Récit de Noël 2015 partie 4 : le garçon courageux et la gouvernante cruelle

Hello 🙂
Partie 4 du récit de Noël (sur environ 6 au dernier compte). Au départ je pensais parler de 2 jeux différents mais le premier étant plus intense il était impossible d’enchainer directement avec le suivant, on perdait en rythme. J’ai donc coupé le texte, il est plus court que la normale mais je pense cependant qu’il vous plaira quand même, surtout à certains 😛

chalkboard_by_lorelinde-d8u2l4g - copie 5Après avoir étrenné le cadeau de Noël de Galopin nous nous étions engagés dans une séquence ayant pour but d’éprouver sa volonté. Il avait relevé le premier défi avec brio, ce qui m’avait légèrement énervé. Surtout qu’il en avait profité pour me narguer du regard. Comme tous les soumis il est joueur et il est prêt à relever les défis même les plus corsés, allant jusqu’à chercher le bâton pour se faire battre si nécessaire. Qu’importe, être dominante serait bien triste si nous n’avions pas à rappeler à l’ordre régulièrement nos soumis.

Sans me laisser démonter j’ai soutenu son regard, j’ai l’habitude de remettre à leur place les garnements dans son genre, ils ne font pas les malins longtemps. Avec un claquement de doigts j’ai pointé le sol.
— Mets-toi à genoux.
À la base j’avais un autre jeu de prévu, et généralement je reste dans les clous de mes scénarios, mais j’allais exceptionnellement faire un détour. Son attitude arrogante avait réveillé quelque chose en moi, un caprice dont il allait faire les frais.
Je me suis mise face à lui, il semblait encore confiant, pauvre fou ! Lorsque qu’il a remarqué mon petit sourire malicieux il a compris qu’une mauvaise idée avait germée dans ma tête. Son attitude insolente s’est alors émoussée et son inquiétude est montée à vue d’oeil. Même ignorant ce que j’avais prévu il savait que ça serait forcément à ses dépens, il y était habitué.
Je me suis approchée de lui en le prenant par le menton pour rapprocher nos visages. Lorsqu’il a vu dans mes yeux cette petite étincelle d’espièglerie il a eu la confirmation qu’il s’était mis dans une mauvaise situation. Un frisson lui a parcouru le dos. Mon corps a eu la même réaction. Malgré sa fébrilité il n’a pourtant pas essayé de détacher son regard du mien. Non par provocation, il semblait plutôt fasciné par mes yeux. J’ai dit :
— Veux-tu rajouter quelque chose ?
Il a émis un couinement puis a baissé la tête le temps de reprendre suffisamment ses esprits pour me répondre. Ma main a glissé de son menton à sa joue. En sentant sa peau frotter contre ma paume j’ai eu une révélation, je savais comment j’allais assaisonner la petite phase d’humiliation que j’allais improviser.
Doucement il m’a répondu :
— Non, madame la préceptrice. À part vous remercier pour tout ce que vous faites pour moi bien entendu. Je ne mérite pas quelqu’un d’aussi exceptionnel que vous. Je ne sais quoi faire pour vous remercier d’exister.
Pour évaluer ma réaction il m’a lancé un coup d’oeil furtif en relevant à peine la tête. Il semblait désireux de bien se faire voir.
Mes soumis savent repérer les signes montrant que mon côté « peste » s’est éveillé, et ils apprennent vite qu’il est préférable de faire profil bas pour ne pas le faire s’embraser. Appelez ça l’instinct de survie. Cette réaction m’amuse. Ils ont la même attitude lorsque nous sommes à l’approche de la libération de leur chasteté. Pour éviter que je ne repousse l’échéance ils sont prêts à tous les sacrifices. Ils ont tellement envie que leur sexe sorte de sa prison que, soudainement, ils deviennent gentils et attentionnés. Des faux-culs en puissance que je prends un plaisir tout sadique à tourner en ridicule. Ils ne se rendent pas compte que cette attitude est justement une bonne raison de les laisser enfermés.
