Discipline domestique 023 – Halloween 2014 – Partie 16 : À mon tour de m’amuser

Enfin le dernier épisode de la soirée 😃 , bon techniquement il se déroule après le départ de mes amies mais vous me connaissez je n’allais pas aller me coucher aussi brusquement. Je devais m’amuser à mon tour même si la façon ne plaira pas à tout le monde…
Après ce post je vais surement me consacrer aux posts « techniques » pour lesquels j’avais laissé des emplacements dans la numérotation. Une fois finis je pourrais me relancer dans l’autre soirée, celle du week-end, et ça sera dans des jeux bien plus douloureux que du tease and denial. Il en faut pour tous les gouts 😛
J’ai également pris note d’un mail d’un soumis découvrant les jeux anaux disant qu’ils sont moins intéressants qu’anticipé. Je ferais un post là-dessus aussi. Il est vrai que les premières fois sont décevantes, il est pourtant si « simple » d’être passif, suffit de rester planter là … La réalité est bien loin de cette image. Etre capable de jouir dans la passivité est extrêmement complexe. L’âge moyen du premier rapport sexuel chez les femmes est de 17 ans, l’âge du premier orgasme flirt avec les 26 ans … Et le vagin est plus sensible ! C’est pour vous dire à quel point le processus peut être long. Si vous cherchez dans la passivité des orgasmes faciles vous vous trompez de chemin (sans mauvais jeu de mot merci 😋).
Ne rien ressentir au premier jeu anal est donc normal, même avec un sextoy dédié, il faut de l’expérience, cela vient avec le temps et la connaissance de son propre corps.


Sommaire du journal (si vous ne voulez pas tout reprendre depuis le début la soirée en cours débute au post 13)


Après le départ de mes amies je suis donc retournée dans le salon en remontant lentement le couloir de l’entrée. Mon homme m’attendait à genoux les mains sur la tête, attitude sage maquillant mal une angoisse mêlée de plaisir. Qu’allais-je bien pouvoir encore inventer pour m’amuser avec lui ? Que nous soyons seuls à présent ne signifiait évidemment pas que les réjouissances étaient finies et il le savait.
Après une soirée en public je fais toujours une évaluation du comportement de mes soumis, qu’ils sachent qu’en cas de mutinerie l’éventuelle sanction tombera de suite et non pas à une date ultérieure. Je suis certaine que cette pression supplémentaire, cette idée de devoir rendre des comptes à court terme, participe à l’état d’esprit et les aide à se montrer efficaces.
Mais que mon jugement soit positif ou négatif il y allait de toute façon y avoir de l’action, mon homme est du genre à aimer finir ses soirées sur une note de douleur plus classique, même les jours normaux. Souvent je lui administre une dernière déculottée en travers des genoux avant de l’envoyer se coucher. Il apprécie davantage ses nuit après ce genre de traitement, lorsqu’il doit dormir sur le ventre à cause de fesses trop chaudes comme un gamin dissipé. Ça l’aide à faire de beaux rêves.
Il m’a regardé avancer vers lui, tenue de soirée mettant en valeur ma féminité et escarpins résonnant sur le parquet, la vision devait être puissante.
— Bon, nous avons quelques comptes à régler il me semble …
— Je vais avoir des problèmes ?
— Oui. Pour le reste de ta vie. Mais ça tu le savais déjà depuis longtemps.
Il a ricané doucement.
— C’est le genre de problèmes que j’aime.
Je l’ai regardé avec une certaine tendresse, malgré mes menaces il répondait avec une sincérité touchante. Je ne devais pas me laisser avoir, ce n’était pas ce qu’il attendait de moi, pour l’instant il ne voulait pas un câlin mais une tape sur les doigts.
Ne crois pas que tu vas t’en sortir si facilement. Ce soir tu voulais avoir affaire à ta « maitresse » je vais donc l’être jusqu’au bout…
— Bien, maitresse. Mais je n’ai quand même pas été si mal ce soir, non ?
— La soirée n’est pas finie, et j’en serais seule juge.
— Bien entendu. Mais je vous ai satisfaite jusque-là ?
Il insistait en me regardant avec des yeux de cocker pour m’apitoyer. Je lui ai attrapé le menton pour lui maintenir la tête en face et je lui ai froidement répondu :
Si tu veux me forcer à prendre une décision maintenant tu vas le regretter. C’est ce que tu veux ?
— Non.
— Non qui ?
— Non maitresse.
Je venais de lui mettre les points sur les « i », la soirée n’était pas finie et il était encore mon soumis pour quelques heures.
Sa réaction pourrait vous paraitre anodine mais je sais décrypter les signes discrets qu’il me lance. Se montrer insistant est un appel à une réaction ferme. Il voulait, tout du moins inconsciemment, que je l’aide à évacuer la frustration de ce soir par des jeux plus classiques. Il avait besoin d’une bonne fessée pour l’épuiser et lui faire travailler les cordes vocales avant une bonne nuit de sommeil.
Pour un tel comportement un soumis lambda se serait pris d’entrée une engueulade monumentale, mon homme n’avait eu qu’un avertissement, on va dire que c’était pour le récompenser de son bon comportement de la soirée. Parce que je n’étais pas aveugle, je voyais bien qu’il faisait des efforts, mais il faut comprendre mon attitude, non seulement ce n’est jamais aux soumis d’imposer le rythme, de réclamer des compliments par exemple, mais surtout cela aurait explosé la dynamique que je comptais instaurer. Il aurait été illogique de d’abord le féliciter puis le punir, on solde le négatif avant d’accorder les récompenses, question de logique interne.
— Tu te sens coupable de quelque chose en particulier ? Quelque chose qui aurait pu être mieux. Tu sais que je valorise l’honnêteté.
— Juste des détails, maitresse.
J’ai ricané.
— Si ça n’avait pas été des détails tu serais déjà à la porte.
Certains soumis n’aiment pas se sentir sur la corde raide en permanence, pour les miens c’est un critère de sélection. Je trouve que c’est un bon moyen de les motiver à avancer en marche forcer.
— Oui, maitresse. Vous méritez la perfection et ce n’est peut-être pas ce que je vous ai offert ce soir.
— Si tu ne m’as « peut-être » pas offert la perfection il se pourrait que « peut-être » je me fâche jusqu’au sang et que « peut-être » je révise mon jugement sur ta mise à la porte.
Il a gardé le silence un instant, il savait que lorsque j’ordonne à un soumis d’avouer une faute je prends très mal toute tentative d’atténuation. J’aime les hommes faisant face à leurs responsabilités. Même s’il est dur de tenir ce genre de discours face à moi je le concède. Ce n’est pourtant pas une excuse, lorsque j’exige du soumis une confession il doit la faire. Pleine et entière.
Il a repris :
— Maitresse, je n’ai pas fait de mon mieux ce soir. Pourriez-vous me punir pour m’aider à être davantage motivé la prochaine fois ?
Nous y étions, le fameux frisson de la culpabilité, le soumis qui se met volontairement entre mes mains pour être puni. Frisson pour eux comme pour moi.
Comme globalement j’avais été satisfaite de lui j’allais lui laisser une ouverture pour choisir la façon dont il serait puni. Un petit privilège spécial pour le récompenser.
En tentant de cacher mon excitation j’ai dit :
— Quel est le meilleur remède contre la culpabilité ?
Sans hésiter il a répondu :
— La cravache, maitresse. Ce qu’on utilise pour apprendre aux animaux à obéir.
Un choix intéressant tant pour la sévérité que pour la symbolique. J’ai donc validé.
— Il y en a une sur le canapé. Apporte-la-moi.
Il s’est déplacé à quatre pattes pour aller la récupérer. Lorsqu’il est revenu il s’est présenté devant moi comme un chien ramenant un bâton, la cravache en travers de la bouche. Je la lui ai prise, il s’est retourné et a montré ses fesses, mettant la tête contre le sol et relevant le cul. Rapidement un premier coup a fendu l’air.
