Mémento BDSM : les jeux de privation/rétention, plus généralement les jeux basés sur la volonté Partie 1

Hello 🙂

Aujourd’hui un post un peu particulier. Comme je l’ai annoncé sur Twitter
( https://twitter.com/Saki453/status/673622567895322624 ) je renoue avec les débuts du blog en faisant un vrai post de blog et non pas un récit. Depuis 1 an l’exception était devenue la norme. Il faut dire que j’en avais eu marre des critiques agressives dès que j’osais prendre une position. Qu’importe.
Il va donc être le premier d’une série concernant les thématiques principales du BDSM, un « back to basics » en quelque sorte. N’y voyez pas quelque chose de prétentieux, juste un partage d’expérience, d’idées. J’oublierais surement plein de choses et je serais partiale en privilégiant l’angle que je pratique. J’éditerais si de nouvelles idées me viennent en tête ou si des corrections sont nécessaires. N’hésitez pas à commenter. Par exemple j’ai déjà un soumis médecin qui m’a déjà donné l’idée d’inclure un mot sur les risques médicaux et les bonnes pratiques à chaque fois. Je ne remplacerais pas le conseil personnalisé que pourrait donner un professionnel de santé mais je peux au moins donner quelques généralités.
Des choses qui paraissent évidentes pour moi ne le sont pas forcément pour les autres. Par exemple lorsque j’entrave les mains d’un soumis avec des menottes je laisse toujours la clé sur le sol à portée. Sinon il suffirait d’un accident bête, je trébuche à cause de mes talons et je me cogne la tête sur l’angle d’un meuble, pour se retrouver dans une situation où le soumis me regarde inconsciente sur le sol en ne pouvant rien faire. Dit comme ça cela peut paraitre con mais n’allez pas me dire que c’est impossible. Sans parler des corsets qui enserrent le torse, un petit malaise est si vite arrivé.
Pour en revenir au sujet je compte faire une sorte de guide dynamique façon wiki, un truc en constante évolution selon ce que j’apprendrais par moi-même ou que vous pourrez me faire découvrir. Si j’accumule assez d’informations je mettrais ça en forme plus proprement.
Mais n’allons pas si vite en besogne et commençons par la première fiche.

Premier sujet à y passer :

Les jeux de privation/rétention

Pourquoi ceux-là ? Parce qu’après le post 11 de la série journal, où j’abordais la thématique de la privation d’accès aux toilettes, j’ai eu plein de retours positifs et des questions. C’est ce qui m’a donné l’idée de reprendre ce genre de post.
De toute façon il fallait bien commencer quelque part et c’était une bonne occasion.

Débutons déjà par définir la thématique., que sont les jeux de privation-rétention ?

Généralités :

Pour en donner une définition froide il s’agit de forcer le soumis à contrôler un processus biologique malgré les signaux que le corps envoi pour l’en dissuader.
Il ne s’agit pas de mettre le soumis en danger, juste de le mettre dans un état où son corps exprime un inconfort et qu’il doit prendre sur lui pour ne pas le manifester. Le but n’est pas de pousser la résistance du corps à l’extrême mais davantage à tester la capacité du soumis à rester stoïque. C’est le mental de votre soumis que vous torturez.
Contrairement aux jeux où j’inflige une douleur plus directe par des coups il n’y a pas besoin de préparation physique. En tout cas tant que l’on reste dans des exigences réalistes j’y reviendrais plus tard.
Sur cette thématique vous pouvez classer différents jeux. Par soucis de clarté je vais en exclure 3 aujourd’hui feront l’objet de posts dédiés :

– en premier lieu la privation et la résistance au plaisir. Il me faudra au moins 3 posts séparés sur ces pratiques (chasteté, tease and denial et maitrise des envies sous l’angle de la sexualité sacrée/Tantra que vous aurez assez vite).

– davantage tabou, et pourtant tellement intéressants, les jeux de rétention anale. Vous pensez en premier lieu aux lavements mais il y a aussi les introductions d’objets à retenir type « suppositoire » au gingembre. Avec ça j’en ai fait sautiller sur place des soumis. Je parle évidemment de racine de gingembre fraichement épluchée et pas celle confite.

