Discipline domestique 017 – Halloween 2014 – Partie 12 : les douces et chaleureuses caresses … du martinet

Hello 🙂

Un texte qui arrive tardivement même s’il a été écris assez vite. Je comptais initialement que cette punition au martinet ne fasse que quelques paragraphes pour garder l’essentiel de l’attention sur le tease and denial mais au final il aura son propre post.
Pour me remettre dans le bain j’ai demandée à une amie de me l’administrer devant témoins, pour être au plus prêt du ressenti de ce qu’à vécu mon homme (et comme l’a fait remarquer la personne en question « si tu aimes te mettre à la place de tes personnages j’espère que tu n’écriras jamais un roman sur un tueur en série … »).
J’espère que j’ai réussi à capter l’émotion et à vous la retransmettre correctement. Sachez que j’ai fait beaucoup d’efforts pour ça, mes fesses encore rouges peuvent en témoigner 🙂

ps: ne me plaignez pas, autant être soumise à tendance à m’énerver, autant avoir mal me redonne un « coup de fouet » qui me motive.

nb : je l’ai déjà dit mais il faut que je le répète régulièrement pour être sûre que tout le monde soit au courant : je n’ai fondamentalement rien contre les hommes et lorsque je dis que leurs hormones sont un problème ce n’est que du jeu de rôle. Si vous pensez que nous sommes mieux loties c’est que vous n’avez jamais été une adolescente…

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Sommaire du journal (si vous ne voulez pas tout reprendre depuis le début la soirée en cours débute au post 13)
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La soirée allait bon train. Après une première phase d’humiliation et de douleur mon homme avait eu droit à un petit plaisir le temps que nous nous remettions en selle. En l’occurrence il s’était retrouvé allongé sur le dos à lécher nos semelles. Toutes les bonnes choses ayant une fin nous l’avions arraché à cet état de grâce pour le plonger à nouveau dans les pires tourments, lorsqu’il s’agit d’être cruelles moi et mes amies ne sommes pas faciles à satisfaire.
Mon homme était donc dans une position bien moins confortable que précédemment, il était maintenu au sol, nu, le sexe exposé à la voracité d’un groupe de femmes aux penchants gynarchiques assumés. Nous étions très loin de la définition d’une partie de plaisir, quoique… C’était une question de point de vue.
Nous nous étions engagé dans du tease and denial, une pratique éprouvante pour le soumis qui consiste à le stimuler sexuellement pour l’approcher de l’orgasme avant de le faire redescendre par divers supplices. Un instant il entrevoyait l’orgasme, celui d’après nous l’avions interrompu et nous nous moquions de son désarroi. Cruauté du jeu renforcée par la semaine de chasteté préalable que je lui avais imposée.
La première interruption avait été plutôt soft puisque nous l’avions regardé descendre « naturellement ». La deuxième avait été plus « brulante ». Au seuil de l’orgasme nous lui avions versé de la cire chaude sur son sexe en érection. De notre point de vue la façon dont il s’était mis à gigoter sous le contraste des émotions avait été d’un jouissif, j’en avais mal aux joues à force de rire.
Candice s’est accroupie à côté de lui et d’un geste plein de mépris a envoyé valser sa verge flasque contre son ventre.
— Je crois qu’il est de nouveau prêt à nous divertir.
Elle s’est relevée avec un air taquin des plus menaçant.
— Et le plus intéressant c’est que maintenant qu’il est échauffé nous allons pouvoir monter en gamme.
Mylène a rajouté :
— C’est vrai ça, un sexe aussi imparfait que le sien mérite des tourments d’une ampleur bien plus importante. Il faut que ça soit à la hauteur de ses défauts.
Candice a posé un de ses pieds sur le torse de mon homme pour jouer avec les pinces qu’il portait encore aux mamelons. Elles accomplissaient leur travail de sape lentement mais surement, bientôt il serait à point pour un travail des seins éprouvant, mais pas tout de suite.
— Que pourrait-on te faire cette fois-ci ? Tu as des idées ?
Voulant éviter autant que possible les souffrances inutiles mon homme a choisi de ne pas diriger sa frustration contre nous, une bonne réaction.
— Je suis désolé madame mais je n’ai pas d’idée. Les moyens d’accéder au plaisir me sont interdits donc j’essaye de les effacer de ma mémoire. Mais merci de votre considération.
Candice a ricané.
— Tu me connais, la qualité de ta frustration est vraiment importante à mes yeux.
Nul doute qu’il devait se sentir flatté d’avoir autant d’attention sur lui. J’ai rajouté :
— Surtout qu’il est tellement plus efficace lorsqu’il est frustré, j’en sais quelque chose …
— Tu as entendu ta maitresse ? Elle aime que tu sois frustré, donc on va faire les choses bien.
Mon homme m’a regardé avec un air semblant dire « elles sont suffisamment cruelle comme ça ne les pousse pas », j’ai croisé les bras et j’ai haussé les sourcils pour lui faire comprendre ma réponse « je vais me gêner ».
Avec nous 4 l’encadrant et faisant dans la surenchère il devait se sentir la pression monter. Il savait que rien qu’avec un mot de travers nous ne l’aurions pas loupé. Paradoxalement il n’aurait cédé sa place à personne peu importe le prix, être sous les ordres de femmes autoritaires était là où il devait être et il le savait. Les petits désagréments qu’il subissait n’était pas si dérangeant lorsqu’il y repensait.
