Le dressage sévère d’un soumis débutant #49 : je deviens méchante

Rappel des épisodes précédents : je venais de piétiner le premier soumis et j’avais l’intention de retourner jouer avec les pinces du second mais ma consoeur s’est mis en tête de prendre la suite au trampling ce qui m’a contrarié.

Note : lorsque je parle des soumis je les nomme en fonction de leur position lors du classement.

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Une fois de retour sur la terre ferme j’ai parcouru la pièce du regard à la recherche de ma prochaine cible. Quelques instants auparavant les différents soumis regardaient avec attention, et j’oserais dire probablement de l’envie, ce que je faisais subir à leur camarade. Désormais ils regardaient tous ailleurs dans une tentative pathétique de ne pas attirer mon attention, vous savez ce regard fuyant qu’ont les lâches pour éviter d’être choisi. Ne surtout pas sortir la tête du rang de peur d’être montré du doigt pour un peu d’originalité. J’ai l’air de critiquer mais je faisais tout pour les intimider, un être humain normal aurait tout fait pour les rassurer mais je ne suis pas normale. Cela doit être dû à un complexe d’infériorité, je suis petite, je suis une femme, j’ai peur de ne pas être prise au sérieux alors j’en rajoute. Il faut de la confiance en soi pour se permettre d’être douce avec les soumis sans perdre leur contrôle, ce sont des compétences qu’il me reste à acquérir.
— Bon je m’occupe de qui maintenant ? Qui a besoin de s’en prendre plein la gueule ?
Comme vous pouvez vous en douter pas un seul n’a osé bouger le petit doigt, ils ont tous tassé les épaules se préparant au pire, ce qui était une bonne définition de ce qui pouvait leur arriver sans vouloir me vanter. Cela m’a beaucoup amusée de les sentir anxieux, c’est une sensation de pouvoir très addictive. Il est plus sûr d’être craint que d’être aimé comme le dit l’expression. D’ailleurs ça me fait penser que je n’ai pas lu Machiavel depuis longtemps, je sais ce que je vais faire ce soir. Je commencerais par sa nouvelle sur le démon vexé que tous les hommes arrivant en enfer y trouvent le repos après être enfin séparé de leur femme et qui va sur terre pour se marier pour comparer. Ce texte me fait toujours rire. Il a plusieurs noms dont « très-plaisante nouvelle du démon qui prit femme », vous le trouvez gratuitement sur le net n’hésitez pas à aller lire les classiques ils ne sont pas si démodés que ça. Si je commence à digresser dès la 10eme ligne nous sommes mal partis c’est moi qui vous le dis.
— Vous ne voulez pas vous porter volontaire ? Je dois en tirer quelles conclusions ? Certains ont des choses à confesser et ont peur que je m’en rende compte ?
J’ai fixé le deuxième soumis jusqu’à ce qu’il le remarque, j’aime voir la tension monter d’un cran. Je me suis moquée de son attitude en soufflant.
— Les hommes et le courage.
Mes paroles peuvent vous sembler légèrement agressives mais c’était équilibré par le fait que j’avais un grand sourire narquois, je m’amusais à les provoquer. Rien de mieux pour recharger les batteries que de s’affranchir des règles usuelles de politesse, tous ces moments où vous auriez envie de gifler le petit con et sa musique à fond dans les transports en commun, où les gamins qui hurlent et vous bousculent dans les rayons du supermarché. J’avais certes une frustration à évacuer à cause de la contrariété qu’avait apportée ma consoeur mais globalement j’étais d’humeur joueuse.
Une fois cette tension éliminée, et je n’allais pas me gêner pour le faire, j’allais pouvoir profiter pleinement de ma fin de soirée. La seule question qui restait en suspend était de savoir qui allait me servir pour passer mes nerfs ?
J’ai fait quelques pas nonchalants vers le second soumis avant de m’arrêter avec un sourire malicieux. Je lui ai lui envoyer un baiser dans le vent avant de bifurquer vers le 3eme.
J’avais un pas léger, j’étais moi-même, je me sentais vraiment bien à l’idée de tourmenter ce tas de chair ligoté au sol devant moi. J’avais envie d’être mauvaise, ces moments où je me laisse aller à être une peste insupportable. Ce ne sont pas les phases les plus amusantes pour les soumis, me supporter fait partie du deal ils doivent assumer.
— Oh non ne rêve pas je ne suis pas là pour te libérer. Tant que tu n’auras pas accepté que tu t’es mal conduit, parce que je le vois bien dans tes yeux tu penses que ton traitement est injuste, tant que tu n’auras pas accepté t’être mal conduit tu resteras immobilisé, prisonnier de ton propre corps.
Il était arrivé dernier au classement il assumait, si je ne le traitais pas comme un moins que rien je perdrais en autorité, je devais faire peur aux autres pour garder leur motivation intacte. Je lui ai relevé la tête du bout du pied.
