Dressage sévère pour un soumis débutant #48 trampling

Hello 🙂

Encore un post plus long que la normale, peut-être même mon record je n’ai pas vérifié, d’où le délai d’attente un peu plus long. La fin d’une séance est souvent très intense et je n’ai pas envie de la bâcler alors je prend mon temps. Cela vous fera de la lecture pour ce week-end ^_^

Je ne pense pas avoir le temps d’en poster un autre avant le début de la semaine prochaine, trop de boulot à préparer mais je ne vous oubli pas 🙂 A la réflexion le prochain est presque prêt c’est ceux d’après qui ne sont que des brouillons assez vagues. Peu importe c’est ma responsabilité pas la votre.

Bonne lecture !

Rappel des épisodes précédents : le troisième soumis était immobilisé pour un moment, le second a eu ses pinces posées aux seins et attendait que je vienne les triturer et le premier attendait toujours avec les escarpins.

Note : lorsque je parle des soumis je les nomme en fonction de leur position lors du classement.

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J’ai laissé le deuxième soumis le temps que ses pinces préparent leur effet caractéristique et je me suis dirigée vers le fauteuil au centre de la pièce. J’étais plutôt contente de moi, la soirée se déroulait plutôt bien, mon égo était gonflé à bloc. Je m’y suis assise pleine de suffisance et j’ai claqué des doigts sans accorder le moindre regard à un des soumis.
— Amènes-les ici.
J’étais restée volontairement vague sur l’objet et la personne à qui mon ordre était destiné. Le but était évident, les faire angoisser, il fallait que ce soit le bon soumis qui réagisse ou sinon des punitions tomberaient et ils ne pourraient s’en prendre qu’à eux-mêmes. Après m’être occupé des 2 derniers soumis il était évident que je m’adressais au premier et le simple fait que je m’adresse à lui avec dédain signifiait que j’allais passer à un jeu fétichiste. Il y a forcément toute une ambiance à installer.
Ce qu’il allait recevoir était une récompense ce qui n’est pas anodin dans une relation BDSM. J’essayais de me montrer dédaigneuse, de faire comme si ce n’était rien pour le dévaloriser encore plus et donc me hisser au-dessus de son statut. Il faut bien comprendre la logique, je ne peux pas le laisser disposer de mon corps comme il l’entend, je dois garder une certaine distance pour ne pas perdre en valeur.
Il est arrivé fébrilement, baissant les yeux pour éviter d’être stimulé par les courbes de mes jambes, cela faisait plusieurs minutes qu’il avait été prévenu de ce qu’il allait lui arriver. Son esprit avait amplement eu le temps de gamberger et d’anticiper chaque détail. Désormais tout devenait très réel.
Je me permets de prendre le temps de donner des explications puisqu’il s’agit d’un moment délicat pour l’autorité d’une dominante.
Il ne faut pas oublier que les hommes soumis n’en restent pas moins des hommes, ils sont inconsciemment dans une mentalité de chasseur, ils veulent une proie très difficile à attraper mais ils ont toujours une partie d’eux qui veut nous posséder.
Donner une récompense à un soumis nous met dans une position délicate, ou plutôt une position à risque. Si le soumis a l’impression de nous posséder grâce à sa récompense alors il cessera d’être soumis. Si c’est le but, par exemple dans un couple qui se fait des séances mais qui le reste du temps reste « vanille », alors pas de problème. Vous couchez avec l’homme à la fin et voilà il est satisfait, il a repris le dessus et passe à autre chose. Par contre si vous voulez le maintenir soumis il faut qu’il comprenne que ce n’est pas fini, qu’il ne vous a pas encore eu. Il fallait forcément que je lui mette dans la tête que même si je concédais une récompense je n’étais pas à sa disposition, que rien n’était acquis et que je gardais la maitrise du jeu. Je ne suis pas leur redevable même lorsqu’ils se sont bien comportés.
D’une certaine façon je devais gâcher sa prise de plaisir, en tout cas son aspect « masculin » et ne satisfaire que son aspect « féminin », j’entends par là le fait de rester passif lors du plaisir. Les hommes ont du mal à se laisser aller lors des jeux sexuels, beaucoup sont intimidés lorsque nous prenons le dessus, lorsqu’ils se prennent une tape sur les mains pour avoir osé les bouger. C’est pourtant une autre source de plaisir, probablement aussi efficace si ce n’est plus. Se laisser aller, lâcher prise est difficile mais gratifiant. C’est dans la confiance dans l’autre que nous nous épanouissons.
Le mettre minable au moment d’une récompense peut vous sembler excessif mais n’oubliez pas que les contrastes sont des sources inépuisables de sensations. Il allait bientôt pouvoir laper le dessous de mes semelles, plus je le mettais mal à l’aise avant, plus ses émotions seraient extrêmes après. Elles seraient intenses mais il resterait passif puisque je garderais la maitrise du jeu et de mon corps. Un fétichiste ne peut pas rêver sur quelque chose d’accessible, il fallait que je reste un objet de fantasme intouchable pour que ma puissance reste inaltérée. Je devais lui faire comprendre que ce n’était qu’un aperçu et qu’il restait encore beaucoup derrière, même si en réalité il n’aurait jamais plus, personne n’est dupe mais c’est une ambiance à maintenir. C’est distiller les récompenses sans montrer que nous sommes à sec.
L’autre jour j’étais à une soirée et j’y ai vu un soumis tenir le pied de sa maitresse pendant qu’il le léchait. Ça aurait été moi il se serait fait démonter. Ce n’était pas qu’un détail, un homme qui tient le pied de sa dominante montre la maitrise qu’il en a. Pour moi c’est une erreur, un homme peut être récompensé, ce n’est pas le problème, mais si j’ai envie de jouer à retirer mon pied, à le mettre hors de portée quelques instants pour le frustrer je dois pouvoir le faire sans rencontrer d’obstacle. C’est énervant pour le soumis je le conçois, mais c’est la définition même de sa place dans le jeu. Je dois pouvoir être une peste, il fait avec.
Bref retour à l’action j’ai du vous endormir avec mes réflexions mais ce soumis qui tient le pied de sa « dominante » m’a choqué.
J’ai essayé de prendre la pose et le ton le plus arrogant possible.
— Tu en as mis du temps.
— Pardon princesse. Cela ne se reproduira plus.
J’ai gloussé avec mépris.
— Et impoli avec ça.
Il n’a pas osé me répondre, je me suis penchée en avant avec un sourire malicieux, j’avais une idée derrière la tête.
— Et je parie que tu es con au point de ne même pas avoir compris.
Il a hésité avant de répondre.
— Oui princesse.
J’ai repris sèchement.
— Oui quoi ?
Son corps s’est raidi, de quoi m’inciter à y aller encore plus fort.
— Oui je suis trop con pour avoir compris.
— Et pourquoi ?
