Le dressage sévère d’un soumis débutant #49 : je deviens méchante

Rappel des épisodes précédents : je venais de piétiner le premier soumis et j’avais l’intention de retourner jouer avec les pinces du second mais ma consoeur s’est mis en tête de prendre la suite au trampling ce qui m’a contrarié.

Note : lorsque je parle des soumis je les nomme en fonction de leur position lors du classement.

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Une fois de retour sur la terre ferme j’ai parcouru la pièce du regard à la recherche de ma prochaine cible. Quelques instants auparavant les différents soumis regardaient avec attention, et j’oserais dire probablement de l’envie, ce que je faisais subir à leur camarade. Désormais ils regardaient tous ailleurs dans une tentative pathétique de ne pas attirer mon attention, vous savez ce regard fuyant qu’ont les lâches pour éviter d’être choisi. Ne surtout pas sortir la tête du rang de peur d’être montré du doigt pour un peu d’originalité. J’ai l’air de critiquer mais je faisais tout pour les intimider, un être humain normal aurait tout fait pour les rassurer mais je ne suis pas normale. Cela doit être dû à un complexe d’infériorité, je suis petite, je suis une femme, j’ai peur de ne pas être prise au sérieux alors j’en rajoute. Il faut de la confiance en soi pour se permettre d’être douce avec les soumis sans perdre leur contrôle, ce sont des compétences qu’il me reste à acquérir.
— Bon je m’occupe de qui maintenant ? Qui a besoin de s’en prendre plein la gueule ?
Comme vous pouvez vous en douter pas un seul n’a osé bouger le petit doigt, ils ont tous tassé les épaules se préparant au pire, ce qui était une bonne définition de ce qui pouvait leur arriver sans vouloir me vanter. Cela m’a beaucoup amusée de les sentir anxieux, c’est une sensation de pouvoir très addictive. Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé comme le dit l’expression. D’ailleurs ça me fait penser que je n’ai pas lu Machiavel depuis longtemps, je sais ce que je vais faire ce soir. Je commencerais par sa nouvelle sur le démon vexé que tous les hommes arrivant en enfer y trouvent le repos après être enfin séparé de leur femme et qui va sur terre pour se marier pour comparer. Ce texte me fait toujours rire. Il a plusieurs noms dont « très-plaisante nouvelle du démon qui prit femme », vous le trouvez gratuitement sur le net n’hésitez pas à aller lire les classiques ils ne sont pas si démodés que ça. Si je commence à digresser dès la 10eme ligne nous sommes mal partis c’est moi qui vous le dis.
— Vous ne voulez pas vous porter volontaire ? Je dois en tirer quelles conclusions ? Certains ont des choses à confesser et ont peur que je m’en rende compte ?
J’ai fixé le deuxième soumis jusqu’à ce qu’il le remarque, j’aime voir la tension monter d’un cran. Je me suis moquée de son attitude en soufflant.
— Les hommes et le courage.
Mes paroles peuvent vous sembler légèrement agressives mais c’était équilibré par le fait que j’avais un grand sourire narquois, je m’amusais à les provoquer. Rien de mieux pour recharger les batteries que de s’affranchir des règles usuelles de politesse, tous ces moments où vous auriez envie de gifler le petit con et sa musique à fond dans les transports en commun, où les gamins qui hurlent et vous bousculent dans les rayons du supermarché. J’avais certes une frustration à évacuer à cause de la contrariété qu’avait apportée ma consoeur mais globalement j’étais d’humeur joueuse.
Une fois cette tension éliminée, et je n’allais pas me gêner pour le faire, j’allais pouvoir profiter pleinement de ma fin de soirée. La seule question qui restait en suspend était de savoir qui allait me servir pour passer mes nerfs ?
J’ai fait quelques pas nonchalants vers le second soumis avant de m’arrêter avec un sourire malicieux. Je lui ai lui envoyer un baiser dans le vent avant de bifurquer vers le 3eme.
J’avais un pas léger, j’étais moi-même, je me sentais vraiment bien à l’idée de tourmenter ce tas de chair ligoté au sol devant moi. J’avais envie d’être mauvaise, ces moments où je me laisse aller à être une peste insupportable. Ce ne sont pas les phases les plus amusantes pour les soumis, me supporter fait partie du deal ils doivent assumer.
— Oh non ne rêve pas je ne suis pas là pour te libérer. Tant que tu n’auras pas accepté que tu t’es mal conduit, parce que je le vois bien dans tes yeux tu penses que ton traitement est injuste, tant que tu n’auras pas accepté t’être mal conduit tu resteras immobilisé, prisonnier de ton propre corps.
Il était arrivé dernier au classement il assumait, si je ne le traitais pas comme un moins que rien je perdrais en autorité, je devais faire peur aux autres pour garder leur motivation intacte. Je lui ai relevé la tête du bout du pied.
— Tu ne croyais tout de même pas que tu allais t’en tirer aussi facilement.
Regardez-moi en train de tenter de justifier l’injustifiable. J’y allais un peu fort, la vérité c’est que j’étais frustrée et qu’il fallait que ça sorte. C’était tout sauf juste mais j’ai droit à mon quota de caprice après tout. Je vais appeler ça les aléas de la vie, plutôt rare en session mais c’est beaucoup plus fréquent pour la soumission conjugale. Lorsque je rentre et que je distribue des punitions à la volée sans raison particulière et qu’il vaut mieux se garder de la moindre réflexion sur la justice. Il est en effet plus sage pour un soumis de détecter ces moments et de ne pas riposter, de laisser couler, de ne surtout pas me répondre pour éviter de déclencher une tempête trop forte. Les soumis doivent savoir que je n’attends que ça, s’ils veulent savoir ce que c’est l’injustice je peux leur donner des exemples.
