Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #20

Bonjour à tous 🙂 Je suis bien occupée ce week-end j’ai failli vous oublier :/ Mais je suis là ! Au programme d’aujourd’hui un gros moment de tension qui redescendra un peu dans le prochain post avant de culminer jusqu’au “grand final” ^_^ Je vous rassure ça sera moins désagréable pour lui qu’il n’y paraît, c’est le cas de le dire …..

Comme d’habitude je rappelle qu’il faut mettre les événements en contexte en lisant les parties dans l’ordre, le sommaire est là pour vous aider à vous y retrouver. Pour cette fois-ci je vais encore le rappeler mais le soumis a à sa disposition un safeword, si vraiment je dépassais les bornes il pourrait m’arrêter. S’il ne le fait pas c’est que je reste dans les limites du jeu qu’il voulait. On ne le rappellera jamais assez le BDSM est consensuel même si les masochistes ont une échelle de valeur différente de l’ordinaire.

* * * 

Je n’ai rien contre la complicité entre une domina et son soumis, après tout nous faisons des ‘bêtises’ ensemble, mais la complicité n’est pas la familiarité. J’ai l’autorité sur la relation et un soumis qui se permet de me dicter mon comportement doit s’attendre à prendre cher. Avant le jeu je peux être très compréhensive, mais une fois dedans j’arrête de plaisanter, mon plaisir est dans la balance. Il s’était permis de contester ma façon de faire. Basiquement il me disait qu’il préférait que nous fassions les choses à sa manière plutôt que de la mienne. Depuis quand ce n’est plus mon rôle de choisir ? Depuis quand le fait qu’il existe des alternatives permet de contester mes choix ? Il se croyait en démocratie ? Si c’était le cas il avait dû mal comprendre une des prémisses du jeu.

– C’est bon tu as fini de dire des conneries ? Je peux commencer à gueuler ? Parce que au point où tu en es je peux te laisser finir sinon. Je ne pensais pas qu’on puisse atteindre ce niveau d’insolence, je suis curieuse de savoir si tu peux t’enfoncer encore plus. Non, parce que je peux reconnaître qu’au moins tu es à fond dans ce que tu fais. Malheureusement c’est des conneries mais au moins tu es le meilleur. C’est déjà bien. Ça nous fait un point en commun. Nous sommes tout les deux doués dans notre spécialité. Malheureusement pour toi ma spécialité c’est démonter les petits cons dans ton genre.

Il venait de déglutir en comprenant qu’il avait fait un pas de trop et je me permettais de laisser un silence pour aggraver son inconfort.

– Mes méthodes ne te plaisent pas ? Tu veux les contester ? Non mais je rêve ! Et celle-ci tu veux la contester ?

Je lui ai collé une gifle et pas une petite. Il ne faisait plus du tout le malin, il comprenait, un peu tard, les implications de ce qu’il venait de dire. Il commençait à trembloter, je peux me montrer très intimidante parfois.

– À moins que ce soit celle-ci que tu préfères contester.

Une seconde gifle est partie.

– Alors je t’écoute. Quelque chose ne te plait pas ? À moins que tu penses pouvoir m’apprendre mon job peut être ? Tu as quelle légitimité ? Tu ne connais déjà pas ta place de soumis et pourtant elle est simple.

J’ai fait quelques pas sur le côté comme pour essayer de me calmer, je voulais juste une occasion de faire claquer mes talons sur le sol.

– Ça fait combien de temps que tu fantasmes sur la soumission ? 10 ans au bas mot. On a à peu près le même âge, à ton avis combien de séance sm j’ai faites ? Et toi ? Vas-y annonce la couleur. Fais-moi rire avec ta pitoyable vie sexuelle d’arriéré.

Je lui ai laissé le temps de réfléchir à une réponse, il n’osait plus parler. Je n’attendais pas vraiment une réponse mais je voulais qu’il y pense. J’ai pris une inspiration pour amorcer ma tirade.

– Je ferai mieux de dire combien de fois tu t’es branlé devant des vidéos. Ça doit être ta pratique principale. Après tout tu es resté coincé au stade d’ado attardé. Tu n’es bon qu’à ça apparemment. Tu crois t’y connaître en tout ? Tu crois qu’un jour tu pourras m’arriver aux chevilles ? Ah non, j’oubliais, monsieur pense déjà être au-dessus. C’est çà ton truc ? Etre le meilleur ? Donner des conseils, attirer l’attention sur toi en étant en dehors du lot. Félicitation tu viens de réussir, tu es totalement en dehors du lot, complètement en dessous des attentes minimales. Qu’est-ce que tu n’as pas compris ? Le rapport Soumis – dominatrice est trop compliqué ? Même de parfaits abrutis sont capables de suivre des ordres bêtement.

J’ai soufflé pour essayer de me calmer.