— Parce que je ne suis qu’un homme.
— Fait une phrase pour tout résumer.
— Je suis trop con pour comprendre mes erreurs car je ne suis qu’un homme. C’est la raison pour laquelle les femmes doivent avoir le pouvoir. Vous êtes plus lucides que nous.
J’ai rigolé.
— Tu vois ce n’était pas si dur de dire la vérité.
J’ai tendu la jambe pour mettre mon pied droit sous son menton et lui redresser la tête.
— Redis-là en me regardant dans les yeux.
Je me suis calée dans le fond du fauteuil pour montrer que j’étais à l’aise. Il a repris ce qu’il venait de dire d’une voix moins assurée. Le contact de mon pied avec son visage l’avait déstabilisé.
— Je suis trop con pour comprendre mes erreurs car je ne suis qu’un homme. C’est la raison pour laquelle les femmes doivent avoir le pouvoir. Vous êtes plus lucides que nous.
J’ai encore une fois rigolé.
— Il faut que j’arrête de te tourmenter. Ja pari qu’avec ta mémoire de poisson rouge tu as déjà oublié que tu as fait une bêtise lorsque tu t’es présenté devant moi.
Il a baissé les yeux, j’avais dû toucher juste.
— Qu’est-ce qui c’est passé ?
— Je suis arrivé trop lentement princesse.
— C’est vrai mais je me suis presque habituée à être mal servie. Quel mot j’ai employé pour qualifier ton comportement ?
— J’aurai été impoli.
Je me suis raidie.
— Aurait été ? Pardon ?
— Pardon j’ai été impolie princesse. C’est une certitude, je vous ai manqué de respect puisque vous avez dit que c’était le cas.
— Je préfère ça.
Je me suis remise dans le fond du fauteuil.
— Alors qu’est-ce qui a pu poser problème ?
— Que je ne sois pas assez rapide ?
— Non, c’est parce que tu as oublié quelque chose.
— J’ai oublié de vous appeler princesse je suis désolé.
— Ce n’est pas ça.
— Je vous ai tutoyé par accident.
J’ai tressailli.
— Oh ! Et puis quoi encore ? Tu serais recroquevillé en train de tenir les lambeaux de ce qui resterait de tes couilles si tu m’avais tutoyé.
À sa grimace il avait dû imaginer la scène. Cela peut sembler extrême mais c’est simplement mettre des limites. Les soumis ont besoin d’un cadre pour se sentir bien. Les interdits sont nécessaires à la relation dominante/soumis.
— Je ne sais pas princesse.
— Même en prenant le temps de réfléchir tu n’arrives pas à comprendre ?
— Non.
Je crois qu’il était surtout impatient de passer au jeu en lui-même et qu’il n’avait pas envie de réfléchir. Il oubliait que le jeu se joue avec mes règles et que les enfreindre peut coûter cher. Quand je veux amener le soumis quelque part en faisant des détours il doit l’accepter, c’est moi qui tiens la barre il ne doit pas lutter. Je veux bien concéder ne pas décider de la destination mais le trajet m’appartient.
Je me suis levée pour l’attraper par les cheveux et faire avec lui le tour des deux autres soumis.
— Les soumis peuvent être dressés de deux façons. Pour simplifier. Il y a les soumis comme tes camarades qui ont besoin du bâton pour apprendre leur leçon. Eux ne verront pas de récompense avant longtemps, très longtemps. Et il y a les autres, certes ce ne sont que des hommes mais dans leur catégorie ils ne sont pas mauvais. En tout cas ceux qui font des efforts. Comme ils sont moins barbares nous pouvons utiliser une autre méthode de dressage. Ces soumis sont ceux que nous dirigeons en donnant ou privant de récompense.
Je me suis accroupie pour me mettre à la hauteur de son visage.
— Tu préfères être dans quelle catégorie ?
— La deuxième princesse. Sans hésitation.
— Tu sais qu’une telle place se mérite.
— Oui princesse.
— Donc la prochaine fois que je te fais une remarque négative tu seras poli et tu proposeras spontanément de te priver d’une partie de ta récompense en pénitence. C’est de la simple politesse basique. Tu ne respectes pas les règles des gens évolués tu retomberas avec les soumis de bas-étage. Ceux qui ne verront pas la couleur d’une récompense avant des lustres. C’est compris ?
– Oui princesse. Merci d’avoir pris le temps de m’expliquer la situation.
Je sais ce que vous vous dite, se priver de sa récompense, à ce prix là vous préférez encore les coups physiques c’est moins douloureux 🙂 C’est une dynamique, je ne veux pas que mes soumis restent sages trop longtemps c’est moins marrant. Je joue avec leurs faiblesses pour les pousser à bout, à refuser de rester dans cette catégorie. Je veux les inciter à alterner entre les situations. Créer des catégories avec des différences de traitement, les soubrettes, les mauvais soumis, les bons soumis, permet de donner des récompenses qui n’en sont pas. Un soumis qui n’est pas dans la catégorie supérieure ne s’attendra même pas à avoir une vraie récompense, il trouvera normal d’en être privé. J’adore l’emprise que je peux avoir sur un homme, quand il en vient à penser qu’il mérite ce que je lui fais, qu’il trouve ça « normal ». En tout cas qu’il agisse comme tel.
Je me suis relevée.
— Retourne à ta place de départ nous allons rejouer la scène.
Je suis retournée dans le fauteuil et j’ai repris ma pose arrogante.
— Amènes-les ici.
Il a accouru plus rapidement, tirant profit de sa leçon. Cependant je rejouais la mise en scène de la faute il n’allait pas y couper.
— Tu en as mis du temps.
— Pardon princesse. Cela ne se reproduira plus. Puis-je vous proposer de renoncer à une partie de ma récompense en pénalité ?
— Puisque tu le proposes j’en tiendrais compte.
Je crois que j’ai pu entendre ce qu’il s’est dit intérieurement « comme si j’avais le choix ». Il n’a rien dit et j’en ai tiré beaucoup de satisfaction. Qu’on se le dise j’adore faire remercier les soumis après une punition ou les leurs faire réclamer. Les voir s’écraser pour ne pas aggraver leur situation. En termes de plaisir c’est parmi les moments les plus savoureux.
C’est peut-être parce que je connais la difficulté, la volonté qu’il faut déployer pour y faire face. Ce n’est un secret pour personne j’aime les scénarios d’éducation à l’anglaise. En tant que soumise j’aime savoir que j’ai le cran de me pencher, de présenter mes fesses aux lacérations de la canne, de devoir compter, remercier et réclamer le coup suivant. Sans parler du moment où il faut se relever, les yeux larmoyant et remercier pour la leçon. Je vous le dis tout de suite j’ai plutôt tendance à dire « vas te faire foutre » avec les conséquences que ça a sur mes fesses, je finis toujours par céder mais je me débats. Je suis une très mauvaise soumise je dois le reconnaître.
