Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #26

Bonjour à tous, ravie de vous retrouver après ce mois d’absence. La suite du récit de Candice arrivera bientôt, dans la semaine, mais pour l’heure c’est à moi de vous faire partager mes errements 🙂

C’est la suite de l’histoire publiée la fin de l’année dernière, je vous encourage donc à aller y refaire un tour. Pour les plus fainéants je vous fais un résumé : il s’agissait du test assez intensif d’un nouveau soumis en vue d’une soirée. La suite logique est donc de traiter la soirée. Vous ne l’aviez pas vu venir celle-là pas vrai ? 🙂

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Pour ne pas changer je vais débuter cette nouvelle étape du récit en commençant chez moi, j’allais dire un moment de calme mais à ce niveau ça ne serait même plus de l’euphémisme.

Je suis une jeune femme qui sait être adorable, si vous préférez que je vous mystifie comme je le fais avec la majorité des gens, ou difficile à supporter si vous me laissez être naturelle. Il est incontestable que je suis dure à vivre en temps normal, à vrai dire je préfère le terme d’exigeante. Je le reconnais et je ne le vois pas comme un défaut. Certains hommes aiment les pestes il suffit de savoir bien s’entourer. Là où je vais commencer à vous étonner, ou vous faire peur c’est selon, c’est en vous disant que cela peut empirer. À l’approche d’une soirée bdsm je deviens tout simplement invivable. J’en suis à un point où même moi je le reconnais et pourtant je n’avoue pas facilement une imperfection. À défaut de pouvoir le changer j’ai appris à vivre avec. Ça c’était de l’ironie, il n’y a aucune difficulté à être une peste pour les autres bien au contraire, par opposition à une séance classique ce n’est pas l’excitation qui prédomine mais la méchanceté. Comme je vous soupçonne de n’être qu’une bande de sadiques qui va se délecter des descriptions des souffrances tout sauf justifiées que j’ai infligées à mes soumis et que je suis de loin plus sadique que vous, aujourd’hui va être consacré aux raisons psychologiques qui me poussent à être comme ça. Pour les exemples ça attendra le prochain post. Je dois avouer que la perspective de vous frustrer m’amuse au plus haut point 🙂

Je disais donc, ceux qui se retrouvent en première ligne dans de pareils moments ce sont mes esclaves permanents, mes souffres-douleurs, j’entends par là les soumis qui ont accepté d’être plus ou moins proche de moi de manière constante contrairement à ceux qui ne font que des séances. En tout cas ceux qui ont accepté d’être à ma disposition quand ils en reçoivent l’ordre. J’ai volontairement utilisé le pluriel, dans ces moments je ne suis pas sadique au point d’en laisser un seul porter le fardeau de me supporter. Avant une soirée je deviens tout bonnement ingérable et je pourrais en tuer un sur place pour un détail si je n’avais pas de témoins. Certains soumis aiment ça, ce jeu du chat et de la souris, devoir échapper au regard du grand méchant loup pour rester en vie.

Pour donner des exemples, c’est m’énerver parce que je viens de faire tomber une tartine sur le sol, incident banal qui prend un tour beaucoup plus grave lorsque je suis sur les nerfs, claquant des doigts pour attraper le premier soumis qui passe et lui désigner le sol. Bien évidemment je n’ai pas besoin d’expliciter l’ordre pour qu’il vienne nettoyer, mes esclaves sont cons mais pas à ce point. En temps normal je le laisserais ramasser et passer un coup d’éponge pour enterrer au plus vite cet incident mais à ce niveau de nervosité il finit plutôt par tout nettoyer allongé par terre, léchant le sol pendant que je maintiens sa tête avec un pied, ne l’autorisant à s’arrêter qu’après de longues minutes à polir le sol. Tout cela rien que pour voir s’il va fatiguer et commettre un impair. Je ne pousse pas souvent mes soumis à la faute, en tout cas pas ouvertement. Il y a une différence notable entre être exigeante et chercher à les coincer. Ça a l’air sadique mais pourtant ce n’est encore l’hypothèse la plus favorable, celle où je suis directement responsable de la faute et que je suis à moitié réveillé. Il y en a d’autres plus éprouvantes ; faire tomber quelque chose, regarder un soumis le ramasser et me remercier, le refaire tomber en chaine pour voir combien de temps il va mettre avant de montrer de l’énervement. Attendre qu’il fasse le moindre faux pas pour le descendre. Plus fréquemment je ne m’embarrasse même plus d’une raison et je me retrouve à infliger des punitions collectives à la chaine pour un rien, voire plus sadique à punir tous les soumis sauf le responsable pour les monter les uns contre les autres. Imaginez la situation, rien que le fait de perdre mon téléphone me met en rogne, dans les 30 secondes vous m’entendez hurler.

