Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #14

Bonjour 🙂 Aujourd’hui je sors avec des amies, je ne vais pas faire la même bêtise que jeudi en oubliant de poster en avance le segment du jour ^_^ Il y est question d’un peu d’humiliation. La semaine prochaine sera consacrée à différents tests d’instrument sur ma pauvre victime volontaire. Mine de rien on s’approche de mon passage préféré ! Il était assez sage dans cette partie, bien motivé, mais un soumis ne le reste jamais bien longtemps. Sa grosse bêtise suivante a été un très bon moment …. pour moi 🙂

Sommaire de l’histoire

***

Se donner, vraiment se laisser entre les mains de l’autre est une épreuve de confiance mais qui procure aussi une sensation de bien être. Dépendre de l’autre est difficile mais en même temps c’est s’assurer qu’il reste s’il est responsable. C’est apaiser la crainte d’être seul dans la vie. Un soumis qui fait ce que sa domina lui dit se sent invulnérable. C’est aussi cette sensation qu’ils recherchent.

– Après toute cette tension ça me ferait du bien que tu me divertisses un peu. Tu n’as plus peur d’être ridicule si c’est nécessaire ?

– Non, mademoiselle, avoir l’air ridicule doit être mon état normal, c’est la position que je mérite.

Il se sentait vraiment pousser des ailes. Un changement d’attitude brutal me fait toujours un peu peur, je crains à chaque fois que ça retombe aussi vite que c’est monté. Un soumis craint sa domina mais c’est aussi réciproque. Lancer un ordre sans savoir si le soumis va suivre est angoissant, un soumis peut casser mon fantasme tellement rapidement. Ça me fait repenser à la Dialectique du maître et de l’esclave d’Hegel. Position que je ne partage pas entièrement d’ailleurs, pour lui le maitre est dans la passivité et l’immédiateté, pour moi au contraire le maitre se justifie parce qu’il planifie, parce qu’il voit à long terme et sait mener l’esclave qui lui agit dans le présent en espérant une récompense. Je ne vais pas me lancer dans un débat philosophique je sais que ça vous énerve.

J’étais devenue pensive, je crois qu’il a eu un moment d’angoisse en croyant avoir dit un mot de travers, ce n’était pas le cas, j’étais juste dans mes pensées. J’ai tapé des mains pour me ressaisir. Il a sursauté.

– Arrêtes un peu de trembler au moindre de mes gestes. On va finir par croire que je te brutalise.

Il a baissé les yeux, j’ai très bien entendu ce qu’il a pensé. Il a eu la sagesse de ne pas essayer de faire de l’humour dessus.

– Je veux que tu aies l’air grotesque. Tu n’as qu’à me faire une chorégraphie bien langoureuse, façon pouf ou stripteaseuse.

Il y a eu un moment de blanc le temps qu’il intègre mon ordre.

– Bien, mademoiselle.

Il a commencé à gigoter. Il était clairement mal à l’aise, les mouvements n’étaient pas fluides, c’était erratique. Il se forçait, le résultat ne pouvait qu’être lamentable à voir. Il faut dire qu’un type complètement coincé dans la vie réelle qui s’essaye au rôle d’un extraverti alors qu’il n’a aucune expérience ça donne un résultat assez ‘détonant’. J’avais totalement conscience de l’effort qu’il faisait, il obéissait probablement plus ça par peur d’une nouvelle correction que par réelle volonté de me faire plaisir, mais c’était bien pour un débutant. Je ne voulais pas rire tout de suite, j’avais l’intention de me moquer mais de mettre du temps histoire de le mettre mal à l’aise en restant silencieuse au départ. Je voulais le laisser douter que ce qu’il faisait était bien pour voir s’il tentait de s’améliorer, s’il allait plus loin dans la démarche. J’ai essayé de me retenir, sincèrement, mais il était tellement lamentable que je n’ai pas réussi. Quand on retient un fou rire ça ne fait qu’empirer les choses. Quand il s’est mis à faire des mouvements du bassin j’ai mis mes mains sur mon visage pour arrêter de regarder, pour éviter de craquer. Je crois que le terme exact est s’esclaffer même si c’est un mot un peu daté. Je ne voulais pas vraiment le vexer, enfin si un peu mais pas à ce point. Je crois qu’il ne le faisait pas vraiment exprès, c’était juste mal maitrisé, quelqu’un de pas à l’aise dans son corps. Je suis allé me calmer dans le couloir je n’en pouvais plus. En rentrant j’ai pris un mouchoir en papier dans mon sac à main pour sécher mes larmes, parce que oui c’était allé jusque-là. Il faudra que je lui montre la vidéo un jour pour l’humilier une seconde fois.