Je sais que les soumis n’aiment pas ça parce que je ne l’aime pas non plus. C’est ça qui a de la valeur, faire un effort par respect. Avec moi ils doivent se forcer s’ils veulent me faire plaisir et je suis reconnaissante de ces efforts parce que j’en connais le prix.
J’étais plutôt satisfaite de la petite discussion que nous venions d’avoir, j’avais mis de la tension entre nous et lui avais rappelé ma valeur. J’avais énoncé les règles du jeu et il les avait acceptées. C’était important pour mon propre plaisir mais aussi pour intensifier ce qu’il retirerait du jeu suivant.
Je me suis penchée en avant en faisant glisser ma main droite contre mes jambes, attirant son regard sur mes collants jusqu’à pointer du doigt mes escarpins.
— Détaches-les.
Il a eu la respiration coupée en comprenant que le moment attendu était en train d’arriver.
— Si tu touches ma peau le jeu s’arrête immédiatement. Le moindre effleurement et tu n’auras rien. Privation totale.
Dans les jeux fétichistes il ne faut pas hésiter à imposer des limites. Moins vous accorder de marge plus vous avez de valeur.
Il s’est approché pour défaire méticuleusement la première sangle, il respirait lentement et avait le regard focalisé sur sa cible, je crois que je n’existais plus. D’ailleurs les autres soumis observaient la scène avec attention, partageant son stress et probablement avec un peu de jalousie. Il a détaché la boucle en minimisant les vibrations, essayant d’être le moins agressif possible envers la perfection que j’incarnais. Mes escarpins étaient noirs, classiques, avec un gros noeud devant et une sangle brillante comme un bracelet autour de la cheville. Ils créaient un contraste avec mes pieds qui étaient galbés par un collant transparent qui effaçait le moindre défaut et mettait en valeur mes courbes.
Je n’ai pas d’attirance particulière pour ce fétichisme, je ne me verrais pas faire ça à quelqu’un mais j’ai des jolis pieds je veux bien concéder ça aux soumis fétichistes.
Il a dégagé mon petit pied de son magnifique écrin puis a posé doucement ma chaussure sur le sol à côté. Après avoir repris une inspiration il est passé à la suivante qui a rejoint quelques instants plus tard la précédente.
Je l’ai laissé reprendre son souffle. Il se languissait d’avoir un accès plus libre à mes pieds pour se satisfaire. Il pouvait toujours attendre, non seulement il allait devoir passer au travers de nombreuses étapes avant d’avoir droit à la moindre satisfaction mais en plus il n’était même pas sûr d’y arriver. Etre tenu à l’écart du plaisir provoque une douleur dans les yeux des hommes et cette lueur de désespoir vaut à elle seule tous les efforts nécessaires pour être une bonne domina. Je ne pourrais plus m’en passer elle fait partie de mon fantasme.
— Bien. Mets-moi les autres.
Je faisais référence à la paire d’escarpins que je lui avais faits prendre. La seconde paire avait des talons plus hauts et les semelles rouges (pour ne pas faire de publicité ^_^’). Le changement n’était pas simplement fétichiste mais davantage pratique, en effet elles étaient neuves ou presque, en tout cas elles n’avaient jamais servies à marcher dans la rue. J’avais l’intention de finir par les lui faire lécher et je ne le fais jamais sur des semelles sales. Je sais que c’est le fantasme de certains soumis et il m’arrive de leur faire croire que c’est le cas mais la vérité c’est que je ne le fais jamais. De toute façon des semelles rouges offrent un joli point de vue au soumis lorsque je lui marche dessus et c’est une raison suffisante pour que je les utilise.
Lorsqu’il a eu fini il s’est reculé pour me laisser de l’espace, j’ai joint les pieds en les posants bruyamment sur le sol pour contraster avec la douceur qu’il avait déployée. Je voulais lui montrer que j’avais tous les droits.
J’ai inspecté la sangle pour vérifier qu’elle était fermée correctement et suffisamment serrée pour ne pas que je glisse avant de me relever. Je l’ai attrapé par le collier pour l’amener vers un des murs, près d’une table sur laquelle je me suis assise.
Le trampling ne fait pas plus partie de mes fantasmes que le fétichisme des pieds, j’aime bien sûr le côté humiliation qu’il procure mais ce n’est pas ce que je range dans mes préférences. D’ailleurs je ne l’ai jamais fait en tant que receveuse et je pense ne jamais le faire, ça doit être mon côté claustrophobe qui m’en empêche. Par contre j’ai beaucoup discuté avec des soumis pour comprendre les ressorts du fantasme, je suis toujours fasciné par ce que je ne comprends pas. Tous les instruments pour contrôler les hommes m’intéressent.
— Tu as de l’expérience dans le trampling ?
— Non princesse je n’ai pas cette chance mais j’ai regardé beaucoup de vidéos.
— Je n’en doute pas une seconde. Tu sais quoi faire ?
Il s’est mis sur le dos.
— Regarde le plafond je ne veux pas que tes yeux se baladent sous ma robe.
Les soumis sont anxieux lors de leur première fois. À part le fait qu’ils sont attirés par ce genre de pratique ils n’arrivent pas à imaginer ce qu’elle va leur procurer. Ils ne savent pas ce qu’ils vont ressentir lorsque je vais me poser sur eux. À ce qu’il parait le premier contact est souvent troublant en ce qu’il n’est pas violent. La plupart des femmes, et moi à fortiori avec mes 45kg, ne sont pas lourdes et il est facile de nous supporter. L’aspect fétichiste prédomine sur la douleur et c’est un équilibre que les soumis n’anticipent pas de cette façon. Avant de commencer ils ont peur de ne plus pouvoir respirer, c’est une crainte légitime si ce n’est que les muscles du thorax sont bien plus puissants qu’ils ne l’imaginent. L’épreuve n’est pas physique elle est psychologique, ce qui est important, ce qui provoque un effet c’est qu’ils se retrouvent physiquement au ras du sol. Sous nos semelles le soumis devient un moins que rien. C’est peut-être aussi lié au fantasme de « regarder sous les jupes des filles » même si je l’interdis. Ceci dit, c’est pour moi aussi une vue agréable, un corps nu sous mes semelles ne me laisse pas indifférente pour être totalement honnête.
Je dois tout de même tempérer l’affirmation selon laquelle ce n’est pas douloureux. Il est possible de faire plus ou moins mal selon nos appuis, nous sommes capable de maitriser ce que ressent le soumis. S’il prend trop ses aises il le regrettera, je préfère le préciser de peur que vous pensiez que je deviens gentille, j’ai une réputation à tenir 🙂
J’ai posé un pied après l’autre sur sa cage thoracique, tendrement, sans violence. Il s’agissait davantage d’une caresse pour que le premier contact ne soit pas rebutant. Je me suis détachée de la table, j’avais désormais tout mon poids sur lui.
