Simplet découvre le BDSM : le dressage sévère d’un débutant #6

6eme partie (déjà ! => les précédentes) étant d’humeur généreuse encore une partie assez longue 🙂 Elle est assez sympathique, même si ce n’est rien comparé à la prochaine *spoilers* ^_^

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Je parlais désormais d’une façon beaucoup plus sèche, je ne cachais pas qu’il m’avait déçu. Un soumis doit avoir conscience qu’il doit faire des efforts pour me satisfaire sinon il y a des conséquences.
– Tu sais à quoi tu t’engages ?
– Oui mademoiselle. J’ai longuement réfléchi et je suis prêt.
J’avais envie de lui répondre « tu es surtout inconscient mon grand » mais je me suis retenue.
– Tu sais que je disposerais de toi, de ton corps. Que je vous soumettrais l’un et l’autre à des supplices éprouvants.
– Oui, bien sûr je suis totalement consentant, ne vous inquiétez pas mademoiselle.
– Tu sais que tu pleureras plus d’une fois ?
Je crois qu’il a eu envie de me répondre que, non, qu’il était grand et que je ne le ferais pas pleurer. Il s’est retenu, bien lui en a pris. Nous avons échangé un regard qui en disait long.
– Je t’aime bien mais fait attention.
C’est rare que j’avertisse aussi solennellement un soumis. J’ai enchaîné en ré-orientant la discussion pour éviter qu’elle ne dérape.
– Premier sujet à aborder. Sujet que l’on abordera uniquement aujourd’hui, après je ne veux plus, mais alors plus du tout en attendre parler. Tu vois de quoi je veux parler ?
– Euh, non, mademoiselle.
J’ai soupiré en levant les yeux.
– D’accord. Le safeword. Tu sais au moins ce que c’est ?
– Oui, bien sûr, mademoiselle.
– Donc tu sais ce que c’est mais tu ne sais pas qu’il faut en parler au début. Tu comptais en parler à la fin peut être ?
– Non, c’est logique, mademoiselle.
– C’est logique ? Donc en fait tu me prends pour une conne en jouant les naïfs ?
Il n’avait pas pris au sérieux mon affirmation de départ, celle selon laquelle je pouvais retourner chaque phrase contre lui si ça me plaisait. Les soumis fantasment sur les corrections physiques en oubliant qu’une engueulade est elle aussi douloureuse. Je l’ai provoqué du regard, le mettant au défi de me répondre. Il a jugé bon de ne pas me suivre.
– Arrêtes de me provoquer. Je sais que ça t’amuse de jouer avec mes nerfs mais arrêtes. Je ne vais pas tenir longtemps. Tu vas finir par t’en prendre une. Je vois bien que tu te forces à faire l’idiot mais c’est stupide. Tu ne vas t’attirer que des ennuis.
Il a voulu répondre qu’il ne faisait pas exprès, ce que je savais, mais je l’ai interrompu. Il allait vite comprendre qu’il fallait qu’il reste à sa place dans des moments comme ça. C’est peut-être injuste de devoir se laisser piétiner mais la soumission c’est aussi ça. Il ne faut pas raisonner sur l’instant, il y a des moments où je me fais plaisir et d’autres où je suis plus sympa. Faut laisser couler.
– Je sais que ça contredit ce que j’ai dit précédemment mais tais-toi. Ne continue pas dans cette voie ça va mal aller. On va faire comme si rien ne c’était passé, on repart à zéro ça sera mieux pour tout le monde.
J’ai laissé un temps de pause, face à un soumis ambitieux il est fondamental de le faire se confronter à l’échec dès le départ. Il est très important d’évaluer sa réaction. S’il n’a pas le cran de perdre certains jeux sans avoir envie d’abandonner la relation autant le savoir tout de suite pour ne pas aller plus loin. Il doit faire un choix, c’est un sacrifice nécessaire dans la soumission. Si j’étais aussi sèche ce n’était pas sans raisons, en tout cas il y avait des explications. Le safeword est une partie du jeu que je n’aime pas, c’est une limite. Il faut comprendre que ça puisse m’énerver d’en parler. J’étais en train de lui donner un pouvoir sur moi ce n’était pas le moment de faire le malin.