— Tu ne croyais tout de même pas que tu allais t’en tirer aussi facilement.
Regardez-moi en train de tenter de justifier l’injustifiable. J’y allais un peu fort, la vérité c’est que j’étais frustrée et qu’il fallait que ça sorte. C’était tout sauf juste mais j’ai droit à mon quota de caprice après tout. Je vais appeler ça les aléas de la vie, plutôt rare en session mais c’est beaucoup plus fréquent pour la soumission conjugale. Lorsque je rentre et que je distribue des punitions à la volée sans raison particulière et qu’il vaut mieux se garder de la moindre réflexion sur la justice. Il est en effet plus sage pour un soumis de détecter ces moments et de ne pas riposter, de laisser couler, de ne surtout pas me répondre pour éviter de déclencher une tempête trop forte. Les soumis doivent savoir que je n’attends que ça, s’ils veulent savoir ce que c’est l’injustice je peux leur donner des exemples.
Dans ces moments là il vaut mieux éviter de se trouver dans une position de coupable, surtout dans une session en groupe, c’est toujours mieux que ce soit les autres qui subissent mon courroux. Je n’ai aucune honte à ne pas répartir équitablement les punitions et récompenses, un soumis peut avoir tout d’une catégorie et rien de l’autre, c’est la meilleure façon que j’ai trouvée pour les motiver. S’ils prenaient conscience que peu importe les efforts qu’ils déploient ils pouvaient avoir la même chose ils feraient le minimum. Je ne suis pas très socialiste je crois que tout le monde s’en été rendu compte 🙂
— Alors c’est agréable d’être réduit au statut d’objet ?
Il a secoué la tête ne pouvant me répondre d’une autre façon du fait de son bâillon.
— Je sais, tu m’en veux. Tu es bien bête, je suis la seule personne qui puisse te rendre ta liberté. Tu dois faire partie de ces imbéciles qui mordent la main qui les nourrit.
J’ai passé ma main dans son dos, au départ à plat mais j’ai fini en le griffant de plus en plus fort.
— Tu veux entrer dans un bras de fer avec moi ? Pour voir qui de nous deux vas céder le premier ?
Il a eu un mouvement de recul, je faisais les deux côtés de la discussion toute seule et je tournais son attitude dans le sens que je voulais. C’est terrifiant lorsque vous êtes dans la mentalité du jeu, être totalement à la merci de l’autre et que cette personne semble péter un plomb.
Alors bien sûr il pouvait se rassurer en se disant que tant qu’il était incapable de dire le safeword j’allais en rester aux menaces verbales, c’était totalement vrai d’ailleurs, les soumis préfèrent généralement oublier ce détail et s’amuser à se faire peur.
— Je le vois bien, je sais ce qui ce passe dans ta tête, tu te dis que tu vas faire ton temps et que tu reprendras ta vie après comme si de rien n’était.
J’ai croisé les bras.
— Je le sais. Tu crois qu’il te reste un espoir d’obtenir satisfaction sans respecter mes conditions, que c’est juste un mauvais moment à passer et que je finirais par me lasser.
J’ai brutalement haussé le ton et tapant du pied pour provoquer un bruit sec.
— Tu crois que je fais tolérer un esclave de second choix ? Tu crois que tu n’auras qu’à changer de domina si je ne te conviens pas ?
Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Pas de bol tu es coincé avec moi, si tu ne joues pas aux jeux qui me font envie je te fais une réputation telle que plus aucune domina ne voudra de toi
j’ai haussé les sourcils par provocation.
— Et oui tu m’appartiens, si tu me déçois tu pourras faire une croix sur ta vie de soumis. Oublis tous tes plans il n’y a que 2 options possibles à ce jeu, soit tu retournes à la vie civile soit tu deviens un esclave correct.
J’ai marqué un temps de pause pour laisser monter mon effet, ça s’appelle « faire monter les enchères », bien utilisé cela sert à monter la tension, à mettre du drame dans l’épreuve. J’avais l’intention de laisser s’exprimer mon mauvais côté et je suis une peste très douée quand je m’en donne la peine.
— Le seul problème c’est que je suis très mauvaise joueuse et que je ne vais te laisser qu’une seule de ces options. Je t’assure que je vais faire de toi un esclave correct. S’il faut te briser je te briserais. Tu resteras immobilisé jusqu’à ce que tu changes d’avis tu as ma parole. J’ai une tolérance très basse à l’échec.
Certains soumis sont têtus et il faut monter les mises pour les rendre docile. Mon intention était qu’intérieurement il me déteste, qu’il se dise qu’il allait m’obéir en façade sans le penser. Je voulais qu’il pense « si je n’avais pas mon bâillon je lui dirais ses quatre vérités ». Qu’il se conforte lui-même comme ayant encore son indépendance pour ensuite lui enlever son bâillon et qu’il n’ose pas dire un mot. Je voulais l’enfoncer pour lui démontrer qu’il n’avait pas de couille et pour ça je devais être insupportable et en même temps le tenir en respect sous la menace d’une douleur sévère.