– Les garçons, ici !

Pour les faire mettre en ligne et les passer en revue le temps de laisser monter la tension. Commençant la discussion par quelques gifles pour les mettre en condition.

– Où est mon téléphone ?

Généralement je n’ai pas une seule réponse, ils savent que le premier qui répond s’en prendra une. Ils ont vite compris les règles. Ils savent que je vais me planter devant l’un d’entre eux pour lui faire passer un sale quart d’heure. Ils ne veulent pas sortir du lot et risquer d’être cette personne. Ils ont raison, je finis par en prendre un à partie.

– Alors ?

– Je ne sais pas maitresse. Vous voulez que je le cherche ?

Pour mériter ma réputation et garder la discipline j’enchaine avec une nouvelle série de gifles. Ça fait du bien.

– Ce n’est pas ton rôle de ranger l’appartement ?

– Si maitresse.

– Alors pourquoi je ne retrouve rien ? Tu le fais exprès c’est ça ? Tu caches des objets pour te rendre utile en les retrouvant.

– Non maitresse je m’excuse.

– Tu t’excuses de quoi ? D’être un mauvais soumis ? Donc tu avoues l’avoir fait exprès ?

C’est de la totale mauvaise foi mais qu’est-ce que ça soulage. Le plus marrant c’est lorsque je me rends compte que mon téléphone est sur moi, dans une autre poche que celle où je le mets habituellement. Attention je ne le fais pas exprès, je suis juste à fleur de peau. C’est sadique, méchant, pervers tout ce que vous voulez mais je l’assume. Si vous espériez trouver une once de bienveillance dans mon attitude vous êtes mal partis. D’ailleurs si c’est le cas vous êtes sûr d’avoir lu la centaine de page qui précède ?

Plutôt que de vous donner la raison de cette nervosité exacerbée de but en blanc j’aimerais vous montrer le cheminement de pensée pouvant faire arriver à cette conclusion. Vous savez que j’apporte un très grand intérêt à faire comprendre la mentalité des dominas, j’estime que les soumis ont des manquements de ce côté.

Ma philosophie de base c’est que le SM doit amener au perfectionnement, j’aime faire les choses en grand, voyant le BDSM comme un défi à relever, hors les soirées BDSM sont dans un état d’esprit différent. Je ne parle pas que du fait qu’elles sont souvent très soft par peur du regard de l’autre sur « la sévérité » mais plutôt de l’affichage. C’est se montrer et faire la belle, le soumis n’étant qu’un accessoire tendance que nous trainons en laisse, l’équivalent d’un caniche pour les mondaines. Si encore cela conduisait à des compétitions je ne dirais rien mais ce n’est pas le cas. Petit bémol sur les compétitions de soumis, il faut y faire attention et ne pas l’étendre à la douleur, il n’y a aucun mérite à faire craquer un soumis sur ce qu’il n’aime pas. Je parle de compétition pour le service, pour le calme, la docilité, pour résumer la capacité d’effort sur soi.

En session j’apporte un grand soin à mettre en scène que le soumis est inférieur et que c’est moi qui contrôle tout. Je sais qu’il ne s’agit que d’un scénario mais j’aime y croire. En soirée les soumis sont trop souvent le centre d’attention, je n’aime pas affronter la vérité, je n’aime pas avoir conscience que ce sont les soumis qui décident ce qui se passe.