Après réflexion Candice a dit :
— On pourrait varier sur ce thème. Queue sur le sol et je la piétine.
Mon homme a écarquillé les yeux, cette idée lui plaisait. Il s’est retenu de l’appuyer de peur que nous changions d’angle rien que pour l’embêter.
Mylène a répondu :
Pas très différent de la précédente.
— Au contraire ! Avant il avait la chaleur et la douceur de son ventre. Je le caressais avec mes pieds. Là il sera coincé entre d’un côté la froideur et la dureté du plancher et de l’autre la fermeté de mes semelles. La composante douleur sera bien plus appuyée. Ça sera intense. Et puis …
Elle lui a fait signe d’approcher pour lui murmurer quelque chose à l’oreille. Quoi que ce soit ça semblait intéressant, Mylène a eu un sourire démoniaque et a dit :
— Vu de cette façon je ne peux qu’être d’accord.
Mon homme essayait de paraitre indifférent, il ne trompait personne. Ainsi exposé et voyant ses dominantes se murmurer des choses mystérieuses bien sûr qu’il angoissait, il devait se sentir si vulnérable.
Je me suis approchée de mes amies pour qu’elles me fassent part de leur plan. Ce moment pourrait passer pour anecdotique et pourtant ce simple murmure dans mes oreilles était si érotique de mon point de vue. J’étais dominante, j’avais le droit d’être au courant des moindres détails. C’était si bon d’avoir cette supériorité, ce pouvoir sur lui, c’était comme avoir la clé de sa cage de chasteté, je détenais les clés de son destin.
Pour en profiter au maximum je n’ai pas cassé le contact visuel entre nous, je voulais le voir jalouser ma position, qu’il rage de me voir profiter de mes avantages de dominante. Pour le narguer j’ai dit à mes amies :
— Le problème avec « ça » c’est qu’il sera difficile de faire mieux après.
J’avais à peine fini ma phrase que je fermais les yeux en gloussant. J’ai dit :
— Oubliez ce que je viens de dire, je viens d’avoir une idée pour après.
C’est fou comme mon esprit peut réagir au quart de tour lorsqu’il s’agit d’être sadique. Mes deux amies se sont approchées pour qu’à mon tour je leur chuchote ce que j’avais en tête. Nous avons ricané ensemble à la vue de l’air apeuré de mon homme. J’étais contente de mon idée…
Anna, qui était sortie sur le balcon pour téléphoner, nous a rejoint. En voyant notre air réjoui elle a demandé :
— Qu’est-ce que j’ai raté ?
Candice lui a répondu :
— On discute de ce qu’on va lui faire.
— Ça à l’air intéressant.
— Très !
Elle s’est approché de nous pour découvrir à son tour nos projets, en tout cas c’est ce que mon homme croyait, en réalité nous lui avons surtout donné des instructions sur la marche à suivre.
Une fois au courant elle a donné un coup de pied léger dans le bras de mon homme.
— Qu’est-ce qu’il en pense l’inférieur ?
Je l’imaginais se répéter « surtout ne pas faire le malin, avec l’imagination de 4 femmes dominantes combinées les conséquences de la moindre erreur seraient terribles », le plus sûr pour lui était encore de répondre des banalités :
— Si ça vous fait plaisir je m’y plierais avec plaisir, mesdames.
Anna a froncé les sourcils.
— Moi je dis, ça sent le piège, il est trop coopératif.
Mylène a croisé les bras.
— Vu comme ça c’est vrai. Les hommes trop coopératifs sont suspects. Une punition préventive pourrait être nécessaire.
J’adore prononcer l’expression « punition préventive », l’injustice par excellence. Un peu comme « punition collective », j’ai des frissons rien qu’à y penser. C’est de l’abus de pouvoir pur et simple. On ne s’embarrasse même pas de savoir si vous êtes coupable ou pas, d’ailleurs c’est pire, on sait que les victimes sont majoritairement innocentes et pourtant on punit. Le plus sadique étant encore que si quelqu’un critique cela sera interprété comme une faute qui déclenchera une autre punition bien pire.
Il m’a regardé en espérant me faire comprendre à quel point il était intéressé par ce que Candice avait avancé. Comme si j’avais eu besoin de son insistance pour le savoir. Evidemment que se faire piétiner le sexe à même le sol jusqu’au seuil de la jouissance le tentait ! Je suis sa dominante, je le connais mieux que lui ne se connait.
D’ailleurs je ne suis pas cynique en disant cela, ce n’était pas qu’une nouvelle étape du tease an denial, mon homme ne voyait pas l’aspect frustration. Pour quelques semaines encore il savait qu’il n’aurait pas d’orgasme, je l’avais proscrit et il l’avait intégré. Dans ces conditions se faire piétiner le sexe était encore le mieux qu’il aurait avant longtemps, il lui fallait l’obtenir coûte que coûte.
La question était donc : que pouvait-il dire ou faire pour nous faire prononcer les quelques mots magiques qui lui ouvrirait les portes d’un ersatz de paradis ?
