Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #16

Je bosse tard ce soir alors je poste le morceau d’aujourd’hui assez tôt, à la pause de midi.

Un bon moment, il portait les pinces depuis plusieurs dizaines de minutes, des pinces softs certes, mais de quoi l’initier à ce type de jeu. Un bon mélange d’humiliation et de douleur à mon sens. Tout le monde a ses hauts et ses bas et j’estime que là j’étais en forme.

Si vous n’avez pas lu les parties précédentes direction le sommaire.

* * *

À la fin de la vidéo j’ai refermé mon ordinateur puis j’ai remis la table à sa place initiale. Toujours sans faire un commentaire.

– Quoi que tu en dises ce n’est pas si mal. Perfectible, mais au moins tu n’as pas franchi la ligne rouge. D’accord ce n’est pas suffisant pour éviter des conséquences, tu t’en doutes, mais ça ne sera pas aussi terrible que tu as pu l’imaginer.

Je suis revenue au contact.

– Pour résumer. Tu ne comprends que la manière forte mais tu oublies qu’elle existe. Tu ne gardes pas en mémoire qu’un mauvais comportement est puni par la douleur. Je vais avoir du mal à te dresser tu ne crois pas ?Enfin, je veux dire, autrement qu’en te faisant mal en permanence pour te rappeler ta condition. Tu as conscience que ton corps va rapidement être couvert de marques et que l’on va me prendre pour une dingue incapable de se contrôler ?

– Pardon mademoiselle je vais m’améliorer mais je débute

J’ai attrapé une de ses pinces pour la tordre, un peu plus de 45°, je n’avais pas aimé sa façon d’essayer de justifier son mauvais comportement. J’avais attrapé la pince par sa mâchoire, appuyant de part et d’autre pour accentuer la pression. Ce n’était que des pinces à linges en bois, la capacité à tenir en place était assez faible, en les tournant elles risquaient de sauter si je ne maintenais pas la pression par moi-même. Je le regardais droit dans les yeux, il s’est mis à répéter sa phrase en boucle, essayant de coopérer à sa leçon. Un peu tard mais pourquoi pas, c’était mieux que de ne rien faire. J’ai relâché la première pince, j’ai attendu qu’il se détende un peu pour enchaîner avec l’autre. Je l’ai fait souffrir comme ça en alternance pendant plusieurs minutes avant de le laisser se reposer.

– Tu as retenu ce que je viens de te faire ?

– Oui, mademoiselle.

– Alors tu te le refais.

Il est resté à me regarder, interloqué.

– Allez, tu prends les pinces et tu les tournes. Les deux en même temps.

La menace implicite était que si je devais le faire moi-même ça serait pire. Il a attrapé ses pinces et les a tourné doucement.

– Tu sais que j’aime les soumis zélés.

– Oui, mademoiselle.

Il a commencé à pousser un peu plus loin que je ne l’avais fait. Il essayait de lutter intérieurement entre son envie de lâcher et la peur que je m’occupe moi-même de son cas.

– Regardes moi. C’est pour moi que tu fais ça. Ça sera plus simple si tu te focalises sur moi. Tu ne souffres pas pour rien, il y a une raison, une raison supérieure et c’est moi. Je t’ai donné un ordre tu n’as plus le choix que de tenir. N’essaye pas de lutter. La voix dans ta tête qui te dit de lâcher à tort. Tu ne peux pas lâcher, ce n’est pas un choix possible.

J’ai sorti mon téléphone portable pour prendre une photo.

– Souris.

Il a eu un sourire crispé, les yeux humides.

– Ça fera une très jolie photo de contact. D’ailleurs il faut que je change ton nom. C’est quoi maintenant ?

– C’est Simplet, mademoiselle.

J’ai rangé mon téléphone.

– Alors Simplet, pourquoi tu ne relâches pas ces pinces ?

– Parce que je n’ai pas la permission de le faire, mademoiselle.

– Ah bon ? Tu n’es pas maître de ton propre corps ?

– Non, mademoiselle, il vous appartient.

– J’en ai de la chance. Si je te suis bien il te faut ma permission ?

– Oui, mademoiselle.

– Alors Simplet. Tu la veux ma permission ? Tu la veux vraiment ?

– Oui, s’il vous plaît mademoiselle.

– Je ne vois vraiment pas de raison de te la donner et toi ?

