Discipline domestique 032 – Halloween 2014 – Partie 25 : à la douche ! (1)

Après notre petite séance de sport j’avais pris ma douche et c’était désormais au tour de mon homme d’y passer, mais pas avant que nous ayons effectué quelques petits jeux. Je sais bien que j’avais dit que le weekend serait calme mais j’avais une envie subite, et puis de toute façon c’était différent puisque l’initiative venait de moi ; ce qui m’avait énervée précédemment c’était surtout que mon homme me prenne la décision à ma place.

Nous étions dans la salle de bain, il était nu et je le tenais en laisse. Je lui ai dit sèchement :
— Penches-toi en avant, les jambes écartées et les mains sur le rebord de la baignoire.
Il s’est docilement mis en position sans dire un mot, le regard bien droit devant pour ne pas se gâcher la surprise de ce qui allait arriver. Un frisson a parcouru son corps lorsque je me suis mise derrière lui, une main sur le bas du dos et l’autre empoignant ses bourses.
— Voilà donc la cause de tes tourments.
Je les ai soupesées.
— Tu veux que je te venge en leur faisant autant de mal qu’elles t’en font ?
Entre deux inspirations profondes il a dit :
— Je préférerais éviter s’il te plait.
Cela ne lui ressemblait pas, d’habitude il ne ratait pas une occasion de faire une remarque caustique pour m’inciter à être particulièrement sadique avec lui. Il devait vraiment avoir peur de ce que j’aurais pu lui faire à ce moment-là. Il faut dire qu’en général il n’est pas vraiment fan des broyages de bourses et je semblais particulièrement en forme. Savoir différencier les moments où vous pouvez taquiner votre dominante et ceux où il vaut mieux s’abstenir est une qualité nécessaire pour le soumis qui veut durer. En l’espèce me provoquer aurait été un coup à finir avec un humbler ou un étireur de couilles pour de longues heures. Il devait vouloir l’éviter.
— Comme tu veux. Mais si ce n’est pas devant ça sera derrière.
Sans attendre sa réponse je suis allée chercher une cravache à bout effilé, le genre de jouet pour taper dans la raie des fesses, celle que j’avais choisi était composée d’une tige d’une trentaine de centimètres de long se terminant par une double boucle rectangulaire en cuir de 5 par 2.
J’ai légèrement tapé sur ses fesses en disant :
— Ecarte-les.
Toujours penché en avant il a ramené ses mains dans son dos et a écarté de chaque côté ses fesses pour dévoiler en grand son cul. En prenant mon temps j’ai cherché la meilleure position pour le frapper ; l’appréhension du soumis avant le premier impact fait partie de la punition, tout comme l’obligation de garder la position après ; pour paraphraser l’expression ‘le silence avant la punition c’est déjà la punition’.
— 25 coups si tu tiens la position sans râler, beaucoup plus le cas échéant. Clair ?
Il a pris une inspiration.
— Oui. Merci je les aie bien mérités. Il était idiot de penser que je pouvais savoir mieux que toi ce qu’il fallait faire.
Il faisait référence à sa critique sur ma façon de faire alors que je m’amusais à lui passer mon pied sur le visage un peu plus tôt.
— Toujours avec un temps de retard… C’est désespérant.
Sans autre commentaire j’ai enchainé les coups au rythme d’un à peu près toutes les 15 secondes, de quoi rougir et sensibiliser la zone anale sans être trop exigeant pour lui. J’avais tellement hâte de passer à la suite, le « vrai » truc sadique, que j’en étais presque à bâcler mon cravachage et à plusieurs reprises j’ai dû me retenir de frapper pour ne pas aller trop vite.
Une fois la première partie de la sentence appliquée je me suis éloignée sans rien dire et il n’a pas osé tourner la tête pour savoir ce que je manigançais. Le silence était pesant ; mettez-vous un peu à sa place, obligé de s’exposer et de rester immobile pendant que je décidais de son sort. Cela devait être si intense, parfois je suis jalouse de mes soumis.
Le claquement d’un gant en latex a résonné dans la salle de bain, les choses se précisaient.
Je me suis mise derrière lui et, après avoir mis du lubrifiant sur mes majeur et index, je les ai enfoncés lentement dans ses fesses. Une fois bien en lui je les ai écartés en V et je leurs ai fait faire une partie du chemin inverse avant de repartir dans l’autre sens ; au même moment mon pouce glissait lentement entre son anus et ses bourses pour le stimuler à l’extérieur. Après la douleur de la cravache ce traitement devait lui faire un bien fou.
Je lui ai demandé :
— Tu aimes ça ?
Dans un soupir il a répondu :
— Oui.
Je lui ai massé le sphincter avec les deux doigts. Son corps a été parcouru de frissons.
— Ça, c’est ce à quoi ont droit les maris sages. Est-ce que tu rentres dans cette catégorie ?
Il a fait une grimace et a dit :
— Malheureusement je ne crois pas.
— Donc tu vas me supplier d’arrêter.
Je me suis mise à intensifier les caresses.
— Et je te conseille de le faire avant que tu jouisses.
Après ce que je pourrais qualifier de râle d’agonie il s’est résigné à dire :
— S’il te plait chérie tu peux arrêter je ne le mérite pas.
Avec une certaine satisfaction j’ai dit :
— Comme tu voudras.