— C’est pour ton bien et je sais que c’est ce que tu veux. Je vois au fond de tes yeux que tu as besoin d’être traité durement. Il va falloir qu’à un moment tu comprennes ce qui se déroule. Je ne suis pas en train de te punir mais de donner une leçon, et je suis très têtue, elle rentrera dans ta tête.
Je me suis arrêtée, soupirant comme s’il m’avait mal répondu. Je devais avoir l’air d’une psychotique à monologuer, c’était l’effet recherché.
— Visiblement ça ricoche sur toi. J’en ai connu des soumis cons mais toi tu es dans le top.
J’ai repris une attitude plus agressive.
— Tu veux me provoquer c’est ça ? Tu veux que ça explose ? Tu veux qu’on règle ça ici et maintenant ? Tu veux la confrontation ? Ok.
Je suis allée prendre une cravache.
— Si tu crois que ta situation ne peut pas se dégrader je vais vite te prouver le contraire. La situation d’un soumis peut toujours être pire fais moi confiance.
J’ai commencé à faire courir ma cravache sur son dos.
— Tu dois m’obéir, c’est vrai, mais le rôle d’un soumis n’est pas si simple. Tu dois te dépasser pour moi. Aller au-delà du stade de la souffrance pour surmonter toutes les épreuves que je pourrais te donner. On ne vit pas en soumis, on meurt à la tâche en soumis.
J’étais totalement dans un délire assumé, c’était la dernière pièce de ma mise en place. Il ne pouvait pas sérieusement être d’accord avec ce que j’étais en train de débiter. J’énonçais des règles totalement aberrantes et j’allais voir s’il allait oser me contredire. S’il disait un mot il se prenait une correction magistrale, s’il ne disait rien j’allais me moquer de son manque de courage. Dans les deux cas j’allais m’amuser. Quand je laisse une alternative à un soumis il n’a pas à essayer de chercher bien loin je serais gagnante dans les deux. À lui de voir ce qu’il préfèrerait. Une dernière menace pour être sûre qu’il soit à point et j’allais le laisser choisir.
— Si tu ne veux pas le comprendre je peux passer à la manière forte mais j’obtiendrais le résultat c’est clair ?
Je lui ai enlevé son bâillon et j’ai fait quelques pas en arrière, tapant dans ma main gauche avec la cravache pour lui faire comprendre qu’elle me démangeait. Il était contrarié et baissant les yeux, cherchant une porte de sortie. Il avait choisi la voie de l’humiliation et des moqueries, tant mieux pour lui.
– Alors elles sont où tes couilles ? Vas-y montre les. Contredit moi. Donne-moi une raison de te punir si tu penses que tu n’en as pas eu assez.
Je me suis approchée de lui d’un pas lent, montrant ma maitrise du terrain.
— Hum ? Alors ? J’attends. Ah oui dans ta tête t’es un gros dur mais quand il faut passer aux actes tu te rends compte de ce que tu es vraiment, un minable, un type qui ne sait rien faire d’autre que se courber.
Je me suis mise à tourner autour de lui. Une fois derrière j’ai posé le bout de ma cravache sur ses testicules.
— Tu sais comment on peut décrire ton truc ? Flasque, pendouillant, mou, lâche. Dans un sens cela te représente bien.
Il a émis une sorte de grognement désapprobateur, l’occasion qu’il me fallait. J’ai armé ma cravache pour lui en mettre une série entre les cuisses. Alors qu’il respirait fortement pour contenir le pic de souffrance je l’ai attrapé par les cheveux.
— Arrêtes avec des délires et accepte la triste réalité. Tu es un homme, tu dois me servir avec fidélité et dévouement tu n’as pas d’autre utilité. La beauté a tous les droits ce qui signifie que tu en as aucun. C’est comme ça, tu peux le nier mais ces délires ne dépasseront jamais les limites de ta petite tête.
Côté délire je pouvais me moquer, j’ai eu du mal à rester sérieuse.
— La vie est dure pour les hommes pas de bol. Tu dois t’adapter et ne pas essayer de tordre les règles. Tout le reste, tout ce qui peut te passer par la tête n’est que de la connerie. C’est ce qui t’as couté ce que tu subis actuellement et c’est ce qui te causeras bien des ennuis si tu persistes dans cette voie.
J’ai lâché sa tête d’un geste brusque.
— Alors fait un putain de choix ! Tu m’affrontes pour la domination de la meute ou tu t’écrases. Tu ne peux pas rester au milieu. Tes manoeuvres de lâche qui consistent à dire des choses différentes de ce que tu penses je ne vais pas le tolérer longtemps. Je sais que choisir te fait peur, qu’à chaque fois tu fais une erreur et que ça t’angoisse. Tu te compliques la vie inutilement. Il y a une solution toute simple : fais ce que les femmes te disent, nous ne pouvons pas avoir tort c’est prouvé.
