Discipline domestique 032 – Halloween 2014 – Partie 25 : à la douche ! (1)

Après notre petite séance de sport j’avais pris ma douche et c’était désormais au tour de mon homme d’y passer, mais pas avant que nous ayons effectué quelques petits jeux. Je sais bien que j’avais dit que le weekend serait calme mais j’avais une envie subite, et puis de toute façon c’était différent puisque l’initiative venait de moi ; ce qui m’avait énervée précédemment c’était surtout que mon homme me prenne la décision à ma place.

Nous étions dans la salle de bain, il était nu et je le tenais en laisse. Je lui ai dit sèchement :
— Penches-toi en avant, les jambes écartées et les mains sur le rebord de la baignoire.
Il s’est docilement mis en position sans dire un mot, le regard bien droit devant pour ne pas se gâcher la surprise de ce qui allait arriver. Un frisson a parcouru son corps lorsque je me suis mise derrière lui, une main sur le bas du dos et l’autre empoignant ses bourses.
— Voilà donc la cause de tes tourments.
Je les ai soupesées.
— Tu veux que je te venge en leur faisant autant de mal qu’elles t’en font ?
Entre deux inspirations profondes il a dit :
— Je préférerais éviter s’il te plait.
Cela ne lui ressemblait pas, d’habitude il ne ratait pas une occasion de faire une remarque caustique pour m’inciter à être particulièrement sadique avec lui. Il devait vraiment avoir peur de ce que j’aurais pu lui faire à ce moment-là. Il faut dire qu’en général il n’est pas vraiment fan des broyages de bourses et je semblais particulièrement en forme. Savoir différencier les moments où vous pouvez taquiner votre dominante et ceux où il vaut mieux s’abstenir est une qualité nécessaire pour le soumis qui veut durer. En l’espèce me provoquer aurait été un coup à finir avec un humbler ou un étireur de couilles pour de longues heures. Il devait vouloir l’éviter.
— Comme tu veux. Mais si ce n’est pas devant ça sera derrière.
Sans attendre sa réponse je suis allée chercher une cravache à bout effilé, le genre de jouet pour taper dans la raie des fesses, celle que j’avais choisi était composée d’une tige d’une trentaine de centimètres de long se terminant par une double boucle rectangulaire en cuir de 5 par 2.
J’ai légèrement tapé sur ses fesses en disant :
— Ecarte-les.
Toujours penché en avant il a ramené ses mains dans son dos et a écarté de chaque côté ses fesses pour dévoiler en grand son cul. En prenant mon temps j’ai cherché la meilleure position pour le frapper ; l’appréhension du soumis avant le premier impact fait partie de la punition, tout comme l’obligation de garder la position après ; pour paraphraser l’expression ‘le silence avant la punition c’est déjà la punition’.
— 25 coups si tu tiens la position sans râler, beaucoup plus le cas échéant. Clair ?
Il a pris une inspiration.
— Oui. Merci je les aie bien mérités. Il était idiot de penser que je pouvais savoir mieux que toi ce qu’il fallait faire.
Il faisait référence à sa critique sur ma façon de faire alors que je m’amusais à lui passer mon pied sur le visage un peu plus tôt.
— Toujours avec un temps de retard… C’est désespérant.
Sans autre commentaire j’ai enchainé les coups au rythme d’un à peu près toutes les 15 secondes, de quoi rougir et sensibiliser la zone anale sans être trop exigeant pour lui. J’avais tellement hâte de passer à la suite, le « vrai » truc sadique, que j’en étais presque à bâcler mon cravachage et à plusieurs reprises j’ai dû me retenir de frapper pour ne pas aller trop vite.
Une fois la première partie de la sentence appliquée je me suis éloignée sans rien dire et il n’a pas osé tourner la tête pour savoir ce que je manigançais. Le silence était pesant ; mettez-vous un peu à sa place, obligé de s’exposer et de rester immobile pendant que je décidais de son sort. Cela devait être si intense, parfois je suis jalouse de mes soumis.
Le claquement d’un gant en latex a résonné dans la salle de bain, les choses se précisaient.
Je me suis mise derrière lui et, après avoir mis du lubrifiant sur mes majeur et index, je les ai enfoncés lentement dans ses fesses. Une fois bien en lui je les ai écartés en V et je leurs ai fait faire une partie du chemin inverse avant de repartir dans l’autre sens ; au même moment mon pouce glissait lentement entre son anus et ses bourses pour le stimuler à l’extérieur. Après la douleur de la cravache ce traitement devait lui faire un bien fou.
Je lui ai demandé :
— Tu aimes ça ?
Dans un soupir il a répondu :
— Oui.
Je lui ai massé le sphincter avec les deux doigts. Son corps a été parcouru de frissons.
— Ça, c’est ce à quoi ont droit les maris sages. Est-ce que tu rentres dans cette catégorie ?