Alors je vous vois venir, elle est invivable parce qu’elle n’aime pas les soirées. Il n’en est rien. Si j’étais si simple ça se saurait. Ce portrait des soirées n’est pas si noir : le BDSM c’est aussi changer de vie et l’occasion est magnifique de s’épanouir dans un groupe social qui nous correspond et que nous avons choisi. Ce que je vous ai décris ce sont les soirées que je n’aime pas. Heureusement certains organisateurs savent ce qu’ils font.

D’ailleurs petit coup de gueule sur la terminologie, aux organisateurs de soirées arrêtez d’utiliser le terme SM pour le fétichisme. Un grand problème récurant du milieu est d’utiliser un terme pour un autre « j’aime les sensations extrêmes, une fois je suis même allé jusqu’à 10 coups de martinet en daim » (aucun rapport avec les chocolats j’en suis désolé). Arrêtez de pleurnicher que vous ne faites que de mauvaises rencontres ou que vous ne trouvez pas votre moitié si vous cherchez dans la mauvaise catégorie. Il n’y a aucune honte à être fétichiste mais dites le. Dans 90% des cas (je n’ose pas dire 99%) s’il y’a un dress code c’est une soirée fétichiste et pas SM. Certes, comme je l’ai dit dans mon dernier post, il n’y a pas d’autorité centrale pour donner les définitions des termes mais il y a, pour reprendre l’expression que nous utilisons en droit pour qualifier une atteinte à une notion mal définie, un noyau fondamental ne pouvant être atteint. Si le seul martinet de la soirée est au mur pour servir de décoration par pitié n’appelez pas ça une soirée SM.

Heureusement, comme je le disais, certains organisateurs savent ce qu’ils font. D’ailleurs j’ai vu passer une question sur les sorties non-fétichistes sur la capitale, j’y répondrais sous peu et tant que j’y suis un peu de pub pour l’Apé’Rencontre n°23 de PariS-M. J’apprécie l’idée de se rencontrer pour discuter sans pression. Vous savez à quel point je tente de promouvoir la formation des jeunes par les ainés. Cela m’a beaucoup aidé à mes débuts de rencontrer des habitués.

Parmi les bonnes résolutions de cette année j’avais dit que je tenterais de maitriser mes digressions, c’est mal parti. Si Candice vous avez habitué à sa rigueur scientifique vous allez vite vous souvenir que j’ai tendance à être plus « créative » et spontanée, pour ne pas dire bordélique.

Je disais donc, avant de m’interrompre de multiples fois, que je prends du plaisir à m’en remettre aux mains de personnes expérimentées dans leur pratique, ce qui vaut aussi pour l’organisation de soirées. Sans contradiction avec ce qui est dit précédemment j’aime sortir le grand jeu, me faire belle, mettre des vêtements plus typés, ceux qui sembleraient irréels dans un environnement quotidien mais qui, dans l’ambiance du lieu de soirée, deviennent des must-have. La subtilité est que l’ambiance du SM est importante mais elle ne doit pas faire oublier le coeur de cible. Il ne faut pas imposer de tenue aux dominantes, nous sommes assez grandes pour la gérer toutes seules. De même pour les soumis, tout ce que gagnerait l’un d’entre eux qui voudrait jouer les originaux c’est de devoir en répondre devant nous. En mettant en avant la tenue dans certaines soirées ils créent une distorsion. Pour beaucoup le premier contact avec le SM se fait en soirée, je parle du vrai SM les vidéos ne comptent pas, il doit y avoir un aspect protecteur du groupe, ne serait-ce que pour favoriser les bonnes rencontres. Pour autant beaucoup en sortent déçus, s’y perdant dans leurs envies. L’habit en cuir ne fait pas tout, le coeur d’une soirée doit être ses dominants, c’est à nous de donner un sens, un but, nous ne devons pas être alignées en attendant d’être choisies par un soumis pour le punir mais l’inverse. Une soirée SM ce n’est pas bâtir une relation avec un soumis, il n’est pas question de dominatrices et de soumis mis côte à côté dans des box séparés pour jouer mais de la mise en scène d’une lutte de pouvoir pour contrôler l’espace, les soumis étant nos fantassins. J’aime bien l’idée des soirées où nous nous échangeons des soumis, passant un peu de temps avec des personnes différentes. Sans aller dans l’excès d’un speed-dating, faire 10 minutes montre en main et puis changement obligatoire, ce serait une erreur. Pour certains cela serait trop long faute de terrain d’entente et pour d’autres cela serait trop court pour briser la glace. Le tout dans un cadre soft, il n’y a pas de problème, l’important étant de sortir de notre quotidien et d’aller vers l’inconnu. C’est ce genre de soirée que j’apprécie, elles me rendent tout aussi dingue mais je les apprécie.