Le pauvre petit, j’étais en train de passer mes nerfs sur lui alors qu’il ne le méritait pas vraiment, je concède que je peux être inquiétante par moments, ce n’est pas facile de vivre avec moi. Il faut voir les choses sous leur meilleur angle, élever un peu la voix m’avait fait du bien, je me sentais bien plus détendue et tout le monde allait en profiter. Qu’un soumis soit mal à l’aise n’était qu’un petit prix à payer pour le bien commun (cette expression peut toujours se traduire par « l’intérêt que les autres se sacrifient pour un sous-groupe auquel j’appartiens »).
Comme il ne disait toujours rien je me suis penchée pour lui remettre son bâillon, j’en ai profité pour lui murmurer une dernière menace.
— La prochaine fois tu t’écrases totalement où je ne serais pas aussi gentille. Je te laisse réfléchir à tes actes et leurs conséquences.
Je me suis relevée en tournant sur moi-même, J’avais comme une envie de sautiller, de danser, en tout cas tout sauf rester figée.
Que ça fait du bien d’être une peste. Je me suis dirigée vers le second soumis, je me suis plantée devant lui les bras croisé, j’allais utiliser à mon avantage le stress que je venais de créer.
— Bon, toi il faut aussi que je te fasse changer d’avis ? Il faut que je te brise les couilles en tout petits morceaux.
J’avais un sourire espiègle pour appuyer ma menace, il a immédiatement répondu.
— Je reconnais votre supériorité, je vous assure que je n’ai plus les couilles de vous tenir tête.
J’ai empoigné violemment son paquet
— Ah vraiment ? Tu m’en diras tant.
Il s’est raidi
— Je vous assure princesse elles sont en miettes, je vous promet j’ai pas de couilles. Je reconnais mon erreur, je n’ai pas été le meilleur des soumis et c’était une erreur. J’ai compris la leçon j’ai besoin d’être puni, je le reconnais, mais je ne voulais pas me rebeller contre vous. Je suis qu’un incompétent pas un rebelle. J’ai compris que j’ai fait une erreur dans mon comportement.
Il était en train de me sortir le grand jeu, je ne sais pas s’il faisait semblant d’en rajouter pour m’amuser mais en tout cas moi ça me plaisait. J’aime les soumis qui coopèrent et rentrent pleinement dans le délire de la soumission extrême.
Surtout qu’il me faisait rigoler, c’est marrant d’être castratrice vous ne pouvez pas savoir. Il faut dire qu’avec des pinces aux seins il risquait bien plus que le soumis précédent en cas de coup de sang de ma part. Il était dans une très mauvaise posture et en avait conscience, c’est la meilleure des positions pour un soumis, sur la corde raide, à deux doigts du vide, jouant avec ses peurs.
J’ai enchainé sur un ton plus nonchalant.
— La douleur des pinces est comment ?
J’ai tapé d’un doigt sur son torse, évitant soigneusement les pinces mais suffisamment proche pour qu’il comprenne la menace implicite s’il lui venait l’idée de me tenir tête.
— Au départ ça faisait mal mais maintenant ça va tant que je ne bouge pas.
— Une punition qui devient supportable. Tu trouves ça normal ?
— Non princesse.
— Donc tu comprends les implications ? Prêt à raviver la souffrance ?
Il s’est contracté par anticipation de la douleur.
— Je serais sage je vous le promets.
J’ai été surprise par sa réponse.
— Qu’est-ce que ça veut dire ? Que je vais pouvoir te faire très mal tu ne diras rien ?
Il a hoché la tête ne sachant pas quoi faire d’autre, il a immédiatement fait une grimace à cause des vibrations que son mouvement avait causées à ses pinces.
Je me suis approchée me collant presque contre lui, plongeant mes yeux dans les siens. Il devait sentir mon parfum et moi je ne ratais rien de son regard intimidé.
— Tu m’as déçu, je ne veux plus que ça arrive. Toute faute mérite réparation.
— Pardon.
J’ai pris d’une main la chaine qui reliait les pinces de ses seins. Je parlais lentement, je voulais retarder le moment où la douleur allait arriver, je voulais voir dans ses yeux chaque étape.
— Les conséquences vont êtres simples, à la portée d’un esprit lent comme celui d’un homme. Tu n’as pas à t’inquiéter tu vas juste avoir mal au-delà de tout ce que tu as connu jusqu’à présent. Il fallait bien que ça arrive un jour pas vrai ?
Il allait dire quelque chose mais s’est arrêté, a dégluti et a repris. Il devait avoir la bouche sèche à cause du stress. Plus l’épreuve est dure plus la victoire est douce, il devait persister dans cette voie s’il voulait être fier de son comportement. Ce n’est pas facile de se tenir droit, à la merci de sa dominatrice et de ne rien dire qui pourrait compromettre le jeu.