Dans ces moments là il vaut mieux éviter de se trouver dans une position de coupable, surtout dans une session en groupe, c’est toujours mieux que ce soit les autres qui subissent mon courroux. Je n’ai aucune honte à ne pas répartir équitablement les punitions et récompenses, un soumis peut avoir tout d’une catégorie et rien de l’autre, c’est la meilleure façon que j’ai trouvée pour les motiver. S’ils prenaient conscience que peu importe les efforts qu’ils déploient ils pouvaient avoir la même chose ils feraient le minimum. Je ne suis pas très socialiste je crois que tout le monde s’en été rendu compte 🙂
— Alors c’est agréable d’être réduit au statut d’objet ?
Il a secoué la tête ne pouvant me répondre d’une autre façon du fait de son bâillon.
— Je sais, tu m’en veux. Tu es bien bête, je suis la seule personne qui puisse te rendre ta liberté. Tu dois faire partie de ces imbéciles qui mordent la main qui les nourrit.
J’ai passé ma main dans son dos, au départ à plat mais j’ai fini en le griffant de plus en plus fort.
— Tu veux entrer dans un bras de fer avec moi ? Pour voir qui de nous deux vas céder le premier ?
Il a eu un mouvement de recul, je faisais les deux côtés de la discussion toute seule et je tournais son attitude dans le sens que je voulais. C’est terrifiant lorsque vous êtes dans la mentalité du jeu, être totalement à la merci de l’autre et que cette personne semble péter un plomb.
Alors bien sûr il pouvait se rassurer en se disant que tant qu’il était incapable de dire le safeword j’allais en rester aux menaces verbales, c’était totalement vrai d’ailleurs, les soumis préfèrent généralement oublier ce détail et s’amuser à se faire peur.
— Je le vois bien, je sais ce qui ce passe dans ta tête, tu te dis que tu vas faire ton temps et que tu reprendras ta vie après comme si de rien n’était.
J’ai croisé les bras.
— Je le sais. Tu crois qu’il te reste un espoir d’obtenir satisfaction sans respecter mes conditions, que c’est juste un mauvais moment à passer et que je finirais par me lasser.
J’ai brutalement haussé le ton et tapant du pied pour provoquer un bruit sec.
— Tu crois que je fais tolérer un esclave de second choix ? Tu crois que tu n’auras qu’à changer de domina si je ne te conviens pas ?
Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Pas de bol tu es coincé avec moi, si tu ne joues pas aux jeux qui me font envie je te fais une réputation telle que plus aucune domina ne voudra de toi
j’ai haussé les sourcils par provocation.
— Et oui tu m’appartiens, si tu me déçois tu pourras faire une croix sur ta vie de soumis. Oublis tous tes plans il n’y a que 2 options possibles à ce jeu, soit tu retournes à la vie civile soit tu deviens un esclave correct.
J’ai marqué un temps de pause pour laisser monter mon effet, ça s’appelle « faire monter les enchères », bien utilisé cela sert à monter la tension, à mettre du drame dans l’épreuve. J’avais l’intention de laisser s’exprimer mon mauvais côté et je suis une peste très douée quand je m’en donne la peine.
— Le seul problème c’est que je suis très mauvaise joueuse et que je ne vais te laisser qu’une seule de ces options. Je t’assure que je vais faire de toi un esclave correct. S’il faut te briser je te briserais. Tu resteras immobilisé jusqu’à ce que tu changes d’avis tu as ma parole. J’ai une tolérance très basse à l’échec.
Certains soumis sont têtus et il faut monter les mises pour les rendre docile. Mon intention était qu’intérieurement il me déteste, qu’il se dise qu’il allait m’obéir en façade sans le penser. Je voulais qu’il pense « si je n’avais pas mon bâillon je lui dirais ses quatre vérités ». Qu’il se conforte lui-même comme ayant encore son indépendance pour ensuite lui enlever son bâillon et qu’il n’ose pas dire un mot. Je voulais l’enfoncer pour lui démontrer qu’il n’avait pas de couille et pour ça je devais être insupportable et en même temps le tenir en respect sous la menace d’une douleur sévère.
— C’est pour ton bien et je sais que c’est ce que tu veux. Je vois au fond de tes yeux que tu as besoin d’être traité durement. Il va falloir qu’à un moment tu comprennes ce qui se déroule. Je ne suis pas en train de te punir mais de donner une leçon, et je suis très têtue, elle rentrera dans ta tête.
Je me suis arrêtée, soupirant comme s’il m’avait mal répondu. Je devais avoir l’air d’une psychotique à monologuer, c’était l’effet recherché.
— Visiblement ça ricoche sur toi. J’en ai connu des soumis cons mais toi tu es dans le top.
J’ai repris une attitude plus agressive.
— Tu veux me provoquer c’est ça ? Tu veux que ça explose ? Tu veux qu’on règle ça ici et maintenant ? Tu veux la confrontation ? Ok.
Je suis allée prendre une cravache.
— Si tu crois que ta situation ne peut pas se dégrader je vais vite te prouver le contraire. La situation d’un soumis peut toujours être pire fais moi confiance.
J’ai commencé à faire courir ma cravache sur son dos.