Dans une vraie soirée tout le monde sourit à tout le monde mais ce n’est qu’une façade. Personne ne compte ouvertement les points mais nous savons tous qu’il y aura des perdants ou des gagnants à la fin, en tout cas c’est l’ambiance qui doit régner. C’est un monde très structuré, fouets et langues de vipères sont les principaux dangers. Vous ne pouvez pas mettre autant d’égos ensemble et espérer que tout se passe bien, nous autres dominatrices en avons un surdimensionné, moi la première ce n’est un secret pour personne. Je caricature un peu bien évidemment, je connais du monde, j’ai des amies, mais aller en soirée pour rester dans son groupe habituel n’est pas digne de l’effort que les organisateurs font. Vous savez à quel point je respecte le travail des autres. À vrai dire il y a parfois une part de mise en scène, l’important étant que les soumis doivent se sentir spectateurs d’une lutte qui les dépasse, jetés dans l’arène pour notre plaisir, tout ce que vous voulez mais sûrement pas les arbitres donnant des permissions.

Pour ne donner qu’un détail, cela me met hors de moi de voir des verres vides et personne pour penser à les ramener et à passer un coup d’éponge sur la table. Les soumis devraient spontanément penser à nettoyer l’espace de jeu. Pourquoi ne sont-ils pas utilisés à tour de rôle pour tenir le service ? Bien sûr si je leur demande ils le font mais ça devrait être spontané. Les soumis sont le petit personnel des soirées, ils doivent donner l’impression d’être des accessoires à notre disposition et non pas des participants. Si vous trouvez ça injuste, inégalitaire ou je ne sais quoi d’autre je vous répondrais que c’est la base du fantasme. Si les soumis et les dominants étaient égaux dans les apparences nous marcherions sur la tête. Rien que mettre une heure d’arrivée fixe pour les soumis et la laisser libre pour les dominas peut suffire à créer cette ambiance.

Revenons au problème de départ. Si j’aime l’organisation de la soirée et ne me fait aucun souci sur son bon déroulement qu’est-ce qui pouvait me rendre invivable ? La liste des options s’amenuise.

De manière assez logique vous devriez penser que compétition signifie des gagnants et des perdants et que c’est le fait de perdre qui me fait peur. Il doit y avoir un peu de ça mais pour citer une phrase que je trouve appropriée en l’espèce « Tous les hommes font la même erreur, de s’imaginer que bonheur veut dire que tous les voeux se réalisent. » (oui, faire une pause d’un mois m’a permis de relire mes classiques dont Guerre et Paix de Tolstoï). Si comme tout un chacun je n’aime pas perdre je m’en voudrais surtout de ne pas avoir essayé.

La vraie raison est bien plus fondamentale, assez simple à vrai dire. L’attente est chez moi un stress important car je suis une maniaque du contrôle et dans une soirée rien ne peut être contrôlé. Tant de facteurs, les autres dominas, les soumis, l’espace. Cela me rend dingue de rester à regarder le plafond de ma chambre faute d’avoir autre chose à faire pour me préparer, à me regarder dans le miroir chez le coiffeur et me dire que tout va reposer sur ma capacité d’improvisation. Une domina est celle qui a l’aplomb, la vue d’ensemble. Il faut de la confiance en soi pour faire illusion, pour faire croire aux soumis que tous est sous contrôle. Avant une soirée je tourne en rond car je n’ai que ça à faire et ça me rend folle. Lors d’une soirée je ne peux me rattacher qu’à un seul point fixe, mon soumis, d’où le test sans concession qu’il a dû subir. J’avais pris le temps d’évaluer la qualité de ma matière première pour en détecter les imperfections. J’ai regardé plusieurs fois les enregistrements préparant le terrain pour éviter d’aller sur ses points faibles. La première sécurité que j’avais mise en place était de prendre contrôle de sa sexualité à un niveau intime, que dans sa tête il coopère. En le maintenant dans une cage de chasteté je m’assurais d’un niveau de testostérone élevé, que comme tout mâle en chasse il chercherait les défis et qu’il n’allait pas être bedonnant comme un homme comblé.

