Dimanche 12 oct. 2014

Hello 🙂

J’ai bien écris cette semaine et je devrais avoir un post près pour dimanche et mardi. Le premier aura une grosse partie de réflexion nécessaire à la compréhension du second. Je passe peut-être trop de temps à tenter d’expliquer mon plaisir mais j’ai tellement de questions dans ma boite mail sur ce sujet que je me sens obligée d’en reparler avant chaque moment intense. Vous verrez bien de toute façon.

Je profite de ce petit message pour coller la réponse à un mail que je viens de faire. Je ne vous donne pas le mail original le sujet se comprenant de lui-même. Surtout que je ne veux pas stigmatiser la personne en question. Ce sont des interrogations que l’on me pose souvent et je n’aime pas ça. J’ai une tendance à m’énerver lorsqu’un soumis me décrit une partie de sa relation avec sa dominante en me demandant à demi-mot de dire qu’elle a eu tort. Soyons bien clair, je ne contredirais JAMAIS une consoeur devant ses soumis. Vous pouvez toujours essayer vous n’y arriverez pas. Et si je connais la dominante en question tout ce que je ferais c’est de lui envoyer une copie du mail pour qu’elle « réponde » elle-même aux interrogations. Vous êtes prévenus.
Si les soumis ne doivent retenir qu’une seule chose sur la domination c’est qu’ils ne doivent JAMAIS critiquer leur dominante en public. Vous avez idée à quel point c’est blessant ? Votre dominante a toujours raison même quand elle a objectivement tort et la critiquer n’arrangera rien bien au contraire. Si vous avez quelque chose à lui dire ce n’est pas dans ma boite mail qu’il vaut venir vous épancher.

Il faudrait que je fasse un dossier sur la communication soumis-dominante. C’est un sujet tellement difficile pour les soumis, nous avons tendance à nous vexer pour un rien. Je considère qu’un soumis ne doit pas hésiter à communiquer avec moi tant que ce n’est pas de l’insolence, il est possible de me parler poliment, il faut juste choisir le moment et la méthode. Il y a un fossé entre me dire que j’ai eu tort et me donner des informations sur ce qu’il a ressenti. D’ailleurs si j’avais un seul conseil à donner à un soumis ce serait de toujours rappeler à sa dominante qu’elle a eu raison. Une phrase du type « je n’ai pas trop aimé le jeu avec les pinces mais vous aviez le droit de me l’imposer » n’est pas irrespectueux. Je ne le vois pas comme une menace et pourtant le message du soumis est passé.
Une formulation que je ne supporte pas c’est « il serait mieux de » ou « il serait plus intelligent de ». C’est sous-entendre que je me trompe dans mes décisions ou que je ne suis pas la plus intelligente. C’est peut-être bien le cas mais il ne faut pas le dire ouvertement. Vous croyez que vous allez me manipuler avec des ficelles aussi grossières ?
Il faut mieux dire « je ne suis pas assez endurant à l’humiliation pour apprécier servir en soubrette » que « je n’aime pas les jeux de soubrette ». Vous voyez la nuance  ?

Les soumis ont leur mot à dire sur les jeux ? Nous le savons et nous n’aimons pas qu’on nous le rappelle. Acceptez que nous soyons sensible sur le sujet.

Voici un mail typique que je renvoie :

Déjà il faut savoir que le terme « dominatrice » recouvre plein de situations, ce sont des relations humaines il ne suffit pas de mettre un soumis et une maitresse ensembles pour que le mélange fonctionne. Le simple fait d’avoir un soumis qui en fait trop peut nous refroidir. Nous aimons la chasse pas les victimes consentantes, il nous faut un minimum de résistance pour nous satisfaire. En même temps trop de résistance casse nos envies. C’est un équilibre difficile à trouver.