— Tu dois m’obéir, c’est vrai, mais le rôle d’un soumis n’est pas si simple. Tu dois te dépasser pour moi. Aller au-delà du stade de la souffrance pour surmonter toutes les épreuves que je pourrais te donner. On ne vit pas en soumis, on meurt à la tâche en soumis.
J’étais totalement dans un délire assumé, c’était la dernière pièce de ma mise en place. Il ne pouvait pas sérieusement être d’accord avec ce que j’étais en train de débiter. J’énonçais des règles totalement aberrantes et j’allais voir s’il allait oser me contredire. S’il disait un mot il se prenait une correction magistrale, s’il ne disait rien j’allais me moquer de son manque de courage. Dans les deux cas j’allais m’amuser. Quand je laisse une alternative à un soumis il n’a pas à essayer de chercher bien loin je serais gagnante dans les deux. À lui de voir ce qu’il préfèrerait. Une dernière menace pour être sûre qu’il soit à point et j’allais le laisser choisir.
— Si tu ne veux pas le comprendre je peux passer à la manière forte mais j’obtiendrais le résultat c’est clair ?
Je lui ai enlevé son bâillon et j’ai fait quelques pas en arrière, tapant dans ma main gauche avec la cravache pour lui faire comprendre qu’elle me démangeait. Il était contrarié et baissant les yeux, cherchant une porte de sortie. Il avait choisi la voie de l’humiliation et des moqueries, tant mieux pour lui.
– Alors elles sont où tes couilles ? Vas-y montre les. Contredit moi. Donne-moi une raison de te punir si tu penses que tu n’en as pas eu assez.
Je me suis approchée de lui d’un pas lent, montrant ma maitrise du terrain.
— Hum ? Alors ? J’attends. Ah oui dans ta tête t’es un gros dur mais quand il faut passer aux actes tu te rends compte de ce que tu es vraiment, un minable, un type qui ne sait rien faire d’autre que se courber.
Je me suis mise à tourner autour de lui. Une fois derrière j’ai posé le bout de ma cravache sur ses testicules.
— Tu sais comment on peut décrire ton truc ? Flasque, pendouillant, mou, lâche. Dans un sens cela te représente bien.
Il a émis une sorte de grognement désapprobateur, l’occasion qu’il me fallait. J’ai armé ma cravache pour lui en mettre une série entre les cuisses. Alors qu’il respirait fortement pour contenir le pic de souffrance je l’ai attrapé par les cheveux.
— Arrêtes avec des délires et accepte la triste réalité. Tu es un homme, tu dois me servir avec fidélité et dévouement tu n’as pas d’autre utilité. La beauté a tous les droits ce qui signifie que tu en as aucun. C’est comme ça, tu peux le nier mais ces délires ne dépasseront jamais les limites de ta petite tête.
Côté délire je pouvais me moquer, j’ai eu du mal à rester sérieuse.
— La vie est dure pour les hommes pas de bol. Tu dois t’adapter et ne pas essayer de tordre les règles. Tout le reste, tout ce qui peut te passer par la tête n’est que de la connerie. C’est ce qui t’as couté ce que tu subis actuellement et c’est ce qui te causeras bien des ennuis si tu persistes dans cette voie.
J’ai lâché sa tête d’un geste brusque.
— Alors fait un putain de choix ! Tu m’affrontes pour la domination de la meute ou tu t’écrases. Tu ne peux pas rester au milieu. Tes manoeuvres de lâche qui consistent à dire des choses différentes de ce que tu penses je ne vais pas le tolérer longtemps. Je sais que choisir te fait peur, qu’à chaque fois tu fais une erreur et que ça t’angoisse. Tu te compliques la vie inutilement. Il y a une solution toute simple : fais ce que les femmes te disent, nous ne pouvons pas avoir tort c’est prouvé.
Le pauvre petit, j’étais en train de passer mes nerfs sur lui alors qu’il ne le méritait pas vraiment, je concède que je peux être inquiétante par moments, ce n’est pas facile de vivre avec moi. Il faut voir les choses sous leur meilleur angle, élever un peu la voix m’avait fait du bien, je me sentais bien plus détendue et tout le monde allait en profiter. Qu’un soumis soit mal à l’aise n’était qu’un petit prix à payer pour le bien commun (cette expression peut toujours se traduire par « l’intérêt que les autres se sacrifient pour un sous-groupe auquel j’appartiens »).
Comme il ne disait toujours rien je me suis penchée pour lui remettre son bâillon, j’en ai profité pour lui murmurer une dernière menace.
— La prochaine fois tu t’écrases totalement où je ne serais pas aussi gentille. Je te laisse réfléchir à tes actes et leurs conséquences.
Je me suis relevée en tournant sur moi-même, J’avais comme une envie de sautiller, de danser, en tout cas tout sauf rester figée.
Que ça fait du bien d’être une peste. Je me suis dirigée vers le second soumis, je me suis plantée devant lui les bras croisé, j’allais utiliser à mon avantage le stress que je venais de créer.
— Bon, toi il faut aussi que je te fasse changer d’avis ? Il faut que je te brise les couilles en tout petits morceaux.
J’avais un sourire espiègle pour appuyer ma menace, il a immédiatement répondu.
— Je reconnais votre supériorité, je vous assure que je n’ai plus les couilles de vous tenir tête.
J’ai empoigné violemment son paquet
— Ah vraiment ? Tu m’en diras tant.
Il s’est raidi
— Je vous assure princesse elles sont en miettes, je vous promet j’ai pas de couilles. Je reconnais mon erreur, je n’ai pas été le meilleur des soumis et c’était une erreur. J’ai compris la leçon j’ai besoin d’être puni, je le reconnais, mais je ne voulais pas me rebeller contre vous. Je suis qu’un incompétent pas un rebelle. J’ai compris que j’ai fait une erreur dans mon comportement.