Il a inspiré profondément, pour tester la gêne que je représentais et a dû en conclure que ce n’était pas aussi terrible qu’il avait dû s’y attendre.
J’avais les pieds joints sur le haut de son torse, les mains dans le dos me penchant légèrement en avant pour observer sa réaction, il était un peu gêné de la position. Il était mignon à regarder, comme un petit garçon qui ne sait pas comment se comporter avec une fille. Il découvrait une nouvelle perspective pour observer nos jolies courbes et il en était intimidé. Sous cet angle nos jambes paraissent plus grandes, plus autoritaires et cela plait à certains hommes.
Lorsque j’ai estimé qu’il avait eu suffisamment de temps pour s’habituer à la situation j’ai tapoté du bout du pied sur son torse pour avoir son attention. Si quelques instants plus tôt j’avais été sèche avec lui désormais j’étais bien plus attentionnée. Je me réservais une marge d’agressivité s’il se comportait mal. Je ne peux pas être méchante tout le temps, ce serait épuisant, je dois alterner entre les états pour donner du rythme.
Je l’avais rabaissé, j’étais en train de continuer de l’humilier et je voulais qu’il y prenne un peu de plaisir. Comme je lui avais dit plus tôt je dirige les soumis soit avec la baguette soit avec la carotte selon leur bonne ou mauvaise attitude générale. Pour l’instant je le laissais gouter à la douceur pour l’en priver plus tard et obtenir le bon comportement. Comme avec la douleur le soumis doit avoir un aperçu de ce qui l’attend pour que les menaces, que ce soit de punition ou de privation, aient de la valeur.
— Prêt à commencer ?
— Oui merci princesse.
J’ai appuyé sur le milieu de son torse avec le bout du pied comme pour un massage, je bougeais en piétinant comme un chat qui va bientôt se coucher. Rien de bien difficile à supporter même pour un débutant. Je restais silencieuse pour le laisser se concentrer sur les réactions de son corps, qu’il prenne ses marques avant que je teste ses limites. Il était tendu, ce qui était compréhensible.
— Respire profondément et détends-toi. Laisses-toi faire. Une princesse mérite un paillasson tout doux et non pas un trop rêche. Tu as envie d’être une carpette de bonne qualité ?
— Oui princesse, je le veux pour vous.
J’ai rigolé.
— Les hommes tendus … On vous fait dire ce que l’on veut. Déjà que vous n’avez pas beaucoup de personnalité en temps normal.
Lorsque la confiance a été installée j’ai commencé à bouger le long de son corps, provoquant des pressions sur ses cuisses, son bas ventre. Je posais un pied après l’autre, sans mouvement brusque. Une de mes amies est revenue dans la pièce à ce moment-là.
— Tu m’en garderas un bout après.
— Je ne sais pas, elle en pense quoi la carpette ?
— Vous pouvez faire tout ce que vous voulez de moi princesses.
— Et en plus elle se croit autorisée à donner sa permission.
Je lui ai mis un coup dans le ventre, dans les tissus mous. La première douleur depuis le début du jeu, il fallait bien qu’elle arrive à un moment. Je l’avais laissé prendre du plaisir à être dessous maintenant j’allais monter les enchères, s’il voulait plus il allait devoir le mériter.
— Tu n’es rien. Tu n’as aucune permission à nous donner.
— Pardon princesse.
J’ai commencé à marcher sur lui d’un pas plus affirmé, montrant ma présence, ma domination physique sur son corps. Il s’est mis à respirer plus profondément.
— Fais pas ta fillette je ne te fais pas mal, pas encore.
Il a frémi à l’idée que le petit bout de femme qui était sur lui allait lui en faire baver et qu’il ne pourrait rien y faire sans risquer de s’en prendre davantage dans la gueule. La vulnérabilité est un concept central dans la soumission, elle est liée à l’impuissance, ce doit être pour ça que je suis une mauvaise soumise je ne l’accepte pas.
Jusqu’à présent j’avais fait reposer mon poids sur l’avant de mes pieds, je lui avais donc épargné le contact avec l’aiguille des talons, désormais il était assez grand pour expérimenter cette partie du jeu.
Pour commencer en douceur j’ai trituré ses tétons avec les pointes pour qu’il puisse faire leur connaissance. J’ai petit à petit augmenté la pression pour finir par les gratter de manière plus désagréable, à les faire se tordre sous mon talon comme une cigarette que j’écraserais. La situation m’amusait terriblement, je mélangeais plaisir et douleur, il ne savait pas à quoi s’attendre à chacun de mes mouvements. Son visage alternait entre le soulagement et la douleur dans une chorégraphie plutôt excitante.
— Alors ? Tu ne sais plus où tu es ? Trop d’informations à la foix ? Tu es handicapé par des faibles capacités intellectuelles ?
Je me suis mise à lui faire expérimenter les jeux de variation de pression, je me tenais sur un pied, me penchant en avant et en arrière pour répartir mon poids sur une zone plus ou moins importante. Autre jeu du même type je me mettais sur la pointe des pieds avant de retomber pour provoquer des chocs plus importants.
J’ai enchainé les jeux jusqu’à ce qu’il sature, que je vois les limites de l’équilibre douleur et plaisir. Quand un homme s’apprête à sortir de l’état de soumission dans le jeu, quand ce qu’il perd ne lui paraît plus proportionné à la récompense promise il y a des signes visibles dans son attitude. Il était temps de rééquilibrer la donne pour le garder dans le troupeau. Il apprenait comme se comporter avec moi et j’étais en train d’apprendre sur lui et ses limites. Je me suis déplacée sur ses hanches, un pied sur chaque, le bout avant pointant vers son sexe. J’ai provoqué quelques variations de pression d’arrière en avant pour le stimuler. Il a eu un regain de tension lorsqu’il a compris que ma cible suivante était son sexe.
— Alors ? Tu passes un bon moment ?
— Ce que je pense importe peu du moment que vous vous amusez princesse.
J’ai poussé son sexe du bout du pied pour le mettre sur son ventre, je l’ai ensuite mis sous mes semelles.
— Envie que j’arrête de faire ma garce ?
— Vous n’êtes pas une garce princesse.
J’ai intensifié la pression sur son sexe en l’accompagnant de mouvement d’avant en arrière.
— Pourtant tu semblais montrer du déplaisir il y a quelques instants.
Je voulais qu’il sache que j’avais fait attention à son attitude. Je semblais le punir pour ça mais c’était pour lui rappeler que j’allais m’assurer qu’il ait sa part du marché. Il a répondu très intensément. Il luttait pour rester immobile face à la stimulation que j’étais en train de lui infliger.
— Pardon princesse je manque d’endurance. Vous êtes parfaite merci de me traiter en carpette.
J’étais en train de jouer avec le feu et j’adorais ça, j’ai parfois des comportements dangereux. Stimuler son sexe était très amusant mais je ne devais pas aller trop loin. Son regard était tellement empli de douleur je ne pouvais pas m’arrêter. Il me fallait un palliatif.