— Oui princesse, en tant qu’homme je savais que mes erreurs ne pourraient pas rester impunies longtemps. Merci de me traiter comme je le mérite pour m’aider à m’améliorer. Je vous ai déçu cela mérite châtiment.
J’aime définitivement les soumis joueurs.
— Oh ça tu vas tu vas connaitre le coût de la déception d’une femme, et avec les intérêts en plus. C’est bien d’être positif, ça t’apprendra bien des choses et t’éviteras bien des problèmes à l’avenir.
Pendant que je parlais j’augmentais lentement la tension, il me faisait rigoler avec les grimaces qui déformaient son visage. Ses yeux cherchaient une échappatoire mais j’étais trop proche de lui pour qu’il puisse échapper aux miens. Le moins que je peux dire c’est que l’empathie ne m’étouffe pas.
J’ai dit plus tôt que j’aimais moins les pinces par rapport aux instruments en cuir pour plein de raisons mais je dois reconnaitre qu’elles ont des avantages indiscutables. Principalement elles me permettent d’être au contact de ma victime, c’est fusionnel, je peux lui faire mal et le regarder droit dans les yeux en même temps. Sentir sa respiration haleter contre ma joue.
Avec une ceinture je ne vois que les fesses, certains soumis en ont des très jolies et leur changement de couleur est très stimulant mais pouvoir regarder l’expression du visage d’un soumis qui souffre n’a pas de prix. Ce n’est pas le même type de plaisir, avec une ceinture c’est davantage dans l’effort physique, la violence, l’onde de choc qui se propage dans le bras, le son de l’impact. Ce ne sont pas les mêmes sens qui sont stimulés.
Avec les soumis avec qui je suis en couple je pousse parfois le vice à associer plus directement le plaisir et la douleur des pinces aux seins. Un baiser lors que je suis en train de varier la tension sur la chaine m’amuse terriblement. Autre variante, pendant l’acte sexuel, moi sur le soumis, la chaine d’une main et c’est parti pour le rodéo, je vous assure que je fais couiner le lit (et pas que…).

La suite par ici.

Le dressage sévère d’un soumis débutant #50 : quelques jeux de pinces

Sommaire de mon histoire en cours pour rattraper les parties précédentes si nécessaire.

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J’étais contre le deuxième soumis pour profiter de sa souffrance au plus près. J’avais une main sur la chaine reliant ses seins et l’autre sur sa nuque. À force d’anticiper la douleur il frémissait de tout son corps, plus je tirais la chaine vers le bas plus il gémissait et m’empotait avec lui dans ses tressaillements, c’était parfait. Un mauvais réflexe aurait été d’augmenter la tension sur la chaine pour espérer accroitre mon plaisir, cela aurait été une erreur de débutante. Une des leçons fondamentales pour une sadique est de comprendre la différence entre douleur et souffrance. La douleur physique n’est qu’une composante de la souffrance il ne faudrait pas négliger son aspect psychologique. Il est possible d’amener un soumis à bout sans le faire saigner, je n’ai pas besoin de le marquer au fer rouge pour me faire plaisir.

Faire mal physiquement est amusant, je ne le nie pas, cependant je suis obligée de prendre en compte que mes soumis ont des limites et que je ne dois pas les user trop vite. Même s’il n’est pas difficile de recruter je ne voudrais pas être obligée de taper dans les catégories de second choix par surconsommation. Accessoirement, à trop faire mal à mes soumis je risquerais aussi des problèmes avec la loi. La souffrance laisse bien moins de preuves. Là, je viens de passer pour une vraie psychopathe, c’est un genre.
Il y a des techniques pour augmenter la souffrance du soumis (et donc mon plaisir) sans pour autant monter l’intensité physique du jeu. Je vais vous en expliquer quelques-unes dans ce post et le suivant mais il y en a d’autres. Pour bien comprendre ces astuces il est préférable d’avoir été soumise à son tour, de savoir comment fonctionnent les processus de résistance à la douleur.
Lorsque vous êtes soumis à un supplice un des premiers réflexes est de penser à autre chose, un souvenir plaisant pour ne plus se focaliser sur ce que vous ressentez dans l’instant. C’est une bonne chose pour le dominant puisque le soumis associe lentement se souvenir heureux et la douleur, en termes de fidélisation c’est profitable. C’est un peu le même principe lorsque j’oblige un soumis débutant à se caresser pendant que je le fouette, c’est du conditionnement bête et méchant. Ne me regardez pas comme si j’étais un monstre, le soumis aussi en profite, plus il est incité à aller dans des jeux intenses plus il progressera dans le plaisir.
Cependant interrompe cette liaison a aussi son intérêt. Si vous forcez votre soumis à se concentrer sur sa douleur il souffrira davantage. Au lieu de le laisser esquiver, de lui permettre d’adoucir son supplice vous pouvez le forcer à lui faire face. C’est une situation très angoissante.