– À tout vouloir contrôler tu fous tout en l’air, tu es content ? C’est bien gentil de vouloir prendre le volant et d’essayer de conduire mais si c’est pour nous envoyer dans le fossé abstient toi. Arrêtes d’essayer de prendre ma place. Tu n’es déjà pas capable de tenir ton rôle ne va pas te rajouter des tâches. C’est au-delà de tes maigres capacités.

J’avais fait des efforts pour être gentille et il en abusait, c’est le genre de situation qui me met hors de moi. Après j’entends dire certains soumis qu’ils veulent être traités en esclave. Si je les prenais au mot je les traiterais réellement en esclave, lacérant leur dos à coup de fouet à la moindre incartade. Pour le coup ça me plairait assez. Il a balbutié une réponse.

– Vous en demandez trop, je ne suis qu’un homme.

– À ouais ? Ça peut s’arranger ça.

Je lui ai mis un coup de genou dans les parties. Il est tombé à terre sous le choc et la surprise.

– Debout ! Qui t’a permis de te mettre à genoux. Baisses ton caleçon

Il s’est exécuté, j’ai gloussé à la vue de son sexe.

– Non mais c’est quoi cette touffe ? Tu te prends pour un homme ? Tu es sérieux ? Tu n’es qu’un gamin qui vient de découvrir des nouvelles fonctions de son corps et qui ne sait pas s’en servir. Arrêtes de vouloir être ce que tu n’es pas.

J’ai pointé mon index vers lui.

– Ne te compares pas à un homme tu n’en es pas l’ombre. Un homme ça à du cran, ça a de la volonté. Rien de comparable avec un minable comme toi.

J’ai marqué un silence pour appuyer ma dernière remarque.

– Crois-moi tu vas me virer tout ça. Je ne veux plus voir un poil dans cette zone. Si je te reprends à jouer à l’adulte je t’asperge les couilles d’essence et j’y mets le feu. Au moins comme ça il n’y aura plus jamais rien qui poussera. Accessoirement tu seras brulé au 3eme degré mais c’est pas comme si cette zone avait une utilité. Et puis visiblement elle a déjà l’habitude d’être enflammée.

Il a souris du jeu de mot. Les soumis sont vraiment des cibles faciles, ils se prennent tous les pièges.

– Qu’est-ce qui te fait rire ? Depuis quand tu comprends le second degré ? Mon dieu, mais ton QI vient de doubler ! C’est peut-être qu’à te taper entre les jambes j’ai cassé le cerveau qui s’y trouvait et que celui du haut a pu bénéficier d’un peu d’énergie pour se remettre en fonctionnement. C’est une découverte fondamentale, tu crois que je vais avoir le prix Nobel de médecine ou celui de la paix ?

J’ai laissé un blanc pour le mettre mal à l’aise.

– Tu crois que je plaisante ? Tu ne crois pas que l’on devrait généraliser la castration pour les hommes ?

Il a fait la moue.

– Qu’est-ce qui ne t’amuse pas dans cette perspective ? Vas-y, dit moi honnêtement que la planète ne s’en porterait pas mieux si vous étiez tous castrés.

Il avait envie de répondre mais avait peur de faire empirer sa situation. Après ce qu’il venait de se passer je ne peux pas lui en vouloir d’avoir fait cette conclusion.

– Tu penses à quoi ? Que nous serions triste sans les hommes pour nous faire grimper aux rideaux ? Un homme qui pense à notre plaisir ? Tu es sérieux ? J’ai plus de chance de croiser un martien dans la rue. C’est comme ça que tu justifies ton utilité ? Laisses-moi te dire mon grand que si votre outillage n’était plus en état de fonctionner on n’aurait qu’à passer aux sextoy. Ils sont beaucoup plus efficace que ne le sera jamais un homme.

J’ai fait un pas en arrière avant de revenir à la charge.

– Et si une femme t’as déjà félicité pour ton engin c’est que soit elle avait pitié de toi et qu’elle ne voulait pas te blesser soit qu’elle n’avait jamais essayé un gode. Tu crois que tu as assez de gabarit pour nous plaire ?

J’ai levé les yeux au ciel.

– Comment peut-on se mentir à ce point ? Ça me dépasse.

Il faisait la tête, il savait que j’exagérais mais également qu’il y avait un fond de vérité et petit à petit ça le touchait. J’ai baissé mon ton d’un cran, j’allais avoir une extinction de voix si je continuais à ce rythme.

– D’expérience je peux te dire que les hommes sont d’autant plus impliqués dans le plaisir de leur partenaire lorsqu’ils sont neutralisés.

J’ai regardé vers le bas.

– D’ailleurs c’est quoi ce début d’érection ? Tu sais que ça ne sert à rien. Tu ne me baiseras jamais. Et oublis la prise de plaisir en solo tu ne vas plus y avoir droit avant longtemps. C’est de l’énergie perdue, tu ferais mieux de l’employer à autre chose. Me servir par exemple, ça serait moins con.

