Discipline domestique 014 – Halloween 2014 – Partie 9 : on ne badine pas avec la discipline

Hello 🙂

De retour après une petite absence imprévue, je devrais reprendre dès à présent le rythme normal.

Pensez à relire la partie précédente avant celle-ci (ce lien) puisqu’il s’agit de la suite directe. Vous pouvez reprendre le récit depuis le début via le sommaire ici.

Je compte ouvrir une rubrique « autres blogs » sur le site, si vous avez des suggestions n’hésitez pas.

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Après nos petites moqueries introductives, et l’avalanche de gifles l’ayant accompagnée, nous nous étions mis en tête de rappeler à mon homme le respect qu’il nous devait, bien évidement à grand renfort de punitions sévères vous nous connaissez.
Il était donc au centre de « l’arène » où nous l’avions fait mettre à quatre pattes. Il ne faisait pas vraiment le malin le cul relevé et le front à même le sol, la tête bien calée entre les pieds de Candice qui se tenait debout au-dessus de lui. Elle lui tirait également les bras vers le haut, au maximum de leur extension, prête à les tordre en cas de tentative de rébellion. Position qui pourrait passer pour inconfortable je vous l’accorde cependant il n’était pas tant à plaindre que ça, entre les frottements de ses joues contre les jambes de Candice et la vue sur ses escarpins il était plutôt gâté.
À l’autre extrémité par contre les choses étaient moins réjouissantes pour lui, Anna l’éduquait à la badine depuis quelques dizaines de minutes et cela semblait éprouvant.
La douleur d’une badine est vive, assez aigüe, comme celle d’une cane, ce que j’adore. Lorsque le soumis sent l’impact il sursaute sous l’afflux de la douleur et cela lui demande beaucoup de volonté pour rester stoïque. Savoir qu’il fait cet effort signifie beaucoup pour moi, c’est pour ça que j’immobilise rarement mes soumis, j’ai besoin de savoir que s’ils restent en place c’est par soumission et uniquement pour ça.
Après chaque coup il tressaillait avant de se figer, la respiration coupée et les yeux fermés, le temps d’encaisser la douleur. Une fois qu’elle disparaissait il se relâchait, cela se voyait au niveau des épaules, il prenait en même temps une inspiration profonde ce qui le faisait inhaler les odeurs de cuir vernis provenant des escarpins qui lui encadraient la tête. Associé à la stimulation visuelle cela formait une expérience incomparable. Cette association douleur/plaisir allait lui laisser des souvenirs.
Mylène et moi étions assises sur le canapé, fières et arrogantes d’être parmi les supérieures, discutant comme si de rien n’était, comme si rien d’exceptionnel n’était en train de se produire devant nos yeux. Nous étions comme des propriétaires assises sur la terrasse regardant les esclaves s’activer dans les champs en plein soleil. Rigolant en sachant que nous allions en tirer tous les bénéfices sans faire un effort. Situation qui faisait beaucoup de bien à notre égo.
Je me suis faite la réflexion que le canapé était vraiment confortable. C’est dingue comme vous appréciez davantage les petits plaisirs lorsqu’une personne devant vous en est privée. Mes fesses étaient bien calées dans la douceur du canapé pendant que celles de mon homme voyaient s’aligner les fines lignes rouges typiques des baguettes légères.
J’apprécie cet effet visuel, ce genre de marque provoque en moi une réaction spécifique. Il ne faudrait pas croire que chaque instrument m’apporte la même satisfaction, au contraire chacun a ses nuances et selon les moments je n’ai pas besoin des mêmes choses.
Avec ceux en cuir j’aime le son de l’impact, cependant visuellement ils sont moins intéressants, vous voyez surtout une masse rouge sur les fesses. Contrairement aux baguettes vous ne pouvez pas compter les coups que le soumis a reçus rien qu’en voyant son postérieur.
C’est ça que j’aime avec les baguettes, même si ce n’est pas moi qui ai frappé, même si je n’ai pas été présente, je peux revivre la punition en passant mes doigts sur chacune des rainures. J’imagine la douleur au moment de l’impact, je compte les coups dans ma tête et j’essaye de visualiser ce que le soumis a pu ressentir au fur et à mesure de la punition. Son désespoir, son envie d’abandonner, le courage retrouvé en pensant à sa maitresse, je trouve les fesses striées expressives. Surtout lorsque je sodomise mon soumis, les mains lui tenant fermement les hanches, les pouces jouants sur les rainures, c’est exquis.
J’étais comme hypnotisée par les sifflements de la badine dans l’air et les soupirs de mon homme après chaque coup, écoutant d’une oreille distraite Anna et Candice lui faisant la morale.
— Arrête de geindre tu es ridicule, tu sais combien d’hommes seraient prêts à tuer pour être à ta place ?
— Oui madame.
— Alors de quoi tu te plains ?
— D’être un imbécile, madame.
Mylène a rajouté :
— C’est bien les hommes ça, toujours à se lamenter sur leur sort plutôt que de faire les efforts nécessaires pour s’améliorer. Quel sexe d’inférieurs. Aucune tolérance à l’effort.
— Je fais des efforts madame
— Non !
Candice et Anna ont repris :
Arrête de nous prendre pour des idiotes !
— Tu n’as aucune idée de ce que le mot « effort » signifie ! Un homme n’en fera jamais assez pour une femme.
— Il est tellement con qu’il ne s’en rend même pas compte. Tu as la chance d’avoir été pris sous l’aile d’une femme et tu lui désobéis ? Tu ne te rends pas compte de ton insolence !
— Tu es l’homme le plus insolent de la planète tu le sais ?
— Oui, madame.
— Dit le !
— Je suis l’homme le plus insolent de la planète.
— Tu imagines tous les efforts que la pauvre Emilie doit faire pour te supporter ? Ça ce sont de vrais efforts.
— Et en retour elle a quoi ?
Mylène a répondu :
— Un homme qui n’obéit pas lorsqu’elle claque des doigts. On croit rêver ! Tu as la place la plus simple et tu arrives encore à te foirer ! Espèce de minable. Tu crois que c’est comme ça qu’on se conduit lorsque l’on a la chance de servir une dominante ?