— Simplet ! Viens ici.
Ma soubrette a accouru pour répondre à mon ordre.
— Regardes. Ça c’est un soumis. Je ne lui ai pas autorisé l’éjaculation alors il reste calme.
Il était tout sauf calme mais au moins il n’avait pas craqué. J’étais repartie à le stimuler de plus belle. Il se tordait sous la douleur qu’il se provoquait à tenter de se maitriser. Je regardais Simplet.
— Tu aurais fait quoi à sa place ? Tu as fait quoi la dernière fois ?
— J’ai éjaculé princesse.
— Plus fort, tout le monde n’a pas entendu.
— J’ai éjaculé princesse.
— Et pourquoi ?
— Parce que je ne suis qu’un puceau incapable de se contrôler.
— Plus fort.
— Parce que je ne suis qu’un puceau incapable de se contrôler.
Je lui ai fait un signe de la main.
— Approches.
Il est venu timidement.
— Je te promets, et tu sais ce que valent mes promesses, que dès que j’ai fini avec eux et ta punition nous irons dans la salle principale. Que je te ferais la même chose jusqu’à ce que tu jouisses sur ton torse et ta figure devant tout le monde en hurlant que tu n’es qu’un minable.
Il a dégluti.
— Merci princesse.
— Tu sais que je ne plaisante pas en disant ça.
— Oui princesse.
— Retournes à ta place.
Il est reparti presque dans un état second, très angoissé à l’idée de ce que je venais de lui annoncer. J’adore faire souffrir mes soumis comme ça. Surtout qu’il savait que je n’étais pas du genre à le menacer dans le vent. Je me suis concentrée à nouveau sur le premier soumis qui venait de bénéficier de quelques secondes pour reprendre son calme. Je suis retourné sur le haut de son torse, joignant les pieds et mettant les mains dans le dos le temps de me pencher pour discuter avec lui.
— C’est éprouvant ?
Il a hésité avant de répondre.
— C’est difficile pour moi mais je dois le faire pour vous.
— Mais non ce n’est pas difficile. Ça c’était la partie amusante, tout à l’heure nous passerons à la partie douloureuse. Tu vas l’aimer tu vas voir. Tu sais pourquoi ?
Il a fermé les yeux avant de me répondre.
— Parce que vous avez décidé que c’était ce que je devais ressentir.
— Exact ! Tu tiens à rester dans le groupe des soumis proches des récompenses à ce que je vois. Vous autres prenez en de la graine c’est un exemple pour vous. Après moi et les autres femmes c’est lui que vous devez admirer.
Avant de le laisser se reposer et de passer aux pinces du second soumis j’ai remis une couche sur l’humiliation. J’ai décidé que l’émasculer et lui rappeler son infériorité j’allais poser un de mes pieds sur son front, sans faire reposer mon poids dessus bien entendu je ne voulais pas lui écraser le crâne. Je voulais qu’il ait une vue directe sur mes semelles rouges. Le potentiel érotique de cette position est très important, le soumis a vraiment une sensation d’écrasement, il se sent vraiment en dessous de tout. Je me suis bien sûr gardée de lui permettre de lécher mes semelles à ce moment-là, c’était trop tôt il ne l’avait pas encore mérité.
J’ai augmenté la pression sur son front pendant un instant pour lui faire peur. J’ai fait glisser ma semelle sur son visage pour amener l’aiguille du talon près de son nez. Je me suis amusée à le provoquer avec.
— tu as envie de les lécher ?
— Oui.
— Tu sais qu’il y a une contrepartie nécessaire. Tu t’es bien comporté mais tu n’as pas encore payé totalement le prix de ce cadeau. Tu connais le prix pour être récompensé ?
— Souffrir pour vous princesse.
— Tu en as envie ?
— Oui, plus que tout.
— D’accord, mais tu vas devoir attendre. Ton corps doit se reposer avant de pouvoir supporter les conséquences de tes envies. Je ne suis pas inhumaine je vais te laisser te préparer mentalement.
— Oui merci d’être si généreuse princesse.
— Je vais te laisser le temps d’aller éduquer tes camarades. Mets- bien ce temps à profit. Tu sais que tu n’as pas à te plaindre, ton ami va souffrir mais sans être récompensé après. Pas de chance il est encore dans le groupe des mauvais soumis. Qu’est-ce que je raconte ? La chance n’y est pour rien la compétition n’était pas truquée il a exactement ce qu’il mérite.
— S’il vous a déçu il n’est pas mon ami princesse.
— La fameuse solidarité masculine. Encore un point sur lequel nous vous sommes supérieure. Tu fais comme tu veux de toute façon je m’en moque.
Mon amie qui était restée en observatrice jusque-là a réagi.
— Je ne peux pas m’amuser un peu ?
J’ai pris un air contrarié, non, en fait je l’étais vraiment je n’avais pas à simuler. Je n’aime pas partager mais j’étais prise au piège de ma propre rhétorique.
— Tu es une femme tu es suffisamment intelligente pour décider par toi-même ce qui est bon pour lui.
— Je resterais soft et il n’aura pas de récompense ne t’inquiètes pas.
J’ai répondu en serrant les dents.
— J’ai toute confiance en ton jugement.
Je n’aime vraiment pas partager. Au moins elle n’allait pas casser mon cycle de jeu si elle restait soft. Comme je suis quelqu’un de très juste j’ai commencé à passer mes nerfs sur le premier soumis. Je l’ai forcé à tourner la tête en lui appuyant de mes semelles sur un côté du visage. Sa vue était désormais limitée au sol et mes semelles. Il paraît que c’est une sensation très intense pour les soumis. En tout cas une position très humiliante.
— Tu vas faire exactement ce qu’elle te dit ou tu auras affaire à moi. Je reviens tout à l’heure et on verra si tu mérites une quelconque récompense.
— Merci princesse.
J’ai sauté en direction du sol, tentant de nier cet imprévu et me concentrer sur mon plaisir, c’était le plus important.

La suite par ici.

Le dressage sévère d’un soumis débutant #49 : je deviens méchante

Rappel des épisodes précédents : je venais de piétiner le premier soumis et j’avais l’intention de retourner jouer avec les pinces du second mais ma consoeur s’est mis en tête de prendre la suite au trampling ce qui m’a contrarié.

Note : lorsque je parle des soumis je les nomme en fonction de leur position lors du classement.

