L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #3 : conséquences déplaisantes

Hello 🙂

Au programme d’aujourd’hui la 3eme partie de mon récit, “les conséquences”, vous vous doutiez bien en lisant ce qui précédait qu’il ne pouvait pas me traiter de “salope sadique” sans avoir droit à un traitement complet 😀 J’ai une certain tendance à la rancune je dois l’avouer.

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Le sommaire de l’histoire est ici
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J’en avais fini avec la phase précédente, elle avait été un peu plus courte que ce que j’avais imaginé au départ, je ne peux pas tout contrôler et je pouvais déjà être satisfaite il s’était quand même pris plusieurs dizaines de gifles.
Je suis allée derrière lui pour l’enlacer, j’ai passé mes bras autour de son cou, posant ma tête sur son épaule. Ce n’était pas un moment de faiblesse de ma part, pour le soumis le passage des gestes durs aux tendres sont toujours difficiles à gérer émotionnellement, ils rendent ce qui suit plus douloureux. Il a frémi à mon contact.
— Et oui, ça fait mal d’aller à l’encontre de l’intérêt commun. Jouer le jeu de collectivité est bien plus satisfaisant. Accepter quelques contrariétés de temps en temps vaut mieux que lutter contre le système.
— Je sais, madame.
— Alors pourquoi tu le fais ?
— Je ne le fais pas.
Je lui ai dit à l’oreille.
— Tant que tu n’admettras pas qu’il y a une raison à ta présence ici nous ne pourrons pas avancer. Peu importe que tu ça ne soit pas ton intérêt immédiat de nous dire la vérité, tu dois le faire. Nous voulons savoir tous les détails de ce que tu as fait et les noms de tes complices, et nous allons les obtenir. N’espère pas que la douleur s’arrête avant, elle continuera encore et encore et encore tant que je ne serais pas satisfaite.
— Je ne peux pas vous dire ce que j’ignore.
— Ça tombe bien c’est ce que tu sais qui m’intéresse.
Je me suis redressée, laissant mes mains sur ses épaules.
— Dans la vie il faut varier les plaisirs, tu vas changer de position. Je sais qu’il va te paraitre opportun de tenter de te débattre, je peux presque le comprendre. Cependant comprendre et accepter sont deux choses différentes. N’oublis pas ce que j’ai dit à propos de la participation à l’interrogatoire. Elle est obligatoire. Toute résistance sera considérée comme un aveu de culpabilité. Tu n’as pas envie de te faire punir, pas vrai ? Ou tu veux te créer des problèmes supplémentaire ?
— Non, madame. Je vais être sage je vous le promets.
Toujours dans son dos j’ai mis une main dans le creux de ses omoplates pendant que je prenais de l’autre main la chaine de ses menottes pour la tirer vers le haut. Je l’ai forcé à se pencher en avant, le faisant mettre à genoux sur le sol. J’en ai profité pour lui mettre une barre d’écartement aux chevilles en prévision de la suite. J’ai attaché ses menottes à la barre pour l’immobiliser. Il s’est laissé faire. J’adore les moments où les soumis sont dociles alors que je leur fais participer aux supplices, il allait presque s’excuser de réagir normalement.
Etre obligé de coopérer à te la torture est d’une cruauté mentale inimaginable et je suis bien placée pour le savoir. Comme je l’ai déjà expliqué j’aime tester les scénarios en tant que soumise avant, pour m’aider à me projeter dans ce que ressent ma victime. Je passe peut-être pour sadique auprès de vous mais celle qui s’est chargée de me mener la vie dure a montré une « conscience professionnelle » hors norme. J’ai eu droit à quelque « jeux électriques » (assez faibles ne vous inquiétez pas) et elle a poussé le vice jusqu’à me mettre la télécommande dans la main pour me faire m’infliger moi-même les décharges. Je devais non seulement appuyer sur son ordre mais aussi laisser le doigt dessus tant que je n’avais pas sa permission pour arrêter. Si je n’obéissais pas elle le faisait elle-même plus longtemps et en passant un cran dans l’intensité. Il y a des vicieuses dans le monde je vous jure. Le pire dans tout ça c’est que le paroxysme pour moi a été le fait qu’elle m’ait obligé à la remercier après chaque supplice sous peine de le re-subir. Je joue pour trouver mes limites et elle a su appuyer dessus. D’ailleurs il faudrait que je vous raconter une séance avec moi en soumise pour changer, à moins que ça ne vous intéresse pas
— Tu vois c’est bien plus agréable de coopérer.
— Oui madame.
