orgasmique. Pour moi bien sûr, lui devrait attendre la prochaine récompense pour vraiment prendre la mesure de la valeur de ce qu’il recevait. La rétention du plaisir ne fait qu’augmenter le plaisir suivant, en quelque sorte je ne suis pas si méchante que ça lorsque j’impose des privations.
J’adore faire pleurer mes soumis, ce qui n’est pas évident la plupart étant trop timides pour se laisser aller, c’est une question de travail pour percer leur carapace. La difficulté ne me fait pas peur vous me connaissez. En tout cas pour Chétif je venais de l’anéantir. Le pire dans tout ça c’est que derrière il allait être quand même être puni pour son comportement. Comme si ce qu’il venait de subir n’était pas assez. Je suis vraiment mauvaise.
Il me voyait m’éloigner, j’avais pris soin d’avoir une démarche très féminine pour terminer de le torturer. Etant de dos je ne pouvais pas être témoin directe de la scène, j’imaginais la culpabilité déchirer son corps, il était castré au plus profond de son être et ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même. L’idée était délicieuse.
Malgré les nombreuses marques sur son corps qui le démangeait je savais qu’il ne les frotterait pas et qu’il resterait suspendu par les poignets. Je ne l’avais pas verrouillé en position donc il aurait très bien pu bouger s’il l’avait voulu mais je lui faisais confiance pour ne pas le faire. Je comptais sur sa culpabilité pour le faire s’auto-punir. Parfois j’aimerais être une petite souris et observer mes soumis lorsqu’ils s’astreignent à une certaine discipline hors de ma présence par respect pour mon autorité.
Pour inciter mon homme à respecter les règles même lorsque je ne suis pas là je lui ai dit que j’avais caché des caméras dans l’appartement pour le surveiller. En vrai j’ai eu la flemme de mettre tout ça en place. Je vais peut-être lui dire la vérité, le foyer doit être un territoire de confiance il n’est peut-être pas sain que je mette une surveillance en scène. Je vais peut-être lui relâcher la bride pour voir s’il sait se tenir sans menace. Mon côté domina n’arrête cependant pas de me répéter que lorsqu’on laisse de la place à un soumis il en abuse toujours. Je verrais bien qui a raison au final. Au pire cela me fournira une raison pour le piétiner sans répit en représailles pendant quelques semaines.
C’était comme pour le Chiot, je ne l’avais pas encore mis en cage pour qu’il apprenne à se retenir de lui-même, qu’il apprenne à garder ses vilaines mains loin des zones à plaisir. L’idée de se caresser devait l’obséder et en même temps il devait se forcer à rester chaste rien qu’à la peur de se faire prendre en flagrant délit.
Tout ce pouvoir entre mes mains c’était grisant, j’étais comme sur un petit nuage. Faire les choses en grand de temps en temps recharge mes batteries.
Pour être parfaitement honnête il y avait quand même une petite voix en arrière plan que je n’arrivais pas à faire taire. Pourtant j’essayais de la couvrir en pensant « c’est moi qui ai pris la décision de le punir », je répétais sans cesse que j’avais le pouvoir mais elle me répondait « oui mais c’est lui qui a été à l’initiative. Tu n’as fait que réagir. Tu n’es qu’un instrument de punition pour lui ». Je déteste cette petite voix, si je pouvais lui tordre le cou je pense que j’en ressentirais un plaisir intense alors même que les jeux de suffocations ne sont pas mon truc. Le plus douloureux était encore que j’étais consciente qu’il y avait une part de vérité.
Dans des moments pareils il n’y a qu’une seule solution pour me faire retrouver le sourire : un bon gros caprice.