Il était en train de me sortir le grand jeu, je ne sais pas s’il faisait semblant d’en rajouter pour m’amuser mais en tout cas moi ça me plaisait. J’aime les soumis qui coopèrent et rentrent pleinement dans le délire de la soumission extrême.
Surtout qu’il me faisait rigoler, c’est marrant d’être castratrice vous ne pouvez pas savoir. Il faut dire qu’avec des pinces aux seins il risquait bien plus que le soumis précédent en cas de coup de sang de ma part. Il était dans une très mauvaise posture et en avait conscience, c’est la meilleure des positions pour un soumis, sur la corde raide, à deux doigts du vide, jouant avec ses peurs.
J’ai enchainé sur un ton plus nonchalant.
— La douleur des pinces est comment ?
J’ai tapé d’un doigt sur son torse, évitant soigneusement les pinces mais suffisamment proche pour qu’il comprenne la menace implicite s’il lui venait l’idée de me tenir tête.
— Au départ ça faisait mal mais maintenant ça va tant que je ne bouge pas.
— Une punition qui devient supportable. Tu trouves ça normal ?
— Non princesse.
— Donc tu comprends les implications ? Prêt à raviver la souffrance ?
Il s’est contracté par anticipation de la douleur.
— Je serais sage je vous le promets.
J’ai été surprise par sa réponse.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? Que je vais pouvoir te faire très mal tu ne diras rien ?
Il a hoché la tête ne sachant pas quoi faire d’autre, il a immédiatement fait une grimace à cause des vibrations que son mouvement avait causées à ses pinces.
Je me suis approchée me collant presque contre lui, plongeant mes yeux dans les siens. Il devait sentir mon parfum et moi je ne ratais rien de son regard intimidé.
— Tu m’as déçu, je ne veux plus que ça arrive. Toute faute mérite réparation.
— Pardon.
J’ai pris d’une main la chaine qui reliait les pinces de ses seins. Je parlais lentement, je voulais retarder le moment où la douleur allait arriver, je voulais voir dans ses yeux chaque étape.
— Les conséquences vont êtres simples, à la portée d’un esprit lent comme celui d’un homme. Tu n’as pas à t’inquiéter tu vas juste avoir mal au-delà de tout ce que tu as connu jusqu’à présent. Il fallait bien que ça arrive un jour pas vrai ?
Il allait dire quelque chose mais s’est arrêté, a dégluti et a repris. Il devait avoir la bouche sèche à cause du stress. Plus l’épreuve est dure plus la victoire est douce, il devait persister dans cette voie s’il voulait être fier de son comportement. Ce n’est pas facile de se tenir droit, à la merci de sa dominatrice et de ne rien dire qui pourrait compromettre le jeu.
— Oui princesse, en tant qu’homme je savais que mes erreurs ne pourraient pas rester impunies longtemps. Merci de me traiter comme je le mérite pour m’aider à m’améliorer. Je vous ai déçu cela mérite châtiment.
J’aime définitivement les soumis joueurs.
— Oh ça tu vas tu vas connaitre le coût de la déception d’une femme, et avec les intérêts en plus. C’est bien d’être positif, ça t’apprendra bien des choses et t’éviteras bien des problèmes à l’avenir.
Pendant que je parlais j’augmentais lentement la tension, il me faisait rigoler avec les grimaces qui déformaient son visage. Ses yeux cherchaient une échappatoire mais j’étais trop proche de lui pour qu’il puisse échapper aux miens. Le moins que je peux dire c’est que l’empathie ne m’étouffe pas.
J’ai dit plus tôt que j’aimais moins les pinces par rapport aux instruments en cuir pour plein de raisons mais je dois reconnaitre qu’elles ont des avantages indiscutables. Principalement elles me permettent d’être au contact de ma victime, c’est fusionnel, je peux lui faire mal et le regarder droit dans les yeux en même temps. Sentir sa respiration haleter contre ma joue.
Avec une ceinture je ne vois que les fesses, certains soumis en ont des très jolies et leur changement de couleur est très stimulant mais pouvoir regarder l’expression du visage d’un soumis qui souffre n’a pas de prix. Ce n’est pas le même type de plaisir, avec une ceinture c’est davantage dans l’effort physique, la violence, l’onde de choc qui se propage dans le bras, le son de l’impact. Ce ne sont pas les mêmes sens qui sont stimulés.
Avec les soumis avec qui je suis en couple je pousse parfois le vice à associer plus directement le plaisir et la douleur des pinces aux seins. Un baiser lors que je suis en train de varier la tension sur la chaine m’amuse terriblement. Autre variante, pendant l’acte sexuel, moi sur le soumis, la chaine d’une main et c’est parti pour le rodéo, je vous assure que je fais couiner le lit (et pas que…).

La suite par ici.

L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #3 : conséquences déplaisantes

Hello 🙂

Au programme d’aujourd’hui la 3eme partie de mon récit, “les conséquences”, vous vous doutiez bien en lisant ce qui précédait qu’il ne pouvait pas me traiter de “salope sadique” sans avoir droit à un traitement complet 😀 J’ai une certain tendance à la rancune je dois l’avouer.

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Le sommaire de l’histoire est ici
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J’en avais fini avec la phase précédente, elle avait été un peu plus courte que ce que j’avais imaginé au départ, je ne peux pas tout contrôler et je pouvais déjà être satisfaite il s’était quand même pris plusieurs dizaines de gifles.
