L’interrogatoire d’un soumis par une maitresse sadique #5 : déni et “récompense” …

Hello 🙂

Dernière partie de cette mini-histoire, (déjà !), la “récompense” même si pour un soumis cette notion prend une autre dimension. Je l’ai écrite assez vite ( et dans le train, gardant dans l’ignorance mes voisins de wagon :D), j’ai pu laisser passer des fautes. Je la relirais ce soir. Quoi qu’il en soit je publierais un témoignage que j’ai sous le coude dans le week-end et je repartirais pour un autre récit la semaine prochaine, comme promis moins axé douleur mais davantage sur l’humiliation.

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Le sommaire de l’histoire est ici
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Il était désormais suspendu à l’horizontale, sans aucun lien avec le sol, privé de la liberté élémentaire de bouger ne serait-ce que les membres. Une position assez inhabituelle et stressante, le vide étant une des peurs « basiques » implantée dans notre tête. Je me suis approchée de lui, martinet à la main, m’amusant avec ses lanières.
— Elles ont l’air épaisses qu’est-ce que tu en dis ?
— Rien madame ?
J’ai froncé les sourcils.
— S’il ne te plait pas j’en prends un plus sévère.
La menace a eu l’effet d’un électrochoc.
— Pardon madame, oui les lanières ont l’air de faire mal.
— Je préfère ça. Tu veux les voir de plus près pour te faire une idée ?
Sans attendre une réponse je lui ai mis devant les yeux.
— Tendant, n’est-ce pas ?
Il semblait totalement s’en moquer.
— Les bras m’en tombent madame. Heureusement que vous les avez attachés.
C’est le problème avec le bondage, il casse le rythme et le soumis reprend de la consistance. Vous me direz c’est le prétexte de passer un cran dans la sévérité.
— Tu feras moins le malin d’ici quelques minutes.
— C’est vous qui le dites.
Je lui ai collé une tape derrière la tête.
— Non mais dis donc ! C’est de la nervosité que tu essayes de cacher sous de l’humour ?
— Non madame.
— Tu devrais avoir peur pourtant.
J’ai fait glisser les lanières le long de son dos en partant de la nuque, plus elles s’approchaient de leur cible finale plus il était pris de frissons. J’avais prévu d’être plutôt sympa sur la fin mais il me cherchait, si on ne veut pas de moi en version gentille je ne vais pas m’en plaindre. J’ai levé le bras, prête à abattre les lanières sur ses fesses.
— Prêt ?
— Oui …
Je ne l’ai pas laissé finir sa phrase, à peine avait-il ouvert la bouche que je lui cinglais la raie des fesses, le prenant par surprise. Il y a un coup de main à prendre avec le martinet, si vous n’y faites pas attention vous avez rapidement les lanières qui partent dans tous les sens, il est préférable de les regrouper d’une main régulièrement. Bien manié il devient un instrument précis et cuisant.
En fait il y a une autre distinction à connaitre, le martinet peut avoir un effet punitif ou érotique selon la façon dont vous le maniez. Si vous le donnez avec un rythme régulier la douleur est progressive et paradoxalement elle permet au soumis de se détendre, de se laisser aller à profiter de cette chaleur qui monte doucement, c’est presque un massage.
Au contraire s’il vous avez un rythme irrégulier le soumis est cassé dans sa « méditation » et l’aspect douloureux prédomine. S’il est surpris il ne peut pas apprivoiser la douleur, c’est d’ailleurs vrai avec n’importe quel instrument.
Initialement mon projet était de le faire se décontracter mais il m’avait cherché il allait le payer, je finirais cependant avec de l’érotique pour me raccrocher au scénario. Je me suis donc mise à le flageller de manière irrégulière variant les zones d’impact et la vitesse.
Se faire punir la raie des fesses a une part d’humiliation importante, c’est une zone intime qui n’a pas l’habitude de se faire stimuler de la sorte.
Je frappais depuis quelques minutes de haut en bas, j’attendais qu’il commence à se dire qu’il avait atteint le point culminant pour me mettre à frapper de bas en haut, lui cinglant les bourses à chaque passage. En tant que domina je dois avoir une vue de la punition en entier pour prévoir une gradation. Voir la réaction de surprise du soumis m’amuse au plus haut point.
Malgré la peur du vide il s’est vite mis à gigoter sous la chaleur des coups, comme je lui avais prédit il ne faisait plus le malin. Son entrejambe avait désormais une jolie couleur rougeoyante, je pouvais passer sans crainte à la partie plus érotique. J’ai pris un rythme régulier en baissant l’intensité pendant quelques minutes.
Je ne suis pas une grande fan du martinet, il n’est pas impressionnant, j’ai du mal à prendre du plaisir à l’administrer. Il fait bien son travail je ne dis pas le contraire, simplement j’aime le spectaculaire. De quoi je me plains, il était suspendu, totalement à ma merci, il faudrait que j’arrête de jouer les blasées.
En allant reposer le martinet je lui ai donné une impulsion pour qu’il se balance d’avant en arrière. Il m’a regardé, plutôt inquiet de me voir prendre un strap-on. J’adore ce regard méfiant qu’ils ont en me voyant le mettre, ils sont comme une proie prise au piège et qui voit son destin arriver. C’était d’ailleurs un peu le cas, j’allais l’empaler par le fondement sans qu’il puisse bouger le petit doigt.
