Week-end avec 3 soumis juin 2014 #32 : douche au jet en extérieur

Hello 🙂

Un post un peu plus court que d’habitude. J’ai hésité à l’accrocher avec le suivant mais c’était vraiment trop long je vais m’en tenir à « 1 jeu – 1 post ». Au pire vous irez relire des anciens textes si ça ne vous suffit pas 😀
Je ne sais pas encore quand sortira le prochain texte, il s’agira de tease and denial et dans ce genre de jeu très psychologique il ne faut pas rater ses descriptions.

– Sommaire de la série –

Je m’amusais à perturber mon petit Chiot en me moquant de lui en suivant le même schéma que j’avais suivi pour Chouchou, humiliation puis punition. Après l’avoir amené à réclamer que je lui pose une cage de chasteté pour qu’il puisse me démontrer sa loyauté (que c’est con un mec ! ^_^’ ) j’allais désormais passer à des jeux plus physiques.
Vous me connaissez lorsque j’annonce que je fais quelque chose j’en profite toujours pour faire des détours avant d’arriver au but. Ce n’est d’ailleurs pas forcément un défaut, les débutantes font souvent l’erreur avec leurs soumis de commencer par le plat de résistance créant ainsi des séances mal ficelées qui s’épuisent vite. Je pense au contraire qu’il faut savoir faire monter la pression au bon rythme. En l’espèce j’allais le forcer à prendre une douche au jet à l’extérieur. Rien de bien terrible en apparence, juste une idée pour meubler le temps … Ne me sous-estimez pas j’avais quelques cartes en réserve.
Lorsque je suis sortie de la maison Chouchou déroulait le tuyau d’arrosage. Je me suis arrêtée sur le perron, à la limite du dallage. Le Chiot attendait à côté, tout pataud et embarrassé par le rôle passif qui lui était attribué. Sa nervosité lui faisait se triturer les doigts, un signe avant-coureur plutôt dangereux.
Si le stress est inhérent au BDSM, après tout les soumis ne viendraient pas si j’étais douce avec eux, il peut causer un réflexe de protection qui les pousserait à prendre leurs distances. Ce n’est pas rare qu’ils aient peur de ce dont ils ont envie.
La réaction du Chiot était donc classique, la plupart des soumis naviguant entre deux eaux au point qu’il est parfois dur de savoir quoi faire.
Ce n’est peut-être pas vraiment un défaut après tout mais un paramètre de fond, les soumis ont d’ailleurs le privilège de pouvoir rester passif dans la relation et je dois apprendre à composer avec. Ce n’est pas tant à eux de trouver le cran de me suivre qu’à moi de leur donner le courage leur permettant de le faire. Une synergie doit exister.
Dans ces situations la plus élémentaire des techniques est de les forcer à clarifier leur position, pas envers moi mais envers eux-mêmes. Simple psychologie de base, si vous les faites prendre une décision ils auront tendance à vouloir tenir leur parole. Il faut les forcer à se positionner face à votre autorité en choisissant entre la rébellion ouverte, qui créera une occasion de durcir le ton, et la soumission complète qui permettra de les humilier.
D’ailleurs je préfère souvent laisser l’apparence d’un choix à mes soumis plutôt que de leur donner un ordre direct. Par exemple je peux leur demander ce qu’ils préfèrent entre faire le tour de l’appartement en sautillant comme un lapin ou se ramasser une raclée. D’ailleurs il ne faut pas avoir honte de leur demander des choses débiles avec l’optique « tu t’écrases ou tu assumes les conséquences ». Par exemple leur ordonner de se mettre des gifles ou de le faire nous-mêmes s’ils ne sont pas à la hauteur.