Essayant d’interrompre la dynamique de dénigrement qu’il subissait mon homme a répondu :
— Non, madame. Maintenant je m’en rends compte, Je ne recommencerais plus.
Mylène s’est esclaffée :
— Et puis quoi encore ? Arrête avec tes mensonges, tu ne trompes personne. La désobéissance est dans les gènes des hommes. Le monde pourrait être si simple, il suffirait que vous nous écoutiez un peu plus souvent. Mais non vous voulez la version douloureuse. Félicitations c’est que tu as gagné !
Elles semblaient s’amuser comme de petites folles, plutôt jalouse je me suis levée pour participer. Je me suis approchée d’Anna en lui faisant signe de me passer la badine qu’elle m’a tendu avec plaisir.
Avant même de commencer, rien qu’à l’avoir entre les mains je me sentais puissante, j’en avais des frissons. Dans un geste fétichiste j’ai passé mes doigts sur toute sa longueur, comme pour la caresser, lui faire plaisir et qu’elle se montre sévère en retour. Je repensais à mes cours d’histoire d’histoire en fac, ceux sur les instruments de pouvoir et leur symbolique, le sceptre, la main de justice, le fouet des pharaons.
J’aime les punitions à la main ne vous méprenez pas, l’interaction avec le corps du soumis, les picotements dans les doigts, cependant avoir un instrument entre les mains donne un gout différent à la scène.
J’ai détaché les yeux de la badine et j’ai regardé ma victime. Rien qu’à voir ce corps offert, exposé, si vulnérable, tellement à l’opposé de ce que je ressentais, j’aurais pu défaillir sur place. J’étais la maitresse d’école prête à punir le mauvais élève juste parce qu’elle s’est attribué le droit de le faire. J’allais le punir de la manière que je voulais et aussi longtemps que cela chanterait.
Je prenais mon temps, je n’étais pas pressée de mettre mon premier coup, j’attendais que mon corps soit prêt, que la composante « mentale » soit installée avant de passer à l’étape suivante. Pendant ce temps mon homme pouvait en profiter pour souffler un peu, il fallait le ménager si je voulais qu’il tienne toute la soirée.
Sans signe avant-coureur je lui ai mis un coup sur le bas du dos en disant sèchement :
— Je n’aime pas cette présentation. Cambre-toi mieux !
— Oui maitresse. Merci maitresse.
J’essayais de camoufler l’excitation dans ma voix, je devais passer pour sévère, feindre un détachement froid envers la douleur qu’il recevait.
— Ce coup ne comptera pas, ça t’apprendra à tenir la position.
— Bien maitresse. Merci maitresse, je m’en souviendrais.
En réalité je ne tenais pas les comptes, il n’y avait pas un quota à atteindre mais j’aimais l’idée de lui faire croire que cela avait une incidence. Avoir un protocole et le suivre fait partie de mon fantasme, et du sien, je suis très rigide dans la façon dont j’organise ma pratique, je codifie nos comportements et je tolère mal la moindre entorse.
Etant prête j’ai levé le bras pour administrer le premier vrai coup venant de ma part.
Ce sifflement dans l’air a été si libérateur, surtout renforcé par le petit cri étouffé à l’impact très vite remplacé par un « merci maitresse ». Il m’offrait sa docilité en pâture et je n’allais pas me gêner pour la consommer, tout mon être a réagi en diffusant des vagues de tension dans tout mon corps, j’avais presque envie de me pincer les seins pour m’enflammer davantage mais cela m’aurait mis mal à l’aise devant mes amies. Pour accéder au plaisir mon corps a besoin de sentir une tension.
J’ai relevé la badine et j’ai frappé à nouveau. C’était si jouissif de le voir sursauter à chaque impact, j’avais le contrôle sur ce que ressentais son corps, douleur, plaisir, tout ça au bout de mes doigts. Il m’appartenait. C’était si adorable de le voir tout supporter rien que pour me faire plaisir.
Anna a pris place à côté de Candice, mettant ses pieds au plus près du visage de mon homme. Deux paires d’escarpins si près de ses yeux. Quelle chance il avait ! Son excitation a dû monter. Je l’imaginais obsédé par l’idée d’y donner un coup de langue. Qu’il se rassure, j’allais venir le tirer de cette horrible tentation en lui accordant une douleur salutaire. Savoir qu’il était tenté par s’amuser avec les pieds d’autres femmes sans ma permission ne faisait que me fournir des arguments pour me déculpabiliser de me montrer sévère.
D’ailleurs, comme il était puni pour son incapacité à se retenir cette frustration serait éducative.
Je me demande ce qui était le pire pour lui, la douleur des fesses ou résister à la tentation. Les deux devaient être terrible séparément donc l’association devait lui faire atteindre des sommets. Il devait osciller entre désespoir et envie. À chaque coup la vivacité de la douleur devait lui faire croire que c’était la fin du monde, qu’il ne pourrait plus supporter le moindre coup. Rapidement le plaisir fétichiste devait revenir, stimulé par la vue des deux paires d’escarpins, leur odeur, le contact avec les jambes de Candice lui bloquant la tête. Tout ça devait lui faire croire qu’il était au paradis et que rien ne pouvait le faire changer de place, lui donnant le courage de supporter un coup de plus. La position était intenable sur la longueur et pourtant il n’aurait probablement pas voulu être autre part. Toute la contradiction de la soumission en un seul supplice.
J’aurais presque aimé être dans sa tête à ce moment-là.
J’ai continué à administrer mes coups en les espaçant pour ne pas hâter la fin du jeu, je ne voulais pas le faire craquer bien au contraire. Pendant ce temps les filles lui faisaient la morale. Anna a dit :
— Alors comme ça tu aimes dégrader les femmes ? Ça te fait jouir ?
— Non, madame.
Candice a demandé :
— Tu veux me faire croire que tu as regardé ces vidéos sans être excité ? Tu as giclé à « l’insu de ton plein gré » ?