— Alors ? Tu as perdu de ta superbe on dirait !
Il a baissé les yeux pour ne pas regarder mon bassin.
— Rien à dire ? Pas envie de me provoquer cette fois-ci ?
— Non madame.
— T’inquiètes je vais te faire gueuler.
Je suis passée derrière lui, tapant et grattant des ongles les marques du fouet et du martinet pour raviver leur souvenir.
— Nous allons jouer à un jeu. Les règles sont assez simples tu verras, son nom parle de lui-même. Tu connais action ou vérité ?
Il a répondu, méfiant.
— Oui, madame.
J’avais mis le gode au contact de son entrée, je m’en servais pour le pouser et le faire se balancer.
— C’est une variante, elle s’appelle « lubrifiant contre vérité ». C’est un nom plein de promesses pas vrai ?
— Oui.
J’ai mis une claque sur ses fesses.
— Allez ! Montre un peu d’enthousiasme c’est un jeu marrant.
Le supplice de faire semblant d’aimer ce qui nous arrive et particulièrement sadique, c’est non seulement ne pas choisir ce qui nous arrive mais également ne pas avoir le droit de réagir autrement qu’indiqué. J’ai rigolé.
Pour vous rassurer j’avais utilisé du lubrifiant, c’est trop dangereux de pénétrer quelqu’un sans en mettre, je lui faisais simplement peur. C’est dingue le pouvoir de suggestion que peut avoir l’ambiance. Le ressenti peut varier selon l’enrobage que vous en faites, vous n’avez pas besoin de réellement faire les choses pour obtenir le résultat. Il est possible de faire de « l’inquisition soft » si vous y mettez le décorum nécessaire. Il y a eu des expériences très intéressantes en psychologie sur le sujet, du type demander à des sujets d’évaluer des parfums de ce qui n’était que de l’eau colorée. Vous avez une portion significative de cobayes qui y trouvent un goût alors qu’il n’y a rien. Je trouve ça fascinant.
J’ai écarté ses fesses pour préparer la pénétration.
— Grave bien ce moment dans ta mémoire. C’est à ce moment précis que ta vie a basculée. C’est là où tu es devenue une salope. Que ton cul a découvert quel serait son rôle désormais.
J’appuyais de plus en plus fort mais en faisant attention à ne pas entrer en lui. Je devais attendre qu’il soit à point avant que je puisse le posséder, l’appréhension est partie intégrante du jeu de rôle, comme un cérémonial.

— C’est ça d’être au mauvais endroit au mauvais moment. En quelque sorte tu es responsable.
Le stress faisait son chemin en lui, sa voix était tremblotante.
— Oui madame c’est moi le responsable.
— Tu vas répéter après moi tous les détails de ta confession, je t’écoute.
J’ai commencé à glisser en lui, juste quelques centimètres, qu’il sente la pression. Il avait le souffle court.
— Je suis un violeur sadique. J’ai agressé une jeune femme innocente. C’est entièrement ma faute.
Pendant qu’il parlait je ne bougeais plus, je voulais qu’il sache que je ne pénétrerais plus profondément en lui que s’il se taisait, qu’il était responsable de ce qui lui arrivait.
— C’est un peu court comme confession, je suis sûre que tu peux faire mieux. Pourquoi tu as fait ça ?
— Parce que je suis un malade, un danger pour la société.
Le strap-on que j’avais mis avait des ergots sur tout le long, ils étaient de plus en plus gros et provoquaient des extensions de plus en plus importantes à chaque fois que l’un d’entre eux passait le sphincter, comme un cliquet empêchant un rouage de faire machine arrière. Il devait anticiper que lorsque je ressortirais il allait les sentir passer dans l’autre sens.
— Mais encore ?
— Je lui ai fait des trucs immondes, je l’ai souillée de toutes les manières possibles. La prenant par tous les trous. Je voulais la faire crier, ça me stimulait.
Il était en train d’imaginer un scénario pendant que je le pénétrais, un bon combo pour secouer les émotions. De mon côté j’y trouvais aussi mon compte, j’aime avoir quelqu’un au bout de « ma lance », l’embrocher, le mettre sous mon contrôle, que son corps ne soit plus uniquement à lui mais juste une extension du mien. En le prenant par la dernière intimité j’étais comme un parasite prenant possession du corps de son hôte. J’ai commencé à ressortir, tout aussi lentement. Il expirait profondément comme pour expulser ce corps étranger du sien, j’étais au contraire bien plus posée.
— Remercie-moi.
— Merci madame.
— Plus fort !
— Merci madame !
— De quoi ?
— De me prendre le cul comme la salope que je suis.
J’étais presque ressortie je suis repartie dans l’autre sens.
— Oh ça oui tu es une belle salope.
— Je n’ai que ce que je mérite.
Je rigolais tant et plus, balançant mes hanches de droit à gauche pour montrer mon emprise sur son corps. De son côté il haletait.
— Relaxe-toi ! Tu ne sais pas t’amuser.
Il a gémi, j’ai accéléré le rythme.
— Tu aimes ça, au fond de toi, arrêtes de te faire prier.
J’ai gloussé.
— « au fond de toi » c’est le cas de le dire.
Il a rigolé nerveusement.
— Alors tu aimes ça ! C’est aussi bon ce que tu as fait à cette gamine ?