Je suis allée derrière lui pour l’enlacer, j’ai passé mes bras autour de son cou, posant ma tête sur son épaule. Ce n’était pas un moment de faiblesse de ma part, pour le soumis le passage des gestes durs aux tendres sont toujours difficiles à gérer émotionnellement, ils rendent ce qui suit plus douloureux. Il a frémi à mon contact.
— Et oui, ça fait mal d’aller à l’encontre de l’intérêt commun. Jouer le jeu de collectivité est bien plus satisfaisant. Accepter quelques contrariétés de temps en temps vaut mieux que lutter contre le système.
— Je sais, madame.
— Alors pourquoi tu le fais ?
— Je ne le fais pas.
Je lui ai dit à l’oreille.
— Tant que tu n’admettras pas qu’il y a une raison à ta présence ici nous ne pourrons pas avancer. Peu importe que tu ça ne soit pas ton intérêt immédiat de nous dire la vérité, tu dois le faire. Nous voulons savoir tous les détails de ce que tu as fait et les noms de tes complices, et nous allons les obtenir. N’espère pas que la douleur s’arrête avant, elle continuera encore et encore et encore tant que je ne serais pas satisfaite.
— Je ne peux pas vous dire ce que j’ignore.
— Ça tombe bien c’est ce que tu sais qui m’intéresse.
Je me suis redressée, laissant mes mains sur ses épaules.
— Dans la vie il faut varier les plaisirs, tu vas changer de position. Je sais qu’il va te paraitre opportun de tenter de te débattre, je peux presque le comprendre. Cependant comprendre et accepter sont deux choses différentes. N’oublis pas ce que j’ai dit à propos de la participation à l’interrogatoire. Elle est obligatoire. Toute résistance sera considérée comme un aveu de culpabilité. Tu n’as pas envie de te faire punir, pas vrai ? Ou tu veux te créer des problèmes supplémentaire ?
— Non, madame. Je vais être sage je vous le promets.
Toujours dans son dos j’ai mis une main dans le creux de ses omoplates pendant que je prenais de l’autre main la chaine de ses menottes pour la tirer vers le haut. Je l’ai forcé à se pencher en avant, le faisant mettre à genoux sur le sol. J’en ai profité pour lui mettre une barre d’écartement aux chevilles en prévision de la suite. J’ai attaché ses menottes à la barre pour l’immobiliser. Il s’est laissé faire. J’adore les moments où les soumis sont dociles alors que je leur fais participer aux supplices, il allait presque s’excuser de réagir normalement.
Etre obligé de coopérer à te la torture est d’une cruauté mentale inimaginable et je suis bien placée pour le savoir. Comme je l’ai déjà expliqué j’aime tester les scénarios en tant que soumise avant, pour m’aider à me projeter dans ce que ressent ma victime. Je passe peut-être pour sadique auprès de vous mais celle qui s’est chargée de me mener la vie dure a montré une « conscience professionnelle » hors norme. J’ai eu droit à quelque « jeux électriques » (assez faibles ne vous inquiétez pas) et elle a poussé le vice jusqu’à me mettre la télécommande dans la main pour me faire m’infliger moi-même les décharges. Je devais non seulement appuyer sur son ordre mais aussi laisser le doigt dessus tant que je n’avais pas sa permission pour arrêter. Si je n’obéissais pas elle le faisait elle-même plus longtemps et en passant un cran dans l’intensité. Il y a des vicieuses dans le monde je vous jure. Le pire dans tout ça c’est que le paroxysme pour moi a été le fait qu’elle m’ait obligé à la remercier après chaque supplice sous peine de le re-subir. Je joue pour trouver mes limites et elle a su appuyer dessus. D’ailleurs il faudrait que je vous raconter une séance avec moi en soumise pour changer, à moins que ça ne vous intéresse pas
— Tu vois c’est bien plus agréable de coopérer.
— Oui madame.
Je me suis éloignée pour aller redresser la chaise que j’avais envoyée balader quelques minutes plus tôt. Je l’ai tiré vers lui en faisant racler deux des pieds sur le sol, un bruit très sinistre. Je me suis assise en face de lui, je me suis calée contre le dossier et j’ai mis un pied sur son torse.
— Qu’est ce que tu disais de moi tout à l’heure ? J’étais quoi ? C’était quoi le qualificatif ?
— Pitié, madame.
J’aime l’angoisse des soumis quand ils sentent que je vais bientôt repartir sur un autre jeu.
— Si tu crois que je pourrais avoir pitié de toi c’est que tu n’as rien compris à la vie.
J’ai donné un coup du talon sur son torse pour le stimuler.
— Redis le !
Il est resté silencieux
— Tu ne dis rien parce que tu as peur des conséquences c’est ça ?
— Oui madame.
— C’est comme la vérité que tu refuses d’avouer. Tu as peur des conséquences.
— Non, c’est parce que je n’ai rien à dire.
— Donc tu gardes le silence quand tu as peur et quand tu ne sais rien ?
Il n’a rien répondu.
— Eh bien l’interrogatoire va être long à ce rythme. Tu te rends compte à quel point tu me compliques la tâche ?
— Pardon madame.
— « Une salope sadique », c’est comme ça que tu me vois ?
Il n’a rien osé répondre.
—Rien à redire ?
— Non madame.
— Et c’est un silence « mensonge » ou « vérité » ?