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Une fois de retour sur la terre ferme j’ai parcouru la pièce du regard à la recherche de ma prochaine cible. Quelques instants auparavant les différents soumis regardaient avec attention, et j’oserais dire probablement de l’envie, ce que je faisais subir à leur camarade. Désormais ils regardaient tous ailleurs dans une tentative pathétique de ne pas attirer mon attention, vous savez ce regard fuyant qu’ont les lâches pour éviter d’être choisi. Ne surtout pas sortir la tête du rang de peur d’être montré du doigt pour un peu d’originalité. J’ai l’air de critiquer mais je faisais tout pour les intimider, un être humain normal aurait tout fait pour les rassurer mais je ne suis pas normale. Cela doit être dû à un complexe d’infériorité, je suis petite, je suis une femme, j’ai peur de ne pas être prise au sérieux alors j’en rajoute. Il faut de la confiance en soi pour se permettre d’être douce avec les soumis sans perdre leur contrôle, ce sont des compétences qu’il me reste à acquérir.
— Bon je m’occupe de qui maintenant ? Qui a besoin de s’en prendre plein la gueule ?
Comme vous pouvez vous en douter pas un seul n’a osé bouger le petit doigt, ils ont tous tassé les épaules se préparant au pire, ce qui était une bonne définition de ce qui pouvait leur arriver sans vouloir me vanter. Cela m’a beaucoup amusée de les sentir anxieux, c’est une sensation de pouvoir très addictive. Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé comme le dit l’expression. D’ailleurs ça me fait penser que je n’ai pas lu Machiavel depuis longtemps, je sais ce que je vais faire ce soir. Je commencerais par sa nouvelle sur le démon vexé que tous les hommes arrivant en enfer y trouvent le repos après être enfin séparé de leur femme et qui va sur terre pour se marier pour comparer. Ce texte me fait toujours rire. Il a plusieurs noms dont « très-plaisante nouvelle du démon qui prit femme », vous le trouvez gratuitement sur le net n’hésitez pas à aller lire les classiques ils ne sont pas si démodés que ça. Si je commence à digresser dès la 10eme ligne nous sommes mal partis c’est moi qui vous le dis.
— Vous ne voulez pas vous porter volontaire ? Je dois en tirer quelles conclusions ? Certains ont des choses à confesser et ont peur que je m’en rende compte ?
J’ai fixé le deuxième soumis jusqu’à ce qu’il le remarque, j’aime voir la tension monter d’un cran. Je me suis moquée de son attitude en soufflant.
— Les hommes et le courage.
Mes paroles peuvent vous sembler légèrement agressives mais c’était équilibré par le fait que j’avais un grand sourire narquois, je m’amusais à les provoquer. Rien de mieux pour recharger les batteries que de s’affranchir des règles usuelles de politesse, tous ces moments où vous auriez envie de gifler le petit con et sa musique à fond dans les transports en commun, où les gamins qui hurlent et vous bousculent dans les rayons du supermarché. J’avais certes une frustration à évacuer à cause de la contrariété qu’avait apportée ma consoeur mais globalement j’étais d’humeur joueuse.
Une fois cette tension éliminée, et je n’allais pas me gêner pour le faire, j’allais pouvoir profiter pleinement de ma fin de soirée. La seule question qui restait en suspend était de savoir qui allait me servir pour passer mes nerfs ?
J’ai fait quelques pas nonchalants vers le second soumis avant de m’arrêter avec un sourire malicieux. Je lui ai lui envoyer un baiser dans le vent avant de bifurquer vers le 3eme.
J’avais un pas léger, j’étais moi-même, je me sentais vraiment bien à l’idée de tourmenter ce tas de chair ligoté au sol devant moi. J’avais envie d’être mauvaise, ces moments où je me laisse aller à être une peste insupportable. Ce ne sont pas les phases les plus amusantes pour les soumis, me supporter fait partie du deal ils doivent assumer.
— Oh non ne rêve pas je ne suis pas là pour te libérer. Tant que tu n’auras pas accepté que tu t’es mal conduit, parce que je le vois bien dans tes yeux tu penses que ton traitement est injuste, tant que tu n’auras pas accepté t’être mal conduit tu resteras immobilisé, prisonnier de ton propre corps.
Il était arrivé dernier au classement il assumait, si je ne le traitais pas comme un moins que rien je perdrais en autorité, je devais faire peur aux autres pour garder leur motivation intacte. Je lui ai relevé la tête du bout du pied.
— Tu ne croyais tout de même pas que tu allais t’en tirer aussi facilement.
Regardez-moi en train de tenter de justifier l’injustifiable. J’y allais un peu fort, la vérité c’est que j’étais frustrée et qu’il fallait que ça sorte. C’était tout sauf juste mais j’ai droit à mon quota de caprice après tout. Je vais appeler ça les aléas de la vie, plutôt rare en session mais c’est beaucoup plus fréquent pour la soumission conjugale. Lorsque je rentre et que je distribue des punitions à la volée sans raison particulière et qu’il vaut mieux se garder de la moindre réflexion sur la justice. Il est en effet plus sage pour un soumis de détecter ces moments et de ne pas riposter, de laisser couler, de ne surtout pas me répondre pour éviter de déclencher une tempête trop forte. Les soumis doivent savoir que je n’attends que ça, s’ils veulent savoir ce que c’est l’injustice je peux leur donner des exemples.
Dans ces moments là il vaut mieux éviter de se trouver dans une position de coupable, surtout dans une session en groupe, c’est toujours mieux que ce soit les autres qui subissent mon courroux. Je n’ai aucune honte à ne pas répartir équitablement les punitions et récompenses, un soumis peut avoir tout d’une catégorie et rien de l’autre, c’est la meilleure façon que j’ai trouvée pour les motiver. S’ils prenaient conscience que peu importe les efforts qu’ils déploient ils pouvaient avoir la même chose ils feraient le minimum. Je ne suis pas très socialiste je crois que tout le monde s’en été rendu compte 🙂
— Alors c’est agréable d’être réduit au statut d’objet ?
Il a secoué la tête ne pouvant me répondre d’une autre façon du fait de son bâillon.
— Je sais, tu m’en veux. Tu es bien bête, je suis la seule personne qui puisse te rendre ta liberté. Tu dois faire partie de ces imbéciles qui mordent la main qui les nourrit.
J’ai passé ma main dans son dos, au départ à plat mais j’ai fini en le griffant de plus en plus fort.
— Tu veux entrer dans un bras de fer avec moi ? Pour voir qui de nous deux vas céder le premier ?
Il a eu un mouvement de recul, je faisais les deux côtés de la discussion toute seule et je tournais son attitude dans le sens que je voulais. C’est terrifiant lorsque vous êtes dans la mentalité du jeu, être totalement à la merci de l’autre et que cette personne semble péter un plomb.
Alors bien sûr il pouvait se rassurer en se disant que tant qu’il était incapable de dire le safeword j’allais en rester aux menaces verbales, c’était totalement vrai d’ailleurs, les soumis préfèrent généralement oublier ce détail et s’amuser à se faire peur.
— Je le vois bien, je sais ce qui ce passe dans ta tête, tu te dis que tu vas faire ton temps et que tu reprendras ta vie après comme si de rien n’était.
J’ai croisé les bras.