– Je disais donc sur le safeword. J’aime faire peur, j’aime faire mal mais je veux que tu saches que tu ne seras jamais en danger. Si je te blessais j’en serais la première désolé. C’est la dernière fois que l’on a cette conversation, après je veux avoir l’impression d’être sans limites. Tu as des fantasmes j’ai les miens. J’ai besoin de croire que tu es sous mon entier contrôle, que je n’ai pas de bornes de fin. J’ai besoin que tu participes à ce jeu de rôle, j’ai besoin que tu fasses semblant qu’il n’y a plus de barrières. D’accord ? J’ai ta liste de pratiques, ok ? Même si je te menace de faire des choses que tu refuses tu devras faire comme si c’était une possibilité. C’est la première et la dernière fois que je te le dis aussi ouvertement : je respecterai tes choix fais-moi confiance, même quand je prétendrai le contraire. La domination c’est aussi du jeu de rôle, ne brise pas le 4eme mur, même si je te dis que tu m’as mise en colère et qu’il n’y a plus de safeword, que je vais te punir jusqu’au sang, ça ne sera que du jeu de rôle, il marchera toujours. Tu as bien compris tout ça ?
– Oui, mademoiselle.
Il avait répondu bien trop vite pour que je sois sûre qu’il est pris la mesure de ce que je venais de lui balancer.
– Facile à dire maintenant. Ça ne sera pas si facile quand tu m’auras déçue et que je t’annoncerai que je vais te frapper entre les jambes jusqu’à te castrer. Ça ne serait que du bluff, pour mettre l’ambiance, ça s’appelle jouer à faire peur, comme je te l’ai dit j’ai besoin que tu me fasses confiance pour que je m’arrête à tes limites même si rien ne laisse présager que je vais le faire. C’est mon fantasme, si tu veux que ça marche tu dois le respecter. J’ai lu tes réponses à la liste des pratiques, je les connais. Par exemple je sais que tu as peur des aiguilles. Si un jour je te dis te poser ton sexe sur une table que je vais le transformer en pelote d’épingle tu obéis sans même une hésitation. Même si je pose une boite d’aiguille à côté tu te laisses faire. Même si j’en prends une pour la faire glisser contre ton sexe tu dois rester impassible. Si je fais ça c’est que j’ai prévu une porte de sortie pour justifier que je ne le fasse pas, je te proposerais probablement une alternative plus sympathique avant de passer à l’action. Je m’amuserais juste à te faire peur, le safeword n’est pas là pour entrer en jeu quand tu as peur mais quand je dépasse ton seuil de douleur, ce sont deux choses totalement différentes. C’est mon truc, ça me fait plaisir et toi ça ne te coute rien, suffit que tu intériorises. Tu dois savoir que ça n’arrivera pas, tu n’as aucune raison de te débattre ou de faire un truc con comme utiliser le safeword. Ce n’est pas compliqué, on y gagnera tout les deux.
– Oui, bien sûr mademoiselle.
– Si seulement … Tu fais le malin mais quand tu seras en situation tu joueras au con comme les autres. Tu me diras non. Tu feras ta gamine qui pleurniche. D’ailleurs si tu veux refuser quelque chose utilise le safeword et pas autre chose ok ? Tu te rends compte que face à un refus d’obéir je suis obligée de persister dans ma voie pour ne pas passer pour une faible ? Autrement dit, si j’avais prévue d’arrêter je me retrouve bloquée à devoir le faire quand même. C’est tout ce que tu gagneras à refuser quelque chose sans utiliser le safeword.
– Oui, logique mademoiselle.