Je me suis éloignée pour aller redresser la chaise que j’avais envoyée balader quelques minutes plus tôt. Je l’ai tiré vers lui en faisant racler deux des pieds sur le sol, un bruit très sinistre. Je me suis assise en face de lui, je me suis calée contre le dossier et j’ai mis un pied sur son torse.
— Qu’est ce que tu disais de moi tout à l’heure ? J’étais quoi ? C’était quoi le qualificatif ?
— Pitié, madame.
J’aime l’angoisse des soumis quand ils sentent que je vais bientôt repartir sur un autre jeu.
— Si tu crois que je pourrais avoir pitié de toi c’est que tu n’as rien compris à la vie.
J’ai donné un coup du talon sur son torse pour le stimuler.
— Redis le !
Il est resté silencieux
— Tu ne dis rien parce que tu as peur des conséquences c’est ça ?
— Oui madame.
— C’est comme la vérité que tu refuses d’avouer. Tu as peur des conséquences.
— Non, c’est parce que je n’ai rien à dire.
— Donc tu gardes le silence quand tu as peur et quand tu ne sais rien ?
Il n’a rien répondu.
— Eh bien l’interrogatoire va être long à ce rythme. Tu te rends compte à quel point tu me compliques la tâche ?
— Pardon madame.
— « Une salope sadique », c’est comme ça que tu me vois ?
Il n’a rien osé répondre.
—Rien à redire ?
— Non madame.
— Et c’est un silence « mensonge » ou « vérité » ?
J’ai fait glisser le pied que j’avais sur son torse jusqu’à son visage pour aller appuyer sur ses joues. Un comportement très envahissant qui énerve rapidement n’importe qui. Malgré tout il sentait bien que ce n’était pas le moment de se permettre une réaction hostile envers moi.
— J’attends, qu’est-ce que tu penses vraiment de moi ?
Il résistait, il avait très bien compris que je voulais qu’il me complimente, remercier son bourreau est toujours une humiliation intéressante je l’avais bien retenu. Il a été moins résistant que moi ceci-dit il a presque flanché tout de suite.
— Vous êtes quelqu’un de bien madame.
— Et tu n’as pas envie de me remercier pour prendre à coeur ton interrogatoire ?
Il baissait la tête pour que je ne vois pas ses grimaces. S’il était clair qu’il ne voulait pas me remercier il redoutait davantage les conséquences d’un refus.
— Merci de m’interroger madame.
J’ai rigolé.
— T’es vraiment qu’un minable.
J’ai redescendu mes pieds sur son torse.
— Généralement tu es doué dans ce que tu fais ?
— Plutôt madame.
— Et ?
— Je ne sais pas madame.
Je lui ai remis un coup de talon sur le torse.
— La politesse dans une conversation c’est de retourner les questions. Tu n’es pas curieux de savoir si moi je suis douée ? Ou tu crains de le savoir ?
Il a fait non de la tête.
— Je vais te décevoir ce n’est pas le cas. J’obtiens des résultats ne te méprend pas, mais je n’arrive pas à détacher le boulot du plaisir. J’aime ce que je fais donc je prends trop mon temps. Tu sais ce que sais, aujourd’hui faut faire du chiffre, être rapide. Moi j’aime lorsque les interrogatoires sont interminables. Si je pouvais t’y maintenir éternellement je le ferais.
Une part importante de l’ambiance d’un interrogatoire repose sur les menaces, sur l’appréhension de ce qu’il pourrait y avoir si la victime n’avoue pas. Il s’agit simplement de faire peur, pas de le faire vraiment. Jouer avec l’imagination.
— Pas plus tard que tout à l’heure une fille y est passé avec un collègue. Elle faisait la forte tête comme toi. Une barre métallique dans le vagin, un bon coup d’électricité, en 15min c’était plié, elle a tout avoué et même plus. Je n’aurais pas aimé être à sa place.
Il savait que je racontais n’importe quoi et pourtant je suis sûre qu’il ne pouvait pas s’empêcher d’imaginer la scène et de la trouver excitante.
— C’est efficace mais ça n’a aucune classe tu ne trouves pas ? Appuyer sur un interrupteur où est le style ? Je ne me suis pas engagée pour appuyer sur des boutons ! C’est trop aseptisé pour moi. Tu comprendras quand ça sera ton tour tu verras. Quand je finirais mon service et que mes collègues prendront la suite.