— Je le sais. Tu crois qu’il te reste un espoir d’obtenir satisfaction sans respecter mes conditions, que c’est juste un mauvais moment à passer et que je finirais par me lasser.
J’ai brutalement haussé le ton et tapant du pied pour provoquer un bruit sec.
— Tu crois que je fais tolérer un esclave de second choix ? Tu crois que tu n’auras qu’à changer de domina si je ne te conviens pas ?
Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Pas de bol tu es coincé avec moi, si tu ne joues pas aux jeux qui me font envie je te fais une réputation telle que plus aucune domina ne voudra de toi
j’ai haussé les sourcils par provocation.
— Et oui tu m’appartiens, si tu me déçois tu pourras faire une croix sur ta vie de soumis. Oublis tous tes plans il n’y a que 2 options possibles à ce jeu, soit tu retournes à la vie civile soit tu deviens un esclave correct.
J’ai marqué un temps de pause pour laisser monter mon effet, ça s’appelle « faire monter les enchères », bien utilisé cela sert à monter la tension, à mettre du drame dans l’épreuve. J’avais l’intention de laisser s’exprimer mon mauvais côté et je suis une peste très douée quand je m’en donne la peine.
— Le seul problème c’est que je suis très mauvaise joueuse et que je ne vais te laisser qu’une seule de ces options. Je t’assure que je vais faire de toi un esclave correct. S’il faut te briser je te briserais. Tu resteras immobilisé jusqu’à ce que tu changes d’avis tu as ma parole. J’ai une tolérance très basse à l’échec.
Certains soumis sont têtus et il faut monter les mises pour les rendre docile. Mon intention était qu’intérieurement il me déteste, qu’il se dise qu’il allait m’obéir en façade sans le penser. Je voulais qu’il pense « si je n’avais pas mon bâillon je lui dirais ses quatre vérités ». Qu’il se conforte lui-même comme ayant encore son indépendance pour ensuite lui enlever son bâillon et qu’il n’ose pas dire un mot. Je voulais l’enfoncer pour lui démontrer qu’il n’avait pas de couille et pour ça je devais être insupportable et en même temps le tenir en respect sous la menace d’une douleur sévère.
— C’est pour ton bien et je sais que c’est ce que tu veux. Je vois au fond de tes yeux que tu as besoin d’être traité durement. Il va falloir qu’à un moment tu comprennes ce qui se déroule. Je ne suis pas en train de te punir mais de donner une leçon, et je suis très têtue, elle rentrera dans ta tête.
Je me suis arrêtée, soupirant comme s’il m’avait mal répondu. Je devais avoir l’air d’une psychotique à monologuer, c’était l’effet recherché.
— Visiblement ça ricoche sur toi. J’en ai connu des soumis cons mais toi tu es dans le top.
J’ai repris une attitude plus agressive.
— Tu veux me provoquer c’est ça ? Tu veux que ça explose ? Tu veux qu’on règle ça ici et maintenant ? Tu veux la confrontation ? Ok.
Je suis allée prendre une cravache.
— Si tu crois que ta situation ne peut pas se dégrader je vais vite te prouver le contraire. La situation d’un soumis peut toujours être pire fais moi confiance.
J’ai commencé à faire courir ma cravache sur son dos.
— Tu dois m’obéir, c’est vrai, mais le rôle d’un soumis n’est pas si simple. Tu dois te dépasser pour moi. Aller au-delà du stade de la souffrance pour surmonter toutes les épreuves que je pourrais te donner. On ne vit pas en soumis, on meurt à la tâche en soumis.
J’étais totalement dans un délire assumé, c’était la dernière pièce de ma mise en place. Il ne pouvait pas sérieusement être d’accord avec ce que j’étais en train de débiter. J’énonçais des règles totalement aberrantes et j’allais voir s’il allait oser me contredire. S’il disait un mot il se prenait une correction magistrale, s’il ne disait rien j’allais me moquer de son manque de courage. Dans les deux cas j’allais m’amuser. Quand je laisse une alternative à un soumis il n’a pas à essayer de chercher bien loin je serais gagnante dans les deux. À lui de voir ce qu’il préfèrerait. Une dernière menace pour être sûre qu’il soit à point et j’allais le laisser choisir.
— Si tu ne veux pas le comprendre je peux passer à la manière forte mais j’obtiendrais le résultat c’est clair ?
Je lui ai enlevé son bâillon et j’ai fait quelques pas en arrière, tapant dans ma main gauche avec la cravache pour lui faire comprendre qu’elle me démangeait. Il était contrarié et baissant les yeux, cherchant une porte de sortie. Il avait choisi la voie de l’humiliation et des moqueries, tant mieux pour lui.
– Alors elles sont où tes couilles ? Vas-y montre les. Contredit moi. Donne-moi une raison de te punir si tu penses que tu n’en as pas eu assez.
Je me suis approchée de lui d’un pas lent, montrant ma maitrise du terrain.
— Hum ? Alors ? J’attends. Ah oui dans ta tête t’es un gros dur mais quand il faut passer aux actes tu te rends compte de ce que tu es vraiment, un minable, un type qui ne sait rien faire d’autre que se courber.
Je me suis mise à tourner autour de lui. Une fois derrière j’ai posé le bout de ma cravache sur ses testicules.
— Tu sais comment on peut décrire ton truc ? Flasque, pendouillant, mou, lâche. Dans un sens cela te représente bien.
Il a émis une sorte de grognement désapprobateur, l’occasion qu’il me fallait. J’ai armé ma cravache pour lui en mettre une série entre les cuisses. Alors qu’il respirait fortement pour contenir le pic de souffrance je l’ai attrapé par les cheveux.
— Arrêtes avec des délires et accepte la triste réalité. Tu es un homme, tu dois me servir avec fidélité et dévouement tu n’as pas d’autre utilité. La beauté a tous les droits ce qui signifie que tu en as aucun. C’est comme ça, tu peux le nier mais ces délires ne dépasseront jamais les limites de ta petite tête.
Côté délire je pouvais me moquer, j’ai eu du mal à rester sérieuse.
— La vie est dure pour les hommes pas de bol. Tu dois t’adapter et ne pas essayer de tordre les règles. Tout le reste, tout ce qui peut te passer par la tête n’est que de la connerie. C’est ce qui t’as couté ce que tu subis actuellement et c’est ce qui te causeras bien des ennuis si tu persistes dans cette voie.
J’ai lâché sa tête d’un geste brusque.
— Alors fait un putain de choix ! Tu m’affrontes pour la domination de la meute ou tu t’écrases. Tu ne peux pas rester au milieu. Tes manoeuvres de lâche qui consistent à dire des choses différentes de ce que tu penses je ne vais pas le tolérer longtemps. Je sais que choisir te fait peur, qu’à chaque fois tu fais une erreur et que ça t’angoisse. Tu te compliques la vie inutilement. Il y a une solution toute simple : fais ce que les femmes te disent, nous ne pouvons pas avoir tort c’est prouvé.