Il a fait une grimace et a dit :
— Malheureusement je ne crois pas.
— Donc tu vas me supplier d’arrêter.
Je me suis mise à intensifier les caresses.
— Et je te conseille de le faire avant que tu jouisses.
Après ce que je pourrais qualifier de râle d’agonie il s’est résigné à dire :
— S’il te plait chérie tu peux arrêter je ne le mérite pas.
Avec une certaine satisfaction j’ai dit :
— Comme tu voudras.
J’ai retiré mes doigts puis je me suis éloignée en enlevant mes gants. Mon homme a pris de profondes inspirations pour se calmer, la frustration devait être terrible. À n’en pas douter mon petit jeu venait de lui faire mal ; j’étais ravie, qu’il est bon d’être une garce.
Du pied j’ai activé le mécanisme d’ouverture de la poubelle, je tenais les gants du bout des doigts, j’étais prête à les laisser tomber.
— Tu es certain que tu veux que j’arrête ? Pas de regrets ?
Il avait des larmes aux yeux, intérieurement il devait me maudire d’avoir interrompu son plaisir de la sorte.
Comme il ne répondait pas je l’ai relancé :
— Je crois t’avoir posé une question. Si tu veux être mauvais joueur je peux l’être aussi.
Il s’y est repris à plusieurs fois avant de dire :
— Pas de regret tu peux les jeter. Je ne le mérite pas.
Répondre à cette question a semblé être douloureux pour lui et, je ne vais pas le cacher, c’était le but ; je me sentais si puissante.
— Pas si facile de prendre les bonnes décisions n’est-ce pas ? Tu comprends désormais le fardeau d’être à ma place ?
Il a grommelé un truc incompréhensible, j’ai ordonné :
— Redresse-toi.
Il s’est mis face à moi, l’air renfrogné. Je lui ai dit :
— Ce que je viens de te faire était un petit échantillon de ce que tu aurais pu avoir hier. Je le précise parce qu’il me semble que tu n’avais pas bien compris à côté de quoi tu étais passé à cause de ton attitude. Tu sais, la même attitude que tu es en train d’avoir en ce moment. Celle qui va te causer encore une fois les mêmes soucis.
— J’ai compris.
J’ai dit sèchement.
— Tu auras compris lorsque je l’aurais décidé !
J’ai fait quelques pas autour de lui comme un prédateur ayant acculé une proie et savourant sa victoire..
— Au fait qu’est-ce que tu disais ce matin ? Que tu voulais passer un weekend de tease and denial ? Ça fait combien de séquences de frustration un week-end complet ? 40 ? 50 fois ce que tu viens de subir ? Tu te sens la force d’en supporter combien ?
Il a fait une grimace.
— Aucune.
J’ai dit d’un air moqueur :
— Aucune ? Tu ne veux plus que je sois sévère avec toi ?
— Non.
— Pourquoi ?
— Parce que maintenant je me rappelle ce qui se passe quand tu es sévère…
J’ai pris ça comme un compliment, je ne sais pas si s’en était vraiment un.
— Oh ! Et ?
— Si je te propose de me mettre à genoux par la frustration tu vas le faire.
— Aie ! C’est embarrassant parce que malheureusement pour toi il me semble que tu en as déjà fait la demande… Je n’ai plus trop le choix maintenant.
Il avait l’air penaud ; il sentait bien que j’étais en train de bluffer mais qu’il valait mieux pour lui ne pas faire le malin ou je risquais de réellement attiser sa frustration tout le weekend ; et il ne se voyait pas résister plus de 10 fois à un tel traitement. Parfois mes soumis passent très près de la catastrophe.
De mon côté je crois que le terme d’exultation intérieure décrivait bien ce que je ressentais. Je ne suis jamais mieux que lorsque mes soumis n’ont aucune carte en main.
Mon homme a cependant répondu d’une manière assez intelligente en disant :
— Je ne suis qu’un homme, il ne faut pas m’écouter et baser tes décisions sur ce que je dis. Tu es trop intelligente pour t’abaisser à ça…
— Ce que tu es en train de dire c’est que je ne devrais jamais tenir compte de ce que tu dis ?
Je ne vais pas cacher que c’est le fantasme de toute dominante ; mais c’est aussi un truc qui est destiné à rester un fantasme pour la sécurité de tous. Il a hésité avant de dire :
— Tu sais mieux que moi ce dont j’ai besoin. Il serait plus sage de te laisser faire.
J’ai haussé les épaules.
— C’est vrai. Et un jour peut-être que tu prendras conscience de l’étendue de ta bêtise. Tu as une copine qui sait très bien comment te faire du bien, et qui n’hésite pas à le faire si tu lui donnes une raison, et tu ne peux t’empêcher de la provoquer. Parce que je te rappelle que si tu avais fait un truc aussi simple qu’être un soumis modèle pendant toute la semaine je t’aurais fait pleurer de bonheur hier soir ; je peux te le garantir. Mais non, jouer le rebelle était trop important pour toi ! Pourquoi m’as-tu forcé à te punir ? Je ne comprends pas.
