Week-end avec 3 soumis juin 2014 #10 : travaux manuels

Hello 🙂
Cela faisait longtemps que je vous avez laissé sans textes, j’avais prévu quelques posts en publication automatique mais j’ai oublié de leur enlever le tag « personnel » donc vous n’avez pas pu les lire (blonde spotted ^_^, bah je débute avec WP j’ai des excuses). En rentrant de la première phase de mes vacances je m’en suis rendu compte mais je n’ai pas rectifié la situation immédiatement. En les relisant je me suis dit que je pouvais encore les améliorer, surtout que j’avais un long trajet à faire en avion. J’ai donc repris les différents posts et tadam … voici le résultat 🙂
J’espère que vous apprécierez. À partir de maintenant le rythme devrait reprendre la normale, j’ai 4 posts d’avance.

Pour les mails j’ai un retard affreux soyez patient.

Partie 10 de mon week-end avec 3 soumis, le sommaire est par ici.

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Après la douleur physique, il était temps d’enchainer sur une petite humiliation pour achever mon entrée en matière. Vous allez peut-être penser que j’allais les épuiser trop tôt … et effectivement, c’était le but. Je vous rappelle que nous n’étions pas là pour regarder les nuages après tout, autant poser le ton dès le départ.
La gestion du temps est toujours un problème, c’est court un week-end pour bien faire les choses, surtout que lorsque l’on s’amuse le temps passe toujours trop vite. D’un autre côté il ne faut pas utiliser toutes ses cartouches dès le départ, c’est un équilibre difficile à trouver.
En session les hommes soumis veulent toujours mon attention, un peu comme un enfant de 4 ans qui court en hurlant pour venir vous montrer chacun de ses dessins, au début c’est mignon mais rapidement cela devient gonflant. Je devais calmer rapidement calmer le jeu en leur rappelant que je fixais le rythme et que s’ils voulaient me pousser je les pousserais encore plus loin.
Autre avantage ils allaient atteindre leurs limites physiques, prendre conscience de leurs faiblesses, un peu comme dans les bagnes d’autrefois où ils faisaient travailler les prisonniers pour qu’ils n’aient pas la force de se rebeller. Je ne devrais pas faire cette comparaison, me servir est certes éprouvant mais ce n’est pas une peine, c’est un honneur.
Je n’ai rien contre les scénarios « pénitencier » d’ailleurs, je les réalise avec plaisir. Lorsque l’on me demande d’inventer supplice sur supplice pour injustement pourrir la vie de mes détenus je m’attelle à la tâche avec un zèle tout particulier.
Je n’avais pas l’intention d’aller dans vers de telles extrémités pour ce week-end, tout au plus j’allais cravacher Chétif jusqu’à ce qu’il me supplie de lui laisser une pause lorsque je serais en tête à tête avec lui. Un de mes jeux favoris je pense que cela ne vous surprendra pas. J’aime les supplices qui peuvent durer longtemps, la cravache enflamme la peau sans blesser ni prendre trop de place, elle me laisse de l’espace pour continuer. Tenir ce traitement n’est au final qu’une question de volonté pour le soumis, la résistance à la douleur est un choix. Le mot est peut-être mal choisi, les soumis savent qu’ils doivent « choisir » la voie que je préfère.
Malgré le plaisir que j’ai à pratiquer ces scénarios ce n’était pas pour autant le thème du jour, je voulais simplement qu’ils ressentent de la honte à avoir besoin d’une pause. De toute façon ils allaient payer cher cette demande. Il est usuel qu’avec moi tout se mérite, même le plus élémentaire des éléments de confort. J’apprécie par-dessus tout de négocier les termes de leur reddition, prenant mon temps pour l’accorder. Je défends que les privations endurcissent l’esprit. Tout compte fait je leur rends service.