Les soumis comprennent parfois mal que nous – je ne vais pas généraliser je vais plutôt dire « je » – j’ai parfois besoin d’avoir des envies extravagantes, de faire quelque chose de totalement inattendu. Lorsque je commence à me comporter en peste le soumis devrait pourtant comprendre que j’ai besoin de regonfler mon égo, j’ai besoin de me prouver que j’ai un total contrôle sur la situation. Pour mon propre plaisir il est impératif que je sois dans une sorte de délire de toute puissance et les soumis doivent m’aider à y croire. Leur réponse à mes caprices est un élément important de leur notation, j’attends d’eux qu’ils cèdent sur toute la ligne et avec le sourire. Ils doivent laisser couler la situation et attendre que ça me passe, ce qui est souvent très rapide sauf si bien sûr ils essayent de me faire comprendre que j’abuse.
Lorsque je demande à mon homme de ranger pour la troisième fois la bibliothèque en classant les livres par couleur de la tranche dans l’ordre du spectre de l’arc-en-ciel et à l’intérieur de chaque couleur par ordre alphabétique en mettant les femmes en premier (j’ai de l’imagination ^^) alors même que je l’ai déjà obligé à le faire par année de publication juste avant et encore avant par nombre de page, je suis clairement en train de jouer avec ses nerfs. Je sais bien que ça ne l’amuse pas et ce n’est pas innocent. S’il lui venait l’idée idiote de souffler devant la tâche à accomplir il signerait son arrêt de mort puisque pour faire simple il interromprait mon délire. Ce que j’attends de lui c’est qu’il sourit en me disant « tout ce que tu veux Emilie ». Je finirais par me calmer toute seule pourquoi chercher le conflit ? Les soumis sont tellement impatients de base. Ce n’est pas comme si ce que je lui demandais était dangereux pour sa santé, ce n’est qu’un effort pour me faire plaisir.
Lorsque je convoque un soumis en ne lui donnant l’information que peu de temps à l’avance ce n’est pas tant pour le faire chier que pour tester ponctuellement sa capacité à fournir un effort plus important. Je ne suis pas idiote je sais que je ne peux pas abuser en permanence mais par moment je dois le faire pour rester dans l’illusion que c’est le cas.
J’ai conscience que c’est dur comme traitement et que ça demande aux soumis un effort supplémentaire mais mon plaisir est à ce prix il vous faut l’accepter. Si vous n’êtes pas content allez voir ailleurs je ne changerais pas ce que je suis, il y a sûrement tout un tas de dominas qui ne vous demanderont pas cet effort-là, juste de sortir votre CB à la place.
Certains soumis ne comprennent pas ce mécanisme, pourtant le plaisir entre nous n’a pas à être symétrique à tout moment. Laisser l’un d’entre-eux lécher mes chaussures ne me dérange pas mais ce n’est pas ça qui va me déclencher un orgasme. Si je m’en tenais strictement à ce qui me plait, comme certains soumis, aucun d’entre-eux n’aurait jamais mis sa langue sous mes semelles ! Pourtant je les laisse parfois le faire, c’est un cadeau que je leur fais. Là c’est pareil, un caprice est un cadeau que j’exige d’eux et vous vous doutez bien que ce n’est pas facultatif.
D’ailleurs je vous dis que j’étais contrariée car tout ne se passait pas comme prévu mais je ne vous ai pas expliqué quel était mon plan original. À ce moment de la journée je voulais distribuer les premières récompenses, parce que oui je prends aussi plaisir à récompenser il ne faut pas croire que je suis focalisée sur le sadisme. Dans ma gestion du rythme du week-end ce moment devait être une soupape pour préparer la grosse séquence de la soirée. Je voulais leur donner un avant-gout des récompenses qu’ils auraient s’ils faisaient des efforts adéquats. Je vous rappelle qu’une des thématiques du week-end était de faire une soirée « donjon », un truc un peu cliché façon inquisition. J’avais annoncé des jeux dignes de leurs pires cauchemars, le genre de truc que l’on raconte aux soumis pour faire peur, le grand méchant loup version BDSM.