Cela crevait les yeux qu’il avait envie de passer à des jeux beaucoup plus intenses mais on ne peut pas commencer tant que l’on n’a pas défini précisément les règles. Le BDSM c’est particulier comme relation, on ne peut pas s’y lancer comme ça. Il faut savoir retenir les soumis quand ils veulent sauter les étapes. J’ai enchainé après une énième confirmation non-convaincante de sa part.
C’est quoi les conséquences du safeword ?
– Beh, on arrête la punition, mademoiselle.
– Ça c’est les conséquences de ton point de vue, et ça on s’en tape. Ce qui est important c’est mon côté de la chose.
– Je ne sais pas trop, mademoiselle.
– Tu n’y as jamais réfléchi ? Tu ne comptes pas agir en pensant d’abord à ce que je ressens ?
– Si mademoiselle.
– Me mentir c’est mal. Ne me dis pas ce que je veux entendre en pensant faire une bonne action. Pas vraiment une bonne attitude ça. Je vais répondre moi-même à ma question, je pense que ça va nous faire gagner du temps. Si tu utilises le safeword tu casserais mon trip. Ça ne pourrait plus continuer, crois-moi je serais la première désolée que tu ne te sois pas amusé mais je ne pourrai plus jouer avec toi.
J’ai marqué un temps de pause.
– J’aurai honte de ne pas avoir respecté le contrat, j’aurai peur de te refaire des choses que tu n’aimes pas. Après çà j’aurai toujours l’impression de ne pas avoir le contrôle. J’aurai toujours une angoisse qui m’empêcherait de rentrer pleinement dans le rôle. Attention, n’hésite pas à l’utiliser, ça ne serait pas ta faute mais la mienne, notre relation est sous mon entière responsabilité en bien comme en mal, mais saches qu’il y aurait des conséquences. Ce n’est pas un jouet que tu peux utiliser à volonté. Si je te pousse dans tes derniers retranchements ce n’est pas suffisant pour l’utiliser. C’est vraiment l’outil que tu utiliseras en dernier ressort. Exceptionnellement, si tu le laisses passer par accident et que tu t’excuses, il serait possible que l’on recommence à jouer, en reprenant au départ la punition et en la menant à son terme. Mais si vraiment tu refuses d’obtempérer il faudra en tirer des conséquences.
Je crois qu’il commençait à prendre la mesure de ce que j’étais en train de lui dire. Il commençait à se rendre compte qu’une relation BDSM ça se fait à deux, que mon plaisir est aussi très important et qu’il n’y a pas que ses envies qui comptent. Je ne punis pas ordinairement mes soumis en les laissant décider de la fin. Certaines le font, elles frappent jusqu’à ce que le soumis craque. Je trouve cela frustrant de devoir s’arrêter sur un claquement de doigt. Je n’ai jamais compris comment elles pouvaient supporter que le safeword soit utilisé plusieurs fois par séance.
– Pendant un jeu tu as le droit de te débattre, de pleurer, de supplier que j’arrête si ça te soulage. Ça ne me dérange pas bien au contraire mais ne m’interdit rien, ne me donne aucun ordre. Intègre bien que je suis dangereuse quand on me cherche.
Dès le départ il faut savoir mettre des limites fermes. Les soumis sont comme des enfants, ils essayent de nous tester pour voir jusqu’où ils peuvent aller. Il faut savoir administrer des punitions exemplaires dès les premières fautes.
– Le safeword cassera complètement mon trip. Pour être sûre qu’il ne t’échappe pas je veux que l’on choisisse un mot totalement hors de propos. Généralement j’aime bien quelque chose comme « tirelipimpon ». C’est totalement ridicule je sais mais ça fait bien l’affaire. C’est le titre d’une chanson de Carlos si tu veux la référence.
J’avais l’impression de parler dans le vide, je commençais à désespérer d’avoir une réaction de sa part.
– C’est un peu bizarre d’utiliser le titre d’une chanson pour enfant non, mademoiselle ?