Il a baissé la tête, il y avait bien plus de vrai dans mon discours qu’il ne l’aurait voulu. Heureusement pour moi d’ailleurs ! Je n’ennuierais avec des soumis dociles qui feraient systématiquement ce que je leur dis. Cependant j’adore les faire culpabiliser et leur faire croire que tout est leur faute de façon à ce que la honte ne vienne pas de l’extérieur mais de l’intérieur, c’est bien plus intime comme torture.
Il a répondu :
Je vais m’améliorer.
— C’est tout le mal que je te souhaite. En tout cas tant que je ne serai pas satisfaite de ton attitude tu pourras rêver pour avoir la moindre récompense. Tu ne m’auras pas à l’usure je peux te le garantir ; je ne suis pas ce genre de femme réduisant ses attentes avec le temps, c’est même l’inverse.
J’ai repris la cravache en main.
— Et je suis prête à utiliser tous les moyens à ma disposition pour obtenir ce que je souhaite.
Il s’est mordu la lèvre du bas :
— Tu es très … Convaincante… Je crois qu’à partir de maintenant je vais faire tout ce que tu me dis sans discuter.
Je ne compte plus les fois où il a pris cette résolution… Et heureusement pour moi il ne la tient jamais !
— Ça tombe bien j’ai une tonne de choses à te faire faire aujourd’hui. Peut-être même que si tu es sage cela sera suffisant pour que généreusement je t’accorde une petite récompense. Ou pas… Je verrais en fonction des résultats, et de ton attitude, mais ça c’est pas gagné. Je te connais, d’ici 10 minutes tu auras changé d’avis, encore…
— Non, tu as utilisé de bons arguments pour me motiver cela va durer plus longtemps cette fois. Je suis motivé.
J’ai fait une moue sceptique avant de lui demander :
— Et sinon qu’est-ce qui te démange le plus ? Ton sexe ou ton cul ?
Il a hésité.
— Je ne sais pas, je crois que ça se vaut.
J’ai hoché la tête.
— Ok, donc les deux vont passer à l’eau froide, ça sera plus prudent.
J’ai désigné la douche, il a gémi, il semblait penser « quoi encore ? Tu n’as pas fini de me torturer ? J’ai dit que j’allais être obéissant ». À voix haute il a cependant préféré dire :
— Comme madame voudra.
Voir un soumis s’astreindre à faire quelque chose qu’il ne veut pas fait toujours jubiler la sadique en moi. J’aime avoir le pouvoir sur les gens ; parfois cela m’étonne même de voir ce que je suis capable de leur faire faire sur un claquement de doigts. Parce que le vrai pouvoir ne s’obtient pas par la force mais par le respect ; si mes soumis m’obéissent c’est avant tout parce que je représente une autorité légitime à leurs yeux. Il est toujours gratifiant de voir tout ce travail de préparation payer.
À cause de ce regain de satisfaction je n’ai pas pu retenir ma main lorsque mon homme est passé à portée et elle est venu lui claquer ses jolies petites fesses. Il m’a lancé un regard, il semblait hésiter à oser faire un commentaire, sans me démonter j’ai gardé le regard haut, s’il avait besoin que je lui rappelle que ses fesses m’appartenaient et que je pouvais leur faire ce que je voulais il n’avait qu’un mot à dire. Comme le dit le proverbe américain « fake it until you make it ! », vos certitudes peuvent faire accepter aux autres bien des choses. Mon homme a tourné la tête sans rien dire, il était encore trop tôt pour rompre sa promesse. Dommage. Ou tant mieux pour lui.
Il s’est dépêché de se mettre en place et a demandé :
— Tu veux contrôler le pommeau de douche ?
— Bien entendu ! Si j’ai envie que le travail soit bien fait quel autre choix ai-je ?
Il a plaisanté :
— Surement pas de me laisser faire tu as raison. Donner des responsabilités à un mâle c’est l’assurance d’être déçu…
Il me l’a tendu et s’est mis face à moi dans sa position d’attente habituelle, mains sur la tête et jambes écartées. J’ai mis le mitigeur sur froid. En réalité c’était davantage sur tiède, je n’allais pas le torturer à l’eau glacée non plus, je veux l’inconfort pas lui faire du mal. J’ai donc ajusté la température en faisant couler de l’eau à côté de ses pieds, assez loin pour qu’il n’y ait que des éclaboussures mais assez pour lui donner un aperçu de l’enfer qui l’attendait. Une fois satisfaite j’ai dit :
— Voyons un peu l’état de ton modèle réduit.
C’est un des nombreux surnoms de son sexe, je sais faire preuve de beaucoup d’imagination lorsqu’il s’agit de trouver des noms ridicules.
J’ai attrapé son gland entre 2 doigts et je l’ai secoué.