Pour les éprouver j’avais planifié d’insister sur un jeu de castration, au sens premier, une fois ce jeu fini je passerais à autre chose pour la fin du week-end. Je vois déjà vos têtes « elle n’était pas castratrice jusque-là ? » et bien non je m’échauffais à peine. J’allais mettre un point d’honneur à leur rappeler qu’ils étaient des hommes et à quel point c’était un déshonneur. La fatigue physique était un moyen d’amplifier cet effet. Pour faire simple : si un homme se sent faible avant même de commencer et que je me débrouille bien il associera ces sensations à ma présence. Qu’est-ce qu’il est agréable de s’approcher d’un troupeau de soumis à genoux et de voir des frissons dans le bas de leur dos rien qu’au son de mes talons sur le carrelage. C’est tellement excitant.
— Le chiot viens ici !
Il s’est avancé se demandant ce qu’il avait pu faire de mal.
— Ouaf
— Mets ça.
J’ai jeté au sol des protections pour les genoux et des gants renforcés pour les mains.
— Un chiot comme toi a besoin de courir pour se défouler et comme je suis une bonne maitresse je ne voudrais pas que tu te blesses. Le gravier peut être dangereux pour une peau aussi fragile que la tienne. Pas vrai que ta peau est sensible à la douleur ?
— Ouaf.
— Alors rappelles-toi s’en la prochaine fois que tu veux mal te comporter.
En douce je venais de leur annoncer qu’ils allaient avoir droit à des jeux en extérieur, nous étions à la campagne ce n’était pas pour rester enfermés.
Une fois appareillé je lui ai fait relever la tête pour lui enfoncer un pince-nez de natation dans les narines. Un petit accessoire pour le forcer à respirer par la bouche et à tirer la langue comme un chien. C’est une pression particulière d’avoir une gêne respiratoire. Si je suis absolument contre les jeux d’étouffement je ne crache pas sur les obstacles. Soit dans le nez soit dans la bouche, jamais les deux en même temps bien entendu.
— Je vais prendre l’air. Vous vous mettez nu et vous me rejoignez.
Je suis sorti, non sans laisser courir négligemment ma cravache sur le dos du Chiot, j’allais lui apprendre à apprécier son contact, ce n’était qu’une question d’entrainement. Il était intimidé, il a marqué un arrêt sur le pas de la porte, lançant des regards pour vérifier que personne ne nous observait. Marcher nu à quatre pattes en intérieur est presque facile, le faire dehors est une autre paire de manches, c’est très différent de la domination « en chambre ». C’est plus exigeant et cela nécessite des soumis prêts à vivre leurs fantasmes pleinement. Rien d’original, si ce n’était pas difficile cela ne m’aurait pas intéressé.
Nous étions dans un environnement contrôlé, je faisais tout pour les aider, leur créant un microcosme dans lequel ils n’auraient pas à craindre de se laisser aller à accepter leur vraie nature sans risquer de devenir des parias. Mes trois victimes allaient expérimenter des sensations inhabituelles au contact du soleil sur leur peau nue. Pendant un temps ils allaient afficher au grand jour leur soumission comme si elle était acceptée par tous comme naturelle, au final ils trouveraient la situation gratifiante.
J’ai pris une grande inspiration, marquant un temps de pause pour profiter de l’instant. Il faisait plutôt bon, il y avait un peu d’humidité dans l’air mais l’évaporation rapide indiquait surtout qu’il allait y avoir une journée chaude. C’était parfait pour moi et mes soumis, je suis bien plus agréable à vivre pour eux lorsqu’il y a du soleil. Lorsqu’il pleut je suis comme une bête en cage et il faut bien que je me défoule sur ce(ux) que j’ai sous la main.
Je me suis retournée vers eux.
— Nous ne sommes pas bien ici ? Aucune raison de se plaindre pas vrai ?