Sans perdre mon arrogance j’ai dit :
— Tu sembles bien calme tout d’un coup. J’ai l’impression d’avoir devant moi un gamin docile qui s’écrase devant l’autorité. Où est passé le garnement fier de ses bêtises ? A-t-il été touché par la grâce ?
Il a eu un moment d’hésitation, malgré le danger son côté insouciant voulait l’inciter à me chercher jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Les soumis ont souvent cette envie que je me mette dans une colère telle qu’ils ne seraient plus capable de tenir debout en sortant de chez moi. Une attitude aussi idiote que répandue, ce qui fait très bien mon affaire, il devient plus facile de justifier mes coups de folie.
Même si Galopin baissait la tête j’ai pu sentir son sourire et les mots qui lui brulaient les lèvres « c’est surtout votre martinet qui m’a touché ! ». La sagesse l’a cependant emporté et il s’est contenté de répondre.
— Probablement, madame. Vos qualités hors du commun doivent avoir déteint sur moi.
Il me titillait, preuve qu’il avait autant envie que moi d’une petite montée d’adrénaline. Non pas que j’ai besoin d’une incitation, la machinerie était enclenchée, il n’y couperait pas de toute façon. Les soumis ne peuvent pas me mettre l’eau à la bouche et me laisser sur ma faim ensuite.
En tentant de maitriser l’excitation dans ma voix j’ai dit :
— L’apprentissage de la tolérance à l’humiliation fait partie de l’éducation d’un gentleman. Sais-tu pourquoi ?
Il a pris une inspiration et a récité la leçon que nous avions répétée quelques séances plus tôt.
— Oui, madame. Un gentleman connait la hiérarchie de la société et la respecte. Il sait rester à la place qui lui est attribué. Les brimades ne sont pas uniquement des privilèges gagnés par les rangs supérieurs. Toutes ces moqueries sont là pour nous donner la hargne nécessaire pour nous dépasser. Que nous puissions rendre la société meilleure dans son ensemble. Sans humiliation des plus faibles la société se dissout dans la médiocrité.
J’ai soupiré. Le faire réciter ces règles, ces valeurs « victoriennes », n’était pas qu’un conditionnement pour faciliter la domination c’était surtout un petit plaisir personnel. Un monde où l’humiliation serait ordinaire, quelle rêve pour une sadique ! En tout cas pour moi. Pendant un instant je me suis laissée aller à penser que je vivais dans cette réalité fantasmée. C’était si bon. Même si je sais que la vraie époque victorienne a été dure pour les femmes. Un fantasme n’a pas besoin d’être réaliste pour faire vibrer.
— Tu connais la leçon mais sais-tu l’appliquer ?
Il a bombé le torse.
— Oui madame. J’ai fait les exercices de méditation que vous m’avez prescrits pour améliorer la maitrise de mes émotions et conserver la paix intérieure en toute circonstance.
Mon corps s’est enflammé, sa déclaration appelait forcément une mise à l’épreuve, je ne pouvais pas laisser passer une telle invitation. La gouvernante stricte que je m’étais jurée d’être était en train de glisser vers l’adolescente émoustillée sans que je ne puisse y faire grand-chose. J’aurais mieux fait de suivre mes propres conseils parce que le moins que l’on pouvais dire c’était que la paix intérieure était loin de régner en moi. Je me répétais « du calme, laisse le venir au bout de ton hameçon ». Pourtant ma main me démangeait, elle voulait claquer ses joues, et fort. Toute cette frustration se retrouvait concentrée dans mes doigts. Il fallait que ça claque, et vite, ou j’allais exploser.
Je lui ai demandé :
— Alors ça ne te dérangera pas que nous procédions à un petit test ?
— Mon avis n’a aucun intérêt madame, comme vous l’avez si bien dit « Par mes bêtises répétées j’ai perdu tout droit à avoir des revendications ». Vous pouvez faire ce que vous voulez de moi.
— Donc peu importe ce que je ferais tu resteras impassible ?
— Oui, madame.