– Mouais, si tu fais attention aux paroles ça parle d’un type qui fait le tour du monde pour visiter des bordels donc ça reste dans le thème. Mais ce n’est pas la question. C’est tout ce que tu as retenu du speech que je viens de faire ?
– Non, non, mademoiselle. Je suis totalement d’accord.
– Pas d’autres commentaires ?
– Non, mademoiselle.
À ce moment là des rencontres j’essaye toujours de paraître un peu insatisfaite, un soumis ne doit pas être persuadé qu’il fait du bon boulot dès le départ sinon il ne ferait plus d’effort. Pour le coup je ressentais un peu la même chose que le personnage que je devais interpréter. Après toute l’anticipation que j’avais eu il était normal que je sois un peu déçue mais quand même, ce n’était pas dans les rencontres les plus sympathiques que j’ai faites. Je lui ai tendu une liasse de papiers.
– Interrogation surprise sur tes pratiques. Toutes les questions sont impératives, n’essayes même pas de tenter d’en esquiver une. C’est dans ton propre intérêt, j’ai besoin de tout savoir. Je ne te laisserais pas te mettre en danger en te laissant omettre des informations capitales. Je pourrais faire de l’humour en disant qu’il n’y a pas de bonnes réponses, qu’il n’y en a que des mauvaises, mais tendu comme tu l’es je ne suis pas sûre que tu comprendrais le second degré.
Il a commencé à écrire pendant que je mettais à jouer avec mon smartphone pour passer le temps.
Il remplissait son questionnaire de manière un peu rapide à mon goût, il devait être pressé d’en finir avec la paperasserie. Alors qu’il allait me le rendre je lui ai dit de le relire, sans même lui accorder un regard. Il n’était pas vraiment coopératif ça en devenait problématique. J’allais devoir passer à un interrogatoire plus ‘physique’ pour avoir mes réponses. Au bout de quelques minutes quelques gouttes ont commencé à tomber. J’ai sorti un parapluie de mon sac à main, je lui ai tendu en échange de son questionnaire. Il l’a pris, j’ai marqué un temps d’arrêt.
– Il est où le « merci mademoiselle » ? Tu ne te sens pas reconnaissant que je t’autorise à me servir ?
Il y a eu un silence embarrassant, nous nous jaugions du regard. J’ai posé nerveusement son questionnaire sur mon sac avant de croiser les bras. J’ai soupiré.
– ok, j’ai dit que ce n’était qu’une rencontre préalable je ne vais pas faire ma peste. Je passe pour cette fois mais ne penses pas que tu pourras t’en tirer à s’y bon compte à chaque fois.
Il a baissé les yeux, il ne simulait pas la honte, il la vivait pour de vrai. C’était un bon point, un soumis qui se sent coupable est libéré par la possibilité de se racheter en étant puni.
– À moins que tu veuilles que je te traite directement avec les mêmes critères dont j’ai l’habitude ?
Il a hésité. C’était ‘le’ moment, celui où il pouvait basculer et assumer ses fantasmes. La première vraie punition est toujours un cap à passer. Surtout qu’il avait le choix d’accepter s’il se sentait prêt.
– Pas la peine de demander tu n’auras aucun indice avant sur le contenu de cette punition. À toi de voir si tu veux être traité comme un grand.
Il a eu une sorte de poussée d’adrénaline qui a semblé lui donner des ailes.
– Oui, mademoiselle.
– Oui quoi ? Fais une phrase complète.
– Oui je veux bien être puni, mademoiselle.
– Non, non, non. Ce n’est pas bon du tout. Ne te focalise pas sur la punition mais sur sa raison. Dis que tu es prêt à assumer les conséquences de tes actes déplorables. N’essaye pas d’esquiver ta responsabilité comme tu le fais.
Une punition doit être humiliante, elle est en réponse à un comportement négatif il ne faut rien lâcher où le soumis ne retiendras rien.
Quelle a été ton erreur ?