— Qui t’as dit de te mettre en position !
Un deuxième coup est tombé de manière symétrique sur l’autre fesse.
Pardon maitresse, je croyais.
— Pas d’initiative avec moi ! Tu n’as que les facultés limitées d’un homme. Comment oses-tu présupposer de mes ordres ?
Alors qu’il s’était remis face à moi je lui ai mis un coup sur les hanches.
— Pardon maitresse, c’était insolent de ma part.
— Va me chercher les pinces à seins à vis.
— Bien maitresse.
Il est revenu, toujours à quatre pattes, les pinces pendouillant de sa bouche. Lorsque je les ai prises il a bombé le torse, serrant les dents pour se préparer à leur morsure. L’idée ne lui plaisait pas mais que pouvait-il y faire ? Un soumis doit se soumettre aux désirs de sa maitresse. J’ai dit lascivement :
— Elles ne sont pas pour toi.
Il a ouvert les yeux et m’a regardé avec interrogation. J’ai répondu à la question qu’il se posait avant qu’il n’ouvre la bouche.
— Ce soir on s’est beaucoup occupé de toi. Il est temps d’inverser les rôles.
Il a répondu en hésitant.
Tout ce que vous voulez maitresse.
— J’ai été un peu jalouse de ce qu’elles t’ont fait tout à l’heure je veux la même chose. L’interruption en moins bien entendu. Toi tu n’as peut-être pas droit au plaisir mais moi c’est loin d’être le cas !
— Bien sûr maitresse, je vous dois de multiples orgasmes.
— Exactement ! Ces petites beautés vont irriter mes pointes et ensuite tu auras la tâche de les consoler comme il se doit.
Il voyait déjà poindre le jeu, j’allais non seulement le forcer à me donner du plaisir mais surtout le faire au travers de jeux symétriques. Autant que possible en tout cas.
Ça serait fait maitresse. Sans la cire j’espère…
— Essaye un peu et tu verras ! Je peux te garantir que ça te fera plus mal à toi qu’à moi !
J’ai beau aimer torturer les seins lors de jeux érotiques j’ai des limites.
Je lui ai fait un signe de la tête pour lui dire de passer derrière moi. Il est allé défaire la fermeture Éclair de ma robe. J’ai posé la cravache sur un meuble à côté le temps dégrafer mon soutien-gorge. Quelques instants de soulagement avant de les soumettre à une alternative bien plus déplaisante.
J’ai passé la chaine derrière mon cou, les deux pinces pendaient sur mon torse. J’ai accroché la première, puis la seconde pour ajuster leurs positions respectives, elles devaient tirer mes seins vers le haut, les maintenir dans une position inconfortable. J’ai ensuite serré la vis de chaque pince pour que leur mâchoire me morde jusqu’au point d’inconfort. Je connaissais la règle « la douleur est un faible prix à payer pour mériter le plaisir à venir ». Si, comme mon homme, je voulais monter au plafond dès les premières caresses je devais faire vivre à mes seins un très mauvais moment.
J’ai tourné la tête vers mon homme et j’ai ordonné :
— Viens là et donne leur un bon tour de vis supplémentaire.
Je suis plutôt compliquée à cerner, aimant dominer, c’est certain, mais également souffrir. Pas de méprise je ne suis pas soumise pour autant, si ce n’est soumise à moi-même, j’aime avoir mal mais certainement pas abandonner le contrôle à n’importe qui.
Mon homme semblait hésitant à exécuter l’ordre que je venais de donner. J’ai monté les enjeux.
Ne fait pas semblant ou tu leur infligeras un tour punitif supplémentaire !
— Oui, maitresse.
Rien qu’à prononcer ces quelques mots j’en avais la chair de poule. Avoir le pouvoir de m’infliger des sanctions me fait frémir. Je crois que c’est le paroxysme de l’égocentrisme que de vouloir se dédoubler pour se punir soit même.
J’ai bloqué ma respiration alors que mon homme appliquait la sanction que j’avais décidée. Un tour de plus que ce que je suis capable de me faire moi-même, un sacré challenge. La compression faisait si mal. Je me répétais comme un mantra « la douleur est un faible prix à payer pour mériter le plaisir à venir ». Le jeu en vaudrait la chandelle, après une demi-heure à ce tarif mes seins deviendraient sensibles comme jamais.
Il m’a dit.
— Je n’aime pas te faire du mal.
Je l’ai repoussé pour le mettre à la bonne distance pour lui infliger une gifle magistrale.
— C’est mon corps alors tu me fais ce que je te dis de faire ! Ton rôle est de m’obéir, pas de me protéger !
Une deuxième gifle est partie.
— Oui maitresse.
Avoir mal me rend hargneuse, ou plus combative pour prendre un mot avec une connotation plus positive. Ce qui est parfois utile. Il m’arrive de volontairement faire souffrir mes seins lorsque j’ai besoin d’être plus agressive et de taper du poing sur la table de manière convaincante.
Lorsque je suis comme ça il est peine perdue d’essayer de me flatter ou d’utiliser la langue de bois, c’est comme si en ayant mal je passais en mode défense automatique.
D’ailleurs, pour l’anecdote, certaines émissions de débats et autre talk-show utilisent des méthodes similaires. Ils mettent des sièges inconfortables aux invités pour les rendre plus alertes et prompt au combat. C’est aussi pour ça que dans les concessions automobiles les fauteuils côté client sont confortables, pour les endormir, alors que ceux des vendeurs sont plus basiques.
Cela ne devrait pas vous étonner, après tout les parcs d’attractions augmentent le taux en sel des aliments pour donner soif et augmenter la consommation de boissons. Quel monde …
Au-delà du « besoin » technique il faut aussi que j’avoue que j’aime me tracasser les seins pour les quelques instants de bonheur le soir lorsque je les libère. Pas forcément avec des pinces, elles se verraient trop sous les vêtements, mais un soutien-gorge doublé de laine brute ou pire, un pull serré en laine sans soutien-gorge. Le supplice est démoniaque, à la fin de la journée mes seins sont rouges d’irritation.
Parfois je le fais aussi avant une séance avec un soumis prévue à l’avance, lorsque je me sens trop gentille ce jour-là ou que le soumis aime me voir très agressive envers lui.
Pour éviter tout malentendu je vais rajouter que je n’ai jamais dit que pour être une bonne domina il faut se faire du mal, je dis que moi ça m’aide à m’énerver, chacun ses trucs.
J’ai pointé l’index vers mon homme :
Si je t’entends encore commenter la façon dont je traite mon corps je te promets que le tien se prendra une raclée dont il se souviendra.
— Oui, maitresse, pardon, c’est ma mauvaise éducation qui ressort. Je crois encore que c’est mon rôle de veiller sur les femmes comme on veille sur un enfant. C’est votre rôle pas le mien.
Sans relever j’ai fait un signe de la tête pour qu’il serre l’autre côté. J’ai soupiré en bougeant de droite à gauche pour tester l’ensemble. Je respirais par à-coups, bomber le torse faisait mal. J’allais devoir apprivoiser cette douleur et en tirer tout ce que je pourrais.
— Remonte un peu les pinces sur la chaine, il y a encore de la marge.
Alors qu’il le faisait j’ai regretté de m’être mise dans cette position. Mes pointes me faisaient clairement comprendre qu’elles n’aimaient pas être étirées de cette façon. J’ai fait une grimace mais je n’ai rien dit. Je suis une dominatrice aussi sévère avec moi-même qu’avec mes soumis, si ce n’est pire. Mes soumis n’ont pas le droit de critiquer un supplice s’il est supportable, je n’ai pas plus ce droit. Je me suis répétée « la douleur est un faible prix à payer pour mériter le plaisir à venir ».
