Week-end avec 3 soumis juin 2014 #28 : Chouchou passe l’inquisition gynarchique #2

Hello 🙂

Je me suis laissée un jour de plus pour avancer le post de début de semaine mais je ne l’ai toujours pas fini. Je voulais traiter toute la partie sur Chouchou en une seule fois pour passer au Chiot après. Tant pis il restera un petit bout que je traiterais dans pas longtemps.
Je ne vais donc pas m’éterniser je posterais mes commentaires avec le prochain post.
Je vais simplement dire que j’ai préparé une page sur Patreon pour le financement participatif pour du blog https://www.patreon.com/mllemilie si vous voulez apporter votre soutien n’hésitez pas (le lien direct étant https://www.patreon.com/bePatron?u=504936&patAmt=1). Pour résumer il s’agit d’apporter un coup de pouce pour me donner les moyens de publier à un rythme plus soutenu. Le but n’étant pas d’obtenir des sommes énormes mais de privilégier l’effort sur la durée. Pour vous donner un ordre de grandeur si les lecteurs passant plusieurs fois par semaine donnaient 30 centimes par mois je n’aurais aucun mal à continuer. Bien sûr rien n’est obligatoire c’est du mécénat.
Bref lisez mon profil sur le site ou attendez que je fasse le post dédié aux explications si vous avez besoin de davantage de précision ^_^

Cette partie du texte correspond à une séquence complexe qu’il est préférable d’avoir lue avant de continuer.

J’en avais fini avec la première phase de mon plan (machiavélique ^^) j’en étais donc à la phase 2 qui consistait à lui infliger une douleur bien plus physique. Parce que bon l’ambiance et les humiliations provoquent des frissons mais ne font pas tout, le BDSM, en tout cas celui que je pratique, à une composante « douleur » et « quand faut y aller faut y aller » comme dirait l’autre. Mes soumis doivent périodiquement passer entre mes mains pour prouver qu’ils sont dignes d’être à mes pieds le reste du temps.
J’en rajoute pour me vanter, en réalité ce n’est pas si dur, je prends un grand soin à ce que les supplices soient adapté à chaque soumis. De manière générale je table sur une vingtaine de minutes de souffrance mais ce n’est pas une course contre la montre, je suis attentive à leur état craignant plus que tout qu’ils utilisent le safeword. Une telle interruption serait un échec personnel que je vivrais très mal.
Je veux que les soumis aient l’impression d’avoir fait un effort pour qu’ils pensent mériter les récompenses qui suivront les rendant ainsi meilleures.
Etre dominatrice c’est acquérir une certaine maitrise de soi, notre épanouissement dépend de notre acceptation du fait que nous ne pouvons pas tout avoir et qu’il faut faire des choix réfléchis. Il ne serait en effet pas raisonnable de frapper à la chaine la même partie du corps du soumis, notre but n’est pas de le faire craquer mais bien au contraire qu’il tienne. Nous devons agir de manière subtile, alterner les endroits pour lui faciliter la tâche sans qu’il ne s’en rende compte.
Après lui avoir cravaché les fesses, l’avoir giflé et lui avoir torturé les seins ma marge de manoeuvre était bien plus étroite. Heureusement j’avais déjà prévu ce que j’allais faire, je lui avais mis des ergots dans sa cage de chasteté au tout début et j’allais les mettre à profit.
Je trouve très marrant de torturer le sexe d’un homme, en tout cas quelques minutes, je me lasse vite contrairement aux sanctions disciplinaires « classiques », façon pensionnat strict, qui peuvent me tenir en haleine très longtemps.
Le plaisir est différent, ce n’est pas le même type que lorsque je frappe. Ce n’est d’ailleurs pas tant la douleur qu’il ressent qui me fait vibrer mais plutôt la facilité de mise en place du supplice. Je n’ai même pas besoin de le toucher il me suffit de l’allumer. J’ai déjà fait des jeux du type raconter des trucs excitant à un soumis qui est debout au début jusqu’à ce qu’il soit obligé de se mettre à genoux puis se recroqueviller à cause de la douleur. Je le vois s’effondrer sans même le toucher, c’est très gratifiant, je me sens toute puissante.
Cette fois mon plan était différent mais cela n’allait rien enlever à mon plaisir. J’avais fait mettre Chouchou sur le sol avec une idée sadique bien en tête.
J’ai sorti des liens pour l’accrocher en étoile, en écartant ses 4 membres, ce n’était pas tant pour l’immobiliser que pour lui donner la sensation d’être à ma merci. Je ne le dirais jamais assez, le plus important c’est l’ambiance pas l’acte en lui-même. Il faut faire durer les choses.
Comme je l’avais privé de mouvement je n’allais pas lui mettre de bâillon, c’est une règle avec moi je limite l’utilisation simultanée des deux. D’ailleurs je ne bâillonne quasiment jamais mes soumis j’aime trop les entendre gémir et me remercier ou encore m’appeler maitresse. Je n’allais pas non plus lui mettre un bandeau sur les yeux, la raison doit vous être moins évidente, Chouchou était d’un type de fétichiste très stimulé par le visuel et j’allais en abuser. Vous avez d’autres soumis qui sont plus réactifs à la voix ou au contact et pour qui la privation d’un sens renforce les autres. Je sais qu’en tant que soumise être privée de vision m’excite beaucoup, je suis très sensibles aux sons mais je ne suis qu’un cas parmi d’autres.
L’important étant d’être sûre de pouvoir déclencher l’action de son imaginaire et pour ça il me faut bien connaitre mon soumis pour être efficace. Il y a des pour et des contres de chaque côté.
En tout cas mon choix avait été clair je voulais qu’il puisse me voir sous une autre perspective. En étant sur le sol et regardant vers le plafond il allait me voir sous un angle me donnant une stature différente. Il est assez difficile de décrire ce phénomène à ceux qui ne l’ont jamais vécu, votre dominant semble plus grand, ses jambes s’allongent et ses pieds sont à la bonne hauteur pour être vénérés.
Je me suis approchée de lui, lui mettant justement les pieds de chaque côté de la tête. Il a levé les yeux, très mal à l’aise. Une réaction typique pour les soumis qui savent qu’ils vont être torturé par stimulation érotique et répression dans la cage, ils essayent tous de lutter contre leur tendance à fantasmer, pourtant c’est un combat perdu d’avance mais ils le tentent tout de même.
— Eh non vieux pervers, pas de jupe, tu ne peux pas te laisser aller à tes sales habitudes. C’est bien ça ? Tu aimes regardes sous les jupes des jeunes filles ou je me trompe ?
— Ce n’est pas bien.
J’ai répondu avec un sourire.
— De quoi ?
Il faisait déjà des grimaces, décrire son fantasme à haute voix allait être très excitant, il le savait, avec toutes les conséquences que ça aurait sur son sexe. Il a répondu en soupirant.
— De regarder sous les jupes des jeunes filles, maitresse.
— Pourtant tu aimes ça.
— Ce que j’aime n’a pas d’importance maitresse.
Il avait des à-coups dans le bassin, je le voyais lutter contre les liens pour resserrer les jambes dans un réflexe de protection. Je rigolais déjà, il est tellement simple d’exciter un homme. J’ai poursuivi.
— Au contraire. Je suis toute dédiée à ton plaisir. Je ne suis qu’une femme, je suis l’esclave des désirs de hommes.
— Non maitresse. Vous nous êtes supérieure.
— Oh ? Vraiment ? Tu n’as pas envie d’exiger des choses de moi ? Je ne sais pas, si je me rappelle bien tu es fétichiste des dessous c’est ça ? Ça te plairait que je te bâillonne avec ma petite culotte ? Tu imagines la douceur de l’étoffe dans ta bouche ?
Il n’a pas répondu, il avait les yeux fermés, la bouche ouverte et le souffle coupé.
— À moins que tu préfères autre chose ?
Je l’ai contourné pour regarder de plus près son sexe, il était rougi, comprimé entre les barreaux de la cage. Un peu de liquide séminal faisait des bulles au bout de son gland. Une vision très gratifiante.
Je me suis mise au-dessus de son cou, toujours debout.
— J’avais parlé de facesitting tout à l’heure c’est ça ?
— Pitié maitresse.
— Je crois que je fais déjà preuve de toute la compassion nécessaire. Je te tolère dans mon monde tu es gonflé d’en demander davantage.
Je me suis assise sur le haut de son torse. Je suis rarement sexuellement provocante avec mes soumis sauf s’ils ont des pointes, alors là je les stimule à fond.
— Je vais te poser la question encore une fois. Pense bien aux conséquences avant de répondre. Es-tu un traitre à la cause gynarchique ?
Il a répondu en fermant les yeux, essayant tant bien que mal de se protéger de la douleur qui allait arriver.
— Non maitresse.