– je mettrais aussi dans cette catégorie les privations volontaires de mouvements (j’exclus le bondage contre lequel le soumis ne peut lutter). Type mise au coin ou s’agenouiller sur une règle carré. Le soumis doit lutter contre l’envie de bouger tant que la maitresse n’a pas dit le mot magique. Bref, je reviendrais sur ça dans la fiche sur les jeux régressifs.

Je pourrais même rentrer dans cette catégorie certains sevrages, que ce soit les mauvaises habitudes ou les addictions. J’ai souvenir de soumis obligés de renoncer à la cigarette pour participer à un week-end et pour qui cela représentait la torture la plus sévère à laquelle ils avaient été soumis. Et pourtant elle était bonne pour leur santé !
Ils étaient prêts à consentir à des supplices hards en échange d’une seule petite cigarette (et je n’ai jamais profité d’eux dans ces moments de faiblesse !).

Pour résumer, les jeux sur cette thématique sont très variés mais pour éviter de me disperser aujourd’hui je ne vais que parler de ce que j’ai fait dans le post 11 du journal, la privation punitive d’accès aux toilettes après avoir forcé à boire un certain volume d’eau.

Les principes :

Déjà il faut être très clair sur un point, à part la proximité de nom cela n’a rien à voir avec la torture moyenâgeuse à l’eau.
En BDSM on fait boire un peu d’eau et on force le soumis à se retenir.
La version torture réelle consiste à faire boire une quantité impressionnante d’eau.
Comme tous les produits l’eau à un seuil de toxicité, il existe un empoisonnement à l’eau (ou d’hyperhydratation), le seuil est très simplement très haut. Les premiers symptômes sont les délires et les hallucinations mais cela peut aller jusqu’à la mort si vous ingurgitez une dizaine de litres en peu de temps.
Techniquement le sur-apport en eau perturbe l’homéostasie en diluant les électrolytes du sang.
Sans oublier que le corps ne peut traiter qu’un maximum d’1 litre par heure et souffre au-delà.

Dans les jeux bdsm il n’est pas du tout question de ça, loin de là, les volumes sont, au contraire, très faibles. Sans faire un cours de physiologie il faut savoir que l’envie d’aller aux toilettes ne se déclenche pas lorsque la vessie est pleine mais bien avant, vers la moitié. C’est dans l’intervalle entre déclenchement de l’inconfort et la capacité normale de la vessie que votre sadisme peut se déployer. En contrôlant les volumes vous pouvez faire durer le jeu pendant des heures, le soumis a envie d’aller aux toilettes mais il n’en a pas besoin médicalement. C’est délicieusement sans danger. C’est l’esprit que vous torturez, pas le corps.
Il n’est pas question de la faire exploser sous le volume ou de la distendre, le jeu serait trop court. Si vous faite boire 1 litre au soumis et que vous lui demandez de tenir il ne pourra pas. Ça serait idiot.
Evidemment cela implique qu’il faut tâtonner pour trouver les valeurs spécifiques au soumis. Les valeurs vont de 300 à 600ml selon le sexe et la corpulence.
Pas besoin d’aller vite, commencez bas et montez de 100 en 100, en commençant à 200ml (un grand verre).

Ceci étant dit, et même si cela semble évident, si vous avez des pathologies particulières il ne faut pas pratiquer ce genre de jeu sans avis médical. Ne vous inquiétez pas les médecins en ont vu d’autres il ne faut pas hésiter à en parler avec eux.
Je pense en premier lieu aux pathologies rénales mais aussi à tout problème de concentration d’un élément du sang, genre diabète ou problèmes de sel. Ça serait mortel, au premier sens du terme.
Il ne faudrait pas non plus oublier les maladies cardiaques, certaines impliquent que le patient maitrise ses apports en eau. Plus vous buvez plus le volume sanguin est important et donc fait pomper plus fort le coeur.
Mais bon, BDSM et pathologies cardiaques font rarement bon ménage. Même si les jeux les plus softs sont possibles.

Hors problèmes médicaux certains soumis sont très réticents à ce type de jeux, ils ont un seuil de tolérance à l’énervement trop bas pour ça. Ce qui est un problème pour le type de domination que je pratique. Savoir rester sage demander de la volonté.

