Le témoignage de Damien : mari soumis s02e01 facesitting cuni tease and denial

Hello 🙂

Alors le temps de trouver un moment pour écrire par moi-même (je suis surchargée de boulot en ce moment) je publie quelques témoignages. Je vais profiter du week-end pour m’y remettre vous aurez ça la semaine prochaine.

C’est donc reparti pour les témoignages d’hommes soumis, et comme on ne change pas une équipe qui gagne je pioche dans les écrits de Damien (qui en avait déjà écris 3) . C’est en plusieurs parties, c’est sur la vie sexuelle dans un couple soumis.

Sa série précédente se trouve ici
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Pour ce nouveau témoignage je voudrais revenir sur un nouveau aspect de la sexualité de notre couple. Il ne faut en effet pas s’y tromper, être astreint à la cage de chasteté ne signifie pas que nous abandonnons notre vie sexuelle, bien au contraire, tout cela n’est qu’un jeu pour arriver à une autre forme de satisfaction. Il ne s’agit pas tant de m’émasculer que de me forcer à mettre mon plaisir de côté tant que madame n’est pas comblée, c’est un moyen de contrôle qu’elle a sur mon comportement comme le sont les menottes pour les mouvements ou l’interdiction de regarder la télé avant d’avoir fini ses devoirs pour un enfant. La privation de plaisir n’est qu’une conséquence collatérale pas une fin en soi.
Avant que je lui demande de me traiter comme un soumis notre vie sexuelle était très classique, à ceci près qu’elle tenait à avoir le dessus ce qui n’était pas pour me déplaire. Comme souvent il y a des plus et des moins à chaque situation, être en couple avec une dominatrice est certes difficile cependant je ne peux que concéder qu’une femme entreprenante a aussi ses avantages. Il faut avouer qu’elles sont des tigresses au lit, s’en est presque intimidant. Qu’est-ce que c’est bon d’être avec une partenaire qui montre autant d’implication. Avant elle je n’avais pas connu de femme qui s’investissait autant dans nos relations sexuelles. Quand j’entends des potes critiquer leurs copines parce qu’elles sont trop coincées et que ça gâche leur plaisir je me dis que j’ai de la chance avec la mienne.
C’est aussi un avantage à double tranchant, savoir qu’elle me fera pleurer de bonheur au lit rend la frustration d’être en cage encore plus forte, c’est une sacrée motivation à respecter ses règles. J’en viens presque à préférer les châtiments corporels, après tout même si ce sont des mauvais moments à passer ils sont relativement brefs. Lorsqu’elle met les mains sur les hanches alors que je viens de la contredire je lui propose systématiquement de consentir à une fessée pour tenter d’échapper aux mots fatidiques « x semaines supplémentaires ». À y réfléchir cela doit être l’effet recherché. Cela ne signifie pas que ses fessées sont douces bien au contraire, simplement que l’alternative est terrible, la frustration est un supplice difficilement inimaginable.
Tous mes collègues d’infortune sauront à quel point certaines situations peuvent être difficiles à vivre, lorsque notre keyholdeuse joue avec nos nerfs et que nous ne pouvons que nous approcher du piège comme un moustique qui va se faire électrocuter. Ces moments où nous savons que quelque chose va de travers mais où nous ne pouvons pas résister à l’appel du plaisir. Pour vous donner un exemple lorsqu’elle m’a posé pour la première fois ma cage de chasteté elle m’a demandé si je voulais une dernière fellation pour la route, je savais qu’il y avait un piège, elle en fait rarement elle n’aime pas ça. Quand elle a attrapé 2 élastiques pour se faire des couettes, battant des cils, jouant la jeune fille innocente, se mettant même à genoux à mes pieds. Je savais que je ne devais pas aller sur cette voie, la tentation était trop forte, j’étais trop faible. Vous voyez arriver la suite, après m’avoir fait monter proche du plaisir elle s’est arrêté, se relevant avec un sourire malicieux.
— Mains sur la tête. Reste sage, nous allons attendre qu’elle redescende avant de la mettre dans sa cage. Avec un peu de chance tu auras la fin de cet orgasme d’ici quelques semaines. La frustration ne fait que commencer, je vais t’apprendre à réclamer de la chasteté.
Elle m’a mis son index sur les lèvres.
— Si j’entends autre chose que « merci chérie » je peux t’assurer que ces semaines deviendront des mois.
Elle venait de m’interrompre en pleine montée de plaisir se comportant comme une peste, j’aurais eu toutes les raisons de la critiquer, au moins de me montrer sarcastique. Vous savez ce que j’ai dit ?
— Merci chérie.
Sans la moindre once de virilité dans la voix de peur qu’elle mette sa menace à exécution. Comme elle le dit souvent « un homme ça se tient par les couilles », je peux vous assurer qu’elle a une sacrée poigne pour tenir les miennes.
Sur le moment je pensais être au summum de la souffrance, je pensais bêtement qu’une période d’abstinence n’était rien face à un orgasme interrompu, je la sous-estimais, les semaines suivantes se sont enchainées dans ma plus grande impuissance à maitriser quoi que ce soit, chaque jour amenant son lot d’épreuves. Motivée par mon insistance à devenir chaste elle ne m’a rien épargné, elle avait décidé que pour ma première période je ne serais libéré que lorsque j’aurais compris la leçon, sans m’en dire vraiment le contenu. Elle avait mis un calendrier sur le frigo pour matérialiser le temps qu’il restait à purger dans la cage, chaque fois que je commettais un impair elle levait la main, non pas pour me frapper mais m’indiquer combien de jours supplémentaire je venais de me prendre, 1, 2, 3, 4 voire 5. Je devais rajouter des croix pour repousser l’échéance, si je contestais c’était immédiatement 5 jours de plus. Je peux vous assurer qu’elle ne m’a fait aucun cadeau, je m’en suis pris des enchainements, au bout de 6 semaines j’étais un agneau.
