Bonne année 2016 à tous 🙂
Bien entendu je vous souhaite que cette année soit remplie de tortures sadiques et de folies sexuelles plus déjantées les unes que les autres. J’espère que vous prendrez plaisir avec vos partenaires habituels, mais aussi que vous en rencontrerez de nouveaux. Tout ça dans la bonne humeur et la santé.
Au-delà des classiques voeux j’aimerais partager avec vous une vidéo de novembre 2015 dont j’aurais dû parler à l’origine dans le post de Noël 3 mais que j’ai coupé pour me concentrer sur l’action. Il s’agit d’une intervention lors d’une conférence TED. Si vous ne connaissez pas cette organisation et que vous parlez anglais je vous la conseille, c’est le même style que Wikipédia, le partage collaboratif de connaissances.
La personne qui parlait était un médecin-psychiatre étudiant la notion de bonheur et de vie réussie. Attention, pas le genre de charlatan new-age essayant de donner des conseils tirés d’on ne sait où. Le type est sorti major de promotion et avec les honneurs d’Harvard dont il est aujourd’hui professeur, excusez du peu, mais surtout parce qu’il a pris la suite d’une étude de la-dite université qui dure depuis près de 75 ans. Lui, et ses prédécesseur, ont étudié plus d’un millier de personnes au cours de leur vie en essayant de déterminer les critères du bonheur. Non pas en demandant aux participants leur point de vue, mais en recherchant a posteriori quels avaient été leurs plus grands moments de bonheur pour savoir ce qui les avait déclenchés.
Qu’est-ce qui fait une vie réussie ?
Sommairement il concluait que, malgré les déclarations spontanées, les possessions et la réussite n’avaient que peu d’influence, seule l’ouverture aux autres, la confiance obtenue après une mise en danger émotionnelle permettait d’atteindre un niveau de plénitude maximum.
Selon cette étude on ne pourrait pas être heureux seul, quelle que soit la situation. Ce qui vient contredire le fameux « l’enfer c’est les autres ».
Le conférencier ne parlait pas de BDSM et pourtant ça m’a fait penser à beaucoup de ses aspects. Pour le dominant, le plaisir à voir quelqu’un vous faire confiance au point de s’abandonner à vos envies. Pour le soumis, le plaisir de lâcher prise pour se laisser guider par l’autorité sévère mais bienveillante du dominant.
Le BDSM repose sur la confiance (et pas sur la douleur comme on pourrait le penser à première vue) et c’est justement cette confiance récompensée qui permet de s’épanouir. Ce qui vient confirmer les autres études qui concluaient que les pratiquants de jeux sexuels déviants sont majoritairement plus sains d’esprits que les « classiques » sans expliquer pourquoi. Nous serions programmé pour être heureux uniquement via l’interaction sociale.
Tout ça pour dire que si vous vous fixez des objectifs pour 2016 ne vous focalisez pas sur l’argent et le succès. N’oubliez pas l’aspect humain si vous voulez être heureux. C’est en travaillant au bonheur des autres que vous deviendrez vous-mêmes heureux.
Le lien de la vidéo en question : https://www.ted.com/talks/robert_waldinger_what_makes_a_good_life_lessons_from_the_longest_study_on_happiness
Ces conclusions sont peut-être évidentes pour beaucoup d’entre-vous. Je trouve qu’un début d’année et un bon moment pour le rappeler.
Bilan blog 2015
Encore une année qui s’achève. Je ne l’ai pas vue passer. Il faut dire que j’ai eu peu de temps pour moi, bien moins que les années précédentes, vous avez pu le constater cela sur le rythme de publication du blog. J’ai fait bien moins de choses que prévues et souvent avec beaucoup de retards. Parfois il n’y a eu que 3 posts par mois. Ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose puisque j’ai eu bien plus de temps pour faire gagner en maturation chaque texte. Mais j’ai dû vous laisser plus d’une fois sur votre faim.