J’essayais de leur communiquer ma bonne humeur. De leur côté ils essayaient de ne pas baisser leur garde, ils ne savaient que trop bien que le moindre faux pas se payerait cher. Le Chiot montrait des signes de concentration intense. Qu’est-ce qu’ils apprennent vite à cet âge-là. Je connais de vieux ronchons qui sont bien plus tête de mule. La douleur finie toujours par leur apprendre les bonnes manières mais parfois je dois m’y reprendre à plusieurs fois. C’est bien de commencer la formation des soumis tant qu’ils sont encore jeunes. C’est bien le seul avantage qu’ils ont.
Les deux autres soumis suivaient derrière.
— Il est temps que je m’occupe de votre vidange. Le Chiot tu n’y auras pas droit. Tu n’en as pas encore besoin, tu n’es pas abstinent. Pas encore. Tu me suis de près je veux que tu voies ce qui t’arriveras plus tard.
Je me suis dirigée vers un des autres bâtiments, probablement une ancienne étable qui a été reconvertie en garage/remise. J’aime bien les vieux bâtiments rénovés et leur structure complexe avec des poutres partout. Le style moderne épuré est bien moins adapté au BDSM, à moins d’aimer le SM médical ce qui est loin d’être mon cas.
J’ai fait aligner mes deux soumis encagés. Avec ma cravache à la main et suivie de mon chien-chien j’avais l’air d’un général inspectant ses troupes. Après les avoir visuellement détaillés j’ai enfilé une paire de gants en latex puis je leur ai fait signe d’approcher d’une poutre horizontale qui était à hauteur des hanches.
— Au premier de ces messieurs.
Chouchou s’est porté volontaire.
— Pose ton handicap sur la poutre puis mets les mains dans le dos.
Il a posé son sexe comme indiqué, offert de la sorte on aurait dit qu’il se préparait à une exécution. Son truc était tout boudiné dans sa cage, le voir ainsi enfermé était d’un ridicule je n’avais pas à me forcer pour ricaner. C’est assez pathétique un homme nu et en cage, tout impuissant.
J’ai baissé les yeux vers mon Chiot.
— Ne détourne pas le regard. Je veux que tu enregistres mes gestes pour savoir ce qui t’attendra la prochaine fois et comment te comporter.
Il était très mal à l’aise de lever les yeux vers le sexe de ses camarades, les hommes n’aiment pas ce genre de situation. Tant mieux, l’inconfort rend obéissant. J’ai fait courir mes doigts sur sa cage.
— Je vois que tu en as pris soin.
— Oui maitresse, elle me fait tellement de bien qu’il faut que j’y fasse attention. Ceux qui l’abiment devrait être punis par les pires supplices.
Autant la première partie de sa phrase m’a amusée, voir un homme s’abaisser à prétendre aimer l’instrument de sa torture me satisfait, autant la deuxième partie m’a rendu plus perplexe. Ce n’était pas à lui de me dire comment je devais me comporter. Il se souvenait que j’avais critiqué l’état de la cage de Chétif lorsque j’avais jeté un coup d’oeil rapide dessus un peu plus tôt dans la journée et il semblait vouloir en tirer parti. Il devait espérer échapper à certains supplices si je m’épuisais préalablement sur Chétif.
— Je rêve ? Un homme qui donne des conseils à une femme. J’aurais tout vu !
— Pardon maitresse. Je ne pensais pas à mal. Je pensais que c’était ce qu’il fallait faire.
— Tais-toi ! Arrête de penser tu n’es pas doué pour ça. Un mot de plus et tu subiras la même punition que lui. Et je te préviens cela inclus un marteau et sa queue.
Après cette déclaration j’aurais pu entendre une mouche voler, mes arguments avaient dû avoir un effet « percutant ». Au final cet échange m’avait permis de donner un avant-goût de ce qui allait suivre, j’étais plutôt contente de moi. C’était même de l’excitation, il fallait que je le fasse tout de suite, j’en avais trop envie.
J’ai fait signe à Chouchou de se reculer. Ce n’était que partie remise, il pouvait savourer le répit qu’il venait de se faire gagner mais je m’étais promis qu’il ne serait que de courte durée. J’allais lui en faire baver pour avoir réussi à me manipuler de la sorte. Je suis très mauvaise joueuse.