Mon homme fixait mes seins comme s’il partageait leur souffrance. J’ai souri discrètement, s’il éprouvait de la pitié pour eux il se montrerait encore plus doux un peu plus tard. Je lui faisais confiance pour les réconforter avec brio. Rien qu’à cette idée j’ai eu un regain de courage, je devais faire ma part du marché tout comme il devait faire la sienne.
— Referme ma robe.
J’ai repris la cravache en main et je me suis donné quelques coups dans la main, de vrais coups, comme pour détourner mon esprit de la douleur de ma poitrine. De la cravache j’ai désigné le sol.
— En position !
— Oui, maitresse.
Voir ses fesses présentées de la sorte était enivrant, mes seins ont essayé de réagir avant de se faire punir par les pinces. Je sentais la frustration monter en moi, il ne restait plus qu’à la décharger violemment. Maintenant c’était au tour de mon homme de prendre cher. Les coups ont volé dans tous les sens, je balançais mon corps de droite à gauche pour accompagner le mouvement ce qui ne faisait qu’aggraver mon supplice. C’était une sorte de course en avant, je bougeais de l’autre côté avant d’avoir reçu l’essentiel de la décharge du coup précédent.
Après une bonne volée de coups je me suis immobilisée, les joues rouges, tremblant sur mes jambes. Du revers de la main j’ai essuyé les quelques larmes que j’avais au coin des yeux.
— Voilà qui est mieux.
J’ai posé le bout de ma cravache sur sa nuque et je l’ai guidé jusqu’à mes pieds qu’il a spontanément embrassés avec sa passion habituelle. J’ai attendu qu’il se calme pour l’attraper par les cheveux et le faire remonter en faisant glisser sa tête le long de mes jambes jusqu’à mon bassin qu’il a enserré. Je ne sais pas qui de moi ou de lui il essayait de consoler en me câlinant de la sorte. Peut-être les deux, nous étions unis dans un même état d’esprit.
— Prêt pour un dernier supplice ?
— Lequel ?
— C’est important ?
— Non, pardon maitresse.
J’ai passé la main dans ses cheveux.
— Ta remise en cage.
Il a rigolé.
— Ce n’est pas un supplice, c’est un traitement médical pour mon propre bien.
J’ai rigolé à mon tour.
— Oui. C’est ça. Va dans la salle de bain.
Après un dernier baiser sur mon bassin il a trottiné à quatre pattes jusqu’à la salle de bain. Je suis passée dans la cuisine pour me servir un peu d’eau. Encore un supplice que je m’inflige avant de passer à des « choses plus agréables », sauf que cette fois-ci je peux me l’administrer seule. On pourrait croire que l’envie d’aller aux toilettes gênerait la montée du plaisir et c’est pourtant exactement l’inverse qui se produit. En ayant le réflexe de contracter mes cuisses j’augmente la pression lors de la pénétration et le plaisir ressenti n’en est que plus intense, que ce soit pour moi ou le partenaire. En tout cas c’est comme ça que ça marche chez moi. Une bonne série de verres, dans les 600ml une demi-heure avant l’acte c’est ma formule.
Je suis allé rejoindre mon homme dans la salle de bain. Il m’attendait les cuisses écartées et son sexe, tout lisse, exposé.
Il a débité un texte qu’il devait avoir préparé, probablement lors du temps qu’il avait passé contre le mur plus tôt dans la soirée.
Mon sexe est prêt à entrer sagement en cage sur votre ordre maitresse. Je me rends face à la supériorité de l’autorité féminine.
— On dirait que tu as retenu la leçon.
— Oui maitresse. Lorsqu’on me dit d’aller en cage je dois coopérer sans chercher à me défiler. Vous provoquer en faisant semblant de refuser était une très mauvaise idée je le comprends maintenant.
Du bout du pied j’ai soulevé sa queue.
— Elle ne semble pas d’accord… Vu sa taille elle n’est pas décidé à rentrer sagement en cage.
— Elle va descendre, maitresse.
— Oh ça oui elle va descendre …
J’ai rigolé en la voyant gonfler davantage malgré mes menaces, ou plutôt grâce à elles. Je me suis amusée à la faire rebondir sur le bout de mon escarpin.
— Si elle veut continuer à bander de la sorte je vais devoir lui trouver une utilité … Qu’est-ce que ta petite queue dirait de venir en moi ? Pour que l’on puisse voir combien de temps elle met à me faire jouir malgré son handicap ?
Il a dégluti nerveusement. J’ai rajouté pour ne laisser aucun doute sur mes intentions.
— Bien entendu si je trouve la moindre goutte de sperme dans le préservatif ça sera sa fête … et pas qu’un peu. C’est moi qui ait la permission de jouir pas elle.
Il a pesé ses mots, il sentait venir le piège.
— Vu le nombre de jeux de tease and denial qu’elle a subi ce soir je pense qu’elle sera encore plus incapable que d’habitude de vous faire jouir maitresse. Elle vous ferait perdre votre temps. Vous méritez mieux.
Il était si touchant que j’avais presque envie de lever l’interdiction de jouir pour la fin de soirée. Il n’aurait pas aimé, cela aurait établi un précédent.
— Oh vraiment ? Elle ne veut pas savoir ce que ça fait de se retenir alors qu’elle est en moi et que je gémis de plaisir ? Peut-être que cette fois elle réussissait…
J’ai haussé les sourcils en provocation. La dernière fois que nous avions joué à ce jeu il avait perdu. Il faut dire que j’avais sorti le grand jeu en étant plus démonstrative qu’à mon habitude.
Mon homme fixait le sol.
— S’il vous plait maitresse. J’en suis à une semaine de chasteté et je ne voudrais pas gâcher ce que j’ai déjà fait. Je pourrais vous faire jouir d’une autre façon si vous voulez.
J’ai levé les yeux.
— Merci de ta générosité !
Il était embarrassé.
— Pardon, maitresse. Ce n’est pas ce que je voulais dire je me suis mal exprimé, c’est ma faute. Ce n’est pas généreux de ma part, je vous dois ces orgasmes, c’est une dette. Mais j’aimerais la rembourser d’une autre manière s’il vous plait. La cage me fait vraiment beaucoup de bien. Je ne voudrais pas ruiner toute l’attente que j’ai déjà accumulée en me lançant dans un jeu que je n’ai jamais réussi. Je dois encore faire des efforts pour devenir assez endurant et respecter vos ordres même dans le feu de l’action.
Si elle ne veut pas avoir « ce privilège » elle a intérêt à se faire toute petite et à rentrer dans sa cage.
— Bien maitresse.
— Une préférence pour la méthode ? Je pensais à un rituel à l’ancienne.
— Comme vous le voulez maitresse. Les vieilles méthodes ont fait leur preuve.
— Il y a des traditions qui n’auraient pas dues êtres perdues je suis d’accord.
En fait cette méthode n’a rien de vraiment traditionnel, ne serais-ce que parce que la cage de chasteté n’a jamais été une tradition. C’est davantage une question de mise en scène.
J’ai attrapé une bassine et pendant qu’elle se remplissait d’eau froide j’ai ouvert un tiroir pour en tirer une brosse à dent et une planche à laver. Le genre de planche qui était utilisé autrefois au lavoir pour frotter les vêtements, un cadre en bois avec des lattes inclinées.
J’ai comme l’impression qu’une partie de mon audience vient de faire un malaise …
Mon homme regardait avec inquiétude, il connaissait déjà le supplice, la seule inconnue était la sévérité avec laquelle j’allais l’appliquer.
J’ai posé la bassine sur le sol, il s’est agenouillé au-dessus de façon à ce que ses bourses et sa queue trempent dans l’eau froide. Je me suis assise à côté et j’ai saisi sa verge pour la plaquer contre la planche et j’ai commencé à frotter. Malgré l’inconfort je sentais son sexe grossir dans ma main, l’effet inverse de ce qui était recherché mais soyons honnête ce jeu n’était qu’un prétexte.