Je sais ce que vous vous dites « tous les soumis vont choisir que ce soit moi qui le fasse, c’est plus excitant », le piège est justement là. Je leur colle des gifles jusqu’à ce qu’ils n’en puissent plus puis je leur laisse le choix une seconde fois. Il arrive toujours un moment où ils vont préférer l’autre option et là je peux me moquer d’eux « t’es pathétique, même pas capable de tenir tête à une fille ». Ils savent que s’ils arrêtent je prendrais la suite et que ça fera beaucoup plus mal donc ils préfèrent se ridiculiser en se frappant eux-mêmes. Ils sont si grotesques que je n’ai pas à me forcer pour rire d’eux. L’émasculation ce n’est pas que donner des coups entre les jambes il y a une composante psychologique.
Il ne faut pas avoir peur d’être cruelle la plupart des soumis viennent vers nous pour trouver ce genre d’attitude.
Depuis que j’étais sortie de la maison le Chiot ne pouvait s’empêcher de chercher un contact visuel comme pour vérifier que j’étais bien réelle et qu’il ne rêvait pas. Entre nous s’est installé un jeu d’intimidation plutôt amusant. Comme il n’arrivait pas à soutenir mon regard bien longtemps il se sentait forcé de baisser les yeux, juste quelques secondes, avant que sa fascination ne reprenne le dessus et que j’attire à nouveau son regard.
Sans vouloir me vanter il avait des raisons d’être impressionné, après tout j’étais la femme qui allait le castrer ce n’était pas rien.
Les soumis timides, plus que les autres, me donnant un rôle d’instigatrice je suis donc passée à l’action,
— Ça va ?
Il a répondu gêné.
— Oui maitresse.
— Et avec conviction ça donne quoi ?
À peine plus assuré il a répondu.
— Oui maitresse.
Je lui ai fait signe d’approcher.
— Ferme les yeux. Inspire à fond en gonflant le torse et en levant les épaules. Expire calmement. Est-ce que ça va ?
— Oui maitresse.
— Voilà je préfère ça.
— Merci maitresse.
— Merci ? Je ne faisais pas ça pour te rendre service, je te remettais juste debout pour pouvoir te taper plus longtemps. C’est tout.
Dominants et soumis ont souvent des relations ambiguës faites de provocations en tout genre. À peine froissé il a répondu.
— Merci de me permettre de vous servir plus longtemps alors.
Le voir intimidé m’avait rendu plutôt arrogante et comme il répondait bien j’allais m’amuser en le poussant encore plus loin.
— Comme si tu avais les capacités de faire un truc comme il faut de toute façon …
— J’ai vu ce dont vous étiez capable maitresse, je vais éviter de vous chercher.
— Alors commence par arrêter de te comporter comme ça.
— Comme quoi ?
— Comme ça !
Il est amusant de se moquer des soumis en faisant semblant de perdre ses mots, comme si ce dont nous parlions était si évident qu’il n’y avait pas de façons plus simple pour décrire la situation.
— Tu prétends vouloir te comporter en chien et … Regarde-toi ! Aux dernières nouvelles ce ne sont pas des bipèdes… Mais ça ne me surprend pas tu rates tout ce que tu tentes de faire.
— Vous n’avez pas dit …
— Je te l’ai interdit ?
— Non maitresse.
— Alors pourquoi tu t’en prives ? Il faut que je te dise tout ?
— Je n’ai pas le courage de le faire tout seul. Et puis je ne voudrais pas me salir, maitresse.
J’ai semblé acquiescer à sa réponse, il a baissé sa garde pensant être hors de la zone de danger.
— C’est sûr. Il serait stupide de te salir avant d’être lavé. Je comprends. Pas besoin d’en dire plus. Tu es un débile profond. Fin du débat.
C’est ce dont je parlais au début, je lui laissais le choix entre me répondre et se manger une série de gifles ou baisser les yeux et constater son impuissance. Version hard ou soft c’était sa décision.
J’ai presque pu assister au débat qu’il y a eu dans sa tête, j’imaginais la scène. Il était à la sortie d’une niche, entre deux chiens qui cherchaient à le convaincre, un saint-bernard pour la bonne conscience et un berger allemand pour la mauvaise : « ne dis rien tu vas aggraver la situation » « mais elle te cherche tu ne peux pas rester à rien faire ! » « tu veux déclencher une guerre que tu es sûr de perdre ? Mais tu es vraiment un débile profond ! ».