J’ai fait glisser le pied que j’avais sur son torse jusqu’à son visage pour aller appuyer sur ses joues. Un comportement très envahissant qui énerve rapidement n’importe qui. Malgré tout il sentait bien que ce n’était pas le moment de se permettre une réaction hostile envers moi.
— J’attends, qu’est-ce que tu penses vraiment de moi ?
Il résistait, il avait très bien compris que je voulais qu’il me complimente, remercier son bourreau est toujours une humiliation intéressante je l’avais bien retenu. Il a été moins résistant que moi ceci-dit il a presque flanché tout de suite.
— Vous êtes quelqu’un de bien madame.
— Et tu n’as pas envie de me remercier pour prendre à coeur ton interrogatoire ?
Il baissait la tête pour que je ne vois pas ses grimaces. S’il était clair qu’il ne voulait pas me remercier il redoutait davantage les conséquences d’un refus.
— Merci de m’interroger madame.
J’ai rigolé.
— T’es vraiment qu’un minable.
J’ai redescendu mes pieds sur son torse.
— Généralement tu es doué dans ce que tu fais ?
— Plutôt madame.
— Et ?
— Je ne sais pas madame.
Je lui ai remis un coup de talon sur le torse.
— La politesse dans une conversation c’est de retourner les questions. Tu n’es pas curieux de savoir si moi je suis douée ? Ou tu crains de le savoir ?
Il a fait non de la tête.
— Je vais te décevoir ce n’est pas le cas. J’obtiens des résultats ne te méprend pas, mais je n’arrive pas à détacher le boulot du plaisir. J’aime ce que je fais donc je prends trop mon temps. Tu sais ce que sais, aujourd’hui faut faire du chiffre, être rapide. Moi j’aime lorsque les interrogatoires sont interminables. Si je pouvais t’y maintenir éternellement je le ferais.
Une part importante de l’ambiance d’un interrogatoire repose sur les menaces, sur l’appréhension de ce qu’il pourrait y avoir si la victime n’avoue pas. Il s’agit simplement de faire peur, pas de le faire vraiment. Jouer avec l’imagination.
— Pas plus tard que tout à l’heure une fille y est passé avec un collègue. Elle faisait la forte tête comme toi. Une barre métallique dans le vagin, un bon coup d’électricité, en 15min c’était plié, elle a tout avoué et même plus. Je n’aurais pas aimé être à sa place.
Il savait que je racontais n’importe quoi et pourtant je suis sûre qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer la scène et de la trouver excitante.
— C’est efficace mais ça n’a aucune classe tu ne trouves pas ? Appuyer sur un interrupteur où est le style ? Je ne me suis pas engagée pour appuyer sur des boutons ! C’est trop aseptisé pour moi. Tu comprendras quand ça sera ton tour tu verras. Quand je finirais mon service et que mes collègues prendront la suite.
Maintenant c’est lui qu’il imaginait dans la position que j’avais décrite. C’est toujours préférable d’agir dans cet ordre, faire imaginer la scène puis intégrer le soumis. Le pire dans tout ça c’est que je lui faisais craindre d’avoir à faire à quelqu’un d’autre, c’est humain nous préférons un danger connu à l’incertitude. C’est refuser un vaccin à cause d’un prétendu danger et fumer paquet sur paquet de cigarette.
— Enfin pas dans le vagin ça sera dur avec toi.
Je me suis mise à ricaner pendant qu’il souriait nerveusement. Je me suis assise droite sur la chaise, reposant mes pieds sur le sol.
— Tu veux savoir qu’est-ce qu’on fait aux hommes ?
— Non madame.
— Alors tu ne vas pas aimer ce que je vais t’expliquer.
Je me suis penchée pour mettre la main dans son pantalon et en sortir son sexe, j’allais lui donner pleins de détails pour appuyer ma petite torture mentale.
— Non, pour les hommes on met une sonde en métal à l’intérieur de la verge.
J’ai écarté les bords de son gland pour mettre en valeur l’ouverture et appuyer de l’ongle dessus. Les hommes détestent ça.
— Par là. Comment ça l’électricité peut se diffuser sur toute la longueur.
J’avais fait glisser deux doigts sur tout le long, de part et d’autre de sa verge.
— Et un anneau pour serrer les bourses pour conduire le courant vers l’extérieur.
Je les ai attrapées à pleine main le faisait sursauter.
— Mais ne t’inquiètes pas c’est tout aussi efficace, en tout cas pour vous faire gueuler.
Il a dégluti, s’imaginer torturé pour de vrai alors que j’étais basiquement en train de le caresser le mettait dans un état de culpabilité. Il savait que je n’utiliserais pas d’électricité sur lui, c’était hors du champ des possibles du point de vue de ses fantasmes, par contre il pressentait bien que son sexe allait avoir droit à son supplice à un moment où à un autre et cela l’angoissait.
Je l’ai relâché en me redressant.
— Tu ne gueuleras pas trop j’espère ? La pauvre petite va être aphone pendant des jours tellement elle a crié. Elle nous as obligé à travailler avec des protections auditive c’est pout te dire. Aucune préoccupation pour notre confort. Un vrai comportement antisocial, certaines personnes sont vraiment sans-gêne. J’espère que tu ne me feras pas honte de cette façon ?
Avouez que face à une personne aussi délirante dans ses valeurs vous auriez peur 🙂 C’était le but. Comme il ne répondait pas je lui ai mis un coup du bout du pied dans les flancs. J’ai haussé le ton.
— Je t’ennuie peut-être ? Tu préfères qu’on n’y retourne ?
— Non madame.