Je me retrouvais donc dans une sorte d’impasse, Chouchou et Chétif avait démérité donc ils s’étaient exclus de toute récompense. Le Chiot, de son côté, n’ayant pas été poussé dans ses retranchements à cause de son inexpérience ne méritait pas encore le moindre nonosse. C’était problématique.
Je tiens généralement au respect mes plans. J’entends parfois des dominants dire fièrement qu’ils font tout à l’instinct, sans rien préparer à l’avance, comme s’ils avaient un don pour le BDSM et qu’ils pouvaient venir les mains dans les poches. Je ne voudrais pas montrer du dédain, c’est leur vie et leurs soumis ils font ce qu’ils veulent, mais je les plains. Il y a tellement plaisir à anticiper les supplices, à les penser avant de les réaliser, je m’amuse comme une folle à imaginer mes scénarios à l’avance, tout comme je m’amuse à les raconter pour les revivre. La séance en elle-même n’est qu’une petite partie de ma satisfaction.
Il ne faut pas croire que parce que j’adore les punitions violentes je ne suis pas aussi « cérébrale ». Le sadisme ce n’est pas que frapper, il y a une composante intellectuelle, une recherche pour affiner les petits détails qui feront la différence. Je considère qu’éprouver un soumis est un art et l’art prend du temps.
En ce moment je le fais moins mais il n’y a pas si longtemps j’essayais de vivre au plus près mon scénario en demandant à une amie domina de me le faire subir en version soft. En étant soumise je pouvais savoir exactement ce que ressentiraient mes soumis une fois en place et cela me faisait rêver.
Je passe parfois des soirées à faire défiler les sites internets et autres blogs BDSM pour piquer des idées à droite et à gauche. Si j’invente certaines choses je ne suis pas égocentrique au point de passer à côté d’un nouveau gadget qui pourrait m’aider. Parfois à force de fouiner vous tombez sur des idées géniales qu’il serait criminel de ne pas reproduire. Surtout qu’étant curieuse de nature j’adore mettre mon nez partout.
Evidement tout ça est de l’ordre du fantasme, je pourrais le faire à froid, tout imaginer en dehors de tout contexte réel mais savoir que je vais bientôt rencontrer un soumis rend ce fantasme bien plus crédible. Même si au final je reste plus soft ou que je ne fais pas tout, imaginer que je pourrais le lui faire me suffit à m’amuser. C’est pour ça que j’accorde autant d’attention à mes scénarios.
Après il ne faut pas tomber dans l’excès inverse et suivre son plan sans réfléchir, surtout si vous êtes une mauvaise actrice ce qui n’est pas rare. Il n’y a pas de formule magique ou de schéma pour une séance réussie, il faut faire confiance en son instinct.
Enfin bref, mes soumis avaient contrarié mes plans et j’avais la désagréable impression qu’ils me forçaient la main, en tout cas les récompenses prévues par mon plan initial n’était plus à l’ordre du jour. Je bougonnais comme une enfant qui en veut à la terre entière :
« Ils ne voulaient pas de la carotte ? Grand bien leur fasse ils allaient avoir le bâton. Je n’allais en faire qu’à ma tête moi aussi, ça leur ferait les pieds. J’allais leur prouver à ces animaux qui était la chef de la meute. J’allais leur montrer qui était la plus capricieuse ici. J’allais avoir la paix après ça ! ».
Comme je le disais plus haut lorsque j’imagine les sévices j’ai tendance à en rajouter, c’est un moment d’excès dans ma petite tête pour m’exciter.
Ne croyez pas que la situation était exceptionnelle, avoir des soumis qui accumulent les bêtises est très classique, après tout ils sont soumis et veulent mériter les coups. C’est comme des enfants, ils cherchent vos limites et c’est à moi de réagir et de prouver que j’ai la situation bien en main. Il y a toujours des moments où un soumis a envie de vous dire « non » pour vous tester. De la même manière que moi j’ai besoin de faire des caprices pour sentir le pouvoir entre mes mains ils veulent être puni pour rendre réaliste leur obligation de me servir. C’est un jeu où tout le monde est gagnant, un caprice de temps en temps est le prix à payer pour avoir des soumis disciplinés. De toute façon je m’ennuierais avec des soumis trop sages.