Je lui ai demandé en gloussant :
— Oh ! Vraiment ?
— Je suis un modèle de sérénité int…
Incapable de me retenir plus longtemps je l’ai giflé. Pas une tape sur la joue, une vraie gifle sèche et violente, un concentré d’impatience. Que c’était bon.
Malheureusement le soulagement n’a été que de courte durée, rapidement la douleur du manque a envahi mon corps. J’étais comme une prédatrice ayant le goût du sang dans la bouche, j’en voulais davantage.
Galopin tentait de rester impassible, comme si rien n’était arrivé. Son regard était fuyant, il ne voulait pas voir mon air moqueur. Je lui ai demandé :
— Toujours certain de pouvoir rester impassible ?
Il a pris une inspiration, il savait ce qui allait se passer dès qu’il aurait fini de me répondre. Peut-être même avant.
Il a fermé les yeux et a dit :
— Oui, madame…
Ses grimaces ont empiré lorsqu’il a prononcé la fin de la phrase :
— Vous pouvez me faire ce que vous voulez je ne flancherais pas.
Comme il s’y attendait une gifle s’est abattue sur l’autre joue. Son discours ne faisait qu’attiser mes envies. Je crois qu’il le savait et qu’il voulait satisfaire mon côté sadique avant que nous passions à la cane. À moins que tout simplement il ne veuille me faire plaisir. Si c’était le cas il avait réussi son coup car je gloussais comme une gamine et je n’avais qu’une envie, recommencer. Pourtant je savais que je devais me maitriser. Aller trop vite n’était pas dans mon intérêt. Difficile de faire entendre raison à mon désir lorsque j’ai un soumis si vulnérable devant moi.
— Ça doit être énervant. Non ?
— Il y a des choses plus importantes que mon ego, madame.
Il avait à peine fini sa phrase qu’une nouvelle gifle claquait.
Ça doit te démanger de te frotter les joues, non ?
— Dans la vie on n’a pas toujours ce que l’on veut, madame. Surtout lorsqu’on est un garnement comme moi.
— Ah oui ? Il y a parfois des exceptions.
J’ai levé ma main, il l’a regardée avec un air inquiet, j’ai dit :
— Est-ce que tu la veux celle-ci ?
Il savait qu’il n’y avait qu’une seule réponse possible et il s’est résigné à la dire :
— Oui, madame, je la veux.
Je l’ai giflé en rigolant.
— Tu vois, il ne faut pas être si catégorique, parfois tu as ce que tu veux.
Il a résisté à la tentation de grommeler, dommage, je me serais bien énervée.
Oui. Merci beaucoup madame.
— De rien. C’est toujours un plaisir de rendre service.
J’ai levé à nouveau ma main en la désignant du regard.
— N’as-tu pas spontanément quelque chose d’autre que tu aimerais réclamer ?
J’imaginais ce qui se passais dans sa tête, la prise de conscience de son incapacité à me faire face, la honte de se voir coopérer à mon petit jeu sans pouvoir oser me résister. Il avait trop à perdre.
— Si ça ne vous dérange pas, madame, j’aimerais avoir la chance de recevoir une nouvelle gifle.
Ces quelques mots ont eu un effet terrible sur mon excitation. C’était si pathétique que j’en avais sexuellement du plaisir. Pour qu’il ne puisse pas être témoin du rouge qui me montait aux joues je l’ai giflé de toutes mes forces, à plusieurs reprises.
Après un soupir lascif je lui ai demandé :
— Ça va toujours ?
Il a secoué la tête pour reprendre ses esprits et à dit :
Oui, madame, merci de votre considération.
— Donc je peux continuer de t’humilier encore et encore ?
Il a fait une grimace puis à répondu :
— Oui madame. C’est un honneur d’être remis à ma place par quelqu’un d’aussi admirable que vous.
Dans l’attente de la prochaine gifle il a contracté son visage. Pour le surprendre je lui en ai mis une première et j’ai attendu qu’il réouvre les yeux pour lui en coller une deuxième, au même endroit. En riant je lui ai dit :
— Je suis pourtant sûre que ça t’énerve.
