Week-end juin 2014 # 48 : reprise en main (version 2)

1ere publication : 1er aout 2015
Révision : 7 février 2016

Retour sur le week-end avec mes 3 soumis !
Cela faisait des mois que je n’avais pas avancé ce récit. Pour me remettre en selle j’ai fait une nouvelle version « longue et remaniée » du post précédent (l’ancien 48) qui correspondait au début de la séquence d’action interrompue. Cela a donné les nouveaux 48 et 49. Les modifications sont substantielles puisque j’ai changé la chronologie en avançant le premier jeu pour des soucis de rythme et de mise en scène.
Si vous aimez les jeux anaux (strapon) vous pouvez également reprendre à la séquence précédente (à partir du 41). Même si elle n’a pas été remaniée.
Bonne lecture !


Précédemment : J’avais organisé un week-end BDSM dans un gite de campagne. De quoi faire le plein de joyeusetés kinky pour un bon moment même pour une droguée aux émotions fortes telle que moi.
Pour m’accompagner j’avais 3 victimes consentantes, les 3 « C » ou plus communément « les 3 couillons » :
Chiot : un jeune soumis débutant un peu maladroit aimant se faire traiter comme un chien, d’où son surnom,
Chouchou : un soumis bien plus âgé avec un profil plus fétichiste, aimant jouer les premiers de la classe et être le parfait petit soumis,
– et pour finir, Chétif : le plus masochiste du groupe, intéressé par les punitions corsées.
Après une journée riche en émotions et une courte pause pour le repas il était temps de passer à la soirée. Selon nos accords elle allait être sur une thématique « donjon ». Quelque chose d’assez classique pour changer de mon excentricité habituelle, ce qui ne veut pas dire mauvais, les classiques le sont pour de bonnes raisons.