Lui et moi n’avions pas besoin de parler pour négocier. D’un haussement de sourcil je lui rappelais qu’il était difficile pour un soumis de proposer à sa maitresse quelque chose qu’il ne lui a pas déjà donné. Il devait se sentir si désarmé et j’étais tellement en position de force. Si je lui avais proposé de monnayer mon soutien contre 6 mois supplémentaire en cage de chasteté, ou même 1 an je suis certaine qu’il l’aurait accepté sans réfléchir. Nous lui avions agité sous le nez une pratique qui le faisait fantasmer et nous menacions de ne pas le faire, une situation prompte à faire perdre la tête à n’importe quel soumis, surtout après ce qu’il avait déjà subi.
Il a tenté de nous raisonner :
— Je vous assure, mesdames, ce qui me motive autant c’est le fait de vous satisfaire. Pas mon plaisir égoïste.
Pas la meilleure réponse qu’il aurait pu faire, c’était une déclaration gratuite et non appuyée, j’aurais préféré qu’il se propose de nous le prouver.
Mylène lui a répondu avec agressivité :
— Tais-toi ! Cette discussion ne te concerne pas. Tu n’as pas ton mot à dire sur les supplices que nous t’infligeons. Laisse les supérieures parler !
Sentant que le terrain était miné il a préféré rester silencieux.
Anna a dit :
— Là il est visiblement trop nerveux pour qu’on continue le teasing. Il faut dire que son corps ne sait plus où il en est. Vous vous rendez compte ? S’approcher si près du plaisir n’est pas naturel pour un homme et ses mauvais instincts doivent avoir repris le dessus.
Avec sarcasme Mylène a répondu :
Tu comptes le débarrasser de ses mauvais instincts ? Comment ? Tu as une solution miracle ?
— Facile, la méthode habituelle, le faire expier dans la douleur. La testostérone a beau être un agent débilitant il est possible de lui vider son stock en lui faisant mal.
Je n’ai pu m’empêcher de sourire, je l’avais privé de jouissance par punition et maintenant nous allions le punir pour avoir été frustré. Le pire c’est que je suis certaine qu’il se sentait coupable.
Plaisanterie mise à part il faut savoir que les soumis encaissent mieux la douleur et les humiliations lorsqu’ils sont sexuellement tendu, d’où l’intérêt de leur imposer une période de chasteté avant des jeux sérieux.
Mylène a soupiré.
Les hommes ont décidément beaucoup de réservoirs de poison qu’il nous faut assécher. Tu penses à quoi ?
— Hum, une bonne série au martinet devrait lui faire évacuer son trop plein de testostérone.
— Le martinet c’est pas le plus efficace, c’est une punition pour débutants…
Anna a ricané :
— Tu me connais mal…
Avec provocation Mylène a répondu :
— Je demande à voir.
Anna a claqué des doigts en direction de mon homme :
— Toi, debout. En position.
— Bien, madame.
Sans chercher à résister il s’est mis debout, les mains sur la tête et les jambes écartées. Il n’allait pas se faire prier, s’il suffisait d’une volée de coups au martinet pour obtenir ce qu’il voulait le prix n’était pas si élevé.
S’il avait été un peu plus attentif il se serait rendu compte que ce programme était bien trop avantageux pour être vraiment honnête, nous avions forcément quelque chose d’autre en tête.
Sans se brusquer Anna a examiné ma collection d’instrument, ils étaient nombreux ce n’est pas rien de le dire, du martinet pour rigoler que l’on trouve en sex-shop au plus cruel qui fait pleurer même les masochistes.
Il serait faux de penser qu’un outil en vaut bien un autre, ils sont loin d’être interchangeables. Une dominante à souvent une relation particulière avec ses jouets (et je parle des vrais jouets pas des soumis …), en tout cas moi les instruments de discipline me fascine. J’adore passer mes doigts contre eux, les nettoyer, en prendre soin. Lorsque je les utilise ils sont presque des extensions de mon corps, c’est une relation de complémentarité.
Parfois mon intransigeance pour certains détails est mal comprise. Non, une fessée « vite fait » dans un recoin d’un club avec un instrument emprunté au premier venu ne m’intéresse pas. Je considère la domination que je pratique comme un art. Elle a besoin de temps, d’un certain cadre. C’est comme le plaisir sexuel, j’ai besoin, comme la plupart des femmes, d’un « temps de chauffage » plus long qu’un homme. Il doit y avoir un certain raffinement dans la manière d’infliger la douleur pour que je sois satisfaite, c’est pour ça que j’aime les punitions cérémonielles, les robes de soirées, les cadres luxueux et confortables (pour moi).
J’ai déjà essayé certaines pratiques dégradantes comme forcer un soumis à se rouler dans la boue, lui écraser des oeufs sur la tête, mais ça n’était pas vraiment agréable pour moi. On peut aimer, mais ce n’est pas mon genre.
Pour en revenir aux instruments mon homme trouve que je dépense beaucoup trop d’argent pour mes jouets. Il ne peut pas comprendre, c’est comme le shopping, il n’arrive pas à admettre que j’ai besoin de temps. Ça ne s’explique pas rationnellement. Moi je ne comprends pas son attirance pour les pieds mais je fais avec.
Il me faut un bel outil pour être heureuse et si cela passe par assortir la bride avec la couleur de ma robe je dois le faire. Si pour me sentir bien j’ai besoin d’aller chercher mes canes chez un artisan au fin fond de l’Ecosse c’est mon problème ! Les artistes ont besoin des moyens adaptés pour s’exprimer. Je dois avoir une palette suffisante pour choisir. D’ailleurs c’est peut-être ça le point important, « avoir le choix » alors que le soumis ne l’a en apparence pas. Dominer c’est prendre des décisions qui impliquent les deux partenaires.