— Ouvre les yeux. Ne me force pas à me mettre en colère. Comment veux-tu que je sache si tu mens si tu ne me regardes pas ?
— Pardon maitresse.
— Alors comme ça tu te prétends fidèle à la cause gynarchique. C’est vrai ce mensonge ?
— Je reconnais votre supériorité maitresse.
— Et qu’est-ce qui me rend supérieure ? C’est ça ?
Je pointais mon entrejambe qui n’était qu’à quelques centimètres de son visage.
Non maitresse. Ce sont vos qualités qui vous rendent supérieure, ceci n’est qu’un symbole.
— Et tu veux lui faire quoi à ce symbole ? Tu as des idées de comment l’honorer ?
Son corps était secoué par des mouvements brusques, j’avais l’impression de faire du rodéo. Il a fini par répondre.
— De la façon qui vous ferait le plus plaisir maitresse.
— C’est laquelle ? J’ai tout mon temps, c’est toi qui souffres.
Les gémissements avaient redoublé de violence et c’est presque en criant qu’il a dit.
— En la léchant !
— Oh ? Tu veux souiller mon parfait petit corps avec ta sale langue de menteur ? C’est audacieux pour ne pas dire irrespectueux. Je trouve qu’un vrai gynarchiste ne voudrait pas me toucher de peur de me ternir. Je veux dire que lorsque j’imagine le paradis gynarchiste je vois des cohortes de soumises pour ma satisfaction sexuelle. Des femmes qui seraient dominantes pour les hommes mais soumises pour moi. Tu imagines une jeune et jolie soumise léchant mon sexe à pleine bouche ?
Vu les gémissements et les pleurs qui ont suivi je pense qu’il imaginait très bien la scène.
J’ai attendu quelques instants qu’il reprenne ses esprits, plutôt fière de ce que j’avais provoqué et connaissant les effets secondaires d’un tel dressage, je le voyais déjà m’obéir avec une docilité absolue jusqu’à la fin de la journée.
Ne le plaignez pas trop nous avions l’habitude de tels jeux, il sur-réagissait sachant l’effet que cela avait sur moi. J’exige en effet de mes soumis qu’ils se mettent en scène pour ma propre satisfaction, un soumis qui ne dirait rien pendant une punition m’ennuierait. En cas de vrai problème il y avait le safeword ne vous inquiétez pas.
Il est assez difficile de trouver des soumis acceptant ces jeux de simulation de castration, c’est dommage car pour la domina l’effet est excellent. On entend souvent dire que l’argent fait tourner le monde, j’aurais tendance à dire que le sexe est encore plus puissant. Si vous contrôlez la frustration d’un homme il est à vos pieds. Là, le moins que je pouvais dire c’est que je me sentais toute puissante et c’était si bon.
Je lui ai mis quelques tapes sur la joue.
— Arrête de faire l’enfant tu es assez grand pour assumer tes erreurs.
Il a soupiré plusieurs fois avant de répondre.
— Pardon maitresse, j’ai retenu la leçon.
Je n’étais pas encore satisfaite, c’était trop tôt et je me sentais encore d’humeur joueuse donc j’ai sauté sur le premier prétexte pour justifier la poursuite de l’interrogatoire.
— Ah d’accord ? Maintenant c’est toi qui décides quand les leçons sont apprises ? C’est nouveau ?
Je cherche vraiment les mots pour décrire l’expression d’un homme qui vient de souffrir et qui se rend compte que le supplice n’est pas encore fini. Il regrette son attitude, il désespère c’est si pathétique.
Il s’est mis à gémir avant de me supplier.
— Je suis désolé maitresse, je ne voulais pas dire ça, pardon. Je ne recommencerais plus. Je vous assure. Mon esprit est si faible que je ne suis pas capable de faire des phrases correctes.
Plus il me suppliait de ne pas le faire et plus j’avais envie de continuer, je suis une peste je ne peux pas m’en empêcher. Je crois qu’il avait très bien compris ce qui me faisait vibrer et m’en donnait à la pelle.
Je me suis relevée, lui faisant croire pendant un instant que j’allais le laisser tranquille, j’ai bien vue qu’il n’avait pas compris ma logique et qu’il était surpris. Le désespoir fait souvent croire à des choses idiotes.
Je lui ai posé un pied sur le visage, le bout de mon escarpin sur le front et la pointe du talon au-dessus de la bouche.
— Lèche.
— Non. Pas ça maitresse pitié.
Je vous rappelle qu’il était fétichiste des talons. Rien que le fait de poser sa langue sur mes semelles pouvait le faire jouir. Les pointes dans sa cage allait lui faire vivre un enfer et j’en avais parfaitement conscience. J’ai dit sèchement.
— Ne me fait pas répéter.
C’était si marrant de le voir toucher la pointe du bout des lèvres comme si c’était une braise ardente. Autant faire lécher mes chaussures à un soumis ne laisse de marbre autant le faire faire à un soumis avec une cage de discipline c’est le pied (désolé du jeu de mot ^^). J’en ai remis une couche.
— Avec passion. Tu as la chance de toucher mes escarpins ne démérites pas.
Le supplice semblait être particulièrement dur pour lui donc je l’ai interrompu assez rapidement.
— Respire lentement ça aide.
Le temps qu’il récupère je me suis dirigée vers le deux autres soumis qui regardaient avec attention. Ils étaient rouges vifs, les mains du Chiot semblaient vouloir prendre son sexe à pleine main, celles de Chétif auraient fait de même si elles n’avaient pas eu à maintenir en place la banane que je lui avais faite mettre dans le cul. J’ai soulevé sa cage, à l’intérieur sa queue était gonflée au point qu’il devait en avoir mal.
— Heureusement qu’il n’y a pas de pointes là-dedans.
— Oui maitresse.
J’ai répondu avec un haussement de sourcils provocateur.
— En tout cas pas encore.
Il n’a pas su quoi répondre, il espérait que je plaisantais et ne voulait rien dire qui puisse être interprété comme une provocation. Soyons clair, un soumis ne doit pas me mettre au défi de le pousser dans ses derniers retranchements, il n’y a rien ou presque qui ne m’en empêcherait.
Je suis passée au Chiot, faute de cage sa queue était dressée.
Je lui ai donné quelques coups du bout du doigt en dessous pour la faire osciller.
— Tu as envie de prendre du plaisir ?
— Oui maitresse.
— Pourquoi tu n’en prends pas ?
— Je peux ?
J’ai regardé Chétif en rigolant.
— Ils sont mignons à cet âge.
Puis en regardant le Chiot.
— J’ai bien peur que ce ne soit pas si simple. Epargne toi des problèmes et prend la bonne décision. Il serait stupide de faire une bêtise maintenant.
Avec des mouvements lents et visiblement douloureux il a replacé ses mains derrière la tête. Je ne l’ai pas lâché.
— Envie de jouer ?
— À quoi maitresse ?
— Ici c’est moi qui pose les questions. Ne me force pas à répéter.
— Je ne sais pas maitresse.
— Répond à ma question. Je sais que c’est dur mais il n’y a qu’une seule bonne réponse. La soumission est inconditionnelle ou elle n’est pas.
J’ai tourné un instant la tête vers Chouchou.
— Il arrive des mésaventures aux soumis qui l’oublie. Alors qu’elle est la bonne réponse ?
— Oui maitresse, je veux jouer.
— Je préfère ça.
— Tu as quel niveau de self-control sur ta queue ?
— Aucun, maitresse, je suis un homme.
J’ai ricané.
— Bien esquivé. Mais ça ne va pas te sauver. Nous allons jouer à un jeu. Je vais toucher ta queue et si tu sens au bord de l’orgasme du dit « merci maitresse » et j’arrêterais. Tu ne dois pas gicler. C’est clair ?
— Ça semble être dur maitresse.
— Mais non. Les grands garçons je leur fais la même chose sans qu’ils aient un moyen de m’interrompre, ça c’est vraiment dur. Tu imagines devoir te contracter jusqu’à ce que j’ai fini de m’amuser. Tu préfèrerais la version grand garçon ?
— Non maitresse.
— Mais ?
— Si … vous voulez.
— Continu.
— C’est vous qui décidez la version.
— Voilà. C’était dur ?
— Oui maitresse, j’ai peur que vous le fassiez.
— Tu devrais surtout avoir peur de ne pas répondre correctement.
J’ai effleuré des doigts sa verge, remontant jusqu’au gland. Je l’ai décalotté et je l’ai pressé entre deux doigts ce qui lui a provoqué un petit cri.
— Retiens-toi. Si tu gicles tu auras 2 secondes de léger plaisir puis tu iras le rejoindre. Tu veux subir le même traitement que Chouchou ?
— Non maitresse.
— Tu crois que ton sexe survivrait à ce supplice ?
— Non maitresse.
— Tu as tort, il le peut. Ce n’est pas dangereux. Le supplice pourrait durer des semaines. C’est fascinant.