Il a soufflé lentement.
— Je n’ai pas à être énervé par ce que vous me faites, madame. Me gifler fait partie de vos prérogatives et je ne peux le contester. Je dois rester à ma place.
Un principe plus facile à énoncer qu’à suivre lorsque vous faites face à une peste capricieuse. Je n’ai jamais prétendu qu’être soumis était facile, bien au contraire, mais c’est là tout le plaisir.
Je lui en ai mis une autre.
Toujours pas envie de te rebeller ?
— Non madame. Je…
Il n’avait pas eu le temps de finir sa phrase qu’une nouvelle gifle était partie. J’étais trop impatiente pour attendre. Mes envies étaient loin de se calmer.
— Et là ?
Il a fait une grimace et a répondu :
— Toujours pas madame.
Pour accélérer le rythme je lui en ai mis deux à la suite. Je voulais qu’il comprenne que la situation allait empirer, les séries de gifles seraient de plus en plus longues. Mon but était de provoquer chez lui un sentiment d’impuissance. Dans ma vision les gifles ne doivent pas simplement faire mal, elles doivent émasculer le soumis. Du fait du scénario je ne pouvais pas ressortir mon couplet habituel « un vrai homme se rebellerait, toi tu restes inerte comme la larve que tu es ! », il n’empêche que Galopin devait ressentir cet effet castrateur par d’autres moyens.
— Je n’en attendais pas moins de toi. Mais sois rassuré, maintenant que je me suis échauffée les choses vont devenir sérieuses.
Il a répondu avec sarcasme :
— J’en ai de la chance…
Une attitude qui lui a coûté 4 gifles enchainées :
— Je … Ne … Plaisante … Pas !
En finissant de les administrer j’ai soupiré lourdement. Cette accélération m’avait fait tourner la tête, j’en avais des picotements dans les joues moi aussi.
— Ouh ! Ça réveille !
J’étais enflammée, je devais me retenir pour ne pas sautiller sur place sous l’excitation.
— On arrête les gamineries et on monte les enjeux ? Une bonne série enchainée histoire de te chauffer proprement ?
J’ai claqué des mains pour l’empêcher de répondre. Il n’était pas question qu’il ait son mot à dire. J’ai dit avec aplomb.
— Oui, nous allons faire ça.
Je lui ai pincé les joues.
— Et je compte sur toi pour rester un gentil garçon digne. Je serais vraiment désolée, mais alors vraiment désolée, de devoir te punir parce que tu n’aurais pas fait honneur à ton rang. Ce n’est pas ce que tu veux, pas vrai ?
Il n’avait par l’air rassuré mais n’il avait pas vraiment le choix. Il a donc répondu :
Non madame. Je vais faire honneur à mon rang et tenir bon.
— Je l’espère pour toi.
J’ai présenté ma main devant son visage.
— Elle va bientôt souffrir pour toi. Embrasse là pour lui donner du courage.
Une épreuve suffisamment difficile s’annonçait et il ne voulait surtout pas m’énerver donc il a déposé avec douceur un baiser du bout des lèvres. J’ai retourné ma main, je voulais qu’il voie le vernis de mes ongles, qu’il l’embrasse, pour renforcer l’effet émasculant. Cette petite main douce et féminine allait bientôt enflammer son visage pour de bon.
— Merci de vos efforts, madame.
Il était adorable avec son air apeuré, rien qui n’allait m’apitoyer pour autant. J’ai levé ma main et je l’ai giflé à grand renfort de gémissement qui n’auraient pas détoné sur un cours de tennis. Je peux être ridicule lorsque je me lâche vraiment. Ce n’était pas grave, il n’y avait pas de témoins.
Une fois essoufflée je me suis arrêtée. Ces quelques dizaines de gifles devaient avoir fait leur effet. J’ai jeté un coup d’oeil distrait vers Galopin, il avait les joues bien rougies, cela faisait une démarcation avec le reste du visage. Ses yeux étaient larmoyants. J’avais presque pitié pour lui.