Nous avons toutes rigolé.
Je vous rappelle que tout le scénario avait pris naissance après qu’il m’ait confessé avoir abusé de sa période de liberté pour prendre du plaisir en regardant des vidéos où des femmes faisaient des fellations à des hommes. Ironie de l’histoire je lui avais promis une fellation à sa libération dans quelques semaines…
Anna a repris :
— Est-ce que dans ces vidéos un homme violait le corps d’une femme pour prendre du plaisir ?
— Elle était consentante …
— Tu le crois vraiment ?
Mylène est intervenue :
— Tu crois vraiment qu’une femme ferait un truc aussi stupide que donner du plaisir sans en prendre ?
Mon homme s’est laissé tenté à dire :
— Par gentillesse, pourquoi pas, madame.
Nous avons ricané. Mylène a dit :
— C’est bien les hommes ça. Toujours à compter sur notre pitié pour gagner la partie. C’est pour ça que vous agissez toujours de manière pitoyable ? C’est pour que l’on craque et que l’on répare vos conneries ?
Elle a repris :
— Arrête de te moquer de nous ! Salir la bouche d’une femme, saloper son joli visage avec ta saleté est contre nature ! Le corps d’une femme est une merveille qui mérite le plaisir, il est conçu pour ça. Ton corps n’a qu’un but, nous servir, nous donner du plaisir, et surement pas en prendre. Le plaisir est féminin, la douleur est masculine. Tu ferais bien de l’imprimer dans ta petite tête ou sinon c’est sur tes fesses que ça va rester gravé !
Pour marquer le coup, littéralement, j’ai mis toutes mes forces en abaissant la badine en travers de ses fesses.
Anna a repris :
— Tu ne dois pas inverser les rôles. Ta bouche doit nous donner du plaisir mais la nôtre ne doit jamais t’en donner. C’est … ?
Mon homme a répondu :
— C’est contre-nature madame.
Mylène s’est penchée :
— À moins qu’il ne fasse partie de ces rebelles voulant inverser les rôles. C’est ça ? Tu veux prendre le plaisir et donner la souffrance aux femmes ?
— Non, madame, certainement pas. Mais nous pouvons en prendre simultanément.
— Non, je ne crois pas. À chaque fois que tu jouis tu fais souffrir une femme.
— Pas si je me masturbe, madame.
Mylène s’est emporté :
— Ne parle pas de cette déviance ! Un homme qui vole du plaisir ça devrait être puni par la perpétuité. Et c’est encore parce que je suis contre la peine de mort.
Candice a dit sur un ton plus calme.
— Est-ce que ta maitresse se sert de ton plaisir comme d’une carotte pour te manipuler ?
— Oui, madame.
— Donc si tu voles du plaisir tu voles le pouvoir de ta maitresse.
Embarrassé il a répondu :
— Peut-être …
— Donc si tu jouis tu fais du mal non seulement à Emilie mais également à toutes les femmes ?
D’un air résigné il a répondu :
Oui.
— J’ai mal entendu, tu viens de dire quoi ?
— Oui, madame. Lorsque je jouis je blesse les femmes.
Mylène a rajouté :
— Il faut vraiment tout leur expliquer. Pourtant c’est évident non ? Si les hommes se sentent dépressifs après l’orgasme c’est un signal, c’est la nature leur disant « tu viens de faire quelque chose de mal ne recommence pas ».
J’ai toujours adoré la capacité des gynarchistes à trouver des explications pour tout et n’importe quoi. Ça serait presque crédible.
Anna m’a regardé et m’a dit :
Tu devrais le lui faire copier quelques milliers de fois.
— C’est une bonne idée. Un mois à copier 2 heures par jour « le plaisir est féminin, l’effort est masculin, je dois rester à ma place » ça te dit ?
— Non, maitresse.
— C’est définitivement une bonne idée alors.
Candice a rajouté :
— Je fais ça à mon chéri de temps en temps, il a tellement mal au poignet après qu’il ne peut plus se tripoter de toute la soirée.
Mylène a semblé sceptique :
— Lorsqu’il s’agit de faire des bêtises les hommes ont de la ressource, je ne baisserais pas ma garde si j’étais toi.
Candice a haussé les épaules :
— Je sais le tenir ne t’inquiètes pas pour ça. Revenons au sujet. Tu associes donc jouissance et dégradation du divin ?
— Un peu.
— Ça te rend fier ?
— Non, madame.
Il a sursauté, pendant toute la discussion je n’avais pas arrêté de lui cingler les fesses à la badine mais je venais de frapper en diagonale de manière à croiser toutes les lignes précédentes ce qui avait provoqué un relent de douleur plutôt terrible.
Anna a rigolé en comprenant la raison de ce soubresaut :
— Ça te fait du bien ?
— Oui, madame. Souffrir m’apprends à relativiser la difficulté des choses que vous me demandez en temps normal.
Je lui ai demandé :
Tout d’un coup supporter la cage jour après jour n’est plus si difficile ?
— Non maitresse. Je viens de comprendre que la voie la moins douloureuse était celle de vous obéir.
— Il t’en a fallu du temps. Les coups marchent mieux que les arguments logiques ?
— Oui maitresse, mon esprit limité ne peut pas comprendre les subtilités de votre intelligence. Comme tous les hommes je rejetais la faute sur vous en disant que vous n’étiez pas compréhensibles alors que c’était moi le coupable.
Nous avons ricané en échangeant un regard. Mylène a repris la parole :
— Il nous prend vraiment pour des idiotes. Tu penses vraiment que l’on va gober que tu ignorais cela avant ? Non ! Tu as juste voulu jouer au con.
Anna a demandé :
Tu sais pourquoi tu as fauté ?
— Parce que je suis bête ?
— Et tu sais pourquoi tu recommenceras quoi qu’il arrive ?
Je ne voyais pas son visage mais je suis sûre qu’il a fait une grimace en répondant :
— Parce que je suis bête, madame.
C’était hilarant.