Pendant toute la période elle n’a pas lésiné sur les moyens, les vêtements moulants, les poses langoureuses pendant qu’elle se prélassait sur le canapé, j’ai tout eu. Elle tenait à s’assurer que la détention de ma queue soit la plus dure possible. Il faut dire que de mon côté je n’ai rien fait pour l’alléger, vous n’allez peut-être pas comprendre cet aspect mais j’ai toujours insisté pour qu’elle soit cruelle avec moi. D’une part car c’est ce qu’elle aime et je ne veux pas qu’elle réfrène son plaisir. D’autre part car plus elle est impitoyable avec moi et plus je la désire. J’ai toujours trouvé les femmes résolues magnifiques.
S’il y a bien une chose à savoir sur moi c’est que je veux son bonheur. J’ai dû lui répéter plusieurs fois que je voulais qu’elle me critique sexuellement, non pas que j’aime cette sensation de castration, je peux retourner le problème dans tous les sens il n’en reste pas moins que la critique est le seul moyen de progresser. Si elle ne me dit pas ce que je dois améliorer je ne pourrais pas le rectifier.
De son côté elle trouvait que c’était trop castrateur, qu’elle ne voulait pas me dégouter du sexe, au fond elle est bien plus gentille qu’elle veut bien le reconnaitre. Je l’ai supplié pour qu’elle ne laisse rien passer, qu’elle mette son plaisir au-dessus de tout et elle a fini par craquer. Depuis elle a fait mon éducation sexuelle « à la dure ».
J’avais certes sous-estimé la douleur que peut engendrer le fait d’avoir à présenter des excuses pour une piètre performance, c’était un jeu dangereux auquel je voulais jouer par défi. C’est une notion que les gens ont parfois du mal à comprendre, me demandant si j’ai vraiment conscience qu’il y a un déséquilibre, s’il y a vraiment de l’amour. Je m’en moque. Je veux la rendre heureuse, elle peut me faire ce qu’elle veut ça ne changera rien, elle pourrait ne pas m’aimer que ça ne ferait pas de différence. Si me mettre en pièce peut la faire jouir qu’elle le fasse. Je la vénère, à mes yeux elle mérite ce qu’il a de mieux. Il n’y a pas de « tu en fais déjà assez » je ne ferais jamais trop de choses pour son bonheur. Tous les jours quand je la vois je n’ai qu’une envie, me dévouer encore davantage pour la rendre heureuse quoi qu’il m’en coute. Je défie quiconque d’y trouver une logique, il n’y a aucune raison rationnelle à ce comportement c’est uniquement de la passion, de la dévotion. Certains dédits leur vie à un dieu moi j’ai décidé de la dédier à ma femme. Certains sont capables de se priver, de se sacrifier pour le bien être de leur enfants, moi c’est pour elle. Je n’y ai aucun intérêt personnel si ce n’est la satisfaction d’être utile, d’avoir un but. Je n’agis pas par nécessité, je ne suis pas soumis pour obtenir quelque chose, il n’y a aucune logique à vouloir faire un bilan gain sur perte, elle n’est pas un placement boursier.
Je suis heureux avec elle, j’aime qu’elle me récompense pour mon dévouement envers elle cependant ce n’est pas la condition de ma soumission, juste un bonus (et quel bonus !).
Avant elle j’avais toujours eu une vie sexuelle très classique, je n’étais pas très au courant des méthodes alternatives pour amener une femme au nirvana. J’étais un ignorant, je me considère encore comme un débutant d’ailleurs. Si un jour j’arrive à maitriser les méthodes les plus efficaces pour les mener au plaisir ce serait un accomplissement dont je serais très fier. C’est une ambition qui peut vous paraitre risible mais c’est la mienne.
Ayant été rendu impuissant par ma cage (temporairement pas définitivement) j’ai dû me focaliser sur d’autres moyens de la combler. Elle ne m’a rien épargné dans l’apprentissage, j’ai ramassé des corrections magistrales pour des erreurs d’inattention. J’ai parfois trouvé qu’elle abusait, je ne voulais surtout pas reconnaitre que je n’avais pas réussi à la satisfaire. C’est très dur de l’accepter, il est plus simple de penser que l’autre se trompe.
L’équation est pourtant plutôt simple, l’autre sait s’il a pris du plaisir ou pas. Il n’y a pas de « ça aurait dû marcher j’ai fait ce qu’il faut » qui tienne, c’est binaire « oui » ou « non » et le seule juge c’est l’autre. Dans un cas tout va bien, dans l’autre j’apprends le coût de la déception d’une femme. C’est ce que je voulais, ce que j’avais demandé, je serais mal placé pour la critiquer.