Anna a fait quelques mouvements dans le vide avec plusieurs des martinets, déterminant à l’oreille lequel était le plus intéressant.
Les soumis détestent que nous prenions notre temps pour trouver le bon instrument alors qu’ils poireautent en position Leur inquiétude monte, qu’allons-nous leur sortir ?
Mon homme a beau dire que je suis magnifique lorsque je reviens vers lui instrument en main, fière de mon choix je sais qu’il angoisse.
Anna s’est mise devant mon homme avec sa sélection bien en évidence. J’ai souri, elle et moi avons le même gout pour les punitions « à l’ancienne », façon Angleterre victorienne et cela se ressentait dans nos préférences en terme d’instrument. Elle avait pris un beau jouet de 12 lanières de 25 centimètres, chaque lanière se terminant par 3 noeuds espacés de 2 ou 3 cm. Rien qu’à le voir vous savez qu’il est efficace et mon homme ne s’y est pas trompé, ne le connaissant que trop bien.
La poignée ouvragée en bois vernis rendait si bien dans les mains d’Anna avec ses ongles tout aussi brillants. Ça avait de la gueule. Certes l’allure ne suffit pas pour faire une bonne punition mais tout de même ça en jetait. Surtout qu’elle portait une tenue tendant sur les allures gothiques. Elle déteste que l’on utilise ce terme pour la décrire, pour elle les gothiques sont des ados en manque d’attention. Pourtant avec sa peau pâle, ses cheveux teints dans un noir profond à l’exception d’une mèche bleue sur le devant, son maquillage dans les mêmes tons à l’exception des lèvres rouges, elle avait une allure rappelant ce mouvement. Surtout avec un corset en cuir clouté.
Je l’ai déjà vu administrer la chambrière habillée en « cavalière », avec les bottes, la tenue moulante blanche et noire, les gants, les cheveux tirés lui donnant un air sévère. Elle avait un tel magnétisme, j’étais si jalouse. Si elle m’avait dit de me déshabiller et d’aller me mettre en position avec les 3 autres soumis j’y serais allé sans discuter. Face à son aura j’avais l’impression de ne pas être digne d’être parmi les dominantes, que j’aurais méritée d’être punie pour usurpation de titre. Je n’ai pas son don, ou son audace, pour tenter des tenues très typées.
Elle a laissé à mon homme le temps de scruter chaque détail, qu’il grave en lui cette vision si puissante pour qu’elle soit présente à chaque instant pendant la punition. Puis elle est passée dans son dos. Mon homme, visiblement chamboulé par ce qu’il avait vu, respirait déjà profondément en prévision des premiers coups.
Les premiers coups se sont abattus, avec vigueur et régularité. Avec le martinet je n’hésite pas à y aller franchement dès le départ. N’étant pas une lanière unique comme le fouet la force de l’impact se repartit équitablement et reste en surface, je n’ai pas peur d’infliger à mon soumis des bleus ou des hématomes. C’est d’ailleurs là que réside la force du martinet. Individuellement les coups sont supportables et c’est la répétition qui crée cette sensation si particulière. Un peu comme un harcèlement, le soumis finit par craquer sous ses assauts. Tout se joue sur la durée.
Il ne faut donc pas faire de pause et garder un rythme régulier pendant la dizaine de minutes que doit durer une série pour chauffer le postérieur comme il le mérite.
Mon homme nous faisant face nous allions pouvoir apprécier le spectacle de ses réactions. Lorsque les soumis se savent observés ils ont cet amusant réflexe d’essayer de feindre l’indifférence, comme s’ils essayaient de conserver un semblant de dignité face à nos regards moqueurs. Une réaction aussi humaine qu’idiote, nous n’utiliserions pas ces moyens de punitions s’ils n’étaient pas efficaces. Comme s’ils pouvaient tenir longtemps alors même que leurs fesses sont passées au grill ! Le grand plongeon n’est qu’une question de temps.
De notre point de vue de spectatrice l’effet est hilarant puisque nous les voyons sur le fil, mettant toutes leurs forces pour ne pas pleurer. Surtout avec le martinet, au début leurs fesses ne font que rougir, rien d’insurmontable ils pensent avoir une chance. Pourtant ils glissent petit à petit, leur expression change, vous pouvez remarquer les infimes variations dans l’expression de leur visage. Un homme qui perd de sa superbe, qui souffre, je trouve ça beau et fascinant.
Puis la punition progresse. Une fois que les fesses sont bien sensibilisées chaque « pluie » supplémentaire va provoquer cette sensation si spécifique d’une myriade d’étoiles brulantes s’abattant sur les fesses. L’effet étant accentué si le martinet à des noeuds au bout des lanières (ou pire des billes mais ça peut blesser). J’ai parfois des soumis qui me disent qu’ils ont vraiment découvert le martinet avec moi, qu’avant ils l’avaient reçu sans ressentir cet effet si particulier parce que leur dominant l’avait utilisé comme une ceinture.
Il faut dire que le martinet demande enfin un coup de main, si je frappais « avec le bras » toutes les lanières s’abattent au même endroit risquant de faire un hématome. Si je voulais une punition avec un instrument lourd et intense je prendrais un strap ou une ceinture, pas un martinet. C’est comme lorsque je manie la cane, je donne un coup du poignet au dernier moment. Avec le martinet bien manié les lanières se déploient et couvrent la totalité de la surface des fesses, les zébrant, créant de petites zones piquantes que le soumis ne peut pas anticiper.