À la guerre comme à la guerre, mon plaisir est à ce prix.
Ça va toujours ?
— Oui madame.
Il aurait été tellement simple pour lui de renoncer, mais il avait des principes. C’est dans ce genre de situation que l’on voit qui sont les vrais soumis, ceux qui ont des convictions. Il n’y a de héros que dans l’adversité.
En répondant il avait eu un rictus douloureux, parler alors que vos joues sont en feu n’est pas chose aisée. L’occasion de me moquer de lui était trop belle.
Oh ! Il a bobo aux joues le vilain garnement ? Il préférerait que je sois gentille avec lui ?
— Non madame.
— Non ? Alors que veut-il ?
Il a répondu avec une petite voix, conscient de l’humiliation de la situation.
— Je ne veux pas que vous me laissiez m’enfoncer dans la médiocrité commune comme un vulgaire gamin de rue. Peu importe les méthodes.
— Peu importe les méthodes ? Je crois au contraire que tu veux une méthode en particulier. Laquelle ?
— Je veux, j’ai besoin d’être giflé, madame.
Je lui  en ai mis une paire.
— Vraiment ?
— Oui, madame. Vous n’avez pas craqué sur le chemin de la vertu et de la réussite. Je dois prendre exemple sur votre détermination et rester digne quoi qu’il arrive.
J’adore le moment où les soumis deviennent lyriques sous l’émotion. Ce discours m’étant autant destiné qu’à lui. Une façon de se donner du courage.
J’ai ricané.
— Nous savons tous les deux que tu finiras par craquer. Epargne-toi des souffrances inutiles et laisse tomber dès maintenant. Non ?
Il a redressé les épaules et a pris une inspiration profonde avant de répondre.
— Je dois tout faire pour assumer mon rang.
Il semblait déterminé à tenir bon. Tant mieux.
Calmement je lui ai dit :
— Supplies-moi.
Il a dégluti.
— S’il vous plait madame faites-moi devenir un bon garçon.
J’ai grogné en lui collant plusieurs gifles.
— Non ! Pas ça ! Supplies-moi de te gifler comme tu ne l’as jamais été !
Je n’allais pas en démordre, il devait subir l’humiliation de réclamer les gifles et pas seulement les encaisser.
J’ai levé la main pour le menacer.
— Dis-le, ou ça sera pire !
Il a gémi, je pouvais sentir sa douleur, il ne simulait pas. Pour autant il avait intérêt à plier à mes envies ou je lui ferais découvrir un nouveau sens au mot « souffrir ».
— S’il vous plait madame, giflez-moi.
Il a presque fondu en larme, comme si chaque syllabe lui avait arraché le visage. Il a fermé les yeux en attendant l’impact, qui n’est pas venu, à la place je lui ai dit sèchement :
— S’il vous plait madame giflez-moi « de toutes vos forces » …
Il aurait dû le savoir, lorsqu’on essaye de me résister la situation empire, désormais je ne voulais plus le voir à genoux devant moi mais bien qu’il rampe comme une larve. Je voulais appuyer là où ça faisait mal. J’ai insisté.
— Alors ? Je t’écoute. Ou ça va vraiment tomber !
Les grimaces qu’il faisait étaient pitoyables, ou hilarantes, selon votre point de vue.
— S’il vous plait madame giflez-moi de toutes vos forces.
Victoire ! J’étais euphorique.
— C’est vraiment ce que tu veux ?
Il a hoché la tête et à dit d’une voix tremblante :
— C’est ce que je veux plus que tout au monde. Je veux que vous me fassiez voler la tête sous les gifles.
On ne l’arrêtait plus ! Dans sa tête tout devait être sens dessus dessous. Il était vulnérable comme jamais, prêt à obéir à chacun de mes ordres pour s’éviter une gifle supplémentaire. Je ne me sentais plus. Pourtant je savais qu’il fallait que j’arrête, et j’allais le faire, bientôt. Juste une petite dernière série pour la route. Je planais trop haut pour avoir envie de redescendre.