Même si vous allez me prendre pour un rétrograde je dois confesser qu’avant d’être son soumis je n’avais jamais tenté le sexe oral, j’avais un apriori négatif sur le fait de poser ma langue sur le sexe d’une femme. Elle le savait donc ça a été son premier chantier. Pour ne rien laisser au hasard elle a attendu quelques jours que je m’habitue à la cage puis elle m’a rougi les fesses préalablement, sans me dire pourquoi d’ailleurs, de façon à ce que je ne sois pas tenté de m’opposer à ses directives. Elle m’a envoyé dans la chambre, j’étais intimidé de ne pas savoir à quelle sauce j’allais être mangé. Ce n’était pas inhabituel en soi, elle tient à ce que je sois stressé quand nous faisons l’amour, elle trouve qu’être sur la défensive me coupe toute envie d’initiative et c’est ce qu’elle veut, que je sois passif. L’amour avec une femme dominante est particulier, il faut absolument être inactif tant que je n’ai pas sa permission pour agir, je dois lui démontrer que je ne représente aucun danger, je ne dois prendre aucune initiative, je suis sa proie. J’aime ça, quand elle est assise sur mon torse et qu’elle me prend de haut. Elle a jeté son top avant de venir sur le lit. Elle portait un soutient-gorge noir push-up donnant à son décolleté un aspect fier, arrogant. J’en ai d’autant plus envie que je ne peux le toucher que rarement. Comme la plupart du temps je suis en dessous et qu’elle n’aime pas que mes mains se baladent sans sa permission je ne peux jouer avec ses seins que lorsqu’elle me les mets sous le nez. C’est frustrant d’avoir autant envie de les toucher, de les avoir à quelques centimètres mais de devoir attendre qu’elle le veuille. Le moins que l’on puisse dire c’est que son corps ne m’appartient pas et elle me le fait comprendre.
Je reconnais que le corps d’une femme est une merveille qui mérite les traitements les plus doux. Je me sens coupable à chaque fois que je caresse sa peau, j’ai peur de l’abimer.
Elle avait une présence qui m’a apaisé, elle était si déterminée, si puissante. Quoi qu’il arrive je savais qu’elle avait la situation en main, je n’avais qu’à jouer ma partition sous sa direction.
Elle a enlevé son short et s’est mise sur moi. J’avais la tête entre ses cuisses, à quelques centimètres du « triangle » féminin, je trouve cette zone fascinante, elle symbolise la différence qu’il y a entre nous. Elle m’a fait embrasser l’avant de sa culotte en signe de respect. J’avais des frissons rien qu’à toucher son mont de vénus à travers le tissu.
— Chaton tu vas faire ce que je te dis. Je vais t’apprendre, te dire pas à pas ce qu’il faut faire. Je ne veux pas d’initiative, nous reprenons tout depuis le départ n’essayes pas de sauter des étapes.
J’étais encore hypnotisé par son triangle.
— Oui chérie.
— Tu n’es qu’un outil au service de mon plaisir et les objets sont faits pour être utilisé, pas pour agir tout seul, nous ne sommes pas dans un film de fantôme.
— Non. Je ne suis pas un fantôme, je t’assure que je n’ai rien d’un esprit.
Elle a rigolé. J’ai pris une inspiration, je me suis dit que ça ne serait qu’un mauvais moment à passer. Comme convenu elle allait s’amuser, pas moi. Je lui avais demandé de me traiter en mari soumis il fallait que j’assume le rôle.
Pour être honnête C’est facile de dire que l’on veut faire passer le plaisir de l’autre avant le sien lorsque nous sommes loin du passage à l’acte, le faire est autrement plus intimidant. À nous écouter nous sommes tous des modèles de générosité, d’altruisme d’héroïsme. Lorsqu’il faut en venir aux actes les solutions sont bien moins évidentes.
Elle a retiré sa culotte, j’ai embrassé tendrement son mont de Vénus. D’abord en effleurant à peine sa peau puis, après quelques minutes, en la plissant entre mes lèvres. J’avais révisé mes leçons en cherchant sur le net. Voir son corps réagir à mes caresses était très excitant, elle haletait et alternait les phases de contraction et de relâchement. J’avais une partie de moi qui voulais l’accompagner sur le chemin du plaisir, ce n’était pourtant pas mon rôle, je devais rester concentrer sur elle. Ressentir du plaisir nous rend moins efficace et c’est pour cela qu’elle m’avait astreint au port de la cage de discipline, celle avec des pointes, celle qui réprime douloureusement tout laisser-aller. Au début il est difficile de se contrôler alors que notre partenaire gémi, comme tout échec se traduit par une douleur très vive vous apprenez très vite à vous concentrer uniquement sur votre tâche.
Pour l’instant je n’embrassais que le pourtour de la zone cible, notamment ses cuisses en partant de l’extérieur pour créer un gradient pointant vers son sexe. Je redoutais le contact son entrejambe. En temps normal cette petite zone rose qui s’humidifie est une invitation à la pénétration, un signe très excitant. Pour moi qui n’avais jamais eu l’occasion d’y goutter c’était davantage la peur de l’inconnu. En même temps avoir son sexe au-dessus de mon visage était très excitant. Je pouvais voir son clitoris de près, c’était en quelque sorte ma cible du jour.
Elle a avancé son bassin, fini les préliminaires je devais passer dans le vif du sujet.
— Prêt ?
Je me suis ressaisi, lécher se liquide ne me faisait pas envie mais ça lui ferait du bien je devais passer outre, je le devais pour elle.
— Oui
Elle a dit ce qu’il fallait pour éliminer toute démotivation de ma part.
— Tu recules je te démonte. Tend la langue.
Ce n’était pas à moi de me déplacer, en étant au-dessus elle gardait le contrôle de la situation, c’est elle qui décidait les zones auxquelles j’avais accès.