— Bien, donc je compte sur ta pleine coopération.
— Oui madame.
— Je peux te demander tout ce que je veux tu vas obéir ?
— Oui madame.
Je me suis rassise, satisfaite.
— On n’est pas bien tous les deux ici ?
— Si madame.
J’ai remis mon pied sur son visage.
— Embrasse mes semelles.
Il les a délicatement embrassées, j’ai repoussé son visage d’un coup brusque. Ce n’était pas encore le moment du scénario où il allait être récompensé, chaque chose en son temps.
— Je n’ai pas entendu de merci.
— Merci madame.
— Pitoyable. Toujours pas envie de soulager ta conscience en te confessant ?
— Je suis innocent je n’ai rien à confesser.
— Ça je ne crois pas. J’en ai vu passer des suspects tu sais. Si tu étais vraiment innocent tu chercherais désespérément une histoire à raconter pour te sortir de là. Tu es tellement concentré sur ne pas lâcher la vérité que tu en oublies d’inventer un mensonge. Tu ne me tromperas pas c’est un signe classique.
Il a relevé la tête.
— Mais non je n’ai rien fait.
— Tu finiras par craquer alors évites les souffrances inutiles.
— Je n’ai rien à dire je vous promet.
— Tes joues ne te font plus assez mal pour te motiver ?
Je leur ai donné un coup de semelle pour raviver leur sensibilité.
— Prend la responsabilité pour ce que tu es ! Soulage ta conscience.
J’ai soupiré.
On peut commencer par plus simple si tu veux. Tu sais que tu n’es pas là par hasard. Tu as quelque chose à te reprocher. Ne me dis pas quoi mais dis-moi que c’est vrai. Tu te sentiras mieux après. Fait moi confiance pour ça.
— Non je ne peux pas vous mentir, je n’ai rien fait.
Il reprenait confiance en lui, signal que la pause avait été suffisamment longue. J’ai claqué violemment mes talons sur le sol.
— Tu me forces à reposer ma question ! Tu sais ce qui arrives dans ce cas. C’est toujours pire la deuxième fois. Tu veux que ce soit pire ?
Il a fait non de la tête, il avait suffi que je hausse un peu le ton pour que sa confiance en lui foute le camp. Je me suis penchée en avant.
— Vous allez perdre toi et tes semblables alors pourquoi choisir la voie la plus douloureuse ? Tu es tout seul maintenant, ce ne sont pas tes idéaux qui vont te protéger ici. Avoues. Prend ta sentence et ça sera fini. Autant balancer les autres qu’est-ce que tu en penses ? Résister ne t’apporteras rien. La vérité c’est que les martyrs s’en prennent plein la gueule pour rien.
J’ai pris son visage entre mes mains.
— Est-ce que tu as fait quelque chose de mal ? Oui ou non?
— Non.
Je me suis levée.
— Non, non, non ! Tu ne joues pas le jeu.
J’ai repoussé la chaise du pied la refaisant crisser sur le sol.
— Bon j’arrête de jouer à la gentille fille et je te monte mon mauvais côté ? je deviens vraiment méchante ?
— Non.
Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Alors dernière chance. Après on arrête ce jeu stupide. Je passerais aux vraies méthodes d’interrogatoires. Celles qui ont fait leurs preuves.
Devant la menace il n’a même pas eu le courage de me dire non. Je me suis éloignée pour prendre des ciseaux, j’ai découpé sa tenue pour le mettre nu. J’ai attaché ses menottes à une chaine reliée au plafond et j’ai tiré pour le forcer à se mettre debout, il a été obligé de se pencher en avant. Une position très inconfortable.
— Je veux coopérer je vous le promets.
— Moi aussi je te promets que tu vas coopérer. Et ce n’est pas que des paroles.
Il a sursauté lorsque j’ai fait claquer un fouet sur le sol.
— Je vais t’expliquer comment nous allons procéder. Je vais t’administrer des séries. En aucune façon une série ne pourra être interrompue. Même si tu avoues. Réfléchis bien avant de me mentir, tu ne pourras pas te rétracter n’importe quand.
Il s’est mis à gigoter, réflexe primitif de vouloir tester limites et d’essayer de s’échapper d’une situation nouvelle, il était bien attaché il pouvait me faire confiance pour ça.
— Je vous promet que je ne sais rien.
— Voilà ! C’est typiquement le genre de phrase qui va te causer des problèmes.
Je me suis échauffé le poignet pour me préparer à lui administrer le fouet.
— Ça ne m’amuse pas de recourir à ces méthodes. C’est dur, je dois prendre sur moi et me faire violence j’espère que tu apprécies mon dévouement ! Mes collègues passent directement aux méthodes extrêmes moi je laisse un peu de temps. Pour parler plus clairement tu vas me remercier à chaque coup ou tu te prendras en 5 bonus. C’est compris ?
— Oui madame.
Il respirait fortement pour se préparer physiquement à l’impact. Rien de mieux que les soumis expérimentés qui savent craindre ce qu’il faut.
— On commence soft ? 10 coups.
Il est resté silencieux, trop concentré dans sa préparation.
— Pas de « merci madame » ? Bien ça sera 50. Je t’avais prévenu c’est fois cinq. Quelque chose à dire cette fois-ci ?
Il a soupiré.
— Merci madame.
— Je préfère ça.
Le premier coup à sifflé dans l’air avant de claquer contre ses fesses.
— Tu vois c’est quand même plus classe que de l’électricité. C’est plus lent je le concède. Il va en falloir des coups avant que tu ne changes d’avis mais l’ambiance n’est pas la même. C’est plus amusant, ce n’est pas de l’aveu industriel.