— Chétif !
Comme son prédécesseur il est venu poser sa cage sur la poutre, il craignait ce qui allait lui arriver mais la peur d’aggraver son cas en me faisant attendre l’a emporté. J’ai pris ses bourses en main pour les soupeser.
— Elles commencent à se remplir. C’est pour cela que tu as tenté de t’évader de ta cage ?
— Je n’ai … pardon je voulais dire oui maitresse
Il se souvenait de ce que j’avais dit à propos des fissures. Elles n’étaient probablement que des effets de l’usure du temps mais je n’allais pas gâcher une si belle occasion de le punir.
— Tu vois le Chiot, toute tentative de tricher se voit …
J’ai interrompu ma phrase en prenant un sourire narquois le temps de trouver la bonne formulation.
— … et a des conséquences « déplaisantes ».
J’ai rigolé en voyant leur tête lorsqu’ils se sont rappelés l’information que j’avais lâchée un peu plus tôt sur ce que je planifiais de lui faire.
— Qu’est-ce qui te fais craquer ? Le stress ?
— Oui maitresse.
— Il y a pourtant d’autres méthodes pour décompresser. Tu sais ce qui est bon pour se détendre ?
Il a grimacé alors que je commençais à lui malaxer les bourses d’une poigne ferme.
— Le massage, oui c’est ça.
Je lui écrasais les bourses dans la paume de ma main, il devenait de plus en plus dur pour lui de se retenir d’exprimer de la douleur.
— Tiens-toi sage pendant que je te rends service. Je pourrais me vexer et devenir méchante. Encore plus.
— Merci maitresse. Vous êtes la plus grande, je ne suis rien. Merci de me punir pour mes fautes.
— Ce massage te détend pas vrai ?
— Oui maitresse c’est parfait.
J’adore ce genre de moment, quand je fixe mon soumis droit dans les yeux, lui écrasant les bourses sans qu’il me conteste ce droit par peur que je me fâche. Je contrôle son point le plus faible et il le sait. Plus rien en lui ne peut s’opposer à ma volonté, la situation est trop dangereuse. Je peux lui faire ce que je veux, lui faire dire n’importe quoi, rien ne se mettra en travers de mon chemin. Je trouve les hommes beaux dans ses moments, lorsqu’ils sont impuissant, ne représentant plus aucune menace, voire prêts à pleurer et que j’ai le pouvoir de mettre fin à leur tourment. Un homme n’est jamais plus docile que lorsqu’il perd sa virilité, j’en ai des frissons lorsque je vois leur crainte, la douleur de l’émasculation. Ce n’est pas qu’une vue de l’esprit, il y a vraiment quelque chose qui se casse en eux, dans leur regard, une sorte de résignation à se laisser aller entre mes mains. D’ailleurs il n’est pas physiquement nécessaire de les castrer pour de vrai pour obtenir ce regard, je dirais même qu’il est mieux de ne pas aller jusqu’au bout pour pouvoir recommencer indéfiniment. Une vraie castration n’a lieu qu’une fois et puis c’est de l’histoire ancienne, la chasteté est bien plus amusante sur cet aspect.
J’ai lu une étude, je ne sais pas si le terme convient, elle n’était pas scientifique, c’était un sondage parmi les soumis et les keyholders sur la durée parfaite de la chasteté. Il en ressortait que la durée idéale était de 35 jours. Apparemment ce serait le temps nécessaire pour dépasser la phase initiale de fébrilité et que le corps s’habitue à sa nouvelle condition.
Etant curieuse de nature j’ai fait le test. Par sur moi bien sûr j’ai un seuil de résistance à la frustration très faible, je deviendrais folle très rapidement, enfin je pense, d’ailleurs ce serait une bonne idée que je l’expérimente pour voir mais ce n’est pas le sujet. J’ai donc mis mon homme en cage pour constater par moi-même les effets.