J’ai retiré mes doigts puis je me suis éloignée en enlevant mes gants. Mon homme a pris de profondes inspirations pour se calmer, la frustration devait être terrible. À n’en pas douter mon petit jeu venait de lui faire mal ; j’étais ravie, qu’il est bon d’être une garce.
Du pied j’ai activé le mécanisme d’ouverture de la poubelle, je tenais les gants du bout des doigts, j’étais prête à les laisser tomber.
— Tu es certain que tu veux que j’arrête ? Pas de regrets ?
Il avait des larmes aux yeux, intérieurement il devait me maudire d’avoir interrompu son plaisir de la sorte.
Comme il ne répondait pas je l’ai relancé :
— Je crois t’avoir posé une question. Si tu veux être mauvais joueur je peux l’être aussi.
Il s’y est repris à plusieurs fois avant de dire :
— Pas de regret tu peux les jeter. Je ne le mérite pas.
Répondre à cette question a semblé être douloureux pour lui et, je ne vais pas le cacher, c’était le but ; je me sentais si puissante.
— Pas si facile de prendre les bonnes décisions n’est-ce pas ? Tu comprends désormais le fardeau d’être à ma place ?
Il a grommelé un truc incompréhensible, j’ai ordonné :
— Redresse-toi.
Il s’est mis face à moi, l’air renfrogné. Je lui ai dit :
— Ce que je viens de te faire était un petit échantillon de ce que tu aurais pu avoir hier. Je le précise parce qu’il me semble que tu n’avais pas bien compris à côté de quoi tu étais passé à cause de ton attitude. Tu sais, la même attitude que tu es en train d’avoir en ce moment. Celle qui va te causer encore une fois les mêmes soucis.
— J’ai compris.
J’ai dit sèchement.
— Tu auras compris lorsque je l’aurais décidé !
J’ai fait quelques pas autour de lui comme un prédateur ayant acculé une proie et savourant sa victoire..
— Au fait qu’est-ce que tu disais ce matin ? Que tu voulais passer un weekend de tease and denial ? Ça fait combien de séquences de frustration un week-end complet ? 40 ? 50 fois ce que tu viens de subir ? Tu te sens la force d’en supporter combien ?
Il a fait une grimace.
— Aucune.
J’ai dit d’un air moqueur :
— Aucune ? Tu ne veux plus que je sois sévère avec toi ?
— Non.
— Pourquoi ?
— Parce que maintenant je me rappelle ce qui se passe quand tu es sévère…
J’ai pris ça comme un compliment, je ne sais pas si s’en était vraiment un.
— Oh ! Et ?
— Si je te propose de me mettre à genoux par la frustration tu vas le faire.
— Aie ! C’est embarrassant parce que malheureusement pour toi il me semble que tu en as déjà fait la demande… Je n’ai plus trop le choix maintenant.
Il avait l’air penaud ; il sentait bien que j’étais en train de bluffer mais qu’il valait mieux pour lui ne pas faire le malin ou je risquais de réellement attiser sa frustration tout le weekend ; et il ne se voyait pas résister plus de 10 fois à un tel traitement. Parfois mes soumis passent très près de la catastrophe.
De mon côté je crois que le terme d’exultation intérieure décrivait bien ce que je ressentais. Je ne suis jamais mieux que lorsque mes soumis n’ont aucune carte en main.
Mon homme a cependant répondu d’une manière assez intelligente en disant :
— Je ne suis qu’un homme, il ne faut pas m’écouter et baser tes décisions sur ce que je dis. Tu es trop intelligente pour t’abaisser à ça…
— Ce que tu es en train de dire c’est que je ne devrais jamais tenir compte de ce que tu dis ?
Je ne vais pas cacher que c’est le fantasme de toute dominante ; mais c’est aussi un truc qui est destiné à rester un fantasme pour la sécurité de tous. Il a hésité avant de dire :
— Tu sais mieux que moi ce dont j’ai besoin. Il serait plus sage de te laisser faire.
J’ai haussé les épaules.
— C’est vrai. Et un jour peut-être que tu prendras conscience de l’étendue de ta bêtise. Tu as une copine qui sait très bien comment te faire du bien, et qui n’hésite pas à le faire si tu lui donnes une raison, et tu ne peux t’empêcher de la provoquer. Parce que je te rappelle que si tu avais fait un truc aussi simple qu’être un soumis modèle pendant toute la semaine je t’aurais fait pleurer de bonheur hier soir ; je peux te le garantir. Mais non, jouer le rebelle était trop important pour toi ! Pourquoi m’as-tu forcé à te punir ? Je ne comprends pas.
Il a baissé la tête, il y avait bien plus de vrai dans mon discours qu’il ne l’aurait voulu. Heureusement pour moi d’ailleurs ! Je n’ennuierais avec des soumis dociles qui feraient systématiquement ce que je leur dis. Cependant j’adore les faire culpabiliser et leur faire croire que tout est leur faute de façon à ce que la honte ne vienne pas de l’extérieur mais de l’intérieur, c’est bien plus intime comme torture.
Il a répondu :
Je vais m’améliorer.
— C’est tout le mal que je te souhaite. En tout cas tant que je ne serai pas satisfaite de ton attitude tu pourras rêver pour avoir la moindre récompense. Tu ne m’auras pas à l’usure je peux te le garantir ; je ne suis pas ce genre de femme réduisant ses attentes avec le temps, c’est même l’inverse.