Mylène a dit :
— Les seuls moments où il montre un peu d’intelligence c’est lorsque nous le battons. Je me demande quelle conclusion nous devons en tirer …
Elle lui a relevé le menton du bout de son escarpin.
Quel est ton avis ?
— Vous devez me battre en permanence madame. C’est les seuls moments où je peux vous être utile.
— C’est ce que tu veux ?
— C’est que je mérite madame.
J’avais envie de répondre « ça peut s’arranger » mais pour rajouter à l’humiliation j’ai préféré dire :
— Le problème c’est qu’au quotidien je n’ai pas le temps de m’occuper de tout ça.
Mylène a répondu sur un ton fataliste :
— Que veux-tu, adopter un homme est engagement lourd. Ils demandent beaucoup d’attention et discipline.
Candice a rajouté en la parodiant :
— Pauvre de nous !
Mylène a donné un coup de coude à Candice en lui lançant un regard « c’est de lui qu’on doit se moquer, pas de moi ! ». Lorsque nous sommes ensemble nous ne pouvons pas nous empêcher de nous taquiner les unes les autres, l’humiliation est dans notre nature. Elle a dit en direction de mon homme :
Tu vois à quel point toi et tes congénères êtes un poids pour nous ?
— Je suis désolé madame.
— Toujours des excuses !
Anna a dit en me regardant :
— Si tu veux je peux lui faire faire un stage de déshumanisation. Tu me le laisses quelques jours et lorsqu’il reviendra vers toi il aura pleinement conscience de la chance qu’il a. Il restera tranquille pendant quelque temps je te le garantis.
J’ai répété lentement :
— « stage de déshumanisation », tout un programme !
Nous avons toutes rigolé. Candice a dit sur un ton moqueur :
— À t’entendre je me demande vraiment pourquoi tu es encore célibataire … Les hommes devraient tomber à tes pieds…
J’ai pouffé de rire en disant :
— C’est ça le problème, ils tombent à ses pieds et ne se relève jamais. Son problème n’est pas de trouver des hommes mais de les garder … en vie.
Alors que les deux autres étaient parties en fou-rire elle m’a regardé avec un air vexé :
— Fait attention, j’ai une carte de fidélité pour faire disparaitre les corps et j’ai bientôt droit à une disparition gratuite….
Anna a parfois des envies de mises en scènes assez spéciales, du genre inquisition ou camp de torture. Je n’ai pas dit qu’elle était extrême, c’est davantage l’enrobage qu’elle y met. Et puis je peux parler je ne fais pas mieux avec mes envies d’esclavage. On en plaisante même si ce n’est pas très respectueux, je pense que l’alcool devait nous faire un peu d’effet.
Mon homme est resté silencieux, il avait l’attitude « ne surtout pas se faire remarquer. Tant qu’elles se battent entre elles je suis en sécurité ». Malheureusement Candice n’a pas pu s’empêcher de le prendre à partie.
— Qu’est-ce qu’il en pense l’inférieur ?
Il s’est hasardé à répondre :
— Ils ont tort, madame, ça ferais du bien à n’importe quel homme de passer entre ses mains.
Anna a sursauté :
— Comment ça « tort » ?
Sentant la tempête arriver il a essayé de se rattraper :
Eux, pas vous madame. Ils ont tort de ne pas vous choisir.
— Je ne leur demande pas leur avis ! Je ne vais pas laisser à un inférieur la décision de m’appartenir tout de même ! Ce n’est pas vous qui êtes trop difficile mais moi, vous êtes tous trop minables pour que je vous choisisse !
Candice lui a dit :
— Calme-toi. C’est mauvais pour la santé de s’énerver comme ça.
J’ai rajouté :
— Utilise plutôt le seul moyen qu’il est capable de comprendre.
Avec un air sadique je lui ai tendu la badine. Parfois il faut savoir laisser passer son tour. Avec une femme vexée à la manoeuvre il y allait y avoir du beau spectacle. D’ailleurs mon homme avait conscience qu’il était en mauvaise position, il fallait le voir trembler, il devait se sentir si faible face à nous.
Il avait beau marmonner qu’il était désolé il allait tout de même se prendre une raclée. Oser dire que les soumis choisissent les dominantes et pas l’inverse, quelle honte ! Il l’avait bien mérité. Nous connaissions bien la vérité mais là nous étions en plein jeu, ce n’était pas la chose à dire soyons raisonnable.
Je suis allée m’asseoir avec Mylène pour profiter du spectacle. Nous nous sommes servies un verre au passage et nous avons admiré la rossée qu’elle lui a mis.

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Discipline domestique 011 – Halloween 2014 – Partie 7 : Sévérité et enfantillages

Hello 🙂

Comme j’ai pris de l’avance sur cette série je me suis remise à écrire sur celle du week-end, je sais que certains la préfère (et vice versa), je vais surement les alterner d’une fois sur l’autre.

Je prépare aussi un post hors-série sur les jeux de rétention, visiblement vous aimeriez que j’en parle plus en détail.

Sommaire du journal par ici 

Fin semaine 1, début semaine 2

Nous étions donc à une phase où j’impose à mon homme mille et un supplices pour le pousser à bout. Une sorte de test d’endurance dont il pourra sortir la tête haute s’il réussit à tenir la distance. Etre fier se mérite.
Beaucoup d’hommes fantasment sur la mise en cage et la discipline domestique sans se rendre compte à quel point il est épuisant de se retrouver entre les mains d’une peste sadique. Pour supporter un joug féminin impitoyable et permanent les soumis doivent avoir les couilles solides, et je ne parle pas que de résistance physique, le mental est aussi mis à rude épreuve. Pas facile pour un homme de se tenir droit sous le regard inquisiteur et sévère d’une personne dont le jugement compte pour lui. Parce que vous ne pouvez pas vous dire « de toute façon je m’en moque » ou partir en ruminant à la moindre contrariété. Lorsque vous avez choisi une vie de couple comme la nôtre vous ne pouvez pas claquer la porte à la figure de votre moitié sans prendre des risques inconsidérés, surtout lorsqu’il s’agit de moi.