Après avoir fait la longueur je suis passée sur le gland, décalotté bien entendu, insistant bien dessus avec les poils denses de la brosse. Après une soirée de tease and denial vous vous doutez bien de sa sensibilité. Mon homme grimaçait et avait une respiration saccadée, exactement ce que je voulais.
J’ai déjà essayé de me frotter les zones sensibles avec une brosse à dent, pour voir ce que ça pouvait donner. Entre les jambes j’ai tenu moins d’une seconde. Ce n’était même pas possible. Sur les seins par contre c’était sympa. Irritant mais supportable. J’imagine que c’est ce qu’il ressentait.
Après quelques minutes et un nettoyage bien en détail je l’ai relâché pour le laisser reprendre le dessus. Il a essayé de calmer sa respiration, il a fermé les yeux fermés et a surement pensé à des choses apaisantes.
Doucement il a attrapé les pièces de sa cage et les a mise en place, en laissant quelques secondes pour se calmer à nouveau après chaque mouvement.
Je ne suis intervenue qu’à la fin, lorsqu’il a posé le cadenas et qu’il a attendu que je le verrouille en gardant la clé, ce que j’ai fait avec un grand sourire, surtout lorsque je l’ai agité sous son nez.
— Ça sera plus sûr entre mes mains.
Malgré la frustration il semblait soulagé d’avoir retrouvé sa cage. Un peu comme s’il était nu sans. La pression de l’habitude sans doute. Lorsque vous la portez presque en continu depuis des années vous ne devez pas pouvoir envisager vivre sans.
— Lorsque tu te seras séché vient me retrouver dans la chambre. Tu as encore du boulot ce soir …
Je n’ai pas attendu longtemps vous vous en doutez. Lorsqu’il est entré dans la chambre il m’a trouvé sur le lit dans une pose lascive. Il m’a rejoint en grimpant sur le lit, s’approchant lentement de mes pieds qu’il a embrassés, l’un après l’autre. Il a ensuite remonté sa bouche le long de mes jambes en accélérant à l’approche du bassin pour provoquer un petit sursaut. Je me suis étirée de tout mon long, touchant du bout des doigts la tête de lit.
Vu que tu n’as pas utilisé tes orgasmes ce soir tu vas me les donner.
— Oui maitresse. C’est le moins que je puisse faire.
— Tu vas refaire la partie agréable de chacun des supplices et tu la mèneras à son terme.
— Bien, maitresse. Chacun ?
— Oui, chacun.
Autant dire une mission impossible, vous ne faites pas enchainer 5 orgasmes à mon corps, mais ce n’était pas une raison pour ne pas essayer. Surtout qu’il aime que je mette la barre très haut. Je suis sa dominante, dans le couple mon rôle est d’en demander toujours davantage.
Et à chaque fois je veux que tu repenses à chaque jeu correspondant. Que tu te rappelles ce que tu as ressenti.
— Je ne dois pas me concentrer sur ce que je fais maitresse ?
— Les deux ! Et si tu trouves ça trop compliqué je peux ressortir la cravache et t‘infliger un supplice digne des plus idiots des hommes. Pas besoin d’être un génie pour se faire rougir les fesses pas vrai ?
— Compris maitresse. Je commence par vos seins ?
— Oui.
Il a passé une main dans mon dos pour défaire la fermeture Éclair de ma robe, je me suis contorsionnée pour l’enlever sans me relever. Rétrospectivement un acte de paresse qui m’a couté cher, les deux instruments de supplice que j’avais sur le torse n’ont rien laissé passer. Avoir les seins enchainés l’un à l’autre par les pointes est vraiment démoniaque. Pourtant je le referais.
Mon homme a fixé ma poitrine, ou plutôt la petite clé accrochée autour de mon cou. Il allait devoir me satisfaire en l’ayant sous le nez en permanence pour lui rappeler sa condition. Un petit détail bien sadique.
Il a approché une main pour défaire la première pince. Je lui ai mis une tape dessus.
Non ! Rappelle-toi de ce que Candice a fait, je veux la même chose. Commence par des préliminaires autour avec ta langue. Tu me libéreras qu’au dernier moment.
— Bien maitresse.
— Donne-moi envie de tes caresses jusqu’à la folie.
Le contraste entre plaisir et douleur s’est amplifié, mes seins manifestaient leur envie d’être libéré de la morsure des pinces. Mais il était encore trop tôt.
— Tu peux faire mieux que ça !
— Oui maitresse
— Ne m’oblige pas à hausser le ton. Tu ne veux tout de même pas les pointes dans ta cage pour te motiver ?
— Non maitresse.
— Ce n’était pas une question !
Il était efficace mais l’expérience m’a appris que les soumis réagissent bien aux défis impossibles. Même satisfaite j’en demande toujours plus, et il y arrive. Cela défit la logique.
Pense au plaisir qui t’a été interdit et donne-le-moi …
— Oui, maitresse.
Alors qu’il s’approchait de mes mamelons il a brusquement saisi une des pinces pour intensifier la pression. J’ai sursauté, plantant mes ongles dans son dos sans même y faire attention.
Comme pour s’excuser il a dit :
— C’est ce que madame Candice m’a fait.
— Alors continue ! Imbécile.
C’est ce qu’il a fait, j’en sanglotais, pas vraiment de douleur, pas vraiment de plaisir, c’était les deux à la fois, je basculais de l’un à l’autre jusqu’au moment où il a approché sa main pour me libérer des pinces. J’ai essayé de lui mettre une gifle, elle était un peu ratée à cause de la position dans laquelle je me trouvais.
— Non ! Un seul à la fois. Garde l’autre pour plus tard.
— Oui, maitresse.
Difficile de trouver les mots pour décrire cet effet, je me contenterais de dire que la libération a été la hauteur de l’attente. Après la douleur initiale des émotions puissantes ont traversé mon corps lorsqu’il s’est mis à léchouiller pour apaiser les meurtrissures que la pince m’avait infligée. Après avoir connu la compression mon téton était désormais aspiré dans sa bouche et le contraste était foudroyant à m’en faire pleurer de bonheur.
Malgré tout le mal que je peux faire à mon homme, ou surtout parce que je le lui fais, il se donne à fond lorsqu’il me donne du plaisir, comme si sa vie en dépendait. Ce n’était pas que l’effet de mes menaces, selon lui donner du plaisir à une femme est une croisade, c’est son but ultime dans la vie, une mission sacrée qu’il prend très au sérieux.
J’ai ramené et croisé mes jambes dans son dos pour m’agripper à lui, envie renforcée par la pression dans ma vessie. Mon petit corps frêle était secoué par des soubresauts de plaisir bien au-delà de ce que j’étais capable de maitriser.
Il est passé à l’autre côté et le feux d’artifice a recommencé. Je le voulais contre moi, je le voulais en moi.
Je me suis décrochée de lui et d’une main j’ai éloigné sa tête. Il a compris que cette étape était finie et s’est reculé tout en restant à quatre pattes. Il tirait la langue en haletant pour me tenter.
Etant bien plus en forme que moi il a dit :
— Est-ce que je pourrais me servir de ma langue pour t’honorer ? S’il te plait ?
Il savait que j’aime ce petit jeu de dupe où il me supplie de le laisser me donner un orgasme. Comme si ça ne suffisait pas que je le prive des siens et que je le force à m’en donner il faut en plus que je pousse le vice jusqu’à le faire supplier.
Reprenant mon souffle j’ai dit :
— À voir tes érections toute la soirée j’ai envie d’un truc plus costaud que ta langue. J’ai envie du strapon, le très très gros.
Mon homme a eu un moment d’angoisse, le très très gros strapon, celui qui le fait marcher en canard pendant un bon moment après qu’il se soit fait empaler dessus. Mais que pouvait-il y faire ? Il n’allait pas refuser un ordre.