Maintenant c’est lui qu’il imaginait dans la position que j’avais décrite. C’est toujours préférable d’agir dans cet ordre, faire imaginer la scène puis intégrer le soumis. Le pire dans tout ça c’est que je lui faisais craindre d’avoir à faire à quelqu’un d’autre, c’est humain nous préférons un danger connu à l’incertitude. C’est refuser un vaccin à cause d’un prétendu danger et fumer paquet sur paquet de cigarette.
— Enfin pas dans le vagin ça sera dur avec toi.
Je me suis mise à ricaner pendant qu’il souriait nerveusement. Je me suis assise droite sur la chaise, reposant mes pieds sur le sol.
— Tu veux savoir qu’est-ce qu’on fait aux hommes ?
— Non madame.
— Alors tu ne vas pas aimer ce que je vais t’expliquer.
Je me suis penchée pour mettre la main dans son pantalon et en sortir son sexe, j’allais lui donner pleins de détails pour appuyer ma petite torture mentale.
— Non, pour les hommes on met une sonde en métal à l’intérieur de la verge.
J’ai écarté les bords de son gland pour mettre en valeur l’ouverture et appuyer de l’ongle dessus. Les hommes détestent ça.
— Par là. Comment ça l’électricité peut se diffuser sur toute la longueur.
J’avais fait glisser deux doigts sur tout le long, de part et d’autre de sa verge.
— Et un anneau pour serrer les bourses pour conduire le courant vers l’extérieur.
Je les ai attrapées à pleine main le faisait sursauter.
— Mais ne t’inquiètes pas c’est tout aussi efficace, en tout cas pour vous faire gueuler.
Il a dégluti, s’imaginer torturé pour de vrai alors que j’étais basiquement en train de le caresser le mettait dans un état de culpabilité. Il savait que je n’utiliserais pas d’électricité sur lui, c’était hors du champ des possibles du point de vue de ses fantasmes, par contre il pressentait bien que son sexe allait avoir droit à son supplice à un moment où à un autre et cela l’angoissait.
Je l’ai relâché en me redressant.
— Tu ne gueuleras pas trop j’espère ? La pauvre petite va être aphone pendant des jours tellement elle a crié. Elle nous as obligé à travailler avec des protections auditive c’est pout te dire. Aucune préoccupation pour notre confort. Un vrai comportement antisocial, certaines personnes sont vraiment sans-gêne. J’espère que tu ne me feras pas honte de cette façon ?
Avouez que face à une personne aussi délirante dans ses valeurs vous auriez peur 🙂 C’était le but. Comme il ne répondait pas je lui ai mis un coup du bout du pied dans les flancs. J’ai haussé le ton.
— Je t’ennuie peut-être ? Tu préfères qu’on n’y retourne ?
— Non madame.
— Bien, donc je compte sur ta pleine coopération.
— Oui madame.
— Je peux te demander tout ce que je veux tu vas obéir ?
— Oui madame.
Je me suis rassise, satisfaite.
— On n’est pas bien tous les deux ici ?
— Si madame.
J’ai remis mon pied sur son visage.
— Embrasse mes semelles.
Il les a délicatement embrassées, j’ai repoussé son visage d’un coup brusque. Ce n’était pas encore le moment du scénario où il allait être récompensé, chaque chose en son temps.
— Je n’ai pas entendu de merci.
— Merci madame.
— Pitoyable. Toujours pas envie de soulager ta conscience en te confessant ?
— Je suis innocent je n’ai rien à confesser.
— Ça je ne crois pas. J’en ai vu passer des suspects tu sais. Si tu étais vraiment innocent tu chercherais désespérément une histoire à raconter pour te sortir de là. Tu es tellement concentré sur ne pas lâcher la vérité que tu en oublies d’inventer un mensonge. Tu ne me tromperas pas c’est un signe classique.
Il a relevé la tête.
— Mais non je n’ai rien fait.
— Tu finiras par craquer alors évites les souffrances inutiles.
— Je n’ai rien à dire je vous promet.
— Tes joues ne te font plus assez mal pour te motiver ?
Je leur ai donné un coup de semelle pour raviver leur sensibilité.
— Prend la responsabilité pour ce que tu es ! Soulage ta conscience.
J’ai soupiré.
On peut commencer par plus simple si tu veux. Tu sais que tu n’es pas là par hasard. Tu as quelque chose à te reprocher. Ne me dis pas quoi mais dis-moi que c’est vrai. Tu te sentiras mieux après. Fait moi confiance pour ça.
— Non je ne peux pas vous mentir, je n’ai rien fait.
Il reprenait confiance en lui, signal que la pause avait été suffisamment longue. J’ai claqué violemment mes talons sur le sol.