Il a baissé les yeux, il a compris que ce n’était pas le moment de me chercher.

– Ne te méprends pas. Je n’ai rien contre le fait de te rendre service mais je n’y vois pas mon intérêt. Tu serais prêt à faire quelque chose pour moi en échange ?

– Oui, mademoiselle, ce que vous voulez.

– Supplies moi

– S’il vous plaît mademoiselle j’aimerais avoir votre permission, je ferais tout ce que vous voulez.

– Je ne te trouve pas très convaincant, tourne plus fort, allez hop. Je crois que tu n’estimes pas correctement la valeur de ma permission.

Il aurait pu se libérer tout seul. Si jamais la douleur devenait trop forte il avait toutes les clés en main pour la faire cesser. Il lui suffisait de relâcher les pinces mais il était trop intimidé pour le faire, c’est ça la vraie obéissance, c’est s’auto-contraindre. C’est dans des moments comme ça qu’on peut savoir ce qu’un soumis a dans le ventre.

– C’est ça d’agir comme un con et de chercher les punitions. Tu n’accumules pas des bons points à échanger pour des moments comme ça. C’est toujours bien d’avoir un service d’avance avec moi. Ça permet d’avoir des arguments pour négocier, mais pour ça il faudrait que tu puisses arrêter de penser à toi un instant. Que tu arrêtes de vouloir satisfaire tes sales pulsions.

J’ai laissé un blanc.

– C’est énervant les gens qui n’en font qu’à leur tête pas vrai ? Tu comprends ce que je ressens avec toi.

– Oui, mademoiselle, pardon.

– Je n’ai pas envie que tu arrêtes mais je vais peut-être te donner ma permission quand même. Pour avoir le temps de passer aux autres jouets.

Il m’a répondu dans un soupir de soulagement.

– Merci, mademoiselle.

– Je n’ai pas encore dit que je te la donnais, tourne plus fort.

J’étais aux limites de ce qu’il pouvait s’infliger, il ne tenait que parce qu’il savait sa libération proche et que ce n’était pas le moment de montrer le moindre signe de rébellion.

– Tu es fier de t’appeler Simplet ?

– Oui, mademoiselle. Ça convient parfaitement à mes faibles capacités intellectuelles.

– Alors revendique le.

Il a soupiré de fatigue.

– Je suis simplet et j’en suis fier.

Je lui ai crié dessus en réponse.

– Allez encore, plus fort. Tu ne fais que rallonger ton supplice en jouant au con.

– Je suis simplet et j’en suis fier !

J’ai pouffé devant sa réponse, elle était bonne mais il y avait un je-ne-sais-quoi de désespoir que ça en devenait marrant.

– 25 minutes avec des pinces softs et tu es dans cet état. Imagine samedi après toute une soirée avec de vraies pinces. Ça te ferait sacrément mal si je tirais dessus. Tu veux changer ta réponse de tout à l’heure ?

Il serrait les dents mais a pris sur lui pour répondre.

– Non, mademoiselle, si vous le jugez nécessaire je le ferais. La douleur n’est rien face à votre satisfaction.

– Même si à la fin j’ai envie de te torturer juste par plaisir ?

Cette perspective ne l’enchantait pas c’était le moins que je puisse dire.

– Oui, mademoiselle. Je vous remercierais si c’était le cas.

– À la seconde où je te donne ma permission je veux que tu te jettes à terre, que tu embrasses le bout de mes chaussures avec fougue et en me remerciant.

– D’accord mademoiselle.

– Je ne te demande pas ton accord. C’est un ordre point final.

– Pardon mademoiselle.

Je lui ai lancé une dernière provocation du regard.

– Allez, ok, tu as ma permission.

– Merci, mademoiselle.

Il s’est jeté par terre, c’est tellement bon de voir un homme à mes pieds et me remerciant. C’était un plaisir partagé, il préférait être à mes pieds que debout à tenir des pinces. Quand j’en ai eu assez je l’ai fait reculer.

– Simplet arrête ! Contre le mur plus vite.

J’ai pris ses tétons entre mes doigts.

– Ils sont sensibles ?

– Oui, merci mademoiselle.

– Malaxe les un peu pendant que je vais chercher des pinces un peu plus sévères.