Pour y arriver le plus simple est encore de forcer le soumis à décrire avec précision ce qu’il ressent sous la menace d’augmenter la douleur. Mettre des mots sur sa peine va le troubler mais aussi l’aider à l’accepter comme une part de lui-même, lui apprendre à mieux la gérer.
Dans le même ordre d’idée vous pouvez forcer votre soumis à tenir un journal intime de ses séances pour les revivre après coup.
En prime il y a un côté humiliant, c’est involontaire mais les soumis préfèrent être très polis dans ces moments-là ce qui n’est pas s’en me déplaire.
— Tu trembles, que ressens-tu en ce moment ?
Je parlais d’une voix calme, la douleur a un effet hypnotique sur moi donc ce n’est pas forcément une bonne nouvelle pour le soumis. Quoique, avec la façon dont j’avais gueulé sur le soumis précédent il devait être soulagé de ne pas avoir droit au même traitement, le contraste devait être motivant.
— Je me sens faible princesse, je prends conscience de la vulnérabilité que j’ai face à votre supériorité.
Il a tremblé à la fin de sa phrase, validant ma théorie selon laquelle mettre mots sur ses sensations revient à les accepter, à arrêter de les nier.
— Pourquoi ?
— Je porte des pinces depuis longtemps, je ne sais pas ce qui va m’arriver mais je sais que je vais avoir mal parce que vous l’avez décidé.
— Tu ne trouves pas ça juste ?
La réponse était évidente je voulais lui faire peur, lui faire croire que j’avais pris sa réponse comme une attaque envers mon autorité et qu’il allait se faire remettre à sa place comme le soumis précédent. J’avais envie de l’entendre valider que je pouvais m’amuser « sans limites » avec lui. Il a répondu, affolé.
— Pardon princesse je ne voulais pas sous-entendre ça. Je suis désolé je mérite tout ce que vous déciderez de m’infliger merci. Les femmes ne peuvent pas avoir tort je le sais. Je vous promet que je veux être sage et que je reconnais mes défauts.
Je l’ai déjà dit mon plaisir fonctionne en « montagnes russes », j’ai besoin de monter et de descendre avant d’atteindre le sommet. En fin de compte c’est une bonne nouvelle puisqu’un soumis fini par s’habituer à la douleur et en relâchant la tension je ne le laisse pas s’y accoutumer. Faire des pauses augmente le ressenti de la douleur, c’est bénéfique pour moi et pour lui, d’une certaine façon.
C’est très excitant de sentir ce pouvoir entre mes doigts, voir le soulagement sur son visage alors que je relâche la pression, le voir savourer ce moment de repos que j’ai toute liberté d’interrompre quand il me chante. Si la douleur du retrait des pinces est lancinante celle de leur tension disparait vite au relâchement, elles sont pratiques pour inculquer le bon comportement au soumis.
Je dois reconnaitre que j’étais installée confortablement, j’avais toujours une main contre sa nuque mais l’autre n’était plus sur la chaine. J’avais la tête presque posée contre son torse, j’avais délaissé son visage et je regardais plutôt ses pectoraux. Je jouais désormais avec ses pinces, ou plutôt avec le bout des tétons qui émergeait devant-elles, alternant les pincements entre deux doigts et les stimulations avec les ongles. Je n’étais plus en mode « humiliation » mais bien en train de pencher pour la douleur.
À cause de mes stimulations ses tétons avaient pris du volume ce qui ne faisait qu’empirer l’effet des pinces. C’est le même type de plaisir que faire avoir une érection à un homme encagé, je parle de mon point de vue, pour le soumis l’un est plus émasculant que l’autre.
— Elles sont inconfortables ?
— Oui merci princesse.
Je me suis mise à taper de l’index de plus en plus fort sur ses pinces, augmentant l’intensité de mes coups à chaque syllabe que je prononçais en les détachants les unes des autres.
— Je veux des phrases complètes et tu sais que quand je veux quelque chose …
— C’est impératif pardon princesse. Elles tirent mes tétons pour les exposer, je sens qu’ils sont fragiles. J’ai mal de devoir les supporter alors qu’il serait si simple de les enlever. Mais je sais que je n’ai pas le droit, c’est vous que je dois écouter pas ce que je pense.
— Tu sais pourquoi je te traite comme ça ?
— C’est ma faute, j’ai fait une bêtise, je dois être puni pour mon infériorité. J’ai honte de faire perdre du temps à une déesse telle que vous j’aurais dû anticiper les conséquences de mes erreurs.
— C’est ce qu’il fallait penser avant. Tu regrettes ?
— Oui beaucoup, j’ai pris conscience que je n’étais rien face à vous et que je dois en payer le prix. J’ai compris que je me suis mal comporté ce qui est impardonnable lorsque l’on a la chance de fréquenter une princesse telle que vous.