J’ai repris la cravache en main.
— Et je suis prête à utiliser tous les moyens à ma disposition pour obtenir ce que je souhaite.
Il s’est mordu la lèvre du bas :
— Tu es très … Convaincante… Je crois qu’à partir de maintenant je vais faire tout ce que tu me dis sans discuter.
Je ne compte plus les fois où il a pris cette résolution… Et heureusement pour moi il ne la tient jamais !
— Ça tombe bien j’ai une tonne de choses à te faire faire aujourd’hui. Peut-être même que si tu es sage cela sera suffisant pour que généreusement je t’accorde une petite récompense. Ou pas… Je verrais en fonction des résultats, et de ton attitude, mais ça c’est pas gagné. Je te connais, d’ici 10 minutes tu auras changé d’avis, encore…
— Non, tu as utilisé de bons arguments pour me motiver cela va durer plus longtemps cette fois. Je suis motivé.
J’ai fait une moue sceptique avant de lui demander :
— Et sinon qu’est-ce qui te démange le plus ? Ton sexe ou ton cul ?
Il a hésité.
— Je ne sais pas, je crois que ça se vaut.
J’ai hoché la tête.
— Ok, donc les deux vont passer à l’eau froide, ça sera plus prudent.
J’ai désigné la douche, il a gémi, il semblait penser « quoi encore ? Tu n’as pas fini de me torturer ? J’ai dit que j’allais être obéissant ». À voix haute il a cependant préféré dire :
— Comme madame voudra.
Voir un soumis s’astreindre à faire quelque chose qu’il ne veut pas fait toujours jubiler la sadique en moi. J’aime avoir le pouvoir sur les gens ; parfois cela m’étonne même de voir ce que je suis capable de leur faire faire sur un claquement de doigts. Parce que le vrai pouvoir ne s’obtient pas par la force mais par le respect ; si mes soumis m’obéissent c’est avant tout parce que je représente une autorité légitime à leurs yeux. Il est toujours gratifiant de voir tout ce travail de préparation payer.
À cause de ce regain de satisfaction je n’ai pas pu retenir ma main lorsque mon homme est passé à portée et elle est venu lui claquer ses jolies petites fesses. Il m’a lancé un regard, il semblait hésiter à oser faire un commentaire, sans me démonter j’ai gardé le regard haut, s’il avait besoin que je lui rappelle que ses fesses m’appartenaient et que je pouvais leur faire ce que je voulais il n’avait qu’un mot à dire. Comme le dit le proverbe américain « fake it until you make it ! », vos certitudes peuvent faire accepter aux autres bien des choses. Mon homme a tourné la tête sans rien dire, il était encore trop tôt pour rompre sa promesse. Dommage. Ou tant mieux pour lui.
Il s’est dépêché de se mettre en place et a demandé :
— Tu veux contrôler le pommeau de douche ?
— Bien entendu ! Si j’ai envie que le travail soit bien fait quel autre choix ai-je ?
Il a plaisanté :
— Surement pas de me laisser faire tu as raison. Donner des responsabilités à un mâle c’est l’assurance d’être déçu…
Il me l’a tendu et s’est mis face à moi dans sa position d’attente habituelle, mains sur la tête et jambes écartées. J’ai mis le mitigeur sur froid. En réalité c’était davantage sur tiède, je n’allais pas le torturer à l’eau glacée non plus, je veux l’inconfort pas lui faire du mal. J’ai donc ajusté la température en faisant couler de l’eau à côté de ses pieds, assez loin pour qu’il n’y ait que des éclaboussures mais assez pour lui donner un aperçu de l’enfer qui l’attendait. Une fois satisfaite j’ai dit :
— Voyons un peu l’état de ton modèle réduit.
C’est un des nombreux surnoms de son sexe, je sais faire preuve de beaucoup d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver des noms ridicules.
J’ai attrapé son gland entre 2 doigts et je l’ai secoué.
— Il a l’air encore bien enflé. Mon pauvre, ça doit être infernal pour toi de sentir cette brulure. Je te plaindrais presque.
J’ai agité le pommeau de douche avec un sourire narquois et j’ai rajouté :
— Heureusement que je suis là pour jouer au pompier.
Il a eu un rictus et a hésité avant de répondre. J’avais anticipé que ses bonnes résolutions ne tiendraient pas 10 minutes mais 5 semblaient plus réalistes, son état d’excitation était vraiment catastrophique.
Il a fini par dire :
— Comme si tu avais besoin d’une excuse… Je sais à quel point tu fantasmes de jouer avec la grosse lance des pompiers…
Sitôt sa phrase finie il a fermé les yeux en se contractant, il se doutait bien que sa réplique allait avoir des conséquences, ce qui n’a pas raté puisque j’ai longuement aspergé son sexe d’eau pendant qu’il se tortillait sous l’inconfort. Il a lutté pour ne pas abandonner sa position mais il avait du mal à ignorer ce qui était en train de lui arriver. Souvent vos soumis comprennent le potentiel d’une situation et vous donne une bonne raison de le faire sans culpabiliser ; chercher le bâton est aussi le job du soumis.
J’ai coupé l’eau.
— Tu regrettes ce que tu viens de dire ?
Il s’est mordu les lèvres pour retenir un sourire, il ne regrettait rien bien au contraire.