En début de soirée j’ai tapé des mains pour rassembler mon cheptel dans le salon, Chétif a fait la remarque sur un ton léger :
— Déjà ?
Le genre d’attitude qui a le don de m’énerver. Elle est pourtant classique. Lorsque vous autorisez une pause à vos soumis ils ont cette vilaine tendance à prendre tout l’espace disponible jusqu’à mettre un pied sur la limite. J’ai beau râler je reconnais cependant que le plaisir de dominer réside justement dans le fait de mettre des barrières et de les faire respecter. Donc techniquement je me plains de ce que j’aime faire. Je suis plutôt compliquée comme femme. La vie de soumis à mes pieds n’est pas simple et c’est un euphémisme de le dire.
Tout ça pour dire que j’étais contrariée. J’ai répondu à Chétif :
— Ça te pose un problème ? Tu peux passer la soirée dehors si tu préfères.
Voyant les problèmes arriver il a agi comme tous les soumis s’amusant à tester mes limites mais n’assumant pas, il a battu en retraite.
— Non, non. Pardon maitresse, ma réflexion était déplacée. Ça ne se reproduira plus.
Je l’ai fixé quelques instants avant de conclure :
— Nous en reparlerons plus tard.
Revenant à une intonation plus détendue j’ai dit au groupe :
— Il est temps de passer aux réjouissances du soir …
Ayant remarqué une anomalie dans le tableau je me suis arrêtée au milieu de ma phrase. Dès le début d’une séance j’exige de mes soumis la nudité intégrale et immédiate. Cela matérialise l’acceptation de leur statut inférieur. Pour être totalement honnête c’est également un peu pour le plaisir des yeux, ça ne gâche rien. Quoi qu’il en soit je venais de remarquer que le Chiot portait encore le tablier qu’il avait eu la permission exceptionnelle de mettre pour préparer le repas.
Très bon repas d’ailleurs, je crois que les jeunes hommes ont désormais intégré que la cuisine faisait partie des corvées domestiques leur revenant et se sont formés en conséquence. Rentrer le soir et trouver mon homme aux fourneaux avec des bonnes odeurs partout dans l’appartement est agréable vous vous en doutez. Mais ce n’est pas le sujet. Porter un vêtement en ma présence revenait à marcher sur mes plates-bandes, à usurper mes prérogatives, une provocation que je ne pouvais laisser passer.
Le Chiot étant un soumis débutant, et comme j’étais de bonne humeur – ma bonté me perdra – j’ai choisi de prendre la situation sur le ton de la plaisanterie. Pour une fois j’allais me contenter de tirer amicalement mais avec fermeté sur sa laisse. Je lui ai dit :
— Ne trouves-tu pas qu’il fait chaud ?
Avec candeur il a répondu :
— Je ne trouve pas, maitresse, avec la soirée ça va se rafraichir.
Que les débutants peuvent être mignons dans leur naïveté. Je me retenais de rire, et les deux autres soumis aussi.
Je me suis approchée de lui. J’étais décidée à rester modérée mais l’excuse de son inexpérience n’allait pas le protéger de toute conséquence. Je suis adepte de l’apprentissage « à la dure », ce qui inclut des punitions même si l’erreur a été de bonne foi. De cette façon je suis certaine de marquer les esprits.
— Sais-tu que, lorsqu’une femme te fait l’immense privilège de t’adresser la parole, tu dois être attentif à chacun de ses mots. Tu dois les traiter avec déférence comme s’ils étaient des trésors.
Finissant avec un ton maniéré :
— Il ne manquerait plus qu’un minable petit soumis oblige une déesse telle que moi à se répéter ! Mon temps est tellement précieux.
Comprenant, enfin, que quelque chose n’allait pas il a froncé les sourcils et a répondu :
— Euh, oui. Tout à fait maitresse. Je suis attentif à vos paroles et je connais le respect que je vous dois.
Tant pis, j’avais été assez gentille comme ça il était temps de changer d’approche. Sans signe avant-coureur je lui ai mis une bonne paire de gifles. Il m’a regardé avec de grands yeux perdus. Pourquoi étais-je en train de le frapper en me moquant ? Il voyait bien qu’il y avait quelque chose à comprendre mais n’avait pas le début d’une idée sur l’attitude à avoir.