Anna savait y faire, implacablement les lanières se sont abattues sur les fesses de mon homme, rabotant couche après couche sa volonté de paraitre indifférent. Plus que quelques minutes et elle se serait complètement estompée. Je ne tenais plus en place, je voulais qu’il connaisse la terrible humiliation de sangloter devant des témoins.
Le martinet n’est pas mon instrument fétiche, je n’ai jamais caché ma préférence pour les canes et strap, pourtant je reconnais ses bienfaits, surtout pour l’initiation des débutants ou la discipline domestique. Il est pratique pour la discipline quotidienne, je peux l’appliquer plusieurs fois par jour sans crainte, ce qui ne serait pas possible avec la cane. Même si Candice préfère les cravaches elle utilise souvent le martinet dans le cadre de sa discipline domestique. Elle le garde même accroché au mur de sa chambre, elle le met dans le salon lorsqu’elle nous reçoit, ça donne le ton. Certains pourront trouver ça malsain mais je trouve ça bien, ça montre que la discipline du couple est assurée. Elle ne le prend pas en traitre.
Anna s’est arrêtée de frapper, elle a fait quelques pas pour admirer son travail. Nous nous sommes également levées pour inspecter le résultat. Mon homme angoissait, si notre verdict était positif alors il aurait l’immense honneur de sentir son sexe se faire piétiner. Pourtant il savait également qu’il n’avait reçu le martinet que sur les fesses et que c’était léger selon nos habitudes.
J’ai dit été la première à prendre la parole :
— Il n’a ni crié ni pleuré. Un soumis qui ne chouine pas est un soumis qui n’apprend rien.
Candice a été plus dubitative.
Certains soumis pleurent rarement.
— Pas lui ! Dès que je hausse le ton il devient un vrai bébé. Il pleure comme une fillette.
La moquerie n’a pas plu à mon homme, il a failli se faire avoir mais j’ai dû utiliser ce truc trop souvent et il n’a pas fait le pas de trop, il ne m’a pas mis au défi de le faire pleurer.
Ça me fait penser à un truc, relatif au safeword. J’ai déjà eu de mauvaises expériences avec des soumis ne voulant pas jouer le jeu. Par exemple si je veux leur imposer quelque chose d’humiliant, au hasard « pleurer comme une fillette », comprenez faire un gros caprice en chouinant et se débattant comme un hystérique. Une sorte de jeu de rôle exagéré que j’utilise parfois pour aider les soumis un peu trop tendus à se relaxer. Bien sûr au début ils ont trop honte donc ils ne le font pas, je les punis, parfois durement, c’est le jeu. Le but est de les amener au point où ils préféreront l’humiliation à la douleur. C’est pratique avec les débutants qui ne connaissent pas leurs limites, je ne fixe pas de quota minimum et c’est à eux de « craquer » lorsque nous allons trop loin. Parfois il arrive qu’ils utilisent à la place leur safeword. Bien entendu j’arrête de les frapper mais la suite n’est pas forcément à leur gout puisqu’ils prennent la porte. Je passe pour la méchante pourtant je leur avais proposé une alternative, jouer le jeu en simulant un caprice, ils préfèrent fuir ils doivent assumer les conséquences. Je n’ai rien contre les soumis un peu rebelle mais à la fin ils doivent se coucher, sinon ce n’est pas de la soumission. Voyez la scène de mon point de vue, ils prennent ce qu’ils veulent et ne me donnent pas la contrepartie. Ce n’est pas tolérable. Le safeword n’est pas un jouet que l’on prononce toutes les 30 minutes !
Anna a croisé les bras en rigolant :
— Alors comme ça je ne te tape pas assez fort pour te faire pleurer ? Je note.
Mylène a continué :
— Son stock de testostérone doit être trop grand, ça neutralise l’apprentissage. Peut-être même qu’il ne descend même pas… La présence de toutes ces jolies femmes doit maintenir sa faiblesse en action. Si le nombre d’escarpins au mètre carré est trop grand tu as beau taper le soumis ne progresse pas.
Mon homme a esquissé un sourire qu’il a vite réprimé pour ne pas risquer de se faire engueuler. Personne n’était dupe, un fétichiste des pieds n’aura jamais trop de talons autour de lui et un soumis n’aura jamais assez de dominantes pour s’occuper de lui, mais ce n’était pas sage de le dire à haute voix. Il s’est contenté de répondre :
— Aucune femme ne sera jamais de trop, mesdames. Le monde vous appartient, c’est moi qui suis de trop. Et vous avez raison, je suis intimidé par des personnalités aussi fortes autour de moi, j’essaye d’être à la hauteur de votre force. Même si je sais que ce n’est pas possible. Vous m’inspirez et me donnez la force.
Mylène lui a violemment empoigné le sexe tout en le défiant du regard.
— Quel baratineur ! C’est un talent que les hommes ont lorsqu’ils suintent la testostérone. Regardez-le ! Il n’a qu’une envie c’est se vautrer dans la luxure comme le porc qu’il est. Il ne pense qu’à ça. Il n’est pas encore prêt, il doit souffrir davantage.
Mon homme serrait les dents. Il a dit :
— Je me retiens de crier pour ne pas abimer vos délicates oreilles avec mon incapacité à supporter vos nécessaires leçons.