Il faut que j’arrête de vous raconter ce que j’imagine vous allez me faire interner…
Encore échaudé par l’humiliation qu’il avait subie quelques minutes auparavant il a préféré s’agenouiller sans répondre. J’étais plutôt fière de sa docilité.
Chétif est sorti à son tour de la maison, je l’avais envoyé chercher quelque chose pour moi. Il a déposé à mes pieds une sacoche ornée d’un chien façon dessin animé ce qui a attiré l’attention de mon petit Chiot, il a immédiatement compris que son contenu lui était destiné. Il ne tenait presque plus en place on aurait dit un enfant prêt à sauter pour arracher l’emballage de ses cadeaux de Noël. Sa fébrilité était d’ailleurs contagieuse, presque attendrissante, ce qui a adouci mon attitude.
— Je ne mentais pas lorsque je t’ai dit que contrairement à toi j’étais quelqu’un d’attentionnée. Je suis ferme mais aussi attentive à tes besoins. J’ai prévu tout un tas de jouets pour toi. Et tu ne les auras que si tu es sage.
Stimulé par cette perspective, il a répondu
— Je le serais, maitresse.
J’étais plutôt contente de moi, en quelques minutes je l’avais fait passer d’un état anxieux à un autre plus propice aux défis. Céder face à mes moqueries ne l’avait pas abattu, bien au contraire, il s’était mis dans une dynamique positive et il était prêt à me suivre jusqu’au bout du monde.
Chétif est allé poser une seconde poche près du tuyau d’arrosage. Il en a sorti une structure informe en plastique et a commencé à souffler pour la gonfler. Rapidement elle a dévoilée être une pataugeoire pour enfant. Chouchou m’a demandé en la désignant.
— Je le remplis d’eau, maitresse ?
— Non, pas la peine pour l’instant.
Le Chiot avait profité de cet échange pour détourner son regard ce qui n’était pas acceptable, il devait se focaliser sur moi et moi seule. Plus son esprit vagabonderait plus je prenais le risque que la peur revienne. Surtout que moins il en saurait sur la suite des événements et plus je serais mise en position de force. Le savoir c’est le pouvoir. Je devais être sa seule référence.
J’ai claqué des doigts en désignant le sol de l’index.
— Mes pieds sont là !
À la seconde même où je m’étais adressée à lui son corps avait été parcouru de frissons.
J’ai insisté.
— Ils sont ton centre de gravité maintenant. Je te déconseille d’essayer de t’arracher à leur attraction ou je t’arracherais autre chose !
Je ne sais pas si vous vous rendez compte du potentiel érogène de cet ordre, en tout cas pour lui qui rêvait d’être un objet abusé par une dominante sadique.
Après avoir dégluti il a répondu.
— Oui maitresse. Je mesure la chance que j’ai à me trouver à vos pieds. Ils sont le centre du monde.
Je me suis accroupie pour ouvrir une des poches latérales de la sacoche, j’en ai sorti une jolie laisse rouge en cuir. D’un geste vif je l’ai accroché à son collier. Sous la violence il a dû faire un pas sur le côté. Je suis souvent ferme lorsque je mets une laisse, j’estime que le soumis doit subir un moment d’étouffement pour lui rappeler ce qu’il risque à ne pas suivre la direction imposée. C’est un avertissement, une sorte d’avant-gout de la sanction qu’il risque s’il ne se montre pas assez docile.
Emasculation et laisse, il ne manquait que la cravache pour parfaire la trinité de la soumission.
Elle n’était pas loin je vous rassure.
Chétif ayant fini de gonfler le bassin je lui aie fait signe d’approcher.
— Je reste sur la terrasse pour ne pas salir mes jolis escarpins. Amène-le au bassin. Surtout ne le ménage pas il faut qu’il apprenne la discipline.