Le pauvre petit, j’étais en train de passer mes nerfs sur lui alors qu’il ne le méritait pas vraiment, je concède que je peux être inquiétante par moments, ce n’est pas facile de vivre avec moi. Il faut voir les choses sous leur meilleur angle, élever un peu la voix m’avait fait du bien, je me sentais bien plus détendue et tout le monde allait en profiter. Qu’un soumis soit mal à l’aise n’était qu’un petit prix à payer pour le bien commun (cette expression peut toujours se traduire par « l’intérêt que les autres se sacrifient pour un sous-groupe auquel j’appartiens »).
Comme il ne disait toujours rien je me suis penchée pour lui remettre son bâillon, j’en ai profité pour lui murmurer une dernière menace.
— La prochaine fois tu t’écrases totalement où je ne serais pas aussi gentille. Je te laisse réfléchir à tes actes et leurs conséquences.
Je me suis relevée en tournant sur moi-même, J’avais comme une envie de sautiller, de danser, en tout cas tout sauf rester figée.
Que ça fait du bien d’être une peste. Je me suis dirigée vers le second soumis, je me suis plantée devant lui les bras croisé, j’allais utiliser à mon avantage le stress que je venais de créer.
— Bon, toi il faut aussi que je te fasse changer d’avis ? Il faut que je te brise les couilles en tout petits morceaux.
J’avais un sourire espiègle pour appuyer ma menace, il a immédiatement répondu.
— Je reconnais votre supériorité, je vous assure que je n’ai plus les couilles de vous tenir tête.
J’ai empoigné violemment son paquet
— Ah vraiment ? Tu m’en diras tant.
Il s’est raidi
— Je vous assure princesse elles sont en miettes, je vous promet j’ai pas de couilles. Je reconnais mon erreur, je n’ai pas été le meilleur des soumis et c’était une erreur. J’ai compris la leçon j’ai besoin d’être puni, je le reconnais, mais je ne voulais pas me rebeller contre vous. Je suis qu’un incompétent pas un rebelle. J’ai compris que j’ai fait une erreur dans mon comportement.
Il était en train de me sortir le grand jeu, je ne sais pas s’il faisait semblant d’en rajouter pour m’amuser mais en tout cas moi ça me plaisait. J’aime les soumis qui coopèrent et rentrent pleinement dans le délire de la soumission extrême.
Surtout qu’il me faisait rigoler, c’est marrant d’être castratrice vous ne pouvez pas savoir. Il faut dire qu’avec des pinces aux seins il risquait bien plus que le soumis précédent en cas de coup de sang de ma part. Il était dans une très mauvaise posture et en avait conscience, c’est la meilleure des positions pour un soumis, sur la corde raide, à deux doigts du vide, jouant avec ses peurs.
J’ai enchainé sur un ton plus nonchalant.
— La douleur des pinces est comment ?
J’ai tapé d’un doigt sur son torse, évitant soigneusement les pinces mais suffisamment proche pour qu’il comprenne la menace implicite s’il lui venait l’idée de me tenir tête.
— Au départ ça faisait mal mais maintenant ça va tant que je ne bouge pas.
— Une punition qui devient supportable. Tu trouves ça normal ?
— Non princesse.
— Donc tu comprends les implications ? Prêt à raviver la souffrance ?
Il s’est contracté par anticipation de la douleur.
— Je serais sage je vous le promets.
J’ai été surprise par sa réponse.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? Que je vais pouvoir te faire très mal tu ne diras rien ?
Il a hoché la tête ne sachant pas quoi faire d’autre, il a immédiatement fait une grimace à cause des vibrations que son mouvement avait causées à ses pinces.
Je me suis approchée me collant presque contre lui, plongeant mes yeux dans les siens. Il devait sentir mon parfum et moi je ne ratais rien de son regard intimidé.
— Tu m’as déçu, je ne veux plus que ça arrive. Toute faute mérite réparation.
— Pardon.
J’ai pris d’une main la chaine qui reliait les pinces de ses seins. Je parlais lentement, je voulais retarder le moment où la douleur allait arriver, je voulais voir dans ses yeux chaque étape.
— Les conséquences vont êtres simples, à la portée d’un esprit lent comme celui d’un homme. Tu n’as pas à t’inquiéter tu vas juste avoir mal au-delà de tout ce que tu as connu jusqu’à présent. Il fallait bien que ça arrive un jour pas vrai ?
Il allait dire quelque chose mais s’est arrêté, a dégluti et a repris. Il devait avoir la bouche sèche à cause du stress. Plus l’épreuve est dure plus la victoire est douce, il devait persister dans cette voie s’il voulait être fier de son comportement. Ce n’est pas facile de se tenir droit, à la merci de sa dominatrice et de ne rien dire qui pourrait compromettre le jeu.
— Oui princesse, en tant qu’homme je savais que mes erreurs ne pourraient pas rester impunies longtemps. Merci de me traiter comme je le mérite pour m’aider à m’améliorer. Je vous ai déçu cela mérite châtiment.
J’aime définitivement les soumis joueurs.
— Oh ça tu vas tu vas connaitre le coût de la déception d’une femme, et avec les intérêts en plus. C’est bien d’être positif, ça t’apprendra bien des choses et t’éviteras bien des problèmes à l’avenir.
Pendant que je parlais j’augmentais lentement la tension, il me faisait rigoler avec les grimaces qui déformaient son visage. Ses yeux cherchaient une échappatoire mais j’étais trop proche de lui pour qu’il puisse échapper aux miens. Le moins que je peux dire c’est que l’empathie ne m’étouffe pas.
J’ai dit plus tôt que j’aimais moins les pinces par rapport aux instruments en cuir pour plein de raisons mais je dois reconnaitre qu’elles ont des avantages indiscutables. Principalement elles me permettent d’être au contact de ma victime, c’est fusionnel, je peux lui faire mal et le regarder droit dans les yeux en même temps. Sentir sa respiration haleter contre ma joue.
Avec une ceinture je ne vois que les fesses, certains soumis en ont des très jolies et leur changement de couleur est très stimulant mais pouvoir regarder l’expression du visage d’un soumis qui souffre n’a pas de prix. Ce n’est pas le même type de plaisir, avec une ceinture c’est davantage dans l’effort physique, la violence, l’onde de choc qui se propage dans le bras, le son de l’impact. Ce ne sont pas les mêmes sens qui sont stimulés.
Avec les soumis avec qui je suis en couple je pousse parfois le vice à associer plus directement le plaisir et la douleur des pinces aux seins. Un baiser lors que je suis en train de varier la tension sur la chaine m’amuse terriblement. Autre variante, pendant l’acte sexuel, moi sur le soumis, la chaine d’une main et c’est parti pour le rodéo, je vous assure que je fais couiner le lit (et pas que…).

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