Si un soumis inventait une règle moi aussi je ne l’utiliserais pas, par simple envie de contradiction. C’est moi qui décide, pas lui, même si c’est une bonne idée. Il faut bien comprendre comment une dominante pense : nous préférerions mettre une relation dans le mur plutôt que de lâcher un seul centimètre de terrain. C’est stupide et immature comme réaction mais c’est nous ! C’est ce que nous sommes, des pestes, des gamines capricieuses. Il faut le prendre comme un fait. Tout l’art d’être soumis consiste à éviter de nous braquer dans une direction dangereuse.
Est-ce que c’est une dominatrice ? Bien sûr ! Le simple fait de n’en faire qu’à sa tête le prouve.
Alors qu’est-ce qui peut aller de travers ?
Souvent lorsqu’une relation va mal les conseillers font réfléchir les partenaires sur leurs propres erreurs plutôt que de se focaliser sur les torts de l’autre. La question devrait être : qu’est-ce que j’ai fais de mal pour que cette relation ne soit pas satisfaisante ? Parce que l’autre n’a jamais 100% tort. J’aurais même tendance à dire que dans une relation soumis-dominante c’est le soumis qui est souvent la cause des problèmes.
Elle ne fait pas ce que vous attendez d’elle ? La raison la plus évidente c’est qu’elle ne compte pas récompenser un soumis qui se comporte mal. Le silence est une punition et tant que le soumis ne l’a pas compris il restera puni c’est une méthode que j’approuve totalement. J’ai déjà mis des soumis au coin pour qu’ils réfléchissent à leurs erreurs, interdiction de bouger tant qu’ils n’avaient pas compris ce qui n’allait pas, et sans indice !
Comme je suis dans un bon jour je vais cependant donner mon avis. La principale raison qui nous pousse à couper les ponts avec quelqu’un est l’insolence, autrement dit la remise en cause de notre autorité et ça arrive plus vite que les soumis ne le pensent. Beaucoup sont insolents sans même le savoir. Nous pouvons passer sur beaucoup de défauts mais pas sur celui-là, le soumis doit réellement être soumis, il doit accepter de nous laisser les rênes de la relation.
Nous savons quand un soumis n’est pas content, il y a toujours des signes extérieurs de frustration, et notre instinct nous pousse à réagir d’une seule façon : le mépris. Il faut bien comprendre que nous sentons ces choses là. Tout comme nous savons quand une personne est une victime potentielle. Quand nous sentons qu’un soumis n’est pas content du sort qu’on lui réserve notre réflexe et d’aggraver la situation pour lui montrer qui commande. C’est à lui de céder pas nous !
Bien souvent lorsqu’un soumis est au coin pour réfléchir je met fin à la punition lorsqu’il prend conscience qu’il s’est montré insolent et qu’il a eu tort. Et pas simplement quand il le dit, uniquement quand il le pense.
Quand il s’agit de notre autorité nous sommes très sensibles, rien que ce mail, le fait de poser ces questions est insolent. Pas envers moi, envers elle. Et il ne faut pas se leurrer elle le sait. Elle ne connait pas les détails mais elle sait que vous ne respectez pas son autorité. Parce qu’il est là le problème. Vous voulez qu’elle vous humilie alors même que vous ne lui donnez pas ce qu’elle veut. Elle veut le pouvoir c’est aussi simple que ça.
D’ailleurs quel était le but de ce mail ? Que je vous donne des trucs pour la manipuler ? Que je dise qu’elle a tort ?
Je ne contredirais jamais une consoeur devant ses soumis, bien au contraire ! Elle veut imposer des périodes de silence ? C’est son choix et il n’a pas à être contesté. C’est dur d’être soumis, d’attendre sagement d’être utilisé, de ne pas avoir l’initiative, mais c’est dans la description du job.
La seule réaction à avoir désormais c’est de lui envoyer une copie du mail en lui demandant pardon pour cette bêtise. Que c’était insolent et déplacé. Parce que parler dans son dos était définitivement une bêtise et il faut accepter que vous devez être châtié pour ça. Il faut lui dire que vous acceptez toute sanction qu’elle jugera appropriée y compris la mise à la porte définitive. Parce qu’accepter qu’elle a ce droit est nécessaire pour être son soumis. Aussi douloureux que ce soit c’est à elle de décider ce que la relation doit être.
Et peut-être, je dis bien peut-être, qu’après une longue période de pénitence où la relation ne sera satisfaisante que pour elle, alors elle acceptera de lâcher du lest et de vous laissez vous amuser aussi. Le plaisir du soumis n’est pas un droit, c’est un cadeau que fait la dominante.

4 réflexions sur « Dimanche 12 oct. 2014 »

  1. Bonsoir Emilie
    deux petites remarques concernant le post suivant, tout d’abord je suis tout a fait d accord avec vous un soumis se doit d’obéir docilement à sa maîtresse, s’il se considère comme un vrai soumis, il suit les ordres que sa dominatrice lui donne sans chercher à comprendre et doit même y trouver du plaisir et une sorte de bien être.
    Je suis surpris de voir que vous dîtes que vous êtes une génie, ne m’avez vous pas écrit (post 5 mise au point sur la discipline) qu’une femme géniale , c’est un pléonasme, on dit une femme normale, et pourquoi vous utilisez le féminin; de plus, c’est vrai qu ‘une femme normale est nettement supérieure à n’importe quel homme.

    Merci Emilie

    1. Bonsoir,
      C’est marrant de se voir citer en référence 🙂 il est vrai que pour des soucis de cohérence je devrais mieux relire mes propres textes (quoique j’ai des relecteurs attentifs à ce que je vois ^^). Pendant les jeux il m’arrive de dire tout et son contraire. Il faudrait que je sois plus attentive.
      Je le rectifierais sur la version finale merci.

  2. Bonsoir Emilie
    Pardon , C’était juste une petite remarque sans intention de vous offenser, je ne me le permettrai pas , je suis conscient que je fais beaucoup plus de fautes que vous.

    Bonne soirée

    1. Bonsoir,
      L’avantage avec les femmes dominantes c’est que nous n’hésitons pas à faire savoir lorsque nous sommes vexées … 🙂
      Il n’y a pas à avoir peur, tant que je ne cris pas tout va bien.

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