Intérêt et utilisation en session BDSM classique :

Je pourrais distinguer 2 façons de l’utiliser. Une façon passive en rendant la rétention obligatoire sur toute la séance, par exemple 400 ml à prendre au début d’une session d’une heure. Rapidement le soumis va être déconcentré par ses envies, il n’arrivera plus à penser « droit » et cela facilitera nos discussions. Dans le sens où la prise d’ascendant sera plus facile. Il finit par avoir des envies tellement fortes qu’il nous écoute à moitié, ce qui nous donne l’occasion de le corriger.
Vous n’avez pas idée du nombre d’erreurs que mon homme peut faire en faisant les corvées après quelques heures de privation.
Sans oublier que cela renforce notre pouvoir, nous détenons la permission de l’autoriser à se soulager. Les relations de domination sont toujours plus facile lorsque vous avez un levier clair.
Mais il y a des façons plus actives d’utiliser ces tourments. Ce que j’aime faire c’est forcer le soumis à faire un château de carte ou de faire une forme précise en alignant des dominos (genre une queue). Après une bonne heure à trépigner, soumis aux tremblements et autres frissons caractéristiques, cela devient un vrai calvaire.

À titre personnel je ne le fais pas associé à du bondage, mon rôle n’est pas assez actif pour que cela m’amuse. Après je reconnais que l’idée d’un soumis entravé, aveuglé et bâillonné gigotant sur le sol est plutôt amusante.

À la fin du jeu vous pouvez mettre en scène la permission en jouant avec ses nerfs. Lui demander de supplier et juger qu’il n’est pas encore assez désespéré. C’est si énervant d’être aux prises avec une peste capricieuse. Vous ne devez pas céder, c’est pour leur bien, ce n’est pas facile avec des soumis qui se comportent comme des enfants. Il y a un côté terrible à voir un homme vous supplier à genoux de lui donner la fameuse permission parce que vous l’avez poussé à bout.

Un jeu qui existe mais que je ne pratique pas consiste à autoriser des libérations partielles. Par exemple vous prenez un verre doseur et vous autorisez quelques dizaines de millilitres au soumis, pas une goutte de plus. Le fait de commencer à vider la vessie puis à l’interrompre est particulièrement éprouvant pour le soumis. Une pratique à réserver aux plus sadiques 🙂 Elle apprend aux soumis ce qu’est l’obéissance stricte aux ordres.

Il ne faudrait pas cependant trop les plaindre, le soulagement à la libération est très fort, pas jusqu’à permettre l’orgasme, en tout cas je ne pense pas, mais fort tout de même. Il n’est pas rare de voir une petite larme de bonheur sur le visage. Ce qui peut être associé à un rituel, des remerciements, une déclaration de soumission à la gynarchie ou tout ce qui vous passe par la tête.

Exemple d’utilisation en discipline domestique :

Dans mon couple l’utilisation typique est d’initialiser le jeu lorsqu’il rentre du travail. Il a le droit d’aller aux toilettes (par sécurité, je ne voudrais pas qu’il ait la tentation de se retenir de boire toute la journée et qu’il fasse un malaise par déshydratation). Une fois fait je contrôle tout ce qui rentre pendant toute la soirée. Il n’a le droit d’aller se soulager qu’avant d’aller au lit. Ça c’est le supplice de base, vous vous doutez bien que cela ne me suffit pas il faut que j’y apporte une petite touche personnelle.
Outre les verres supplémentaires pour les « mauvaises réponses ou attitudes » j’adore me moquer de son tourment. Par exemple en le mettant au coin 15 minutes en matérialisant le temps qui passe avec un sablier à eau qui goutte dans son champ de vision. Ploc, ploc, ploc encore et encore. Lorsque je le rappelle à mes pieds pour lui demander s’il a compris la leçon il parait que j’ai une aura de pouvoir qui me rend superbe. Surtout que le couperet tombe très facilement « 15 minutes de plus ».
Je lui fais aussi copier des lignes « je n’ai pas envie d’aller aux toilettes », mais c’est moins marrant que la « danse de la pluie ». Lorsque je le force à manipuler un de ces bâtons imitant le bruit de l’eau qui coule, en sautant d’un pied sur l’autre comme un dément. Juste ce qu’il me faut pour me détendre en riant après une dure journée de travail.
De manière plus passive les corvées offrent aussi quelques opportunités, passer la serpillère, faire la vaisselle à la main. Des fois je suis moins subtile et je le force à rester les pieds et les mains dans des bassines d’eau froide. Pas besoin de faire compliquer.
J’adore rester à le regarder en imaginant sa souffrance. Lorsque je passe la soirée à lire, le surveillant du coin de l’oeil alors qu’il essaye de faire un château de carte, m’apportant la cravache à chaque fois que ça s’écroule pour être discipliné. Je le soupçonne de faire exprès quelques fois, cela ne me dérange pas.