J’allais donc faire un gros caprice. Vous me connaissez lorsque je fais quelque chose je le fais pour de vrai, mes victimes du jour allaient en faire l’amère expérience. J’allais les maltraiter, les battre, les piétiner, les ridiculiser sans rien leur donner en retour. Gare à celui qui me contesterait.
Parfois il m’arrive d’être très « passionnée » dans mon attitude et c’est donc un petit brin de femme très remonté qui est entré dans la maison.
Ne confondez cependant pas « caprice » et « hystérie », je n’allais pas perdre le contrôle de moi-même bien au contraire j’allais être pleinement attentive. J’allais être un véritable aigle prêt à fondre sur sa proie au moindre signe de contestation.
J’ai passé la porte d’entrée, le Chiot et Chouchou suçaient toujours un gode. Depuis le temps ils devaient avoir sacrément mal à la mâchoire et pourtant ils continuaient frénétiquement. Un bel exemple de docilité si vous voulez mon avis, à moins qu’ils ne m’aient entendu arriver et qu’ils se soient remis au bon rythme par crainte que je le prenne mal. En tout cas ils étaient très concentrés sur leur tâche. C’est comme ça que ça marche avec moi, si vous n’aimez pas un truc autant bien le faire du premier coup sinon je vous le ferai recommencer encore et encore. Comme je dis souvent « Ce n’est pas comme si on manquait de temps. Au pire on supprimera la partie réservée à ce que tu aimes ».
Je leur ai jeté un coup d’oeil, il était si tentant de leur sauter dessus dès à présent mais j’avais plus urgent à faire. Vous vous doutez bien que qui dit changement d’humeur dit changement de tenue, c’était vital. La formulation est légèrement ironique je le reconnais mais il y a une part de vérité. Je devenais sévère, je n’étais plus la jeune fille détendue en robe colorée, ça n’allait plus, il me fallait des couleurs sombres avec par exemple une jupe à la coupe droite. À moins que je ne reprenne le contraste blanc/noir du début. Il va vous paraitre cliché que je change 30 fois de tenue pendant la session mais il y a un plaisir à se changer et à alterner les rôles. C’est aussi matérialiste qu’épuisant mais j’adore. Surtout que changer de tenue facilite l’adaptation du soumis à chaque modification de partition. De cette façon je ne leur envoie pas des signaux contradictoires. N’oubliez pas qu’ils sont facilement perturbés ces animaux-là, ça doit être dû à leurs faibles capacités intellectuelles. Ce n’est pourtant pas faute d’empêcher leur cerveau de manquer d’irrigation en compressant leur autre petit organe grâce à une cage bien ajustée.
J’ai attrapé le Chiot par une oreille.
— Alors la suceuse débutante, ça progresse ?
— Oui maitresse, merci de m’éduquer correctement.
— Tu vois il suffisait d’une motivation adéquate pour faire des miracles.
— Vous savez comment vous y prendre avec les hommes, maitresse.
— C’est pour ça que je suis la chef incontestée. C’est ça ? Incontestée ?
J’ai tordu son oreille pour rajouter des gémissements à sa réponse.
— Oui maitresse vous êtes incontestée, il faudrait être fou pour vous contredire vous êtes la perfection incarnée, vous ne pouvez pas avoir tort comme tous les membres du sexe supérieur.
Je l’ai relâché il a répondu.
— Merci maitresse.
J’étais plutôt satisfaite, il prenait les bons réflexes en ma présence. Je ne le dirais jamais assez ce sont les petites attentions qui font la différence entre un soumis acceptable est un bon. Un soumis qui pense à me remercier systématiquement me fait très plaisir, c’est une marque de respect qui compte beaucoup pour moi. Je suis très à cheval sur l’étiquette.