J’ai fait rouler son gland toujours en deux doigts. Le Chiot serait les dents et essayait de retenir des mouvements du bassin.Entre deux gémissements et après quelques dizaines de secondes il a dit.
— Merci maitresse.
J’ai ricané.
— Déjà ? T’es du genre précoce toi. Je plains tes copines.
J’étais plutôt fière de lui en réalité, il est très dur pour un homme de résister longtemps à ce genre de supplice. J’avais apprécié qu’il m’arrête à temps. Petit à petit j’intensifierais les jeux, chaque chose en son temps. Il n’y a pas de durée standard, à chaque soumis nous faisons une échelle pour établir la longueur de nos supplices.
J’ai passé l’index sur le bout de son gland pour récupérer un peu de liquide séminal.
Lentement je l’ai fait glisser dans sa bouche.
— Utilise ta langue pour le lécher.
L’analogie était facile, je lui apprenais à être sage lorsque je le pénétrais.
— Tu sais que dans pas longtemps c’est une autre partie de ton corps que je vais violer.
Il a hoché la tête n’osant pas parler avec mon doigt dans la bouche.
J’avais hâte que ce soit son tour, je n’avais pas vraiment prévu de le punir, je voulais juste lui faire accepter la pose de la cage et une sodomie pour « me prouver sa loyauté ». Je l’aurais fait de toute façon mais dans l’ambiance ça faisait très inquisition. Je respectais plutôt bien le thème du week-end même si j’improvisais.
Ayant laissé Chouchou se reposer assez longtemps je suis revenue à lui.
Il m’a lancé un regard angoissé, je lui ai répondu sans hésiter.
— Ne me regarde pas comme ça ! Si tu n’avais pas créé un doute sur ta sincérité tu ne serais pas soumis à la question. C’est uniquement ta faute.
— Oui maîtresse.
Je lui ai mis un léger coup de pied sur le flanc.
— Tu connais déjà la question. Répond !
Avec un soupir il a répondu.
— Je ne suis pas un traitre à la cause gynarchiste juste un mauvais soumis je le jure.
— Arrête de jurer ta parole ne vaut rien.
— Oui maitresse.
— Alors que vais-je te faire pour tester ta sincérité ? Hum, j’hésite. Est-ce que je retire ta cage pour faire subir à ton sexe un traitement complet ou est-ce que je reviens sur de la torture des seins. Qu’est-ce que tu en penses ?
Je m’amusais juste avec lui j’avais déjà pris ma décision. Laisser un choix impossible au soumis est amusant. C’est comme lorsqu’on me demande quel sein je veux voir mis au supplice. Il n’y a pas vraiment de bonne réponse. Techniquement parlant le sein droit est souvent moins sensible (la plupart des hommes étant droitiers ils stimulent souvent davantage le gauche ce qui a un effet au point de vue nerveux) mais ça ne change pas grand-chose.
Laisser un choix renforce l’implication du soumis, en ayant eu l’impression d’avoir participé à la décision il la supporte bien mieux.
— Les tétons s’il vous plait maitresse.
— Tu crois que c’est mieux ? Que je te ferais moins mal, là ?
J’ai gloussé.
— Tu n’apprendras donc jamais ?
Cela faisait désormais longtemps qu’il portait les pinces donc le retrait allait être très douloureux et je comptais bien en profiter. Pour expliquer : poser des pinces interrompt en partie la circulation du sang dans la zone, lorsqu’on les enlève la circulation se rétablie ce qui chauffe les capteurs du plaisir. C’est comme pour les oreilles en hiver lorsque vous rentrez dans un bâtiment chauffé après un trajet à pied à l’extérieur, vous avez une sensation de brulure.
Du bout du pied j’ai poussé une pince jusqu’à ce qu’elle saute. Chouchou a bloqué sa respiration alors que je triturais son téton droit, je l’écrasais comme un vulgaire mégot de cigarette. L’effet était très marrant, il se débattait en vain contre les liens qui le maintenaient en place. Les rares moments où il réussissait à ouvrir les yeux il voyait une jambe tendue sur son torse avec un pied magnifié par un escarpin le torturant. Immédiatement il en résultait des mouvements du bassin traduisant le tourment d’un plaisir sanctionné.
L’idée était toujours la même : il était fétichiste des talons et je le torturais avec.
Petit à petit la douleur a décru, il a pu trouver la force de tenir un discours construit.
Je ne trahirais jamais les femmes. Vous êtes parfaites. Vous méritez que l’on prenne soin de vous. Je suis si minable en comparaison.
— Tu penses que je ne le sais pas déjà que tu es nul ? Je ne suis pas dupe, je ne l’ai jamais été.
— Je ne suis qu’un homme
— Non ! Non, je ne peux pas te laisser dire ça ! Un homme, un vrai, obéit aux femmes, ça n’a rien à voir, tu n’es pas un homme.
Il a marmonné, je l’ai repris.
— Et ça continue à me contester dans sa barbe. Le seul domaine dans lequel tu es constant c’est dans la déception.
Je me suis penchée pour lui remettre la première pince. J’étais loin d’avoir fini avec lui.
Sans le quitter des yeux j’ai dit froidement.
— Le Chiot ? Va me chercher des bougies.
— Bien maitresse. Où est-ce qu’elles sont ?
Je me suis retournée vers lui en lui lançant un regard noir.
— Qu’est-ce que j’en ai à foutre ? C’est comme les tasses je me fous de savoir où elles sont. Si je claque des doigts j’ai mon café point final. Les détails ne m’intéressent pas. Ce sont des problèmes de soumis ne m’embête pas avec.
J’ai soupiré.
— Je vous jure le petit personnel est exécrable de nos jours.
J’ai aperçu du coin de l’oeil Chétif faisant des signes pour le guider.
Je croyais en avoir fini avec lui lorsqu’il a posé une deuxième question.
— Avec les allumettes ?
Je lui ai fait signe d’approcher.
La question se pose vraiment ou tu gaspilles juste de l’air ? Réfléchi bien avant de répondre une des réponses te fera souffrir tandis que l’autre te fera terriblement souffrir.
— Je … je gaspille juste de l’air maitresse.
J’ai levé ma main et lui ai collé une gifle.
— C’était la bonne réponse. Fait attention, à trainer les pieds comme ça je vais finir par croire que tu fais partie du complot pour me pourrir mon weekend.
— Je n’oserais pas maitresse.
— C’est ce que nous verrons lorsque ça sera ton tour d’être interrogé.
Il s’est dépêché d’aller chercher une boite d’allumette. J’en ai craqué une pour allumer 2 bougies en pot.
En la matière il y a deux écoles, soit utiliser des chandelles qui permettent de faire couler goutte après goutte, soit des pots pour avoir une plus grande quantité de cire disponible en une seule fois. Je suis de la deuxième école, je trouve le goutte à goutte trop soft, presque ennuyant. Après chacun vit la douleur différemment mais moi elles m’ont toujours laissé indifférente. Je préfère faire couler un torrent de cire ou jeter une grosse flaque brulante sur le torse du soumis pour créer une explosion chaude coulant sur les côtés.
J’ai mis les bougies de part et d’autre de sa tête le temps qu’elles chauffent. Je voulais qu’il les ait dans son champ de vision, les flammes sont une peur ancestrale donc elles participent à l’ambiance.
J’utilisais bien sûr de la cire blanche sans additif. Pas celles pour réchaud évidemment, comme leur nom l’indique elles servent pour les fondues ou autre plat donc elles montent vraiment en température ce qui peut causer des brulures. Pour répondre la même chose qu’à une consoeur débutante qui demandait comme savoir si c’était les bonnes : « tu es dominante tu assumes et tu testes avant sur ta peau avec une goutte, c’est comme les biberons ».
En attendant qu’elles fondent j’ai posé une question à Chouchou.
— Tu apprécies la façon dont je te traite ?
— Non maitresse. Je ne dois pas apprécier une punition.
— Pardon ! ? Tu veux dire que tu n’es pas content d’avoir la chance de me prouver ton implication ?
— Je voulais dire oui maitresse. Vous me punissez divinement bien. J’ai de la chance d’être là.
— Je préfère ça. Mais tu viens de refaire naitre un doute sur ta sincérité.
— Pardon maitresse.
— Ce n’est pas grave, je vais simplement rallonger l’interrogatoire pour en avoir le coeur net.
Il ne faut pas chercher de logique à mon comportement, il aurait dit « oui » au départ j’aurais dit « c’est que la punition n’est pas assez dure je continue ». Je rends le soumis responsable de son sort alors même qu’il ne peut pas bien faire, il est condamné à essayer de se débattre alors que je le noie. Tout le plaisir d’un caprice consiste justement à n’en faire qu’à ma tête.