– Je n’ai pas été reconnaissant de l’opportunité de vous servir que vous m’avez donné, mademoiselle.
– Généreusement donné.
– Généreusement donné, pardon mademoiselle.
– Tu ne trouves pas que je te fais honneur en te laissant une chance de me servir ?
– Si, si, mademoiselle.
Il était joueur, c’était un bon point, il aurait pu esquiver la punition comme je lui avais proposé. C’est toujours bien que la première punition soit totalement acceptée par le soumis.
– À genoux.
– Par terre mademoiselle ?
J’ai levé les yeux en soupirant.
– Question stupide, pardon mademoiselle.
Il ne semblait pas sûr dans ses mouvements. Se mettre à genoux dans un parc public est intimidant même s’il n’y a personne aux alentours.
– Ne regardes pas autour, concentres toi sur moi. Tu vas embrasser le bout de mes chaussures, les deux en alternance. Jusqu’à ce que tu prennes conscience de l’honneur que tu as à me servir.
Il était hésitant. Le premier baiser sur les chaussures d’une femme est tout sauf facile. Ce soumis avait des tendances à aimer les châtiments corporels et à être mal à l’aise dans l’humiliation. De façon logique j’utilisais l’humiliation comme mode de punition et j’allais utiliser les coups comme récompense. Cela peut paraître incohérent comme raisonnement mais relisez la phrase elle se tient. Il a embrassé mes chaussures du bout des lèvres avant de relever les yeux pour scruter ma réaction.
– Je ne t’ai pas dit d’arrêter. Tant que je ne suis pas sûre que tu as compris la leçon tu continues. Si j’étais toi je réfléchirais vite, il va falloir que tu changes d’attitude rapidement. Pour l’instant il n’y a personne aux alentours mais ça ne va pas durer. La situation peut devenir réellement embarrassante si tu résistes. Non ! Ne regarde pas autour, reste concentré sur mes chaussures.
Il les a de nouveau embrassé, toujours trop rapidement.
– Tu peux faire ton rebelle autant que tu veux je ne céderais pas, tant que tu ne montreras pas un peu d’humilité à la tâche tu resteras à genoux.
– Je ne fais pas mon rebelle mademoiselle, je vous promets.
– Rien qu’en me répondant tu dépasses les bornes. Ce n’est pas grave, avec le temps tu apprendras.
Il commençait à être mal à l’aise, à avoir peur, il était face à une épreuve et il ne savait pas comment la résoudre. Je n’étais pas en mode ‘fantasme’, ce n’était pas un cadeau que je lui faisais en lui permettant d’embrasser mes chaussures. Il y avait un côté punitif, il commençait à comprendre que cette épreuve n’allait pas être une partie de plaisir. C’était bien qu’il apprenne que ça ne servait à rien de me chercher pour avoir des punitions, s’il voulait s’amuser il devait rester sage.
– Pardon, mademoiselle.
Il commençait à être un peu plus compréhensif. Il ne donnait plus l’impression de bâcler son travail pour en finir au plus vite. Pas suffisamment pour que je lève la punition mais il y avait un mieux.
– Tais-toi et agis. Je me moque de tes mots je veux des preuves.
Après quelques minutes il s’est mis à embrasser le bout de mes chaussures avec presque de la tendresse, longuement, délicatement. Il savait que la situation était embarrassante pour lui mais ne cherchait plus à l’écourter, en tout cas plus ouvertement. Il savait que son sort ne dépendait que de moi et me montrait du respect en conséquence.
– Merci mademoiselle
C’était ce que je voulais. Qu’il comprenne que j’avais de la valeur et qu’il devait se comporter avec déférence. Ça lui avait pris 5 minutes mais il avait compris. Il s’était résigné à continuer sans lever les yeux vers moi après chaque baiser pour savoir si j’étais satisfaite. C’est bon de voir un homme accepter de subir plutôt que de m’affronter, dans ces situations je me sens unique, forte.

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