— Je dois m’occuper d’un truc avant mais ne t’inquiète pas, je n’ai pas oublié que tu dois me faire la démonstration de ce que tu as appris. Et je n’ai pas davantage oublié ma promesse de te sodomiser ensuite.
Il semblait gêné, j’ai gloussé.
— C’est perdre ta virginité anale qui t’inquiète ?
Il a souri.
— Non. Et puis je ne suis plus vierge. J’ai déjà eu le plug avec la queue en fourrure.
J’ai ricané en réaction.
— Ce n’était qu’un rosebud ce n’était rien, un simple jouet en comparaison d’un vrai strapon. Un bon gros gode pour te défoncer le cul. Tu l’imagines progresser en toi ? Puissant, prenant possession de ton corps comme un conquérant.
Il rougissait à vue d’oeil.
— C’est tentant maitresse, même si j’ai un peu peur.
— Ne t’inquiètes pas, si tu as peur ça n’en sera que meilleur. En tout cas pour moi.
J’avais un sourire malicieux de celle qui a trouvé une proie à tourmenter. J’ai enchainé.
— Tu imagines les sensations si tu es contracté à cause de la peur ? Le passage en force qui sera nécessaire à cause de ta résistance. Je vais prendre mon pied à te défoncer. Sans parler que si tu échoues à ta démonstration de suçage de gode tu auras droit au très très gros dans ton cul. Tu imagines les dégâts qu’il fera ?
Je venais de le mettre très mal à l’aise, les jeunes soumis sont souvent intimidé d’avoir une érection devant moi et c’est ce qu’il se passait malgré l’horreur de ce que je lui décrivais. Quelque part je dois y être aussi pour quelque chose. Si je ne les humiliais pas à chaque fois que leur soldat passe au garde à vous ils ne se sentiraient probablement pas aussi honteux.
J’ai remonté mon ongle le long de sa verge en le faisant gratter. Malgré le fait que la zone soit sensible cela n’a fait que renforcer son envie de plaisir.
— C’est vrai qu’il faut aussi que je mette cet oiseau en cage. Tu penses que je dois le faire avant ou après ta sodomie ?
Il était pendu à mes lèvres, comme si ce que je venais de lui dire l’avait hypnotisé. Il a bafouillé quelque chose d’incompréhensible. J’ai fait comme si j’avais compris.
— Tu as raison, ça sera mieux avant.
C’était la meilleure décision, retarder le plus possible ce qui était le plus impressionnant pour que la perspective l’obsède. Je ne suis pas la seule à aimer penser par avance aux supplices, pour les soumis ça marche pareil. Sans parler du fait que mécaniquement il allait grossir pendant la sodomie et ainsi il découvrirait le plaisir de se sentir compressé et castré par sa cage dans un moment si intime.
Il a répondu à bout de souffle.
— Je ferais tout ce que vous voulez maitresse.
— Tout ce que je veux ? Fais attention je pourrais te prendre au mot !
— Je …
Il n’a pas réussi à finir sa phrase, trop intimidé par la situation. Je lui ai souris pour qu’il comprenne que je m’amusais avec lui sans haine. Dans très peu de temps j’allais devenir très sévère avec Chouchou et Chétif et je voulais en quelque sorte lui rappeler que ce n’était qu’un jeu, une mise en scène pour affoler leurs sens et non pas une rancoeur profonde.
Chouchou avait été attentif à toute la scène, il avait envie d’être le suivant. Je lui ai jeté un coup d’oeil hautain.
— Ne rêve pas. Toi tu n’as droit qu’à mon mépris le plus total.
Il a baissé la tête dans une sorte de révérence accroupie.
— Merci maitresse. C’est déjà trop pour un minable comme moi.
— Ne t’inquiète pas pour ta dette je vais équilibrer les comptes d’ici peu. Laisse-moi juste me changer avant.
— Comme il vous plaira maitresse.
J’ai soupiré d’exaspération, il allait sentir passer mon caprice je vous le garantis.