C’est très désagréable de toucher des tétons après une session de pince mais si on force un peu cette douleur elle en devient excitante. Je suis revenue avec 2 pinces complexes reliées par une chaînette.

– Tu sais ce que c’est ?

– Non, mademoiselle.

– Pas une petite idée ?

– Non, mademoiselle, je n’en ai jamais vu.

– Ça s’appelle des pinces à sein japonaises. Joli nom tu ne trouves pas ?J’aime bien cette forme d’insecte, enfin je trouve que ça ressemble à ça.

– Oui, mademoiselle.

J’ai agité une barrette de mousse dense. J’ai posé les pinces dessus.

– Tout ce mécanisme à une fonction très particulière. Plus tu tires sur les pinces plus elles appuient fort.

J’ai tiré sur l’une des pinces pour lui montrer la mâchoire s’enfoncer davantage dans la mousse.

– Autrement dit tirer a un double effet punitif, sympa pas vrai ?

Mon petit manège avait pour but de lui faire peur. C’est important de présenter les instruments au condamné, il peut s’imaginer avec, redouter le moment où elles seront utilisés sur lui. Il avait un regard craintif, il était presque hypnotisé par la vue de la pince broyant inexorablement la barrette en mousse. Il imaginait sa chair subir le même sort. Il m’a répondu d’une voix faible,

– Oui, mademoiselle.

– Idéal pour dresser les vilains petits-garçons dans ton genre, ou les petites-filles… Non les petites filles n’ont pas besoin d’être dressée pas vrai ? Elles ne font jamais rien de mal

– Non, mademoiselle.

– Et ce n’est surtout pas un homme qui peut se permettre de nous juger. Mêmes les petites filles sont plus matures que les grands garçons comme toi pas vrai.

– Oui mademoiselle.

C’est dans des moments comme ça que je peux leur faire dire ce que je veux. Ils appréhendent trop la suite pour risquer de l’aggraver. Surtout que ça lui plaisait d’être humilié de par sa condition de mâle.

– C’est pour ça que nous avons dû inventer ce genre de gadget, pour vous dresser. Il faut bien civiliser les mâles récalcitrants.

J’ai posé les pinces et leur chaîne dans la paume de ma main avant de lui tendre.

– Tu les mets en place.

Il avait été docile sur la première phase du jeu j’allais continuer à le mettre à contribution. C’était un petit tourment gratuit, poser soit même les instruments de torture, coopérer à son châtiment renforce l’aspect soumission. Il les a pris en main. Avec moi c’est un quitte-ou-double, s’il est docile il soulagera sa douleur sinon il sera puni plus sévèrement. Il a posé la première d’une manière très hésitante.

– Mets bien la totalité de la surface de pression derrière l’aréole sinon tu ne seras pas bien puni. Tu as envie d’être bien éduqué pas vrai ?

– Oui, mademoiselle

C’est un supplice plus efficace avec un soumis expérimenté. Lorsqu’il sait ce qu’il l’attend, là, il ne pouvait que spéculer.

– Alors qu’est-ce que j’ai dit tout à l’heure ? J’aime les soumis zélés.

– C’est que ça fait mal, mademoiselle.

Je lui ai répondu extrêmement sèchement.

– Tu veux savoir ce que ça fait d’avoir mal ? Tais-toi, ça serait bien mieux que d’être insolent.

J’avais été chaleureuse en plaisantant un peu avec lui mais là je venais de jeter un froid.

– Pardon mademoiselle, je ne voulais pas être insolent.

– Mais tu l’as été. Regarde-moi dans les yeux et avoue-le, dit que tu l’as fait volontairement, assume tes actes.

– Pardon mademoiselle, j’ai été volontairement insolent.

– Tu sais qu’il va y avoir des conséquences ? Je n’aime pas les soumis qui passent leur temps à se lamenter de leur condition. Est-ce que je te donne des raisons de te plaindre ? Je te traite mal ?

– Non, mademoiselle.

– Alors pourquoi tu n’as pas le même respect envers moi ?

– Merci de me punir, mademoiselle. Je dois apprendre à ne pas me plaindre. Je mérite tout ce qui m’arrive. Ce que je ne mérite pas c’est votre gentillesse.

Il avait compris les règles, quand je me fâche le soumis s’écrase et va dans le même sens que moi.

– Finis de mettre les pinces on va régler nos comptes.

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