Pour passer le temps je me suis saisie de la seconde pince à sein pour lui faire subir le même traitement que la première. Avec tout autant de passion je l’ai piétiné sans retenue. J’étais plutôt fière de ce que je lui faisais, j’avais une attitude très arrogante.
— Alors tu as l’esprit remis en place ? Tu te rends compte à quel point le contact de ton sale corps avec un objet sacré comme les semelles de mes chaussures est bon ? À moins que tu ne confirmes que tu ne sois qu’un traitre insensible à la beauté féminine …
Il a gémi en répondant avec zèle comme un soumis qui essaye de se donner du courage.
— Vos pieds me font du bien maitresse. Je ne suis pas un traitre. C’est mon rôle d’homme soumis de souffrir pour votre divin plaisir. J’aime mon rôle. Ma place est parfaite.
J’ai gloussé.
— Je vois ça à tes larmes de … bonheur.
J’ai enlevé mon pied de ses pectoraux, la douleur s’estompait et le plaisir allait prendre sa place il fallait que j’arrête ça. Il serait bien sûr récompensé pour avoir tout subit sans broncher mais ce n’était pas encore l’heure.
Je me suis assise sur son ventre.
— Ça te fait plaisir de me voir revenir ici ?
— Oui maitresse. Très plaisir.
J’ai froncé les sourcils pour montrer ma déception.
— Visiblement pas assez sinon tu crierais. Je ne suis pas assez jolie c’est ça ?
Il a répondu avec un peu de panique dans la voix.
— Si bien sur maitresse vous êtes parfaite.
— Tu sais que je me vexe facilement.
— C’est normal, maitresse vous êtes parfaite et la perfection ne se critique pas. La moindre critique ne peut être que de la mauvaise foi qui doit être réprimée durement.
J’adore entendre les soumis me complimenter, souvent j’y fais à peine attention, par contre s’ils ne le font pas ça chauffe !
— Tu crois que la cire est prête ?
— Je ne sais pas maitresse.
J’ai incliné le premier pot pour voir quelle quantité de cire j’avais à disposition. Il me regardait faire avec inquiétude.
— Tu es pressé ?
— Non maitresse.
— Ah bon ? Donc je peux encore laisser la cire se former ?
Il a compris son erreur, plus je laissais chauffer plus il y aurait de cire. De toute façon peu importe sa réponse elle aurait conduit à la même conclusion vous avez compris le principe.
J’ai posé une main sur sa pince droite, prête à l’enlever avant l’arrivée de la cire.
— Dernière chance ? Es-tu un traitre à la cause gynarchique.
— Non maitresse. La gynarchie est ma raison de vivre.
Sans un mot j’ai défait la pince et j’ai fait couler la cire.
Il a gigoté.
— Ça brule !
— La cire ça brule ? Bravo Einstein tu veux un prix Nobel ?
L’effet de la cire est amusant, le soumis gémit de douleur au début puis ça se transforme en plaisir assez rapidement. C’est juste une pointe de douleur alors que le plaisir reste en s’intensifiant, c’est comme le sexe la première fois, douloureux pendant une seconde et puis ….
Je ne sais pas si c’est pareil chez les hommes mais j’adore que l’on joue avec de la cire sur mes seins, j’aime sentir cette chaleur qui pénètre la peau, la sensation d’enfermement lorsque la cire refroidit, c’est excellent. C’est comme si une pince me prenait le sein, ou une poigne ferme et chaude qui me l’enserrerait. Sans parler que si vous le faite sur des tétons sensibilisés par des pinces l’effet est décuplé tant en négatif que positif …
Par contre je déteste la cire sur le ventre, même les coups, je deviens violente par réflexe. C’est assez particulier comme sujet, il ne suffit pas de dire « j’aime tel ou tel instrument » à votre dominant mais aussi lui dire où, parce que selon les zones du corps nous ne réagissons pas tous pareil. Lorsque les soumis nous donnent leurs préférences ils oublient souvent ces détails. Des fois vous ne pouvez vraiment pas deviner, par exemple j’en ai eu un qui ne voulait pas de coup sur le flanc droit au-dessus de la hanche. Il avait eu un accident étant petit, un morceau de métal qui était rentré là, et s’il ne gardait pas de séquelles à part une cicatrice à peine visible, il était hypersensible si on le touchait à cet endroit. C’était un gros panneau interdit il avait été très clair là dessus. Ce n’est pas une critique, je peux tout à fait comprendre, comme je l’ai dit si on me touche le nombril je suis capable de commettre un meurtre. Il faut juste nous le dire avant.
En attendant que la cire refroidisse j’étais pensive. Je n’allais pas enchainer les tétons je devais meubler entre les deux. La logique était simple, d’abord l’un pour qu’il savoure sa peine et puis l’autre. Sans le brusquer, sans superposer les douleurs. Je lui ai demandé.
— C’est bizarre tu ne trouves pas ?
— Quoi maitresse ?
— Ce petit truc sur ton torse.
Je donnais des petits coups de l’index sur un de ses tétons.
— Chez une femme c’est utile ça sert pour nourrir les petits mais chez les hommes c’est superflu. C’est dingue comme il y a plein de choses inutiles chez les hommes. C’est comme ton plaisir, il ne devrait pas exister. On dirait que ton corps a été construit avec des rebuts trouvés à droite à gauche, sans véritable cohérence, un véritable patchwork. Genre après avoir conçu le corps féminin il y avait des pièces en trop et voilà ! L’homme était créé. À moins que ce soit le résultat d’un contrôle qualité, une chaine de montage avec à la fin un examen : c’est parfait ? Sexe féminin. C’est raté, bon on commercialise quand même on appellera ça un mâle. Ou encore, les hommes pourraient être une sorte de contrefaçon bas de gamme des femmes. Essayant de copier mais sans qu’il y ait la qualité requise. Qu’est-ce que tu en penses ?
— Euh, je ne sais pas maitresse.
Ce discours n’avait qu’un but humiliant, j’adore le corps masculin il n’y a aucun doute là dessus. Surtout des pectoraux biens dessinés, c’est un plaisir à torturer. Mettez-vous à ma place, imaginez le plaisir qu’il y a à être assise sur un torse musclé. Ce jour là j’étais en pantalon mais avec un soumis qui a des abdos en béton je prends beaucoup de plaisir à m’asseoir dessus alors que je porte une jupe. Je prends bien sûr soin qu’il n’y ait que ma petite culotte contre ses muscles. Plus il a mal plus il se contracte c’est très excitant de le sentir durcir. Les soumis sont trop concentrés sur leur douleur pour se rendre compte qu’ils me chatouillent, ça rajoute un petit côté secret inavouable.
À l’inverse les soumis bedonnants ne me donnent pas ce plaisir, pareil pour les fesses flasques. Je ne dis pas que je ne domine que des apollons mais il y a un minimum pour satisfaire mon plaisir. Pareil avec les maigrichons j’ai peur de les casser si je les frappe ce qui me fait retenir mes coups et je n’aime pas ça. Chouchou était correct sur ce point là ceci dit.
Comme il semblait s’être remis du travail de son premier téton je suis passée au second en lui déversant une grosse flaque de cire.
— Comme ça pas de jaloux.

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Week-end avec 3 soumis juin 2014 #27 : Chouchou passe l’inquisition gynarchique #1

Hello 🙂

Si vous n’avez pas vu j’ai fait un post « bilan janvier » hier.

Je vous conseille aussi de reprendre les 2 posts précédents pour comprendre l’enchainement.
Vous l’attendiez depuis longtemps voici le retour de l’action dans le récit ! 😛


Je ne m’en cache pas j’ai un faible pour l’abus de pouvoir et rien ne me rend plus heureuse que de pouvoir me lâcher et d’être capricieuse sans ressentir la moindre pression morale à me contenir. Je ne sais pas ce que je deviendrais sans mes victimes consentantes, la vie serait si triste.
Exiger de mes soumis des choses plus idiotes les unes que les autres sans les voir, ne serait-ce qu’une seconde, me défier est une libération vraiment salutaire. C’est comme enlever ses talons et son soutien-gorge après une journée de travail, on a la sensation de revivre. En voyant Chouchou se torturer sur mon ordre j’avais comme une étincelle dans le regard, quelque chose d’animal en moi qui se réveillait. Je ne sais pas si vous visualisez la scène : lui essayant de sourire alors qu’il tirait tour à tour sur chacune des pinces qu’il avait aux seins. Il me faisait penser aux vidéos de fitness, les cruches qui font les exercices avec un large sourire forcé « droite – gauche – droite – gauche ». D’ailleurs ça serait un bon thème pour une soirée « souffrir pour être beau », il faut que je note l’idée sur un post-it.
En tout cas son attitude était risible. C’était si bon de le voir intensifier la douleur qu’il s’infligeait alors que je m’approchais de lui en le fixant. Derrière son sourire je le voyais me supplier de ne pas prendre les choses en main.