Il a répondu entre deux soupirs.
— Oui, je crois
— Mets y du tien. Si tu n’es pas assez dingue les gens vont avoir des doutes. Et tu n’as pas envie que les gens aient des doutes sur ta culpabilité pas vrai ? Ça voudrait dire que j’ai mal fait mon boulot et ce n’est pas le genre de critique que j’aimerai entendre.
— Oui madame.
Je lui ai donné des coups de reins.
— Alors ça te délie la langue ? Qu’est-ce que tu sais d’autre ?
— Je peux donner des noms.
— Combien ?
— 1
J’ai donné un grand coup de rein.
— 2 !
— Tu sens qu’à chaque mouvement ton cul devient de moins en moins glissant ? Bientôt tu saigneras à chaque passage, et si ça ne suffit pas je te finirais au sable.
Sa respiration a accéléré, c’est dingue l’effet de la psychologie sur les perceptions.
— 4 ! je peux donner 4 noms.
— Tu vois quand tu veux t’en donner la peine. Et tu as des preuves pour les inculper ?
— J’en trouverais, je vous promet. S’il vous plait, vous aviez dit que j’aurai droit à un peu de lubrifiant si je disais la vérité. J’ai dis la vérité, s’il vous plait c’est trop gros.
Je lui avais remis du lubrifiant sans le lui dire quelques dizaines de secondes avant, sans vraiment qu’il s’en rende compte. J’adore l’esprit humain, surtout le manipuler.
— Trop gros ? Mais non ce n’est pas trop gros, tu es un grand garçon tu as le cul souple. Sinon c’est toi qui es trop étroit mais ça ce n’est pas ma faute. C’est plutôt bien en vérité. Tu sais que plus c’est étroit plus les sensations sont fortes pour le partenaire ? Tu seras la star de la prison.
Il gémissait.
— Vous aviez dit que si je balançais des noms, vous arrêteriez. Je veux coopérer.
— As-tu été un garçon assez gentil pour mériter une récompense ?
— Je serais un gentil garçon je vous promet.
J’ai accéléré le rythme pour marquer mon pouvoir, je ne voulais pas arrêter sur son ordre, il fallait que je montre que je n’en faisais qu’à ma tête, question d’égo.
— Oups j’ai dû mentir. Excuses toi d’y avoir cru !
— Pardon madame, pardon.
Aux réactions de son corps je voyais bien qu’il n’avait pas mal bien au contraire il était au bord de l’orgasme et ne voulait pas commettre l’irréparable. Dans mon plan il n’était pas prévu qu’il jouisse avant plusieurs dizaines de minutes, il était hors de question qu’il prenne du plaisir avant que je l’ai décidé. Je ne me casse pas le cul à trouver des idées pour que les soumis lâchent en cours de route. Je me suis soudainement arrêtée en restant en lui.
— Je plaisante. C’est important que tu assumes la « vérité » mais pas si simple. Je dois m’assurer que tu diras la « bonne vérité » au tribunal. Tu sais ce qui se passerait si tu te rétractais publiquement ? Tu reviendrais ici pour que je t’aide à te souvenir de ce qui est vrai ou faux. Tu as envie que je te le rappelle ?
— Non madame.
— Qu’est-ce qui est vrai ?
— Je suis un violeur sadique !
Il se contractait, il ne voulait plus aucune stimulation.
— Tu es sur ?
— C’est ce que vous m’avez dit de dire.
Je me suis retirée d’un coup faisant un couler quelques gouttes de son sexe. Je l’ai attrapé par les cheveux.
— Tu me prends pour une conne, est-ce que j’ai l’air d’une conne ?
— Non pardon madame. J’ai avoué spontanément mon implication à cause du poids de la culpabilité. Je me suis trompé.
— Tu sais que si tu te rétractes nous nous reverrons ? Ça te fait si envie que ça ?
— Non madame.
Il fallait que je le fasse redescendre dans les niveaux de plaisir. J’ai enlevé le strap-on puis j’ai remis la table sous lui, je l’ai détaché. Un peu de déni de plaisir pour finir allait lui faire du bien.
— Mets-toi à genoux sur le sol.
En changeant de position il s’est massé les fesses. Je lui ai jeté des feuilles et un stylo.
— Ecris !
— Quoi ?
— Ta confession, sois imaginatif.
Je lui ai laissé quelques minutes, une bonne pause même si en se penchant pour écrire à même le sol il avait désormais mes chaussures dans le champ de vision.
Il m’a tendu sa production, je l’ai parcouru du regard, sans vraiment la lire. Je l’ai déchiré d’un geste vif et je lui ai mis une gifle. Il m’a regardé sans comprendre.
— Qu’est-ce qui ne va pas ?
Je lui ai remis une gifle.
— Ta gueule et recommence !
Pendant qu’il écrivait je tapais du pied pour montrer mon impatience. Après quelques minutes il m’a re-tendu une feuille, inquiet de ma réaction.
— Ça suffira.
Je me suis éloignée pour prendre des pinces à seins que j’ai mises en place sur son torse. J’ai fait courir leur chaine dans son dos pour servir de point d’accroche à une laisse.
— Qu’est-ce que vous faites madame ?
— Je dois m’assurer que tu as assez de volonté pour préférer la prison à la possibilité de me recroiser. Un petit test que je te conseille de ne pas rater.