J’essayais de lui faire dire une phrase de travers pour justifier le début d’une douleur plus intense mais il mettait un soin tout particulier à faire ce que j’attendais de lui. Les soumis m’énervent parfois.
— J’ai l’impression ton attitude a bien changée, le traitement de tes camarades t’as inspiré ?
— Oui princesse.
— Lequel a été le plus déterminant ? La promesse d’une récompense ou celle d’une punition.
— Un peu des deux princesses mais je veux surtout vous servir correctement c’est une vocation dont je viens de prendre conscience.
C’était bien le moment pour ce genre de révélation divine, il n’aurait pas pu me tenir tête pour une fois ! Les soumis je vous jure. J’étais appuyée contre son corps. Je regardais, pensive, ma consoeur faire du trampling sur le premier soumis à côté. C’était un moment d’inattention étrange pour ma proie, voir son prédateur se détourner sans avoir attaqué devait lui sembler étrange.
Comme j’étais contre son corps je sentais son sexe se raidir contre ma hanche, j’ai poussé le vice jusqu’à le laisser monter dans des gammes de plaisir, la chute n’en serait que plus forte, sans parler de la honte de ne pas avoir la bonne attitude au bon moment. Les soumis devraient avoir bien plus peur des moments de plaisir que de l’annonce de la douleur, l’un est plus vicieux que l’autre.
Lorsque je me suis remise à le considérer j’avais un regard froid, déterminé. J’avais installé une cassure dans le ton j’allais pouvoir passer à de la douleur sans qu’il associe son bon comportement à une erreur. Je me suis détachée de lui pour prendre de l’aplomb.
— Tu dis que tu as appris ta leçon donc tu vas pouvoir me la réciter. Tu vas me dire ce qui c’est passé, pourquoi tu es dans cette position.
Mon changement de ton l’a intimidé, il a baissé les yeux le temps de se ressaisir et de reprendre son souffle. Je ne l’ai pas laissé faire, j’ai claqué des doigts pour manifester mon impatience ce qui l’a fait se précipiter et rater la première phrase qu’il a bégayée.
— Je n’ai pas su mériter votre implication à votre service, je veux dire que je n’ai pas su être assez motivé pour vous alors que j’avais la possibilité de l’être ce qui était une erreur que je ne referais plus.
Une belle occasion de le tacler.
— Ce n’est pas très clair, tu es sûr d’avoir vraiment compris la leçon ? Tu sais ce qui arrive quand je dois répéter une leçon ?
— Non. Je veux dire oui je le sais mais j’ai compris que je vous ai trahi je dois le payer dans ma chair.
Il avait des frissons et la respiration haletante.
— Comment doit être la douleur nécessaire à ta punition ?
— Vive.
— Pourquoi
— Pour que je m’en rappelle. Merci.
J’avais un sourire mauvais, j’ai approché d’un geste vif une main de son torse, frôlant sa chaine pour remonter le long de son torse. Je lui avais provoqué une contraction en lui faisant croire que la douleur allait commencer immédiatement. Je lui ai tapé sur la joue en rigolant.
— Relax. Tu te conduis bien, c’est une bonne chose, ça pourrait être pire, ça pourra toujours être pire.
— Oui merci princesse.
J’ai répondu sur un ton sec.
— Ne me coupe pas la parole ! Je n’avais pas fini ma phrase.
En réalité je l’avais finie c’était juste une opportunité, il avait répondu rapidement il aurait pu me couper, et vice versa s’il avait était trop long. J’avais du mal à rester sérieuse, il tremblait comme une feuille, les yeux humides, c’était tellement mignon à voir, le même genre de réaction que j’ai devant un chaton.
— Pardon princesse.
Il avait les mains dans le dos depuis le début de notre jeu, bombant le torse comme je lui avais imposé. J’ai passé mes mains derrière lui pour lui attraper les poignets. Cela faisait plusieurs minutes que j’étais en train de le provoquer, lui disant que la douleur allait arriver mais sans la lui infliger. Je voulais le rendre dingue pour qu’elle apparaisse comme une libération.
— J’ai bien compris que la douleur te fait peur mais elle doit arriver. Ne t’inquiètes pas je serais là pour t’accompagner sur le chemin de la rédemption. Je te promets que je ne te laisserais pas tomber. Si tu craques je serais là pour te relever et de faire continuer d’avancer vers davantage de douleur. Ok ?
Une promesse un peu atypique mais les relations BDSM le sont. Il a hoché la tête.
— Ça ne te pose pas de problème ? Tu as bien compris qu’il faut que tu es mal pour te laver de tes erreurs ?
— Non, je veux avoir mal s’il vous plait princesse.
J’ai amené mon index sur ses lèvres.
— Alors tu ne vas pas être déçu.
Il a spontanément embrassé mon doigt, me surprenant, ce qui lui a fait gagner quelques secondes d’attente supplémentaire. Ma main est descendue sur son torse à la recherche de la chaine. J’ai tiré dessus une dizaine de seconde, une traction franche et nette qui l’a fait se contracter et haleter sous la douleur.