Comme il mettait trop de temps pour répondre j’ai dit :
— Comme tu veux… Tu n’es pas croyable. Préférer la provocation immédiate au plaisir à long terme.
J’ai rouvert l’eau et j’ai légèrement fait baisser la température. Après quelques secondes il s’est mis à crier :
— Je regrette, pardon !
— Qu’est-ce que tu regrettes ?
— Mon attitude.
— Pourquoi ?
— Parce qu’on ne doit pas manquer de respect à sa dominante.
J’ai à nouveau coupé l’eau.
— Calmé ?
En claquant des dents il a dit :
— Oui. Il n’y a plus rien de chaud chez moi maintenant. J’ai compris ma place. Je suis calme.
— J’espère bien.
Je lui ai tendu le pommeau de douche.
— Lave-toi.
— Merci. J’ai droit à l’eau chaude ?
— Oui.
— Merci.
Comme je vous le disais précédemment son régime de vie n’est pas trop dur tant qu’il me demande la permission pour tout, c’est devenu un réflexe.
Et ne croyez pas que j’en avais fini avec lui, bien au contraire j’avais encore beaucoup d’idées pour lui pourrir la vie, mais chaque chose en son temps, et pour l’instant j’allais le laisser se laver.

La suite par ici…


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Week-end juin 2014 # 54 : le chien de traineau

Bonjour ! 🙂

J’ai un retard monstrueux dans les réponses aux mails, une bonne centaine en souffrance, je vais essayer de résorber ça ce weekend. Soyez patients 😀

Si vous arrivez ici sans avoir lu les parties précédentes je vous conseille de commencer à partir du chapitre n°48 qui marque le début de l’action en cours.


Précédemment : j’avais harnaché Chétif pour le ponyplay et je l’avais laissé attaché à une table le temps de m’occuper du prochain sur la liste, le Chiot.

Je suis passée devant Chouchou sans lui accorder d’attention, il semblait plutôt ravi par sa position, aux premières loges pour admirer les supplices sans avoir en subir les désagréments. Quelle chance ! Mais qu’il se rassure son tour viendrait bientôt.
Arrivée à la hauteur du Chiot je me suis arrêtée, son corps a été parcouru par un frisson, se retrouver nu et à genoux devant une femme qui allait lui faire sa fête lui mettait une pression folle. Il a hésité sur l’attitude à adopter, une part de lui voulait surement se coucher à mes pieds, l’autre était trop anxieuse pour faire quoi que ce soit. Il parait que je suis intimidante parfois… Je n’y peux rien, ce n’est pas ma faute si être une femme qui sait ce qu’elle veut effraye certains garçons — je ne peux décemment pas les appeler des hommes — et il est d’ailleurs cohérent qu’ils subissent en retour une castration symbolique par la mise en cage de chasteté.
Ce que je viens de dire est méchant et injuste, il faut du cran pour m’affronter, mais il est tellement amusant de jouer les castratrices, et puis mes soumis peuvent bien me laisser moquer leur virilité, c’est la moindre des choses vu la satisfaction que je leur procure.
Avec un certain amusement je lui ai dit :
— C’est au tour de mon petit chiot à ce que je vois. Ça doit le rendre heureux, non ?
Il a répondu avec un aboiement étouffé. J’ai mis les mains sur les hanches.
— C’est quoi ce manque de motivation ? L’idée que je m’occupe de toi ne te rend pas euphorique ? Je n’en vaux pas la peine ?
Il a baissé la tête, honteux de se faire gronder comme un simple d’esprit tout en étant excité par la situation. Pendant une séance l’essentiel du défi est de trouver le bon niveau entre angoisse et excitation, il ne faudrait pas que le stress l’emporte et gâche l’amusement.
Pour tenter de rectifier le tir le Chiot a émis un gémissement plaintif, il savait ce dont j’étais capable et voulait éviter de me mettre dans de trop mauvaises dispositions.
J’ai soufflé en levant les yeux au plafond.
— Si tu crois m’apitoyer avec un truc aussi basique sache que c’est peine perdue, on m’a déjà fait le coup, et plus d’une fois ! Ça ne prend plus.
Je me suis mise à tapoter du pied pour marquer mon impatience, le Chiot s’est couché sur le sol, tant pour se faire tout petit que pour me témoigner sa soumission.
— Je te l’ai déjà dit, si tu ne veux pas te comporter en chien volontairement j’utiliserai la manière forte. Je crois avoir largement prouvé que cela ne me dérangeait pas le moins du monde. Tu seras le seul perdant. Mais comme je suis de bonne humeur je veux bien t’accorder une seconde chance avant de passer tes couilles au mixeur. Mais ne t’y habitue pas ! Je ne serais pas souvent aussi conciliante.
Le sarcasme était peut-être un peu gros mais vous connaissez l’expression « plus c’est gros, plus ça fait mal au cul »…
— Par contre il va falloir assurer… Deuxième chance veut dire deux fois plus d’efforts nécessaires.
Le Chiot n’a pas réagi, il semblait ailleurs, tellement hors de la réalité que je me suis faite la remarque qu’un bon coup de fouet dans le bas du dos lui aurait fait du bien.