Je ne trouve pas que le test ait été concluant, à la fin il était en permanence nerveux. Il ne se plaignait pas, je devrais dire « plus », j’ai utilisé un remède miracle contre les plaintes que Candice m’a appris, elle l’a utilisé sur son mari qui se plaignait qu’il avait mal aux doigts lorsqu’il apprenait la guitare. Elle a sorti une règle carré, il s’est pris une bonne série sur le bout des doigts avec la menace de s’en reprendre une volée à chaque fois. Il a arrêté de se plaindre. Les hommes sont de petites natures et si on les laisse se lamenter ils n’arrêtent plus, il faut les traiter à la dure dès le départ.
Donc il ne se plaignait plus mais pourtant je voyais qu’il n’était pas bien, il avait du mal à se concentrer sur ses corvées, du mal à dormir. 35 jours c’est trop je dirais qu’une durée de 2-3 semaines me semblerait bien plus productive, il était très calme à ce moment. C’était peut-être la perspective de la libération à venir qui l’a fait redevenir nerveux à la fin. Si c’est le cas réduire la durée ne changera pas les inconvénients. Il faut que j’expérimente encore pour trouver la meilleure solution. C’est un problème compliqué parce que les principaux intéressés ne savent pas ce qu’ils veulent. Avant leur mise en cage c’est « je peux tenir des mois », et après quelques semaines c’est « pitié libérez-moi ! ». C’est bête un homme.
Pour en revenir à la session : je me suis assez rapidement lassée de torturer ses bourses ou plutôt j’avais hâte de passer à la suite.
— Bien. Il est temps de passer au plat de résitance. De passer à ta vraie punition pour tentative d’évasion. Qu’est-ce que je t’avais promis pour ça déjà ? Qu’est-ce que je vais aux queues en liberté ou qui essayent de l’être sans permission ?
— Vous les broyez maitresse.
— Avec quoi comme instrument ? Qu’est-ce que j’ai dit tout à l’heure ?
— Avec un marteau.
Il y avait un je ne sais quoi dans sa voix, je crois qu’il pensait que je bluffais.
— Tu y as déjà goutté ?
— Non maitresse.
— Tu n’as pas eu cette « chance ». Je vais remédier à ça.
Je vous rassure tout de suite c’est moins terrible que vous ne pouvez le penser, même un non-masochiste aurait pu le supporter.
J’ai sorti un porte-clé de ma poche, celui avec un petit ourson rose pour me rappeler à quoi elles servent. Je me suis approchée de lui, il y a quelque chose de phallique à insérer la clé dans le cadenas, la plupart du temps cela excite les soumis et ils sont heureux que ça arrive, pas cette fois.
J’ai délicatement extrait sa queue de sa prison. Elle était toute fripée et compactée. C’est un effet fréquent du port d’une cage de chasteté. Les queues en ressortent plus petites, à moins que cela ne soit qu’une impression.
J’ai décalotté son gland pour exposer au grand jour la zone la plus sensible de son anatomie, soufflant légèrement dessus pour la faire réagir. Chétif grimaçait de plus belle, se retenant du mieux qu’il pouvait pour ne pas se laisser exciter. Il savait que grossir n’allait pas l’aider bien au contraire. Il regardait avec une certaine inquiétude mes ongles colorés parcourir de long en large sa queue. Je me suis moquée de lui.
— Mon dieu que ça à l’air délicat ! Il y a l’air d’avoir tout pleins de zones sensibles. Par exemple ici.
J’ai écrasé son gland du bout des doigts.
— Skouik, skouik. C’est marrant non ?
Il a répondu dans un soupir de frustration.
— Oui maitresse.