Si infliger moi-même la douleur n’avait pas eu ma préférence j’aurais pu passer la journée à le regarder faire pour voir ses limites.
— Bref passons aux choses sérieuses. Qui va avoir la chance de venir prouver en premier son dévouement indéfectible à la cause gynarchique ? Je sais que vous en mourrez tous d’envie …
Ma phrase les a plongés dans un état bizarre, un mélange entre la peur de faiblir sous la torture devant des témoins, ce n’est jamais facile de pleurnicher sous le regard des autres, et en même temps une forte excitation à la perspective d’être des voyeurs, c’était comme un film sauf que le rendu serait bien plus intense. Sans parler de mon utilisation du mot gynarchique, ce n’est pas un mot ordinaire, il est immédiatement associé au contexte BDSM, c’est la toute puissance féminine sur laquelle ils fantasment.
Je les ai balayés du regard comme si j’étais à la recherche de la proie la plus faible, en réalité mon choix était déjà arrêté je jouais simplement avec leurs nerfs. Lorsque j’ai jugé qu’ils étaient à point la sentence est tombée.
— Chouchou !
Je me suis donnée un coup de cravache sur les jambes.
— Ici !
Mes jambes étaient protégées par un pantalon je le rappelle, je n’allais pas me faire du mal. Pour être vraiment honnête l’impact a provoqué une petite chaleur et une onde de choc qui est remontée le long de ma cuisse pour aller finir sa course sur une zone qui n’avait pas besoin d’une stimulation supplémentaire …
Chouchou ayant les mains occupées par la torture de ses seins, et comme il n’était pas question qu’il se lève, a dû se dandiner sur le sol pour avancer à genoux vers moi. La scène était si grotesque qu’elle m’a arraché un rire. En essuyant une larme qui avait coulé sur mon visage je lui ai dit :
— Debout.
Il a répondu avec fierté, voire de l’arrogance.
— Je préfère rester par terre maitresse. À quatre pattes. Ma place est contre le sol. Je ne mérite pas de marcher comme vous. Ma place est au plus près de vos divins pieds.
Je ne pouvais qu’approuver la rhétorique cependant je ne demande pas à un soumis d’avoir raison, je lui demande d’obéir. En temps normal j’essaye d’être compréhensive avec eux, je passe sur beaucoup de choses mais il y a des limites. Je me suis remis un coup de cravache sur les jambes.
— Debout !
Il a baissé les yeux et a tenté de se justifier.
— Je croyais que c’est ce que vous vouliez maitresse.
Avec certains soumis il est presque trop facile d’être une peste arrogante, je lui ai répondu.
— Oula ! T’es débile au point de croire que je veux que tu me désobéisses ? Parce qu’au-delà d’un certain niveau de connerie je ne peux plus rien pour toi.
— Non, pardon maitresse ce n’est pas ce que je voulais dire. J’ai commis une erreur pardon. J’avais mal compris.
J’ai soupiré.
— Je vais devoir répéter chaque ordre avant que tu le comprennes ?
— Non bien sûr maitresse. J’avais juste mal compris vos intentions cette fois-ci.
— Cette fois-ci ?
J’ai levé les yeux au plafond avant de continuer.
— Je sais que tu essayes de me rassurer mais tu fais l’inverse. Parce que même en essayant de jouer à l’idiote je ne vois pas ce qui prête à confusion dans « debout ! » …. Si tu veux me prendre pour une conne dit le directement ça nous simplifiera la vie.
— Absolument pas maitresse, je croyais que vous vouliez que je me déplace debout pour me simplifier la tâche. Je vous répondais que je n’en avais pas besoin. C’est l’intonation que je n’avais pas comprise.
— C’est donc un problème d’audition. Rappelles moi, quelle pratique rend sourd ?
— La masturbation maitresse, mais j’ai ma cage je n’ai pas pu le faire !
J’ai froncé les sourcils.
— Je ne sais pas. Je commence à douter. Normalement un gars soumis à la chasteté forcée devient très sage pour espérer s’en sortir assez vite. Pas chez toi. Qu’est-ce que je dois en déduire ? Que tu es une exception ou que tu as suivis des cours de crochetage ?
Il a été outré par mon accusation. D’ailleurs je savais très bien qu’il avait été chaste, la remise en question de son obéissance faisait partie de son humiliation. J’aurais dit qu’il était une merde il n’aurait rien ressenti par contre que je mette en question sa loyauté lui faisait mal. Tous les soumis ont une échelle de valeur qu’il faut en quelque sorte respecter pour ne pas taper trop fort pour une petite bêtise et inversement.
— Non ! Maitresse. J’ai respecté ma chasteté. Je n’aurais jamais osé.
— Vu ton comportement récent laisses-moi en douter.
— Je …
— Silence !
J’ai du leur glacer le sang avec ce cri, je crois qu’ils ont tous arrêté de respirer à cet instant. Mes soumis le savent il m’arrive de réagir très vivement lorsqu’ils me contredisent, pas à chaque fois c’est aléatoire. Je n’ai pas encore trouvé de théorie générale pour expliquer pourquoi parfois je pète un plomb.
— Je me moque d’avoir ta parole. Elle ne vaut rien de toute façon. Soit tu triches, soit ta détention n’est pas assez dure. Dans les deux cas la réponse sera la même, je dois prendre des mesures radicales. Tu sais ce que cela veut dire ?
Il a dégluti avant de répondre.
— Que je vais avoir des pointes dans ma cage.
— Tant mieux si tu le sais. Si tu as agi en connaissance de cause je ne te prends pas en traitre, je n’ai aucun remord à avoir à te traiter comme un moins que rien.
S’il n’en tenait qu’à moi toutes les cages dont j’ai la surveillance seraient punitives, dans le sens sanctionneraient les hommes à la moindre prise de volume. J’adore l’effet d’un KTB ou d’une cage avec des pointes sur le comportement d’un homme, ils ont toujours avec une larme à l’oeil, une sorte de désespoir dans le regard qui me rend folle. J’ai bien plus l’impression de leur avoir arraché leur sexualité par rapport à une cage normale. Pour les non-connaisseurs je précise qu’il ne s’agit pas de pointes au sens de « perforation de la peau », ce sont seulement des ergots appuyant fortement et comprimant la queue. Il n’y a pas de sang ou de blessure, simplement une pression sur des capteurs très sensibles.
Parfois je rage intérieurement en traitant mes soumis de fillettes incapables de souffrir pour me faire plaisir. Je ne dis rien pour ne pas passer pour trop cruelle. Je suis réaliste et je sais que ce traitement est trop dur pour être maintenu sur des longues périodes mais je le regrette. J’imagine que c’est aussi douloureux pour eux qu’une pince plate sur le clitoris pour moi, je pleure comme un bébé à chaque fois.
Bref, le modèle de cage que je lui faisais porter venait avec différents accessoires pour varier les jeux dont une barrette avec des ergots que vous pouvez clipper à l’intérieur et ainsi réduire la place disponible pour sa queue. Il appréhendait fortement la suite, il savait que si je les lui mettais c’était qu’à un moment ou un autre j’allais le torturer en jouant avec ses fantasmes. J’allais forcément tout faire pour lui déclencher une érection et ainsi permettre aux ergots d’appuyer contre la chair de sa verge provoquant une douleur indescriptible. Comprenez-moi bien, que je m’interdise de leur mettre des pointes sur des longues périodes ne veut pas dire que je les ménage pour les rares fois où je m’autorise ce plaisir. Au final je connais des soumis qui sanglotent rien qu’à leur pose, rien qu’en anticipant la douleur. Ça me fait rire.
Vous imaginez la puissance que je ressens à avoir la petite clé en main dans cette situation ? Même un soumis qui est en général assez rebelle se met à m’obéir au doigt et à l’oeil c’est divin.
Chouchou avait encore assez de dignité pour feindre l’indifférence lorsque je les ai mises. Il comprenait d’ailleurs pourquoi je l’avais fait se lever, je voulais que son sexe soit accessible sans que j’ai à me baisser, il n’y avait aucun rapport avec son confort comme il l’avait pensé au départ.
Un des petits plaisirs que j’ai à poser une cage de chasteté, a fortiori une cage punitive, c’est d’entendre le « clic » du cadenas immédiatement suivi d’un frisson du soumis, il ferme les yeux quelques instants en hommage à sa virilité perdue. Le silence était religieux, peu importe leurs différends les hommes sont solidaires lors de la castration d’un des leurs. À moins qu’ils n’aient eu peur de subir le même sort au moindre bruit. Avec sarcasme j’ai dit :
— Voilà. Espérons que cette fois ci ta cage fasse son effet. À genoux.
Il s’est accroupi sans rien dire. Il devait être dans une phase de déni, refusant de baisser les yeux pour constater que tout était réel.