J’ai tiré sur la laisse pour le faire venir à moi, je lui ai fait faire quelques pas pour qu’il comprenne le système.
— Bon chien.
Je lui ai lancé un sextoy, un vagin en plastique. Il l’a regardé d’un air niais.
— Je suis censée récupérer du sperme pour rajouter aux pièces à conviction trouvées sur la scène de crime.
— Et si je ne veux pas ?
— Option 2, ca sera du sang que l’on retrouvera. Pour ce prélèvement je pourrais m’en occuper sans ta coopération.
Il s’est approché du sextoy, ce n’était pas un ordre qui lui déplaisait en réalité. J’ai tiré la laisse pour le faire venir vers moi.
— Pas si vite ! Je veux d’abord voir à quel point je peux te faire retenir ton plaisir.
Je lui ai jeté un préservatif et du lubrifiant.
— Que ce soit bien clair tu n’as pas ma permission pour jouir. Tu sais ce qui arrive aux vilains garçons qui me désobéissent ?
— Oui madame.
— Je te promets que s’il y a une goutte de sperme dans ce préservatif avant que je t’en donne la permission je transforme ta queue en pelote d’épingle.
— Bien madame.
— Mets-toi en position.
Je m suis toujours demandée si c’était efficace comme stimulation, je serais un peu vexée de savoir que c’est aussi agréable que notre corps. Après tout, nos jouets sont très efficaces pour remplacer un homme. J’ai gloussé en le voyant faire, c’était si pathétique de le voir à quatre pattes prendre un bout de plastique comme un chien qui en prendrait un autre. Il se contractait tant et plus pour ne pas craquer. On aurait dit que le sextoy était en métal chauffé à blanc. Lutter contre le plaisir est tellement douloureux.
— Alors c’est bon.
— Oui madame.
— Alors pourquoi tu n’y vas pas plus franchement, « elle » ne va pas te mordre.
— Ma queue est trop sensible madame.
— Quoi déjà ? T’es du genre évacuateur précoce non ? C’est pour ça que tu agresses des filles ? Aucune de nous ne voudrait de toi en situation normale ?
— Oui madame.
Il luttait pour ne pas s’arrêter complètement mais je voyais bien qu’il était déjà à bout.
— Stop !
J’ai tiré un coup sec sur les pinces pour le faire reculer. J’ai inspecté le préservatif.
— Bien.
J’ai posé un verre d’eau froide à côté de lui.
— Trempes-là jusqu’à ce qu’elle dégonfle.
Il a grimacé, j’espère que c’était aussi désagréable que ce que j’avais anticipé. J’ai attendu qu’il se calme pour le faire recommencer et ainsi de suite plusieurs fois d’affilé. Rien qu’à imaginer sa frustration j’en avais des frissons.
Je me suis positionnée derrière lui, collant mes pieds contre ses cuisses.
— Dis que tu es une salope.
— Je suis une salope madame.
— Plus fort !
J’appuyais de mes mains sur ses épaules.
— Je suis une grosse salope madame.
— Plus vite, plus vite !
— Je ne suis qu’une salope !
— Tu y vas dans 5 secondes. 5, 4, 3, 2, 1 ….
Le soupir de soulagement qu’il a poussé était excellent.
— Qu’est-ce qu’on dit ?
— Merci madame.
— Montre-moi le résultat.
Il a sorti précautionneusement son sexe du vagin en plastique, retirant le préservatif avec autant de délicatesse. J’ai pris une ficelle pour lier le haut du bout de latex et lui en faire un collier.
— Interdiction d’enlever ce collier tant que tu n’as pas ma permission. Compris ?
— Oui madame.
— Files.
— Merci madame.

Confession #4 : ça chauffe … et pas qu’un peu !

 

conf2Hello 🙂

Voici le post du week-end, je l’envoie assez tôt puisque je pars me changer les idées ailleurs 😀
Je n’arrête pas de sautiller, il n’y a pas 5 minutes j’étais en train de sauter en hurlant sur mon lit, j’ai besoin de me défouler et j’ai des idées sur comment faire ! ! ^_^

Cette fois-ci place à ma deuxième expérience en tant que soumise. Si je suis un peu longue pour arriver à ma phase femdom c’est qu’il y a une raison faites-moi confiance j’ai une vue d’ensemble. Il y a une progression dans ma construction et certaines leçons apprises en tant que soumise ont eu des répercussions en tant que dom (et je ne dis pas que mon chemin est un exemple, c’est un témoignage pas un ouvrage de théorie générale). Et puis difficile de vraiment dissocier les 2, ce sont deux aspects d’une même personnalité.
Tant que j’en suis aux avertissements il va y avoir un discours plutôt macho cette fois-ci, ne montez pas sur vos grands chevaux cela fait partie du rôle, je fais bien la même chose avec les hommes.

Si vous voulez reprendre mes confessions depuis le début la première partie est ici.

J’étais donc restée sur ma faim avec mon premier test en réel, je n’avais eu rien d’autre qu’un aperçu de ce que cela pouvait donner comme sensation et cela me frustrait. J’avais aimé ce début et il m’en fallait plus, j’étais une sorte de droguée en manque, il me fallait ma dose. C’était un vrai comportement de gamine capricieuse, il me fallait ma fessée tout de suite ou je piquais une crise ! Pour le coup je méritais bien une déculottée pour me calmer.