– Je ne le contrôle pas mademoiselle.

Je me suis remise à hausser le ton. Il ne faisait décidément aucun effort.

– Attends, je t’avais posé une question ? Non.

Là ça a été une erreur, je lui avais réellement posé une question sans m’en rendre compte. Dans le feu de l’action je n’y avais pas fait attention. Il m’arrive aussi de faire des erreurs.

– Depuis quand tu as le droit de me parler de ton propre chef ? Il faut que je te rappelle que non seulement tu n’as pas le droit à la parole mais qu’en plus la plupart de tes réponses sont complètement connes ? Et arrête de dire des âneries, bien sûr que tu peux contrôler tes érections. Tu ne veux pas peut être pas t’en donner les moyens mais tu le pourrais.

Il a marmonné un « non ». Je n’ai pas relevé de suite.

– Alors bien sûr que ce n’est pas juste. En étant un garçon tu pars avec un handicap dans la vie mais je ne t’engueule pas pour ça. Tu n’y peux rien et je le sais. Je t’engueule parce que tu es heureux de tes tares

J’avais un peu baissé le ton pour essayer de passer pour plus compréhensive.

– Tu peux me dire ce que c’est que cette queue droite ? Tu sais pourquoi tu es comme ça ? Tu as associé douleur et masturbation. C’est pour ça que tu réagis comme ça. Cette réaction c’est le signe de ta médiocrité. Ce n’est pas ta faute si tu es un garçon. Par contre tu ne fais rien pour minorer tes défauts naturels, c’est même pire, tu les exacerbes. C’est ça qui me mets hors de moi. Attends je vais te montrer.

Je suis allée chercher dans la caisse de matériel un bracelet de punition à mettre sur la verge. Un anneau de métal avec des pointes à l’intérieur.

– Tu vois ça ? C’était utilisé à l’époque victorienne pour apprendre aux adolescents à contrôler leurs érections. On met la verge dedans, au repos les pointes appuient doucement mais ne sont pas douloureuse, par contre dès que l’érection commence c’est l’enfer. Rapidement le cerveau apprend à réprimer son instinct. Il arrête de faire bander à la moindre stimulation et la réserve aux rares situations où c’est nécessaire.

J’ai reposé le bracelet.

– Tu aurais été responsable tu aurais cherché à contrôler tout seul tes envies. Mais non ! Monsieur préfère s’amuser en se branlant devant des vidéos pour accentuer ses vices. Tu crois que ça arrange quelque chose ? Tu t’es tellement tripoté devant des vidéos d’hommes se faisant humilier que tu ne peux pas t’empêcher d’être droit en ce moment. C’est devenu un réflexe, ça n’a rien de naturel tu t’es fait ça tout seul. Alors ? C’est qui le responsable ?

Je l’ai regardé, dépitée.

– Alors tu ne dis plus rien ? Tu parles quand tu n’as pas le droit et tu ne parles plus quand tu devrais. T’es sûr d’avoir compris le principe ? Il faut que je me mette à crier pour que tu comprennes que tu es sur la mauvaise voie ? Parce que je peux le faire c’est pas un problème, ce n’est pas moi qui en souffrirais des conséquences.

Il faisait la moue, je crois qu’il voulait volontairement rester silencieux, ne plus coopérer au jeu, une attitude passive-agressive.

– C’est quoi cette grimace ? Tu boudes ? Oula il passe en mode défensif, pauvre chaton, je lui ai fait bobo dans son petit coeur ?Il préfère rester dans son délire qu’il est normal ?

Il renfonçait la tête dans les épaules, se retenait visiblement de pleurer.

– Ah non tu ne vas pas te mettre à chialer comme une gonzesse. Façon de parler. J’ai plus de caractère, de charisme et de personnalité que tu n’en auras jamais. Il y a ceux qui ont de la chance et il y a les autres. Un petit chromosome de différent et on passe de minable à déesse. Ça fait quoi d’être passé aussi prêt de la perfection ?

Ce n’est pas faute de prévenir qu’il ne faut pas contester mes choix. Je le dis aux soumis dès le départ mais ils n’y font pas attention. Je ne sais vraiment pas comment prévenir ce genre de situation. Moi, quand un soumis me promet de me traiter en déesse, je le prends au mot. S’il me reprend ce privilège je mords. Si vous voulez des dominas sans personnalité qui se laissent marcher dessus ce n’est pas difficile il y en a plein sur les forums, vous leur agitez un billet elles vous feront ce que vous voulez. Je ne suis pas fière d’être sortie de mes gonds ne vous méprenez pas, c’est juste arrivé parce que ça devait arriver au vu de son comportement.

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