Mylène lui a relâché les bourses et a dit avec sarcasme :
— Je trouve les cris des soumis plutôt agréable à l’oreille en temps normal.
Candice a rajouté :
— Laisse tomber, il a voulu prendre une initiative et il s’est planté. Rien d’exceptionnel.
Pendant que personne ne s’intéressait à elle Anna en avait profité pour revenir vers la table à matériel. Elle s’affairait pour adapter son matériel aux nouvelles conditions. Elle en a pris un autre martinet qui était presque identique au premier à l’exception du nombre de lanières qui passait de 12 à 9. Un changement pas si anecdotique si vous connaissez ce genre d’instrument.Moins il y a de lanières plus la force est concentrée et plus la douleur est vive.
Changer de martinet en cours de route, réduire le nombre de lanières, est une bonne façon d’amplifier le spectre des sensations. Au début vous chauffez juste un peu avec un grand nombre de lanières puis vient la vraie punition lors que vous le réduisez. C’est une façon de donner du rythme à votre séance, vous posez des jalons. Sans parler que ça dramatise la scène, vous revenez avec un nouvel instrument ce n’est jamais bon signe.
Anna s’est retourné vers nous et a dit :
— Il va pleurer cette fois.
Mon coeur s’est emballé, la mise en scène était si puissante. Anna, droite sur ses jambes, le regard déterminé, l’instrument tendu entre les mains. J’aurais été la victime je ne sais pas si j’aurais pu rester immobile en position ou si j’aurais pris mes jambes à mon cou.
Nous nous sommes assises en silence pour ne pas déranger sa performance, comme si nous étions au spectacle. Anna a contourné mon homme qui l’a suivi du regard jusqu’à ce qu’elle sorte de son champ de vision. Il ne restait plus que nous devant lui, le fixant avec nos yeux affamés et moqueurs. Je ne pouvais m’empêcher de me mordiller les lèvres en imaginant ce qui allait suivre.
Le premier coup avec le nouveau martinet s’est abattu sur les fesses déjà chaudes provoquant une contraction et une respiration bloquée. L’expression sur le visage de mon homme a brièvement changé « oh oui ça brulait ! ». Il a soupiré et a abaissé les épaules en se décontractant.
Ce n’était que le début, pendant la dizaine de minutes qui allait suivre la situation n’allait faire qu’empirer. Il devait penser quelque chose comme « mais dans quelle situation je me suis encore fourré. Maintenant que j’y suis il va falloir assumer ».
La punition s’est poursuivie et j’ai un peu perdu le fil, mon imagination travaillait. Lorsque j’assiste à une punition j’ai souvent ce genre de rêve éveillé et très réaliste. Cela m’arrive dans une moindre mesure lorsque je punis. Je m’imagine à la place du soumis jusqu’à perdre pied.
Cette fois-ci je me voyais simultanément surveillante et pensionnaire d’internat punie devant l’ensemble du groupe. Le genre de scénario de grande ampleur qu’il est difficile de mettre en place.
J’aimerais qu’il existe des centres de vacances BDSM, une semaine d’internat au milieu de dizaines de personnes me ferait tellement de bien. Que ce soit en élève espiègle ou en surveillante stricte d’ailleurs.
Dans mon imagination j’étais donc la pensionnaire appelée pour une punition publique, remontant les rangées de table en tremblant, comme poussée par une main invisible, obligée de collaborer sous la menace de prendre sa correction culotte baissée ou entièrement nue si elle résistait.
Après un regard à la moi-surveillante je me penchais sur le bureau. Résignée je relevais la jupette de mon uniforme pour exposer mon délicat postérieur non seulement à la rigoureuse discipline qui m’était annoncée mais également au regard d’un groupe de pervers qui n’en perdaient pas une miette. Au contraire ils souhaitaient même que je me débatte pour que je sois condamnée à leur offrir une vision complète de mon intimité. J’étais bien décidée à ne pas leur faire ce plaisir, à ne pas leur offrir le pitoyable spectacle d’une séance de cris et de larmes. Pour sauvegarder le peu de dignité qu’il me restait je serrais les dents et les poings pour encaisser sans rien dire.
Les premières larmes se sont mises à couler, pas tant de douleur que l’humiliation de se retrouver dans cette position sous les chuchotements et les moqueries de mes camarades. La moi-surveillante ne les réprimant pas et au contraire les encourageait. Elle était très bien au fait des subtilités du tourment qu’elle m’infligeait et elle enchainait donc les coups dans la raie des fesses et sur le sexe. Bien entendu ma culotte m’offrait une protection intéressante mais il restait les vibration et la chaleur des impacts. Mes cuisses tremblaient, j’avais peur que ce traitement, loin d’être douloureux, ne fasse rapidement apparaitre une petite tâche humide sur ma culotte, ce que tout le monde aurait remarqué et qui m’aurait mis dans un état de honte indescriptible.
Agacée par l’entêtement de la moi-pensionnaire à ne pas se montrer faible je redoublais mes coups. Cette tête de mule n’avait gagnée qu’à renforcer ma détermination.
La chaleur des fesses a soudainement augmenté jusqu’à devenir intenable. Des larmes, de souffrance cette fois, se sont mises à couler jusqu’à la défaite et le petit cri qui m’échappait. Je bénéficiais alors d’un court répit, le temps d’entendre la terrible sanction « 1er avertissement ». C’est les larmes aux yeux que je m’excusais, me rappelant que trop bien ce qui arriverait au troisième avertissement, l’humiliation de la culotte baissée.