– Bon, allez, arrête, on va limiter les dégâts tu en as déjà assez fait.

J’ai attendu de reprendre mon sérieux pour continuer. Il me faisait un peu la tête.

– Pas agréable de se ridiculiser ?

– Non, mademoiselle. 

– Plus désagréable que d’être puni ?

– Non, mademoiselle, de loin.

– Alors tu as fait le bon choix.

– Merci, mademoiselle.

– Tout à l’heure je t’avais dit que tu avais bien agi mais que tu ne méritais pas encore une récompense, tu méritais juste d’éviter une punition. Cette fois-ci non seulement tu ne m’as pas fâché mais en plus tu m’as fait rire. C’est beaucoup mieux, c’est bien de me satisfaire, tu es fier de toi ?

– Un peu mademoiselle.

– C’est bien tu peux l’être. En récompense on va parler de choses qui t’intéresses davantage.

– Merci mademoiselle.

– Alors, tu aimes la canne anglaise, c’est étendu à toutes les punitions ritualisées ? Ne t’inquiètes pas, ce n’est pas une menace. C’est juste pour partir de ce que je connais de toi.

– Oui mademoiselle, j’aime les règles strictes et l’encadrement.

Il commençait déjà à rougir.

– Je suppose que si tu fantasmes sur les robes c’est dans la continuité. Tu aimes les jeux d’éducation à l’anglaise, de type valeurs victoriennes ? Les corsets, les grandes robes classiques. Les noeuds dans les cheveux. La modestie, la pudeur, les codes de conduite stricts.

– Oui mademoiselle ça me fait rêver.

– Façon Alice au pays des merveilles, la jeune fille perdue dans un monde hostile dont elle doit comprendre les règles. D’ailleurs c’est un très joli prénom Alice, tu trouves que ça t’irait ?

Cette fois-ci il était vraiment rouge.

– Tu voudras devenir une jeune fille modèle ?

– Oui, mademoiselle

– Tu as déjà essayé des vêtements féminins ?

– Oui.

– Tu as apprécié l’expérience.

– Oui mais je ne me trouve pas convaincant. C’est décevant.

– C’est bien toi ça. Tu veux être parfait en tout. Je vais te dire un truc, une femme n’est jamais bien dans sa peau. Si tu veux en être une il va falloir t’accepter et faire avec tes complexes.

– C’est difficile mademoiselle.

– Tu croyais quoi ? Que c’est facile d’être une femme ? Tu sais les responsabilités et le boulot que ça représente ?

– Je suppose, mademoiselle. Je me sens bidon avec une robe.

j’ai souri, il ne faut pas me laisser d’occasions comme ça

– Tu l’es tout autant en homme je t’assure. Pas crédible une seule seconde. C’est tout un apprentissage d’être féminine, déjà, quand je vois le temps que tu mets à apprendre des règles simples comme celles de la soumission, je me dis que ce n’est pas gagné. Mais il faut bien commencer par quelque chose. Quel style tu préfères

– Je ne connais pas trop les noms, mademoiselle.

– Peureux comme tu l’es je parie que tu n’as même pas osé aller acheter des magazines féminins pour étudier les tendances.

Il a baissé les yeux.

– Tu sais ce que tu veux mais tu n’oses pas passer à l’acte, c’est mal. Tu es plutôt cheerleader américaine, frenchmaid, lycéenne japonaise ?

– J’aime bien la mode japonaise mademoiselle, les mangas.

– L’innocence, la candeur tout en étant mignon. Genre kawaii ?

– Moins caricatural.

– Comme ce que je porte aujourd’hui ? 

– Oui, mademoiselle.

– D’accord. C’est pour ça que tu es si tendu sexuellement.

Je lui ai lancé un regard provocateur

– Le terme technique c’est casual lolita si ça t’intéresse.