— Il a l’air encore bien enflé. Mon pauvre, ça doit être infernal pour toi de sentir cette brulure. Je te plaindrais presque.
J’ai agité le pommeau de douche avec un sourire narquois et j’ai rajouté :
— Heureusement que je suis là pour jouer au pompier.
Il a eu un rictus et a hésité avant de répondre. J’avais anticipé que ses bonnes résolutions ne tiendraient pas 10 minutes mais 5 semblaient plus réalistes, son état d’excitation était vraiment catastrophique.
Il a fini par dire :
— Comme si tu avais besoin d’une excuse… Je sais à quel point tu fantasmes de jouer avec la grosse lance des pompiers…
Sitôt sa phrase finie il a fermé les yeux en se contractant, il se doutait bien que sa réplique allait avoir des conséquences, ce qui n’a pas raté puisque j’ai longuement aspergé son sexe d’eau pendant qu’il se tortillait sous l’inconfort. Il a lutté pour ne pas abandonner sa position mais il avait du mal à ignorer ce qui était en train de lui arriver. Souvent vos soumis comprennent le potentiel d’une situation et vous donne une bonne raison de le faire sans culpabiliser ; chercher le bâton est aussi le job du soumis.
J’ai coupé l’eau.
— Tu regrettes ce que tu viens de dire ?
Il s’est mordu les lèvres pour retenir un sourire, il ne regrettait rien bien au contraire.
Comme il mettait trop de temps pour répondre j’ai dit :
— Comme tu veux… Tu n’es pas croyable. Préférer la provocation immédiate au plaisir à long terme.
J’ai rouvert l’eau et j’ai légèrement fait baisser la température. Après quelques secondes il s’est mis à crier :
— Je regrette, pardon !
— Qu’est-ce que tu regrettes ?
— Mon attitude.
— Pourquoi ?
— Parce qu’on ne doit pas manquer de respect à sa dominante.
J’ai à nouveau coupé l’eau.
— Calmé ?
En claquant des dents il a dit :
— Oui. Il n’y a plus rien de chaud chez moi maintenant. J’ai compris ma place. Je suis calme.
— J’espère bien.
Je lui ai tendu le pommeau de douche.
— Lave-toi.
— Merci. J’ai droit à l’eau chaude ?
— Oui.
— Merci.
Comme je vous le disais précédemment son régime de vie n’est pas trop dur tant qu’il me demande la permission pour tout, c’est devenu un réflexe.
Et ne croyez pas que j’en avais fini avec lui, bien au contraire j’avais encore beaucoup d’idées pour lui pourrir la vie, mais chaque chose en son temps, et pour l’instant j’allais le laisser se laver.

La suite par ici…


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Discipline domestique 030 – Halloween 2014 – Partie 23 : retour à la maison

Amis pratiquants le BDSM et autres curieux bonjour !

Avant de reprendre le cours normal du « journal de discipline domestique » j’aimerais aborder 2 points.
Déjà, je viens de m’en rendre compte que je n’ai plus de notification lorsque je reçois un message sur Tumblr, donc si vous n’avez pas eu de réponse à vos questions elles vont arriver. Soyez patients.
Ensuite j’aimerai revenir sur la partie de la dernière fois, au vu des réactions que j’ai reçues il apparait que mon point n’a pas été compris par tout le monde (mais après tout certains de mes lecteurs sont des mâles donc il faut leur expliquer plusieurs fois avant qu’ils ne comprennent ^_^’).
Plus sérieusement lorsque mon homme m’a fait part de sa volonté de rallonger ses périodes de chasteté il parait que j’aurais dû sauter sur l’occasion pour le lui faire regretter. C’est le classique « si un mec est assez stupide pour se laisser poser une cage de chasteté il mérite d’y rester prisonnier ». Il est vrai que généralement je défends ce genre d’approche, on appelle ça la théorie du consensualisme initial, une fois qu’un soumis a accepté un projet il perd tout droit à contester et doit le mener à son terme. Certes il existe un safeword, par sécurité, mais il n’est pas destiné à être réellement utilisé.
Pourtant cette fois là je n’ai pas profité de l’occasion et certains n’ont pas voulu comprendre pourquoi. Il faut dire que je n’ai peut-être pas été assez claire sur la dissociation entre mon discours, la sorte de caprice puéril que je faisais en refusant, et la réalité, que je n’en avais tout simplement pas envie. Parce que cela va vous étonner mais j’ai des désirs différents de mes soumis !
Cela me semble une évidence mais je vais quand même le rappeler vu que certains semblent l’oublier, le BDSM n’est pas focalisé sur la réalisation des fantasmes des soumis, il y a aussi des dominatrices avec leurs propres intérêts. Et même dans le meilleur des cas, vous n’avez pas une identité exacte des fantasmes. Vous aurez toujours des situations où l’autre ne suivra pas.