— Pour le premier contact donne un grand coup de langue, racle bien la totalité du la surface. La langue bien à plat ou tes fesses expérimenterons une nouvelle nuance de rouge cramoisi.
C’était mieux comme ça, un grand saut dans le vide plutôt que de stagner sur le bord. J’ai fait ce qu’elle m’avait dit et contrairement à ce que je redoutais ce n’a pas été désagréable. J’ai eu l’air un peu idiot en me rendant compte que même si son plaisir était prioritaire ce n’était pas si déplaisant pour moi. Nous avons parfois des aprioris négatifs sans vraies raisons. Pour avoir fait des recherches par la suite j’ai découvert que il y a tout un système « d’incitation » naturel, un peu comme des phéromones. C’est vrai que le sexe ne doit rien avoir de répulsif si l’on veut perpétuer l’espèce. Désormais c’est presque une addiction, j’essaye d’être le plus parfait possible pour la faire mouiller, c’est un renversement total de situation.
J’ai continué d’explorer de la langue les moindres replis extérieurs de son sexe pour être sûr de ne laisser aucune zone sous-stimulée. Sous ses directives, j’ai écarté ses lèvres pour aller plus profondément en elle, collant littéralement mon visage contre son sexe. Elle m’a guidé pour me positionner comme il fallait. J’ai appris par la suite que l’anatomie féminine n’est pas fixe, il n’y a pas de point G a un endroit donné mais un centre nerveux quelque part, il n’est pas au même endroit pour toutes les femmes. Vous ne pouvez pas faire une carte « les points sensibles » valable pour toutes les femmes, il y en a forcément mais pas aux mêmes endroits d’une à l’autre. La seule personne à pouvoir vous aider à le trouver est votre partenaire, en se mettant au-dessus elle gardait assez de liberté pour ajuster mes stimulations.
Comme elle était sur moi je ne pouvais pas voir ce que je faisais, je naviguais uniquement au toucher. C’est curieux d’explorer son partenaire de cette façon, de découvrir son corps dans ses moindres recoins. Vous prenez des points de repères mentalement. Les creux, les zones plates. Parfois vous touchez un endroit et vous entendez un gémissement plus prononcé. Je ressentais les contractions de son corps du bout de la langue et sur le visage du fait qu’il soit collé entre ses cuisses. De part ses gémissements je l’imaginais la tête en arrière la bouche ouverte. Comme j’étais empêché d’y prendre du plaisir j’ai pu me concentrer pour me synchroniser avec elle, j’appuyais plus fortement quand elle se relâchait et inversement l’interrompais mes stimulations quand elle montait trop pour la laisser reprendre son souffle. Il y avait une forme de complicité entre nous, ce n’était pas si égoïste, nous étions à deux pour arriver à un but commun.
Il y a une forme de gratification à déclencher un orgasme, cela fait plaisir d’arriver au résultat, ça me fait devenir perfectionniste, c’est un défi sans cesse renouvelé.
J’ai toujours trouvé les orgasmes féminins fascinants, j’ai un peu l’impression qu’ils sont douloureux, cette façon de soupirer, de pleurer, comme une sorte de décharge électrique qui transpercerait leur corps. En tout cas j’ai la conviction qu’ils sont différents des nôtres.
Elle s’est allongé sur le côté pour reprendre son souffle, visiblement elle était très bien. De mon côté j’allais devoir m’endormir sans avoir eu d’orgasme, une situation assez étrange. Je pris conscience du problème, de ce que ressente les femmes qui font parfois l’amour sans atteindre le sommet. En quelque sorte j’avais comme une sensation de manque. Une sorte de douleur entre mes jambes.
Je n’étais pas bête au point de lui demander un orgasme mais je n’ai pas pu m’empêcher de lui demander ce qu’elle avait pensé de ma prestation. Elle a grogné, elle voulait savourer le moment après l’orgasme et je la déconcentrais.
— J’allais dire perfectible mais pas mal pour une première, 2 jours de malus, mais vu que tu me cherches ça sera 1 semaine.
J’ai eu l’impression de me prendre un coup de poing entre les jambes. Je pensais avoir été castré par la privation de plaisir, j’ai compris ce qu’elle voulait dire par douleur de la vérité. J’étais pourtant fier de moi, c’était ma première fois, j’ai été vexé que mes « mérites » ne soient pas reconnus. Je suis compliqué, je veux qu’elle soit honnête et en même temps je suis blessé quand elle l’est. Je veux tout et son contraire. S’il y a bien une chose dont je suis certain c’est que je suis masochiste.
Je lui en ai voulu sur le moment puis j’ai compris l’intérêt. Après des jours de pratique lorsqu’elle m’a réellement complimenté je me suis senti bien, je savais qu’elle ne mentait pas pour me ménager.
J’ai pris sur mon égo pour m’améliorer et désormais ce que je redoutais avant de l’essayer est devenu la forme la plus fréquente d’orgasme pour elle. Environ 2 à 3 fois par semaine j’y passe. Parfois elle se laisse même aller à me laisser guider, elle se met sur le dos et me donne les commandes. C’est très gratifiant.

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La suite ici.

Le témoignage de Damien : mari soumis s02e05 cage de chasteté et strap-on

Hello 🙂

Comme promis voici la partie suivante du témoignage, c’est dingue comme les post-its sont aussi simples qu’efficaces.