Chétif a pris la laisse et l’a tiré d’un coup sec pour hâter le mouvement. La fébrilité du Chiot s’est exprimée dans sa manière d’avancer à quatre pattes, il s’est dandiné des fesses presque joyeusement, ce qui m’a donné une furieuse envie de le sodomiser. J’ai pensé « il mériterait bien un bon coup de strapon pour lui apprendre à rester tranquille ! ». J’ai rougi. Il se passe parfois des choses bizarre dans ma tête.
Et puis ce n’était pas totalement ma faute, le Chiot avait été provocateur dans son attitude !
Je m’enfonce…
Bref, je plaisante les soumis savent aussi se rendre attirant aux dominantes et c’est tant mieux.
Quoi qu’il en soit je me suis retenue de sortir le strapon tout de suite, mon plan était déjà assez compliqué comme ça et il était déjà prévu pour plus tard. Chaque chose en son temps, l’impact serait plus important une fois qu’il serait effectivement en cage.
D’ailleurs, c’est totalement hors du sujet mais avec une amie domina nous avons eu une discussion sur les termes même de « cage de chasteté », l’effet psychologique ne serait-il pas plus fort si nous faisions dire à un soumis qu’il porte une « cage de castration » ? Le débat est ouvert 🙂
Le Chiot était désormais dans le bassin gonflable.
— Chétif, tourne-le, la tête vers moi, je veux le voir souffrir.
La vraie raison était surtout que je voulais rester dans son champ de vision, n’oubliez pas que j’étais sa principale source de motivation. Je voulais qu’il reste déterminé à aller jusqu’au bout du scénario.
Pendant les punitions il m’arrive souvent de tourner autour du soumis, ce n’est pas tant pour le laisser reprendre son souffle que pour lui permettre de voir mes escarpins, mon décolleté ou tout autre élément qui pourra stimuler sa testostérone. Cet hormone peut être taxée de beaucoup de défauts, notamment d’être responsable de beaucoup de mauvais comportements mais au moins elle rend les soumis téméraires.
J’ai pris un ton solennel.
— Connaissant vos faibles capacités intellectuelles je vais donner des instructions très claires. Elles devront être exécutées à la perfection sous peine d’une sanction exemplaire. Je n’hésiterais pas à me montrer très sévère envers les distraits et les paresseux.
J’ai marqué une pause pour dramatiser.
— Vous allez laver le Chiot de la truffe aux pattes en passant par la queue.
J’ai souri. Je ne sais pas si vous vous rendez compte de ce que c’est de le dire à haute voix. J’ai continué.
— Il va bien sûr faire preuve d’une docilité exemplaire je n’en doute pas une seconde. Quant à vous deux vous allez vous occuper de le faire briller comme un sou neuf. Je précise que si jamais je reçois ne serait-ce qu’une seule goutte d’eau, une seule, je vous mettrais tellement de coups en représailles, mais alors tellement, que vous en viendrez à regretter de ne pas avoir été obligé de vous rouler dans des braises brulantes. Je me suis bien faite comprendre ?
Mes deux bourreaux suppléants ont acquiescé.
Même si en réalité il n’y a aucun risque il est toujours amusant de dramatiser la situation à outrance. Cela crée une petite angoisse très excitante. C’est comme lorsque vous faites ces parcours en pleine nature sur des chemins de corde aux cimes des arbres, il n’y a aucun danger réel grâce aux harnais de sécurité mais vous vous prenez au jeu. C’est amusant de se confronter à la peur du vide. On se sent comme des explorateurs en terre hostile.
Sur le moment je me sentais plutôt comme une chef d’orchestre savourant le silence avant la première note. Tout ce petit monde était paralysé, suspendu à un signe de ma part pour commencer le rituel et je me faisais désirer.