Je ne suis pas en train de dire que je suis hostile à la chasteté, si vous lisez mon blog depuis longtemps vous savez que j’y trouve mon compte, néanmoins je dois reconnaitre que l’intérêt est plutôt limité de mon côté. Tout au plus je la trouve marrante, utile parfois, mais sans plus. Si je devais établir un tableau des scores entre moi et mes soumis la chasteté serait sans aucun doute dans la case de leurs bénéfices. Je m’en accommode mais elle pourrait être supprimée je n’en serais pas malade. D’ailleurs la chasteté est davantage un fantasme masculin même si on ne le présente jamais de la sorte.
Certains de mes soumis pensent parfois que lorsque je les force à reconnaitre ma générosité lorsque je verrouille leur cage de chasteté je le fais pour les humilier, certes il y a de ça, mais le fond est vrai, je les mets en cage parce qu’ils en ont envie et parce que j’aime qu’ils me soient redevables.
Pour en revenir à mon homme j’aime avoir sur lui cet effet castrateur mais c’est l’acte en lui-même qui m’amuse pas sa prolongation sur la durée. Et en disant cela je ne critique pas ses fantasmes, je comprends très bien qu’il souhaite se donner ce défi et je respecte cette attitude. D’ailleurs il y a t’il plus grand défi que de se battre contre ses propres instincts ? Je ne peux qu’être fière de lui.
Cependant mon envie de lui faire plaisir ne doit pas me faire négliger mon propre intérêt. Parce que j’ai envie que mon partenaire et moi ayons une vie sexuelle régulière. Il ne faudrait pas prendre ma pudeur à décrire les scènes de sexe vanille comme le signe que je n’aime pas ça. Un sextoy ne remplacera jamais la pénétration par un partenaire attentionné. Et ne venez pas me dire que je n’ai qu’à prendre un amant pour compenser, je n’en veux pas.
À vrai dire la chasteté actuelle, celle des périodes de 3 semaines, est déjà un compromis généreux à mon sens, et j’apprécie la symbolique de la décimation de son plaisir au sens premier. Nous avons une règle selon laquelle j’atteins l’extase 10 fois plus souvent qu’il n’a le droit de jouir de manière active, je ne me vois pas réduire le ratio davantage.
Donc ce n’était pas la peine de venir argumenter sur les bienfaits hypothétiques ou réels de la chasteté de longue durée cela n’avait rien à voir avec le problème. D’ailleurs je hais lorsqu’on essaye de me convaincre que mon intérêt est de faire telle ou telle chose. J’ai déjà eu des messages me disant que « j’avais tort de ne pas aimer » telle ou telle pratique. Comme s’ils savaient mieux que moi ce dont j’ai envie ! Il faut que certains soumis arrêtent de projeter leurs fantasmes sur moi.
Vous n’avez pas idées des soupirs que j’ai pu pousser en lisant des choses comme « vous devriez le laisser chaste plus longtemps cela deviendrait plus facile pour lui. C’est le début le plus dur ». J’avais envie de hurler : justement ! Le début est la seule partie qui m’amuse vous n’allez pas me la supprimer ! Parce que je veux que mon homme en bave. Que la sensation de manque l’accable au point qu’il soit obligé de ramper par terre sous la pression.
En le forçant à mettre son sexe dans une cage de chasteté je ne veux pas annihiler sa sexualité, au contraire je veux l’exacerber pour qu’à chaque fois qu’il me voit, ou qu’il croise une femme dans la rue, ou qu’il voit une publicité, cela lui rappelle la tension dans son pantalon. J’aime imaginer que ses bourses sont comme des charbons ardents entre ses jambes. Désolé pour les adeptes de l’image des « blueballs » mais je n’aime pas cette expression, pour moi le bleu est associé à la mauvaise santé, je préfère imaginer quelque chose d’enflammé. Et la seule façon d’obtenir cet effet est d’enchainer les périodes d’activité sexuelle intense et les privations.
Si j’ai accepté de mettre le sexe de mon homme en cage c’est pour cette raison, c’est pour l’humilier, me moquer de son impuissance. J’apprécie plus que tout taper sur les barreaux de sa cage pour le faire grogner et agiter la clé sous son nez pour le narguer. Je ne voudrais surtout pas annihiler sa libido. Si mon homme venait me dire après quelques semaines que tout va bien et que je peux le laisser encore longtemps dans sa prison je l’attraperai par le bras pour aller faire l’amour avec lui. Parce qu’entre nous je le prendrais super mal que la privation de me pénétrer soit supportable !