Lolita étant entendu au sens japonais et surtout aucune référence à Nabokov pour la sexualité, bien au contraire c’est associé à un style de vie très prude.

– Tu aimerais que je mette ce type de vêtement en priorité ? Des corsets sages, des longues robes plissées, des noeuds, les cheveux bien attachés.

– Oui mademoiselle, mais je ne vous oblige à rien

– J’espère bien. Pour résumer tu aimerais être une jeune fille modèle soumise aux règles victoriennes par une intendante sévère. 

– Oui, mademoiselle.

j’ai marqué un temps de pause

– Il n’y avait rien de tout ça dans ton questionnaire.

– Un peu, mademoiselle. Il fallait lire entre les lignes.

Je me suis rapprochée de lui, les bras croisés, je n’allais pas l’engueuler encore une fois mais je voulais qu’il le pense.

– Pardon mademoiselle, je voulais dire qu’il n’y avait rien du tout de cela.

Il aurait été contre-productif de le punir à ce moment-là. Ça serait revenu à lui dire que s’il me mentait il ne devait surtout pas se confesser après.

– Je sais ce qui te fait plaisir. La question désormais est : à quoi es-tu prêt pour ça ? Je suis une bonne commerciale, si tu veux négocier pas de problème, la seule chose non-négociable c’est que tu exécuteras ta part du contrat avant moi.

– D’accord mademoiselle.

– Ça ne répond pas à ma question.

– Je pourrais bien me comporter à la soirée à Londres

– Ça serait un bon début en effet.

Je lui ai souri.

– Tu n’as pas la moindre idée de ce à quoi tu t’engages, pas vrai ?, c’est mignon et pathétique à la fois.

Les soumis ont souvent l’impression de ne rien avoir à donner.

– Tu n’as toujours pas une seule idée de quoi faire pour me plaire. Tu veux que je te fasse une proposition d’arrangement ?

Je lui tendais une perche, c’est toujours bon de monter dans son estime.

– oui s’il vous plait mademoiselle

J’ai fait mine de réfléchir, marchant dans la pièce, levant les yeux.

– Nous passerons à ce que tu aimes si : première condition, tu ne perds pas tous tes jokers avant la fin de la soirée à Londres. Je t’en avais généreusement donné 3 au début, il t’en reste 1. Si tu restes sage comme ça aujourd’hui ça te laisserait une marge d’une erreur en public, c’est honnête non ? Trois erreurs majeures en 1 semaine, j’ai un seuil de tolérance élevé tu ne trouves pas ?

– Oui, merci mademoiselle.

– Deuxième condition : je veux que tu passes au moins 2 heures par jour dans une salle de sport pendant les quelques jours qu’ils nous restent avant la soirée. Et quand je dis dans une salle de sport je ne parle pas d’y lire le journal, ne joue pas sur les mots avec moi.

– Je n’aurai pas osé mademoiselle mais 2 heures par jour c’est beaucoup.

J’ai croisé les bras en le toisant.

– Tu as raison 2h30 seront mieux.

Il a baissé les yeux, le message était très bien passé.

– Merci mademoiselle.

– Pourquoi ?

– Pour ne pas m’avoir infligé pire.

– Nous nous sommes compris.

– Oui, merci mademoiselle.

– Et comme je n’ai pas, mais alors pas du tout, confiance en toi ça sera sous surveillance. Sois honnête ta tête de malade avait déjà décidée de prendre des libertés avec cet ordre. Tu m’enverras le planning que je m’arrange pour être là ou pour envoyer quelqu’un.

J’avais probablement vu juste. Si je ne l’avais pas fait surveiller il aurait interprété cet ordre à sa manière.

– Troisième condition.

J’ai eu un petit sourire sadique.

– Je veux, j’exige, que la prochaine fois que l’on se voit tu m’offres quelque chose. Ce n’est pas une question de montant, je veux que tu réfléchisses à ce qui pourrait me faire plaisir. Et il faut que ce soit imaginatif.

Il a répondu de manière moins convaincue.

– Bien mademoiselle.

Ça lui a donné l’occasion de réfléchir à ce que je peux penser, à faire un choix en conséquence et à l’assumer. Ce n’est jamais facile de faire un cadeau à quelqu’un, difficile de cibler. C’est tout un travail qui lui a fait du bien.

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