J’ai mis mes mains de chaque côté de sa tête, le tenant avec fermeté, et je l’ai approché de mon bassin. Il a frissonné de se retrouver si près de mon corps, si près du triangle formé par mon pantalon, uniquement séparé de mon sexe par quelques millimètres de tissu.
— On fera un peu de facesitting tout à l’heure qu’est-ce que tu en dis ? Tu aimes ça pas vrai ?
Si jusque-là il avait tenu bon cette phrase l’a achevé, à moins que les pointes n’aient été en train de le punir de fantasmer sur mon corps, c’est en tout cas avec un sanglot dans la voix qu’il a répondu.
— Oui maitresse.
Prendre ce que le soumis aime et le retourner contre lui en le lui gâchant est un de mes caprices. Je n’aime pas offrir mon corps en pâture aux soumis sauf s’ils sont en cage de punition et que cela les torture. Le terme de « s’offrir » est trop fort, je reste toujours très pudique mais vous avez compris le raisonnement.
D’ailleurs c’est assez bizarre, si je suis assez pudique avec mes soumis j’ai en même temps besoin d’être près d’eux. Par exemple je n’aime pas utiliser une laisse je préfère les attraper par le collier ou par les cheveux. J’ai souvent une main posée sur leur corps. Il me faut un lien physique. Surement un geste inconscient pour ne faire qu’un avec eux.
Concernant la sévérité du traitement de Chouchou je rappelle encore une fois qu’il était puni pour avoir tenté de tricher pendant une épreuve, je n’étais pas trop dure avec lui la punition était appropriée.
Avertissement à tous mes soumis, si vous ne voulez pas subir ce traitement assumez vos échecs et ne trichez pas.
J’ai relâché sa tête avec dédain. Il était encore trop tôt pour le torturer de la sorte et je devais me retenir. Mon plan était en 3 phases : une première phase « engueulade » pour bien lancer la dynamique, ensuite enchainer avec une phase de torture axée teasing et torture des seins, et enfin une phase purement masochiste assez courte mais très douloureuse pour marquer la gravité de sa faute. En quelque sorte ce serait son « paiement » pour avoir la chance de regagner mon cheptel.
J’ai joint mes mains brutalement pour le faire sursauter et récupérer son attention.
— Bien ! Je récapitule les faits. Cette misérable larve qui se prétend pourtant fervent adorateur des principes gynarchistes a eu un comportement qui me laisse à penser qu’il n’est qu’un traitre. Aussi étonnant que cela puisse paraitre alors qu’il avait eu la chance d’avoir reçu un ordre d’un membre du sexe supérieur, moi en l’occurrence, il s’est permis de se montrer odieux et irrespectueux envers elle. Il a remis en cause la divine hiérarchie qui gouverne notre monde.
J’ai été coupé par le Chiot qui a lancé un :
— Qu’on le pende !
J’ai tourné la tête vers lui avec une expression consternée. Il essayait de se faire tout petit. D’une voix posée je lui ai dit.
— Ça te fait rire de me couper la parole ?
J’ai levé ma main droite en joignant les doigts. Il s’est liquéfié rien qu’à sa vue, baissant les yeux en espérant que lorsqu’il relèverait la tête ma menace aurait disparu. Je suis restée inflexible.
— Tu m’as mal comprise, ce n’était pas un avertissement. Vu que tu la cherches tu vas te déplacer jusqu’à elle pour te la prendre.
Il était abasourdi par ma demande. Il allait devoir mobiliser tout son courage pour s’approcher de la main qui allait le punir. Il allait devoir se mettre à genoux devant elle sachant qu’elle allait s’abattre sans aucune pitié sur ses joues. J’adorais la symbolique, lui surement moins. C’était comme à l’école, venir au bureau de la maitresse pour être puni devant tout le monde.
Il n’a pas fait de problèmes, bien que débutant il savait déjà que coopérer aux punitions et le seul moyen de ne pas aggraver sa situation. Surtout avec moi qui n’hésite pas à décupler mes plans initiaux en cas de doute sur la docilité d’un de mes soumis.
Je peux vous assurer qu’en s’agenouillant devant moi il était à deux doigts de pleurer (ou d’une main plutôt ^^), ce qui avait un effet étonnant sur son sexe. Les soumis sont complexes, partagés entre la fascination des femmes dominantes et la crainte qu’ils en ont.
J’ai gloussé.
— Tut, tut, tut. Ne sois pas idiot ce n’est pas la bonne joue. Montre-moi celle qui est déjà rouge.
Il m’a lancé un regard de chien battu et n’a trouvé en réponse que mon regard hautain et déterminé. Il s’est résigné à tourner la tête, fermant les yeux en attendant l’impact qui n’a pas tardé.
La gifle a résonné dans la pièce, rapidement suivi par quelques gémissements.
— Qu’est-ce qu’on dit ?
— Merci maitresse.
Il a attendu ma permission avant de bouger. Il devait craindre que je ne rallonge son supplice s’il montrait le moindre empressement à répartir contre le mur. Comme j’estimais qu’il avait été plutôt sage j’ai décidé de ne pas le frapper davantage, un bon point pour lui. J’allais néanmoins lui lancer une dernière pique avant de le renvoyer à sa place.
— Tu comptes te lancer dans une collection ? Parce qu’à se rythme je vais te faire une carte d’abonnement. Pour 9 gifles la 10eme est gratuite ça te dit ?
— Non maitresse.
Il ne semblait pas trouver la plaisanterie amusante.
— Retourne à ta place.
— Merci maitresse.
Une fois à côté de Chétif il a levé les yeux vers moi. Constatant que je le regardais aussi il a baissé la tête, honteux de s’être fait prendre.
— Quelqu’un d’autre a envie de m’interrompre ? Parce que sinon je peux continuer à en distribuer. Non ? Plus d’amateur ? Vous allez prendre la chose au sérieux désormais ?
Ils ont tous répondus « oui maitresse » d’une voix faible.
— Bien. Je disais donc que ce pitoyable déchet de l’humanité ici présent m’a manqué de respect.
Chouchou a répondu.
— Je ne voulais pas …
Sans aucune hésitation je lui ai mis une gifle.
— C’est pas fini les interruptions ! Je fais pouvoir faire mon sermon en une seule fois ou quoi ?
— Je croyais que …
Une nouvelle gifle est partie.
— Rien à foutre ! Un prévenu n’a le droit de parler que lorsque c’est son tour. Dois-je te rappeler que tu es accusé d’outrage à la gent féminine ? Si j’étais toi je me ferais tout petit.
Il a dégluti.
— Oui maitresse.
J’ai soupiré.
— Je ne sais même pas pourquoi je te dis tout ça. Tu es tellement con que tu n’as même pas compris la plus simple des règles : une femme te donne un ordre tu obéis ou tu es puni.
Toujours prompt à me montrer sa motivation il a répondu.
— Je dois être puni. Je le sais maitresse.
J’ai ricané.
— Evidemment ce n’est pas la question. Tu m’as insulté publiquement tu …
— Je ne vous ai pas insultée maitresse je n’oserais pas.
Une nouvelle gifle est partie. En me frottant la main je me suis dit que si je continuais à les distribuer à ce rythme j’allais bientôt avoir des bleus.
— Alors là je vais faire un point, je vais être très claire : vous arrêtez de m’interrompre, tous, ou je ne réponds plus de rien. Vraiment.
Désormais j’étais confortée dans mon intuition précédente, les récompenser à ce moment du week-end aurait été une erreur. Leur impertinence ne faisait que s’aggraver avec le temps je devais y mettre un « stop » clair.
— Et ce n’est pas le sujet du débat du débat de toute façon. Tes torts ayant été constaté par une femme ils sont irréfutables. Tu n’oserais tout de même pas contredire le témoignage d’une femme ? Tu veux la peine de mort ?
— Non maitresse.
— Alors dis le clairement. Reconnais publiquement que tu m’as insulté.
Il a maronné, je l’ai repris, plus calmement, j’avais besoin de sa coopération pour la suite.
— Si tu veux vraiment mon pardon il va falloir faire des efforts. Le premier pas vers la rédemption c’est de reconnaitre que tu as un problème. Parce que ce n’est pas une blague tu m’as insulté publiquement. Je bien compris que tu es dans le déni parce que tu n’assumes pas tes actes. Cela ne change rien à la réalité. Je t’ai donné un ordre et tu as essayé de tricher. De quoi j’ai eu l’air ? Tu as essayé de voir la situation de mon point de vue ? J’ai eu l’air d’une idiote et me faire passer pour une idiote est une insulte à tout ce que je représente.
— Je vous respecte.
— Non ! Tu te moques totalement de mon autorité donc tu m’insultes. Et bien plus encore tu n’as pas respecté ton serment de nous servir donc tu insultes toute la cause gynarchique. Tu crois que tu nous aides en prenant la place de soumis qui nous seraient vraiment dévoués ?