Il y a quelques textes je vous avais fait part de notre petit rituel matinal, je fais référence au moment où j’avais brièvement masturbé mon homme avec ma main sans aller jusqu’à la jouissance, dans ma conception il n’y a pas de chasteté sans tentation quotidienne pour entretenir la frustration. Cela a fait réagir et j’ai reçu pas mal de critiques. Certains conçoivent la chasteté au sens premier du terme, une négation de la sexualité du soumis, autrement dit ils cherchent une véritable castration souvent dans un scénario gynarchique. Que ce soit d’ailleurs une requête venant de la dominatrice (je peux le confirmer j’ai une amie qui pratique ce genre de jeu) ou un abandon volontaire, un sacrifice, du soumis pour honorer la supériorité de sa dominante en lui laissant l’exclusivité du plaisir sexuel. Parfois vous avez des soumis refusant de faire l’amour avec des femmes parce qu’ils ne veulent pas nous « souiller ». Je trouve çà mignon, certes un peu excessif mais j’aime les soumis faisant des sacrifices pour moi. Et s’ils veulent passer un an en cage cela ne me coute rien.
Sauf que là nous ne parlons pas d’un soumis lambda mais de mon partenaire au quotidien, il a des responsabilités supplémentaires envers moi. Et il n’est pas question que je me prive de sexe pour lui faire plaisir !
Il faudra que je réfléchisse à la façon de faire une distinction linguistique entre ces deux types de jeux. À parler de « chasteté » pour 2 situations opposées cela ne fait qu’entretenir une confusion. Parce que je ne nie pas l’existence de l’autre versant, je ne le critique pas non plus, il n’y a pas « la vraie chasteté et l’autre », les gens font bien ce qu’ils veulent de leur corps. Simplement je dis qu’il n’est pas utile de venir argumenter que ça serait mieux pour mon couple parce que ce n’est pas le cas.
Tout ça pour dire que ce n’était pas mon intérêt de rallonger la chasteté de mon homme et que j’ai un vrai problème de fond avec celle de longue durée, en tout cas lorsqu’il s’agit de mon partenaire au quotidien, même si j’allais tenir compte de sa demande dans l’élaboration de mes plans futurs. Je suis toujours prête à écouter et à négocier des modifications à l’équilibre, mais toujours avec des contreparties.
Bref, retour au récit.

Mon homme m’avait tapé sur le système en refusant de passer un weekend « normal », comprenez sans trop de BDSM, donc je l’avais amené courir pour l’aider à se calmer. Dans mon couple on joue lorsque je le décide et pas autrement. Vous pouvez me trouver capricieuse mais je vous rappellerai que je ne faisais qu’exiger ce à quoi j’avais légitimement droit. Ab initio nous avions convenu d’une relation FLR-TPE 24/7 (female lead relationship – total power exchange 24 heures par jour 7 jours sur 7). Je ne l’avais pas piégé, il savait à quoi il s’engageait dès le départ, toutes les conditions avaient été claires et à un moment il allait devoir assumer sa part du marché. Je ne suis pas le genre de femme à se laisser avoir par des promesses en l’air, lorsqu’on me promet la totalité du pouvoir décisionnaire du couple je m’attends à l’avoir. Vous ne pouvez pas venir me le reprendre sans qu’il y ait des conséquences. Je ne dis pas que c’était facile pour lui mais il devait respecter la parole qu’il m’avait donnée.
Pour tout vous dire au départ j’étais même prête à lui laisser une inversion des rôles pendant une journée toutes les deux semaines ou une journée de pause toutes les semaines mais il a refusé.
Surtout qu’au quotidien j’estime que je suis particulièrement souple sur de nombreux points. La seule chose avec la quelle je ne transige pas c’est le décorum, il y a une façon de s’adresser à moi. J’en avais déjà parlé mais notre couple fonctionne sur un principe de demande de permissions. Par exemple j’ai le contrôle des finances du couple, cela ne signifie pas que mon homme n’a droit à rien mais avant de faire un achat il doit me demander la permission. Ce n’est pas excessif. De même s’il veut aller aux toilettes, il doit me demander la permission comme un enfant. Ce n’est pas si dur parce que je suis bonne joueuse et la réponse est souvent positive quelle que soit la question, mais je veux qu’il vienne demander d’abord. Et les rares fois où je refuse il s’agit souvent d’une permission différée, juste pour m’assurer qu’il ne me conteste pas.
Tout ça pour dire qu’en voulant me pousser à jouer ce weekend il m’avait passablement énervée et qu’à la sortie de l’appartement j’aurais pu le laisser suspendu au plafond par les couilles toute la journée. Parce que ne pensez pas que les pulsions extrêmes et soudaines sont l’apanage des soumis, comme tout le monde moi aussi j’ai des fantasmes déraisonnables.
Heureusement pour lui en courant je m’étais calmée et, même s’il avait pris des risques en remettant une couche d’insolence sur le chemin du retour, le gros de la tempête était passé. Il faut dire que j’avais eu le temps de fomenter ma vengeance et que j’avais eu quelques idées intéressantes quoi qu’excessives. Mon esprit fonctionne toujours de la sorte, mon côté sadique me donne une envie irréaliste et je laisse cette idée fermenter dans mon esprit le temps d’obtenir un résultat satisfaisant. Je simule la scène en boucle dans ma tête jusqu’à en déterminer les caractères essentiels sur lesquels je ne transigerai pas, le reste passant à la trappe. Sans se filtre je n’aurais pas de contrôle de mes actions et j’agirais impulsivement pour le plus grand malheur de mes soumis.