J’ai pointé son ventre de l’index. Il a semblé être foudroyé par un éclair de lucidité et, en une fraction de seconde, son tablier avait glissé sur le sol. Il a relevé la tête pour afficher cet air honteux et désolé typique des débutants. Leur inexpérience fait qu’à la moindre bêtise ils paniquent « comment va-t-elle réagir ? ». Après avoir enfin trouvé une dominatrice voulant d’eux ils désirent sincèrement faire bonne impression pour ne pas nous perdre. Ils comprendront plus tard qu’une séance BDSM se passe toujours « mal » pour eux, nous autres dominantes trouvons toujours quelque chose à leur reprocher. C’est le jeu et il ne faut pas prendre nos colères personnellement.
D’une petite voix il a dit :
— Pardon, maitresse, j’avais oublié.
Sa bêtise n’était pas grave mais elle m’avait donné envie de le taquiner un peu.
— Oublier quoi ? La façon appropriée de s’excuser face à moi ?
Il s’est repris 2 gifles.
— Va-t-il falloir que je me fâche pour de vrai ?
Tout tremblant et hésitant il s’est mis à genoux et a approché la tête de mes pieds. Au dernier moment il s’est arrêté pour me lancer un coup d’oeil. Il voulait se rassurer en vérifiant qu’il était sur la bonne voie. Je l’ai attrapé par les cheveux et je l’ai forcé à se remettre à la bonne hauteur pour une nouvelle gifle.
Après un soupir j’ai dit :
— C’est quoi ce truc avec vous les soumis ? Vous savez ce qu’il faut faire mais vous ne le faites qu’après que je vous ai engueulé … Pourquoi faut-il que je me fâche à chaque fois ? Vous êtes si fatigants !
Il a tenté de se baisser pour se remettre à hauteur du sol mais je l’ai retenu et lui ai administré de nouvelles gifles.
— Ça te plait que je me fâche ?
— Non maitresse.
— Alors pourquoi t’amuses-tu à mal te comporter ?
— Je ne fais pas exprès. Je promets.
Il s’est pris quelques gifles.
— Reconnaitre ses torts et le premier pas vers le repentir.
Ses yeux alternaient entre mon visage et la main menaçante que je gardais prête à s’abattre sur ses joues. J’ai dit froidement :
— Fais-tu exprès de me provoquer ?
Il se doutait qu’il n’y avait qu’une seule bonne réponse à ma question. Il s’est hasardé :
— Je reconnais que j’ai fait exprès de vous provoquer, et j’ai bien mérité les gifles que j’ai reçues.
Ma main est restée en place, prête à dégainer mais immobile. J’ai dit froidement :
— Es-tu prêt à faire ce qu’il faut pour t’excuser correctement ?
Il s’est dépêché de répondre :
— Oui maitresse je promets.
Il tremblait comme une feuille. J’ai lâché sa tête et il s’est précipité pour embrasser mes pieds en multipliant les excuses. Il n’osait plus s’arrêter, c’était si attendrissant.
D’un pied j’ai forcé sa tête à rouler sur le côté et je l’ai immobilisé. Il avait une joue contre le carrelage et l’autre sous mes semelles. Je lui ai demandé :
Tu n’es pas bien là ?
— Si, maitresse.
— C’est normal. Cette place peut paraitre étrange mais c’est la tienne. Il faut que tu l’acceptes. Tu ne pourras être heureux que sous les semelles d’une femme.
Il a balbutié :
Bien, maitresse. Je m’en souviendrais…
— Et pour mériter cette place tu dois te montrer respectueux envers ma supériorité.
Sa voix tremblait :
— Merci de m’accorder le privilège d’être sous vos semelles maitresse. C’est un honneur d’être à leur contact et de pouvoir servir une membre du sexe supérieur.
Satisfaite j’ai enlevé mon pied de son visage. Il est resté immobile quelques secondes avant de s’aventurer à se relever. Une fois debout il s’est repris 2 gifles.
— Tu n’as pas oublié quelque chose ?
Il a baissé la tête.
— Merci de m’avoir puni maitresse. Mon comportement avait été inadmissible.
J’ai pointé de l’index le tablier sur le sol. Il a eu un nouvel éclair de lucidité.
— Je vais le ranger à la cuisine ?
J’ai soupiré en levant les yeux au plafond. Les soumis sont parfois si stupides. Il a commencé à se baisser pour ramasser le tablier, je l’en ai empêché.
— Pas si vite mon grand. Tu as voulu que je perde de mon précieux temps pour te donner un ordre évident. Soit, je vais donc te le donner. Et sais-tu de quoi il va être assorti ?
Avec un petit air contrit il a répondu :
— De gifles ?
Je me suis écriée :
— Oh ! En définitive il est moins con qu’il en l’air.
Il a rougi, en tout cas c’est l’impression que j’ai eu. Difficile de discerner le rouge de mes mains et celui de son embarra.