Je passe souvent pour une dominatrice sévère, tout ça parce que mes soumis se comportent bien en soirée. Lorsque je leur dis « pas bouger » ils ne bougent plus un cil, ne se permettant pas de rapides coups d’oeil à droite ou à gauche comme le font certains. Pour mes consoeurs c’est le signe que je suis une grande malade et que je dois au moins avoir pris en otage le chien de mes soumis en les menaçant de l’exécuter s’ils ne se comportent pas correctement avec moi. J’avoue que je vais avoir du mal à finir mon paragraphe en démentant puisqu’effectivement j’exige un comportement exemplaire sous peine de représailles (mais j’aime les chiens donc eux ne risquent rien je vous rassure). Il ne faut pas non plus tout voir en négatif, vous savez que j’apporte un grand soin à utiliser la carotte et le bâton. Ils risquent beaucoup mais de manière réciproque une récompense les attends s’ils jouent le jeu.

Tout ça étant bien gentil mais le problème était que mon soumis n’était qu’un paramètre négligeable. Le savoir sous contrôle n’allait pas suffire à me tranquilliser.

Si je ne peux pas planifier pour m’apaiser je passe mes nerfs sur mes esclaves en palliatif. Il ne faut pas les plaindre ils ont signé pour ça, je ne leur ai pas menti pour les amener là. Faute de pouvoir contrôler l’environnement extérieur j’exige que tout soit parfait chez moi. Si je vois la moindre poussière, le moindre objet mal aligné, un regard non-fixé sur le sol ou un soumis mal rasé je pique une crise monumentale et je pèse mes mots. Je les veux droits contre le mur, prêts à bondir à la moindre exigence. Ils n’en mènent pas large, essayant de ne pas se faire repérer, ce qui équivaudrait à se faire prendre en grippe. Ils sont mes petits Foot Guards à moi, le casque en fourrure d’ours en moins.

J’aime leur mettre une cage de chasteté de discipline, le type avec des pointes pour les punir de la moindre excitation et leur demander leurs avis sur mes tenues. Me changeant à côté d’eux pour les perturber. Jouant sur leurs fétiches pour ne leur épargner aucune douleur. C’est le prix à payer pour me voir en petite tenue, à vous de voir si cela en vaut la peine.

C’est triste à dire mais même cette sévérité envers mes soumis ne suffit pas à m’apaiser. Cette impossibilité de prévoir le comportement des gens me rend folle. Les autres c’est l’enfer, j’en arrive parfois à vouloir être la soumise et la domina en même temps, c’est tellement rassurant, me regardant nue dans le miroir et ayant envie de me faire du mal lorsque personne ne peut le savoir.

Vous pourriez y voir un expédiant, me faire du mal pour supporter l’attente mais ce n’est pas si simple. Je ne pouvais pas le faire. Certes j’estime devoir passer devant pour avoir le droit d’envoyer les autres en enfer mais lorsque j’ai eu mal je deviens très sévère. Il y a un changement d’habitude, je gagne en détermination, je suis plus droite. Une fois mes angoisses apaisées je peux devenir vraiment intransigeante. Dans l’intérêt de mes soumis il vaut mieux que je sois stressée. En soirée si je regarde autour de moi pour guetter les dangers je vois moins leurs erreurs, je me repose sur eux plutôt que de les tourmenter. Avec un débutant il était plus prudent de m’interdire toute technique de soulagement préalable mais ce n’était probablement le mieux pour ma santé mentale, ni pour celle de mes esclaves permanents.

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