Au programme d’aujourd’hui : comment faire pleurer un homme …. ^_^ Ce n’est pas très compliqué vous allez voir. Si vous êtes sage la prochaine fois vous saurez comment les faire hurler. Petit spoiler il n’y a pas besoin de beaucoup de matériel.
Je suis bien plus axée douleur que Candice donc j’ai découvert sa méthode avec amusement. Elle semble efficace il va falloir que je la teste …
Je vous mettrais la dernière partie samedi, probablement en début d’après-midi.

Les parties précédentes sont ici

Pour répondre à une question : il n’était pas prévu que ces témoignages soient compilés en version ebook cependant vu les demandes et les stats d’audience ça le sera peut-être. En tout cas c’est une bonne idée.

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Une fois dans la chambre elle a sauté sur le lit, prenant une pose lascive comme une allumeuse de bas étage me faisant signe de la rejoindre. Une invitation tentante qui n’aurait pas incité la plupart des hommes à la méfiance mais étant un mari soumis et en cage de chasteté j’étais davantage enclin à la mise en alerte. J’avais l’impression de devoir me rendre à l’échafaud.
Je l’ai rejoint pendant qu’elle enlevait ses collants et sa jupe, elle s’est mise sur le dos, gardant ses jambes tendues pour me tenir à distance. Le contact entre ses pieds et mon torse a augmenté la tension dans ma cage. J’ai délicatement fait remonter ses pieds jusqu’à ma bouche pour les embrasser, lançant quelques regards craintifs pour vérifier sa réaction et ne pas dépasser les limites invisibles qu’elle avait fixées.
Pendant toute l’opération elle tenait à ce que je continue de parler, que je lui dise des phrases lui rappellent ma soumission, par exemple que je la remercie, que je lui dise que j’étais son chien et pleins d’autres humiliations volontaires pour qu’elle puisse se sentir puissante.
Elle m’a fait commencer des pieds pour ensuite remonter en embrassant ses jambes jusqu’aux cuisses. Il ne fallait surtout pas que j’aille trop vite, elle devait avoir le temps de se mettre dans l’humeur adéquate, c’est tout un apprentissage pour se retenir et ne pas passer « au plus intéressant » tout de suite. Ce n’est pas la partie que je déteste le plus, c’est agréable d’être à son contact, de voir les réactions de sa peau à mes baisers, ces petites contractions comme de la chair de poule synchronisée avec ses soupirs. Elle semblait cependant moins décontractée que d’habitude, elle rigolait doucement, probablement anticipant les supplices qui allait suivre. Ce n’était pas le moment de faire une erreur alors je me suis concentré sur ma tâche. Alors que j’approchais de son sexe elle m’a repoussé des jambes.
— Ça suffit, je prends les choses en main !
Elle s’est redressé, m’attrapant par les cheveux pour me projeter à l’horizontale, dos sur le lit. Elle s’est mis à cheval sur moi, envoyant valser son haut sur le sol. Elle me regardait avec arrogance sachant l’aspect intimidant que ses seins avaient sur moi.
Elle s’est reculée en rigolant puis a commencé à donner des coups de langue sur le strapon. J’ai levé les yeux au ciel pour ne pas souffrir inutilement. Je n’allais pas être jaloux d’un morceau de plastique, elle pouvait toujours essayer. Un vulgaire jouet recevait ce dont j’avais été privé pendant des semaines pourquoi aurais-je été envieux ? De qui je me moque, bien sûr que je me mordais les lèvres pour ne pas gémir de douleur.
— Tu aimes ça pas vrai ? Je veux t’entendre jouir.
Nous y étions, elle retournait le couteau dans la plaie, elle voulait que je souffre devant le plaisir qui me passait devant le nez. Elle s’est remise à sucer le strapon en gémissant de plus belle. J’avais envie d’hurler pour extérioriser ce que je ressentais, mon corps avait comme envie de convulser, chaque muscle était douloureux. Ce manque de plaisir s’était transformé en douleur comme si on m’avait arraché une partie de moi, je sentais physiquement ce vide. Je serrais les poings, j’avais envie de les taper contre les murs. Je consumais toute ma volonté pour ne rien laisser transparaitre, je n’allais pas lui faire le plaisir de lui montrer que sa torture était efficace. Elle n’allait pas me briser !
De toute façon je préférais encore interrompre ce supplice en étant insolent, et donc en me faisant punir, que de lui avouer que j’étais à bout. C’était ça ! J’avais envie d’avoir mal pour justifier mes cris et mes pleurs. Avec le recul c’était probablement ce qu’elle voulait.
J’ai fait ce que je pouvais pour simuler ce qu’elle me demandait, comme je ressentais l’exact opposé et que je ne suis pas un très grand acteur il m’a été difficile de faire quelque chose de correct. Je devais avoir l’air lamentable ce qui la faisait rire de plus belle, c’était déjà ça de gagné.
— Qu’est-ce qu’il y a chaton ? Tu n’aimes pas ça ?
Elle a ricané.
— Tant mieux.
Je me sentais tout petit, faible, vulnérable, même en y mettant toute ma bonne volonté je n’y arrivais pas. Elle est repassée sur mon torse.
— Tu vas simuler ou je te mets les pointes, compris ?
J’ai hoché la tête pour lui montrer que j’approuvais. Elle faisait référence à rajouter des pointes à l’intérieur de ma cage de chasteté, non seulement j’aurais été privé de plaisir mais en plus j’aurais été puni en cas de prise de volume, ce qui était inévitable avec les gémissements qu’elle poussait. C’est un supplice assez dur qu’elle n’emploie pas souvent, il faut que je la fâche vraiment pour qu’elle y ait recours. Elle me faisait comprendre que si le jeu était basé sur l’échec autant je devais me battre pour « échouer le moins possible ».