Trêve de rêveries il était de ma responsabilité de garder le rythme. J’ai claqué des doigts.
— Aspergez-le !
Le Chiot a tressailli. Avant même d’avoir eu l’opportunité de réagir il était déjà trop tard, l’eau avait heurté son dos nu puis avait ruisselé sur tout son corps. Il n’avait pas encore retrouvé son souffle qu’il était déjà trempé. Il s’est donc résolu à rester en place.
D’un signe de la main j’ai interrompu son supplice. Je ne sais pas si vous vous rendez compte à quel point il est gratifiant de se faire obéir au doigt et à l’oeil.
Le Chiot, tout penaud, dégoulinait des pieds à la tête. Il tremblait et claquait des dents. Il devait avoir le pressentiment que ce n’était que le début et qu’il était préférable de ne pas râler.
— Tu fais moins le malin maintenant à ce que je vois.
Il s’est défendu en faisant de l’humour.
— Vous avez « refroidi » mes ardeurs maitresse.
— Tu préférerais être au chaud contre moi ? La tête blottie entre mes seins ?
Il a fermé les yeux et a eu ce genre de rougissement coupable qui trahi un imaginaire qui prend le dessus. Ce n’était que le début, une fois qu’il serait en cage j’utiliserais en permanence ses fantasmes pour le mettre en position de faiblesse. Je l’ai tiré de sa transe.
— Désolé de te décevoir c’est un tout autre traitement qui t’attend. L’eau c’est bien gentil mais ta crasse est tellement incrustée qu’il va falloir frotter. Chétif viens ici.
Je me suis à nouveau baissée pour sortir de la sacoche une brosse avec un long manche en bois et un flacon de savon liquide.
Je crois que le Chiot s’attendait à quelque chose de plus excitant, chaque chose en son temps, en le lavant je voulais lui apprendre à accepter que son corps soit manipulé par d’autres. Ce n’est pas naturel d’être un objet sexuel, il y a tout un apprentissage.
Armé de la brosse Chétif a recouvert le Chiot d’une épaisse couche de mousse, un peu plus et on aurait pu le confondre avec un de ces chiens à poil long pour lesquels vous ne pouvez que difficilement distinguer l’avant de l’arrière.
Je caricature.
Au mépris du mon sermon sur les attitudes passives-aggressives que je lui avais fait quelques minutes auparavant le Chiot grimacerait pour manifester son mécontentement. Qu’est-ce que les soumis peuvent être usants des fois. Lors d’une humiliation j’attends d’eux qu’ils sourient comme des imbéciles heureux, c’est une partie importante de l’effet. S’il ne voulait toujours pas mettre de bonne volonté pour participer aux jeux qui me plaisaient j’allais employer un autre ton. Je me suis d’ailleurs emportée.
— Vous êtes trop doux avec lui ! Frottez le plus fort
Chétif n’a pas trop compris les raisons de mon agacement. J’ai soupiré.
— Il faut vraiment que je fasse tout moi-même. Les hommes sont si inutiles. Vous deux, sur le sol. À plat ventre.
Etant bien dressés ils ont agi sur l’instant sans se poser de questions.
Je suis restée silencieuse, consterné par leur action, me prenant le visage dans les mains pendant quelques secondes.
J’ai fini par inspirer profondément avant de leur crier.
— Qui m’a foutu des imbéciles pareils ! Si je vous ai dit de vous mettre sur le sol c’est pour quoi ? Ça vous arrive de réfléchir ? Il n’est pas évident que je veux vous utiliser comme passerelle pour ne pas salir mes escarpins ? Vous êtes complètements cons ou quoi ?
Ils se sont mis en ligne en s’excusant de multiples fois. Il m’arrive de piquer des colères et de faire ma capricieuse, je suis comme ça.
J’ai avancé sur ma passerelle humaine. J’aime la symbolique de piétiner des soumis cependant je dois reconnaitre que ce n’est pas des plus agréables côté équilibre, le corps humain n’est pas vraiment plat. Ce n’est pas le sujet.