Infliger la douleur n’est pas qu’une punition, en tant que dominante je l’utilise aussi pour aider le soumis à se concentrer. J’ai frémi en imaginant le contact brutal et brulant d’une lanière en cuir claquant sur la peau pour y laisser sa marque dans une explosion de douleur. De quoi me faire soupirer avec lascivité. Comme pour les soumis mon imagination s’emballe parfois pendant les séances.
N’ayant aucun instrument en main, et voulant ménager le Chiot de toute façon, j’ai tapé des mains en m’écriant :
— Seconde prise : le Chiot apprend que sa maitresse va s’occuper de lui. Action !
Surpris par le bruit sec il a réagi de manière maladroite ce qui a rendu la scène d’autant plus amusante.
— Tu n’y es toujours pas. Tu peux faire mieux que ça, allez ! Un chien ça s’exprime avec son corps, surtout un chiot, lorsqu’ils sont contents ils font les fous, ils sautent partout. Fais un effort au moins ! J’ai envie d’être gentille avec toi, vraiment, mais j’ai des responsabilités. Il faut que tu me donnes quelque chose, un minimum, ou je vais être obligée de me fâcher.
Le vieux couplet du « je te mets au supplice mais je suis gentille/c’est pour ton bien », tellement cynique qu’il ne peut que combler une sadique comme moi. Ironiquement c’était un peu le cas, certains soumis ont tendance à être tétanisés en notre présence, cela leur fait du bien d’être forcés de gigoter un peu.
J’ai continué à le diriger de vive voix comme une réalisatrice l’aurait fait d’un acteur.
— Tortille davantage des fesses ou tu vas avoir de mes nouvelles ! Parce que si tu n’obéis pas à la voix je vais être obligée de te diriger à la cravache. Et ça te fera rougir bien plus qu’un peu de honte ! Surtout au niveau des fesses !
Une menace qui a fait son petit effet. Rapidement il s’est retrouvé à remuer avec maladresse dans tous les sens ce qui devait stimuler le plug anal qu’il portait, une goutte de plaisir au milieu de l’humiliation qui allait lui faire garder un bon souvenir de l’expérience. Pour l’instant je crois que la gêne l’emportait mais j’étais persuadée que ce n’était qu’une phase. L’animalisation fait partie de ces jeux qu’il faut avoir pratiqué au moins une fois avant d’être à l’aise. De manière plus générale les premières séances entre un duo domina/soumis sont rarement les meilleures, il faut s’habituer à l’autre, prendre ses marques avant d’oser aller plus loin.
Malgré son début de coopération mes reproches ne se sont pas calmés.
— Avec davantage de motivation ! S’il te faut des coups de pied dans les couilles pour te faire faire des sauts de cabris tu vas les avoir !
J’ai pris la cravache en main, voyant cela il a redoublé d’efforts, il se devait tenter le tout pour le tout ou il ne se le pardonnerait pas.
Parfois cela ne suffit pas, mes soumis savent que de temps en temps les coups tombent quand même, j’ai des besoins, mais est-ce vraiment étonnant qu’une dominatrice cravache à tout va ?
— Et les aboiements joyeux ? Où sont-ils ? Faut-il que je te fasse crier moi-même ? Tu te souviens de ce que je fais aux chiens qui ne savent pas donner de la voix sur ordre ? Non ? Je suis pourtant certaine de te l’avoir expliqué, et je suis encore plus certaine que l’image n’a pas pu s’effacer de ton petit esprit, elle est trop « poignante » pour ça… Si un chien ne veut pas aboyer sur ordre je mets ses couilles dans un étau et je serre encore et encore. Par expérience il suffit de quelques tours pour que même les cabots les plus timides fassent trembler les murs.
Chose que je ne fais évidemment pas mais pour l’ambiance il est toujours amusant de faire croire aux soumis que je peux être dure à ce point, un peu d’exagération fait monter l’adrénaline à moindre coût. Toute la difficulté consiste alors à brouiller les lignes au point qu’ils soient convaincus que je sois capable du pire sans pour autant me mettre dans une impasse.
Stimulé par cette menace le Chiot s’est lancé avec frénésie dans une imitation plutôt convaincante d’un jeune chien. Il était comme dans un état second à sautiller et à aboyer comme un dément, la situation était grotesque, hilarante, j’en avais mal aux joues. C’est fou ce qu’une femme armée d’une cravache peut faire faire à un jeune homme soumis.
Après quelques minutes je l’ai arrêté en disant sèchement :
— Couché !
Mon intention était de montrer mon inflexibilité mais ma voix a cependant dû trahir mon émotion.
Le Chiot a rougi, en se calmant il prenait conscience de ce qu’il venait de faire et il devait avoir honte de s’être laissé dressé de la sorte. En même temps il en était tout excité, qui sait ce que j’allais lui faire faire ensuite.
Je lui ai caressé la nuque.
— En ce moment tu crois peut-être que tu es ridicule mais je t’assure que tu l’étais bien davantage lorsque tu te tripotais tout seul. Il n’y a rien de plus pathétique qu’un homme qui se masturbe. Heureusement tout ça c’est fini pour toi.
Avec un sourire moqueur j’ai ramassé la carte sur le dessus du paquet. Après l’avoir parcouru du regard je me suis exclamée :
— Ah oui c’est vrai !
J’ai continué d’une voix plus calme.
— Comme pour Chouchou ce sera une première. Mais ça on s’en doutait tous, le contraire aurait été étonnant, comme tout jeune chiot tu ne connais qu’une chose, jouer avec ta propre queue en haletant comme un dératé.