Elle est sadique en temps normal alors quand je la contrarie je le sens passer. Je devais me ressaisir, être humilié n’était pas marrant mais c’était toujours mieux que d’être humilié et avoir mal. Elle voulait jouer avec mes nerfs et elle en avait pleinement le droit. La coopération à la torture est une de ses règles de base, pas la plus simple à vivre.
Elle a repris sa fellation, pourquoi je ne lui avais pas tenu tête quand j’en avais eu l’occasion ? Pourquoi je ne lui avais pas répondu « je m’en fou » lorsqu’elle avait parlé des pointes ? J’aurais été puni ça m’aurait soulagé.
Elle avait mis mon plaisir en cage et je voulais désespérément la clé, elle m’apprenait à quel point la frustration pouvait être dure et à quel point j’étais faible, je n’avais pas les couilles de lui tenir tête.
Mon esprit essayait de trouver des exutoires pour rendre la situation tenable. J’ai pensé un instant que dès qu’elle aurait fini de me torturer je me mettrais en quête d’une partenaire d’infidélité pour me soulager. Je me suis rappelé que ma queue était en cage, que j’étais prisonnier des autorisations de ma femme et d’elle seule.
Ses règles étaient dures mais elles étaient encore la voie la plus rapide vers l’orgasme. Je devais lui obéir quoi qu’il m’en coute et justement je payais le prix fort. Ces dans des moments comme ceux-là que je regrette de ne pas avoir été plus sage plus tôt. Si je ne jouais pas au con avec elle je serais moins souvent puni. Il faudra qu’un jour je le comprenne.
Un discours un peu contradictoire à vrai dire, j’étais justement en train de mal me comporter et j’allais aggraver ma situation, je ne m’en rendais pas compte, ma tête était un foutoir pas possible. Je me promettais de toujours bien agir alors même que j’allais m’en ramasser une à cause de mon comportement. Ça n’a pas manqué d’ailleurs, après quelques minutes de patience elle m’a recadré.
— Alors ? Pas envie d’être joueur ce soir ? Tu veux que je change de ton ? Parce que c’est ce que tu viens de gagner !
Je venais de me rappeler pourquoi je n’osais pas être insolent pour faire cesser ma torture, soudainement je me souvenais que ses corrections étaient sévères. Je ne faisais plus du tout le malin. Je suis resté silencieux, je n’avais rien à dire, rien d’intelligent en tout cas. Elle avait exigé de moi que je change d’état d’esprit, je ne l’avais pas fait j’étais forcément en tort. C’était sévère mais elle m’avait laissé une chance d’ajuster mon attitude, je ne l’avais pas saisie je devais assumer. Je savais ce qu’il m’attendait, je suis allé décrocher le martinet du mur, je lui ai tendu, elle l’a pris brusquement.
— Ça sera un bon début.
Un bon début ? Pour moi le martinet est au sommet des instruments de correction. Je l’avais mise en colère au-delà de ce que j’avais imaginé. Après tout je n’avais peut-être pas saisi toute la scène correctement et j’avais surement mérité ce qui m’arrivait.
Je me suis penché en avant les mains sur les genoux, écartant les jambes pour exposer la fente de mes fesses au châtiment que j’avais mérité. J’offrais mon postérieur à une douleur sévère parce ce que c’était ce à quoi j’avais été condamné. Je ne suis pas le meilleur des soumis mais je respecte l’autorité de ma femme, lorsqu’elle décide de me punir je n’ai rien à dire, c’est sa décision.
Dans cette position j’avais le strapon en pleine figure, une humiliation de plus.
Au départ le contact des lanières a été un soulagement, leur brulure m’aidant à évacuer la frustration que j’avais accumulée. Je savais cependant que ça ne durerait pas et que tôt ou tard leur morsure allait m’en faire voir.
Ça n’a pas manqué, au bout de quelques minutes chaque coup était devenu plus insupportable que le précédent. Mes fesses et mes cuisses étaient devenues brulantes, Candice était en train de me flamber l’arrière-train pour m’apprendre que lorsqu’elle me donne un ordre difficile à accomplir ce n’est pas une raison pour ne pas essayer de réussir. Lorsqu’elle m’avait dit de simuler un orgasme alors que j’étais contracté au possible à cause de la frustration ce n’était pas un conseil ou une option facultative.
Le point positif c’était que la tension dans ma cage était redescendue, on se console comme on peut.
Après quelques dizaines de coups supplémentaires elle s’est arrêtée.
— Fini l’échauffement il est temps de passer au sérieux.
J’avais envie de lui hurler que j’avais retenu la leçon, que je ferais de mon mieux si elle me redonnait une chance. En réalité j’ai réagi comme le gros lâche que je suis.
— Merci chérie.
Elle est partie chercher quelque chose, me laissant seul quelques instants. Je n’ai pas pu résister, je me suis un peu frotté les fesses. C’était bon, trop bon, il fallait que j’arrête avant de me faire prendre. Après tout j’avais peut-être besoin de ce pallier supplémentaire pour m’apprendre à rester sage, je n’avais pas su rester immobile comme j’aurais dû. Elle doit me connaitre mieux que moi.
Elle est revenue avec un paddle en bois, un grand modèle pouvant couvrir la totalité des fesses, sans l’avoir connu je pouvais néanmoins dire qu’il avait l’air sacrément douloureux.