Une autre raison qui m’avait fait attendre c’est que la douleur des pinces est quelque part décevante, je parle de mon point de vue, elle est si simple à mettre en place, sans effort. Bien sûr que je sais que c’est douloureux mais je ne le vis pas pareil. Si le soumis ne se mettait pas à pleurer comme un enfant rien ne matérialiserait cette douleur. Lors d’une fessée à la main ou avec certains instruments fétichistes (des martinets en tissu ou autres gadgets qui ne font pas mal) il y a un ressenti sonore. Même si les soumis n’ont pas très mal les claques résonnent dans la pièce ce qui me fait avoir des frissons. Il faut savoir que la douleur ressentie par le soumis n’est pas corrélativement reliée à mon plaisir. C’est la douleur que j’imagine chez lui qui compte. Torturer une personne qui ne ressent pas la douleur n’a aucun intérêt, je dois ressentir qu’il a mal et que ce soit crédible.
Le problème avec les pinces et le même qu’avec l’électricité, j’appuie sur un bouton on/off c’est, le seul mot qui me vient à l’esprit est « décevant ». Parfois j’ai envie de leur demander si ça leur fait vraiment mal, ce qui est le cas, ça fait un mal de chien d’avoir les parties génitales électrifiées mais je ne le ressens pas pareil.
Si je ne suis pas dans le bon état d’esprit je reste froide. Au début du jeu j’étais contre lui, je ressentais ses frissons, il y avait une connexion entre lui et moi. Comme désormais j’étais debout devant lui, proche mais sans contact, c’était moins marrant. Je pouvais me concentrer sur la technique ceci-dit. C’est peut-être parce que la violence est une part importante de mon fantasme et si je ne suis pas en train de m’imaginer à sa place les pinces ne me font rien.
Je crois que le vrai problème qui m’empêchait de vraiment prendre du plaisir est que je voyais bien qu’il était en train de paniquer. Je n’allais pas pouvoir le torturer longtemps avant qu’il craque. Je le savais, c’est ma responsabilité d’interrompre les jeux avant qu’ils ne dégénèrent. Je me suis résignée à lui offrir une échappatoire. C’était des petites pinces mais à force de vouloir lui faire peur j’avais réussi mon coup. Malgré le fait que physiquement son corps n’avait rien, il était déjà psychologiquement à bout.
J’ai fait un pas en arrière.
— Tu veux négocier un joker ?
Il a pris une inspiration.
— Non princesse je dois recevoir ce que je mérite.
Je suis restée figée un instant. Quand quelque chose ne se passe pas comme prévu j’ai toujours un moment de flottement pendant que je recalcule mon plan. Généralement quand j’offre une porte de sortie à un soumis il ne se fait pas prier pour la prendre. J’ai souri, il n’était pas si froussard que ça après tout.
— Quel cran.
— Ce n’est pas ce que j’ai envie de faire mais c’est ce que je dois faire. Mon confort n’a aucune importance. Je veux vous servir, je dois y mettre le prix, je suis prêt à souffrir pour prouver mon obéissance. Je ne vous décevrais plus. J’étais été lâche une fois c’est déjà trop.
C’est ce qui s’appelle des signaux contradictoires mais après tout je lui avais proposé une voie de sortie il n’en avait pas voulu, il était consentant je n’allais pas me faire prier. Il avait réussi à me stimuler à nouveau et j’étais en train d’avoir ces vagues d’inspiration sadique qui m’amusent tant.
J’adorais l’état dans lequel il était, un homme qui a peur et qui souffre me procure beaucoup de plaisir, il était si fragile. Quelques instants auparavant ma satisfaction était gâchée par mon doute sur son consentement, une fois ce doute dispersé je pouvais savourer pleinement mon jeu.
— Alors, comme ça tu veux souffrir.
J’ai empoigné une pince pour la tourner. Au fur et à mesure j’ai vu l’effet sur son visage. Les gémissements d’un soumis me donne des envies de rire, plus il lutte plus je me moque de sa vulnérabilité, elle est si comique.
— Arrêtes de faire cette tête. Ce qui t’arrive est positif. Je veux te voir sourire.
Je pense que c’était la phrase de trop, le voir tenter désespérément de sourire alors qu’il souffrait m’a fait partir en fou-rire. Essayez d’imaginer la scène, son sourire forcé et crispé, on aurait dit une affiche de propagande d’un politicien débutant qui ne s’est pas encore fait enlever le balai qu’il avait dans le cul. J’avais essayé de rester dans le personnage mais il était tellement pathétique que je ne pouvais rester insensible.
Après on entend dire des âneries comme quoi le ridicule ne tue pas, moi il me fait pourtant mourir de rire. Il m’a fallu plusieurs minutes pour reprendre mon calme.

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