Qu’il est simple d’être à leur place, il suffit de suivre les ordres et d’apprécier l’instant présent ! Moi je dois toujours avoir en tête de nombreux paramètres (ceci est une pitoyable tentative pour me faire plaindre, je sais très bien la chance que j’ai ne vous en faites pas).
Pour tout vous dire désormais la contrariété initiale s’était transformée en envie de sadisme. Ne le dite pas à mon homme mais quelque part il avait bien joué. Bien entendu cela ne pouvait pas bien se terminer, sinon je l’aurais encouragé à recommencer et cela aurait été néfaste pour notre couple sur le long terme, mais j’allais surement passer une partie de la journée à préparer des scénarios. Peut-être qu’il y aurait quelques débordements dont il bénéficierait.
Une fois de retour à l’appartement je me suis laissée tomber dans le canapé dans un râle d’agonie. C’est fou comme vous appréciez davantage le confort après l’effort. Je me suis allongée de tout mon long, les pieds dépassant sur le côté. J’ai fait signe à mon homme de venir me déchausser. Souvent il vient le faire spontanément mais cette fois il n’avait pas osé prendre l’initiative.
Il m’a demandé :
— Les chaussettes aussi ?
— Oui.
Il a mis un soin particulier pour les enlever sans toucher ni même effleurer ma peau. J’ai fait tourner mes chevilles sous son nez. Il a hésité avant de demander :
— Tu veux que j’aille chercher une bassine et les outils de massage ?
J’ai ramené mes pieds vers moi et j’ai dit :
— Mes pauvres petits pieds… C’est vrai qu’ils ont souffert.
J’ai commencé à les masser. Voyant là une occasion de se racheter — je suis trop poétique — voyant là une occasion de satisfaite son fantasme il a demandé :
— Donc je vais chercher le matériel ?
Je n’ai pas répondu de suite, je faisais semblant de réfléchir. En réalité ma décision était prise, c’était non, mais il était marrant de lui laisser un espoir.
— Ça leur ferait du bien mais j’ai la flemme de le faire moi-même.
Voyant le piège mais incapable d’y résister il a répondu :
— Je pourrais me dévouer si tu veux…
Je me suis figée et je l’ai regardé froidement.
— Tu plaisantes j’espère ? Après ce que tu leurs as infligé ce matin tu n’es pas près de les toucher à nouveau. Tu n’es pas possible. Oser demander ça. Je rêve.
Il a semblé être surpris par ma remarque, certes il avait anticipé l’interdiction mais ne voyait pas à quoi je faisais référence. Il a dit :
— Qu’est-ce que je leur ai fait ce matin ?
Une bonne gifle est partie. Sous la surprise il s’est figé, son coeur devait battre fort. J’imaginais sans peine le vide qui venait de se créer dans sa tête, les gifles ont tendance à rendre les soumis attentifs, elles sont de bons préambules à toute leçon.
Comme je n’avais frappé qu’une joue la brulure était asymétrique donc la tentation de frotter devait être forte. Il devait réprimer son envie immédiate s’il voulait s’éviter des peines inutiles.
— Pardon ? Que tu fasses des bêtises est une chose, mais que tu ne les assumes pas en est une autre !
Il a semblé embarrassé.
— Je me souviens plus.
— Va-t-il falloir que je te réchauffe les joues pour faire redémarrer ton cerveau ?
Il a dit avec un sourire :
— J’ai peur de répondre à cette question comme je le voudrais.
— Tu fais bien. Ce matin j’étais toute seule au moment de me lever donc j’ai été obligée de mettre mes pantoufles toute seule. Tu n’imagines pas le traumatisme.
En finissant ma phrase j’avais pris la pose façon diva, le dos de la main sur le front et m’effondrant en arrière.
Il a dû se retenir de partir en fou-rire, ce qui est surement plus difficile que de rester stoïque face à la douleur si vous voulez mon avis.
Je m’excuse. C’est entièrement ma faute cela ne se reproduira plus.
— Bien entendu que c’est ta faute. Mais le mal est déjà fait. Mes pauvres petits pieds vont t’en vouloir longtemps. Mais c’est toi le masochiste, je suppose que cela te plait de te faire priver des choses les plus intéressantes…
— Pas vraiment…
— Ce n’est pas ce que ton comportement dit.
— Je préfèrerai encore une fessée.
— Moi aussi je pensais comme ça, mais depuis que j’ai vu l’effet des privations sur toi je commence à changer d’avis.
— Je vais chercher tes pantoufles ? A-t-il demandé en essayant de détourner mon attention.
— Oui.