Lors des premiers jours après un encagement mon homme doit lutter pour que sa frustration ne se transforme pas en agressivité ou, tout du moins, qu’elle ne me vise pas. J’ai beau être la méchante qui l’a mis en prison je suis aussi celle qui détient la clé. S’il veut retrouver sa liberté il est préférable pour lui de plier devant moi contrairement à ce que son instinct lui dicte.
Cette lutte entre les pulsions et la raison repose sur le même principe fondamental que « l’éducation à l’anglaise » et autres « valeurs victoriennes » que j’adore. J’entends par là forcer le soumis à rester immobile alors que ses fesses se font passer au hachoir. Lorsque je l’oblige à compter les coups et à remercier après la punition je ne fais que lui imposer de contrôler ses propres émotions et à les enfermer dans un carcan. J’adore cet environnement même lorsque je suis de l’autre côté de la ligne, c’est vraiment ce que je suis.

Lorsque mon homme s’engage dans une phase de détention stricte il est dans une situation terrible. Jour après jour il fait des efforts et tout ce qu’il reçoit en retour ce sont des châtiments corporels plus sadiques les uns que les autres. Je trouve toujours deux ou trois détails à lui reprocher.
La première fois qu’il s’est retrouvé en chasteté avec moi, et malgré mes avertissements, il s’est permis de me faire remarquer l’injustice de ce traitement. Comme si je n’en étais pas consciente ! Je lui avais demandé de ranger la cave, qui servait à l’époque de débarras et où s’entassait un bordel pas possible, cela faisait des semaines qu’il rechignait à le faire et je m’étais servie de ce nouveau moyen de pression pour accélérer les choses. En une après-midi tout était fait, il était à bout de souffle mais la cave était propre. Alors qu’il me présentait le résultat avec fierté je lui ai collé une paire de gifle parce qu’il restait une tâche de poussière dans un recoin. J’avais eu du mal à trouver à redire et comparé à l’ampleur de la tâche ce n’était qu’un détail insignifiant et pourtant il m’avait suffi pour lui passer un savon. Les joues rouges il avait grommelé un :
— C’est pas juste.
Réponse qui avait trouvé en retour un violent :
— Ce qui n’est pas juste c’est que je ne sois pas servie à la hauteur de ce que je mérite ! Il me semblait que tu avais dit que tu vénérerais mon sexe, ce n’étaient que des mots ? Je crois plutôt que tu n’es un menteur hypocrite comme tous les autres hommes.
— Non. J’ai fait de mon mieux.
Il s’est pris une nouvelle paire de gifles.
— Je m’en moque. Je veux la perfection ! C’est ce que je mérite. Et si tu n’es pas capable de me la donner j’irais voir ailleurs. C’est ce que tu veux ?
— Non.
— Alors fait des efforts ! Quelques heures au placard te feront du bien. Et je ne veux plus un mot !
Frustrant comme discours vous ne trouvez pas ? D’ailleurs il serrait les poings et se retenait de me sauter dessus. Non pas pour me tuer comme l’aurait voulu un homme « normal » mais bien au contraire pour m’arracher les vêtements et me donner du plaisir. Chez un homme soumis la sévérité ne fait qu’attiser l’envie qu’il a pour sa maitresse.
Depuis les premières fois mon homme a changé son attitude et fait tout son possible pour me montrer qu’il accepte la cage et la discipline associée. Il est suffisamment malin pour ne pas tenter le diable même lorsque j’essaye de le faire déraper, ce qui est fréquent. Par exemple cette fois, alors que je venais de lui faire remarquer que les carreaux des fenêtres étaient sacrément sales – à cause de la pollution c’est une horreur – il s’est proposé pour les laver. Réaction totalement attendue, et de toute façon un ordre aurait suivi s’il n’avait pas pris l’initiative, il le savait et il était plus sage pour lui de me devancer pour me montrer sa coopération.
Pour rajouter à l’amusement j’avais rajouté qu’il allait devoir le faire en s’aidant d’une brosse à dents, le genre de configuration qui allait lui prendre des heures alors qu’il ne lui aurait fallu que quelques dizaines de minutes avec un chiffon. J’ai rajouté :
— À moins que tu ne trouves ça trop frustrant, tu es libre après tout…
Le piège était tellement visible que je considérais plutôt qu’il s’agissait d’une opportunité pour qu’il me prouve son assimilation des règles, c’est ce qu’il a fait :
— La frustration n’est pas importante. Comme tu dis toujours : « la vraie liberté c’est d’être capable de se contrôler et de ne pas se laisser ses émotions emporter ce qui compte vraiment ». J’aime te servir donc je ne suis vraiment libre que lorsque je suis sous tes ordres. Quels qu’ils soient.
Pour le coup cette fois c’est moi qui avais envie de lui arracher ses vêtements. Je me suis contentée de répondre :
— J’en connais un qui veut coopérer pour adoucir sa détention.
Il a esquissé un sourire.
— Non, je suis bien dans ma cage. Je pourrais y rester toute ma vie.
Un peu dur à croire. J’ai ricané.
— Tu en fais un peu trop.
— Non, non. Il se peut que parfois je dise des âneries mais je pense vraiment que te servir est un privilège. Une cage de chasteté est comme un bon livre, on a hâte d’être à la fin mais on regrette qu’il n’ait pas été plus long une fois qu’on l’a fini.
— Tu aimes être sous clé à ce point ? Parce que tu sais que ça peux facilement devenir permanent …
Il a eu l’air embarrassé.
— C’est ce qui est précieux que l’on met sous clé donc oui je suis fier.
— Ou ce qui est trop dangereux, comme les produits ménagés que l’on met hors de portée des enfants …
— Tu m’as déjà fait apprendre que mon plaisir est dangereux et qu’il n’y a qu’une adulte responsable comme toi qui a le droit de le manier.
— C’est plus marrant que lorsque tu le manipules tout seul pas vrai ?
— C’est incomparable.