— Tu me forces à reposer ma question ! Tu sais ce qui arrives dans ce cas. C’est toujours pire la deuxième fois. Tu veux que ce soit pire ?
Il a fait non de la tête, il avait suffi que je hausse un peu le ton pour que sa confiance en lui foute le camp. Je me suis penchée en avant.
— Vous allez perdre toi et tes semblables alors pourquoi choisir la voie la plus douloureuse ? Tu es tout seul maintenant, ce ne sont pas tes idéaux qui vont te protéger ici. Avoues. Prend ta sentence et ça sera fini. Autant balancer les autres qu’est-ce que tu en penses ? Résister ne t’apporteras rien. La vérité c’est que les martyrs s’en prennent plein la gueule pour rien.
J’ai pris son visage entre mes mains.
— Est-ce que tu as fait quelque chose de mal ? Oui ou non?
— Non.
Je me suis levée.
— Non, non, non ! Tu ne joues pas le jeu.
J’ai repoussé la chaise du pied la refaisant crisser sur le sol.
— Bon j’arrête de jouer à la gentille fille et je te monte mon mauvais côté ? je deviens vraiment méchante ?
— Non.
Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Alors dernière chance. Après on arrête ce jeu stupide. Je passerais aux vraies méthodes d’interrogatoires. Celles qui ont fait leurs preuves.
Devant la menace il n’a même pas eu le courage de me dire non. Je me suis éloignée pour prendre des ciseaux, j’ai découpé sa tenue pour le mettre nu. J’ai attaché ses menottes à une chaine reliée au plafond et j’ai tiré pour le forcer à se mettre debout, il a été obligé de se pencher en avant. Une position très inconfortable.
— Je veux coopérer je vous le promets.
— Moi aussi je te promets que tu vas coopérer. Et ce n’est pas que des paroles.
Il a sursauté lorsque j’ai fait claquer un fouet sur le sol.
— Je vais t’expliquer comment nous allons procéder. Je vais t’administrer des séries. En aucune façon une série ne pourra être interrompue. Même si tu avoues. Réfléchis bien avant de me mentir, tu ne pourras pas te rétracter n’importe quand.
Il s’est mis à gigoter, réflexe primitif de vouloir tester limites et d’essayer de s’échapper d’une situation nouvelle, il était bien attaché il pouvait me faire confiance pour ça.
— Je vous promet que je ne sais rien.
— Voilà ! C’est typiquement le genre de phrase qui va te causer des problèmes.
Je me suis échauffé le poignet pour me préparer à lui administrer le fouet.
— Ça ne m’amuse pas de recourir à ces méthodes. C’est dur, je dois prendre sur moi et me faire violence j’espère que tu apprécies mon dévouement ! Mes collègues passent directement aux méthodes extrêmes moi je laisse un peu de temps. Pour parler plus clairement tu vas me remercier à chaque coup ou tu te prendras en 5 bonus. C’est compris ?
— Oui madame.
Il respirait fortement pour se préparer physiquement à l’impact. Rien de mieux que les soumis expérimentés qui savent craindre ce qu’il faut.
— On commence soft ? 10 coups.
Il est resté silencieux, trop concentré dans sa préparation.
— Pas de « merci madame » ? Bien ça sera 50. Je t’avais prévenu c’est fois cinq. Quelque chose à dire cette fois-ci ?
Il a soupiré.
— Merci madame.
— Je préfère ça.
Le premier coup à sifflé dans l’air avant de claquer contre ses fesses.
— Tu vois c’est quand même plus classe que de l’électricité. C’est plus lent je le concède. Il va en falloir des coups avant que tu ne changes d’avis mais l’ambiance n’est pas la même. C’est plus amusant, ce n’est pas de l’aveu industriel.
— Tout le plaisir est pour vous madame.
J’ai rigolé.
— Je n’en doute pas une seconde. Toujours d’attaque pour faire de l’humour, moi qui avais peur de devoir me retenir. Pense à compter les coups et à dire merci. Le fouet a de nouveau fendu l’air. Il a tapé du pied pour évacuer la douleur.
— 2, merci madame.
— Voilà ça commence à rentrer. D’ici quelques semaines tu seras pleinement reprogrammé.
Il a eu des frissons en imaginant que ce traitement pourrait lui être infligé sur une durée aussi longue.
Vers le vingtième coup il s’est trompé dans le décompte, une bonne occasion de l’engueuler.
— On apprend à compter au CP, si tu te trompes c’est que c’est volontaire. Tu ne coopères pas. Combien de fois je t’ai dit que c’était mal ! Excuses toi.
Entre deux souffles il a difficilement dit.