— Elles sont dans la chambre ?
J’ai grogné.
— Ne m’embête pas avec les détails techniques. Tu ne veux pas que je les cherche à ta place non plus ?
Il s’est éloigné à 4 pattes en direction de la chambre, je l’ai hélé :
— Tu n’oublies pas quelque chose ?
Il s’est retourné.
— Merci de me laisser te servir.
J’ai tapoté nerveusement des doigts sur l’accoudoir du canapé.
— Je ne parlais pas de ça. Viens « ici ».
J’ai pointé le sol de l’index. Il est revenu vers moi l’air pataud. Il savait exactement de quoi je voulais parler, depuis le temps il sait que je suis un peu maniaque sur les bords, pour ne pas dire obsessionnelle, et que je me sens mal si je ne distribue pas des gifles par nombre pair… C’est débile mais je ne peux pas m’en empêcher.
Sans que j’ai besoin de lui demander il a tendu son autre joue, je lui ai mis 3 nouvelles gifles.
Un peu hagard il m’a remercié et est reparti en direction de la chambre. Je lui ai dit :
— Si tu avais joué le jeu dès le départ tu ne t’en serais pris qu’une. Tu ne peux t’en prendre qu’à toi-même.
Quoi que je puisse dire sur ma volonté de passer un weekend tranquille faire du mal me faisait du bien. Rien de mieux qu’administrer une bonne gifle pour réveiller en vous les pires envies sadiques.
Il est revenu à 4 pattes en tenant mes pantoufles dans la bouche. Il les a déposées à mes pieds puis est resté le front par terre.
Toujours assise sur le canapé j’ai mis mes pieds sur son dos le temps de me chausser.
— On n’est pas bien comme ça ? Je devrais t’utiliser plus souvent en repose-pieds, c’est un job que par miracle tu n’arrives pas à foirer.
— Ce qui est vraiment miraculeux c’est la chance que j’ai de pouvoir te servir de repose-pieds.
— Je n’en doute pas une seconde.
Malheureusement pour lui le « plaisir » n’a pas duré et je me suis levée.
— Je vais prendre ma douche. Tu te tiens tranquille en attenant ? Je n’ai pas besoin de t’attacher je peux te faire confiance ?
— Oui bien sûr.
Je l’ai regardé fixement sans rien dire, il était à genoux sur le sol, docile, j’étais debout, autoritaire. Il a répondu :
— Sauf si tu penses que c’est mieux de m’attacher.
— La confiance doit se gagner. Est-ce que tu as mérité ma confiance ?
Il a fait une grimace.
— Non.
— Donc ? Si je te demande si je peux te faire confiance tu réponds ?
— Non. Je ne suis pas digne de confiance il est plus sûr que tu m’attaches.
J’ai eu un rictus satisfait.
— Je préfère ça.
Puis j’ai tapé des mains.
— Eh ! J’ai dit que j’allais prendre ma douche maintenant, pas demain, les barres d’écartement et les liens ne vont pas apparaitre par magie tu sais.
— Évidemment ! Lesquelles tu veux ?
— Les grosses sangles en cuir et les barres métalliques carrées.
Il a détalé à 4 pattes et après quelques minutes il est revenu, debout cette fois, les bras chargés. Sans que je le lui demande il s’est mis nu et s’est allongé dos sur le sol en faisant un joli « X ». Avoir un homme bien dressé vous facilite la vie vous n’avez pas idée.
Je lui ai mis les sangles en cuir aux poignets et chevilles, de grosses sangles rembourrées comme la psychiatrie peut en utiliser. J’ai ensuite utilisé des barres métalliques télescopiques verrouillables pour les maintenir écartés autant que possible. J’ai terminé en liant une cheville et un poignet à un meuble différent pour éviter qu’il ne puisse se relever.
Il m’a regardé faire avec attention, je crois qu’il me trouvait belle à le prendre au piège de la sorte. Lorsque je l’immobilise j’ai tous les pouvoirs sur lui et je pourrais en abuser. Il faut un haut niveau de confiance pour se laisser attacher.
— Ne me regarde pas comme ça, ce n’est pas ma faute. Tu aurais été plus sage tu aurais eu des avantages. La liberté est un privilège qui se mérite.
Plutôt philosophe il a souri et a répondu :
— Tant que tu ne m’attaches pas devant de la télé-réalité…
J’ai levé la tête, c’est qu’il avait eu une bonne idée cet idiot-là ! Je n’allais pas le faire puisque cela venait de lui et je ne peux pas donner l’impression de suivre des ordres, mais j’avais en tête quelques émissions débilitantes qui feraient de bons supplices.
— J’ai dit pas de tortures aujourd’hui !
— Pardon.
— Je te laisse là, je vais profiter d’une bonne douche chaude que j’ai bien méritée « moi ».
Je me suis éloignée avec un air satisfait alors qu’il restait seul à regarder le plafond.

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