J’ai dû me fâcher plus d’une fois pour le faire assimiler ces concepts mais l’intransigeance a payé et je ne le regrette pas. Ces moments de complicité compensent les moments difficiles. Evidemment ce genre d’attitude complice n’arrive qu’après plusieurs jours de cage, au départ la situation est plus tendue et même s’il tient un discours qui peut y ressembler il n’est qu’artificiel.
Il ne me cherche pas ouvertement mais du point de vue physique je vois qu’il est irritable et bougon. Une attitude que je peux comprendre, je ne lui en veux pas vraiment, je lui prends tout et il n’a plus droit à rien. Certes il est volontaire cependant c’est une situation difficile à vivre, je ne suis pas insensible, je sais que la cage n’est pas agréable, d’ailleurs elle n’est pas faite pour l’être. J’ai conscience de son sacrifice, j’ai beau dire que le plaisir masculin n’est qu’une erreur de la nature et qu’il ne devrait pas exister, ce n’est qu’un discours d’ambiance, je ne le pense pas vraiment.
À vrai dire il y a toujours une part de plaisir, ne serait-ce qu’anal mais ce n’est pas pareil, il est passif. Les soumis doivent trouver d’autres moyens de s’apaiser, notamment dans le travail bien fait et la vénération.
Malgré son expérience il existe toujours des moments où il a envie de craquer, et ce sera toujours le cas puisque c’est la ligne sur laquelle j’essaye de le maintenir pendant les premiers jours. Il doit être poussé à bout et risquer la punition à chaque instant pour ressentir ce frisson de danger si spécifique. Sa docilité est mise à l’épreuve, soit il reste un soumis et encaisse, soit il abandonne et ne pourra plus de prétendre m’appartenir. Etre mon soumis est un titre qui se mérite et je n’ai pas de temps à perdre avec les gens manquant de détermination.
De mon côté j’ai la difficile tâche de trouver le juste milieu entre ce qui est exigeant et ce qui est possible. Je ne tire aucun plaisir en cas d’échec, et il n’en tirera pas si je suis trop souple. Le défi est de taille.
Malgré les apparences je ne suis pas contre lui, nous sommes une équipe, c’est par amour que je le pousse. Il sait que je serais là s’il tombe, non pas pour lui tendre une main condescendante et le tirer comme s’il était un minable incapable de se soutenir par lui-même, mais au contraire pour lui botter le cul et l’obliger à se relever à la seule force de ses bras. Je crois en ses compétences, bien plus que lui. Je sais qu’il a en lui une force qui ne demande qu’à sortir.
Pourtant il est difficile pour un oeil non averti de voir cet amour dans les insultes que je lui balance. Par exemple lorsque je le force à rester les bras tendus avec un dictionnaire dans les mains et qu’il commence à faiblir je suis derrière lui à le provoquer :
— C’est tout ce que tu es capable d’encaisser ? Vas-y prouves moi que tu es un minable, craque. C’est tout ce que tu es capable de faire ? Décevoir les femmes ? Tu n’as pas honte ? Tu as 10 secondes pour remettre tes bras à l’horizontale ou je rajoute un livre. Les hommes aussi faibles que toi me dégouttent.
Derrière les apparences ce type de discours est bien plus efficace que des encouragements, en tout cas pour un soumis. Mon homme encaisse tout sans rien dire, il sait que le placard lui pend au nez dans le cas contraire. Pourtant dans son sexe la tension monte et il ne sera autorisé à exploser que bien plus tard.
Jour après jour les privations s’enchainent « la mise en cage est une condamnation et les délinquants de ton espèce ne sont pas en vacances aux frais du contribuable. Ils n’ont droit à aucun privilège ». Pour vous donner un exemple le matin il n’a plus droit qu’à des douches froides sous mon regard vigilant, et comme si ça ne suffisait pas il subit également des humiliations :
— Ça refroidi les ardeurs pas vrai ? Tu veux que j’arrête ?
Puis lui mettant le jet dans la figure avant qu’il ait eu le temps de répondre :
—Tu veux t’abaisser à quémander ma pitié ? Même pas capable d’avoir l’air digne c’est pathétique.
Malgré l’inconfort de la situation comment voulez-vous que sa fierté de soumis l’autorise à craquer ? Tout ce qu’il peut répondre c’est :
— Fait ce que tu dois faire.
La mise sous pression est totale. À la moindre contrariété je n’hésite pas à distribuer des gifles à la volée en poussant le vice jusqu’à le forcer à m’expliquer pourquoi il les a reçues. Pourtant elles sont impulsives, je le croise et j’ai la main qui me démange ? Et vlan ! Une en travers de la figure pour lui apprendre de quel bois je me chauffe. Ensuite il doit trouver une explication convaincante sinon je l’enverrais réfléchir quelques heures dans le placard, il finira par trouver une raison je n’ai pas à m’en faire. J’éprouve un grand plaisir à le voir embarrassé, il est comme un élève envoyé au bureau de la directrice pour s’expliquer sur son comportement.
Je pousse le vice jusqu’à exiger de lui des raisons originales, pas question qu’il me sorte les mêmes à chaque fois, je me lasse vite des « je ne suis pas resté humble j’ai osé regarder autre chose que le sol » et autres « je faisais trop de bruit ».
Ce n’est pas un rôle facile il le savait en s’engageant, il avait conscience que pour me satisfaire il allait devoir souffrir. C’est ce que je suis il lui a fallu l’accepter. Non pas que ça le dérange tant que ça. Pour tenir il se motive en pensant que bientôt je passerais à la phase 2 et que la situation sera bien plus détendue. La longueur de cette mise au supplice initiale ne dépendant que de sa capacité à rester docile il vaut mieux qu’il fasse des efforts.
Mon attitude n’est cependant pas que la cruauté gratuite, avec un sexe qui le tourmente et les nerfs à vif pleurer de temps en temps lui fait du bien. Il trouve dans la souffrance ce qui lui fait défaut, elle est une occasion d’extérioriser sa frustration. Mes gifles lui apparaissent donc comme des cadeaux pour lesquels il me remercie avec sincérité.
Parfois il lui arrive de penser le contraire mais après une bonne fessée cuisante et quelques heures de placard il revient à la raison.