— Prêt ?
— Oui, merci chérie.
Je serrais fort mes mains sur mes genoux, je me préparais à recevoir ma punition. Il y a eu un bruit sourd lors de l’impact puis une onde de choc me faisant perdre l’équilibre et me projettent vers l’avant. Ça avait été plus impressionnant que douloureux. Je me suis rapidement remis dans ma position initiale, évitant soigneusement de croiser son regard.
— Je suis désolé chérie puis-je recevoir le double en compensation.
Je sais qu’elle est intransigeante sur la tenue de la position, je suis obligé de demander le double en cas de mouvement involontaire sinon elle considère que c’est de la rébellion envers son autorité et le tarif est bien plus cher.
J’ai tenu bon lors du deuxième coup et le fait de ne pas amortir le coup en partant en avant l’a rendu bien plus douloureux. D’autant plus qu’elle m’a enchainé le coup bonus dans la foulée. Toute la surface de mes fesses était punie, les coups se superposant je n’avais aucun répit, la douleur était totale.
— Ça fait mal pas vrai ? Tu la sens la leçon qui rentre ?
Entre deux sanglots j’ai répondu :
— Oui chérie, je n’ai que ce que je mérite je n’aurais jamais dû faire exprès de te désobéir.
Si je voulais que ma punition cesse je devais m’écraser, lui donner ce qu’elle voulait et croiser les doigts pour que ça suffise. À vrai dire je ne savais pas ce que je voulais, la fin de la punition signifiait la reprise de la frustration, alors que la faire continuer s’était m’exposer à des douleurs de plus en plus fortes. Un conflit impossible à résoudre.
— Redresses-toi. Les mains sur la tête.
Elle a intercepté une de mes mains pour faire tenir le strapon vertical et révéler ma cage de chasteté dessous.
Elle a profité que ma queue se soit ratatinée en position de repos pour mettre les pointes dans ma cage. J’avais pourtant été prévenu que ça allait arriver. Rien qu’à l’idée d’être puni en cas d’érection j’avais un début de poussé. C’est dingue comme l’interdiction donne envie.
Elle m’a dit avec un grand sourire :
— On y retourne ?
J’ai essayé d’être aussi enjoué qu’elle, ayant retenu la leçon qu’elle venait de me donner.
— Avec plaisir !
J’en pleurais déjà. De son côté elle ricanait bêtement. Elle s’est mise sur le dos, ne pouvant retenir quelques étirements pour se mettre à l’aise.
— Vas-y prend moi. Pas la peine de lubrifier je mouille déjà comme une collégienne devant un boyband.
Je me suis approché, elle avait écarté les cuisses, son sexe m’était offert. Les pointes de ma cage ont commencé à s’enfoncer dans ma queue, même cette douleur n’arrivait pas à me détourner de l’envie. J’ai positionné le strapon à l’entrée de son vagin. J’ai serré les dents alors que je commençais à la pénétrer. Je voyais le latex disparaitre entre ses lèvres humides, elle ne mentait pas, elle était très excitée par la situation. J’imaginais ce qu’elle ressentait, le plaisir, ce que j’aurais éprouvé si ça avait été ma queue qui avait été au contact. Je rêvais des frottements de mon sexe contre sa peau la plus intime, les replis, la pression. J’en avais tellement envie et je ne ressentais rien, si ce n’est une douleur de plus en plus vive dans ma cage. Au fur et à mesure que ma queue tentait de prendre en volume les pointes s’enfonçaient plus profondément me rappelant l’interdiction sacrée. Entre deux soupirs elle m’a dit :
— Interdiction de détourner le regard !
Elle m’avait devancé, elle avait senti que j’allais regarder ailleurs pour atténuer mon tourment. Désormais je n’avais plus le choix, la fessée cuisante que j’avais reçu quelques instants auparavant m’avait rappelé ce qu’il advenait lorsque je ne respectais pas ses directives. Je fixais le mouvement de piston que je faisais faire au strapon, c’était la seule chose possible.
Les gémissements de Candice étaient de plus en plus fort et fréquents, il en devenait des râles puissants. Entre deux elle a trouvé le temps de remettre une couche d’humiliation.
— Qu’est-ce que c’est bon le plaisir sexuel ! Heureusement que je le mérite. C’est tellement bon d’être une femme.
Rapidement elle a été au summum de l’excitation. Elle se tordait sous le plaisir, elle avait la bouche ouverte le souffle coupée, je savais qu’elle en rajoutait mais j’imaginais son orgasme, ses capteurs du plaisir devaient être stimulés au-delà des limites habituelles par ce pénis géant en plastique, un état dans lequel je ne pourrais jamais la mettre. En quelque sorte j’étais castré, je ne ressentais plus le plaisir pendant la pénétration. C’était le vide absolu. Je ne sais pas quelle comparaison je pourrais faire, c’était comme regarder quelqu’un manger alors que l’on est affamé. Il faut l’avoir vécu pour comprendre.
J’essayais de penser à autre chose, ce n’était qu’une humiliation de plus, je ne devais pas y accorder d’attention. Plus facile à dire qu’à faire. J’étais obligé de continuer le mouvement de piston que j’avais reçu l’ordre d’accomplir, je devais fixer la pénétration comment pouvais-je penser à autre chose ? J’avais les larmes aux yeux, j’étais poussé aux limites de ma volonté. J’aurais pu m’arracher la queue si j’avais eu la certitude que cela pouvait atténuer ma souffrance. Si j’avais pu violer Candice pour de vrai je l’aurais fait. Ce n’était plus la raison qui parlait mais la bête en moi, celle que Candice voulait justement mater. Le combat était violent et j’avais l’impression d’être une victime collatérale. J’avais envie d’hurler pour apaiser cette frustration dévorante, je devais me ressaisir.