En regardant les deux autres soumis et j’ai dit :
— Mes gifles ont dû faire s’entrechoquer 2 neurones. Ça a dû quadrupler la puissance de son cerveau. Au moins.
J’ai saisi le Chiot en lui pinçant les joues.
— Parce que les soumis c’est comme les télés, quand ça déconne faut taper dessus.
Il n’a pas su quoi répondre. Les deux autres soumis se retenaient de rire. Je leur ai dit :
— On verra si vous trouverez ça marrant lorsque votre tour viendra.
Bien que sachant que j’avais raison ils ne semblaient pas effrayés outre mesure, au contraire.
Revenant sur le Chiot j’ai ordonné :
— Va ranger le tablier.
Assortissant mon ordre d’une nouvelle paire de gifles bien senties dont il se serait bien passée. Les jeunes soumis sont si peu endurant que s’en devient frustrant pour moi.
Alors qu’il voulait se relever après avoir ramassé le tablier il a senti ma main lui appuyer sur l’épaule pour l’en dissuader. J’ai dit avec douceur :
— Ne cherche pas les ennuis, soit un bon chien …
Sans un mot il a mis le tablier dans sa bouche et s’est dirigé vers la cuisine à quatre pattes.
En le regardant crapahuter j’ai dit aux autres :
— C’est amusant de se faire obéir avec des baffes. Et c’est plus efficace que je ne le pensais. Je devrais faire comme ça plus souvent, ça m’éviterait de me casser la voix en vous criant dessus. De toute façon le langage parlé c’est pour les êtres évolués, pas vrai ? Comme tous les autres êtres primitifs vous ne comprenez que les onomatopées et les coups. D’ailleurs, maintenant que j’y pense, si vous obéissez aussi mal à mes ordres c’est probablement parce que vous ne saisissez pas les mots qui sortent de ma bouche. Je devrais peut-être utiliser quelque chose de plus « primitif » pour me faire comprendre. Les percussions sur les joues pourraient faire parfaitement l’affaire vous ne pensez pas ? Au plus près de ce qui vous sert de cerveau pour favoriser les connexions entre les neurones.
Une révélation qu’ils auraient préféré que j’évite. Elle allait impliquer de très mauvaises choses pour la suite.
Chouchou a répondu :
— Maitresse, je crois que ce langage serait encore trop subtil pour nous. Je ne suis pas sûr d’être capable d’en comprendre toutes les nuances.
J’ai haussé les épaules.
— Simple question d’expérience, après quelques sessions sans un mot tu feras de gros progrès en compréhension des désirs féminins. Ça serait amusant, non ?
Il a répondu avec un grand sourire :
— Je ne suis pas équipé pour comprendre la subtilité du désir féminin, maitresse, mais je suis certain que ça serait très amusant pour vous.
Je l’ai regardé en fronçant les sourcils.
Pourquoi tu précises « pour moi », l’amusement de qui d’autre est important ?
— Oh, personne, maitresse. Comme vous l’avez si bien dit les mots sont pour les personnes évoluées et je n’en suis pas une. Je fais des erreurs en les utilisants.
J’ai levé ma main en joignant les doigts.
— Tu veux que je te donne une leçon dans un langage que tu comprendras mieux ?
C’est Chétif qui a répondu avec un air malicieux :
— Moi j’aimerais bien, maitresse.
Ce n’était pas vraiment la réponse que j’attendais, même si elle ne me surprenait pas venant de lui. N’étant pas du genre à me coucher lorsque les enjeux montent j’ai dit :
— Tu veux que je te prenne au mot ? Juste des gifles de toute la soirée jusqu’à ce que tu comprennes ce que je veux ?
Il frémissait d’envie à cette idée. La prudence aurait voulu qu’il décline un défi aussi exigeant, et il allait presque avoir la sagesse de le faire lorsque j’ai ajouté :
— À moins que tu ne sois trop faible pour le supporter…
L’égo des hommes est si facilement manipulable. Il a sauté dans le piège en répondant :
— Ça sera l’occasion de vous prouver la volonté dont je peux faire preuve pour vous servir, maitresse.
Je lui ai répondu en lui mettant une paire de gifles. Il est resté silencieux, je crois qu’il cherchait quelque chose d’intelligent à dire mais que son esprit était déjà en train de l’engueuler « mais qu’est-ce que tu as fait ? Tu as vu dans quoi tu t’es engagé pauvre débile ! ». Pourtant ça ne faisait que commencer. Le Chiot est revenu, je lui ai demandé :