Il a semblé aussi vexé qu’amusé par mes remarques, j’avais bien plus raison qu’il ne l’aurait voulu. Je lui ai tapé sur le museau avec la carte avant de lui en révéler le contenu, le dessin d’un traineau. Il est resté figé un instant. Je crois qu’il s’interdisait de réfléchir à la signification de la carte, pas tant par respect envers mon pouvoir d’interprétation comme je l’aurais voulu mais plutôt parce qu’il devait avoir peur que son imagination s’enflamme et que son trouble ne devienne visible.
Après une tape sur la joue, pas une vraie gifle, je lui ai dévoilé la signification de la carte.
— Nous allons donc jouer au « chien de traineau » pour un seul petit point.
Ce faible score potentiel a semblé le décevoir, à ce rythme il n’allait pas atteindre avant longtemps la fameuse barre des 7, le sésame vers la récompense tant attendue. Situation qui n’était pas étonnante venant de moi, tous mes soumis vous diront que mes conditions sont toujours sévères, et ce n’est pas (que) de la méchanceté ! On me reproche parfois de n’accorder que trop peu de place au plaisir masculin, je trouve cette critique injuste car, au contraire, j’estime que je le traite comme il le mérite. La plupart des soumis sont d’ailleurs d’accord avec moi, en tout cas après avoir joui. Lorsqu’ils sont dans cette phase en creux ils regrettent d’avoir vécu ces quelques secondes d’extase et auraient préféré être maintenus au bord du précipice plus longtemps. Chez eux la phase de chasse est plus plaisante que de marquer un but. C’est pour cette raison que la jouissance masculine n’est pas systématique lors de mes sessions, en tout cas pas facile à obtenir puisque je ne la bannis pas totalement. On ne peut pas priver un homme de plaisir ou son désir s’estompera avec le temps. J’estime qu’il est préférable de la réguler pour trouver le bon équilibre, exiger un comportement exemplaire pour mériter ces quelques petites secondes de plaisir et ne pas hésiter à l’en priver aussi longtemps que nécessaire. Un bon moyen de motivation.
De la soirée Chétif était le seul dont la jouissance était garantie, mais à quel prix ! Nous avions convenu, surtout moi en fait mais ma parole l’engageait, que je compléterai au tarif de 0,1 point bonus par coup de pied dans les couilles jusqu’à atteindre la fameuse barre des 7. Je suis dure en affaires vous y êtes habitués maintenant.
J’ai dit à l’attention du Chiot.
— Par contre ne te fait pas d’illusions, le faible nombre de points ne signifie pas que ce sera facile. Au contraire. Si ça rapporte si peu c’est parce que je sais que tu vas apprécier. Il n’y aurait pas de cohérence à donner beaucoup de points à ce que tu aimes. La cohérence c’est important.
Le Chiot n’était pas plus avancé, même si ma déclaration l’avait rassuré, quoi qu’il arrive ça ne serait pas son pire cauchemar. De toute façon un jeu s’appelant « le chien de traineau » ne pouvait pas être mauvais, non ?
J’ai claqué des doigts.
— Sur le dos.
Il s’est retourné, les pattes repliées pour mimer un chien soumis, il commençait à prendre de bons réflexes, je pouvais être fière. Tout en restant debout je me suis mise de part et d’autre de son torse, il a détourné le regard « ne surtout pas regarder sous sa jupe ! », il avait le pressentiment que ça ne lui causerait que des soucis même s’il mourrait d’envie d’aller y fourrer son museau. De part nos échanges précédents je le savais intéressé par le face-sitting et me « laper avec passion » selon ses propres termes. Un jeu que je n’aime pas trop pratiquer, il faut que je sois très à l’aise avec la personne. Pour autant je n’avais pas banni la pratique mais j’avais prévenu qu’elle devrait être méritée. J’allais la lui faire miroiter et, de temps en temps, je lui donnerai satisfaction pour le garder sous contrôle. Juste assez souvent mais pas trop. De quoi maintenir un équilibre à mon avantage.
Je me suis assise sur son torse. Le nylon de mes collants et le cuir de mes chaussures sont entrés en contact avec sa peau nue. Distrait par ces caresses il s’est laissé faire et ce n’est que quelques secondes plus tard, trop tard, qu’il a senti que je l’avais enserré entre mes cuisses comme un prédateur l’aurait fait avec sa proie.
J’aime être assise sur le torse d’un homme, être la cavalière et lui laisser le rôle de la monture docile.
J’ai saisi ses poignets et je les ai fait glisser au-dessus de sa tête pour les croiser. Se faisant je m’étais penchée en avant et ma poitrine s’était retrouvée « accidentellement » contre son visage. N’ayant pas de débardeur, il n’avait eu droit qu’au contact avec le tissu mais cela avait suffi à le mettre mal à l’aise. Je me fais peut-être des idées, la situation avait dû être aussi profitable pour lui puisqu’il avait pris une inspiration profonde pour s’enivrer de mon parfum. Même si je n’aime pas le reconnaître les soumis profitent souvent autant de moi que moi d’eux.