Il n’y avait rien à craindre ce n’était pas fragile. Les femmes devraient prendre davantage le temps d’étudier l’anatomie masculine pour s’en moquer. La plupart doivent avoir peur de casser quelque chose pourtant il n’est pas dangereux de la manipuler sans ménagement, je peux témoigner je le fais régulièrement. Traiter leur truc comme il le mérite remettrait ces messieurs à leur place. Il faut reconnaître qu’ils ont une fierté mal placée.
— Trêve de plaisanterie. Elle est trop petite je vais avoir du mal à la cibler au marteau alors du nerf. Fais la grossir en vitesse.
Il a timidement pris sa queue dans sa main, il a commencé à la faire coulisser sur la longueur, j’ai rigolé.
— Ne sois pas si prétentieux. Tu n’as pas besoin d’une main entière. Tu peux te contenter d’enrouler ton petit doigt autour.
Le pire c’est que cela suffit pour la plupart des hommes, ça leur fait mal de s’en rendre compte. Au bout d’une poignée de secondes il s’est arrêté, il était déjà au bord de craquer. Une queue frustrée est très réactive c’est très amusant à regarder.
J’ai attendu qu’il prenne suffisamment de volume pour ce que je prévoyais.
— Ça suffit.
Je lui ai fait signe de la tête en désignant mon sac de matériel.
— Prend-le.
Il était si grotesque lorsqu’il m’a tendu le marteau que mon corps a été parcouru par des vagues de frissons qui m’ont fait glousser.
— Tu me casses les pieds je vais te casser autre chose …
D’une petite voix il a répondu.
— Merci maitresse.
Je lui ai fait mettre sa queue entre deux planches horizontales serrées l’une contre par des vis et écrous, juste assez la tenir en place et mettre une pression permanente sans l’écraser. Je n’allais évidemment pas taper directement au marteau sur son sexe, je ne voulais pas le blesser. La force de l’impact allait répercuter sur toute la surface de la planche ce qui provoquerait un écrasement dans des limites tolérables. Il a posé l’ensemble sur la poutre.
Il n’allait pas vraiment souffrir physiquement, l’épreuve allait surtout être symbolique, une sorte de douleur psychologique, et puis le son …. tellement délectable, une torture à lui tout seul.
Une partie de l’impact remontait dans mes bras par des vibrations très excitantes. Si vous n’avez jamais essayé c’est une pratique que je vous conseille. Pour changer de la routine c’est l’idéal. Je devais être fascinante à regarder, sautillant sur place à chaque coup, ricanant comme une hystérique. J’étais bonne à enfermer. Parfois j’ai honte de mes réactions.
Chétif avait une larme au coin des yeux, tout comme moi l’émotion devait le submerger. Le sachant costaux je me suis me laissée aller sans compter.
— Pauvre petit, ça à l’air douloureux. Dommage que j’en ai rien à faire.
Exception faite de mes coups et de mes gloussements il y avait un silence religieux. Ils savaient que s’ils me sortaient de ma transe il y aurait des conséquences douloureuses.
Chétif me faisait rire, il bouillait intérieurement, il voulait tellement bouger, rien ne l’empêchait pourtant si ce n’était la perspective de passer un week-end terrible. Soyons clair, je savais qu’il était capable de le supporter et même de prendre pire. S’il avait succombé à la tentation de m’arrêter le message aurait été clair et je l’aurais mal pris. Si un soumis en venait à tester mon autorité je le mettrais au placard est le problème serait réglé. Je n’ai aucun scrupule à mettre un soumis « en prison » pour 48 heures. Ce serait encore le meilleur moyen de punir un masochiste pour de vrai. Surtout que si j’étais mal lunée j’aurais pu avoir le sadisme de ne pas le remettre en cage, le laissant ainsi se masturber. Il aurait pu enchainer les « descentes », se trouvant idiot pour son comportement à chaque fois.
— Quelqu’un d’autre veut y passer ? Personne n’a envie de rompre son voeux de chasteté ? Tant que je suis lancée ça serait dommage de ne pas en profiter.
Ils étaient intimidés comme jamais, j’étais totalement heureuse.

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