Cette impatience s’est ressentie dans ma seconde annonce qui a été bien plus agressive que la première, je ne pouvais pas masquer ma nervosité. La seule constante entre les deux a été le flot de réponses stupides qu’elles ont engendrées, je ne reviendrais pas sur cet aspect. Parmi les réponses correctes mon choix s’est porté sur quelqu’un de plus expérimenté, je n’allais pas faire les mêmes erreurs deux fois d’affilé.
Le jour du rendez-vous j’ai continué sur ma lancée en mettant un jeans pour ne pas paraître trop sexy, c’était une bonne idée. J’étais bien moins angoissée et pire moins excitée, je me préparais déjà à être déçue une nouvelle fois.
Quand je suis arrivée au jardin public il m’attendait tranquillement en lisant un livre. Je lui ai dit bonjour. Sans me regarder il m’a fait signe de l’index d’attendre, il devait vouloir finir son chapitre. J’ai trouvé cette réaction très impolie, elle m’a même vexée. J’étais prête à tourner les talons et lui dire d’aller se faire voir. Pour qui il se prenait ? Quand il a finalement posé son livre il a croisé les bras et m’a regardé de haut en bas.
— Rappelles moi tu es un homme ou une femme ?
J’ai répondu plein de dédain.
— Une femme.
Mon ton semblait dire « si tu ne le vois pas c’est que tu es un abruti ». J’étais passablement remontée et je me précipitais la tête la première dans le conflit. Je reconnais que je faisais preuve d’une arrogance très peu à propos pour une soumise. C’était involontaire, l’expression d’une certaine frustration. J’avais bien sûr des raisons de réagir de cette façon, il me manquait de respect, il ne me traitait pas comme son égale et j’étais légitimement offensée. C’était une lutte de pouvoir et je ne voulais pas me laisser marcher sur les pieds, c’était un réflexe. Il a pointé mon jeans de l’index.
— C’est une nouvelle forme de jupe ? Les femmes ne sont bonnes qu’à être belle et toi tu n’en es même pas capable ?
Il m’avait pris de court, je marmonnais dans ma tête « c’est moi qui décide comment je m’habille. Si je veux je peux me faire belle je le fais », en un mot j’étais humiliée et prise en défaut. J’avais un air contrarié, c’était vrai que je n’avais fait aucun effort et je m’en sentais coupable. Je lui en voulais pour avoir appuyé là où ça pouvait faire mal. J’avais fait une erreur et ce n’était pas grave, j’étais une débutante il aurait pu être tolérant, les attaques vestimentaires c’était petit. J’étais prête à bouder.
J’ai bredouillé.
— Je savais pas.
— Ce n’est pourtant pas compliqué. Même toi tu devrais comprendre. Tu appartiens au sexe faible tu dois porter les vêtements qui vont avec et pas tenter de te travestir en homme. Tu n’as pas les qualités requises.
J’étais prête à laisser passer la première attaque mais il continuait. Je lui ai répondu sèchement.
— Je ne me travestis pas !
J’avais à peine finie ma phrase que je me ramassais une tarte, et pas une petite, je n’ai pas réagi à cause de la surprise. J’avais la joue en feu, la bouche sèche et le coeur qui battait fortement dans mon torse
— Il va y avoir du travail pour te discipliner. Tu n’acceptes même pas la faiblesse de ton sexe. Tu es en plein déni.
Cette fois-ci c’était décidé je boudais. Il a continué.
— Tu n’aimes pas ça ? Ici c’est moi qui décide ce que tu aimes ! Tu crois qu’une salope a son mot à dire ? Je vais te dresser et à la dure !
Le mot « dresser » ma fait frissonner toute la colonne vertébrale, le choix des mots est important dans mes fantasmes. Je ne disais plus rien, j’observais comment les choses allaient évoluer. J’étais la petite fille face à son père alors qu’il prend la grosse voix. J’étais instinctivement sage comme une image.
Il m’a fait signe de tourner sur moi-même. J’ai obtempéré sans résister.
— Pas de talons non plus ?
Je baissais la tête, je semblais dire « pardon, je ne recommencerais plus ».
— Mets-toi sur les pointes et restes-y.
Il était ferme dès le départ et me faisait craindre une seconde gifle. Je n’osais même plus penser.
— Plus haut. Les mains dans le dos. Je te conseille d’apprendre à aimer cette position tu vas y passer du temps. Tu as envie d’être éduquée fermement ?
J’ai répondu d’une petite voix.
— Oui monsieur.
Il a rigolé.
— Tu ne fais plus la fière tout d’un coup, ça va te faire du bien. Désormais tu vas t’habituer à porter des talons. Ils sont douloureux et c’est bien, une femme doit avoir mal pour lui rappeler son infériorité.
Il a continué en modérant son discours.
— Ne le prends pas trop à coeur. Ce n’est pas que ta faute. C’est cette satané libération sexuelle. Ils t’ont mis des mauvaises idées dans la tête. Une femme devrait toujours rester sous l’autorité d’un homme. On voit le résultat quand vous tentez de prendre des décisions. Si ça ne tenait qu’à moi vous resteriez des mineures toute votre vie.