Mon expérience de l’autre côté du miroir :

Lorsque j’ai reçu vos questions après le post du journal 11 je me suis rendue compte qu’en trois ans de vie du blog (ouah !) je n’avais jamais parlé de ce jeu. Prise de conscience étonnante puisque je le pratique depuis longtemps, à vrai dire lors de ma première soirée bdsm, en tant que soumise, j’ai du me retenir toute la soirée. C’était la contrepartie d’avoir le droit de rester spectatrice. Rien n’est gratuit en BDSM, les soumis ont des droits mais doivent accepter des contreparties pour que cela ne devienne pas une inversion du pouvoir. Vous savez désormais d’où me vient cette exigence avec mes soumis .
Lors de cette fameuse soirée j’ai passé mon temps à serrer les cuisses. Ce n’était pas aussi désagréable que vous pouvez l’imaginer, avoir cette tension dans le bassin était plutôt érogène, je crois que ça a à voir avec la proximité entre la vessie et le vagin. Lorsque la première grossit la deuxième ressent la pression, de même en vous contractant pour vous retenir vous stimulez des zones sensibles. Je ne dirais pas que les sensations sont similaires au plaisir sexuel cependant mon corps réagissait comme s’il se préparait à une pénétration.
Mais le but premier de la privation du droit d’aller aux toilettes n’est pas de donner du plaisir, c’est un supplice, une punition. Lorsque les envies montent il est humiliant de se retrouver trahie par son propre corps et de ne pas pouvoir s’empêcher de trépigner comme une enfant. Le tourment est si intime. Après quelques heures je gigotais tellement que j’ai été punie, j’ai dû choisir entre un verre supplémentaire ou une fessée devant tout le monde pour me calmer. Comme une idiote j’ai choisi le verre. Vous vous doutez bien que j’ai vite regretté. Surtout que peu de temps après j’ai tout de même eu une fessée devant tout le monde pour ne pas avoir retenu la première leçon.
Une expérience loin d’être négative, je crois que ça m’a aidé à dédramatiser la situation, à froid j’aurais été pétrifiée, là je pédalais des jambes dans le vide sans avoir à me forcer. Un beau spectacle.
En matière sexuelle il est souvent difficile de se décontracter, de se laisser aller. Pourtant rester figé empêche le plaisir de se diffuser dans l’organisme. Plus vous gigotez et plus le plaisir est fort, en tout cas chez une femme, je suppose que c’est pareil pour les hommes. Dans cet état me retrouver en travers des genoux pour une fessée m’avait permis d’atteindre un état que je ne connaissais pas. Certes inconfortables mais en même temps tellement satisfaisant.
C’est d’ailleurs pour ça que je dois ressentir autant d’attirance pour ces jeux, même si je ne les avais pas cherchés, ils n’étaient pas présent dans mon fantasme initial et m’avait été proposé par le dominant en question, mais ils étaient là à l’origine dans mon passage à l’acte et restent intrinsèquement lié à ma vision du BDSM. Nous sommes la somme de nos expériences passées comme dit l’expression.


Prochain post le 11/12/15 (Histoire spéciale de Noël partie 1)

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10 réflexions sur « Mémento BDSM : les jeux de privation/rétention, plus généralement les jeux basés sur la volonté Partie 1 »

  1. Bonjour Mademoiselle Émilie ! Superbe message sur votre blog. J’adore cette pratique. En tant que soumis, être forcé de se retenir de faire pipi participe à tant d’aspect, que vous décrivez si bien… il y a l’aspect « zone érogène » de la vessie pleine, il y a l’aspect douleur, l’humiliation des gigotements quand ça devient trop pressant, l’aspect infantilisant de devoir demander la permission d’aller au petit coin… pour se la voir refuser !

    Merci d’avoir abordé ce thème !