J’ai pris mon temps pour ajuster mon coup et je lui ai administré 2 gifles, une à droite et une à gauche. Proprement.
En soupirant j’ai dit :
— Penses-tu en avoir eu assez ?
Il a reniflé en hochant la tête.
— Je serais un gentil garçon pour l’année à venir je promets.
J’ai gloussé.
— Tu m’en diras tant.
J’ai inspecté ses joues, elles étaient bien plus rouges que je ne le pensais, j’avais dû lui mettre davantage de gifles que je m’en rappelais. Lorsque vous vous amusez vous ne voyez pas le temps passer. En tout cas de mon côté, lui avait dû avoir un autre ressenti.
Je n’ai pas pu m’empêcher de dire :
— Une petite dernière pour me faire plaisir ? Pour moi tu seras capable de le supporter n’est-ce pas ?
Il a hoché la tête, trop content d’en voir le bout.
— Bien sûr madame.
— Ne soyons pas radin disons 2, non, 4 !
Il a fait une grimace avant de relativiser, 4 gifles, ce n’était rien, il se sentait capable de se les prendre.
— Selon vos désirs madame.
Je me suis mordue les lèvres, c’était les dernières, je venais de me le promettre, je devais donc les savourer. Elles ont été lentes, une à droite, deux à gauche pour le prendre de court, et la dernière de nouveau à droite. J’ai soupiré. Déjà fini. Je regrettais. Ça avait été si court. Mais je devais être responsable. Il avait accompli sa part du marché et je devais assumer la mienne. Que n’aurais-je pas donné pour avoir un second soumis sous la main !
Je me suis approchée de lui et je lui ai murmuré à l’oreille tout en lui caressant les joues.
— Tu as été un bon garçon. Je suis fière de toi.
Le contact avec la douceur de mes mains lui a provoqué des frissons, c’était carrément des tremblements, ainsi que de nouvelles larme, de soulagement cette fois-ci.
J’ai susurré :
— C’est fini, voilà.
J’ai attrapé ses poignets qui étaient dans son dos. Je les ai tirés vers le haut pour le forcer à se pencher en avant. J’ai dit doucement :
— Chut … Laisse-toi faire. Tu ne veux pas te causer de nouveaux ennuis, n’est-ce pas ?
Le visage contre le parquet il a répondu :
Non, madame. Obéir est ma fonction.
— Bien.
Je l’ai fait avancement lentement vers le canapé. Je m’y suis assise.
Nous allons jouer au jeu des 100 baisers.
— Bien, madame la préceptrice.
En gardant les bras croisés dans le dos il a avancé ses lèvres vers le bout de mes chaussures et y a déposé un baiser.
— 1, je dois me montrer humble devant ma préceptrice.
Il s’est approché de l’autre côté et à fait de même en incrémentant le compte.
Il s’agit d’un petit jeu qui n’est pas tout à fait dans le thème gouvernante/garnement mais que j’utilise de temps en temps pour lui donner l’occasion de reprendre son souffle. Généralement en alternance avec les lignes à copier.
Les nombres ont continué à défiler. Je n’y faisais presque pas attention, tout ce à quoi je pensais c’était d’aller chercher un sextoy pour mon propre plaisir. Je me suis demandée si lui aussi avait cette envie ou si j’étais la seule excitée à ce point par nos jeux.

La suite par ici …

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2 réflexions sur « Récit de Noël 2015 partie 4 : le garçon courageux et la gouvernante cruelle »

  1. Bonsoir Emilie
    J’ai encore pris un immense plaisir à la lecture de ce post , comment vous arrivez à nous faire ressentir votre état d’esprit de dominante ,à nous communiquer votre plaisir , à nous faire vivre comme si nous
    y étions cette série de gifles avec votre soumis , c’est fabuleux. Je l’ai déjà dit mais c’est tellement vrai que ce ne sera jamais de trop , vous avez un immense talent .

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