C’était des âneries et pourtant je ne disais rien, j’étais passablement excitée par la situation, par sa voix grave, il avait de la prestance, il était sûr de lui. Il n’y avait pas une once d’hésitation quand il parlait, les ordres étaient secs. C’était une sorte d’aura qui me neutralisait. Je me sentais toute petite face à lui, je serrais les cuisses pour les frotter discrètement l’une contre l’autre. Il ne me tenait pas qu’à la menace d’une punition, ce qu’il me proposait incluait du plaisir d’être soumise. J’avais envie de l’écouter, de me laisser faire. Il m’avait immédiatement mis dans le bain en ne laissant rien passer.
— Je t’écoute. Acceptes que tu es du sexe inférieur et dis que tu n’es qu’un fardeau qui a besoin d’un dressage sévère.
J’étais dans un état second, j’obéissais non pas parce que j’étais d’accord avec sa vision mais parce qu’il semblait savoir ce qu’il faisait, s’il avait d’autant d’expérience dans ses châtiments ils allaient être délicieux, je le sentais. Je pouvais jouer le jeu qu’il voulait pour y accéder.
— Je suis du sexe faible et j’ai besoin d’un dressage sévère. S’il vous plait éduquez-moi sévèrement monsieur.
Il me tenait en respect, je n’en pouvais plus d’attendre la suite.
— Tu connais la raison d’être d’une femme.
— Non monsieur.
— La raison d’être d’une femme se trouve entre ses jambes. Elle doit toujours être en capacité de s’offrir.
L’effet de la gifle commençait à se dissiper, j’ai osé dire.
— Je ne veux pas de sexe.
Il a tenté de se montrer diplomate mais je voyais bien qu’il avait été fâché que je réponde.
— Et il n’y en aura pas ! Ça ne t’exonère pas d’avoir un comportement conforme à ton sexe ! Il va falloir que tu apprennes à écarter les cuisses. Tu dois paraitre baisable à tout instant. Je vais y veiller à partir de maintenant.
— Bien monsieur.
Je n’aimais pas la perspective d’être un objet sexuel, de l’être vraiment, par contre qu’est-ce que c’était excitant de l’imaginer !
— Tu as beaucoup à apprendre sur comment te comporter.
Il m’a tourné par les hanches pour me changer de direction et me faire avancer. J’ai marché sans rien dire, toujours sur la pointe des pieds, j’étais attentive. Il m’a amené vers un bar, il s’est installé dans un coin reculé de la salle.
— Vas aux toilettes et retires ta culotte.
— Oui monsieur.
Je n’ai pas demandé mon reste. Une fois seule j’ai pu reprendre mon souffle. J’ai rigolé et laissant couler une larme sous l’émotion. Le stress que je n’avais pas ressenti en venant était en train de monter. Il était encore trop tôt pour dire si j’aimais ça, c’était au minimum une expérience intense. Trêve de rêveries il fallait que j’obéisse. J’ai déboutonné mon jeans, je l’ai fait glisser accompagné de ma culotte jusqu’aux chevilles. Me déshabiller dans « un lien presque public » était excitant. J’avais l’entrejambe qui me démangeait, si seulement j’avais eu un peu de temps pour me satisfaire.
J’ai hâté le pas pour revenir vers lui, je voulais bien me conduire et ne plus me montrer négligente. Je me suis assise en face de lui en souriant. Il m’a regardé froidement.
— Je t’ai donné la permission ?
Je me suis redressée comme un ressort.
— Non monsieur pardon.
Je n’avais qu’une envie c’était le supplier de me dire quoi faire pour avoir un comportement qui le satisferait. J’avais trouvé une personne avec qui je voulais rester et j’avais peur de le perdre en étant trop cruche. J’étais sincère en disant que je voulais être éduquée.
— Depuis quand une femme a le droit de prendre ses propres décisions ?
J’ai répondu toute penaude.
— Je ne sais pas monsieur.
— Tu trouves normal qu’une femme puisse prendre des décisions ?
— Non.
— Pourquoi ?
J’avais bien appris ma leçon.
— Parce que nous sommes le sexe faible.
— Tu vois quand tu veux t’en donner la peine tu sais dire des choses un peu moins connes.
J’ai souri, c’était idiot comme compliment et pourtant j’étais fière d’avoir donné la bonne réponse.
— Merci monsieur.
— Tu sais ce qu’il arrive aux femmes qui passent leur temps assises ?
J’ai répondu en rougissant.
— Elles se font fesser.
Il a rigolé.
— Non ça c’est le traitement pour les dissuader de le faire. Les femmes qui restent assises grossissent. Est-ce que c’est bien pour une femme de ne pas avoir la ligne ?
— Non monsieur.
— Alors tu vas rester debout en toute circonstance si tu n’as pas ma permission c’est clair ? Ça affermira ton postérieur.
— D’accord.
— Les fesses fermes ça se travaille et votre paresse naturelle n’aide pas. Si vous n’avez pas un homme derrière pour vous tanner la peau vous ne savez pas trouver la motivation nécessaire pour rester jolies. C’est triste.
— Je vais faire des efforts je vous le promets.
— Non. Ne t’inquiètes pas. Ce n’est pas ta faute. C’est l’homme dont tu dépends qui doit prendre ses responsabilités. Si tes fesses ne sont pas douloureuses tu vas oublier que tu ne dois pas t’asseoir. Ce n’est pas ta faute, si on ne te parle pas dans le seul langage que tu comprends on ne peut pas exiger de toi que tu fasses des choses bien.