— Je suis dévoué à la cause gynarchique.
— En n’arrêtant pas de me contredire tu ne fais qu’aggraver ton cas.
— Je ne veux pas vous contredire mais juste vous expliquer pourquoi….
Je l’ai interrompu.
— Tu veux dire que je suis trop conne pour comprendre toute seule ?
— Non ce n’est pas ce que je voulais dire. Vous avez mal compris mes intentions.
— Ah d’accord, c’est MOI le problème maintenant ? De mieux en mieux.
Le plus dur dans ces moments c’est de ne pas partir en fou-rire. Il faut prendre le soumis pour un con en retournant tout ce qu’il dit contre lui jusqu’à l’absurde.
— Non, bien sûr que non maitresse, vous êtes parfaite, vous êtes plus intelligente que moi.
— Alors pourquoi tu parles ? Qu’est-ce que tu peux dire que je ne pourrais pas ? J’ai déjà compris que tu es un gros con si c’est ça qui t’inquiète. Il n’y a rien d’autre à dire sur ce point. Ce qui est en discussion ici c’est de déterminer si tu es un traitre à la cause gynarchique ou simplement un mauvais soumis. Je ne suis pas là pour te trouver des excuses. Je sais déjà que tu as tort. De toute façon que veux-tu faire ?
Je me suis esclaffée.
— Trouver des excuses pour justifier un outrage à la gent féminine ? C’est ça que tu veux ? Il y en a vraiment qui ne doute de rien.
— Je n’ai pas dit que c’était pour justifier. Je n’essaye pas de trouver de bonnes raisons pour ce que j’ai fait je veux juste expliquer pourquoi j’ai fait ça. J’avais peur de vous …
— Attends … Si ce ne sont pas de bonnes raisons tu m’interromps pour donner quoi ? Des mauvaises raisons ?Arrêtes toi un instant et repenses à la discussion. En quoi ça arrangera ta situation de m’expliquer que tu avais de mauvaises raisons d’avoir fait quelque chose d’inacceptable ? Tu te rends compte à quel point c’est tordu comme mode de pensée ?
Par dépit il a essayé de se sortir de la situation en sortant un poncif.
— Je ne suis qu’un homme.
J’ai pris mon visage dans mes mains.
— Ok. Putain. On va reprendre lentement. Si tu me réponds encore un truc aussi évident que « le ciel est bleu » ou « qu’un hommes c’est con » je te mets à la porte. Tu as tort, on le sait déjà tous. Pourquoi veux-tu en rajouter ?
— Je sais que je suis mauvais. Justement j’ai peur que vous me jugiez mal, parce que je suis mauvais. Je suis un mauvais soumis.
J’ai soupiré de manière ostensible.
— Il va me falloir une aspirine dans pas longtemps. Donc tu me coupes pour éviter que j’argumente que tu es mauvais parce que tu reconnais que tu es mauvais ? Donc plutôt que de respecter que je me fasse mon propre jugement, qui est évident même pour toi c’est pour dire, tu préfères me voler ce pouvoir ? Tu veux retirer à une femme le pouvoir de juger ?
— Non, j’ai peur d’être devenu un vieux con pathétique à vos yeux et ….
— Dis quelque chose de nouveau ou tu me fais perdre mon temps ! Surtout que tu n’es pas plus con qu’avant. Tout au plus tu t’en rends compte c’est tout. Personnellement au-dessous d’un certain niveau je ne fais même plus de distinction.
— Je voulais vous impressionner …
— En me désobéissant ? En m’insultant ? C’est …
J’ai haussé les épaules de dépit, j’en perdais mes mots.
— Non même pour un homme c’est tordu comme raisonnement. Je ne sais pas quoi dire …
— Je ne voulais pas me faire prendre …
J’ai écarquillé les yeux.
— Là on a du lourd ! Que tu puisses penser avoir l’intelligence de monter un stratagème pouvant tromper une femme ne fait que prouver une fois de plus ta stupidité.
— J’aurais aimé que vous soyez fière de moi.
J’ai rigolé.
— Oh ! Que c’est niais de pouvoir penser que tu peux faire quelque chose de remarquable. Tu crois pouvoir un jour m’impressionner ? Tu veux faire quoi ? Devenir cosmonaute ? Pompier ? Policier ? Tu l’as dit toi-même tu n’es qu’un vieux con pathétique. Ce n’est même pas la peine que tu essayes de m’impressionner tu ne le peux pas. Tu as cru que j’attendais de toi que tu me prouves que tu valais quelque chose ? Non ! Tu es un minable. Ne doute jamais que tu le sois. Je le sais depuis le début et je suis désolé si tu ne t’en rends compte que maintenant. Alors assume de ne rien pouvoir faire de bien et arrêtes de vouloir m’impressionner. Contente-toi du plus simple. Tu n’es pas là pour réussir quoi que ce soit. Je ne t’ai pas pris parce que tu es utile mais parce que tu me fais rire par ta débilité. Dans des moments de faiblesse, lorsque je doute de moi, je n’ai qu’à poser les yeux sur toi pour me rendre compte de la chance que j’ai d’être une femme. C’est même pire ! Même le plus pathétique des hommes t’es supérieur. Il fallait un dernier sur l’échelle de l’humanité et c’est tombé sur toi. Tu serais le dernier Homme vivant sur terre que je suis sûre qu’il y aurait encore des êtres plus intelligents que toi !
Il était sonné par ma tirade improvisée. J’étais morte de rire intérieurement et plutôt contente de mes trouvailles. Soyons honnête j’étais tellement fière de moi que j’en étais sexuellement excitée. Une sensation difficile à expliquer, ce n’était pas tant de le voir démoli qui me plaisait que de me sentir supérieure. Je m’auto-complimentais.
Lui n’était pas en reste, si je l’avais frappé entre les jambes je ne l’aurais pas autant émasculé que ce que j’avais fait à l’instant. Faire la démonstration qu’il était inférieur était une part importante de son fantasme. Sur le moment il ne s’en rendait probablement pas compte mais plus tard il fantasmerait sur cette scène. Je connais mes soumis.
La phase 1 de mon plan, l’engueuler je vous le rappelle, s’était plutôt bien passée. Même s’ils m’avaient interrompu j’avais su rebondir. Il était donc temps de faire la transition vers une partie plus douloureuse du jeu. En tout cas physiquement.
— Je trouve ton comportement pendant l’interrogatoire très déplacé. Face à l’inquisition gynarchique les soumis doivent se montrer humble et c’est très loin de ce que tu es.
Je me suis retournée vers les deux autres soumis.
— Vous êtes témoins, j’ai essayé d’avoir une discussion simple mais il n’a pas voulu. Je vais devoir recourir à d’autres moyens. Je suis désolé mais il me force la main. C’est moi la victime ici. Vous êtes d’accord avec moi ?
En finissant ma phrase j’avais un sourire cynique en coin. Ils ont répondu en coeur.
— Oui maitresse.
Je me suis moqué d’eux.
— Vous faites bien d’être d’accord avec moi. Quand votre tour viendra pensez à rester sur cette voie ça serait plus intelligent. De toute façon vous ne pourrez pas faire pire que « ça ».
C’est fou comme ils semblaient ne pas être pressés que ce soit leur tour. J’ai continué.
— Donc si tout le monde est d’accord ça sera la méthode dure. De toute façon je ne sais même pas pourquoi je n’ai pas commencé par ça. Tu ne comprends que la douleur, tu n’es pas civilisé c’est le seul langage que tu connais.
Je lui ai tapoté les joues pour lui donner un avant gout de ce qui allait lui arriver.
— Je vais donc te poser plusieurs fois la même question. La bonne réponse est évidente même pour en abruti comme toi. Tu réponds autre chose tu prends la porte, et la je suis très sérieuse
— Je …
Je lui ai collé une gifle.
— Je m’en fous. De toute façon personne ne te comprend quand tu parles. Je sais que tu es persuadé de dire des trucs intéressant mais non. Donc vraiment arrête de parler. Ton rôle dans la vie c’est de faire ce que les femmes te disent sans prononcer le moindre mot inutile. Lorsque l’on te pose une question, tu peux y répondre, c’est tout. Par contre tu vas au plus simple. N’essayes pas de te lancer pas dans un long discours épique tu n’y arriveras pas., Réponds juste « oui » ou « non » ça suffit. Tu rajoutes une formule de politesse et tu as tout le bagage lexical qu’il te faut. Compris ?
Il grimaçait à force de retenir ce qu’il avait à me dire, je savais qu’il voulait vraiment m’assurer que ce n’était qu’un incident de parcours. Je crois qu’il ne voyait pas que mettre en cause sa loyauté n’était qu’une torture de plus, je savais bien qu’il me voyait comme un être supérieur. Je le dis souvent mais les soumis ne voient parfois que ce qu’ils veulent voir, ils aiment être dans le scénario même s’il est idiot lorsque l’on prend du recul. Je crois que je vous avais déjà parlé de la théorie de la suspension consentie de l’incrédulité qui explique pourquoi les soumis entrent dans le personnage.