J’ai ramassé la brosse et j’ai frotté le Chiot avec énergie. S’il trouvait la première version désagréable il allait voir ce qui se passait lorsque je me fâchais.
— Ecarte les fesses !
J’ai frotté son entrejambe sans aucun ménagement. J’imaginais l’expression qu’il devait avoir, probablement une sorte de mélange entre la surprise et la honte. Il fallait qu’il apprenne à tolérer être touché dans la raie des fesses, j’avais prévu sa première sodomie un peu plus tard et je voulais le préparer psychologiquement.
— Voilà qui est mieux. Tu ne te sens pas tout neuf ?
— Je me sens bizarre.
— En bien ou en mal ?
— Je ne sais pas.
— Tu n’aimes pas la brosse ?
Il a répondu en tentant de sourire.
— Elle n’est pas là pour ça.
J’ai soufflé.
— Toujours à te plaindre. Ça pourrait pourtant être pire.
Je lui ai mis quelques coups sur les fesses avec le côté plat de la brosse tout en tirant sur la laisse pour l’empêcher d’avancer pour amortir les chocs. Avec un certain sarcasme j’ai demandé :
— Tu préfères peut-être ce côté de la brosse ?
Il serrait les dents à cause de la soudaine montée de douleur.
Pas du tout, maitresse. L’autre était très bien en fait.
— Tu vois il faut que tu apprennes à apprécier ce que tu as sans râler. Je ne répéterais pas cette leçon indéfiniment.
Pour la forme j’ai recommencé à frotter son entrejambe. Je voulais qu’il comprenne que son corps m’appartenait et que j’en faisais ce que je voulais.
De son point de vue cette stimulation couplée à la douleur se diffusant dans ses fesses devait être troublante.
Avant de reposer la brosse j’ai testé son attitude encore une fois
— Alors ? Frustré ?
Il a essayé de faire bonne figure.
— Non. Pas tellement.
— Tu veux me faire croire que tu ne veux pas te toucher en ce moment ?
— Si un peu.
Le poisson était ferré.
— Tu vois tu as besoin d’une cage pour te protéger.
Essayant d’être philosophe il a répondu.
— Malheureusement je sais que je ne connaitrais pas le plaisir avant longtemps. Je vais devoir me faire à la frustration.
— Ne sois pas si définitif tu auras avoir l’occasion de découvrir de nouvelles formes de satisfaction. Tu verras ça sera bien. Tu prendras plaisir à perfectionner ton service à mon égard. Tu apprendras à lécher mes escarpins comme il le faut. Tu pourras même atteindre l’orgasme anal si tu es sage.
Ma réponse l’a troublé.
J’ai reposé la brosse et je suis retournée sur la terrasse en utilisant à nouveau ma passerelle humaine.
— Rincez-le. Insistez bien entre les fesses.
Je les ai regardés faire, j’étais ravie que tout se passe comme prévu. Il ne restait plus qu’à faire un peu de tease and denial avant de l’enfermer pour de bon.

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5 réflexions sur « Week-end avec 3 soumis juin 2014 #32 : douche au jet en extérieur »

  1. Bonsoir Emilie

    Tous vos posts sont superbes, mais j ‘avoue, celui là , c ‘est doute un de mes préférés , je ne m ‘en lasse pas.
    Le « je m ‘enfonce  » juste aprés avoir parlé des fesses du chiot; voulu ou pas voulu ? 🙂

    1. Bonjour,

      Je l’ai écris sans m’en rendre compte immédiatement et ce n’est qu’à la relecture que je l’ai remarqué 😀
      J’ai hésité à le laisser et au final je me suis dit que ce serait amusant.

  2. Je suis du même avis que Gerald, sans pouvoir vraiment expliquer pourquoi. Sans doute la mise en cage de Chiot qui approche. J’ai hâte de lire le prochain chapitre!

    Note spéciale pour le passage sur les fesses de chiot et le strapon. C’est genre de petit passage que j’adore.

    1. Si je me mets à décrire tout ce qui me passe par la tête je n’oserais plus sortir de chez moi de peur que l’on m’en reparle 😀
      Ceci-dit je prends note.

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