Ce n’est qu’après avoir souffert, après ce bizutage initiatique, qu’il considère avoir le droit de revenir se blottir contre moi à la recherche de réconfort, me murmurant des : « Lorsque je te regarde, tu es si belle, si parfaite. Comment je peux avoir l’idée absurde de ne pas t’obéir ? Il est évident que tu as tous les droits sur moi. Ma stupidité dépasse parfois l’entendement. Je sais pourtant que je n’ai qu’à plonger mon regard dans le tien pour y trouver la force nécessaire pour me dépasser. Ta force de caractère est contagieuse ». Ce genre de discours me touche bien plus qu’il ne le pense, l’idée de savoir qu’il est fort parce que je suis là me plait.
Petit à petit la relation s’apaise, les sourires et la complicité reviennent. Le moindre privilège retrouvé lui apparait alors comme une bénédiction, il partait de tellement bas.
Bien sûr décrite comme ça la relation à l’air paradisiaque, vous vous doutez bien que certains jours il est plus ronchon et je suis obligée de sévir. Appelez ça des rechutes qui nécessite un traitement approprié.
Outre les punitions que j’ai déjà détaillées j’ai parfois recours à du tease and denial, en tout cas une forme dérivée dans laquelle je le fais s’allonger sur le sol en me mettant sur lui, ma culotte directement au contact de sa cage pour qu’il puisse la sentir à travers les barreaux. S’ensuit quelques frottements et gémissement non-équivoques le mettant au supplice. Pas besoin de détails pour vous convaincre qu’il s’agit d’un châtiment terrible.
Une fois que j’estime qu’il a eu assez mal je l’envoie au placard pour une heure en lui promettant qu’à sa sortie je recommencerais et ainsi de suite plusieurs fois d’affilé.
Je peux vous assurer qu’après ce traitement il change rapidement d’attitude. Lorsque je lui laisse le choix entre ça ou se prendre une déculottée il choisit la fessée même si je prévois d’utiliser des instruments.
Je ne voudrais pas vous alarmer non plus, ces moments de tension sont rares, la plupart du temps son attitude s’améliore jour après jour. Comme ces matins où lorsque je sors de la salle de bain je trouve la salle à manger parfumée par une odeur de croissants chauds. Pour me mettre de bonne humeur il n’hésite pas à profiter du temps que je passe sous la douche pour se dépêcher d’aller acheter des viennoiseries à la boulangerie. Il prend grand soin à ne pas faire de bruit en ouvrant et fermant la porte d’entrée pour que la surprise soit totale. Pour lui me servir n’est pas qu’une obligation, il y trouve une satisfaction personnelle, une fierté à me faire sourire. Il est parfois dur pour moi de continuer à lui mettre la pression alors qu’il est adorable. Pourtant ça ne serait pas le récompenser que de devenir laxiste.
De tous les privilèges dont il est privé celui dont il attend le retour avec le plus d’impatience est « la liberté surveillée ». Elle revient assez tôt, en deuxième semaine généralement. Je vous rappelle que les premiers jours le port de la cage est continu ce qui, rapidement, lui donne envie de s’arracher le sexe de désespoir. Retrouver un peu d’espace de temps en temps est un vrai plaisir pour lui.
Je parle bien sûr des vraies périodes de promenade, pas juste les sorties pour l’inspection de sa queue. Avec les cages il y a toujours des risques d’irritation et comme j’interdis formellement à mon homme de se plaindre, sinon il le ferait en permanence, je dois vérifier par moi-même que sa queue va bien. Tous les jours il passe quelques minutes dehors le temps que je l’inspecte sous tous les angles. Rien qui le soulage au contraire, je suis particulièrement autoritaire dans ces moments et autant je tolère les réactions naturelles, je comprends que sa queue se dresse alors que je la touche, autant qu’il gémisse est uniquement lié à son manque de contrôle ce qu’il paye sur ses joues dans le meilleur des cas.
Au-delà de l’aspect inspection ces vérifications sont aussi l’occasion pour moi de m’amuser. Je ne peux pas m’empêcher de jouer avec son sexe. À le voir dressé, rouge et agité de soubresauts douloureux je ne peux qu’en rajouter. Je ne sais pas si vous avez déjà vu une queue en manque mais vous pouvez presque l’entendre pleurnicher, c’est un vrai plaisir à contempler.
Le désir est une des forces les plus puissantes qu’il existe et pourtant vous le voyez plier sous votre volonté. Mettez-vous à ma place et imaginez la puissance que je ressens entre mes doigts, c’est divin.
À l’inverse les sorties en liberté surveillées ne sont pas destinées à m’amuser et sont l’occasion pour son membre viril de se déplier et de prendre ses aises. Certes il n’a pas droit à l’orgasme, il ne faudrait pas délirer non plus, ni même à la stimulation, pourtant ces quelques moments de liberté lui apportent de l’air frais et apaisent cette sensation d’étouffement. Cette pression qui le met à fleur de peau.
À mon sens cela aurait plutôt été un supplice supplémentaire, résister volontairement au plaisir plutôt que d’avoir une barrière physique, pourtant les soumis sont unanimes c’est une aide pour tenir sur la longueur. Je ne vais pas les contredire je suis mal placée pour ça, moi qui deviens agressive dès qu’il y a trop de monde autour de moi dans les transports en commun ou qui est la limite de péter un plomb pendant un embouteillage.
Aussi satisfaisante que soit ces périodes, les sorties pas les embouteillages, il sait que je les refuserais systématiquement en cas de demande directe. Il ne peut qu’attendre sagement en se comportant bien et en espérant que je sois de bonne humeur.
Bien sûr vous m’avez déjà entendu dire à de multiples reprises que les soumis sont des êtres sournois donc vous devez vous dire : « ne va-t-il pas profiter de ces périodes de liberté pour tenter une prise de plaisir illégale ? ». La sagesse voudrait qu’il n’essaye pas à cause des trop grands risques en jeu, pourtant cette idée de s’échapper à mon joug vient obséder ses pensées.