Pour l’année à venir j’essaierais de faire mieux en termes de régularité et de respect des délais. Un voeu pieu ^^
Concernant le blog, et malgré l’irrégularité des publications, la fréquentation est en hausse (+60% en un an), c’est surprenant qu’après toutes ces années j’arrive encore à agréger du monde. Tant mieux. Si cela pouvait se traduire par davantage de commentaires ça serait encore mieux 🙂
Un jour je trouverais une solution miracle pour vous faire participer ^^
Perspectives 2016 du blog
Vous avez déjà dû voir en décembre les premiers signes de l’inflexion stratégique que je prépare. Je vais travailler sur l’expérience utilisateur (pour reprendre le vocable technique) en entamant une réflexion sur le blog en lui-même. Améliorer le confort de lecture et de navigation.
Jusqu’à présent j’avais un peu laissé les réglages sur les basique (ce qui est encore le cas sur le Tumblr même si je ne l’abandonne pas, chaque chose en son temps).
Je pense également lancer une subdivision du blog, un site statique pour archiver les récits terminés. Je pourrais les compiler sous une forme plus proche de la liseuse électronique. Ne serais-ce que pour soulager le serveur du blog qui a du mal avec les connexions simultanées aux heures de pointe.
Concernant les textes en eux-mêmes, il va y avoir quelques modifications. Je vais déjà limiter la longueur de chaque partie, en 2015 j’ai parfois abusé avec des textes bien trop longs. Du point de vue de mon apprentissage de l’écriture c’était instructif mais de votre point de vue ce n’était pas confortable. En 2016 je resterais dans les eaux des 4000-4500 mots par post (u quart d’heure de lecture max). Je déplacerais les paragraphes dans les parties suivantes si nécessaire.
Vous avez aussi vu arriver les dossiers thématiques pour alléger les récits et centraliser tous les petits conseils que je pourrais avoir à donner.
Ces éléments sont déjà en place ou le seront sous peu.
L’autre grand projet que j’ai est de rajouter des illustrations, un peu dans la veine des lights novels japonais.
J’ai (re)découvert ce format en 2014 avec l’excellent Sword Art Online. Je voulais déjà l’appliquer au blog en 2015 mais les événements en ont décidé autrement.
Il s’agit d’un ménage de roman et de BD. Tous les éléments narratifs tels les dialogues, les réflexions, les pensées des personnages sont sous forme de paragraphes, mais les descriptions sont remplacées par des illustrations en noir et blanc. Pas comme une BD, il n’y a qu’une ou deux illustrations par chapitre, souvent au début ou après « l’événement spécial» qui sera au centre de l’action, de façon à ce que le lecteur puisse visualiser la scène.
L’avantage pour le lecteur est le gain en rythme, il est plus rapide de regarder un dessin que de lire la description d’un bondage complexe …. Sans pour autant perdre le côté discussion et jeu de pouvoir par la voix.
Du côté production il est également bien plus rapide à faire ce qui permet des publications plus fréquentes. Au Japon les lights novels sont publiés chaque trimestre.
Si on veut oser une comparaison, le light novel est au livre ce qu’une série télé est à un film. Une mise en place rapide pour se concentrer sur l’aspect « unique » de chaque histoire.
Le problème étant que je ne sais pas dessiner … pourtant j’ai envie d’apprendre. Ce blog est aussi un lieu d’expérimentation personnel. Au début ce seront surement des gribouillages mais dans quelques années je pense que ça pourrait donner un truc sympa.
Pour répondre à une question fréquente, non je ne mettrais pas de photos, elles ont trop de détails et à mon sens cela perturbe la lecture. La ligne épurée d’un dessin permet de se concentrer sur les éléments pertinents, de mettre en lumière certains éléments. Les photos sont souvent décevantes de « réalité ». À moins de les mettre en scène avec brio mais cela nécessite un bon photographe et c’est une compétence rare.
Quoi qu’il en soit j’espère que vous serez toujours au rendez-vous même si je m’égare en route 🙂 Les expérimentations ne peuvent pas réussir à chaque fois.
Emilie.