Il est revenu sur le lit avec le gode et le harnais pour l’accrocher. En l’attendant je m’étais un peu amusée avec mes seins pour préserver l’effet.
Il s’est approché de mon bassin. Je l’ai arrêté.
— Non, pas pour moi. Pour toi.
Il a semblé soulagé. Non, pas qu’il aime être forcé de le porter alors qu’il est en cage mais c’était mieux que de le recevoir.
Une fois sanglé je l’ai fait mettre sur le dos, j’aime avoir le dessus pendant les jeux. Il a regardé ce truc immense dressé entre ses jambes. J’adore l’idée de forcer mon homme à me voir jouir encore et encore sur un sextoy accroché par-dessus sa cage, ça doit être si frustrant. Son regard a néanmoins était vite capté par la clé se balançant sur mon torse.
Après avoir lubrifié le jouet je l’ai fait glisser en moi, lentement, alors que j’avais saisi ses tétons entre mes pouces et index pour le titiller à son tour.
Il a tenté de fermer les yeux, je l’ai giflé.
Regarde ! Je ne veux pas que tu en perdes une miette.
— Oui maitresse.
Je suis remontée en gémissant et en oscillant du bassin.
Imagine que c’est toi qui s’enfonce en moi. Imagine ce que ça ferait.
— Oui maitresse.
En redescendant j’ai gloussé après un soupir.
— Je sens que ça vient.
Voir son envie dans son regard était si excitant, être égoïste dans un tel moment est toujours un plaisir.
Nous avons continué comme ça jusqu’à ce que j’atteigne l’extase, ce qui n’a pas pris beaucoup de temps…
Après avoir consommé ce qui me revenait de droit je me suis blottie contre lui. Nous étions épuisés, surtout moi en fait, même si son corps était aussi en sueur.
Je me suis amusée à passer mes doigts sur les marques parsemant son corps. J’avais envie de le provoquer.
— C’était super bon d’aller jusqu’au bout. Tu devrais essayer un de ces jours …
— Je n’ai malheureusement pas ce droit.
— C’est vrai, moi j’ai mérité cette permission, pas toi.
— Peut-être dans quelques semaines.
— Nous verrons.
Il savait qu’il devait me laisser savourer ma victoire sans interférer. Il s’est détaché de moi pour descendre vers mon bas ventre et l’embrasser en me remerciant.
— Vous voulez autre chose maitresse.
J’ai rigolé.
— Arrête avec le « maitresse » ou je continue à l’être !
— Bien « chérie ».
— Et non pas tout de suite. Tu veux faire une pause ? Manger un truc ? Il doit rester de la pizza, tu n’as qu’à la mettre au micro-ondes.
Il s’est mis au garde à vous.
Oui chérie.
— Tant que tu y es, va faire couler un bain. Toi aussi tu as bien mérité un peu de douceur.
— Tu viendras aussi ?
J’ai haussé les sourcils en souriant.
— Qu’est-ce que tu crois ?
Lorsque le bain a été prêt je suis allée le rejoindre dans la baignoire. Nous étions un peu à l’étroit mais il a su trouver une position où je sois confortable. Comme j’en avais marre de me cogner contre sa cage j’ai fini par la lui enlever, pas s’en l’avoir menacé de représailles s’il ne la tenait pas en laisse tout seul.
Glisser dans l’eau chaude avait été salvateur. Un peu de douceur après avoir demandé beaucoup à nos corps respectifs.
Alors que j’étais en train de m’endormir sur son torse il m’a dit :
— C’était une super soirée merci de l’avoir organisé. Je te suis redevable de tout.
J’ai gémi.
Oh oui tu me dois des choses !
— Et honnêtement tu as été déçu de mon comportement ? J’ai essayé de tenir le mieux que possible face au plaisir je te le jure.
J’ai soupiré, il pensait réellement que j’avais de vrais griefs sur son attitude ? Après tout ce qu’il avait subi ? C’était mignon qu’il se remette en cause.
Pourquoi me poses-tu cette question ? Est-ce qu’une fois j’ai été mécontente de toi sans te le dire ? Est-ce que c’est mon genre de retenir ma frustration te concernant ?
— Quand tu es très déçue tu restes silencieuse et pensive. Quand tu dis rien c’est soit le pire, soit le meilleur. Et je n’ai pas l’impression d’avoir été le meilleur.
Je l’ai regardé avec un sourire tendre.
— Qu’est-ce que je n’arrête pas de te dire lorsque tu essayes de te mettre à ma place ?
Il a soupiré et a répondu mécaniquement :
Je ne suis qu’un homme, je suis naturellement incapable de me mettre au niveau des pensées d’une femme. Je me trompe tout le temps donc je ne dois même pas essayer.
— Exactement ! Et je suis juste fatiguée. Tu n’as pas été trop mal ce soir.
— Merci.
— J’ai dit « pas trop mal », et non pas « parfait » fait attention.
— C’est noté.
J’évite de dire à un soumis qu’il est parfait, cela lui coupe toute envie de progresser.
Et toi qu’est-ce que tu en as pensé ?
— Je préfère quand c’est toi qui me domine, c’est mieux fait.
— C’est parce qu’elles t’ont secoué les puces que tu dis ça ?
— Un peu.
— C’est ce qui arrive aux vilains cabots dans ton genre.
— Je vais essayer d’être plus obéissant.
— Essayer ?
— Je vais être plus obéissant.
J’ai soupiré en repensant à ce que nous avions fait lors de la soirée.
Anna a proposé de s’occuper de ton prochain milking. Ça te dit ?
— Ça va être sévère.
— Oh que oui ! Mais ce n’était pas la question.
— Je vais regretter mais ça pourrait être sympa.
— « ça pourrait » ? Je lui dirais que tu doutes que ce soit sympa …
Il a souri.
Il faudrait que je trouve un moyen de te faire oublier ce que je viens de dire alors.
— Tu connais de tels moyens ?
Il a ouvert une serviette qui était à portée de main sur un meuble. Il en a sorti un sextoy. Il semblait que j’allais avoir droit à un autre tour au paradis, et dans l’eau chaude cette fois, j’adore ça. Je lui ai dit :
Ça pourrait marcher en effet… Mais il va falloir y mettre du coeur…
— Je suis encore en pleine forme, et tu fatigueras avant moi …

À suivre …


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Week-end avec 3 soumis juin 2014 #47 : strap-on 2 / 2

Hello 🙂

J’ai fait un post il y a quelques jours pour donner quelques infos, n’hésitez pas à aller le lire.

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Sommaire des parties précédentes
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Le Chiot venait de subir un lavement, un élargissement anal au plug gonflable et une humiliation. De quoi avoir largement mérité sa récompense, sa première sodomie au strapon.
Il attendait à quatre pattes sur le sol avec impatience que je lui annonce la suite des réjouissances. Etant dominatrice il était impensable que je me mette à genoux pour le prendre, je me dois de conserver une posture de puissance en toute circonstance, droite sur mes jambes, fière. Surtout que j’ai les genoux trop fragiles pour les mettre au contact direct du dallage qu’il y avait autour de la piscine. Je devais donc le faire changer de position.
Chez moi j’ai une table que j’ai spécifiquement sélectionnée pour l’usage du strapon, elle est assez basse pour que les soumis soit pile au niveau de mes hanches. Visualisez la scène, le soumis à genoux cul en l’air, la tête en bas, la vue plongeante que j’ai sur lui. J’ai l’impression d’être grande et puissante. Je crois que vous savez que je suis un peu complexée par ma petite taille et la satisfaction que je tire de voir un soumis dans cette position n’en est que plus importante.