— Je m’excuse madame.
Je lui ai administré un autre coup.
— 22, merci madame.
— Non, tu n’as pas coopéré tu assumes, on recommence à zéro. Point final.
Le gémissement qu’il a poussé à ce moment a été exquis. J’en ai remis une couche.
— Je te l’ai dit. Tant que tu ne coopères pas ta situation s’aggravera. Ce n’est pas moi qui décide.
Je ricanais bêtement devant son tourment, ça me fait toujours cet effet le sadisme.
J’ai pris un instant pour observer le résultat de ce début de série, sa peau était largement zébrée, surtout les cuisses. J’avais envie de lui frapper l’entrejambe mais je devais me retenir, cette zone était réservé pour plus tard.
J’ai repris la punition, il gigotait tant et plus pour essayer d’extérioriser un maximum sa douleur.
Sur la fin j’ai accéléré les coups, pas vraiment volontairement, ces sifflements me rendent toute chose, j’ai des frissons et des envies qui débarquent. C’est probablement le résultat du contraste entre les sifflements aigus du fouet et les gémissements rauques du soumis, ou peut-être les mouvements rapides d’extension de mon corps lorsque je frappe.
Il avait l’air si faible, si fragile, si ridicule, comme une poupée se balançant au gré des coups. Un corps nu suspendu renvoie un sentiment de vulnérabilité, de fragilité. Rien qu’à cette vision j’avais les seins qui se contractaient. Comme j’aime subir mes scénarios avant de les infliger, je connaissais l’effet de l’enchainement « claquement du fouet – impact rapide du bout qui touche à peine en rebondissant ». Je savais ce qu’il ressentait et cela m’excitait davantage. J’avais une sorte de démangeaison sous un de mes seins qui me rappelait la brulure d’une marque fantôme, j’avais envie de frotter à cet endroit comme si je venais de recevoir moi-même un coup.
Nous étions tous les deux essoufflés, d’ailleurs j’aurais pu être celle qui allait défaillir la première, je commençais à ne plus sentir mes jambes. Mon coeur martelait dans ma poitrine et mes tempes. Une réaction physiologique parallèle à la sienne, je pouvais aisément constater que je n’étais pas la seule à m’amuser, son sexe gonflait aussi.
Le remerciement pour le dernier coup a été presque un râle.
— 70, merci madame.
Je pouvais voir l’épuisement sur son visage, c’est physique le fouet, surtout après 70 coups.
J’ai passé la main sur sa peau, j’ai fait glisser mes doigts le long des marques les plus foncées.
— Tu mérites chacun des coups que tu as reçus tu sais.
Entre deux sanglots il a répondu.
— Oui merci madame.
J’ai posé ma main sur son bas ventre.
— Amuses toi tant que tu le peux. Si tu continues de faire la forte tête nous passerons à cette zone pour t’aider à devenir plus réceptif.
L’idée de se faire fouetter le sexe l’a fait gémir.
— Bon la série est finie tu sais ce que ça signifie ?
Il a hoché la tête.
— Tu vas avoir droit à une question pour déterminer si tu as envie qu’il y ait une série suivante ou pas. Tu as envie d’une autre série ?
Il a fait non de la tête.
J’ai mis ma main sous son menton pour lui relever la tête, il avait les yeux pleins de larmes.
— Est-ce que tu as fait quelque chose de répréhensible.
— Oui.
— Fais une phrase complète.
— J’ai fait quelque chose de mal je le reconnais madame.
— Tu vois on avance.
— Qu’est-ce que tu as fait de mal ?
— Je ne sais pas.
J’ai fait un hochement de tête désapprobateur, il a tenté de se rattraper.
— Je dirais tout ce que vous me direz de dire madame.
J’ai joué la surprise, celle qui s’amuse de sa mauvaise foi.
— Je ne suis pas là pour te dicter ta déclaration. Elle doit venir de toi. Je suis juste là pour la pousser dehors, la mettre en forme. La vérité est un concept si malléable… quand on dispose des bons instruments.
J’avais enroulé mon fouet en un cercle d’une trentaine de centimètre de diamètre, je lui soulevais le sexe avec.
— Comme tu as avoué avoir quelque chose à te reprocher je te laisse 5 min pour réfléchir à ta confession complète.
— Merci madame.
— Comme tu as l’air bien dans cette position je t’y laisse.
Je me suis éloignée rapidement.
Dans le couloir je me suis presque effondrée sur le sol, mes jambes ne me tenaient plus. J’ai soupiré profondément en rigolant, plutôt fière de moi.

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