Continuer à imprimer des mouvements d’aller-retour en elle en devenait de plus en plus douloureux alors même que physiquement ce n’était pas possible.
À force de lutter intérieurement je ne faisais plus trop attention à ma tâche. Une erreur grave que j’allais payer plus tard. Candice a pris le dessus, elle devait vraiment vouloir un orgasme et je n’étais pas assez concentré pour être au bon rythme, elle allait se le donner toute seule.
Une fois sur le dos avec elle sur moi je me suis retrouvé à fixer le plafond, comme si j’avais été extérieur à la scène, ne plus être obligé de bouger le bassin pour la pénétrer était un soulagement. J’aurais pu prendre un magazine pour le lire, j’aurais dû, ça m’aurait aidé à penser à autre chose. Elle m’a mis quelques gifles.
— J’ai dit regarde !
Elle n’allait pas me laisser m’en tirer à si bon compte, j’allais devoir souffrir jusqu’à la fin. J’ai remis mon regard vers son sexe.
Les larmes se sont remises à couler, je voulais que ce soit ma queue qui soit à la place du strapon, je voulais son corps tellement fort. Le sexe féminin m’attire en temps normal, à ce moment-là c’était à un point qui défiait l’entendement. Je ne ressentais rien alors que j’étais présent pendant l’acte, c’était en quelque sorte un viol, pas au sens juridique bien sûr. Je n’en pouvais plus d’être passif, je voulais faire quelque chose, ne serait-ce que laper son sexe comme le bon chien que j’étais. À la place je la fixais, impuissant, alors qu’elle prenait du plaisir.
J’avais compris ce qu’elle voulait, que la chasteté devienne dure au point que je la supplie de me libérer, que j’avoue que j’étais à bout. Elle voulait que je craque et que je prouve à quel point j’étais faible. Je me retenais de toutes mes forces, je ne voulais pas lui donner le plaisir de la supplier de me laisser avoir un orgasme. Je ne devais pas m’abaisser à ça ! Je la voyais déjà tirer profit de la situation en négociant je ne sais quoi. Elle m’aurait fait consentir à ce que je n’avais jamais voulu faire en échange d’un orgasme de quelques secondes. Elle pouvait rêver ! Je disais ça sur le moment, quelques minutes plus tard mon discours aurait pu changer radicalement. À ce rythme j’allais la supplier d’accepter un marché en ma défaveur sous peu. Je n’avais jamais été aussi prêt de craquer. Je n’arrivais plus penser à autre chose : orgasme, orgasme, orgasme, plus aucun autre concept n’existait dans ma tête. J’ai désespérément essayé de penser au boulot, à la météo. Impossible. Je continuais de fixer ses mouvements du bassin alors qu’elle faisait des aller-retours de plus en plus rapide sur ce manche géant. Elle haletait, poussant une multitude de petits soupirs, je sentais le point de non-retour arriver. La douleur de ma cage devenait de pire en pire, le contraste me rendait fou.
Elle s’est soudainement figé sur le strapon, la tête en arrière et la bouche grande ouverte pendant que son corps était parcouru d’une grosse secousse. Elle y était, elle défaillait pendant que je ne ressentais rien. Elle est restée immobile alors que son corps était encore agité par quelques soubresauts. Elle était visiblement à la limite de la perte de connaissance. Elle ne simulait peut-être pas après tout, tant mieux pour elle. J’ai vu quelques larmes couler, des larmes de bonheur. Je voulais me retrouver dans cet état, j’étais prêt à tout.
Elle s’est allongé sur le côté, silencieuse, savourant les suites de son orgasme, serrant l’oreiller contre elle. Je n’osais pas bouger ni faire un bruit, tout ce que je voulais c’était penser à autre chose pour que la pression dans ma cage redescende et que les pointes arrêtent de pénétrer ma chair.
Après quelques minutes elle a réouvert les yeux.
— Alors ? Convaincu par ma démonstration ?
Elle s’est accoudé sur mon torse.
— Tu sais que quoi que tu fasses je trouverais toujours un moyen de te faire souffrir davantage ?
J’ai hoché la tête, les larmes sont reparties. J’avais pensé que me faire sodomiser était le comble de l’humiliation, je venais de découvrir qu’être forcé de faire l’amour à ma femme avec strapon pendant que ma vraie queue était en cage était pire. Elle m’a regardé puis a rigolé, je devais faire involontairement des grimaces de douleur.
— Elle est si dure à supporter ta cage ?
— Oui. Je regrette tout ce que j’ai fait et dis.
— Tu regrettes toujours après et pourtant ça ne te dissuade pas de te comporter comme un imbécile.
— Je ne recommencerais plus. Je te le promets.
— Chut, chut, chut. Gardes les excuses pour la fin.
La fin ? Que voulait-elle dire ? Elle a souri devant mon désarrois.
— Si tu crois que j’en ai fini avec toi c’est que tu n’as pas compris la leçon que je voulais que tu comprennes.
Je me suis rendu compte que j’avais recommencé, j’avais pensé avoir touché le fond et elle allait me prouver qu’elle pouvait creuser encore plus profond la tombe de mon plaisir.

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