Les coups sont repartis sur mes fesses, la punition était toujours aussi cuisante alors que dans ma tête une question martelait « pourquoi me suis-je comporté de la sorte ? ». Peu importe le contexte, c’est le remord de s’être fait punir, d’être responsable de son calvaire.
Après de longues minutes le rythme s’accélérait, le grand final. Je ne pouvais m’empêcher de piétiner pour évacuer la frustration faisant ainsi tomber le couperet « 2eme et dernier avertissement ». Cette fois-ci je n’avais plus de marge de manoeuvre, le prochain serait la fin du monde.
Après une nouvelle volée de coups aussi douloureuse qu’humiliante j’avais enfin droit à me redresser. C’est pleurnichant, debout face à la classe que je me faisais sermonner.
Avant d’être autorisée à revenir à ma place il ne me resterait plus qu’une formalité et non des moindres. Toujours tremblante je passerais la main sous ma jupette pour faire glisser ma culotte et la retirer pour la tendre à la moi-surveillante. Etant debout les autres ne verraient rien de mon intimité, l’intention serait tout autre. Avec un sourire méchant la moi-surveillante prendrait ma culotte et, à l’aide d’une paire de ciseaux, la réduirait en lambeau avant de me la rendre.
Le message serait clair, pour tout le reste de la journée je serais vulnérable, la moindre punition serait en exposition complète, une sacrée motivation à rester sage.
Je pouvais enfin revenir à ma place sous les chuchotements moqueurs des autres pensionnaires, les yeux baissés, les lambeaux de ma pauvre culotte en main. Il n’y aurait aucune solidarité avec moi puisque la règle serait qu’au moindre geste gentil envers une punie le coupable serait puni à son tour. Mêmes les plus tendres des pensionnaires rivaliseraient d’efforts pour me faire me sentir mal à l’aise de peur de passer pour un traitre.
Un puissant frisson a parcouru mon corps me sortant de mon fantasme, je me suis rendue compte que j’avais saisi mes cuisses et que j’y enfonçais mes doigts pour les empêcher de remonter vers la source de mon tourment.
Immédiatement le mot d’ordre fut « surtout faire comme si rien n’était ». En constatant que personne n’avait remarqué mon émoi j’ai été soulagé.
J’ai soupiré en pensant que je serais une vraie cancre si je me retrouvais un jour dans ce genre de centre.
Dans mon imaginaire, lorsque je suis la victime, je n’imagine jamais que la menace de se retrouver culotte baissée soit mise à exécution. La menace me fait vibrer, le passage à l’acte me refroidit direct. Il est amusant que je sois si pudique alors que je suis intraitable sur la nudité complète de mes soumis. Quelque part je dois être admirative de leur capacité à assumer leur plus simple appareil.
Anna a cessé de frapper et a demandé à mon homme avec un air satisfait.
— Alors ? Tu sens la testostérone s’évacuer.
Mécaniquement il a répondu :
— Oui madame, merci de me désintoxiquer.
En temps normal j’aurais été la première sur les commentaires acerbes mais cette fois Mylène m’a devancé :
— Quelle tête de menteur il a …
Mon émotion avait dû ralentir mes pensées, il faut dire que mon coeur tambourinait encore dans mes tempes.
— Je vous assure madame, je n’essaye pas de vous tromper, je sais que ça serait vain. Je suis trop stupide pour trouver des idées, je n’ai pas votre intelligence supérieure. Surtout lorsque j’ai autant de poison dans mes veines. Il m’empêche d’y voir clair. Je sais que je me sens toujours mieux après avoir eu mal. C’est la preuve que mon corps se rend compte des bienfaits de votre attention.
— Il veut nous faire croire qu’il aime souffrir ? Pathétique. Regarde-moi dans les yeux et dit moi que tu ne regrettes pas que ton sexe ne soit pas en liberté.
Mon homme n’était pas à l’aise mais il sentait que prouver sa collaboration en argumentant serait récompensé.
— Votre éducation m’a appris à ne plus me comporter comme le reste des hommes, mesdames. J’ai abandonné cet aspect de ma vie. J’ai beaucoup moins d’orgasmes mais ils sont bien plus fort. En vous laissant le contrôle j’ai choisi la qualité sur la quantité. Je ne peux qu’être heureux d’être en cage. Je suis simplement trop faible pour me contenir tout seul.
J’étais contente, je pourrais même dire fière. Lorsque vous faites des soirées, même si vous connaissez tous les invités, vous avez toujours peur que votre soumis démérite ou vous face honte par son comportement. En tant que dominante ce sont de gros moments de stress, notre égo le vivrait mal. Inversement, lorsque nous voyons notre soumis faire exactement ce qui est attendu de lui notre orgueil n’en ai que gonflé. Nous regardons autour de nous avec une expression semblant dire « c’est moi qui l’ait dressé ! ». Autant vous dire qu’il est intéressant pour un soumis de faire des efforts pour nous mettre dans un tel état.
La pression est bien moins grande lorsque ce sont des soirées « libres » où presque au couple dominant/soumis n’existe. Les paires se forment selon les envies du moment. Le revers de la médaille étant l’obligation de rester soft.
À y réfléchir je préfère celles avec des soumis tous formés et sous contrôle, cela permet des jeux plus satisfaisants.