Cependant je n’étais pas chez moi et la seule table de jardin disponible était trop haute. J’aurais dû sodomiser mon soumis alors qu’il était à l’horizontale, le ventre contre la table, peut-être même utiliser un marche-pied… Je ne vous raconte pas la honte. Même s’il n’en aurait rien su à cause du bandeau sur les yeux, moi j’en aurais eu conscience et ça m’aurait gâché le moment.
Faute de mieux j’allais le mettre sur une des chaises longues, à genoux et le cul relevé, c’était encore l’option la plus satisfaisante pour moi. De son point vue rien ne changerait mais du mien ça serait le jour et la nuit.
Je l’ai donc attrapé par le collier pour l’amener vers le transat le plus proche. Il a résisté au mouvement. Ce n’était pas totalement sa faute, j’avais enveloppé ses mollets et ses bras de cellophane, mais je ne suis pas du genre à rater une occasion de critiquer mes soumis.
— Si tu mets de la mauvaise volonté ça aura des conséquences.
— Pardon, maitresse, ce n’est pas ma faute, j’ai du mal à bouger à cause de …
J’ai tiré son collier vers le haut pour le forcer à se mettre en demi-flexion, la tête assez haute pour que je puisse le gifler, ce que je ne me suis pas privée de faire.
— Ce n’est pas ta faute ? Tu veux me redire ça ?
Craignant de se manger une autre paire de baffes il a répondu spontanément :
— Je voulais dire c’est ma faute.
Pourquoi ?
— Parce que … Je … Ne mets pas assez de bonne volonté ?
— Exactement. C’est uniquement de ta faute si tu es un handicapé. Je ne fais que t’aider à t’en rendre compte. Si tu veux progresser dans ta soumission tu dois accepter les critiques que l’on te fait sans même réfléchir.
— Oui, maitresse, je vais faire des efforts.
— Je préfère ça.
J’ai tiré à nouveau sur le collier pour le faire avancer tout en lui imposant de rester à mi-hauteur ce qui l’a forcé à sautiller comme un lapin. À le regarder faire je me suis dit que ça ne devait pas être très agréable, il faut dire que je suis un peu claustrophobe, je n’aurais pas aimé être à sa place.
Après quelques mètres il a cogné contre la chaise-longue. J’ai relâché son collier. Il s’est assis sur le rebord, je lui ai crié dessus.
— Eh ! Je t’ai dit de te mettre en position pour recevoir le strapon. Pourquoi tu n’es pas en position ? Tu te moques de moi ?
D’une petite voix il a répondu :
Je ne connais pas la bonne position, maitresse.
— Tu n’essayes même pas ! Dans quel univers être assis pourrait être une position correcte pour recevoir le strapon ? Tu te fous de ma gueule ?
— Non, maitresse. C’est que je n’ai pas votre expérience.
— À parce qu’en plus tu trouves que je suis vieille c’est ça ? Cette fois c’est la goutte de trop, ça va mal se passer. Et c’est entièrement ta faute !
J’adore me moquer des soumis en leur faisant croire que je suis énervée juste avant de les prendre par derrière, ça leur fait peur et en définitive ils adorent cette sensation de vulnérabilité renforcée.
Lorsqu’il a répondu sa voix a presque déraillé.
— Pardon maitresse. Soyez gentille avec moi s’il vous plait.
— Et puis quoi encore ? Tu me donnes des ordres maintenant ? C’est toi le chef peut-être ?
Il est resté silencieux.
J’y étais peut-être allé un peu fort pour un débutant. Parfois je me prends trop au jeu et j’en oublie certains détails. J’ai passé ma main dans son cou avec douceur pour le rassurer.
— Pas si simple d’assumer le rôle passif n’est-ce pas ? C’est normal que tu te sentes vulnérable, tu dois l’accepter. Si tu cherches bien il y a une douceur à l’intérieur.
Il a répondu avec une voix hésitante.
Pas facile.
— Si c’était facile ça ne serait pas amusant. Toujours d’accord pour que je te prenne sans ménagement par derrière ?
Il a émis une sorte de gloussement nerveux.
Je sais que si je vous demande à nouveau d’y aller doucement vous n’allez pas le faire rien que pour m’apprendre qui commande.
— Tu devines bien.
— Ne vous fâchez pas, j’ai juste besoin de me faire à l’idée que vous …
J’ai soupiré, je déteste entendre les « Ne vous fâchez pas » et autres « ne le prenez pas mal », le genre de phrase qui démontre que le soumis a conscience que je vais piquer une colère. Comme si j’allais rater une occasion de crier juste parce qu’il le demande. Au contraire j’ai plutôt tendance à réagir vivement.
— Typique des soumis. Demander du temps. Reculer. Aller se cacher dans un trou est votre solution miracle à tous les problèmes ! Eh non ! Ça ne marche pas comme ça ici. Parce que bon, avoir encore sa virginité anale à ton âge ce n’est déjà pas sérieux. Tu as déjà eu trop de temps. Et puis, entre nous, attendre plus longtemps ne fera que renforcer ton appréhension.
Il semblait vexé que je critique son manque d’expérience.
Je ne suis pas si jeune que ça.
— Ah oui ? Ça fait combien de temps que tu fantasmes dessus ? 5 ans ? 7 ? 10 ans ?
— Dans ces eaux-là.
— Tu ne trouves pas ça long avant un passage à l’acte ?
— J’attendais la bonne personne.
— Et je ne le suis pas ?
— Si, sûrement.
Il a réfléchi un instant avant de poursuivre.
— J’ai peut-être besoin que vous preniez les choses en main, maitresse. Comme vous dite, plus j’attends et plus j’ai peur.
— Tu veux dire qu’il faut que je t’immobilise, que je te crie dessus et que je te prenne sans ménagement ?
Oui.
— C’était mon plan au départ… Avant que tu ne sois plus à la hauteur et que tu paniques. Encore un trait typique des soumis, vous ne savez jamais ce que vous voulez.
À peine ma phrase finie je me suis rendue compte qu’elle avait été plutôt inappropriée, une dominatrice ne doit jamais critiquer un soumis hésitant, surtout lorsqu’il s’est présenté à elle comme débutant. Il est vraiment difficile pour eux de faire le tri entre les envies qu’ils veulent expérimenter et celles qui doivent rester des fantasmes nous ne devons pas aggraver la situation. Il faut les encourager à vous dire s’ils regrettent s’être lancé dans quelque chose avant de les avoir dégoutté des jeux. Ma phrase aurait pu être interprété comme l’intention inverse. J’ai observé sa réaction avec anxiété. Il semblait être plutôt froissé, il a dit :
— Je n’ai pas paniqué.
Je lui ai mis une claque sur les fesses pour le faire rectifier.
— Un peu.
Je lui mis une nouvelle claque, il a soufflé.
— J’ai paniqué. Pardon, maitresse.
Tant mieux, tout ce qu’il avait retenu c’était l’attaque sur son égo. Pour une fois j’étais presque contente qu’un homme n’ai écouté qu’une phrase sur deux lorsque j’avais parlé.
J’ai repris le cours du scénario.
— La troisième tentative a été la bonne ! Espérons que je sois plus efficace avec tes fesses… Ça serait dommage que je sois obligée de m’y reprendre à plusieurs fois avant d’avoir un orgasme. Ça deviendrait « irritant » pour toi au bout d’un moment. Je ne voudrais pas que pour ta première fois tu sois obligé de te balader avec un coussin pendant une semaine.
— Oui, espérons …
Une sacrée pression pour un soumis ! Faire jouir sa maitresse alors qu’il pensait avoir un rôle passif, c’était une sorte de mission impossible. En réalité il allait aussi avoir une part importante dans l’action, que ce soit par ses mouvements du bassin ou, surtout, par ses réactions sonores. Une grosse partie de mon plaisir passe par l’auditif.
— Mets-toi à genoux, cul relevé et présenté, bien cambré, la tête baissée. Plus vite que ça !