Il a tenu compte de mes conseils et a répondu :
— Oui maitresse.
Pour le récompenser j’ai baissé mon ton.
— Ça peut te paraitre dur mais tu n’as pas une vue d’ensemble du truc. Tu es au ras du sol. Moi j’ai un point de vue supérieur et tout est clair. Je peux t’assurer que si tu étais à ma place tu constaterais comme moi que le simple fait que tu veuilles d’exprimer est une insulte à l’humanité toute entière.
Chouchou baissait les yeux pour ne pas affronter les critiques que je lui faisais. Une réaction tout à faire normale. Il pensait qu’en laissant couler il n’y laisserait pas de plumes, si seulement il savait ce que je lui réservais …
— Pour que ce soit bien clair pour toi je vais t’expliquer encore plus simplement. Tu vas prendre exemple sur …
J’ai cherché autour de moi un objet, mon attention s’est portée sur une corbeille de fruits de la cuisine. Je suis allée en prendre un.
— Tu vois cette banane ?
Je lui ai agité sous le nez.
— Est-ce qu’elle parle ? Non. Elle n’en a pas besoin pour remplir sa tâche donc elle ne le fait pas. Toi c’est pareil, tu dois penser « je suis une banane, je ne parle pas ».
J’ai entendu rigoler derrière moi. C’était une réaction compréhensible au vu des énormités que je débitais, le seul problème étant que j’étais la seule autorisée à partir en fou rire, le soumis fautif allait prendre cher. Je me suis retournée, Chétif faisait semblant de regarder ailleurs en se mordant les lèvres pour ne pas que je fasse le rapprochement. J’ai ricané doucement avant d’attraper quelque chose dans le sac à matériel à côté de moi. Je me suis approché de lui.
— Tend les mains.
Il a obéi et j’ai posé la banane, un préservatif et du lubrifiant dans ses mains.
Je lui ai adressé un sourire et sans exprimer à haute voix mon idée je suis retournée engueuler Chouchou. Chétif avait très bien compris de toute façon. Ça allait l’occuper pendant un moment.
— J’en étais où ? Ah oui.
Je suis allée prendre une deuxième banane. Je l’ai pointée sous le nez de Chouchou.
— Tu as compris l’idée ou il faut que je répète ?
— Ça ira maitresse.
J’ai soupiré.
— Je ne crois pas. Tu veux accélérer le mouvement parce que tu es impressionné c’est ça ? Je sais bien que le coup de la banane est dur à digérer. Désolé c’est tout ce que j’avais sous la main. Je vois bien que tu fais semblant d’être indifférent, ça te met mal à l’aise mais tu n’as pas à le cacher je connais la vérité. Je sais ce que tu te dis.
J’ai pris une intonation plus grave pour imiter la voix d’un homme
— Vu sa longueur cette banane lui serait plus utile que je ne le serais jamais. Maitresse est bien gentille mais je ne pourrais jamais être à la hauteur de cette exceptionnelle banane.
Puis avec une voix normale.
— Ne sois pas jaloux. Je ne suis pas idiote, je ne te demande pas de t’élever jusqu’à son niveau d’utilité. Je ne vais pas te demander l’impossible ! Je veux juste que tu prennes exemple sur elle pour le silence. Juste ça et je serais contente.
Frapper un soumis déjà à terre est une activité très amusante je vous la garantis. Je n’avais d’ailleurs pas tort, dans un monde gynarchique les bananes sont supérieures aux soumis dans l’ordre social. C’est terrible quand vous y pensez.
J’adore être une peste je ne le dirais jamais assez, et encore là j’étais soft, j’ai déjà demandé à un soumis de vénérer une banane, de se prosterner devant elle en la complimentant. Bien sûr au début il a pris ça à la légère mais après quelques coups de cravache il a été plus « volontaire ». Lorsque je lui ai montré la vidéo quelques semaines après il a viré au rouge.
Chouchou est resté silencieux. D’ailleurs depuis plusieurs minutes il ne disait plus grand-chose, il savait que le moindre mot serait retourné contre lui. Il avait compris que le silence allait s’ajouter à ses privations.
Lorsque vous entendez le mot « privation » vous pensez immédiatement à celle du plaisir mais ce n’est pas la seule que j’ai à disposition. Je peux les priver de mouvement, de vision et de sens pour être plus général. Etre cravaché avec un casque d’isolation acoustique et un bandeau sur les yeux donne un nouveau gout au jeu. C’est terrible bien sûr mais c’est une variation intéressante.
J’ai relevé le menton de Chouchou en ne lui cachant pas que j’allais le gifler.
— Es-tu un traitre à la cause gynarchique ?
— Non maitresse.
Une paire de gifle est partie.
— Vraiment ? Donc si je te frappe jusqu’à l’épuisement je n’aurais pas d’autre réponse ?
— Non maitresse.
Une autre paire de gifle s’est abattue sur son visage.
— Permet moi d’en douter et de te prendre au mot. Tu finiras par dire la vérité. Tu avoueras le faire exprès.
— Non maitresse.
Sans aucune pitié j’ai enchainé deux paires de gifles.
— Tu vois ? Je suis sûre que tu commences à douter de ton endurance. Tu finiras par reconnaitre que tu es un traitre.
— Non maitresse.
Cette fois encore j’ai rajouté une paire de gifles supplémentaire au total.
— J’ai tout mon temps. Es-tu uniquement un mauvais soumis ou es-tu un traite à la cause gynarchique ? Cherches-tu à saboter mon weekend ?
— Un mauvais soumis maitresse. Je ne suis qu’un mauvais soumis.
Encore une fois une paire de gifle est partie.
Menteur ! On ne peut pas être aussi mauvais accidentellement. Tu le fais exprès.
— Non maitresse, je vous le jure, je suis un accident de la nature. Un déchet.
— Tu te souviens de ce que j’ai dit sur les réponses courtes ?
— Pardon maitresse.
— Comme je n’ai pas toute la journée je vais monter rapidement dans les gammes de douleur qu’est-ce que tu en dis.
— Maitresse a toujours raison.
J’ai attrapé une des pinces qu’il avait sur les seins, la tirant vers moi.
— Vas-y répète.
Il gémissait en serrant des dents, il ne lui fut pas facile pour lui de répéter.
— Maitresse a toujours raison.
J’ai attrapé son autre pince pour lui faire subir le même sort lui arrachant un petit cri très excitant. J’ai continué :
— Il serait si simple de dire le contraire.
— La vie d’un soumis n’est jamais simple.
J’ai secoué vivement une de ses pinces.
— Tu as peur de la douleur ?
— Oui maitresse.
— Tu as mérité la douleur ?
— Malheureusement oui maitresse.
— Tu sais que la douleur des pinces au retrait et proportionnelle au temps que tu les as porté ?
— Oui maitresse.
— Alors pourquoi ne pas en finir tout de suite ? Il te suffit d’une phrase, un aveu.
J’ai plongé mes yeux dans les siens.
— Es-tu un traitre à la cause gynarchique.
— Non …
Je l’ai empêché de finir sa phrase par une torsion brutale des pinces. Il haletait comme un chien à bout de souffle. Pour ne pas l’épuiser tout de suite j’ai relâché les pinces. Elles ont repris toutes seules leur position de départ. Son corps s’est tendu de nouveau lorsque j’ai remis mes mains dessus en lui criant :
— Répète le !
Sa voix tremblait.
— Je ne suis pas un traitre à la cause gynarchique …
Comme précédemment j’ai tordu les pinces. Lorsqu’il a réouvert les yeux une larme a coulé le long de sa joue.
— Pourquoi t’entêtes-tu à me mentir ?
— Je ne vous ….
Je n’ai même pas attendu la fin de sa phrase pour le punir. Cette fois-ci les larmes ont été plus nombreuses.
Il est important d’être attentive à son soumis pour déterminer quand il en a trop. Il faut le pousser sans aller trop loin. C’est pour ça qu’il est mauvais de dire « je vais te frapper xx coups » selon le moment ça peut être pas assez ou trop. À moins de très bien connaitre le soumis et d’anticiper.
Je lui ai murmuré à l’oreille.
— Si tu crois que tu peux me tenir tête c’est que tu es plus stupide que je ne le pensais. J’ai bien plus de personnalité que toi. Tu craqueras avant moi. Toujours pas décidé ? Non ? On va voir si tu es toujours aussi fidèle après une douleur plus forte.
— Rien ne …
Je lui ai mis une gifle.
— Ta gueule ! Met-toi sur le dos !

À suivre …

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