— Toi aussi tu veux que je te parle uniquement de cette façon ?
Il a baissé les yeux.
Je préférerais éviter, maitresse. S’il vous plait.
— Ah ! Et pourquoi ?
L’anxiété l’a fait se recroqueviller. Il a dit :
— Parce que j’ai de trop petites couilles pour supporter un tel traitement.
J’ai tapoté ses joues.
— Je crois qu’au contraire ça te ferait un bien fou. Tu ne sais pas ce que tu vas rater. Et si ça peut te rassurer Chétif non plus n’a pas ce qu’il faut pour le supporter longtemps. Même s’il ne le sait pas encore…
Le principal intéressé a semblé penser le contraire jusqu’à ce que je me mette devant lui en disant :
— Bien, commençons.
Lorsqu’il s’agit de prétendre être fort il y a du monde, lorsqu’il faut me faire face c’est une autre histoire.
Avec une pointe de moquerie je l’ai fixé du regard puis j’ai enchainé une bonne dizaine de gifles. Rien d’insurmontable pour un soumis expérimenté cependant la dose était suffisante pour faire monter la température. Lorsque je me suis arrêtée, j’ai attendu qu’il exécute l’ordre auquel j’avais pensé. Vous vous doutez bien qu’il ne l’a pas fait.
Je lui ai dit :
— Tu sembles un peu dur d’oreille… Ça arrive avec l’âge …
Essayant de le prendre sur le ton de la plaisanterie il a répondu :
— Non, maitresse, je suis en pleine forme. Je dois simplement manquer de pratique dans l’interprétation de ce langage.
J’ai été plutôt surprise par son attitude. Il ne voulait pas reconnaitre sa défaite ? Bien. S’il s’était précipité à mes pieds pour s’excuser d’avoir été si prétentieux ça aurait pu bien se passer mais là… Il allait voir de quel bois je me chauffais.
— Si ce n’est que ça je vais répéter plus lentement et plus fort. Tu comprendras peut-être mieux la seconde fois. Au pire il y en aura d’autres. Je suis loin d’être fatiguée. Nous avons toute la soirée.
Son corps s’est raidi, il a pris conscience que je resterais inflexible. J’étais aussi tête de mule que lui et ce n’était pas peu dire. J’imaginais l’âpre combat entre sa raison voulant lui faire reconnaitre sa défaite et son ego qui l’en empêchait.
Il m’a dit :
— Je ne voudrais pas que vous vous fatiguiez pour rien, maitresse. Je suis du genre à apprendre lentement. Vous pourriez utiliser un système hybride.
Je lui ai mis une paire de gifles en souriant. Le message était clair, non, je ne changerais pas les règles à son avantage. Il a essayé un autre angle :
— 2 gifles c’est pour oui et 1 pour non ?
La tentative était audacieuse, ce qui n’était pas rien. Avez-vous déjà essayé de réfléchir en étant giflé ? Elles ont cet effet déstabilisant vous empêchant d’avoir des pensées cohérentes. Je me suis faite la réflexion que si son cerveau pouvait encore fonctionner c’est que je ne frappais pas assez fort. Je lui ai mis 3 nouvelles gifles. Il a repris :
— 3, c’est pour non ?
Me prenant au jeu je lui en ai remis 3.
— Ok, c’est 2 pour non et 3 pour oui ?
Pour confirmer ses déductions je lui ai remis 3 gifles.
— Dois-je aller au coin ?
Je lui ai collé deux claques vives. Il a dit avec une pointe d’ironie :
— Ça c’est un non très clair.
Il n’avait pas prononcé cette phrase comme une question mais je lui ai mis 3 gifles pour lui répondre tout de même.
Après une grimace il a dit en souriant :
— Je dois apprendre à tenir ma langue.
Il a vu son erreur dès la fin de sa phrase mais ça ne m’a pas empêché de lui mettre 3 nouvelles gifles sur ses pauvres joues déjà bien amochées.
— Maitresse, est-ce que j’ai une chance de vous demander un indice ?
Je lui ai répondu par 2 claques supplémentaires. C’était peine perdue, je ne changerais pas les règles du jeu, il avait voulu me provoquer qu’il assume. Tant que je ne me lassais pas ou qu’il ne se jetait pas à mes pieds pour s’excuser d’être le pitoyable égocentrique qu’il était je ne le lâcherais pas.
— Je crois que j’ai surestimé mes capacités et …
Je l’ai interrompu en lui mettant 3 nouvelles gifles. Il a eu du mal à retrouver le fil de ses pensées, c’était si pathétique. Ceci-dit j’étais contente d’être à ma place, à la sienne j’aurais été en larmes depuis longtemps.