Je lui ai mis une claque sur les fesses pour le motiver. Il s’est assis et a basculé sur le côté. Pas facile de prendre une position imposée lorsque vous avez les membres liés entre eux, surtout avec les bras dans le dos. Il se tortillait comme un poisson hors de l’eau, un poisson qui aurait atterri directement dans une assiette et qui se mettrait en position sous le couteau pour être dégusté.
J’ai défait le harnais du gros strapon et j’ai mis le petit à la place.
— Avant de passer aux réjouissances tu sais qu’elle est la dernière étape ?
Il s’est éclairci la voix avant de dire :
— Si vous plait maitresse, même si vous décidez d’être sévère j’accepte votre jugement, pouvez-vous me prendre le cul ?
J’ai souri.
— Ce n’est pas à ça que je pensais. Et puis ce n’est pas comme si j’avais vraiment besoin de ta permission … Non, je pensais plutôt à quelque chose pour amplifier tes sensations.
Il a relevé le nez, j’avais dit le mot magique.
— Ouh ! Quoi que ce soit ça semble intéressant. Je suis pour.
J’ai ricané, il n’a vraiment compris la raison que lorsqu’il a senti glisser sur ses fesses les lanières d’un martinet.
— Rien de mieux qu’un petit peu de contraste avant le plaisir n’est-ce pas ? Tu imagines ce tes pauvres petites fesses meurtries ressentiront lorsqu’elles heurteront, avec violence, mes hanches toutes douces pendant que je te fourrerais ?
À ses frissons je pense qu’il l’imaginait très bien. J’ai passé les lanières dans sa raie des fesses.
— Je vais électriser ton petit trou, le rougir, et lorsque le strapon viendra le violer il ne lui faudra que quelques secondes pour te faire réclamer grâce.
Si jusque-là son corps avait été parcouru par des frissons il s’est subitement contracté comme avant un orgasme.
— Tu vois, avant même d’avoir commencé tu es déjà prêt à jouir. C’est ça ?
Il a dégluti avant de répondre.
Oui.
— Tu n’as pas honte ? Prendre du plaisir rien qu’à l’idée de te faire enfourner. Tu n’es qu’un sale pervers. Tu sais ce que je fais aux pervers dans ton genre ?
— Non, maitresse.
— Tu vas le savoir tout de suite …
J’ai levé le martinet et je l’ai abattu sur ses fesses. Une constellation de petits points rouges est apparue peu de temps après pour témoigner de ce qu’il pouvait ressentir.
Je précise que c’était un vrai martinet, cependant je n’y allais pas vraiment fort, je ne voulais pas l’épuiser sous la punition, simplement lui chauffer les fesses. Le martinet était donc l’instrument idéal pour ça, il permet de préparer le fessier dans sa globalité. Je le trouve très érotique. Il enflamme la peau mais la douleur reste superficielle, elle ne va pas en profondeur comme avec d’autres jouets.
Le Chiot a semblé apprécier, il s’est tendu lorsque je me suis rapprochée de sa raie des fesses, il savait que c’était la dernière étape avant le moment tant attendu.
Contrairement à des instruments plus durs le martinet peut se glisser dans des endroits intéressants, vous avez souvent quelques lanières qui se perdent sur le sexe en provoquant des petites chatouilles très stimulantes. Mon but était qu’il prenne conscience de capteurs qui sont silencieux en temps normal. Je voulais qu’il sente son sphincter chauffer et rougir. Qu’il puisse se représenter dans l’espace la cible que j’allais viser. Un peu comme quand je suis excitée et que je sens mes lèvres se gonfler et picoter pour m’inciter à laisser mon partenaire jouer avec.
J’ai mis une dernière série bien plus forte de coups de martinet sur son anus. Le Chiot était désormais prêt à passer au plat de résistance.
J’ai positionné le strapon, mettant une dernière claque sur ses fesses pour détourner son attention au moment où j’ai finalement violé l’entrée de son corps.
Le Chiot a senti ses muscles tenter vainement de résister avant de céder devant l’insistance du strapon, le doux glissement de la gélatine compressée venant le récompenser. Avec la préparation et le lubrifiant mon gode-ceinture a glissé sans résistance, emplissant ses entrailles comme si elles étaient destiné à l’accueillir. Ayant le sphincter sensibilisé il n’a rien raté des nuances, surtout que j’avais mis un préservatif qui n’était pas totalement lisse. Mon choix c’était porté avait de petites billes irrégulières à l’endroit du gland pour amplifier les sensations. Il ne faut pas hésiter à utiliser des préservatifs avec des nervures différentes et à les alterner d’une fois sur l’autre pour varier les plaisirs. La routine est toujours d’un ennui. Si vous avez correctement sensibilisé l’anus de votre soumis il sentira chaque détail de ce qui le pénètre.
Alors que je progressais en lui j’ai fermé les yeux, je suis davantage dans le tactile et l’auditif lorsqu’il s’agit de ressentir mon partenaire. Mes hanches ont heurté ses fesses. Comme prédit le contact entre sa peau meurtrie et la mienne toute douce l’a fait frissonner. J’ai avancé mes pouces pour lui malaxer les fesses pendant que je le laissais s’habituer à cette présence immobile en lui.
Je suis repartie dans l’autre sens, encore lentement, j’avais tout mon temps. Je prenais possession de l’espace, j’établissais mon règne sur cette portion de son corps.
Je lui tenais fermement les hanches pour m’offrir une prise plus forte mais il a vite compris l’intérêt qu’il avait à résister à mes assauts de sa propre initiative. Désormais il ne cherchait plus à fuir mes pénétrations et au contraire poussait dans le sens contraire pour les faciliter. Libéré de cette obligation j’ai pu mettre mes mains dans le bas de son dos, à la naissance des fesses, sentant les vibrations à l’intérieur de son bassin du bout des doigts.
Lorsque vous pénétrez votre soumis il ne faut pas hésiter à varier les pressions, à orienter le strapon différemment, vers le haut, vers le bas, de façon à diversifier les plaisirs et lui faire comprendre que vous êtes chez vous en lui. Même si, avec un verge gélatineuse, ce n’est pas des plus simples pour diriger. Encore une fois j’avais privilégié son confort au mien, une dette que je ferais rembourser en temps et en heure.
J’ai labouré son cul avec douceur pendant quelques minutes tout en le récompensant oralement.
— C’est bien. Ça c’est un bon toutou. Reste calme.
Il ne faudrait pas croire que se précipiter sur son point G est la quintessence de l’usage du strapon. Ça serait comme ces mecs qui sautent sur notre clitoris pour le lécher en passant avoir trouvé le moyen miracle de nous faire jouir. Point sensible ne veut pas dire seul point digne d’intérêt, il y a plein de choses à faire avant. Vous ne commencez pas un repas par le dessert !
Surtout que dominer c’est se maitriser, avoir de la mesure dans nos actes. Je n’avais qu’une envie, me moquer de lui, l’insulter, être vulgaire. J’ai toujours besoin du support de la voix pour violer autant l’esprit que le corps. Ils sont indissociables. Je me retenais avec difficulté.
Bien sûr je n’allais pas en rester là et rapidement je suis passée à une version bien plus autoritaire.
— Tu sens ma puissance en toi ? Focalise-toi dessus, elle pourrait te faire jouir. Si c’était le cas tu serais récompensé. Tu imagines ? Qu’est-ce que ça pourrait être ? Passer toute la nuit dans une niche ? Enchainé avec rien d’autre qu’une gamelle et un jouet en plastique pour te tenir compagnie ? Tout ce que tu as à faire c’est lâcher prise.
Proposition intéressante de son point de vue, une incitation pour qu’il se comporte bien. Je devais tout faire pour qu’il m’accompagne dans le plaisir et qu’il ne soit pas simplement en train de tolérer le strapon. Il fallait qu’il comprenne comment accepter cette forme de plaisir et pour cela il devait chercher activement.