Il était rien de moins qu’en train de me promettre que tant que je serais en sa présence mes fesses seraient rouges, une perspective très excitante.
— Poses ta culotte sur la table.
J’ai écarquillé les yeux, je ne pouvais pas le faire tout le monde allait la voir, c’était honteux.
— Si dans 10 sec ta culotte n’est pas sur la table je te fesse cul nu devant tout le monde.
J’ai baissé la tête pour cacher que je rougissais, la confrontation à l’autorité, la menace de la punition, j’étais en plein rêve. Je pouvais lui accorder un point, les fesses rouges sont un bon moyen de motivation. J’ai posé ma petite culotte sur la table, en tas informe pour que les gens puissent se méprendre sur ce qu’elle était. Il ne s’est pas fait avoir par ce jeu de dupe et l’a déplié lui-même pour qu’il n’y ait pas de confusion possible. Il a ensuite passé de longues minutes à me détailler sa philosophie et le régime auquel j’allais être soumise. J’avoue ne pas avoir écouté, je voulais partir de ce café au plus tôt, tant que personne n’avait vu ce qu’il y avait sur la table. J’aurais pu consentir à n’importe quoi. J’ai ressenti un immense soulagement quand il a proposé que nous passions chez lui. Même l’humiliation de devoir continuer à marcher sur la pointe des pieds n’a pas gâché ce moment.
À peine la porte de son appartement passée il m’a sèchement dis de me déshabiller. J’étais tétanisée par un ordre aussi sec. Devoir me mettre entièrement nue devant un homme que je connaissais à peine.
— Qu’est-ce que je viens de dire, tu es conne ou quoi. À poil.
Dans la foulée je me suis ramassé une tarte, elle m’a motivé à passer rapidement à l’acte. Ne vous méprenez pas je n’avais pas besoin de douceur mais de fermeté. Ne pas avoir le choix me facilitait grandement les choses.
Il s’était assis dans le canapé, il m’a regardé enlever vêtement après vêtement. Une fois fini il a levé la main.
— Tu as été trop lente. Viens ici chercher ta gifle !
Dans un état second je me suis dirigé vers lui. Sans surprise il s’est levé et je m’en suis pris une. Pendant que j’étais encore sonné il a posé un de ses pieds sur un tabouret puis m’a empoigné fermement et avant que je n’ai le temps de comprendre j’avais voltigé par-dessus sa jambe, me retrouvant le cul en haut et la tête en bas. Ni mes pieds ni mes mains ne touchaient le sol, je me sentais totalement vulnérable.
— Voici donc ce que tu essayais de cacher. C’est le coeur du problème. Tes fesses sont trop blanches ce n’est pas normal. Pas la peine de chercher mdi à quatorze heures. Tant qu’elles seront comme ça tu auras un comportement de gamine. C’est scientifique, les femmes ont besoin d’avoir les fesses rouges, il ne faut pas en avoir honte c’est votre nature vous en avez besoin. Tu es prête à te faire soigner ?
J’ai émis un gémissement voulant dire « oui ». C’était si simple de dire, d’exiger même une fessée, j’allais me la prendre et c’était intimidant. Les coups ont commencé à s’abattre sur mes fesses, à la main, au bout de 2 ou 3 coups mon cul était déjà en feu et ça n’allait pas s’arrêter là il s’échauffait à peine. La douleur montait rapidement et si j’étais restée immobile comme une cruche au départ du fait de la surprise la chaleur était montée trop vite pour que je puisse rester figée. Il n’a pas fallu quelques minutes pour que je me mette à pleurer à chaudes larmes, j’avais les nerfs qui lâchaient. Que c’était bon, c’était tellement relaxant d’évacuer tous mes problèmes. Toute cette tension qui me pesait disparaissait à grande vitesse. Je n’étais plus une adulte indépendante et stressée mais un bébé pleurant à chaudes larmes, une bonne fessée ça fait circuler le sang. Les coups volaient de plus en plus vite et de plus en plus fort en faisant un bruit dément. Pendant un instant j’ai pensé aux voisins qui allaient entendre tout ça. Il faut dire que ce n’était pas la seule source de bruit, je couinais tant et plus, je pense que c’est le mot décrivant le mieux les sons que j’émettais. Ce n’était encore que le cadet de mes soucis, mon cul se ramassait une rouste comme je n’en avais jamais connue ou imaginée et ça me faisait drôle.
Je n’avais aucun appui, aucun moyen d’échapper à la tannée et elle a été longue. Je gigotais de plus belle n’arrivant même pas à le gêner dans sa tâche. Rien qu’à m’imaginer dans cette position j’en pleure de rire, je devais être d’un grotesque à battre des pieds dans le vide, cherchant désespérément à atteindre le sol du bout des doigts, comme si ça avait pu changer quelque chose. Je devais vouloir détourner mon esprit en me concentrant sur autre chose.
Je me suis débattue en vain, sa prise était trop ferme et j’ai fini par me résigner à mon triste sort, n’étant plus secouée que par des sanglots. J’avais voulu tester la fessée avec quelqu’un d’expérimenté et mes fesses subissaient le traitement complet. Quelle idiote j’avais été de demander à être traitée « comme une grande ».
— Tu te souviens ce que j’ai dit tout à l’heure ? Si tu n’attrapes pas tes genoux avec tes bras pendant une fessée je ne commence pas à compter.