Après m’être redressée je me suis mise à triturer ses mamelons entre mes doigts avec l’assurance de celle qui sait ce qu’elle fait. Il a soupiré en essayant de sourire mais il ne pouvait pas cacher sa nervosité, son corps était tétanisé, tout juste parcouru par quelques frissons intermittents. Comme beaucoup d’hommes il n’avait pas l’habitude qu’une femme le manipule de la sorte. Ils sont conditionnés pour être ceux qui agissent, à utiliser notre corps comme un jouet, lorsque les rôles sont renversés ils découvrent les joies de la passivité, un monde nouveau. Ce n’est pas forcément mieux ou moins bien, cela dépend des caractères.
J’ai agité une pince métallique sous son nez, je voulais qu’il regarde le danger en face et qu’il puisse se préparer mentalement à ce qui allait suivre. J’avais opté pour une pince japonaise basique, le genre dont la pression augmente avec la traction. Au début la douleur allait être modérée mais j’allais pouvoir rajouter du lest pour travailler son torse plus sérieusement, vous voyez venir l’intérêt du « traineau ».
La pince a glissé du visage jusqu’au torse, langoureusement. Une fois à destination je lui ai fait faire quelques tours des pectoraux avant de la rapprocher en spirale du mamelon. Le Chiot n’est pas resté insensible à ses caresses même s’il appréhendait la suite.
À l’aide de 2 doigts j’ai fait ressortir la pointe du mamelon. Après quelques « faux départs » j’ai finalement relâché les mâchoires métalliques sur la si sensible pointe de chair ce qui a arraché au Chiot un grognement. Une réaction naturelle mais qui allait me servir de prétexte à quelques remontrances.
Après « shhhhhh » menaçant j’ai donné un coup de l’index sur la pince tout juste posée pour provoquer une pointe de douleur.
— Un bon chien ne grogne jamais après sa maitresse ! Non seulement c’est grossier mais c’est surtout « dangereux ». Je peux grogner et mordre bien plus fort que toi.
J’ai agité une seconde pince dans sa direction pour lui faire comprendre mon sous-entendu.
Après lui avoir laissé le temps de fixer la pince – en réalité c’était davantage pour laisser s’estomper l’effet de la pose de la première – j’ai fait glisser la seconde selon le même rituel, du menton au torse, jouant des caresses avant de lui faire accomplir son office.
Juste avant de la finir la mise en place j’ai dit :
— Tu te rappelles ce que j’ai dit à l’instant ? Pas de grognement. Je ne veux pas entendre un son ou tu seras sévèrement puni.
Un ordre exigeant mais je me dois d’être sévère avec mes soumis, c’est dans le cahier des charges. Surtout que je trouve important qu’ils ne se plaignent pas des traitements que je leur inflige. Se plaindre signifie conserver une part de libre arbitre et c’est inacceptable dans mon fantasme. Avant la session les soumis peuvent intervenir autant qu’ils veulent mais une fois que tout est planifié leur pouvoir disparait, ils ne sont plus que des jouets entre mes mains.
D’une voix douce, presque hypnotisante je lui ai dit :
— Fermes les yeux, respire lentement, concentres toi sur tes mamelons. Pour l’instant tu crois avoir mal mais je veux que tu réfléchisses bien. Est-ce vraiment si épouvantable que ça ? Porter sur ton corps la marque de ton appartenance est-il si horrible ? Ne pourrais-tu pas t’y habituer avec un peu d’effort ?
Comme dans un état second il a gémi. J’ai fait remonter une main sur son torse, encadrant une pince entre mes doigts. La vision de ces mâchoires métalliques encadrant ces pointes de chair m’a donné des frissons. Que de vulnérabilité ! Je m’en mordais les lèvres à me faire mal. C’était comme voir un homme nu et attaché en étoile sur un lit. Tant de possibilités.
En tentant d’empêcher ma voix de tressaillir j’ai dit :
— Je vais jouer avec ton corps. C’est bien. C’est pour ça qu’il est fait. De ton côté tu vas rester stoïque. Je veux que tu te répètes en boucle « satisfaire ma maitresse est ma priorité ». Si tu restes sage ça ne fera pas mal, pas trop, sinon…
Je me suis penchée pour lui murmurer :
— Je m’amuserai avec toi d’une autre façon. Et ça sera beaucoup moins agréable pour toi je te le garantis.
Il devait se demander dans quelle galère il s’était fourré, même si une partie de lui devait être rassurée, certains fantasmes sont plus faciles à assouvir lorsque l’autre prend l’initiative.
En douceur j’ai légèrement tourné la première pince, cela n’a duré qu’un instant.
— Tu vois, ce ne n’est pas difficile d’être un jouet docile. C’est bien moins douloureux que de me résister.
Je me suis mise à jouer avec l’autre pince. Toujours avec douceur. Il s’est contracté mais n’a pas fait de bruit. Une bonne progression de son attitude que j’ai récompensée par un « bien, bon toutou » avant de lentement faire glisser une de mes mains le long de son corps. Lorsque j’ai atteint son bas ventre il s’est contracté, sa queue a grossi dans un hoquet et il s’est mis à transpirer.
— Ssshhhh ! Reste calme. Apprends à t’épanouir dans la passivité. Douleur ou plaisir, je choisis, tu subis.
Mon intention avait été de le récompenser à l’aide de caresses mais visiblement il était trop à cran pour que je mette cette partie du plan en action. Dommage pour lui.
— Tu te souviens de la règle ? Si tu m’interromps alors que je joue avec ton corps tu es puni.