— Tout le plaisir est pour vous madame.
J’ai rigolé.
— Je n’en doute pas une seconde. Toujours d’attaque pour faire de l’humour, moi qui avais peur de devoir me retenir. Pense à compter les coups et à dire merci. Le fouet a de nouveau fendu l’air. Il a tapé du pied pour évacuer la douleur.
— 2, merci madame.
— Voilà ça commence à rentrer. D’ici quelques semaines tu seras pleinement reprogrammé.
Il a eu des frissons en imaginant que ce traitement pourrait lui être infligé sur une durée aussi longue.
Vers le vingtième coup il s’est trompé dans le décompte, une bonne occasion de l’engueuler.
— On apprend à compter au CP, si tu te trompes c’est que c’est volontaire. Tu ne coopères pas. Combien de fois je t’ai dit que c’était mal ! Excuses toi.
Entre deux souffles il a difficilement dit.
— Je m’excuse madame.
Je lui ai administré un autre coup.
— 22, merci madame.
— Non, tu n’as pas coopéré tu assumes, on recommence à zéro. Point final.
Le gémissement qu’il a poussé à ce moment a été exquis. J’en ai remis une couche.
— Je te l’ai dit. Tant que tu ne coopères pas ta situation s’aggravera. Ce n’est pas moi qui décide.
Je ricanais bêtement devant son tourment, ça me fait toujours cet effet le sadisme.
J’ai pris un instant pour observer le résultat de ce début de série, sa peau était largement zébrée, surtout les cuisses. J’avais envie de lui frapper l’entrejambe mais je devais me retenir, cette zone était réservé pour plus tard.
J’ai repris la punition, il gigotait tant et plus pour essayer d’extérioriser un maximum sa douleur.
Sur la fin j’ai accéléré les coups, pas vraiment volontairement, ces sifflements me rendent toute chose, j’ai des frissons et des envies qui débarquent. C’est probablement le résultat du contraste entre les sifflements aigus du fouet et les gémissements rauques du soumis, ou peut-être les mouvements rapides d’extension de mon corps lorsque je frappe.
Il avait l’air si faible, si fragile, si ridicule, comme une poupée se balançant au gré des coups. Un corps nu suspendu renvoie un sentiment de vulnérabilité, de fragilité. Rien qu’à cette vision j’avais les seins qui se contractaient. Comme j’aime subir mes scénarios avant de les infliger, je connaissais l’effet de l’enchainement « claquement du fouet – impact rapide du bout qui touche à peine en rebondissant ». Je savais ce qu’il ressentait et cela m’excitait davantage. J’avais une sorte de démangeaison sous un de mes seins qui me rappelait la brulure d’une marque fantôme, j’avais envie de frotter à cet endroit comme si je venais de recevoir moi-même un coup.
Nous étions tous les deux essoufflés, d’ailleurs j’aurais pu être celle qui allait défaillir la première, je commençais à ne plus sentir mes jambes. Mon coeur martelait dans ma poitrine et mes tempes. Une réaction physiologique parallèle à la sienne, je pouvais aisément constater que je n’étais pas la seule à m’amuser, son sexe gonflait aussi.
Le remerciement pour le dernier coup a été presque un râle.
— 70, merci madame.
Je pouvais voir l’épuisement sur son visage, c’est physique le fouet, surtout après 70 coups.
J’ai passé la main sur sa peau, j’ai fait glisser mes doigts le long des marques les plus foncées.
— Tu mérites chacun des coups que tu as reçus tu sais.
Entre deux sanglots il a répondu.
— Oui merci madame.
J’ai posé ma main sur son bas ventre.
— Amuses toi tant que tu le peux. Si tu continues de faire la forte tête nous passerons à cette zone pour t’aider à devenir plus réceptif.
L’idée de se faire fouetter le sexe l’a fait gémir.
— Bon la série est finie tu sais ce que ça signifie ?
Il a hoché la tête.
— Tu vas avoir droit à une question pour déterminer si tu as envie qu’il y ait une série suivante ou pas. Tu as envie d’une autre série ?
Il a fait non de la tête.
J’ai mis ma main sous son menton pour lui relever la tête, il avait les yeux pleins de larmes.
— Est-ce que tu as fait quelque chose de répréhensible.
— Oui.
— Fais une phrase complète.
— J’ai fait quelque chose de mal je le reconnais madame.
— Tu vois on avance.
— Qu’est-ce que tu as fait de mal ?
— Je ne sais pas.
J’ai fait un hochement de tête désapprobateur, il a tenté de se rattraper.
— Je dirais tout ce que vous me direz de dire madame.
J’ai joué la surprise, celle qui s’amuse de sa mauvaise foi.
— Je ne suis pas là pour te dicter ta déclaration. Elle doit venir de toi. Je suis juste là pour la pousser dehors, la mettre en forme. La vérité est un concept si malléable… quand on dispose des bons instruments.
J’avais enroulé mon fouet en un cercle d’une trentaine de centimètre de diamètre, je lui soulevais le sexe avec.
— Comme tu as avoué avoir quelque chose à te reprocher je te laisse 5 min pour réfléchir à ta confession complète.
— Merci madame.
— Comme tu as l’air bien dans cette position je t’y laisse.
Je me suis éloignée rapidement.
Dans le couloir je me suis presque effondrée sur le sol, mes jambes ne me tenaient plus. J’ai soupiré profondément en rigolant, plutôt fière de moi.

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