      1. Évidemment, comment aurait-il pu en être autrement ? 😉

        Juste deux questions par contre : votre grand roman de science-fiction avance bien ?

        Et quand nous régalerez-vous de la fin de votre week-end estival avec vos trois soumis ?

        1. J’y travaille, mais ce n’est pas facile. Bosser un soir de temps en temps n’est pas pratique, je dois me remémorer où j’en étais. Il faudrait que je profite de mes prochaines vacances.
          La reprise du week-end est prévue pour janvier.

  2. Très intéressant comme article , et je trouve cela intéressant de « sortir » un peu du récit et d’en apprendre un peu plus sur vos méthodes et certains aspects du BDSM qui nous sont encore inconnus pour certains 🙂 Le thème des couches sera-t-il abordé .. ? ^^

    1. Merci 🙂 Pour le thème des couches je ne pratique pas donc non, je n’ai rien à apporter sur le sujet. Mais si vous voulez l’écrire je le publierais avec plaisir.

  3. Bonjour Mlle Emilie,
    Je suis arrivé par hasard sur votre blog, en recherchant des sujets sur la privation.
    Je suis soumis depuis bien longtemps et ce statut me convient parfaitement.
    Je viens de lire votre publication qui date un peu maintenant. Je dois dire que c’est la première fois que je trouve des explications de pratiques aussi complètes, intelligentes et intéressantes que tout ce que j’ai déjà pu lire.
    J’aimerais donner mon avis sur ce sujet en tant que soumis.
    Il faut déjà que je précise que mon intérêt en tant que tel, n’est pas la recherche de plaisir pour moi, mais bien celui de mon Maître. Je me voue à ça et c’est mon rôle de subir pour lui (sinon, je ne sert à rien !).
    la privation du droit d’aller aux toilettes librement (toutes mesures respectées comme vous l’expliquez), enlève au soumis tout confort, ce qui est continuellement gênant, et le met automatiquement dans une situation de dépendance. Comme un enfant en classe, il doit obtenir la permission pour aller se soulager. Pour certains, ça peut devenir humiliant, et l’humiliation est toujours une bonne chose pour le dominant.
    Au même titre que le contrôle ou la privation de jouissance, la privation de la liberté d’aller aux toilettes, est une méthode disciplinaire de base que tous les Maîtres(ses) devraient adopter par défaut. En disant cela, ont pourrait penser que je suis maso, mais la réflexion est bien plus profonde. Lorsque l’on offre sérieusement sa soumission à quelqu’un, on ne le fait pas à la légère. La différence de privilèges entre le Maître et le soumis doit être assez grande pour que les relations entre eux, puisse avoir un sens.
    Dans cet exemple, le Maître ou la Maîtresse, dispose des toilettes comme bon lui semble, tandis que le soumis se retient et attend l’autorisation ou l’heure indiquée.
    Cette perte de liberté est la base même de la soumission et si cette petite torture journalière amuse et donne du plaisir au dominant, c’est encore mieux !
    Dans le même esprit, mon Maître ne fait pas que de me priver de jouissance. Pour augmenter ma frustration, je dois me masturber plusieurs fois par jour sans jamais atteindre le plaisir qui m’est interdit. C’est une torture permanente qui lui permet de s’en amuser et de lui procurer aussi un plaisir moral et sexuel.
    Conclusion, la privation est une pratique nécessaire que le soumis doit apprendre à intégrer et subir pour le plus grand plaisir du Maître.
    Cet avis n’engage que moi.
    Junior.

    1. Bonjour et merci des compliments 🙂 Il est toujours agréable de recevoir des commentaires complets sur les sujets abordés.
      Je partage tout à fait votre avis, le soumis doit laisser au dominant des privilèges pour que la relation ait un sens. Cela peut sembler débile mais le soumis ne peut pas se mettre dans le bon état d’esprit s’il ne fait pas des concessions. Ce n’est pas qu’un détail.
      Et puis c’est tellement amusant du point de vue du dominant, imaginer la frustration du soumis, la maintenir juste avec quelques mots 🙂

  4. Bonjour Mlle Emilie,
    Je viens de découvrir votre blog il est tout simplement génial, la manière cocace dont vous abordez le sujet est tout simplement délicieux à lire.
    Je suivrai votre blog avec intérêt, continuez comme ça 😉

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