Le comportement d’un homme en cage de chasteté recoupe celui d’un animal sauvage capturé, si vous laissez la porte de leur prison ouverte ils auront envie de foutre le camp. C’est pour ça que je fais bien attention à ne pas perdre mon homme du regard lorsqu’il est en liberté temporaire.
Bien sûr je lui fais promettre de ne rien tenter, la première fois il a plaisanté en répondant « je vais essayer » ce à quoi j’ai répondu « alors je ne vais pas prendre le risque, tu restes en cage ». Plaisanter est une très mauvaise option pour quelque chose d’aussi grave qu’un risque d’évasion. En étant très sérieuse je lui signifie qu’il s’agit d’un privilège et que j’attends des choses en retour. Je lui donne ma confiance il ne doit pas en abuser.
Malgré toutes mes précautions il est déjà arrivé qu’il fasse une tentative, ce qui s’est d’ailleurs passé lors de la deuxième semaine pendant la détention pré-halloween.
Je lui avais généreusement accordé une heure de liberté un matin, situation assez fréquente. Au moment de partir travailler je lui ai dit de venir auprès de moi que je puisse l’enfermer à nouveau. Il a timidement refusé en rigolant. C’était à peine assumé, juste pour tester le terrain. Je l’ai repris :
— Pardon ?
Ne pouvant plus reculer il a sauté à deux pieds dans la bêtise.
— Je suis très bien comme ça, je crois que je vais rester toute la journée à l’air libre.
J’ai soupiré tout en me retenant de sourire.
Tu ne vas pas t’y mettre. Je suis pressée, je n’ai pas le temps pour tes enfantillages.
— Tant mieux pour moi alors. Je peux faire ce que je veux.
J’ai hoché la tête et j’ai répondu avec sarcasme :
— Tu as raison, fais ce que tu veux. Tout ce que tu risques c’est que je rumine ma vengeance toute la journée et que tu vives la pire soirée de ta vie.
— Tu auras peut-être oublié d’ici là.
— Tu me prends pour un poisson rouge ?
— Même pas peur de toute façon.
— Tu joues un jeu dangereux.
— Ce sont les plus marrants.
J’essayais d’avoir un air sévère mais il avait éveillé en moi mon instinct de prédateur et j’étais excité par l’odeur du sang.
— Je vais compter jusqu’à 5 et tu seras devant moi prêt à te faire encager. C’est clair ?
J’avais à peine fini ma phrase qu’il a dit comme un petit garçon boudeur :
— Non.
Je ne me suis pas laissée désarçonner et je me suis mise à décompter.
— 5, 4, 3, 2, 1 …
Comme il n’avait pas bougé je me suis dirigée vers lui d’un pas décidé, il a bondi sur le côté pour m’échapper. Pour me provoquer davantage il s’amusait à se masturber tout en courant.
Je ne sais pas pourquoi mais ça m’a fait repenser à une scène, étant petite j’avais demandé à ma mère « quand je serais grande est-ce que je serais obligée d’être pas marrante comme les adultes ? ». Une question toute naïve d’une enfant qui pense que les adultes sont tous des gens sérieux avec des super-pouvoirs pour résoudre toutes les situations. Si la moi du passé avait pu assister à cette situation elle en aurait été médusée. Je ne sais pas si vous visualisez le ridicule de la scène, cet homme adulte courant cul à l’air dans le salon, une main en train de s’astiquer le manche et moi lui courant derrière en en essayant de ne pas tomber, j’avais déjà mis mes talons. Nous étions comme deux enfants jouant à chat-perché. À ce moment je crois que nous comptabilisions 10 ans d’âge mental… à nous deux.
Après je reçois des commentaires selon lesquels mon homme serait victime de violences conjugales. Tout à fait c’est une pauvre victime … Il donnerait tout pour être ailleurs… Soyons sérieux, il aime autant se comporter comme un garnement que j’aime le corriger.
J’ai fini par l’attraper, ou plutôt il s’est laissé attrapé, à la seconde où j’ai posé ma main sur lui il s’est laissé faire sans se débattre. Il aurait pu, je n’ai pas la carrure pour le contraindre physiquement à quoi que ce soit. Heureusement pour moi ses parents lui ont inculqué que l’on n’utilise pas la force contre une fille et il est incapable de ne serait-ce que me bousculer. C’est un gros nounours en peluche face à moi.
J’étais morte de rire et lui aussi. Je lui ai dit avec une intonation pas du tout adaptée :
— Les conséquences seront terribles. Je ne t’ai pas dressé pour que tu te comportes de cette façon.
D’humeur provocante il a répondu :
— Tu n’as pas dû me dresser assez sévèrement.
Plutôt que de répondre directement j’ai soulevé sa queue du bout du pied.
— S’il lui reste assez de force pour me défier c’est que je ne l’avais pas assez affamée. Désormais elle va comprendre ce que c’est que de crier famine. Le plaisir était si près. Dommage. On va la regarder redescendre. On va prendre un instant pour voir cet espoir s’éloigner pour très très longtemps. Crois-moi tu n’es pas près de rejouer avec.
— Il me semblait que tu étais pressée ?
— Je vais prendre le temps pour ça. Je n’aurais qu’à dire que j’ai eu une urgence familiale.
Nous avons attendu calmement que sa queue reprenne une taille compatible avec l’enfermement puis je l’ai remise en cage dans un geste brusque.
— Voilà pour le principal, on réglera les intérêts ce soir.
Tout d’un coup il était déjà plus inquiet, à raison, pour une tentative d’évasion la punition se devait d’être à la hauteur.
Lorsqu’il a fallu payer son insolence son petit cul musclé s’est encore une fois trémoussé, sauf que cette fois c’était sous le rythme des coups de cane. Il en a gardé des marques pendant 3 jours, je n’ai eu aucun mal à croire qu’il était désolé.
Ne le plaignez pas trop il a adoré l’expérience.
Par sécurité je lui en ai remis une dose à chaque fois avant de lui autoriser de nouvelles périodes de liberté surveillée, une technique de prévention de la récidive plutôt efficace si vous voulez mon avis.

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