Je l’imaginais déjà pleurant sous l’afflux des émotions, sa queue comprimée par la cage qui, cruellement; lui interdisant la seule forme de satisfaction qu’il connaissait. Pourtant il allait sentir l’orgasme approcher, une autre façon de jouir encore inconnue et qui allait le surprendre. J’allais le rendre dépendant à ce type de plaisir que je serais la seule à pouvoir lui délivrer. Je rêvais un peu, je veux bien l’admettre.
Lorsque j’ai débuté dans la domination j’étais plutôt sceptique sur ce genre de pratique, ce n’était pas vraiment mon fantasme de pénétrer un homme. Cependant après lui avoir donné une chance j’ai été plutôt séduite. Ce sentiment d’appropriation du corps de l’autre est si puissant. Difficile de décrire ce que vous ressentez lorsque vous sodomisez un homme castré qui a les bras immobilisés dans le dos. Vous sentez ce pouvoir courir dans tout votre corps comme une décharge électrique.
— Ça c’est un bon soumis. Tu fais ça très bien. Tu pourrais même devenir un trou professionnel qu’est-ce que tu en penses ? Ça serait bien, comme ça tu aurais une utilité dans la vie. Je te trouverais des clients sans problème. Tu te vois en esclave sexuel permanent ? Passer de main en main. N’être qu’un jouet sexuel pour de sublimes femmes dominantes.
Je n’ai eu que des gémissements en réponse. Il devait très bien imaginer la scène. C’était mon but mais je n’allais cependant pas le laisser s’enfoncer dans le silence.
— Dit-le à haute voix. Dit que tu es un enculé et que tu aimes ça.
Il a murmuré la phrase. Je l’ai repris.
— Plus fort !
En contexte les soumis ne font pas vraiment attention aux mots, pour eux c’est davantage un rappel que c’est une femme qui les prends, une occasion d’alimenter les fantasmes qui se déchainent déjà dans leur tête. Ils sont déjà en transe je ne fais que l’entretenir. J’aime les forcer à crier des choses vulgaires dans les moments intenses, c’est important pour eux comme pour moi, je peux sentir leur voix dérailler, vaciller sous l’émotion ce qui ne fait qu’intensifier mon ressenti.
Mes coups de reins sont devenus de plus en plus violents.
— Oh oui tu aimes ça. Tu aimes être pris en levrette. Doggy style comme disent les anglophones. C’est ça ? Mais en fait tu n’es pas un chien, tu es une chienne. Une sale chienne en chaleur n’attendant qu’à se faire défoncer le cul sans aucune pitié. Tu imagines la honte quand tout le monde saura ce que tu as fait ? Tu ne pourras pas le cacher longtemps. Tout le monde finira par savoir que tu es une bonne petite chienne fidèle que l’on peut enculer à volonté. Tout le monde va vouloir abuser de toi. Tu ne mérites pas mieux.
J’ai ralenti le rythme, j’en ai profité pour remettre du lubrifiant pour adoucir le contact, il ne faut pas hésiter à en mettre beaucoup et régulièrement. Vous avez tout intérêt à ce que ça glisse, un peu comme si le corps du soumis ne vous rejetez pas.
J’ai passé mes mains sur son torse à la recherche de ses tétons. Ils ont frémi lorsque je les ai trouvé. Je l’ai encouragé par la voix.
— Ça c’est un bon chien-chien. Tu préfères la douceur ou la force ?
De manière inaudible il a murmuré un truc que je n’ai pas compris. Qu’importe, j’ai repris le labourage de son cul tout en malaxant ses tétons de plus en plus fort. Je voulais qu’il sente la pression dans sa cage, qu’elle le maintienne en respect et qu’il accumule de la frustration jusqu’à ce qu’il n’en puisse plus et qu’il crie. De la même manière que j’aime le son des instruments j’aime entendre les soumis jouir bruyamment.
Le plaisir en moi grandissait, j’avais l’impression que mes lèvres avaient doublé de volume. Les frottements étaient infernaux. À chaque impact contre ses fesses j’étais prête à exploser. Il fallait que je ralentisse où j’allais m’écrouler sur mes genoux victime d’un orgasme dévastateur sans avoir mené mon plan à son terme.
Je me suis arrêtée en lui, j’ai soupiré pour évacuer la tension, continuant de lui malaxer les tétons pour qu’il ne refroidisse pas. Je lui ai demandé.
— Tu veux que je reprenne ?
Il a répondu dans un souffle.
— Oui.
Je crois qu’il n’était pas en état de s’exprimer de manière plus élaborée.
— Le gros strapon est devant toi. Suce-le.
Il l’a cherché de la tête, il était toujours aveuglé, et l’a porté à la bouche pour le téter dès qu’il l’a trouvé. J’ai repris les va-et-vient à l’arrière.
— Synchronise-toi avec moi.
Il a obéi, je l’ai encouragé.
— Voilà, c’est bien. Tu sens cette sensation de plénitude ? Tu as enfin compris l’utilité de tes trous. Ils ne sont pas fais pour être vide. Ils n’attendent qu’à être comblés.
Prise d’envies irrépressibles j’ai à nouveau accéléré mes charges, il arrivait à peine à suivre de la bouche. J’étais à bout, j’en pleurais, mon corps allait bientôt craquer.
— Dis que tu n’es qu’une chienne !
Libérant sa bouche du gros strapon le temps de répondre il a dit doucement :
— Je suis une chienne.
J’ai donné un violent coup de rein, associée à une claque sur les fesses.
— Plus fort !
Je voulais qu’il sente ma puissance le pénétrer, qu’il comprenne qu’il était soumis et qu’il ne pouvait pas lutter contre moi. Il a répété la phrase, j’ai répliqué :
— Encore ! Plus fort !
Il a répété de multiples fois « je ne suis qu’une chienne et j’aime ça ! », nous étions surexcités, à la limite de l’hystérie. J’ai lâché ses tétons pour prendre ses mains dans son dos, nous étions à l’approche du point culminant et j’avais besoin de sentir ses doigts s’entrelacer avec les miens. C’était comme un signal pour nous autoriser à nous libérer du supplice de l’attente de l’orgasme.
Je ne sais pas s’il a joui pour de vrai où s’il a simulé, en tout cas sa queue avait giclé et j’avais pris mon pied.
Lorsque j’ai ouvert les yeux j’ai vu que les deux autres soumis étaient envieux. Même s’ils avaient eux-aussi pris du plaisir récemment ce n’était pas sur cette échelle.
Je me suis retirée en douceur du Chiot, il était exténué et n’avait pas bougé.
J’ai remis mon short avant que l’un de mes soumis ne se rendent compte à quel point j’avais été excitée. Une sorte de réflexe de pudeur un peu stupide.
J’ai caressé le dos du Chiot. J’ai libéré ses mollets et bras du cellophane mais je lui ai laissé le bandeau sur les yeux, il en avait encore besoin pour apprécier les sensations résiduelles. Je l’ai accompagné pour qu’il se mette en position foetale. Il avait été assailli d’émotions nouvelles et il lui fallait du temps pour les encaisser. Nous ferions le débriefing plus tard.
Après une bonne demi-heure, lorsque j’ai enlevé son bandeau, il n’a plus été capable de regarder plus haut que mes genoux pendant des heures. Il tremblait à chaque fois que je m’approchais de lui. Rien de mauvais je vous rassure, c’était du respect, son corps se rappelait du bien que je lui avais fait et c’était sa manière de se montrer docile pour mériter un nouveau défonçage en règle. Pour lui j’étais bien plus qu’une simple femme, j’étais celle qui avait été la première à entrer en lui. Il savait que je l’avais possédé et que désormais il était à moi.
Le strapon est une forme d’humiliation très particulière et le Chiot n’attendait qu’une occasion pour réessayer et y voir plus clair dans ses émotions.

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