Il m’a lancé un regard noir qui lui a valu une nouvelle avalanche de gifles. Je pouvais voir à ses réactions qu’il avait réellement mal. Non pas que ce soit un problème, il savait quoi faire pour me calmer donc, tant qu’il résistait, c’était qu’il avait de la réserve.
J’aurais pu continuer longtemps mais j’ai cependant arrêté la série, je devais m’économiser ou je ne tiendrais jamais toute la soirée. Surtout que faire craquer un soumis au bout de 5 minutes n’est pas marrant. Il est dans mon intérêt de faire durer le plaisir.
Avec dédain j’ai dit :
— Pitoyable. Même pas capable de comprendre un moyen de communication aussi simple. J’ai autre chose à faire qu’à perdre mon temps avec des soumis incompétents.
Je me suis retournée vers les deux autres soumis.
— Vous deux, vous allez faire ce que l’autre débile n’est pas capable de comprendre. Poussez les meubles contre les murs j’ai besoin de faire de la place.
— Bien, maitresse.
J’ai mis une gifle à Chétif en lui désignant les deux autres de la tête pour qu’il comprenne que cet ordre le concernait également. Il est allé les rejoindre en marmonnant :
— Pfff, j’avais aucune chance de le deviner.
Je l’ai rappelé :
Chétif, ici !
— Moi ?
J’ai crié :
— Tu connais beaucoup d’abrutis qui s’appellent comme ça ?
— Non, maîtresse.
J’ai soupiré.
— Tu as vraiment un problème de compréhension ce soir. Je vais finir par me demander si ce n’est pas plutôt un problème de comportement.
Il s’est approché, très peu rassuré par mon attitude. Il avait raison, dès qu’il a été à portée il s’est pris une nouvelle gifle.
— Tu l’as comprise celle-ci ?
Il a baissé la tête.
— Oui, maitresse. Vous n’êtes pas contente parce que j’ai fait un commentaire dans votre dos. J’ai été un mauvais perdant alors que c’est moi-même qui ait provoqué le jeu.
J’ai croisé les bras.
— Tu vois, quand tu veux tu me comprends. Retourne avec les autres. Et ne crois pas que j’en ai fini avec toi ! Si j’ai une autre remarque à te faire durant la soirée on prendra 5 minutes tous les deux pour discuter de ton attitude…
Il s’est éloigné en ayant bien compris que la menace que je venais de faire était bien pire que la série de gifles que je lui avais administrée juste avant.
Je suis restée sur place en donnant des instructions pendant que mes soumis s’activaient.
— La table pas trop près du mur, laissez un espace. Les bancs de l’autre côté de la pièce. Tournez le canapé dans l’autre sens, je veux pouvoir voir l’arène de jeu en étant bien installée.
Ils essayaient tous d’éviter mon regard de peur d’être les prochains sur la liste des engueulades.
Une fois que tout a été déplacé Chouchou s’est précipité vers la caisse à matériel. Comme toujours il était le premier dès qu’il s’agissait de faire du zèle. Il m’a demandé :
— De quoi avez-vous besoin, maitresse ?
Après avoir claqué des doigts j’ai pointé un coin à l’opposé de la pièce :
— Là-bas !
Comme tout le matériel n’était pas installé l’ordre les a surpris mais ils n’allaient pas pour autant me demander de le justifier. Chouchou s’est déplacé et s’est spontanément mis à genoux, les deux autres l’ont imité après avoir hésité.

La suite par ici …

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7 réflexions sur « Week-end juin 2014 # 48 : reprise en main (version 2) »

  1. Bonsoir Emilie

    Je viens de relire ce post une deuxième fois lentement pour bien prendre le temps de profiter de chaque moment , les baffes au chiot , puis à chétif et enfin les coups de cravache au chiot, c’est un vrai moment de plaisir , si vous saviez l’immense bonheur que je ressent à la lecture de ce récit, je ne vous remercierais jamais assez .

    Bonne soirée Emilie

  2. Bonjour Emilie,

    Je prends un bonheur GIGANTESQUE à tous vos récits.
    Une frustration énorme aussi de na pas pouvoir être nu face à vous et de m’offrir à votre très intelligente perversité !

    Sensuellement,
    Un soumis qui rêve d’être prise en main…

  3. Bonsoir Emilie, j’ai aussi eu un immence bohneur à lire ce post. Je me demande combien je tiendrais de temps à prendre des gifles ? Surtout si elle viennent de votre part. Mais comme vous le dites souvent chacun à une limite au niveau douleur et vous gagnez… toujours…

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