J’ai eu une poussée d’adrénaline, je ne l’avais pas écouté un peu plus tôt, j’avais la tête dans mes pensées. Etait-il sérieux ? Tout ce que je venais de subir n’avait pas compté ? Je m’en suis tellement voulu. Je me suis précipitée pour enlacer mes genoux et je n’ai plus bougé, espérant que mon bon comportement arrangerait les choses.
Après une bonne dizaine de minutes de claquage soutenu et ininterrompu toute la surface de mes fesses et le haut de mes cuisses y est passé. J’étais à bout physiquement, c’est un véritable sport de se prendre des fessées je vous l’assure. Il m’a reposé sur le sol. Entre deux sanglots je l’ai remercié parce que ça me semblait la chose la plus humiliante à faire sur le moment. J’avais la certitude que mes pauvres fesses ne seraient plus les mêmes après ça, j’avais l’impression qu’elles avaient doublé de volume ce n’était plus le moment de jouer les gamines espiègles.
J’étais presque en état de choc, je l’avais attendue tellement longtemps cette fessée et elle avait été parfaite, une vraie délivrance.
Les fesses fumantes je me demandais pourquoi j’avais été bête à ce point, pourquoi j’avais fait ces bêtises, pourquoi je n’avais pas cherché à être prise en main plus tôt, tellement de regrets dans tous les sens. La jupe n’était bien sûr qu’un prétexte, si j’en avais mis une il aurait trouvé une autre critique à me faire, c’était le jeu. Peu importe la façade j’avais plein de choses à expier, personne n’est parfait et j’avais en tête tout un tas de raisons d’être dans cet état. Ne vous y trompez pas c’était une expérience positive, je rétablissais un équilibre. Côté spirituel je penche pour certaines philosophies asiatiques basées sur l’équilibre, en acceptant d’être punie je pouvais rayer certaines choses du mauvais côté de la balance. C’est comme s’autoriser une pâtisserie après avoir fait du sport.
J’allais sortir de l’expérience épuisée mais apaisée. C’était un nouveau départ, et j’avais payé le prix fort pour pouvoir repartir de zéro.
Il m’a mis une claque sur les fesses qui m’a tirée de mes pensées.
— Sur les pointes !
Malgré toutes mes bonnes résolutions je faisais encore des bêtises.
— Pardon monsieur.
En me tenant sur les pointes les muscles des fesses se contractaient faisant ressortir la douleur.
Il a essuyé mes larmes avec ma culotte puis l’a passé entre mes jambes.
— Tu la garderas comme ça. Un petit souvenir de ta première vraie fessée.
J’avoue ne pas l’avoir fait, je ne suis pas fétichiste de ce genre de chose.
Il m’a regardé avec tendresse.
— Tu es calmée maintenant ?
Je me suis contractée, je ne savais pas quoi répondre. Je n’avais pas estimé m’être trop mal comporté avant, en tout cas je ne voulais pas faire de mal. J’avais très bien compris l’équation, si je n’acceptais pas sa vision des choses je repasserais par la case correction. J’ai vraiment eu peur de me prendre une seconde rouste. J’ai hoché la tête rapidement.
— Ça sera le même tarif à chaque fois que tu te présenteras travesti en homme devant moi. Cette fois j’ai été gentil ça n’a pas été devant tout le monde. J’espère que tu savoures ta chance.
Je me suis dépêchée de répondre
— Oui merci.
J’ai eu un frisson en m’imaginant subir sa fessée devant tout le monde, quelle horreur cela aurait été ! Si je montrais la moindre once de résistance je n’ose imaginer les représailles que mes fesses auraient subies.
Il n’aimait pas les soumises en pantalon et me l’avait fait comprendre, ça s’appelait mettre les points sur les i je ne peux que le reconnaitre. Bizarrement ça a été efficace je ne me suis jamais représentée devant lui en pantalon. C’est ce qui s’appelle une leçon bien apprise.
Il m’a attrapé par les hanches pour me déplacer vers un meuble haut. Je me suis laissée faire, il n’avait plus besoin de me menacer j’avais assimilé le système. Il m’a donné des feuilles et un stylo.
— Tu vas me copier 300 fois « je fais partie du sexe faible je dois avoir un comportement adapté et ne plus faire de caprices ». Nous verrons après si tu as retenu quelque chose. Dans le cas contraire j’ai d’autres méthodes éducatives en réserve.
J’étais dans un état où je pensais ce qu’il me disait de penser. S’il voulait que je sois une femme soumise alors femme soumise je serais.
Les premières lignes ont été très approximatives à cause de ma vision troublée par mes larmes et les tremblements des sanglots. J’ai sagement fait mes lignes sur la pointe des pieds.
Cela faisait désormais plus d’une heure que j’étais dans cette position et elle en devenait douloureuse, pourtant je n’imaginais pas désobéir, je crois que mes fesses encore fumantes y étaient pour quelque chose.
Quand j’ai repris mes esprits la première chose que j’ai pensé c’était : « ça c’était une vraie fessée ! » c’était ce que je voulais et je l’avais eu. J’avais envie de laisser courir mes doigts entre mes cuisses, j’imaginais que ce n’était pas un comportement autorisé, l’envie était pourtant très forte.
Ce n’était que le début de la session il était plus sage de ne pas me faire remarquer davantage.


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