De toute façon dans son état la douleur était préférable au plaisir, au moins elle ne le mettrait pas mal à l’aise. J’ai avancé une main sur son torse et je me suis remise à triturer les pinces, un peu plus sévèrement que précédemment.
— Ça ne me fait pas plaisir mais je n’ai pas le choix. Dura lex sed lex.
Une façade vous vous en doutez, j’adorais ça. Le Chiot a serré les dents et a grimacé mais n’a pas trop grogné donc je ne l’ai pas puni longtemps. Je sais être juste lorsque les soumis font des efforts et prennent leur punition avec dignité. Pour finir je lui ai mis une claque sur les hanches et je me suis levée.
— Remets-toi à 4 pattes.
J’ai repris ma cravache en main.
— Nous avons un chien bien harnaché, maintenant préparons la suite.
J’ai donné un coup de pied dans une caisse en plastique pour la faire glisser sur le sol dans la direction du Chiot, elle allait constituer le corps du traineau. J’y ai fixé sans ménagement 2 pinces que j’ai ensuite reliées à celles qu’il portait aux mamelons à l’aide de chaines d’environ 2m sur 1cm. Pour éviter qu’elles ne le gênent lorsqu’il marcherait à 4 pattes je les ai fait passer par-dessus les épaules, il ressemblait désormais à une bête de trait tirant une charrette.
J’ai avancé un sac que j’ai posé contre le mur à côté, j’en ai sorti une petite brique en bois d’une centaine de grammes que j’ai agité entre mes doigts. Ce n’était pas grand-chose, il ne s’agissait pas de lui faire tirer des poids en fonte non plus, cela devait rester accessible pour un débutant.
— Tu vas faire le tour de la pièce, cuisine comprise, et à chaque fois que tu passeras ici tu rajouteras un élément à ta cargaison.
Le principe du jeu était d’augmenter progressivement la tension sur les pinces en alourdissant le chargement que le Chiot allait devoir tirer. Un supplice qui avait l’avantage de ne pas nécessiter ma présence active. Pour des raisons évidentes lors d’une soirée avec plusieurs soumis je dois trouver des moyens pour m’amuser avec l’un d’entre eux sans que les autres s’ennuient. Cela demande un effort point de vue imagination mais j’aime les challenges vous me connaissez.
J’ai jeté la brique devant lui.
— Mets-là dans ton traineau.
Il l’a ramassé timidement avec la bouche et l’a posé dans la caisse en plastique.
— Non ! Je veux que tu la jettes. Que ça fasse du bruit. Que je puisse contrôler à distance que tu ne triches pas.
Il allait la reprendre pour recommencer lorsque je l’ai interrompu.
— Trop tard pour celle-ci. Prends en une autre.
N’étant pas en position de discuter il est allé mettre la tête dans le sac et en a tiré une autre brique qu’il a jetée dans la caisse.
— Tu vois, ce n’était pas si compliqué.
Je lui ai donné un petit coup de cravache sur les fesses.
— Allez, donne-moi ta laisse et en avant ! Nous allons faire le premier tour ensemble.
En entendant cet ordre son entrain est revenu, il était plutôt content et fier que je lui fasse faire une promenade en laisse, même si ce n’était que le tour de la pièce.
Il s’est rapidement rendu compte que les tournants allaient être difficile à négocier, la caisse avait la vilaine tendance à se bloquer dans des endroits improbables et, s’il ne voulait pas s’arracher les mamelons, il allait devoir faire très attention.
La traction n’était pas forte, 200 grammes repartis sur les deux mamelons ce n’était rien, suffisamment pour lui faire comprendre qu’à chaque à-coup les chaines se tendaient et provoquaient un surplus de traction, mais pas assez pour l’arrêter.
Nous avons fini le tour de la pièce, une fois devant le sac il a levé la tête vers moi.
— Ne me regarde pas comme, je t’ai déjà donné tes instructions. Suis-les.
Il a avancé la tête vers le sac et a pris une nouvelle brique qu’il a laissée tomber dans son traineau.
— Bien. Tu recommences tout ça encore et encore. Je ne te fixe pas d’objectif sinon tu vas te limiter à ce nombre sans chercher à le dépasser. Et c’est mal ! Un soumis doit toujours chercher à un faire davantage pour satisfaire sa maitresse. À la fin je regarderai combien de briques tu transportes, si ce n’est pas assez c’est que tu auras été feignant et … Disons que … Non, ne parlons pas des choses qui fâchent, pas la peine de te terroriser.
Il a hoché la tête par réflexe avant de prendre la mesure de la menace que je venais de proférer. Il allait devoir trouver le bon équilibre entre sécurité et vitesse, de quoi lui occuper l’esprit.
J’ai tapé des mains en disant :
— Allez hop ! En avant mon petit chien de traineau. Et ne me force pas à m’occuper de tes grelots pour te motiver ! Parce que s’il faut rajouter des poids à tes bourses pour te faire aller plus vite je le ferais !
Il a hoché la tête et s’est mis à trottiner en tirant sa caisse. Pour l’instant il semblait motivé. J’allais garder un oeil sur lui pour vérifier qu’il le reste.
Deux de mes soumis étant en plein jeu il n’en restait plus qu’un, Chouchou, je me suis retournée vers lui et je l’ai pointé de la cravache.
— À ton tour.

À suivre…


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