Anna s’est tournée vers moi et m’a demandé :
— Emilie qu’est-ce que tu en penses ? Il ment ?
Je me suis levée. Malgré son bon comportement je ne devais pas céder si vite. Mon homme aurait été déçu si la punition précédant la récompense n’avait pas été à la hauteur.
Nos regards se sont entrechoqués, ils en faisaient des étincelles. Le sien était suppliant, le mien déterminé. Je partageai pourtant son émoi, mon fantasme avait été si réaliste que j’avais ressenti la douleur et l’humiliation comme si je les avais vraiment reçus.
— Je crois qu’il n’est pas encore prêt pour la récompense. Encore une série au moins.
Il m’a lancé un regard vexé et amusé à la fois.
J’ai rajouté en regardant Anna :
— Et n’oublies pas le devant, son sexe est sensible au martinet.
Anna l’aurait fait de toute façon, c’était juste de la mise en scène. Je suis allée me rasseoir. Je sentais son envie de me provoquer le ronger de l’intérieur et je savais qu’il adorait ça. En tout cas moi je prenais mon pied.
Anna lui a lancé :
— Prend ta queue en main et branle-toi.
Mon homme a eu l’air surpris, un coup lancé dans sa raie des fesses l’a tiré de sa torpeur.
— Tout de suite !
Un mélange des genres que j’utilise peu, ce qui le rendait plus intense pour mon homme par manque d’habitude. Le principe est bien sûr de garder une composante de plaisir, encore une fois très utile pour apprendre aux débutants à associer les deux, mais également de rendre le sexe sensible pour amplifier les sensations lorsque qu’Anna passerait le martinet dessus.
Après un soupir mon homme s’est mis à stimuler son sexe, donnant ainsi le top départ à Anna pour la distribution méthodique des coups. Tout y est passé, les épaules, les fesses, les cuisses.
Cela semblait plutôt bien se passer, certes mon homme avait un petit hoquet à chaque impact mais rien de dramatique.
Après plusieurs minutes Anna l’a contourné et a abattu les lanières sur la main tenant la verge. Instinctivement mon homme a remis sa main avec l’autre, sur sa tête, laissant à Anna flageller son sexe, ce qu’elle n’a pas fait tout de suite.
De l’index elle a soulevé la queue, elle était à peine à mi-hauteur. Elle a regardé mon homme en silence puis lui a administré une gifle.
— Ça t’amuse de tricher ? Tu n’as pas serré assez fort. Même des débutants sont capables d’avoir une pleine érection le temps que m’occupe de leur dos ! Tu as gagné, je recommence. Et avant même que tu aies eu le temps de refroidir ! Tu n’as que ce que tu mérites !
Elle semblait furieuse et ça s’est ressenti dans la violence des coups qui ont suivi. Il faut voir avec quelle motivation mon homme s’est mis à se branler, alliant vitesse et pression. En temps normal je trouve un mec en train de se toucher un peu pathétique mais là c’était excellent, il grimaçait à tout va.
Lorsque qu’Anna s’est calmé elle est repassé devant, mon homme a vite remis sa main sur sa tête pour s’éviter un nouveau coup dessus. Cette fois-ci la queue était bien verticale, pourtant mon homme semblait anxieux, une inspection par une femme stricte comporte son lot d’incertitude. Nous avons le don pour trouver des choses à redire.
Après un gloussement Anna a dit :
— Voilà qui est mieux. Je vais pouvoir te montrer ce qui arrive aux virilités masculines qui passent entre mes mains. Ou plutôt sous les lanières.
À suivi une volée de coups ciblant ses cuisses. Elle a commencé par l’extérieur puis s’est lentement déplacé vers l’intérieur jusqu’à toucher le sexe. Je me demande ce qu’il a ressenti. Ça semblait moins douloureux que précédemment, le supplice était tout autre et ne reposait pas sur la douleur en elle-même.
Après quelques minutes Anna s’est approchée pour le défier, il savait qu’à la moindre réaction qu’elle n’apprécierait pas la punition reprendrait.
Alors ? Es-tu prêt à recevoir ce que tu mérites maintenant ? Tu te sens toujours « puissant comme un homme prêt à défier les femmes ».
— Les hommes n’ont rien de puissant madame. Vous seules, avaient la chance de maitriser la force et pas simplement de prétendre. Merci de m’honorer de vos leçons, madame. C’est un plaisir d’apprendre des plus grands. Merci
Anna a gloussé.
— Estime-toi heureux que je m’arrête là. Candice il est à toi.

À suivre …

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Une réflexion sur « Discipline domestique 017 – Halloween 2014 – Partie 12 : les douces et chaleureuses caresses … du martinet »

  1. Bonsoir Emilie
    Je viens de relire ce post, vous dîtes l’avoir écrit rapidement, et pourtant je trouve qu’il a quelque chose de plus que les autres, une autre dimension , est ce la description d’Anna (trés proche de ce que je m’imaginais d’ailleurs) ,la partie trés cérémoniale avec vos jouets( je considère la domination que je pratique comme un art ) j’adore, vos fantasmes en élève insoumise, ses petites phrases comme ( un homme qui perd de sa superbe , qui souffre, je trouve ça beau et fascinant), c’est l’ensemble ,je pense; ce n’est peut être pas le post que je préfère , mais c’est probablement le plus abouti.

    Merci

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